La problématique d'acquisition du statut de membre permanent au Conseil de sécurité. Cas du Brésil( Télécharger le fichier original )par Eustache Fiston KILWA SIBUMBA Université de Lubumbashi - Licence en relations internationales 2011 |
§3. Le Brésil, intervenant mondial majeurLa décennie 1990 marque la transition de la politique brésilienne du bilatéralisme au multilatéralisme. Le prédécesseur du Président brésilien Luis Ignacio Lula da Silva, José Sarney, avait entamé à son époque le virage de la politique extérieure brésilienne, jusque là caractérisée par un attachement profond à l'autonomie nationale, vers le processus de globalisation154(*). L'élection de Lula da Silva à la présidence confirmera cette globalisation. Le voyage de Lula au Proche-Orient, est une claire démonstration que le Brésil, qui s'assume aujourd'hui comme une puissance a décidé de s'ouvrir vers d'autres horizons. Après l'expérience en Haïti (réussi, jusqu'au tragique tremblement de terre), le Brésil a tenté d'apporter sa vocation conciliatrice entre l'Israël et le Palestine, tout en étant un des seuls pays qui continuent à dialoguer avec l'Iran.155(*) Le Brésil s'impose aujourd'hui comme une puissance mondiale dans certains domaines importants, notamment dans le cadre du maintien de la paix et la sécurité internationales, du budget ordinaire de l'ONU, économique et de la politique internationale. 1. Le Brésil, intervenant majeur dans le cadre du maintien de la paix et a sécurité internationales En ce qui concerne les interventions dans le cadre du maintien de la paix et de la sécurité internationales au sein de l'ONU, retenons que le Brésil est parmi les grands intervenants de l'Amérique latine, dont l'Uruguay, le Brésil et l'Argentine sont les plus actifs et possèdent des motivations communes aux pays Latino-Américains.156(*) Signataires originels de la Charte des Nations Unies, les pays d'Amérique latine se sont engagés très tôt dans les opérations de maintien de la paix. Malgré des différences importantes entre les pays de la Zone, cet engagement est en croissance constante, en particulier depuis des années 1990 : 6.620 hommes (7% de l'ensemble des casques bleus) sont actuellement déployés par les pays Latino-Américains dans 13 opérations. Dès 1948, les premiers d'entre eux (Argentine et Chili) envoient des observateurs au sein de l'ONUST (Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve). En 1956, le Brésil et la Colombie participent à la FUNU (force d'urgence des Nations Unies), première opération se caractérisant par le déploiement de casques bleus. Cette démarche volontariste des pays Latino-Américains se caractérise par une participation régulière aux opérations de l'ONU. Cette tendance se poursuit dans les années 90.157(*) Cette participation inaugure un engagement plus large de l'Amérique latine dans le maintien de la paix, dépassant le simple cadre continental. Ces contingents Latino-Américains ont puis part à 44 des 50 opérations lancés depuis 1990. Aujourd'hui, 14 pays d'Amériques latine participent aux opérations de maintien de la paix, pour un total de 6.620 hommes déployés (6208 soldats, 174 policiers, 278 observateurs militaires). Ils contribuent à 13 des 15 opérations de maintien de la paix actuellement en cours, à la hauteur de 7,2% de l'ensemble des objectifs. Les principaux contributeurs sont l'Uruguay (2532 hommes déployés), le Brésil (1350) et l'Argentine (861).158(*) Tableau n°5 : les contributions en termes de personnels des pays d'Amérique Latine aux Operations de maintien de la paix aujourd'hui.
Source : internet : http://www.operationspaix.net/Amerique-latine-et-maintien-de-la,6342 Le Brésil, avec 1350 hommes déployés dans huit opérations, se hisse au vingtième rang des contributeurs de l'ONU dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales. L'engagement brésilien répond avant tout à une logique de reconnaissance en vue d'obtenir le statut de membre permanent au Conseil de Sécurité des Nations Unies, et lui permet en outre, d'affirmer son leadership régional. 2 .Le Brésil, intervenant dans le budget de l'ONU Les dépenses de l'ONU sont financées par les contributions obligatoires de ses Membres. Le budget de l'Organisation qui constitue une question importante au sens de la Charte, est voté par l'Assemblée générale à la majorité des deux tiers (articles 17 et 18 de la charte de l'ONU). Ces contributions sont obligatoires et la Charte prévoit une procédure de sanction en cas de retard de paiement. Selon l'article 19, « un membre des Nations Unies en retard dans le paiement de sa contribution aux dépenses de l'Organisation ne peut participer au vote à l'Assemblée générale si le montant de ses arriérés est égal ou supérieur à la contribution due par lui pour les deux années complètes écoulées. » Et selon l'alinéa e) de l'article 3.2 du règlement financier de l'ONU, les contributions des Etats membres, sont ajustées en fonction, entre autres , de l'élément suivant : « la moitié de tout solde créditeur du Fonds de péréquation des impôts qui est inscrit au compte d'un Etat membre pour l'exercice considéré et auquel on ne pense pas avoir recourir pour rembourser des impôts pendant l'année civile, ainsi que tous ajustements relatifs aux soldes créditeurs prévus dont il a déjà été tenu compte ».159(*) Le principal critère utilisé par les Etats membres dans le cadre de l'Assemblée générale est la capacité des pays à payer. Celle-ci est fondée sur une estimation de leur produit national brut (PNB), corrigée pour tenir compte de divers facteurs tels que la dette extérieure et la faiblesse du revenu par habitant. La quote-part de chaque Etat membre est décidée par l'Assemblée générale selon cette méthodologie et va d'un minimum de 0,001% à un maximum de 22%, la quote-part maximale pour les pays les moins avancés étant de 0,01%160(*). Pour l'année 2011, le montant à mettre en recouvrement auprès des Etats Membres en application de la résolution 65/260 de l'Assemblée générale est de 2648538700 dollars américains.161(*) Le Brésil, avec un PNB de 2194 milliards de dollars américains162(*), participe avec une contribution de 1,611%, soit 42.667.958 dollars américains au budget ordinaire de l'ONU. Le tableau ci-dessous nous présente les quinze premiers contributeurs au budget ordinaire de l'ONU. Tableau n°6 : Contributions des quinze premiers Etats membres au budget ordinaire des Nations Unies pour l'année 2011 (en dollars des Etats-Unis d'Amérique)
á : Solde imputée sur le solde créditeur des Etats-Unis d'Amérique pour 2011 : 65 966 637 dollars. Source :Site officiel des Nations Unies :www.un.org/french/document/view-doc.asp?symbol=St/ADM/SER.B/824 Les principaux contributeurs sont les pays industrialisés. Les Etats-Unis sont les premiers contributeurs (22%), suivis du japon, de l'Allemagne, du Royaume-Uni puis de la France. De plus, les pays industrialisés sont les premiers à bénéficier des dépenses de l'ONU (achat de matériels, siège à New York,...). Le Brésil occupe la quatorzième place pour l'Année 2011 en ce qui concerne les contributions des Etats au budget ordinaire de l'ONU, devant la Russie qui est membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Et en Amérique Latine, le Brésil se classe en première. En plus de son leadership régional, de sa contribution au maintien de la paix et de la sécurité internationales et de sa contribution au budget ordinaire des Nations Unies, le Brésil est aujourd'hui un intervenant mondial majeur dans le domaine économique. 3. Brésil, intervenant mondial majeur dans le domaine économique Dans le domaine économique, le Brésil se pose en intervenant mondial majeur incontesté. La majeure partie des activités économiques se situent sur la bordure littorale et le Sud du pays. Economiquement, les points sur lesquels repose l'économie brésilienne sont d'abondantes ressources agricoles et pétrolières ; le Brésil dispose de surfaces cultivables de dimension exceptionnelle : près de 300 millions d'hectares. Les 6 millions d'hectares de terres dédiés à la culture de la canne à sucre (à part égale à destination de la production de sucre alimentaire et d'éthanol) ne représentent ainsi que 2% du total des terres agricoles existant.163(*) Doté de conditions naturelles exceptionnelles qui voient coexister plusieurs types de climats, bénéficient de longues périodes d'ensoleillement et de périodes de production étendues, le territoire brésilien est, à plusieurs points de vue, idéal pour la culture de la canne à sucre. En effet, le Brésil peut connaitre plusieurs récoltes par an, et 90% de la production de canne à sucre (dans le Sud) n'a pas besoin d'être irriguée.164(*) Ces atouts ont facilité le développement du bioéthanol issu de la canne à sucre, dans lequel le Brésil a acquis une expertise mondialement reconnue. Les chiffres tant de production que d'exportation en attestent. Ainsi, le Brésil est aujourd'hui un producteur mondial exceptionnel et très diversifié et devient un grand intervenant mondial majeur dans le domaine économique. a) la ferme du monde : des richesses agricoles exceptionnelles Le Brésil est une puissance agricole de premier plan, en dépit du fait que l'agriculture ne représente plus que 8% du PIB du pays. Le Brésil n'est plus seulement cantonné au rang de premier producteur et exportation mondial de café. Il est aujourd'hui, en effet, leader dans la production de jus d'orange et de sucre, et au deuxième rang pour l'éthanol, le soja et la volaille.165(*) S'agissant des exportations, le Brésil est le premier exportateur mondial de jus d'orange, d'éthanol, de volaille, de sucre, de tabac et de viande bovine. Classé 3e exportateur mondial des produits agricoles par l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), derrière les Etats-Unis et l'Union Européenne, il devrait s'ériger à la première place d'ici une dizaine d'années selon les estimations de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED).166(*) En effet, ses capacités de production et d'exportation devraient encore s'accroitre grâce aux terres restant disponibles (le chiffre de 90 millions d'hectares hors Amazonie est couramment avancé). Ces atouts dans le domaine agricole permettent au Brésil de développer certains secteurs. b) La diplomatie de l'éthanol Le Brésil se dispute la place de 1e producteur mondial d'éthanol (en concurrence avec les Etats-Unis) avec plus de 25 milliards de litres annuels et ambitionne de doubler sa production actuelle pour atteindre les 35 milliards de litres annuels d'ici 2015.167(*) Sous le vocable de la diplomatie de l'éthanol, se cache la priorité donnée à la promotion de l'éthanol dans sa politique étrangère. Le but du Brésil est en effet, de faire accéder au statut de « Commodity », c'est-à-dire une matière première cotée sur le marché international. A cette fin, il a lancé une politique volontariste à l'échelle internationale illustrée par les nombreux accords multilatéraux signés dans ce domaine (au nombre de 38 depuis juin 2005) ; le plus emblématique est bien sûr l'accord conclu avec les Etats-Unis en mars 2007, autour de trois axes principaux : la coopération bilatérale en recherche et développement, l'encouragement de la production et de la consommation de Biocarburants dans les pays tiers et la contribution à l'émergence d'un marché international grâce à l'établissement des normes standardisées.168(*) Le Brésil justifie la production de l'éthanol par des considérations altruistes telles que la préservation de l'environnement (par la réduction des émissions de C02) et l'aide au développement des pays pauvres qui subissent de plein fouet la hausse du prix des carburants fossiles et seront les premiers touchés par l'épuisement des réserves, faute d'énergie de substitution. Cette pratique habile est donc l'un des principaux facteurs de constitution et de renforcement d'un axe Sud-Sud.169(*) c) La réussite exceptionnelle du bioéthanol brésilien Le Brésil est, en effet, un pays pionnier dans le développement des biocarburants en général ; mais sa réussite dans le bioéthanol, en particulier, est emblématique. Développée grâce à un potentiel naturel exceptionnel, la production de bioéthanol a aussi été encouragée par la volonté politique de maximiser cet atout depuis maintenant plus de trois décennies. Mais elle est aussi poussée par le contexte mondial actuel de raréfaction de la ressource énergétique fossile et de prise de conscience des problématiques environnementales.170(*) d) Un producteur d'hydrocarbures équivalent au Koweït Le fort potentiel de réserves que constitue le Sud-Est du Brésil (qui fournit 85% du pétrole brésilien grâce au bassin de Campos) encourage des prévisions de croissance très opportunistes pour Petrobas (entreprise brésilienne la plus rentable tous secteurs confondus et représente plus de 95% de la production pétrolière du Brésil). L'activité pétrolière représente aujourd'hui 10% du PIB et le Brésil est devenu en moins de 10 ans un secteur incontournable dans le domaine des hydrocarbures. Son niveau de production en hydrocarbures est d'Ores et déjà équivalent à celui du Koweït.171(*) Petrobas s'est imposé comme la 6e compagnie pétrolière au monde, détrônant Total, en terme de la valeur de marché, avec 235 milliards de dollars US. Mais Petrobas est aussi présent sur le secteur du gaz, dont la consommation devrait plus que doubler d'ici 2012 pour atteindre 13,5 millions de mètres cubes par jour (contre 5,8 millions de mètres cubes par jour d'aujourd'hui). En terme de réserves de gaz, le Brésil est comparable au Venezuela avec 316 milliards de mètres cubes. Enfin, le Brésil se place au 6e rang des réserves mondiales d'Uranium.172(*) e) Pays d'attraction des IDE Le Brésil est le premier pays récipiendaire pour les IDE (investissements directs étrangers) en Amérique Latine. La CNUCED prévoit que le Brésil se place en quatrième position des destinations pour les IDE sur la période 2009-2011, avec 25% du total des investissements mondiaux. Pour attirer davantage les IDE, le gouvernement a mis en place des aides et des exemptions d'impôts ; les entreprises exportant plus 80% de leur production peuvent être exemptées d'impôts sur une période de trois ans. Les principaux partenaires économiques du Brésil sont les Etats-Unis, l'Europe, le Mercosur et surtout la Chine. Cette dernière est devenue en 2009 le premier partenaire commercial du pays du fait des importations chinoises de soja, de pétrole et de minerais de fer. Pour l'année 2009, les achats chinois représentaient 13% des exportations brésiliennes. Les échanges entre les deux pays émergents sont en constante progression.173(*) Avec la France, les relations que le Brésil tisse sont surtout en matière d'investissement. La France investit largement au Brésil. Pour l'année 2009, 419 filiales françaises ont été recensées sur le territoire par les services économiques du Brésil. Les investissements industriels sont majoritaires. Les entreprises françaises sont satisfaites de leurs activités au Brésil et tirent parti de l'importance du marché local et de la montée en puissance des exportations Brésiliennes.174(*) Quant aux Etats-Unis, ils achètent annuellement 25% des exportations brésiliennes. Cependant, cela n'empêche pas le Brésil de s'afficher ouvertement contre certaines politiques protectionnistes étatsuniennes dans certains dossiers épineux toujours sur la table de l'OMC, comme celui des subventions agricoles du coton, du sucre ou des médicaments génétiques, problèmes évoqués ci-haut.175(*) Retenons aussi que c'est par le multilatéralisme que le Brésil fait le plus de gains au détriment des Etats-Unis. En effet face aux nombreuses initiatives multilatérales telles que le Mercosur, le G3 et G20, Washington répond par la multiplication des accords bilatéraux, plaçant ses partenaires dans une position très inconfortable en les forçant à choisir leur camp.176(*) 4. Le Brésil, intervenant mondial majeur dans la politique internationale Rappelons que le Brésil a tenté d'apporter sa vocation conciliatrice entre l'Israël et la Palestine ; le Brésil est également un des seuls pays qui continuent à dialoguer avec l'Iran177(*) dont les relations avec la communauté internationale connaissent un regain de tension, en particulier sur la question du nucléaire. Le Brésil a produit des grands ambassadeurs, très actifs ; c'est le cas notamment de Celso Amorim178(*). Ce dernier a proposé une approche originale de problème irakien, alors qu'on était en pleine crise. Il y avait des analyses très divergentes entre les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité, et le Brésil est arrivé avec des propositions raisonnables.179(*) Ce qui précède démontre suffisamment que le Brésil a toute légitimité à vouloir être membre permanent. Relevons tout de même qu'entre la candidature du Brésil au siège de membre permanent et l'obtention dudit siège, il ya un océan d'obstacles. La section qui va suivre consistera à évaluer les chances du Brésil à acquérir la permanence au Conseil de Sécurité. * 154 ALMEIDA, D., une histoire du Brésil, pour comprendre le Brésil contemporain, éditions l'Harmattan, Paris, 2002, P.101 * 155 LAMIA, O., « le Brésil devrait accepter une entrée progressive au conseil de sécurité », in http: www.blogs.mediapart.fr/blog/lamia oualatou/2290310/le_Brésil_devrait_accepter_une_entrée_progressive_au_conseil_ de_sécurité, consulté le 29 mars 2011 * 156 ESTEBAN, A., « Amérique latine et maintien de la paix, in http : www.operationspaix.net/Amérique_latine_et_maintien_de_la_paix, consulté le 29 mars 2011 * 157 ESTEBAN, A., « Amérique latine et maintien de la paix, in http : www.operationspaix.net/Amérique_latine_et_maintien_de_la_paix, consulté le 29 mars 2011 Ibidem * 158 Ibidem * 159 ST/ADM/SER.B/824, « contributions des Etats membres au budget ordinaire, de l'organisation des Nations unies pour l'année 2011 », inwebside www.un.org/french/document/view-doc.asp?symbol=St/ADM/SER.B/824 * 160 UN, « quelles sont les dépenses annuelles de l'Assemblée du système des nations unies ? », inwebside www.un.org/french/geninfo/ir/05.html * 161 ST/ADM/SER.B/824, art. Cit. * 162 UN, « contributions des Etats membres au budget ordinaire, de l'organisation des Nations unies pour l'année 2011 », in http : www.un.org/french/document/view-doc.asp?symbol=St/ADM/SER.B/824 * 163 « Le Brésil, puissance globale à l'heure des biocarburants » in http://www.senat.fr/rap/r07-482/r07-482.html, consulté le 29 mars 2011 * 164 « Le Brésil, puissance globale à l'heure des biocarburants » in http://www.senat.fr/rap/r07-482/r07-482.html, consulté le 29 mars 2011 * 165 Ibidem * 166 Ibidem * 167 « Le Brésil, puissance globale à l'heure des biocarburants » in http://www.senat.fr/rap/r07-482/r07-482.html, consulté le 29 mars 2011 * 168 Ibidem * 169 Ibidem * 170 « Le Brésil, puissance globale à l'heure des biocarburants » in http://www.senat.fr/rap/r07-482/r07-482.html, consulté le 29 mars 2011 * 171 Ibidem * 172Ibidem * 173 JACOB-NASSIMIAN, C, « Brésil : état des lieux de la coopération internationale et des investissements étrangers, in http : www.idefie1.ecoles.officelive.com/documents/br%C3%Agsilsynth%C3A8Se.polf, consulté le 06 avril 2011 * 174 Ibidem * 175 ADDISON, J., « le Brésil, leader des pays en développement », in http : www. Perspective.usherbrooke.ca /bilan/servet/BMAnalyse?codeAnalyse=183, consulté le 06 avril 2011 * 176 DEBLOCK, C. et TURCOTTE F., « les négociations hémisphériques : une face à face Brésil Etats-Unis »octobre 2003, in http : www.Ceim.uquam.ca, consulté le 06 avril 2011 * 177 LAMIA, O., « le Brésil devrait accepter une entrée progressive au conseil de sécurité », in http: www.blogs.mediapart.fr/blog/lamia oualatou/2290310/le_Brésil_devrait_accepter_une_entrée_progressive_au_conseil_ de_sécurité * 178 CELSO LUIZ NUNES AMORIM (né le 3 juin 1942 à Santos au Brésil), est un homme politique brésilien. Ministre des Affaires étrangères du Brésil pendant le gouvernement du Président Lula entre 2003 et 2010. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Celso_Amorim) * 179 180 LAMIA, O., « le Brésil devrait accepter une entrée progressive au conseil de sécurité », in http: www.blogs.mediapart.fr/blog/lamia oualatou/2290310/le_Brésil_devrait_accepter_une_entrée_progressive_au_conseil_ de_sécurité |
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