Section 3 : Bilan, Critiques et Perspectives
§1. Bilan
Il n'est pas une chose aisée que de donner le bilan
d'un Ministère aussi complexe que celui des Relations avec le Parlement,
car la véritable évaluation se fait partiellement au niveau des
bureaux des Chambres Parlementaires après chaque session. Et elle se
fera à la fin de chaque législature.
Notons que pour mettre fin à certaines cacophonies qui
existaient entre le Législatif et l'Exécutif, le Président
de la République avaient jugé utile de créer une structure
politico-administrative servant de pont entre les deux pouvoirs originels. Plus
de deux décennies après sa création, ce Ministère a
entre autre contribué à l'Epanouissement et à
l'émergence de certaines valeurs démocratiques et
républicaines.
Cependant, la sévérité de l'espace
politique et socio -culturel congolais appelle donc à un certain retenu
dans le jugement du bilan dudit Ministère.
Toutes fois, par rapport à sa Feuille de route, ce
Ministère a publié les 3 numéros du Magazine l'Interface.
Le troisième numéro a presque donné un bilan
d'étape où l'on trouve toutes les lois votées et
promulguées par le Chef de l'Etat, mais aussi une vue chronologique de
l'action Parlementaire dans notre pays.
Une chose est vraie, comme le souligne le Ministre des
Relations avec le Parlement (Richard Muyej) « notre démocratie est
jeune mais elle se force de se doter des textes nécessaires pour la
bonne marche du pays » 72. Ici le Ministre faisait allusion aux
trois lois ayant servi de déclencheur pour l'aboutissement de
l'initiative PPTE, sans oublier la participation aux réunions
72 Interview du Ministre des Relations avec le
Parlement (R. Muyej) in l'interface Exécutif -Législatif
n°3, Kinshasa, mars 2011, p. 78
des Assemblées Parlementaires avec d'autre nation.
N'oublions pas déjà, au mois de novembre 2010, Kinshasa a
accueilli une importante rencontre Parlementaire international, dans le cadre
de la coopération ACP-UE.
A en croire cet éventail, il y a lieu de se frotter les
mains parce que notre Parlement se déploie pour améliorer nos
rapports avec d'autres Etats et pour que notre Exécutif ne soit pas
bloqué faute de textes réglementaires.
Il faudrait donc avouer que quelques soient les voies
choisies, le chemin est encore long mais pas impossible à parcourir. La
fin de la législature ne constitue pas l'anéantissement des
efforts à fournir pour que le pays dispose d'instruments de travail
appropriés.
En somme, le bilan que nous faisons du Ministère des
Relations avec le Parlement s'avère être une ébauche qui du
reste ne constitue pas une parole d'évangile mais plutôt un
canevas vérifiable qui en outre est encourageant. L'apport de tous
(Législatif et Exécutif) donnera certainement un bilan largement
positif aux missions assignées à ce Ministère.
|