Section 2 : Critiques et suggestions
Cette section traite du diagnostique interne de la SBEE
ainsi que des suggestions.
Paragraphe 1 : Le diagnostique interne
Les forces et faiblesses identifiées au niveau de la
SBEE sont présentées comme suit dans ce paragraphe :
Les Forces
v Le rattachement du contrôle Général
à la direction générale traduit l'importance que celle-ci
attache à la fonction : assurer l'indépendance des
auditeurs. Cela répond au standard international (exigence de la norme
1110 de l'IFACI) ;
v L'absence d'exclusion d'aucun service du champ de
contrôle respect le principe d'universalité : aucun service
ne doit être soustrait au contrôle. Cela signifie que la direction
générale peut aussi faire l'objet de contrôle ;
v L'existence d'un dispositif de contrôle de la
qualité du contrôle : le travail des auditeurs et inspecteurs
de la SBEE peut être contrôlé par :
§ Comité de stratégie (DG, contrôleur
général, directeurs centraux)
§ Contrôleur externes
Les auditeurs internes et inspecteurs sont ainsi
invités à plus de professionnalisme.
v Les auditeurs et inspecteurs sont sélectionnés
sur la base de leurs compétences (art 12 de la charte). Les
critères de sélections sont les suivants :
§ Avoir le niveau Bac+4 au moins
§ Ou justifié d'une solide formation dans le
domaine de l'audit
v Formation continue des auditeurs et inspecteurs (art 14 de
la charte) conformément aux normes internationales de la profession.
v Modalité d'intervention conforme aux standards
internationaux (art 5 et 13 de la charte).
Les Faiblesses
v Le délai de viduité d'un (01) an
évoqué à l'article 15 de la charte est insuffisant. A ce
titre Pierre SHICK, dans son livre MEMENTO d'audit interne
avance que : «L'auditeur n'a ni responsabilité actuelle
ou récente, ni autorité actuelle ou prochaine à
l'égard des activités qu'il audite ». Le délai
de viduité est de 5 ans pour les commissaires aux comptes dans l'espace
OHADA et de 2 ans pour les experts comptable en France ;
v A l'article 7 de la charte,
« l'exécution de la mission d'audit donne lieu à
l'avance par le contrôleur général, d'un ordre de mission
signé par ce dernier et après avisé par le Directeur
Général ou son adjoint ». L'ordre de mission
n'étant pas signé par signé directement et seul par le
Directeur Général fragilise les missions ;
v Les manuels de procédures utilisés existent
depuis 1996 et ne correspondent donc plus à la réalité car
les pratiques professionnelles ont changés ;
v Il est à noter que nous tendons vers la fin de
l'année 2010 et ni le rapport d'activité annuel 2009 ni le bilan
2009 ne sont définitivement établis ;
v La D.A.I ne dispose d'aucun matériel roulant dans
l'exercice de ses fonctions. Le matériel informatique dont dispose la
D.A.I est vétuste (utilisation de windows 2003 au lieu de la
dernière version 2007). Besoins d'ordinateurs portatifs pour certaines
missions ;
v Manque de formations et recyclage des auditeurs et
inspecteurs selon l'article 14 de la charte ;
v Exécution partiel du planning d'audit 2010 (risque de
non contrôle).
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