CHAPITRE 4 : LES RETOMBEES DE LA MULTIFONCTIONALITE DU
PARCOURS VITA
DE DOUALA. 72
INTRODUCTION 72
SECTION1 : L'OPERATIONNALITE DE LA MULTIFONCTIONNALITE
72
SECTION 2-L'INTERDEPENDANCE FONCTIONNELLE. 75
CONCLUSION 93
CONCLUSION DE LA SECONDE PARTIE 94
CONCLUSION GENERALE 95
QUELQUES PROPOSITIONS POUR L'EPANOUISSEMENT AU PARCOURS
VITA. 98
TABLES DES MATIERES 111
ANNEXES 114
INTRODUCTION GENERALE
I- CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU SUJET
Avec la résurgence des catastrophes écologiques
importantes, et au lendemain de l'échec du sommet sur les changements
climatiques de Copenhague, les préoccupations environnementales ont pris
une place prépondérante dans les débats politiques
nationaux et internationaux, suscité depuis le début des
années 1970, la prise de conscience universelle de la
détérioration de l'environnement.
Les problèmes environnementaux provoquent ainsi,
l'inquiétude de l'opinion publique, et favorisent l'action politique des
milieux écologiques, et corrélativement l'engagement
écologiste des milieux politiques dans le sens de la protection de
l'environnement. Cet objectif est désormais considéré sur
le plan international comme « une valeur fondamentale »,
élément d'un intérêt général »
reconnu par la communauté des humains dans son ensemble. C'est dans ce
sens que naissent les premières déclarations internationales sur
la protection de l'environnement.
Selon le Principe 2 de la Déclaration de Stockholm de
Juin 1972 « les ressources naturelles du globe, y compris l'air, l'eau, la
terre, la flore et la faune et particulièrement les échantillons
représentatifs des écosystèmes naturels, doivent
être préservés, dans l'intérêt des
générations présentes et à venir »
Vers les années 1990, notamment avec la Convention de
RIO (1992) et le Protocole de Kyoto (1997), il va se soulever de
sérieuses inquiétudes et les incertitudes sur ce bien qui
jusqu'ici se voyait attribuer une valeur d'échange nulle mais aussi une
capacité illimitée : l'environnement. Ce qui posait
déjà le problème de sa protection, son utilisation. Mais
l'une des difficultés de la protection de l'environnement part de la
définition de son objet.
LE PETIT LAROUSSE présente « l'environnement
à la fois comme l'ensemble des éléments constitutifs du
milieu d'un être vivant » et comme l' « ensemble des
éléments constitutifs du paysage naturel ou du paysage
artificiellement créé par l'homme1 ». Ces deux
définitions décrivent l'environnement à travers des
éléments qui la constituent, mais les notions de « milieu
» et de « paysage » auxquelles elles ont recours ne sont pas
plus claires que celles
1 Dictionnaire Le Petit Larousse, 2008
d'environnement. Elles traduisent que la définition de
l'environnement ne peut être bien appréhendée qu'à
travers ses composantes : biosphère, écosystème, nature,
paysage.
Un avis de la Cours Internationale de Justice(C I J)
décrit l'environnement comme « l'espace où vivent les
êtres humains et dont dépendent la qualité de leur vie et
leur santé, y compris pour les générations à venir
2» Plus simplement, l'environnement est l'ensemble des
conditions naturelles et culturelles dans lesquelles les organismes vivant se
développent.
La protection de l'environnement recouvre deux dynamiques :
l'action de protéger et le résultat attendu, le dispositif ou
l'institution qui protège. La protection de l'environnement peut se
faire par des moyens politiques, technologiques, scientifiques et juridiques
etc. Les moyens juridiques recouvrent les règles préventives qui
réglementent les rapports des différents acteurs avec
l'environnement, des règles dissuasives qui doivent sanctionner la
violation de la réglementation en matière de l'environnement, et
des règles de réparation des dommages causés à
l'environnement. Le droit met également en place des institutions en
passant par des accords et traités chargés de coordonner ou de
contrôler le respect des règles de protection instituées.
C'est dans ce cadre que se développe le droit international de
l'environnement.
La destruction de l'environnement peut s'opérer sous
les formes de pollution de l'air, de l'eau et même sonore, la congestion
des villes dangereuses, la destruction des espaces sauvages, la
dégradation des écosystèmes de grande valeur, les risques
des accidents, les poussées démographiques, etc.
La question de l'environnement n'a pas la même ampleur
partout, autant que sa protection créée des coûts
élevés. C'est ce qui explique le fait que certains pensent que la
protection de l'environnement est un luxe, d'autres par contre pensent que ce
n'est pas une vraie priorité. Pourtant, la protection de l'environnement
doit être intégrée sur le plan national dans les processus
économiques, et sociaux dans le cadre de la décentralisation.
L'identification de la problématique nous permet
d'insuffler des propositions utiles concernant la valorisation du PV.
2 Droit international public p1218.6è
édition.
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