CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
Nous avons tout au long de cette partie analyser les
différentes approches doctrinales montrant l'importance de
l'environnement non seulement comme un espace abstrait et subjectif, mais comme
un bien économique à vendre. Ces approches théoriques nous
ont permis de comprendre que la création des espaces naturels urbains
peut jouer le rôle de boussole dans les politiques d'aménagement
des territoires et contribuer ainsi à la promotion de ces derniers et de
l'environnement en général.
Aussi nous avons au cours de notre développement
montrer que la cité de Douala en général reconnue comme le
poumon économique de la sous régions CEMAC, doit continuer
à occuper sa place de leader incontestable par la diversification de ses
atouts dont le parcours Vita protégé et conservé peut
constituer un élément. De ce point de vue, l'espace Vita
longtemps considéré comme espace de sport, est logé dans
une nature sauvage au coeur de la zone résidentielle de Douala
5ième et répond mieux à cet objectif
d'aménagement des territoires si nous nous en tenons à ses
fréquentations, à son environnement biogéographique
à ses lacs et à sa rivière Nkondi.
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MULTIFONCTIONALITE.
LA PROTECTION ET LA
SECONDE PARTIE :
INTRODUCTION DE LA SECONDE PARTIE
Dans un environnement naturel, de forêt, avec ses lacs,
la rivière qui le sillonne pour l'arroser à longueur de
l'année, le Parcours Vita offre d'énormes potentialités
économiques, touristiques, de production, de prévention et
écologique, et dans une certaine mesure thérapeutiques. Ces
éléments pour révéler leur plénitude
fonctionnelle dans un enchevêtrement dynamique doivent agir dans une
certaine interdépendance dans un espace unique qui doit être
protégé et conservé. Malheureusement, parce que
situé dans la zone côtière du littoral camerounais,
où les densités de population s'accroissent, cette nature est
fréquemment altérée pour favoriser des activités
comme la pêche, l'agriculture, la chasse, et le développement
urbain.
CHAPITRE 3 : LA NECESSITE DE LA PROTECTION DU PARCOURS
VITA.
INTRODUCTION
La protection et la conservation du PV en même temps
pour la génération présente et future ne peuvent mieux
être perceptibles aujourd'hui que dans une certaine dynamique englobant
l'action des ONG, de la Société Civile d'une part, et par
l'arsenal juridique national qui tire sa source dans le Droit International de
l'Environnement, de l'arsenal juridique national en matière de
protection de l'environnement et du droit coutumier. Mais alors qu'est ce que
l'environnement ?
SECTION 1-TENTATIVES DE DEFINITION ET L'ARSENAL
JURIDIQUE DE PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT.
1.1-Définition.
En réalité y a-t-il une définition simple
de l'Environnement ? La définition de l'environnement se heurterait
à de nombreuses difficultés. La plupart des traités et des
autres instruments juridiques pertinents, à commencer par la
Déclaration de Stockholm et celle de Rio de 1992, et la grande
majorité des auteurs s'abstiennent de toute définition. Cependant
des exceptions existent.
La Convention du Conseil de l'Europe de 1993, article 2,
paragraphe 11, sur la responsabilité civile des dommages
résultants d'activités dangereuses pour l'environnement, la
résolution de l'IDI78 du 4 Septembre1997 définit
l'environnement comme englobant « les ressources naturelles abiotiques et
biotiques, notamment l'air, l'eau, le sol, la faune et la flore ainsi que
l'interaction entre ces mêmes facteurs. Il comprend aussi les aspects
caractéristiques du paysage79 »
Selon M. KAMTO dans son ouvrage intitulé Droit de
l'Environnement en Afrique : « on entend par environnement le
patrimoine culturelle des ressources humaines indispensables pour les
activités socio-économiques et pour le meilleur cadre de vie
». Cette définition prend
78 Institut de Droit International.
79 NGUYEN QUOC DINH (2001) Droit International
Public, 6è édition. Op cit p.40.
en compte les composantes additionnelles de l'environnement
telles que la nature(constituée des espèces animales et
végétales et des équilibres biologiques animales) et des
ressources naturelles(eau, mer, sol, air) et rejoint celle reprise par la Loi
n°96/12 du 5 Août 1996 qui considère
l'environnement comme l'ensemble des éléments naturels ou
artificiels et des équilibres biogéochimiques auxquels ils
participent, ainsi que des facteurs économiques, sociaux et culturels
qui favorisent le développement du milieu, des organismes vivants et des
activités humaines80 .
En claire l'environnement ne peut en effet sans doute
être défini que par l'addition des différents
éléments qui le composent et qu'il intègre en un concept
unique81. D'une façon synthétique on peut
définir l'environnement comme l'ensemble des éléments
nécessaires à la vie ( d'où les termes de «
biosphères » ou d' »écosystèmes » auxquels
on peut l'assimiler) ; l'environnement humain étant circonscrit aux
éléments nécessaires à la vie des êtres
vivants.
La survie du PV devrait interpeller la conscience collective
nationale, non pas seulement des « doualais ». Selon certains
rapports de L'ONU, 10%des aires seulement sont protégées et le
reste 90% livrées à l'agression des hommes. Ce qui montre la
fragilité de la vie sur notre planète terre qui ne tiendrait
qu'à un minimum des zones vertes. Ramené à
l'échelle du Cameroun, que représenterait Douala sinon pas
grand-chose. En claire, la protection de l'Environnement s'apparente à
un combat dans lequel aucune mesure forte ne doit être
négligée tant les défis sont énormes et parfois
diffus.
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