D. POIDS DU SECTEUR ' $ 16 z I(&2 12 0 , (
Malgré une apparition dans sa forme actuelle tardive au
Cameroun (1990- 1996), le secteur a connu une croissance exponentielle au point
qu'au 31 décembre 2008, les ressources disponibles dans les EMF du
Cameroun s'élèvent à près de 258 milliard de FCFA
contre 41 milliards au 31 décembre 2003.
Avec le début des contrôles COBAC et
l'application lors de ces contrôles des normes prudentiels, les capitaux
propres (14 milliards au 31 décembre 2008) ont été
obérés par les déficits cumulés au 31
décembre 2007 (6 milliards) et le nombre de guichet est passé de
1 111 en fin septembre 2007 à 998 guichets au 31 décembre 2010
installés aussi bien en zones urbaines (525) qu'en zones rurales (473)
et offrant des emplois directs à plus de 6.000 salariés dont
près de 750 étant des cadres.
20
Réalisé et soutenu par WOMEGNE POKAHA
Achille Landry
Si les EMF de 1ère catégorie dominent
sans partage le secteur en nombre 0101NEliBAFP 1Qts TIRQFtiRQQe13
T(94T171T01f( D ) TaiLipV TIITEQTQRP ELITHTDiFKetT (72%), en
répartition de la clientèle (57% des 1.073.621 clients au 31
décembre 2008) par contre, cette domination du marché est
modérée. Notons ici fuIaFtM-121P IQN Tun seul EMF (CAMEROON
GATSBY FOUNDATION) de 3ème catégorie fonctionne au Cameroun, les
deux autres (ACEP Cameroun S.A. et ADVANS Cameroun S.A.) ayant mutés
pour la 2ème catégorie.
/ 1s TFLXits T TlaTFliIQtPTNOlèYeQtTfuEQtT TM T T1IL TP
illiaLds TEKT31 T décembre 2008 contre 30 milliards au 3E Td0FeP
ELiT711171717n TD aiI TilTsTIYèLeT nécessaire de nuancer cette
valeur des crédits étant donné que plus du quart de
ceux-ci sont compromis et sous-provisionnés, toutes choses qui masquent
la réalité du secteur, rendant ces établissements
instables et pas vraiment rentables.
En effet, si à quelques exceptions près certains
EMF présentent des résultats excédentaires (réseau
CAMCCUL et autres grands EMF de 2ème catégorie), le secteur
présentait un déficit de plus de cinq (5) milliards au 31 COFeP
EL1T7111717178, Td'RùTl'iQfuiétudETTFNIelTEes TSRNLYRiLTSuEIifNs
TYil-à-vis de la pérennité de ces structures en
particulier, mais surtout vis-à-Yis TdITlVSELgQIT collecté par
les EMF quant on sait que leur clientèle est en majeur partie
constituée des couches défavorisées.
Le poia TdeI TstLuFtuLIN TdeTP iFLRIiQaQFeT11Qs TlVFRQRP ieTILaP
ILRuQEis1T 1stTIKOTFLHFIQ3RT1MTfDqilTLFMRLtTGTtaElDDTFi-dessous au 31
décembre 2008:
ELEMENTS
|
2002
|
2007
|
2008
|
Nombre de guichets
|
695
|
1 111
|
983
|
Membres/Clients
|
331.006
|
909.848
|
1.073.621
|
Capital social (en milliard)
|
6,78
|
25
|
22,23
|
Fonds Propres
|
9,72
|
20,13
|
14,02
|
Encours dépôts
|
41,6
|
188
|
258
|
Encours Crédits
|
29,7
|
113
|
138
|
Avec la restructuration du secteur engagée par la COBAC
en 2002, un regain de confiance et une crédibilisation des EMF a
été observée, ce qui s'est matérialisée par
une croissance tout azimut du secteur jusqu'aux premiers contrôles
entamés dès 2007.
En effet, les contrôles opérés ont permis
un deuxième assainissement du secteur qui a eu pour conséquence
non seulement la réduction du nombre de guichets (par la fermeture des
guichets non rentables), mais aussi et surtout la baisse des capitaux sociaux
et par conséquence des fonds propres (rendue nécessaire par la
dégradation de la situation financière de certains EMF et
principalement quatre d'entre eux qui présentaient des fonds propres
négatifs de 13,382 milliards en 2008).
Néanmoins, nous constatons que cette baisse du nombre
de guichet et des fonds propres n'a pas altéré la croissance de
la confiance avec la clientèle (augmentation du nombre de 18%), ainsi
que la croissance des dépôts (augmentation de 37%) et des
financements (augmentation de 22%).
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