Ecole Supérieure de Gestion - Paris
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Banque Internationale pour le Commerce
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(Antenne d'Abidjan)
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et l'Industrie de Côte d'Ivoire
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Tel : 20 33 85 00 - Fax : 20 32 07 51
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Tel :20-20-16-00 - Fax :
20-20-17-00
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MEMOIRE DE FIN DE CYCLE
en vue de l'obtention d'un
MASTER FINANCE ET MARCHES DES
CAPITAUX
Test (Diplôme de 3eme cycle
Français)
Présenté et soutenu publiquement par
KOFFI Koffi René et YOBOUE Salomon
Nestor
Sous la co-direction de
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Pr. JABERT Marcel G.
Directeur de l'UFRA
Enseignant à l'Université
de Cocody-Abidjan
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M. MEDA Guillaume Assistant de
recherche
Consultant -Formateur
Enseignant à l'UFRA
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Année académique 2007 - 2008
S O M M A I R E
SOMMAIRE........................................................................................I
REMERCIEMENTS.............................................................................III
SIGLES ET
ABRÉVIATIONS.................................................................IV
LEXIQUE...........................................................................................V
AVANT-PROPOS...............................................................................VII
INTRODUCTION
GENERALE.................................................................8
PREMIERE PARTIE : CADRE
THEORIQUE..............................................10
INTRODUCTION DE LA PREMIÈRE
PARTIE...........................................11
CHAPITRE I : LA SPECIFICATION DE LA
PROBLEMATIQUE.....................12
I. LA JUSTIFICATION DU
THEME...........................................................12
II. LA
PROBLEMATIQUE.....................................................................14
CHAPITRE II : LA REVUE DE
LITTERTURE............................................19
I. LA REVUE
LITTERAIRE....................................................................19
II. LA CONSIDERATION D'ORDRE METHODOLOGIQUE
.........................27
CONCLUSION DE LA PREMIERE
PARTIE..............................................29
DEUXIEME PARTIE : LES BANQUES ET LES STRATEGIES DE
DIFFERENCIATION DES PRODUITS ET SERVICES BANCAIRES ................30
INTRODUCTION DE LA DEUXIEME
PARTIE...........................................31
CHAPITRE I : LA PRESENTATION DE L'ENVIRONNEMENT BANCAIRE EN
CÔTE
D'IVOIRE................................................................................32
I.LES INSTITUTIONS ET LES MECANISMES FINANCIERS EN COTE
D'IVOIRE..............................................................................................................32
II LA PRESENTATION DES ACTIVITES DE LA
BICICI..............................37
III. LES ETAPES D'EVOLUTION DES
PRODUITS.....................................51
CHAPITRE II : LES OPTIONS
STRATEGIQUES.........................................59
I. LES TYPOLOGIES DE
STRATEGIE......................................................59
II.LA STRATEGIE DE
DIFFERENCIATION..............................................66
CONCLUSION DE LA DEUXIEME
PARTIE..............................................69
TROISIEME PARTIE : LE DIAGNOSTIC CRITIQUE DE LA
DIFFERENCIATION DES PRODUITS
BANCAIRES...............................................................70
INTRODUCTION DE LA TROISIEME
PARTIE..........................................71
CHAPITRE I : LA PRESENTATION DES RESULTATS DE LA
RECHERCHE...72
I.LA PRESENTATION DES
RESULTATS.................................................72
II. L'ETUDE COMPARATIVE DES PRODUITS ET
SERVICES......................83
III. LA STRATEGIE DE LA
BICICI.........................................................89
CHAPITRE II : LE DIAGNOSTIC DE LA DIFFERENCIATION DES
PRODUITS ET DES
SERVICES..............................................................................91
I. LES POINTS FORTS ET LES POINTS
FAIBLES......................................91
II. LES APPORTS DE LA DIFFERENCIATION A LA
BICICI.........................96
CONCLUSION DE LA TROISIEME
PARTIE............................................102
CONCLUSION
GENERALE.................................................................103
PRINCIPALES REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES.................................106
LISTE DES
TABLEAUX.....................................................................109
LISTE DES
FIGURES.........................................................................110
ANNEXES........................................................................................111
LISTE DES
ANNEXES.........................................................................112
TABLE DES
MATIERES.....................................................................139
REMERCIEMENTS
*Au Directeur de L'UFRA, pr. JABERT
Marcel :
Votre rigueur et votre dextérité sont des
qualités que nous espérons épouser dans notre vie. Un
guide, un conseiller vous l'avez été tout au long de notre
formation. Merci pour les aides, les encouragements et assistances dans nos
vies quotidiennes à L'UFRA. Nous vous en sommes très
reconnaissants.
*A la directrice des études, Mme
NASSIF :
Pour l'éducation, les aides et les conseils dont nous
avons bénéficiés auprès de vous. Vous avez
été pour nous un très bon coach. Merci pour tout concours
à nous accordés.
*A M. MEDA Guillaume :
Pour votre disponibilité et votre expertise. Merci
pour tout et que le Seigneur vous comble de grâce et de paix.
*Au Directeur de la formation de la BICICI, M. DOUBI
Bi Tra :
Grâce à votre aide fort appréciable dans
l'élaboration de ce document. Vous avez été de tout temps
avec nous en nous prodiguant des conseils et en investissant votre force.
*A M. le Directeur d'exploitation de COBACI, M. CHERIF
SYLLA :
Notre dynamique enseignant et guide, vous avez
été très déterminant dans le choix de ce
thème.
Veuillez trouver ici le témoignage de notre grande et
profonde gratitude.
*A tous nos Maîtres et formateurs de
L'UFRA :
Messieurs et Mesdames, merci pour votre encadrement, pour
l'attention que vous nous avez accordée tout au long de notre cycle
universitaire.
*Au vieux BROU, B. ALBERT
Merci pour votre vision de la vie et votre sens du risque.
Longue vie.
*Au vieux YOBOUE ACHI Jean : Merci pour
votre amour, vos recommandations et la rigueur dont vous faites preuves dans
notre éducation. Longue vie.
A tous nos parents, frères, soeurs et
amis d'être toujours à nos côtés et de nous
soutenir dans tous les domaines.
SIGLES ET ABREVIATIONS
BIAO : Banque
Internationale pour l'Afrique
Occidentale
BICICI : Banque
Internationale pour le Commerce et
l'Industrie
de Côte
d'Ivoire
BHCI :
Banque de l'Habitat de
Côte d'Ivoire
BNCI : Banque
Nationale pour le Commerce et
l'Industrie
BRVM : Bourse
Régionale des Valeurs
Mobilières
CI : Certificat
d'Investissement
CIP : Certificat d'Investissement
Privilégié
CNEP : Comptoir
National d'Escompte de
Paris
CNPS : Caisse
Nationale de Prévoyance
Sociale
COBACI : Compagnie
Bancaire de l'Atlantique -
Côte d'Ivoire
COFINCI : Compagnie
Financière de Côte
d'Ivoire
DCCE : Direction
Centrale de la Clientèle des
Entreprises
DCPPI : Direction
Centrale des Particuliers,
Professionnels et Immobiliers
FCC : Fonds
Communs de Créance
FCP : Fonds
Communs de Placement
OPA : Offre
Publique d'Achat
OPV : Offre
Publique de Vente
PME : Petite et
Moyenne Entreprise
PMI : Petite et
Moyenne Industrie
SFOM :
Société Financière
d'Outre - Mer
SGBCI :
Société Générale
de Banque de Côte
d'Ivoire
SGI :
Société de Gestion et
d'Intermédiation
SIB :
Société Ivoirienne de
Banque
SICAV :
Société d'Investissement
à Capital Variable
SIFIDA :
Société Internationale
Financière pour les Investissements
et le Développement en
Afrique
L E X I Q U E
- Budget : est l'acte par lequel sont
prévues et autorisées les recettes et les dépenses de
l'Etat. C'est donc l'ensemble des dépenses et recettes de l'Etat.
- Demande Globale : c'est la
quantité de biens et services que les agents économiques sont
disposés à acheter. Elle peut être d'origine nationale ou
étrangère (importation).
- Economies d'Echelle : ce sont des
économies réalisées grâce à la taille de
l'entreprise. On parle d'économies d'échelle quand la
quantité de travail incorporée par unité de produit est
d'autant plus petite que la quantité produite est élevée.
La réalisation des économies d'échelle permet à
l'entreprise de baisser ses coûts unitaires de fabrication.
- Entreprise : c'est l'agent
économique dont la fonction principale est la production de biens et
services destinés à la vente sur un marché.
- Epargne : pour les ménages,
l'épargne est la partie du revenu non consommée. Elle est
volontaire ou forcée. Pour les entreprises, l'épargne
(autofinancement) est la sortie des bénéfices après
impôt qui est conservée, à l'opposé de la part
distribuée aux actionnaires.
- Investissement : c'est l'accroissement
de la quantité de capital en vue d'un avantage futur à celui qui
serait obtenu par une consommation immédiate des ressources ainsi
utilisées.
- Macroéconomie : c'est une
branche de l'économie qui s'intéresse aux relations entre les
grandeurs globales. Pour une économie nationale elle traitera des
agrégats comme la production nationale, la consommation,
l'investissement, l'épargne nationale, les exportations, les
importations, etc.
- Microéconomie : c'est une
analyse économique qui relève de l'individualisme
méthodologique dont le point de départ est à
l'échelle d'un agent économique. Elle s'adresse donc aux
comportements économiques individuels.
- Offre Globale : c'est la
quantité biens et services disponibles à un certains prix. Elle
peut être d'origine nationale ou étrangère
(exportation).
- Valeur Ajoutée : c'est une
valeur nouvelle créée au cours du processus de production. C'est
aussi la différence entre la valeur de production et la valeur des
consommations intermédiaires qu'a exigées cette production
AVANT - PROPOS
L'ESG - Paris (Ecole Supérieure de
Gestion de Paris) est une prestigieuse école faisant partie du groupe
Paris Graduate School of Management (PGSM). Le groupe PGSM fondé en
1975, est constitué d'établissements d'enseignement technique
privés qui ont chacun leur spécificité et couvrent des
domaines de management, de la communication, de la finance et de
l'informatique.
Notre passage à l'Université Française
d'Abidjan (UFRA), antenne de l'ESG.Paris a été fort enrichissant.
Nous avons trouvé un corps professoral très professionnel. Nous y
avons préparé le Master de finance et Marchés des
Capitaux. Le présent mémoire intitulé
« STRATEGIE DE DIFFERENCIATION PAR PRODUIT : CAS DE LA
BICICI », bien que présentant les réalités de la
BICICI, a pour spécificité d'être d'intérêt
général, commun à toutes les structures bancaires.
INTRODUCTION GENERALE
Principaux intermédiaires entre les déposants et
les investisseurs, les banques avaient pour attribut la distribution de
crédits et la collecte de fonds.
Loin de se réduire à ces traditionnelles
activités, les métiers bancaires1(*), depuis le début des années 90
s'appuient de plus en plus sur les marchés financiers.
Aujourd'hui, l'économie est caractérisée
par la désintermédiation. Ce qui se matérialise pour une
part importante par :
- des financements obtenus par les entreprises directement sur
les marchés de capitaux ;
- des placements réalisés directement par les
entreprises ou les particuliers sur les marchés financiers2(*).
Aussi l'organisation du système bancaire introduite
par les pouvoirs publics comprend-t-il un institut d'émission, la Banque
Centrale (autorité de tutelle du système) et un ensemble
d'établissements qui constituent les banques de second rang.
Parmi ces dernières, on distinguait traditionnellement
les banques de dépôts et les banques d'affaires. Le
développement du système bancaire fait apparaître une autre
classification. Celle qui distingue les Banques Commerciales des Banques
d'Investissement. Cette distinction repose sur la nature de l'activité
et la durée des opérations que ces deux établissements
traitent. Mais de plus en plus on retrouve la notion moderne de banque
universelle, dite encore de «banque mixte«. Ces établissements
étant susceptibles de satisfaire tous les besoins de tous les types de
clients3(*).
Cette présente étude est menée dans le
milieu bancaire, notamment à la Banque Internationale pour le Commerce
et l'Industrie en Côte d'Ivoire (BICICI).
Organisé d'après les étapes de la
recherche, allant de la problématique à la conclusion
générale, ce mémoire recense les différentes
informations collectées. Ce qui a permis de rédiger les trois
parties de l'étude :
- le cadre théorique (première partie)
renferme la spécification de la problématique, la revue
littéraire et la méthodologie de recherche.
- Les banques et les stratégies de
différenciation des produits (deuxième partie) ;
- Le diagnostic critique de la différenciation des
produits bancaires (troisième partie).
Nous avons finalisé notre travail de recherche par
des propositions et des recommandations afin d'améliorer
l'efficacité de cette diversification.
Introduction de la première partie
Le cadre théorique de cette étude nous
amène à la justification du thème. Cette dernière
regroupe la motivation personnelle, l'apport scientifique, l'apport
économique et social. Puis, nous poserons le problème et la
formulation des questions de recherche.
Ensuite, nous formulerons des objectifs et des
hypothèses. Nous donnerons les définitions des indicateurs de
variables. Et pour terminer, nous indiquerons la méthodologie de
collecte des données de ce travail de recherche.
CHAPITRE I : La spécification de la
problématique
I. LA JUSTIFICATION DU THEME
I.1 La motivation et l'intérêt du sujet
«Stratégies de différenciation par
produit : cas de la BICICI«. Ce thème nous
intéresse particulièrement car nous voudrions dans un premier
temps, savoir les produits et services que les établissements bancaires
pourraient offrir pour s'imposer véritablement au marché. En
second temps, les rôles joués par ces structures avec la
désintermédiation.
La recherche de connaissances relatives à ces
données constitue pour nous une source de motivation qui se situe
à plusieurs niveaux :
- d'une part, c'est l'occasion de nous mettre en exergue en
faisant une synthèse des connaissances théoriques apprises dans
le cadre de notre formation ;
- d'autre part, elle nous permet de mieux connaître le
fonctionnement et l'organisation de la BICICI.
- L'intérêt pour nous est de connaître les
raisons qui peuvent pousser à choisir une banque plutôt qu'une
autre.
I.2 L'apport scientifique
A l'instar des branches de l'activité
économique actuelle, le secteur bancaire a besoin d'une
perpétuelle redynamisation. Cette dernière dépendra du
développement et de la diversification des produits et des services. Ces
thèmes ont fait l'objet de discussion dans le monde scientifique.
A ce sujet, l'hebdomadaire MARCHES TROPICAUX ET
MEDITERRANEENS4(*)
écrit que le développement des activités est l'un des
piliers de la stratégie de la banque aux côtés de
l'amélioration des recettes des activités de marché et de
la bancassurance. Toujours selon ce magazine, à ces activités s'y
ajoute la monétique avec une croissance de près de 30% du stock
des cartes.
L'hebdomadaire le POINT5(*), quant à lui traite des mérites de la
diversification. Il explique qu'il faut s'intéresser à des
placements un peu plus rentables, mais facilement mobilisables pour saisir des
opportunités d'investissement. La banque doit investir en
priorité dans les valeurs industrielles ou de services dont la
croissance est bien assurée à long terme.
La diversification des produits bancaires vient
compléter les réflexions déjà existantes.
I.3 L'apport économique et social
Pour le secteur bancaire, cette étude va ouvrir des
perspectives d'expansion au niveau des activités bancaires.
Pour la banque, cette recherche débouchera sur une
meilleure organisation de la politique de diversification de ces instruments
financiers.
Quant au monde économique, c'est une occasion d'avoir
des retombées financières. L'Etat et ses démembrements
peuvent renflouer leurs caisses par la perception des taxes fiscales sur les
différents produits et services offerts. En effet les différents
services du Fisc appliqueront des taxes à chaque produit et service.
Au niveau social, la prolifération des produits et des
services peut accroître le volume des emplois. Ce qui pourrait en quelque
sorte contribuer à réduire le chômage et la pauvreté
dans notre pays.
La deuxième section est relative à la
problématique.
II. LA PROBLEMATIQUE
II.1 L'identification du problème de recherche
Les processus de développement de la finance directe
au détriment de l'économie d'endettement et la
déréglementation du système bancaire6(*) ont engendré plusieurs
conséquences. Les principales sont l'intensification de la concurrence
et la réduction des marges bénéficiaires. Ces
dernières ont conduit les structures financières à nourrir
des stratégies leur permettant non seulement de se développer
mais également de survivre. Face à cette nouvelle donne,
l'industrie bancaire, ces dix dernières années a
développé divers services et produits pour satisfaire la
clientèle. Mais nous ne connaissons pas réellement, en tant que
consommateur ces établissements à qui nous confions notre argent
et nos projets. La BICICI qui est une banque traditionnelle a pu
bénéficier dès sa création de beaucoup d'avantages.
Parmi ces derniers, nous citons la domiciliation par la Fonction Publique des
salaires des fonctionnaires et leurs affiliations de facto à cette
banque. L'avènement ou la création de nouvelles banques a
occasionné le départ massif de certains de ses clients. Nous
constatons par la même occasion, le comportement passif des agents
chargés du marketing de la banque. Ils attendent que la clientèle
se déplace jusqu'à eux au lieu de mener des actions de
proximité comme les autres concurrents .Ces derniers font des tapages
médiatiques en sponsorisant des journées culturelles, sportives
et musicales. Et ceci dans l'optique de vendre l'image de marque de la banque.
Ces différents constats et affirmations suscitent quelques
interrogations fondamentales.
II.2 La formulation des questions de recherche
Quelles sont les raisons qui peuvent pousser à choisir
une banque plutôt qu'une autre ?
En d'autres termes quels sont les moyens mis en oeuvre par les
banques aujourd'hui pour faire qu'un client vienne frapper à leurs
portes plutôt qu'à celles du concurrent ?
L'analyse primaire de ces principales questions suscite les
préoccupations suivantes :
È quelles sont les stratégies de
différenciation surtout par produit mis en place par les
banques ?
È ces stratégies sont-elles efficaces et
suffisantes ?
È quels sont les produits et services mis en place par
la BICICI et quelle est l'appréciation de la clientèle
È quels sont les actions et moyens à mettre en
oeuvre pour rendre cette différenciation par produit plus
efficace ?
II.3 Les objectifs de l'étude
Objectif général
Identifier la stratégie de différenciation par
produit élaborée au niveau bancaire en étudiant la
manière dont elles créent une image propre de leurs produits aux
yeux de leurs clients et non clients.
Objectifs spécifiques
Les objectifs spécifiques sont:
È aider à individualiser encore plus les
produits actuels ;
È proposer au public des produits et services qui sont
porteurs d'une grande utilité collective.
È permettre au système d'écoute de
véhiculer des informations pertinentes à la clientèle.
Les objectifs étant émis, nous formulerons les
hypothèses.
II.4 Les hypothèses
Hypothèse principale
La différenciation portant sur les
caractéristiques, l'image et le prix du produit permet de se
démarquer de la concurrence.
Hypothèses secondaires
o la proximité des agences bancaires est un facteur
essentiel de l'attrait et de fidélisation de la clientèle.
o la méconnaissance des produits et services bancaires
et l'absence d'une véritable politique de promotion provoquent un manque
à gagner au niveau des établissements bancaires.
La définition des concepts permettra de mieux situer le
lecteur.
II.5 La définition des concepts
II.5.1 La stratégie
Pour A. D. CHANDLER7(*) «la stratégie8(*) est la détermination des
buts et des objectifs fondamentaux à long terme d'une organisation et le
choix des modes, des actions et de l'allocation des ressources
nécessaires pour les atteindre »
L'analyse de cette définition met en évidence
les éléments suivants :
- la stratégie est un choix d'orientation de longue
durée pour l'ensemble de l'entreprise ;
- la stratégie est une décision quant aux
objectifs que se fixe l'entreprise ;
- la stratégie est une décision quant aux moyens
alloués pour atteindre les objectifs définis.
II.5.2 La différenciation
La différenciation selon KOTLER ET
DUBOIS9(*), est la mise en
évidence de différences destinées à distinguer
l'offre d'une entreprise de celle de ses concurrents. L'entreprise
développe une gamme de produits et une stratégie marketing de
haut niveau de façon à bénéficier d'une position de
référence.
La différenciation est alors une stratégie des
entreprises qui permet de contourner les inconvénients de la concurrence
portant sur les produits en répondant aux attentes des consommateurs.
Elle constitue à se démarquer des autres firmes en offrant des
produits légèrement différenciés, soit par leurs
attributs, soit par leurs qualités.
II.5.3 La banque
Le terme «Banque10(*)» dérive de l'italien Banco, mot
désignant le banc sur lequel s'assoient les changeurs pour exercer leur
métier. Du V au XI siècle, le change restait d'ailleurs la
fonction essentielle des banquiers.
Au sein de la zone franc la première définition
de la banque fut celle qu'en a donnée la loi française du 14 juin
1941, reprise d'ailleurs en termes similaires par les lois bancaires de
l'UMOA.
Sont donc considérés comme banque les
entreprises ou établissements qui font profession habituelle de recevoir
du public, sous forme de dépôts ou autrement des fonds qu'ils
emploient pour leur propre compte en opération d'escompte, de
crédit ou en opérations financières.
II.5.4 Les établissements financiers
L'existence d'un lien direct entre dépôt et
crédit caractérise la banque. En l'absence de ce lien, un
organisme faisant du crédit sans recevoir de dépôts est
considéré comme un établissement financier. Ainsi un
établissement financier peut accomplir les opérations
effectuées par une banque à l'exception de la réception de
dépôts à vue du public. Les activités qu'il exerce,
le sont à l'aide de ses fonds propres (capital social,
bénéfice mis en réserve) et emprunts.
Dans la pratique un établissement financier
réalise de manière habituelle :
- l'escompte d'effet de commerce et des opérations de
même nature ;
- l'octroi de crédits à court terme et à
moyen terme ;
- l'exécution d'opération de change
- des opérations sur valeurs mobilières,
placement, collecte d'ordre d'achat ou de vente, etc.
Après l'hypothèse émise et la
définition des concepts, une revue de littérature nous permettra
de faire l'état de la question.
CHAPITRE II : LA REVUE DE LITTERATURE
I.LA REVUE LITTERAIRE
Pour mener à bien ce travail, une recension des
écrits nous permet de faire l'état de la question. Il s'agit des
documents administratifs (rapports d'activités, livres de la
BICICI), des mémoires et de revues
spécialisées. Les rapports d'activités nous ont permis de
cerner l'environnement interne de la Banque. Quant aux autres documents, ils
permettent d'avoir une ouverture d'esprit sur le thème et certaines
difficultés auxquelles les banques sont confrontées. Cette
recension concerne les écrits empiriques et théoriques.
I.1 Les écrits empiriques
BROU11(*) et KONE12(*) tous deux stagiaires
à la BICICI décident de réfléchir sur la question
du financement de la commercialisation du café et du cacao pratiquement
sur la même période. Le premier finit son étude par une
conclusion selon laquelle la BICICI joue un rôle très important
dans le financement des deux produits. Ses apports représentent plus de
25% des avances globales faites chaque année par les banques
commerciales à leurs clients exportateurs du café et du cacao.
Ce travail en son chapitre II montre comment se fait le
financement des campagnes café et cacao à la BICICI. Pour cette
banque, les crédits consentis doivent permettre à ses clients
exportateurs de produits de régénérer à tout moment
leur trésorerie.
Le processus de financement se définit de la
manière suivante : demande des accréditifs ordinaires en
faveur de collecteurs de produits qui sont financés par les agences de
la banque contre remise de certains documents :
- le connaissement routier13(*)
- la lettre de voiture14(*) si le transfert est assuré par voie routier ou
le récépissé RAN si le transfert est fait par voie
ferrée
- une garantie bancaire.
BROU fera un long exposé sur le financement de stockage
à travers un exemple de campagne 76-77, le financement de l'exportation,
le financement du reversement à la Caisse de Stabilisation. Toujours sur
la même question KONE fait ressortir la part de la BICICI dans le
financement des produits après avoir rappelé tout le
mécanisme du crédit bancaire.
La remarque c'est que la BICICI s'inscrit dans ce
schéma traditionnel de crédit bancaire à travers
l'autorisation15(*) de la
Centrale des risques. Cette structure est l'organe chargé de recueillir
les informations sur la situation des engagements à court et à
moyen terme de la clientèle que l'ensemble des banques commerciales
fournit régulièrement à la banque centrale. L'apport de la
banque centrale (BCEAO) permet d'éviter qu'un emprunteur s'engage
simultanément à l'égard de plusieurs banques.
Enseignant à l'UFR des Sciences économiques et
de Gestion de Cocody, ZAKO16(*) est un homme averti dans le domaine des
Finances. A travers son ouvrage, il passe au scanner les différents
types de systèmes bancaires qui opèrent en Afrique.
Pour lui, le système bancaire et l'économie sont
étroitement liés. L'un ne va pas sans l'autre. Son étude
parcourt les systèmes bancaires des pays du Maghreb afin d'en comprendre
le fonctionnement, puisque ce système tire sa source dans l'Islam.
En plus, il montre comment les deux unions de la Zone
franc17(*) ont des
similitudes dans le domaine bancaire, parce que issues du même
héritage colonial. Il constate que la pratique bancaire dans une union
comme dans l'autre se limite aux traditionnelles fonctions de collecte, de
dépôt et de distribution de crédits. L'auteur termine sa
réflexion par une étude sur le franc CFA, réflexion qui
semble capital dans la mesure où l'instrument monétaire des
banques ivoiriennes, en tant qu'entité de l'UEMOA et de la Zone Franc
est le Franc CFA.
Pour son mémoire de fin d'étude,
GUEO18(*)
se propose de faire une analyse qui va dégager la force des valeurs
mobilières. Il part d'un point la BICICI et termine par la valorisation
des valeurs mobilières. Il définit la banque à travers ses
actions et même son rôle d'intermédiaire. Les structures
choisies sont justifiées par le fait que la BICICI est la
première banque en Côte d'Ivoire à réaliser
l'ivoirisation de son capital.
GUEO soutient que le développement des titres
(obligations) dans les pays en développement n'est pas aussi connu. La
Caisse Autonome d'Amortissement a retenu l'attention de l'auteur. Il fait
l'historique de la caisse en affirmant qu'elle a poursuivi en 1974
l'émission d'emprunts CAA commencé depuis 1969. Les emprunts
CAA19(*) assortis de la
garantie de rachat de nominal ont vu l'adjonction en 1973 d'un nouvel emprunt
pour la première fois non garantie. L'idée de base étant
que cet emprunt assorti d'un taux d'intérêt plus
élevé, 9 % au lieu du taux traditionnel de 7 %, devrait faire
appel à une catégorie d'épargnant relativement plus
aisée, disposée à prendre un risque pour un taux
d'intérêt plus rémunérateur.
A travers une présentation de la BICICI,
AKA20(*)
fait l'historique de la structure tout en présentant les produits et
services de la banque. Il reprend à son compte la définition de
certains termes tel que la convention de crédit, les documents de
travail et de contrôle. Il conclut que cette étude l'a
conforté dans ses connaissances scolaires et universitaires.
Après une brève présentation de la
BICICI, HOUEDJE21(*) parcourt les différents
crédits professionnels qui sont les crédits à court terme
qui en son sein sont les crédits par caisse, les facilités de
caisse, les crédits de campagne, le découvert, les crédits
divers, les crédits de fonctionnement qui prennent en compte les
crédits de mobilisation des ventes (l'escompte commerciale, le
financement des marchés publics), les crédits de
trésorerie. Il passe aussi en revue les crédits à moyen
terme.
METODAKOU 22(*) fait une étude sur les
opérations du service intérieur de la BICICI : virement,
remise de chèques et d'effets. Il part de la procédure de
traitement et de comptabilisation des remises de chèques à la
procédure de traitement et de comptabilisation des effets de
commerce ; le traitement des ordres de virement.
Selon sa réflexion, le chèque est un titre par
lequel une personne appelée «tireur« donne l'ordre à un
banquier ou à un établissement assimilé le
«tiré« de payer à vue une somme
déterminée soit à son profit soit à une tierce
personne le «bénéficiaire« ou au porteur. Le traitement
des remises de chèques à la BICICI impose au client de la banque
soit de déposer son chèque au guichet soit chez son gestionnaire
de compte. La BICICI a pour principe d'avoir la référence PF8031
pour les remises de chèques BICICI c'est-à-dire le tireur et le
bénéficiaire sont des clients de la banque.
METODAKOU va analyser toutes ces opérations afin d'en
dégager la conclusion suivante : la BICICI, tout en continuant de
bénéficier des transferts de technologies et de synergie du
groupe BNP PARISBAS, pourrait améliorer les procédures de
traitement des remises de chèques, d'effets et de virements.
I.2 Les écrits théoriques
A ce sujet, Jean MATHIS23(*) indique l'ensemble des
changements qui ont affectés l'activité bancaire et leur
rapprochement au marché financier. Il annonce les ressources plus
diversifiées et mieux rémunérées et insiste sur les
activités traditionnelles des banques. A part les opérations du
bilan, le hors bilan, les contrats à terme et les OPCVM qui sont
indiqués, les services ne sont pas trop développés.
MARKOWITZ Harry24(*) quant à lui, a
porté sa réflexion sur la diversification du portefeuille. Il
souligne que la diversification du portefeuille est une exigence essentielle
pour réduire les risques. C'est un terme qui exprime le vieux proverbe
disant « qu'il ne faut pas mettre tous les oeufs dans le
même panier ». Cette diversification permet d'éviter que
les aléas qui frapperaient tel ou tel secteur n'affecte pas trop fort
l'ensemble du portefeuille. Il conclut pour exprimer que la diversification est
indispensable mais il faut néanmoins éviter de la pousser
à l'extrême car l'éparpillement conduirait à un
portefeuille sans caractère sensible aux grands mouvements conjoncturels
mondiaux.
Nathalie GARDES25(*) a porté ses
réflexions sur les stratégies de
développement des banques européennes. Elle explique les
facteurs qui ont influencé le système bancaire (progrès
technologique, mondialisation, déréglementation, reformes
réglementaires Bâle 2, et normes IFRS). Elle ajoute que ces
bouleversements incitent les banques à mener une réflexion sur
les chaînes de valeur (ensemble des activités exercées).
Elle écrit sur le développement de la bancassurance en tant que
processus de différenciation. Enfin, elle encourage l'exploitation des
synergies entre les activités bancaires et d'assurance.
Igor ANSOFF26(*) présente à son tour les
évolutions de la diversification et son internationalisation. Il
souligne qu'au début du siècle, les entreprises ont mis en place
des services de recherche et de développement permettant un changement
stratégique évolutif de la technologie des produits ou des
services. Pour lui le premier mouvement des entreprises fut d'avoir recours
à des modifications de portefeuille. Ceci a conduit au lancement de
nouvelles activités désirées par les directions pour
franchir les limites traditionnelles de leurs activités.
ANSOFF explique que la diversification implique de sortir des
secteurs d'activités connus tout en restant dans l'environnement
géographique qui a fait jusque-là le succès des
entreprises. Enfin, il donne quelques raisons de diversification au niveau des
structures :
§ ces dernières se diversifient quand l'envergure
de leur portefeuille d'activité est insuffisante pour atteindre
leurs objectifs ;
§ elles peuvent aussi se diversifier quand leurs
réserves excèdent les besoins d'expansion du portefeuille
actuel ;
§ elles peuvent également se diversifier quand
elles peuvent escompter un meilleur profit de leurs chances de diversification
que de leurs chances d'expansion.
Pour OUATTARA Abdoulaye27(*), l'entreprise
préfère ne pas convertir tous ses moyens dans une seule
activité. Elle adopte un type de diversification selon qu'elle cherche
la rentabilité, des excédents, la réorientation de son
portefeuille et sa survie ou le renforcement de sa position actuelle.
Par ailleurs, il fait une distinction entre la diversification
concentrique et celle de filière. Il explique les motivations de
l'intégration verticale qui sont l'inefficacité technique, la
rentabilité financière et la gestion stratégique.
Concernant les activités de la diversification de filière, il
montre qu'elles sont interdépendantes sur le plan technique, commercial
et financier. Elles requièrent des compétences communes et
voisines tout en permettant de réaliser beaucoup de synergies.
Gerard VERNA et Boualem
ALIOUAT28(*)
réfléchissent sur une des étapes de la
diversification : la déréglementation.
Pour eux, la déréglementation d'un secteur
économique est en fait une modification des règles qui le
régissaient jusque-là, le plus souvent dans un esprit
défensif. Ce qui vise le maintien des monopoles nationaux, la limitation
des règles de la concurrence ou la protection de certains
marchés. C'est aussi, la possibilité offerte aux acteurs
économiques de ne plus tenir compte des règles ou de
règlement imposé jusqu'ici. Elle favorise des restructurations
importantes qui attirent les investisseurs privés.
Les années 90 ont été marquées par
des vagues de déréglementation dans le domaine économique.
Selon ces auteurs, depuis la libéralisation et la
déréglementation qu'ont connu les secteurs d'assurances, les
postes, l'électricité et les réseaux
téléphoniques, l'Europe a vu se développer une concurrence
grandissante. La déréglementation au niveau des banques a
entraîné l'arrivée des guichets automatiques. Ce qui a
bouleversé le monde de la banque en supprimant des emplois dans les
agences. Et depuis, les banques poursuivent un objectif de recentrage de leur
métier c'est-à-dire, faire du conseil, placer des capitaux
financiers. Les distributeurs automatiques de billets (DAB) lancés en
1970 ont été remplacés en 1980 par les guichets
automatiques bancaires (GAB).
Aneel KARNANI29(*) réfléchit sur la stratégie de
développement du marché des entreprises. Il souligne que si l'on
veut faire partie des meilleurs, il faut mettre en place une stratégie
de croissance bien pensée. Ce qui impose de prendre des décisions
majeures. La stratégie choisie par la structure, doit reposer selon lui
sur sa position par rapport à la concurrence. Elle peut soit :
§ partir de ses activités actuelles et
accroître sa part de marché ainsi que sa pénétration
du marché ;
§ conserver les mêmes activités, mais dans
une zone géographique différente ;
§ procéder à une intégration
verticale, vers l'amont ou vers l'aval ;
§ se lancer dans des activités connexes ;
§ entreprendre des activités totalement
différentes.
Etant donné la limitation des ressources, l'entreprise
doit plutôt déterminer l'importance à accorder à
chaque axe de croissance.
En définitive, nous constatons que plusieurs auteurs
ont déjà réfléchi sur la diversification des
activités bancaires. Toutefois, il convient de toujours
réfléchir sur les produits et services bancaires pour faire
avancer la recherche dans ce domaine.
La section suivante traitera de la démarche et de la
méthode de collecte des données.
II. LA CONSIDERATION D'ORDRE METHODOLOGIQUE
II.1 La description de la méthode
La méthode utilisée dans le cadre de cette
étude est l'enquête qui sera appuyée par une observation
directe sur le terrain afin de mieux appréhender le comportement des
clients de la banque vis-à-vis des produits qu'ils utilisent. Selon Paul
N'DA30(*), toutes les
techniques d'interrogation systématique qui ont pour but d'obtenir des
informations auprès d'acteurs en situation relèvent de
l'enquête. L'information obtenue est donc entièrement tributaire
des questions posées et des réponses fournies.
Ainsi, cette enquête31(*) sera menée au travers d'un questionnaire auto
administré32(*) et
par interview auprès de la population identifiée (clients BICICI)
et celle des établissements concurrents.
II.2 La description de l'échantillonnage et
collecte de données
Cette étude a été conduite dans
l'enceinte de la BICICI à Abidjan-plateau, siège de la banque
internationale pour le commerce et l'industrie en Côte d'Ivoire.
La BICICI compte à ce jour cinq cent soixante
employés repartis comme suit : au niveau du siège, deux cent
quatre -vingt dix, deux cent vingt sept dans les autres agences et quarante
trois dans les agences de l'intérieur du pays. Nous avons donc
interrogé quelques cadres parmi ceux exerçant au siège.
La première phase a permis d'organiser une
enquête auprès de la clientèle de la banque. La banque
compte à ce jour environ deux cent mille abonnés au niveau de la
clientèle des particuliers. L'échantillon à ce niveau est
déterminé en optant pour l'échantillon de volontaires
selon N'DA.
Nous avons donc sollicité des personnes volontaires
pour constituer l'échantillon en divisant la population par mille. Soit
deux cent individus. Ce chiffre peut se justifier par le coût très
élevé de l'enquête. Cet échantillonnage permettra
d'avoir une visibilité des produits proposés par la BICICI
à la population ivoirienne. La méthode de dépouillement
adoptée est le tri à plat.
La deuxième phase a consisté à collecter
des données statistiques dans des documents et archives mis à
notre disposition (Rapports annuels, livres de banque...) et des sites
Internet.
Après avoir menée une première
enquête, un complément de l'étude a permis d'administrer un
questionnaire à cinquante individus et entreprises. Il faut souligner
que le nombre de client-entreprises de la banque est de deux mille quatre cent.
Alors que celui des professionnels se fixe à quatre mille huit cent.
Soit un total de deux cent sept mille deux cent abonnés. Le sondage a
toujours été mené à la BICICI.
Les résultats de cette recherche ont permis de
compléter l'étude déjà entreprise. Le tableau
relatif au traitement des résultats de ce questionnaire se trouve en
annexe33(*)
En plus, nous avons collecté des informations sur les
produits et services offerts par d'autres banques, farouches concurrents de la
BICICI. Cette démarche vise à mener une étude comparative
entre produits de banque.
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
Cette partie de notre travail (CADRE THEORIQUE) nous a permis
de spécifier les différents éléments constitutifs.
Nous sommes passés de la problématique avec l'identification du
problème à la méthodologie de recherche en passant par la
revue littéraire. A ce niveau, nous avons passé au peigne fin
les différents auteurs qui ont déjà abordés
quelques thèmes se rapprochant au nôtre.
Les considérations d'ordre méthodologiques nous
ont permis de préciser les lieux de recherche et la détermination
de l'échantillon.
INTRODUCTION DE LA DEUXIEME PARTIE
Cette première partie de notre travail donne au lecteur
une idée des activités des structures bancaires et les
différentes stratégies développées.
Pour ce faire nous procéderons, à la
présentation de l'environnement bancaire ivoirien ainsi que les
instruments de collecte de fonds (premier chapitre).
Puis, nous aborderons les options stratégiques de
produits et services bancaires (second chapitre).
Ceci permettra au lecteur de mieux s'imprégner des
réalités du système bancaire de la Côte d'Ivoire.
CHAPITRE I : LA PRESENTATION DE L'ENVIRONNEMENT
BANCAIRE EN CÔTE
D'IVOIRE
I. LES INSTITUTIONS ET LES MECANISMES FINANCIERS EN
COTE D'IVOIRE
I.1 Les institutions financières
I.1 1 Les activités bancaires
Le système bancaire ivoirien comprend la Banque
Centrale (BCEAO direction nationale) et seize banques de dépôts
avec plus de cent soixante succursales ; on distingue dix banques
commerciales, quatre banques d'affaires et deux banques d'intervention
spécialisée (la Banque Nationale d'Investissement et la Banque de
l'Habitat de Côte d'Ivoire ). A ces banques, il faut ajouter les bureaux
de représentation de banques étrangères.
La banque Centrale a pour rôle d'émettre la
monnaie légale ou billets qu'elle met à la disposition des
banques de dépôts, des établissements financiers et des
agents économiques.
Banque des banques, elle assure le contrôle des banques
et la régulation de la masse monétaire en circulation grâce
à sa politique monétaire. Les banques de dépôts sont
appelées les intermédiaires financiers bancaires.
Les banques ont le pouvoir de créer la monnaie qu'elles
prêtent aux agents à besoin de financement qui sont en
général les entreprises. Mais les banques collectent aussi des
ressources auprès des épargnants à travers des
dépôts à vue et à terme qu'elles prêtent aux
entreprises pour le financement de leurs activités. Les banques jouent
aussi un rôle d'intermédiation financière. Les quatre plus
importantes banques commerciales sont des filiales de banques
françaises. Ce sont : la SGBCI, la SIB, la BIAO-CI et la BICICI.
I.1.2 Les établissements financiers
Le secteur financier ivoirien est divisé en deux
sous-secteurs : le secteur informel et le secteur formel.
Le secteur financier non formel est constitué par des
institutions mutualistes et coopératives d'épargnes et de
crédit, des communautés d'épargne et de financement et des
particuliers prêteurs (usuriers).
Quant au secteur financier formel, il comprend sept
établissements financiers, vingt-neuf compagnies d'assurance, la bourse
des valeurs et le trésor public et ses correspondants (CNPS, SIPE, les
fonds sociaux...) et les autres institutions communautaires, (institutions de
crédit-bail, de société de caution mutuelle, de
société de capital-investissement).
A la faveur de la crise économique et financière
certaines institutions connaissent une importance spectaculaire en Côte
d'Ivoire. Il s'agit des institutions mutualistes d'épargne et de
crédit comme les :
- CREC : communautés rotatives d'épargne et
de crédit
- CREP : caisses rurales d'épargnes et de
crédit
- COOPEC : coopératives d'épargnes et de
crédit
- SOMEFI : sociétés mutuelles
d'épargne et de financement
- MUCRE : mutuelles de crédit et d'épargne
etc.
Cette même classification a été
développée par Léon NAKA34(*) dans son rapport.
I.2 Les mécanismes financiers
I.2.1 Les instruments de collecte de l'épargne
Les instruments de collecte des banques sont :
- les dépôts à vue (comptes
courants avec chéquiers non rémunérés).
- les dépôts à terme : compte
d'épargne sur livret, livret d'épargne populaire, comptes
bloqués (épargne logement, plan d'épargne logement, compte
créditmatic, assurance retraite, assurance vie, les certificats de
dépôts, les bons de caisse etc.).
Les instruments de collecte des établissements
financiers : les dépôts à terme, les comptes
bloqués, les emprunts obligataires.
Pour les compagnies d'assurance : l'assurance vie,
l'assurance retraite, l'assurance automobile etc.
Au niveau de la bourse, l'épargne est collectée
à travers les actions et les obligations. Le trésor et ses
correspondants : emprunt obligataire, bons du trésor etc.
Les institutions mutualistes et coopératives offrent
deux instruments de collecte : l'épargne volontaire individuelle et
l'épargne volontaire collective.
I.2.2 Les instruments de financement
I.2.2.1 L'intermédiation financière
L'intermédiation financière est assurée
par les banques et les établissements financiers.
L'intermédiation financière consiste à collecter
l'épargne des ménages sous forme de dépôts et
à les prêter aux entreprises.
Les Institutions Financières ont pour rôle de
transformer les capitaux de court terme en capitaux de long terme qu'ils
mettent à la disposition des clients.
I.2.2.2 Le crédit à court terme
Le crédit à court terme sert à financer
les besoins de trésorerie des entreprises et les dépenses
courantes de la production .Le crédit à court terme est
essentiellement le fait des banques commerciales. Il prend la forme d'avance en
compte ou d'escompte d'effet de commerce, de crédit de campagne.
I.2.2.3 Le crédit à moyen et long terme
Le crédit à moyen et long terme sert à
financer les investissements. Il est essentiellement accordé par les
banques d'affaires, les banques spécialisées, et les
établissements financiers non bancaires. En Côte d' Ivoire, le
crédit à moyen et long terme prend la forme de crédit bail
: crédit immobilier, prêt à l'équipement etc.
I.2.2.4 Les prêts ou
placements à long terme
Le prêt bancaire est un produit standardisé qui
permet ainsi aux entreprises de faire ainsi jouer la concurrence. Les
placements à long terme proviennent essentiellement du marché
financier. Ce dernier peut être considéré comme le
marché des capitaux à long terme. Les demandeurs de ces capitaux
peuvent être l'Etat, les entreprises, les collectivités locales
dont les conseils généraux, les départements.
Les offreurs de ces capitaux sont nombreux et variés.
On peut citer entre autres :
- les particuliers, en investissant leur épargne sous
formes de compte sur livrets, bon de caisse, etc., ou en procurant des valeurs
mobilières ;
- les investisseurs institutionnels constitués
principalement par la caisse de dépôts et de consignation, les
compagnies d'assurances et les caisses de retraites ;
- les entreprises peuvent vouloir placer des
disponibilités en valeurs mobilières
- les banques peuvent placer des capitaux
collectés en souscrivant des valeurs mobilières
- il y a enfin les groupements collectifs de placements et les
clubs d'investissement.
Les capitaux de long terme sont les actions ordinaires, les
obligations, les certificats d'investissement (CI), les titres à
régime mixte ou titres intermédiaires entre les actions et les
obligations.
I.2.3 Les
intermédiaires
Les offreurs et les demandeurs de capitaux sont mis en
relation soit par les banques, les établissements de crédit, soit
par les caisses du trésor public qui assurent les émissions
grâce à leur réseau.
Les banquiers conseillent l'émetteur sur
l'opportunité et le volume de l'émission. Ils peuvent mettre
à la disposition de ce dernier leurs guichets et perçoivent
à ce titre une commission de guichet. Ils peuvent aussi offrir une
garantie de bonne fin de placement.
Les banques jouent le rôle de conseil en fusion et
acquisition et ont des activités de gestion d'actifs notamment les SICAV
et FCP.
Le second chapitre de cette partie indiquera les
stratégies de diversification des produits bancaires.
I. LA PRESENTATION DES ACTIVITES DE LA BICICI
II.1 La présentation de la BICICI
II.1.1 L'historique de la banque
La Banque Internationale pour le Commerce et l'Industrie de la
Côte d'Ivoire en abrégé BICICI est une
société anonyme de droit ivoirien. C'est d'abord en 1941 pendant
la deuxième guerre mondiale que la BNCI, Banque Nationale pour le
Commerce et l'Industrie s'installe à Abidjan.
En avril 1962, lui succède un établissement de
droit ivoirien BICICI dont le capital était alors de 200.000.000 FCFA.
Détenu en majorité par l'actionnariat étranger, ce capital
est reparti comme suit :
- 10% Etat de Côte d'Ivoire
- 55% Société Financière d'Outre-Mer
(SFOM)
- 35% BNCI
En 1966 la BNCI devient la "Banque Nationale de Paris?(B.N.P)
et la BICICI enregistre sa première augmentation de capital à
hauteur de 300.000.000 FCFA par apport en numéraire (création de
10.000 actions nouvelles de nominale 10.000).
En 1969, deuxième augmentation de capital à
hauteur de 200.000.000 FCFA par apport en numéraire 150.000.000 FCFA et
par incorporation de réserves 50.000.000 FCFA. Le capital atteint
500.000.000 FCFA.
La première moitié de la décennie 1970 va
constituer une étape très importante dans l'histoire de la
banque.
En effet, le 24 juillet 1971 l'Etat de Côte d'Ivoire
devient majoritaire dans le capital suite à l'acquisition de la
majorité des actions par la Banque Nationale de Paris (BNP), nouvel
établissement bancaire issu de la fusion en 1966 du Comptoir National
d'Escompte de Paris (CNEP) et de la BNCI.
En mars 1999, la BNP lance une offre publique d'échange
(OPE) sur PARIBAS, qui aboutit à la constitution d'un géant
européen du secteur financier.
BNP PARIBAS est aujourd'hui le premier groupe bancaire en
France et le premier de la zone euro par sa capitalisation
boursière.
En Côte d'Ivoire cette fusion a conduit la BICICI
à absorber la banque PARIBAS-CI le 29 juin 2001.
Enfin, pour faire face à la concurrence et poursuivre
son effort de modernisation, la BICICI continue de bénéficier des
transferts de technologies et des synergies du groupe BNP PARIBAS
présent dans 87 pays du monde.
FIGURE 1 : L'ORGANIGRAMME SIMPLIFIE DE LA
BICICI
PRESIDENT du CONSEIL d'administration
DIRECTEUR GENERAL
TRESO
RERIE
COM
MUNICA
TION
FINANCES ET CONTROLE
DOP
AUDIT GENE
RAL
DIRECTION DES RISQUES
SECRETAIRE GENERAL
DCPP
DCE
FILIALE
BICI-BOURSE
ETUDES ECONO
MIQUES
CELLULE MARKE
TING
SMTP
DOP : Direction des Opérations de
Production
DCCP : Direction Centrale de la
Clientèle des Particuliers
DCE : Direction de la Clientèle
Entreprise
SMTP : Service Monétique
Télématique et Produit
Source :
Documents BICICI 2005
II.1.2 L'actionnariat
Depuis le 01/01/2006, l'actionnariat de la BICICI est
composé du groupe BNP PARIBAS, SIFIDA, du privé ivoirien.
La BICICI est dotée actuellement d'un capital social de
16.666.670.000 FCFA divisé en 1.666.667 actions de nominal 10.000
FCFA.
Le tableau ci-dessous récapitule l'actionnariat actuel
de la société.
TABLEAU 1 : L'ACTIONNARIAT DU
16/11/2005-CHIFFRE EN
POURCENTAGE.
ACTIONNAIRES
|
PART DE CAPITAL
|
BNP PARIBAS
SIFIDA
Divers privés
|
64,3%
3,19%
32,51%
|
Source : Documents BICICI 2005
L'organisation interne de la banque et les
différents organigrammes se trouvent en annexes35(*).
II.1.3 La filiale BICICI- Bourse
BICI-Bourse est la société de gestion et
d'intermédiation du groupe BNP PARIBAS en Afrique de l'ouest. Elle
opère dans cinq (5) pays de l'UEMOA (Côte d'Ivoire,
Sénégal, Burkina-Faso, Togo, Mali). Elle est chargée de la
négociation des titres à la Bourse Régionale des Valeurs
Mobilières (BRVM) et de leur conservation. La BICI-Bourse a
également pour principales activités l'ingénierie
financière et le conseil en investissement. C'est une
société anonyme qui a été créée le 27
mai 1997 à l'initiative de la BICICI Côte d'Ivoire.
L'actionnariat de la BICICI- Bourse se repartit de la
façon suivante : BICI Côte d'Ivoire (Groupe BNP PARIBAS:
50%), BICI Sénégal (Groupe BNP PARIBAS: 10%), BICIA Burkina
(Groupe BNP PARIBAS: 10%), BTCI Togo (Groupe BNP PARIBAS: 10%) ; AXA
Côte d'Ivoire (Groupe BNP PARIBAS: 10%), COFINCI (Groupe BNP PARIBAS:
5%), BICI Mali (Groupe BNP PARIBAS: 5%).
Cette diversité des actionnaires permet à la
SGI BICI- Bourse d'être présente dans cinq (5) pays de
l'UEMOA36(*) sur huit
(8).
II.2 Les ressources de la BICICI (les produits et
services)
II.2.1 Les services aux particuliers
Les différents services37(*) offerts par la BICICI à la clientèle
des particuliers sont :
· Festival
· Carte visa BICICI
· BICICI net
· BICICI-direct
· Western union
· Assuria
· Cellia
II.2.1.1 Festival
Festival est une offre de service global regroupant autour du
compte de chèque ou d'épargne, les produits et services bancaires
essentiels au quotidien :
· Une carte bancaire ;
· Une facilité de caisse (excepté pour la
formule épargne) ;
· L'assurance perte ou vol des moyens de
payement ;
· Une assurance décès
invalidité ;
· Une offre multimédia de banque à
distance.
Festival existe en plusieurs formules :
· Festival «Epargne» avec un compte
d'épargne associé à une carte «la
cartépargne» sans découvert ;
· Festival «classique» avec un compte de
chèque associé à une carte «la Carte Bandama» et
un découvert de 40.000 FCFA ;
· Festival «liberté1, 2, 3» avec un
compte de chèque associé à une carte, « la Carte
Electron 1, 2 ou 3» et un découvert respectivement de 70.000,
150.000 et 350.000 FCFA ;
· Festival «Prestige» avec un compte de
chèque associé à une carte,« la Carte Premier»
et un découvert de 1.000.000 FCFA ;
Festival fait l'objet d'une cotisation mensuelle
conformément à la tarification en vigueur à la banque au
01/10/2003 ci-dessous :
TABLEAU 2 : LA COTISATION MENSUELLE SUIVANT
LE TYPE DE FESTIVAL
Formules
|
Pack
épargne
|
Pack classique
|
Pack liberté 1
|
Pack liberté 2
|
Pack liberté 3
|
Pack prestige
|
Tarif mensuel
(TTC en FCFA)
|
2 450
|
3 865
|
5 500
|
6 000
|
6 500
|
9 400
|
Source : Documents
BICICI
II.2.1.2 Carte VISA BICICI
La Carte BICICI VISA ELECTRON permet aux clients,
d'effectuer leurs retraits d'argent et achats partout dans le monde en toute
sécurité. Il s'agit d'une carte internationale qui
déclenche une consultation du solde du compte avant chaque transaction.
Ainsi, le client est sûr qu'il ne dépensera que ce qui est
réellement sur son compte y compris son découvert automatique.
La Carte BICICI VISA ELECTRON se décline en trois
variantes : Electron I, Electron II, Electron III, chacune ayant un
découvert et un plafond autorisé. La Carte BICICI VISA ELECTRON
permet :
- de consulter le solde et les dernières
opérations à partir de n'importe quel guichet automatique BICICI
en Côte d'Ivoire et un découvert automatique
personnalisé selon le fonctionnement du compte et des revenus ;
- des plafonds de retrait et de payement quotidien et
hebdomadaire adapté et une assurance individuel accident avec un
capital garanti de 500.000 FCFA ;
- une assurance perte des bagages à concurrence de
400.000 FCFA (sur ELECTRON III) et remise importante sur l'Assurance auto
GRAS SAVOYE, réglée avec la carte VISA BICICI.
II.2.1.3 BICICI DIRECT
BICICI DIRECT est un serveur vocal qui permet d'avoir
directement accès aux informations sur le compte, en composant le
20-20-95-95 sur un poste fixe ou un téléphone cellulaire.
BICICI DIRECT met à la disposition de ses clients les
services suivants :
- la possibilité est donnée de connaître
le solde et les dernières écritures passées sur le compte
et le client a la possibilité de laisser des messages à votre
gestionnaire qui se charge de les recueillir ;
- la possibilité est donnée de recevoir ses
mouvements sous forme de fax et le dialogue du client avec le serveur peut se
faire en français ou en anglais.
II.2.1.4 BICICI NET
Si l'on dispose d'un accès Internet, BICICI NET permet
de suivre l'ensemble des comptes sur le WEB. BICICI NET est un outil de gestion
quotidienne. Il permet un suivi quotidien des comptes comme la
consultation du solde et de l'historique sur 30 jours ; le détail
des mouvements avec dates de valeur et la consultation des portefeuilles
titres et de sa valorisation.
II.2.1.5 WESTERN UNION
Le service de transfert d'argent dénommé WESTERN
UNION (W.U) ou WILL CALL est mondialement connu et destiné par exemple
aux personnes souhaitant expédier des économies sur salaires
à leurs familles. Il permet aussi d'assurer des dépannages
ponctuels en faveur de touristes, étudiants, etc.
WESTERN UNION est un service indépendant des
systèmes de règlements interbancaires nationaux ou
internationaux, et s'adresse à des émetteurs ou
bénéficiaires de transferts, qu'ils soient ou non
bancarisés. Il se caractérise également par
l'étendu du réseau d'agents ainsi que par le délai de
dénouement des transferts de fonds, qui peut être quasi
instantané.
II.2.1.6 ASSURIA
La BICICI, en collaboration avec SAFARIV-VIE offre à
ses clients l'assurance vie, ASSURIA. Tout client de la BICICI peut
bénéficier d'Assuria
Il suffit d'être titulaire d'un compte ordinaire
à vue et /ou d'un compte d'épargne (CSE) pour
bénéficier d'ASSURIA.
Le capital versé sera égal au solde moyen de
votre compte pendant les six mois qui précèdent le
décès ou l'IAD (invalidité absolue et définitive).
Le minimum à percevoir est de 250.000 FCFA et le maximum 3.000.000
FCFA.
Les conditions pour bénéficier d'Assuria
sont :
o être âgé de 18 à 65 ans ;
o être titulaire d'un compte ordinaire à vue
et/ou d'un compte d'épargne.
II.2.1.7 CELLIA
CELLIA amène le client à suivre à tout
instant l'évolution de son compte. Il permet au client de recevoir de
son mobile toutes les informations émanant de son compte bancaire.
II.3 Les produits offerts
à la clientèle des particuliers
Il s'agit des produits d'épargne et de remplois.
· Compte Spécial Epargne (CSE) et le
Dépôt à Terme (DAT)
· Plan Epargne Logement (PEL) et le Plan Epargne
Crédit (PEC)
· Plan Epargne Retraite (PER)
II.3.1 Le Compte Spécial Epargne BICICI
(CSE)
Le Compte Spécial Epargne BICICI est un compte qui
permet aux clients de faire des économies qui leur rapportent des
intérêts.
Toute personne capable, même mineur, peut avoir un
Compte Spécial Epargne BICICI.
Il suffit de se présenter à une agence BICICI
avec une pièce d'identité (CNI, Passeport), une photo, une
quittance CIE ou SODECI ou un certificat de résidence et un
versement initial de 200.000 FCFA.
A l'ouverture, le client fait un dépôt initial
de 200.000 FCFA. Les versements (par multiple de 5.000 FCFA) sont
laissés à la convenance du client qui les effectue à
partir de toute agence BICICI, en espèces, remise de chèques ou
par virement.
II.3.2 Le Dépôt à Terme (DAT)
Le Dépôt à Terme est un compte dont le
titulaire (personne physique ou morale) s'est engagé à laisser
à la disposition de la banque, une certaine somme pendant un certain
délai (minimum un mois). Le dépôt à terme
s'apparente donc au prêt.
Le Dépôt à Terme est
particulièrement intéressant pour le banquier qui est
assuré de disposer du solde pendant la durée prévue, et
pour le client à qui une rémunération particulière
sera versée. La constitution et les conditions du dépôt
(montant, rémunération, conditions de retrait anticipé)
font l'objet d'une lettre du déposant auprès de la banque. Le
client peut à tout moment et sous certaines conditions, disposer de son
argent, sans mettre fin à son contrat.
II.3.3 Le Plan Epargne Logement BICICI (PEL)
Le Plan Epargne Logement BICICI est un contrat permettant au
client qui projette de construire ou d'améliorer sa résidence
principale, de constituer un capital en vue d'obtenir à terme un
crédit à taux préférentiel.
Le client épargne pendant 3 ans sur son PEL BICICI, par
versements réguliers et selon ses possibilités, minimum 20.000
FCFA.
Tous les ans, son PEL rapporte des intérêts qui
sont capitalisés.
A l'issue de la phase d'épargne, une prime égale
au montant des intérêts lui est versée, si le contrat a
bien été respecté. Le montant maximum
épargné : 10.000.000 FCFA.
II.3.4 Le Plan Epargne Logement PLUS (PEL+)
Le PEL-plus est un plan assorti d'une garantie
décès toute cause. En cas de décès du souscripteur,
ses ayants droit recevront le capital garanti lors de la signature du contrat.
II.3.5 Le Plan Epargne
Crédit BICICI (PEC BICICI)
Le PEC est la formule de contrat de dépôt qui
permet au souscripteur, à l'expiration de la période
d'épargne, de bénéficier d'un prêt équivalent
à deux (2) fois le capital épargné (solde du compte).
Toute personne majeure, résidant en Côte
d'Ivoire, ayant un revenu mensuel fixe et titulaire d'un compte chèque
peut bénéficier de ce contrat.
II.3.6 Le Plan Epargne Retraite BICICI (PER BICICI)
Le Plan Epargne Retraite BICICI est un contrat d'une
durée de 10 ans permettant au souscripteur, de se constituer une
épargne capitalisée dont il pourra disposer à sa retraite
ou même avant, en cas de besoin. Le PER BICICI est assorti d'une
assurance décès invalidité qui garantie le paiement du
capital restant à épargner le jour du sinistre.
II.3.7 Les Produits de Remplois
Il s'agit de crédit à la
consommation, crédit immobilier, crédit bail, Location avec
option d'achat (LOA) et Location financière.
II.3.7.1 Les crédits à la
consommation
Les crédits à la consommation sont
accordés aux clients pour satisfaire leurs besoins courants, notamment
l'acquisition de biens de consommation. Les différents types de
crédits à la consommation sont :
- Le crédit «La rentrée» pour financer
des dépenses scolaires (prêt scolaire) ;
- Le crédit «Harmonie» pour financer les
dépenses liées au mariage ;
- Le crédit «confort» pour financer
l'ameublement du logement, (meubles, décoration,
électroménager, etc.) ;
- Le crédit «terrain» pour financer
l'acquisition d'un terrain ;
- Le crédit «auto» pour financer
l'acquisition d'un véhicule automobile ;
- Le crédit «évasion» pour financer
les vacances et autres activités de loisir ;
- Le crédit «vitalité» le client
malade peut bénéficier de frais médicaux de toutes
sortes ;
- Le crédit «express» pour faire face
à des problèmes de trésorerie.
II.3.7.2 Le crédit immobilier
Grâce à un financement personnalisé et un
taux d'intérêt avantageux, la BICICI donne la possibilité
à ses clients d'acquérir ou de construire la résidence de
leurs choix.
Le Crédit Immobilier est le crédit qui
permet d'acquérir ou de construire une résidence principale,
secondaire ou à usage de location et de rénover ou de faire
l'extension d'une maison.
II.3.7.3 Le crédit-bail BICICI
C'est une formule de location avec promesse de vente qui
comporte le paiement de loyer périodique.
Le locataire bénéficie d'une option pour
racheter le matériel en fin de contrat moyennant le paiement de la
valeur résiduelle. L'option d'achat n'est pas obligation.
II.3.7.4 La location avec option d'achat (LOA)
Il s'agit d'une formule de location qui,
outre le paiement des loyers périodiques permet au locataire dès
le 13ème mois de racheter le matériel moyennant le paiement d'un
montant fixé à la signature du contrat (option d'achat
intermédiaire ou option d'achat final en fin de contrat).
II.3.7.5 La location financière
C'est le contrat par lequel BICI-BAIL (le bailleur) loue un
matériel pour une (1) durée prédéterminée.
Le locataire bénéficie d'un seul droit d'usage et de jouissance
sur le matériel pendant toute la durée du contrat. Mais le
contrat de location ne prévoit pas d'option d'achat final contrairement
au contrat de bail. Toutefois le fournisseur repreneur fixe une valeur de
reprise qu'il s'engage irrévocablement à régler au
bailleur après restitution du matériel au terme du contrat.
II.4 Les produits et services aux entreprises
La BICICI est une banque qui appuie le développement de
sa clientèle entreprise en Côte d' Ivoire et dans le monde.
Au plan régional, elle fait partie du réseau de
BICI qui est implanté dans de nombreux pays.
La BICICI est affiliée au réseau SWIFT (Society
For Worldwide Interbank Télécommunications). Elle peut donc
ordonnancer des transferts et recevoir des payements en toute
sécurité et dans des délais extrêmement cours.
La Trade Center et la forte présence régionale
de la BICICI lui permettent d'appuyer les entreprises actives dans le commerce
international en Afrique et dans le monde.
La BICICI est une banque qui offre une grande
variété de services et produits. Ce sont : Trade Center, le
financement des campagnes agricoles, le financement des besoins
d'exploitation et d'investissement et une offre de services
télématiques et monétiques diversifiées.
II.4.1 Trade Center
Les Trade Center s'adressent aux entreprises ayant une
activité soutenue à l'international et proposent, à
travers un concept de guichet unique toute la palette de produits et de
conseils en matière de commerce international.
II.4.2 Financement des besoins de l'activité
Le financement des campagnes agricoles. La Côte d'Ivoire
exploite de nombreux produits agricoles : cacao, café, canne
à sucre, huile de palme, coton, caoutchouc, noix de cajou, bois, etc.
L'exploitation de ces richesses nécessite des
financements adaptés.
L'équipe «produits»qui est localisée
dans le Trade Center peut proposer des financements sous diverses formes :
le crédit de Campagne ou de Trésorerie, les avances sur
marchandises, et les avances sur produits nantis.
II.4.2.1 Financement des besoins d'exploitation
Il s'agit de financements à court terme qui peuvent
prendre diverses formes : les facilités de caisse (Concours
bancaires consentis pour quelques jours), le découvert
(Possibilité pour l'entreprise d'avoir du crédit), les avances
sur les marchés publics ou privés, l'escompte commercial, le
crédit de trésorerie, et le crédit spot.
II.4.2.2 Financement des besoins d'investissement
Il s'agit des financements dont la durée
s'établit généralement de deux (2) à cinq (5) ans.
On distingue les crédits d'investissement à moyen et long
terme, les crédits de renforcement de fond de roulement, le
crédit-bail et les interventions sur le marché financier
(émission, obligations, OPV, augmentation de capital).
II.4.3 Télématique
Pour répondre à la demande croissante des
sociétés qui est de disposer plus rapidement de l'information
pour mieux gérer, faire exécuter les ordres plus rapidement,
alléger les charges administratives liées aux ordonnancements
mensuels des opérations (préparation des ordres, transmission,
rapprochements comptables, etc.), de limiter les risques d'erreurs
associés et d'améliorer la sécurité des
transactions de payement. La BICICI s'est dotée d'un ensemble de
services télématiques adaptés à ses clients. Il
s'agit de poste banque, vidéotex et les échanges
informatiques.
I.4.3.1 Poste banque
Le Poste banque BICICI est le système de consultation
et de récupération des mouvements d'un client à partir
d'un PC (Personal computer) Il nécessite que le client
bénéficie préalablement d'un abonnement.
Il permet au client d'exploiter au mieux les informations
structurées de son compte bancaire sur son ordinateur.
II.4.3.2 Vidéotex
Le vidéotex offre un service rapide et
sécurisé. Il permet la visualisation des comptes (soldes avec les
opérations de la veille). L'accès au vidéotex s'effectue
au moyen d'un minitel ou d'un micro-ordinateur équipé d'une carte
d'émulation et d'un modem.
II.4.3.3 Echanges informatiques
La BICICI offre à ses clients, la possibilité de
lui transmettre les salaires et prélèvements de sa
société, sur supports magnétiques (disquettes).
Les échanges informatiques offrent comme
avantages : le gain de temps, la fiabilité, et ils évitent
la saisie manuelle.
III. LES ETAPES D'EVOLUTION DES PRODUITS
III.1 Les produits classiques de collecte de ressources et
d'octroi de
crédit
Les activités des sociétés bancaires sont
essentiellement la collette de fonds et la mise en place de crédits. Ces
fonds sont constitués des dépôts des particuliers
(ménages), d'entreprises ou de l'Etat. Les dépôts sont des
sommes mises à la disposition des banques par des agents non financiers
ou d'autres banques. A côté de cette activité, le principal
emploi des banques est la distribution de crédits à
l'économie ou à l'Etat. Les banques se placent donc en position
d'intermédiaire entre les déposants et les emprunteurs.
Ainsi elles proposent deux grands types de dépôts
à la clientèle.
ü Les dépôts de
disponibilités :
- les comptes de particuliers (ou comptes de
chèques) : ils sont ouverts à la clientèle des
particuliers ; ils enregistrent des opérations de versement et de
retrait, de domiciliation d'effets de commerce. Ils peuvent fonctionner en
position débitrice, c'est-à-dire avec autorisation de
découvert.
- les comptes d'entreprises (ou comptes courants) : ils
fonctionnent généralement selon la forme juridique de compte
courant. Ce sont des comptes à vue qui, outre les opérations de
versement et de retrait des comptes de chèques, abritent des
opérations de crédit.
ü Les dépôts
d'épargne :
- les comptes sur livret sont conçus sur le
modèle des comptes ouverts dans les caisses d'épargnes ; ils
sont des comptes à vue dans la mesure où leur solde
peut-être retirer immédiatement. Toutefois, par opposition aux
comptes de chèques, la disponibilité du solde n'est pas
totale.
- les comptes d'épargne logement permettent aux
particuliers d'obtenir à des conditions avantageuses, des prêts
pour l'acquisition ou la mise en état d'un logement.
- les comptes à terme : il s'agit de compte dont
le titulaire (personne physique ou morale) s'est engagé à laisser
à la disposition de la banque, une certaine somme pendant un certain
délai (minimum 1 mois).
- les comptes à préavis obligent leurs
titulaires à aviser la banque préalablement à tout
retrait.
FIGURE 2 : L'INTERMEDIATION
BANCAIRE
DEPOSANT
BANQUE
EMPRUNTEUR
Source :
Capital Markets38(*)
III.2 Le développement des commissions bancaires
Le profit des banques est constitué comme celui de tout
commerçant, par la différence entre le prix de revient des
matières premières, majoré des frais de gestion (ou de
transformation) et le prix de vente de leur produits. Du fait qu'elles ne
peuvent majorer indéfiniment le prix des crédits (ce qui est
anti-économique), les banques sont conduites à limiter leurs
frais de gestion.
Cependant, les efforts en vue de la réduction de ces
frais ayant aussi des limites, les banques sont conduites à en faire
supporter une partie aux titulaires des comptes. Ainsi, les banques
prélèvent des agios à travers les services
commercialisés aux entreprises et particuliers.
Les agios comprennent deux (2) catégories
d'éléments : l'intérêt et les commissions.
ü L'intérêt
C'est la partie essentielle des agios. Il est variable selon
les clients et dans le temps car influencé par les évolutions des
taux du marché monétaire.
ü Les commissions
Elles sont accessoires en importance et
généralement fixes. Elles ne varient ni dans le temps ni selon le
client.
Quelques commissions bancaires :
- commission d'acceptation : commission perçue
lors de l'envoi à l'acceptation d'un effet non accepté ;
- commission de confirmation : commission de mise
à disposition ;
- commission de guichet : indemnité payée
aux banques participant au placement de titres de participation ou
d'obligations en mettant leurs guichets à la disposition des
souscripteurs ;
- commission de mouvement : commission qui a pour but, de
rémunérer la banque pour les services rendus ;
- commission de non domiciliation : commission
prélevée pour les effets non domiciliés ;
- commission d'impayée : commission
prélevée lorsque l'effet présenté à
l'encaissement ou à l'escompte revient impayé ;
- commission d'ouverture de crédit :
indemnité prélevée en général une fois par
trimestre par la banque pour la limite de crédit accordé au
client etc.
III.3 Le processus de désintermédiation
Le développement des banques par la
diversification des produits et services est provoqué par :
ü
l'accroissement de la concurrence dans ce secteur : cette dernière
a accentué la détérioration de la marge
d'intermédiation ;
ü la déréglementation du secteur financier
qui a favorisé les liens croisés entre la banque et les autres
structures (assurances).
Pour faire face à ces phénomènes, des
services ont été développés par les banques pour
compléter leurs offres aux entreprises. En effet, ces
établissements bancaires les aident à accéder directement
au marché financier. Ces banques préparent et assistent les
entreprises pour leur introduction en bourse et dans les opérations
d'augmentation du capital. Elles peuvent les conseiller dans l'émission
d'autres produits qui peuvent devenir des actions à terme (bons de
souscription d'actions, obligations convertibles...).
Pour l'accès au marché obligataire, les banques
assistent et accompagnent les moyennes et les grandes entreprises à
lever leurs dettes auprès des investisseurs par émission
d'obligations.
FIGURE 3: LA DESINTERMEDIATION
BANCAIRE
INVESTISSEUR
BANQUE
Marchés des
capitaux
EMETTEUR
EMETTEUR
Source : Capital
Markets
Dans son ouvrage Emmanuel ZAMBLE Bi39(*) définit la bourse de
valeurs comme un marché public sur lequel se négocie des valeurs
mobilières. Sa différence avec d'autres marchés et qu'elle
est un marché organisé et spécialisé. Il poursuit
en exposant les techniques d'évolution des entreprises avant leur
introduction en bourse. C'est une étape qui lui donne
l'opportunité d'accroître sa notoriété et de
diversifier ses sources de financement par l'émission de titres. Les
principaux facteurs d'appréciation sont : la valeur
mathématique (Actif net/nombre de titre), la valeur de rendement et la
valeur de productivité.
III.3.1 Les activités de la BICI-Bourse
Le marché de capitaux à long terme ou
marché financier est le marché où sont émis et
négociés les titres de long terme. La principale
représentation du marché financier est la bourse des valeurs. Les
titres émis et négociés à la B.R.V.M (Bourse
Régionale des Valeurs Mobilières) sont principalement les actions
et les obligations. Les acheteurs et les vendeurs de titres sont mis en contact
par les courtiers et les agents de change.
En Côte d'Ivoire, seules les banques commerciales
jouaient ces rôles d'agents professionnels (Courtiers et agents de
changes). Mais depuis la création de la BRVM, la BICI-Bourse a vu le
jour au niveau de la BICICI.
Elle a pour activité essentielle :
- la négociation en bourse des valeurs
mobilières ;
- la conservation de valeurs mobilières de 11.000
clients gérés pour un portefeuille d'environ 100 milliards de
FCFA (plus de 150 millions d'euros) ;
- le montage et la syndication d'opérations
financières ;
- l'introduction en bourse en tant que chef de file de
sociétés ;
- la recherche d'actions ;
- les opérations de fusion/acquisition ;
- le conseil et le service financier aux
sociétés ;
- le conseil en investissement.
Ces activités sont également confirmées
par Léon NAKA40(*).
Dans le volet des sociétés de gestion et
d'intermédiation, il met à nu ces différentes
activités bancaires. Pour Christophe L. ZAKO41(*), les banques amorcent la
multiplication des prestations de services dans le sens du conseil et de
l'assistance à la gestion des entreprises et l'ingénierie
financière.
III.3.2 Quelques références de la BICI-
Bourse
- Dans les opérations de privatisation ;
- Dans les opérations de fusion- acquisition ;
- Dans les services financiers et la conseil aux
entreprises.
TABLEAU 3 : DANS LES OPERATIONS DE
PRIVATISATION
SOCIETES PRIVATISEES
|
MONTANT DE L'OPERATION
|
SONATEL (Groupe France Télécom)
|
34 milliards FCFA entièrement placés en 3
semaines
|
SIVOA (Groupe Air Liquide)
|
1,1 milliards FCFA entièrement placés en 8
jours
|
ABIDJAN CATERING (Groupe Accor)
|
882 millions FCFA entièrement placés en 9
jours
|
NEI (Groupe EDICEF)
|
435 millions FCFA entièrement placés en 4
semaines
|
Source : Documents
BICICI 2
TABLEAU 4 : DANS LES OPERATIONS
DE FUSION- ACQUISITION
Sociétés concernées
|
Nature de l'opération
|
SICM (Groupe Holder Bank)
|
OPA
|
SOGIMAT (Groupe Holder Bank)
|
OPA
|
TOTAL-CI
|
Fusion-acquisition
|
ELF OIL-CI
|
Fusion-acquisition
|
Source : Documents BICICI 2005
TABLEAU 5 : DANS LE SERVICE FINANCIER ET LE
CONSEIL AUX ENTREPRISES
BOAD 93
|
SHELL-CI
|
SIVOM
|
BOAD 93
|
SICABLE
|
SOGB
|
CEDA
|
SICAV NS Développement
|
SMB
|
ELF-OIL
|
SICOR
|
SAEC
|
FILTISAC
|
SIEM
|
TRITURAF
|
BICICI/SGBCI
|
SONATEL
|
BICICI
|
SIVOA
|
NEI
|
|
Source : Documents BICICI 2005
III.4 Le développement de la bancassurance
La bancassurance en tant que processus de
diversification recouvre les différents modes de rapprochement entre les
activités bancaires et d'assurance. L'association des activités
bancaires et d'assurance est fondée sur une forte logique industrielle
et financière. Dans cette logique, la vente de services d'assurance est
directement liée aux services bancaires. Pour exemple, Assuria est un
service bancaire né de la collaboration entre l'assurance SAFARIV-VIE et
la BICICI. On peut aussi compter les produits d'épargne liés
à l'assurance vie et bénéficiant d'un régime fiscal
avantageux. Il s'agit du plan épargne retraite (PER BICICI). Aussi les
produits d'assurance sont-ils générateurs de commissions et sont
quasiment sans risque.
CHAPITRE II : LES OPTIONS STRATEGIQUES
I. LES TYPOLOGIES DE STRATEGIES
Pour son développement, une entreprise a le choix entre
plusieurs grandes options stratégiques :
- les stratégies de diversification ;
- les stratégies inter-secteurs (inter-firmes).
- les stratégies intra-secteurs ;
I.1 La stratégie de diversification
La diversification correspond aux mouvements
stratégiques qui se concrétisent par un changement de domaine
d'activité. La diversification permet à une entreprise de sortir
de son domaine d'activité d'origine et d'élargir son portefeuille
d'activités. Elle consiste pour une entreprise à s'engager sur
des domaines d'activités dans lesquels elle n'est pas encore
présente tant en terme de marché que de produits de
compétence.
TABLEAU 6 : LES MOUVEMENTS STRATEGIQUES
Produits
Marché
|
Actuels
|
Nouveaux
|
Actuel
|
Pénétration
|
Développement du produit
|
Nouveau
|
Expansion
|
Diversification
|
Source : Igor
ANSOFF 42(*)
Il existe 2 grands types de diversification : la
diversification liée et la diversification conglomérale. Dans le
premier cas, il s'agit d'une extension des activités de la firme par la
production des biens et des services proches de ceux déjà
offerts. Dans le deuxième cas, il s'agit d'une extension des
activités de la firme dans des secteurs différents de ceux dans
lesquels elles opèrent traditionnellement.
I.1.1 La diversification liée
Elle consiste à exploiter plusieurs activités
différentes qui présentent des points communs entre elles :
même client, même technologie, même image et même
distribution. Lorsqu'elle se lance dans la diversification liée,
l'entreprise doit donc analyser précisément ses ressources et
compétences existantes afin de les réutiliser dans un autre
domaine d'activité. Ainsi, la diversification liée est
basée sur l'utilisation de synergies.
Le plus difficile est de savoir évaluer les synergies
envisagées entre le domaine d'activité traditionnel et le
nouveau.
I.1.2 La diversification conglomérale
La diversification conglomérale est le moyen de changer
de métier et de s'orienter vers une nouvelle activité. Dans ce
cas, il existe peu de rapport entre l'activité de base et la nouvelle.
Elles sont stratégiquement indépendantes : les produits, les
clients, les technologies et le processus de production sont
différents.
Les liens qui résident entre les activités sont
surtout d'ordre financier c'est-à-dire que les revenus
excédentaires d'une activité vont permettre de financer le
développement d'une autre.
Igor ANSOFF43(*) abonde dans le même sens, mais parle
plutôt de diversification synergétique et de diversification
hétérogène. Il explique pourquoi les entreprises se
diversifient en donnant quatre raisons majeures. Ces dernières
rejoignent la typologie suivante de diversification des entreprises.
I.2 Les stratégies inter-secteurs
(inter-firmes)
I.2.1 Les coopérations entre firmes non
concurrentes
Elles associent, par définition, des entreprises
appartenant à des secteurs d'activités différents. Ce type
d'alliance apparaît comme un moyen pour les entreprises concernées
d'étendre leurs activités à des domaines nouveaux pour
elles, domaines correspondant justement à l'activité de leur
partenaire.
Les alliances sont une façon parmi d'autres, pour les
entreprises de s'engager dans les voies de développement vers de
nouvelles activités.
Dans cette coopération on distingue :
- les partenariats d'impartition (les joints ventures, la
sous-traitance)
- les partenariats symboliques : les accords
sectoriels.
I.2.2 Les coopérations entre firmes
concurrentes
Il s'agit de regroupement de firmes concurrentes ou
partiellement concurrentes qui choisissent de mener à bien un projet ou
une activité spécifique en coordonnant les compétences,
moyens et ressources nécessaires.
I.3 Les stratégies intra-secteurs
Elles sont le résultat du croisement de deux
aspects : l'avantage stratégique et la cible.
L'avantage stratégique permet de différencier
d'une façon ou d'une autre le produit. Et le producteur d'être le
moins cher de ce secteur.
TABLEAU 7 :L'ILLUSTRATION DE L'AVANTAGE
STRATEGIQUE
|
Avantage
stratégique
|
Lié au coût
|
Lié à la différenciation
|
C
I
B
L
E
|
Front large
|
Domination par les coûts
|
Différenciation
|
Front étroit
|
Concentration
|
Source: ATTLAN
Audrey44(*)
I.3.1 Les stratégies de domination par les
coûts
Elle consiste à baisser ses coûts de production,
mais aussi ceux de la conception, du marketing, de distribution ou
administratifs. Grâce à des coûts inférieurs
l'entreprise peut accroître ses parts de marché et dominer ses
concurrents. Les facteurs contribuant à une domination par les
coûts sont : les origines géographiques, la puissance des
syndicats, le pouvoir de négociation de l'entreprise, ses relations avec
les fournisseurs et la bonne maîtrise des charges. Les effets
d'apprentissage consistant à répéter les tâches,
doivent permettre de diminuer le temps nécessaire pour les accomplir, et
donc de réduire les défauts, les rebuts et améliorer la
coordination. Aussi l'entreprise doit-elle réaliser des économies
d'échelle dans tous les domaines (commercialisation, vente,
distribution, recherche et développement, services, transport,
matières premières) pour exercer sa domination par les
coûts.
FIGURE 4 : L'EFFET DES COÛTS SUR LA
PRODUCTION
Coûts unitaires
Production cumulée
Diminution des coûts unitaires à mesure que la
production cumulée s'accroît du fait de l'effet d'apprentissage et
de l'économie d'échelle
Source: ATTLAN Audrey
I.3.2 Les stratégies de différenciation
Elle vise à donner au produit des qualités
distinctives importantes pour l'acheteur. Il s'agit de créer une
individualisation du produit ou service par rapport à des offres
concurrentes. Les acheteurs perçoivent alors le produit comme distinct
des autres produits.
I.3.3 La stratégie de spécialisation
La spécialisation est la stratégie permettant
à une entreprise de se concentrer sur une activité unique, soit
en se spécialisant dans une partie de la gamme d'un produit, soit dans
une zone géographique, ou soit sur une catégorie de client
donnée. L'entreprise focalise ainsi toutes ses ressources et ses
compétences sur une seule activité afin d'y atteindre la meilleur
position. Le concept de spécialisation est à la base de l'analyse
concurrentielle.
Selon ATLAN et NGUEYEN45(*), une spécialisation réussie
dépend de la maîtrise de toutes les fonctions de l'entreprise.
Cette maîtrise ne peut être acquise que par l'expérience et
par la production cumulée la plus importante possible.
Avoir la réputation de faire une seule chose mais de
bien la faire est un atout. Ceci permettra de créer des
fidélités à la marque. Une entreprise peut se
spécialiser en s'appuyant sur la croissance interne. Elle
développe alors par elle-même ses capacités d'innovation,
de production et de distribution. L'entreprise peut aussi s'appuyer sur la
croissance externe et l'acquisition de concurrents.
Les conditions de réussite de la stratégie de
spécialisation sont :
- bien définir les caractéristiques du produit
proposé aux consommateurs ;
- segmenter rigoureusement le marché auquel on
s'adresse ;
- adapter le produit aux besoins du consommateur ;
- éviter de suivre une fonction de recherche et
développement trop poussée.
Aussi deux conditions spéciales doivent-elles
être respectées. Il s'agit de choisir une phase favorable dans le
cycle de vie et de déterminer précisément l'étendue
spatiale du marché pertinent.
I.3.3.1 La phase du cycle de vie
Toutes les phases du cycle de vie ne permettent pas
réellement de développer une stratégie de
spécialisation. Ainsi il est difficile de réussir une
spécialisation dans une activité déjà entrée
en phase de maturité. En effet, le succès de la
spécialisation repose sur la possibilité d'une importance des
parts de marché. Or ces possibilités n'existent plus de
façon notable dans la phase de maturité. Le choix de la
stratégie de spécialisation est indiqué au début de
la phase de croissance lorsque les perspectives commerciales sont favorables.
I.3.3.2 L'étendue du marché
L'entreprise peut se développer géographiquement en
demeurant dans la même activité. La finalité de la
spécialisation étant de disposer de l'expérience la plus
importante possible, l'entreprise doit se spécialiser en visant la
totalité du marché.
II LA STRATEGIE DE DIFFERENCIATION
II.1 Les caractéristiques de la
différenciation
La stratégie de différenciation
est à envisager pour l'entrée dans un marché
déjà occupé par des concurrents, ou quand un marché
arrive à maturité avec un grand nombre de concurrents qui
vendent quasiment les mêmes produits aux mêmes cibles et à
peu près de la même façon. L'entreprise doit alors
développer un avantage compétitif ou s'adresser à ses
acheteurs potentiels du secteur en s'appuyant sur différents aspects du
produit énumérés par ATLAN et NGUEYEN:
caractéristiques propres, fiabilité, service après-vente,
conditionnement, esthétique, etc.
La différenciation peut porter sur de nombreuses
caractéristiques:
· des aspects tangibles (taille, forme, couleurs), la
performance, et compléments : service après-vente,
délai de disponibilité, accessoires.
· des aspects intangibles tiennent compte de tout ce qui
est social, émotionnel, psychologique et esthétique.
A côté de ces derniers, le désir
d'individualisation, de sécurité et l'image des produits dans
l'esprit des consommateurs sont aussi très importants.
Il existe quatre (4) types de stratégie de
différenciation selon ATLAN Audrey et NGUEYEN Hanh46(*) :
- différenciation par le service (livraison,
installation, conseils, réparation)
- différenciation au niveau du personnel47(*) (compétence,
courtoisie, crédibilité, capacité de réaction,
communication) ;
- différenciation par la marque, l'image (symbole,
supports imprimés et audio-visuels, événements) ;
- différenciation par produit (performance,
durabilité, style, conformité, caractéristique,
fiabilité).
ANSOFF48(*) trouve trois composantes dans la stratégie
concurrentielle : la dynamique de croissance, la différenciation
des marchés et enfin la différenciation des produits. Concernant
cette dernière composante, il précise que c'est le moyen pour
l'entreprise de différencier ses produits de ceux de ses concurrents.
La différenciation s'adresse à l'ensemble du
marché et vise l'ensemble des consommateurs potentiels. L'entreprise ne
doit plus chercher principalement l'abaissement des coûts comme manoeuvre
de domination globale. Parallèlement elle ne s'appuie plus sur
l'argument prix pour sa promotion mais sur les caractéristiques du
produit.
II.2 Les outils de la différenciation par
produit
Cette différenciation des produits passe par la
déclinaison de produits en gammes qui reflètent les
différentes classes ou catégories sociales. Pour cela, elle
admet des outils stratégiques
Ces outils constituent des éléments de base
pour la stratégie de différenciation. En effet, la politique de
produit est orientée vers les stratégies d'innovation,
d'imitation et d'adaptation.
II.2.1 L'innovation
La stratégie d'innovation s'est imposée en
raison des progrès technologiques et l'extension de la mode due à
de nombreux secteurs. Elle consiste à lancer de nouveaux produits sur
le marché. Ce qui va conférer une situation de monopole. Elle
permet à l'entreprise de se différencier de ses concurrents et
d'obtenir des coûts plus bas. Pour s'adapter aux évolutions du
marché financier la société du groupe PARIBAS a mis en
place de nouveaux produits financiers (télématique,
monétique...). La stratégie d'innovation repose sur une
collaboration efficace entre les services étude/recherche de produits
nouveaux et les services opérationnels. On distingue :
- l'innovation de produits (amélioration d'un produit
déjà existant avec de nouvelles technologies comme Internet,
téléphone portable) ;
- l'innovation d'organisation (organisation du travail) :
création de guichet automatique de billets en amélioration des
services de caisse.
II.2.2 L'imitation
L'entreprise lance son produit après le succès
du concurrent innovateur. Mise en place de guichets automatiques après
la SGBCI en 1990. C'est une stratégie très
développée.
II.2.3 L'adaptation (suivisme)
Cette stratégie consiste en une
modification des caractéristiques du produit pour répondre aux
nouvelles attentes des consommateurs ou à la concurrence.
En somme, tous les produits et services
développés par la BICICI sont une combinaison de ces
stratégies. A présent, nous allons parler des options
stratégiques.
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
La présentation des institutions financières de
la Côte d'Ivoire permet de dégager les points suivants :
ü Forces
Le système bancaire est assez riche
avec plusieurs banques commerciales et des banques d'affaires. Ce qui permet
à l'économie de se développer.
ü Faiblesses
De plus en plus, le secteur financier se développe au
détriment des banques. Le secteur non formel connaît une
croissance spectaculaire avec la naissance de plusieurs établissements
de micro finance.
L'exposé des différents types de
stratégies permet au lecteur de mieux les maîtriser.
INTRODUCTION DE LA TROISIEME PARTIE
Dans cette partie, nous présenterons les
résultats des enquêtes réalisées sur le terrain
auprès des clients.
Puis, nous ferons une étude comparative dans le but de
mesurer les différents produits des grandes banques de la place.
Ensuite, nous procéderons à un diagnostic pour
déceler les points forts et faibles de cette différenciation. En
fin, nous terminerons par des recommandations à la structure.
CHAPITRE I : LA PRESENTATION DES RESULTATS DE LA
RECHERCHE
I LA PRESENTATION DES RESULTATS
Les établissements bancaires en particulier la BICICI
propose ses produits et services aux :
- particuliers : ce sont des personnes agissant en dehors
de leurs activités personnelles. Ils sont au nombre de deux cent mille
(200.000) ;
- entreprises : les individus ou groupement d'individus
étudiés sur le plan de leurs activités professionnelles.
On dénombre près de deux mille quatre cent (2.400). On distingue
enfin la clientèle des professionnels. Cette dernière
étant constituée d'architectes, d'avocats, d'experts comptables,
de médecins, de chirurgiens-dentistes, etc. Leur nombre étant de
quatre mille huit cent (4.800).
- les professionnels libéraux49(*) peuvent exercer leurs
activités soit seuls, soit en se regroupant.
L'enquête réalisée sur le terrain a permis
de recueillir plusieurs données. Ces données proviennent des
faits observés au cours de la collecte de l'information. Les
résultats de l'analyse sont isolés, regroupés et
classés dans des tableaux et illustrés par des graphiques. Ceci
aura l'avantage de faciliter leur traitement et leur description. Dans le point
suivant, nous allons interpréter les données utilement
résumées par des figures. Ces figures sont des diagrammes en
barres disjointes ou à secteurs (camemberts ou pies) et des courbes. Ils
sont faciles à lire et à interpréter d'un coup d'oeil et
décrivent la distribution des pourcentages à une
question50(*).
I.1 L'analyse des données
L'analyse de ces tableaux et figures se fera en fonction des
préoccupations. Les données sont regroupées en fonction de
trois grandes classes d'âge: les jeunes (jusqu'à 40 ans), les
adultes dont l'âge varie entre 40 et 55 ans et enfin les personnes
âgées de plus de 55 ans. C'est en fonction de cette disposition
que nous ferons l'analyse et les commentaires.
TABLEAU 8 : LES PRODUITS
DE LA BICICI
Age
Produits
|
Jeune
(-40 ans)
|
Adulte
(40-55 ans)
|
Personne âgée (+55ans)
|
Total
|
Valeurs
absolues
|
Valeurs
relatives
|
Valeurs absolues
|
Valeurs relatives
|
Valeurs
absolues
|
Valeurs relatives
|
Compte Spécial épargne
|
85
|
43
|
75
|
38
|
40
|
20
|
200
|
Compte épargne logement
|
60
|
39
|
56
|
37
|
37
|
24
|
153
|
Dépôt à terme
|
41
|
34
|
53
|
43
|
28
|
23
|
122
|
Compte épargne crédit
|
33
|
31
|
55
|
52
|
17
|
16
|
105
|
Plan épargne retraite
|
12
|
10
|
78
|
62
|
36
|
29
|
126
|
Source : Enquête 2007
FIGURE 5 : LA REPARTITION DES PRODUITS EN
FONCTION DE LA CLIENTELE JEUNE
Source : Enquête 2007
FIGURE 6 : LA REPARTITION DES PRODUITS EN
FONCTION DE LA CLIENTELE ADULTE
Source : Enquête 2007
FIGURE 7 : LA REPARTITION DES PRODUITS EN
FONCTION DE LA CLIENTELE «PERSONNE AGEE»
Source : Enquête 2007
Le tableau 8 et les figures 5 à 7 illustrent les
données relatives aux produits de la BICICI. La comparaison entre ces
produits utilisés par la clientèle fait constater ici
l'intérêt des jeunes (moins de 40 ans) pour les produits
d'épargne simple (43%) et l'épargne logement (39%) de la
clientèle totale interrogée. Quant à la clientèle
adulte, ce sont les produits d'épargne retraite (70%), d'épargne
crédit (52%) et les dépôts de long terme qui les
intéressent. La Clientèle des personnes âgées se
préoccupe plutôt des produits d'épargne retraite (29%).
TABLEAU 9: LES SERVICES OFFERTS PAR LA
BICICI
Age
Services
|
Jeune
(-40 ans)
|
Adulte
(40-55 ans)
|
Personne âgée
(+55ans)
|
Total
|
Valeurs
absolues
|
Valeurs
relatives
|
Valeurs
absolues
|
Valeurs
relatives
|
Valeurs
absolues
|
Valeurs
relatives
|
Festival
|
75
|
43
|
70
|
40
|
28
|
16
|
173
|
BICICI Net
|
62
|
41
|
58
|
39
|
30
|
20
|
150
|
BICICI Direct
|
10
|
10
|
62
|
64
|
25
|
26
|
97
|
Western Union
|
85
|
43
|
75
|
38
|
40
|
20
|
200
|
Carte Visa BICICI
|
85
|
45
|
75
|
40
|
27
|
14
|
187
|
Cellia
|
37
|
60
|
15
|
24
|
10
|
16
|
62
|
Assuria
|
59
|
44
|
45
|
33
|
31
|
23
|
135
|
Source : Enquête 2007
FIGURE 8 : LA REPARTION DES SERVICES EN
FONCTION DE LA CLIENTELE JEUNE
Source : Enquête
FIGURE 9 : LA REPARTION DES SERVICES EN
FONCTION DE LA CLIENTELE ADULTE
Source : Enquête 2007
FIGURE 10 : LA REPARTION DES SERVICES EN
FONCTION DE LA CLIENTELE «PERSONNE AGEE»
Source : Enquête 2007
A la question de connaître le degré d'utilisation
des services, nous remarquons un engouement de toute la clientèle. Le
tableau 9 ainsi que les figures 8, 9 et 10 renferment les données
recueillies sur cette question. Nous remarquons que les services de
consultation de compte à distance, de transfert d'argent et les services
d'assurance intéressent la majeure partie des jeunes et des adultes. La
Carte Visa BICICI est sollicitée par toute la clientèle. Elle
permet d'éviter les files d'attente devant les guichets. Les personnes
âgées se préoccupent des services d'assurance et des cartes
de guichet automatique en plus du transfert d'argent.
TABLEAU 10 : L'APPRECIATION DES PRODUITS ET
DES SERVICES
Age
Réponses
|
Jeune (-40 ans)
|
Adulte (40-55 ans)
|
Personne âgée (+55ans)
|
Total
|
Produits
|
Services
|
Produits
|
Services
|
Produits
|
Services
|
Val.
abs.
|
Val.
rel.
|
Val.
abs.
|
Val.
rel.
|
Val.
abs.
|
Val.
rel.
|
Val.
abs.
|
Val.
rel.
|
Val.
abs.
|
Val.
rel.
|
Val.
abs.
|
Val.
rel.
|
Oui
|
30
|
24
|
19
|
15
|
38
|
31
|
16
|
13
|
09
|
09
|
07
|
06
|
123
|
Quelque fois
|
41
|
24
|
40
|
23
|
29
|
17
|
35
|
20
|
10
|
10
|
06
|
04
|
172
|
Non
|
14
|
12
|
28
|
22
|
24
|
21
|
21
|
18
|
18
|
11
|
09
|
08
|
117
|
Source : Enquête 2007
FIGURE 11 : LA CONVENANCE DES SERVICES AU
BESOIN DE LA CLIENTELE
Source : Enquête 2007
Ces produits et services conviennent-ils à vos
besoins ? Cette question a permis de recueillir les données du
tableau 10. Au niveau de la clientèle jeune et adulte, on constate que
ces produits correspondent à leur besoin à travers l'étude
de leur réponse. Soit respectivement 24 et 31 % de la clientèle
interrogée. Pour les services, c'est 15% et 13 %. Les réponses
défavorables concernant les services se fixent au niveau des jeunes
à 22 % et des adultes à 18 %.
TABLEAU 11: L'OPINION DE LA CLIENTELE SUR LE COUT
DES PRODUITS ET SERVICES
Prix
Désignation
|
Très cher
|
Accessible
|
Moins cher
|
Total
|
Valeurs
absolues
|
Valeurs
relatives
|
Valeurs
absolues
|
Valeurs
relatives
|
Valeurs
absolues
|
Valeurs
relatives
|
Produits
|
79
|
40
|
98
|
49
|
23
|
11
|
200
|
Services
|
122
|
60
|
69
|
35
|
09
|
05
|
200
|
Source : Enquête 2007
FIGURE 12 : LA COMPARAISON DU COUT DES
PRODUITS ET DES SERVICES
Source : Enquête 2007
Le tableau 11 et la figure 12 nous présentent les avis
recueillis sur le coût des produits et services par rapport à ceux
de la concurrence. La clientèle dans son ensemble pense que les services
de la BICICI sont nettement plus chers que les produits à hauteur de 60
%. Par contre 35 % de cette même clientèle estime que les prix de
ces services sont accessibles.
TABLEAU 12 : L'OPINION SUR LA
DIFFERENCIATION
Age
Opinion
|
Jeune (-40 ans)
|
Adulte (40-55 ans)
|
Personne âgée (+55ans)
|
Total
|
Valeurs
absolues
|
Valeurs
relatives
|
Valeurs
absolues
|
Valeurs
relatives
|
Valeurs
absolues
|
Valeurs
relatives
|
Favorable
|
45
|
40
|
48
|
42
|
20
|
18
|
113
|
Indifférent
|
09
|
33
|
10
|
37
|
08
|
30
|
27
|
Défavorable
|
10
|
32
|
15
|
48
|
06
|
20
|
31
|
Source : Enquête 2007
FIGURE 13 : L'OPINION SUR LA DIFFERENCIATION
DES PRODUITS ET SERVICES
Source : Enquête 2
TABLEAU 13: LES SUGGESTIONS DE LA
CLIENTELE
Age
|
Jeune
(-40 ans)
|
Adulte
(40-55 ans)
|
Personne âgée (+55 ans)
|
Total
|
Valeurs
absolues
|
Valeurs
relatives
|
Valeurs
absolues
|
Valeurs
relatives
|
Valeurs
absolues
|
Valeurs
relatives
|
Sécurité des fonds
|
85
|
43
|
75
|
38
|
40
|
20
|
200
|
Accueil clientèle
|
66
|
38
|
74
|
42
|
35
|
20
|
175
|
Promotion des nouveaux produits/services
|
85
|
46
|
70
|
38
|
31
|
17
|
186
|
Source : Enquête 2007
FIGURE 14 : LES PROPOSITIONS POUR UNE
MEILLEURE ADHESION
0
10
20
30
40
50
Jeune (-40 ans)
Adulte (40-55
ans)
Personne agée
(+55 ans)
Sécurité des fonds
Accueil clientèle
Promotion des nouveaux
Produits /services
Source : Enquête
2007
Quant aux tableaux 12 et 13 ainsi que les figures 13 et 14,
ils sont relatifs d'une part à l'avis de la clientèle sur la
diversification et d'autre part sur les suggestions émises pour
améliorer les prestations de la banque.
Sur l'avènement de la diversification, toute la
clientèle interrogée a un point de vue unanime et positif :
40% pour les jeunes, 42 % pour les adultes et 38 % pour la clientèle
âgée. Les clients indifférents (les jeunes, les adultes et
les vieux) se situent respectivement à 33 %, 37 % et 30 %. Ces forts
taux peuvent s'expliquer par l'ignorance de l'existence de ces produits et
services par cette frange de la clientèle.
Au niveau des suggestions, les jeunes sont pour la promotion
de nouveaux produits et services (46%) et la sécurité des fonds
(43%). Par contre, les adultes sont favorables pour un meilleur accueil de la
clientèle (42 %). Quant aux personnes âgées, elles mettent
l'accent sur la sécurité de fonds et l'accueil clientèle.
Dans son analyse, Christophe Lobé ZAKO51(*) s'intéresse
plutôt au système bancaire de l'UEMOA. Dans un premier temps, il
passa au peigne fin son organisation et son fonctionnement. Dans un second
temps il indique les activités bancaires à l'intérieur de
cette zone franc. Il montre par l'élaboration de tableaux et figures la
situation du système bancaire en général et
l'évolution des dépôts et des crédits de 1990
à 1996. Il indique que les dépôts des particuliers et des
entreprises n'ont eu cesse d'augmenter atteignant plus de deux mille milliards
de f CFA en 1996. Ceci pour montrer que les banques sont en situation de
surliquidité pouvant offrir de nouvelles opportunités de
financement.
I.2 Les produits et services des autres banques
I.2.1 Les motivations de ce choix
La BICICI mène une stratégie de
différenciation des produits à partir de ceux de ses concurrents.
Une étude comparative des produits de la BICICI avec ceux de la SGBCI et
de la BIAO permettra de mieux percevoir les effets de cette stratégie.
Le choix de ces deux structures se justifie par le fait qu'elles comptent parmi
les plus grands établissements de la place. D'ailleurs la BICICI occupe
la seconde place derrière la SGBCI au niveau du total du bilan et du
nombre d'agences. Le tableau suivant présente quelques banques par ordre
d'importance à partir de leurs réseaux en nombre d'agences.
TABLEAU 14: LES PRINCIPAUX RESEAUX
BANCAIRES
N° d'ordre
|
Banques
|
Nombre d'agences
|
1
|
SGBCI
|
31
|
2
|
BICICI
|
30
|
3
|
BIAO-CI
|
29
|
4
|
Banque Atlantique
|
17
|
5
|
SIB
|
14
|
Source : PME
Magazine52(*)
I.2.2 L'analyse du tableau
Au nombre des grandes banques de la Côte d'Ivoire, on
compte la SGBCI (trente et une agences), la BICICI (trente agences) et la
BIAO-CI (vingt et neuf agences). C'est donc autour de ces trois grandes
structures que va porter notre réflexion sur la stratégie de
différenciation. Les produits de la BICICI ayant été
énumérés dans la partie précédente de cette
étude, nous allons nous pencher à présent sur ceux de la
SGBCI et de la BIAO-CI. C'est à la suite de cette étape, que nous
ferons des constats puis enfin des recommandations.
II. L'ETUDE COMPARATIVE DES PRODUITS ET SERVICES
II.1 La différenciation des produits
Le marketing bancaire basé sur le produit met l'accent
sur le produit lui-même et ses caractéristiques (prix,
distribution...). La politique de produit est très importante. C'est un
grand critère de différenciation et porte aussi sur les services
bancaires. Le tableau suivant recense les principaux produits par
établissement bancaire.
TABLEAU 15: LES DONNEES RELATIVES AU COMPTE
EPARGNE
N° d'ordre
|
Banques
|
Versement minimum exigé
|
Frais de gestion
|
Frais de clôture
|
Particulier
|
Entreprise individuelle
|
1
|
BICICI
|
200.000
|
250.000
|
30.000
|
15.000
|
2
|
BIAO-CI
|
300.000
|
500.000
|
42.000
|
300.000
|
3
|
SGBCI
|
200.000
|
1.000.000
|
65.000
|
20.900
|
4
|
SIB
|
300.000
|
1.000.000
|
55.000
|
32.500
|
5
|
BNI
|
-
|
2.500.000
|
25.000
|
10.000
|
Source : PME Magazine
La souscription aux Comptes Epargne proposée par chaque
banque donne les résultats consignés dans le tableau ci-dessus. A
l'analyse, nous remarquons que la BICICI offre les bas prix au niveau des
particuliers et entreprises individuelles mais, le versement minimum
exigé pour les entreprises est élevé.
On pourrait dire que cette banque met l'accent sur la
clientèle des particuliers au niveau du Compte Epargne. C'est donc le
contraire de la SGBCI.
TABLEAU 16: LES CONDITIONS DE DEPOTS A TERME
(DAT)
N° d'ordre
|
Banques
|
Placements minima admis
|
Taux d'intérêts moyen
|
1
|
BICICI
|
500.000
|
2,6%
|
2
|
BIAO-CI
|
1.000.000
|
2,5%
|
3
|
SGBCI
|
1.000.000
|
3,5%
|
4
|
SIB
|
5.000.000
|
2,95%
|
Source : PME Magazine
L'analyse que nous venons de faire est aussi valable pour les
données relatives au Dépôt à Terme. Ici, la BICICI
propose comme placement minimum 500.000fCFA quant les autres banques proposent
des montants allant de 1.000.000fCFA à 5.000.000 f CFA.
TABLEAU 17: LES MODALITES DU PLAN EPARGNE
LOGEMENT
N° d'ordre
|
Banques
|
Caractéristiques
|
1
|
SGBCI
|
Versement initial et cotisation mensuelle de 25.000 f
. Epargne maximum 5.000.000 f à un taux de 3,5 %. Prêt maximum
accordé 15.000.000 f
|
2
|
BICICI
|
Epargne pendant trois ans. Cotisation mensuelle
minimum 20.000 f. La prime = montant des intérêts versés.
Montant maximum à épargner 10.000.000 f
|
3
|
BIAO-CI
|
Versement à l'ouverture 100.000 f. Versement
mensuelle minimum 40.000 f. Montant maximum de prêt 15.000.000
f
|
Source : Enquête 2007
Les modalités du Plan Epargne Logement
diffèrent ici d'une banque à l'autre. Pendant que la BICICI
propose 20.000fCFA comme cotisation minimum mensuelle, la SGBCI propose
25.000fCFA et la BIAO-CI 40.000fCFA. Ajouter à cela certaines conditions
propres à chaque structure comme montant maximum du prêt,
prêt maximum accordé et versement initial.
II.2 La comparaison des services
Les produits (gestion de dépôts, tenue de compte,
octroi de crédit...) sont peu susceptibles de différenciation et
d'innovation car très réglementés. Alors que les services
annexes qui ne constituent pas souvent une activité rentable pour la
banque, attirent et fidélisent davantage la clientèle. Ces
services sont entre autres les paiements automatiques, les recouvrements de
factures, la banque à distance, les produits d'assurance, etc.
TABLEAU 18: L'IDENTIFICATION DES PRODUITS DE
BANCASSURANCE
N° d'ordre
|
Banques
|
Dénomination
|
Caractéristique
|
1
|
SGBCI
|
PRZ-Performance
avec
|
Assurance-vie constituant un complément de retraite.
Outre le montant de cotisation il est versé en de sinistre 150.000 f CFA
au minimum et 2.000.000 f CFA au maximum.
|
Assistance voyage
avec AGF-CI
|
Aide le voyageur à faire face aux imprévus
durant son séjour. Prise en charge des frais médicaux et
d'hospitalisation jusqu'à 20.000.000 f CFA. Prise en charge d'autres
frais en cas de vol de cartes de crédits ou titres de transport.
|
2
|
BICICI
|
Assuria avec SAFARIV-VIE
|
Assuria permet aux clients de bénéficier de
l'assurance-vie en cas de décès ou d'invalidité absolue et
définitive. Le minimum à percevoir est de 250.000 f CFA et
maximum 3.000.000 f CFA
|
Serenia avec AGF-CI
|
|
3
|
BIAO-CI
|
Nova Asssur
|
Contrat d'assurance adossé au compte chèque ou
par Compte Epargne. Minimum à percevoir 250.000 f CFA et maximum
1.000.000 f CFA.
|
Nova famille avec SAFARIV-VIE
|
Contrat permettant de souscrire à une épargne
retraite. Minimum à verser mensuellement est de 10.000 f CFA
|
Source : Enquête 2007
Le tableau ci-dessus est relatif aux produits d'assurances.
Au niveau de la SGBCI, nous notons le PRZ Performance et Assistance voyage avec
AGF-CI. La BICICI propose Assuria et Serenia. Quant à la BIAO-CI, elle
propose Ivoire Famille et Nova Famille avec SAFARIV-VIE. On remarque en gros
que ces produits d'Assurances exposés par les guichets bancaires sont
des assurances retraite, décès, invalidité absolue et
incident et risques divers (IRD).
Même si dans le fond la pratique du prix diffère
d'un établissement à un autre, il faut signaler cependant la
similarité des prestations.
TABLEAU 19: LA CATEGORISATION DES CARTES
BANCAIRES
N° d'ordre
|
Banques
|
Clientèle
|
Type de carte
|
Caractéristique
|
1
|
SGBCI
|
Particulier
|
· Eclair
· Horizon
· Etoile
|
Retrait des espèces jusqu'à 100.000 f/jour
Retrait et règlement des achats chez des
commerçants jusqu'à 150.000 f/jour
Régler des achats chez des commerçants et
retrait de fonds jusqu'à 200.000 f/jour et découvert
associé et assurance décès
|
Entreprise
|
· Business
· Salaire prépayé
· TPE53(*)
|
Faciliter les frais de mission ou de représentation.
Carte de retrait et de paiement.
Destiné aux salariés non bancarisés dont
le salaire est inférieur à 150.000 f
Permet de traiter les paiements par carte bancaire
|
2
|
BICICI
|
Particulier
|
· Visa Electron
|
Electron 1 permet le retrait d'espèces et un
découvert de 70.000 f.
Electron 2 permet le retrait d'espèces avec un
découvert de 150.000 f
Electron 3 permet le retrait d'espèces avec un
découvert de 350.000 f
|
Entreprise
|
· Visa Electron
|
La carte internationale permet le retrait et règlement
des achats partout dans le monde et déclenche la consultation de solde
de compte
|
3
|
BIAO-CI
|
Particulier
Entreprise
|
Nova
|
Les cartes Nova sont entièrement adaptées
à tous les revenus et à toute la clientèle. Elles se
déclinent en 5 formules dont Nova Cador, Nova Bronze, Nova Argent et
Nova Or.
|
Source : Enquête 2007
Les cartes bancaires sont de deux ordres. Celles qui sont
destinées à la clientèle des particuliers et celles
destinées à la clientèle des entreprises. Au niveau de la
BICICI, ces cartes ont l'avantage de procurer des découverts bancaires.
Il est certes difficile de mesurer l'avantage par catégorie de cartes
bancaires mais, depuis leur apparition en 1990, elles rendent d'énormes
services.
Au niveau des entreprises, ces cartes permettent de
régler les achats effectués auprès des fournisseurs.
L'importance de chaque carte se remarque par la qualité de satisfaction
que l'on retire.
III LA STRATEGIE DE LA BICICI
Nous avons indiqué au niveau de la section 2 les
différents outils de différenciation (l'innovation, l'imitation
et l'adaptation). La BICICI, à travers le groupe BNP PARIBAS sa
banque-mère, pratique l'innovation pour répondre aux
évolutions des marchés financiers. Le groupe a mis en place de
nouveaux produits dont la télématique et la monétique.
En ce qui concerne l'imitation, elle a suivi l'exemple de la
Société Générale de Banques en Côte d'Ivoire
qui a mis à la disposition de ses clients les DAB (Distributeurs
Automatique de Billets) depuis 1990.
Quant à l'adaptation, elle est l'illustration de la
collaboration des banques avec les établissements d'Assurances d'une
part et Western Union d'autre part. Les banques s'adaptent à leurs
activités en leur offrant leurs personnels et leurs guichets.
Forte de sa longue expérience et de sa présence
dynamique sur le terrain, la BICICI connaît les grands acteurs du
marché ivoirien, leurs caractéristiques, leurs besoins et leurs
attentes en matière de service bancaire.
Cet atout a permis à la banque d'élaboré
des services à haute valeur ajoutée comme :
- la connaissance de l'import/ export ;
- la maîtrise des opérations
documentaires ;
- le crédit d'investissement ;
- la gestion de trésorerie et les flux
financiers ;
- les paiements internationaux.
Au fil des décennies, l'analyse des besoins et attentes
des clients a permis à la banque de développer et de mettre sur
le marché, une gamme de produits et services variés et
complémentaires autour de la marque « Festival ».
Ces produits sont en constante évolution et
adapté au besoin de la population.
Par ailleurs, la différenciation rime avec la
politique de prix pratiqué au niveau des produits. Après analyse
des différents tableaux, il ressort que la BICICI pratique les prix de
produits les moins élevés et les frais de gestion de compte les
plus faibles. Ce qui signifie que cette structure s'appuie également sur
l'argument prix pour se démarquer de ces concurrents.
Selon KOTLER et DUBOIS54(*), de nombreuses entreprises de façon
générale se présentent comme « celle qui a le
meilleur produit » ou « le meilleur service » ou
encore « le prix le plus bas ». Tout en poursuivant, ils
affirment que certains spécialistes pensent qu'il vaut mieux promouvoir
un seul avantage. Pour d'autres, un positionnement de l'entreprise construit
sur deux avantages est préférable.
Donc les différences à promouvoir portent
essentiellement sur la technologie, le coût du produit, la qualité
et le service. Parmi ces derniers, la qualité et le service sont
très importants. Pour toute banque, la qualité des prestations et
le service rendu constituent des points essentiels pour captiver la
clientèle.
L'issue finale de la différenciation est la diffusion
convenable des produits et services auprès de la population. A ce
niveau, la banque a-t-elle les hommes qu'il faut pour sensibiliser la
population? Les commerciaux sont-ils en nombre suffisant ? Si non faire
des recrutements et bien les former. Les réunions hebdomadaires et
mensuelles doivent porter sur la manière de redorer l'image de
l'entreprise vis-à-vis des clients et maximiser les ventes. Les agences
de communication si la banque en dispose doivent vendre la structure auquel cas
il faut rompre le contrat.
CHAPITRE II : LE DIAGNOSTIC DE LA DIFFERENCIATION
DES PRODUITS ET SERVICES
I. LES POINTS FORTS ET LES POINTS FAIBLES
I.1 Les points forts
Les banques de la place proposent les mêmes produits.
C'est essentiellement la dénomination et les taux pratiqués qui
font la différence. En ce qui concerne la BICICI, les transferts de
technologie, les grandes décisions stratégiques ainsi que celles
de la différenciation, sont assurés par BNP PARIBAS. Cette
différenciation par produit a permis de noter quelques points forts.
D'abord, le fait que la BICICI dispose de trente agences, lui
permet d'avoir un avantage concurrentiel.
I.1.1 La politique de distribution
Sur ce point, il faut souligner que l'implantation de
nombreuses agences permet à la banque de se rapprocher de sa
clientèle potentielle, et par la même occasion de capturer
d'autres clients. Pour un client, la possibilité de réaliser
aisément ses opérations de banque dans un temps record est un
atout. Pour Denis LONDON55(*), le choix d'une banque dépend de la
proximité géographique, de la facilité d'accès, de
l'aménagement intérieur des succursales et de la modulation des
horaires d'ouverture.
I.1.2 L'avantage au niveau des produits
La BICICI, étant la deuxième banque de la place
en terme d'importance d'agences, propose quelques conditions d'ouverture et de
clôture de comptes avantageuses. Ce qui pourrait justifier le nombre
assez élevé de sa clientèle des particuliers (200.000).
Au niveau des produits, le deuxième atout est la
possibilité accordée aux épargnants de faire des
placements de fonds avec un minimum d'épargne. Il faut pour un
Dépôt à Terme (DAT), un placement minimum de 500.000f CFA
par rapport à la concurrence.
Concernant le Plan Epargne Logement, la BICICI est la seule
banque comparativement à la BIAO-CI et la SGBCI, à faire des
avantages à ses clients. Dans son registre il faut épargner au
minimum 20.000f CFA par mois pour bénéficier d'une somme
maximale de 10.000.000fCFA. Alors que l'un des concurrents en l'occurrence la
SGBCI propose 25.000f CFA mensuellement et la BIAO-CI, 40.000f CFA. La
conclusion que l'on peut tire à première vue est que la BICICI
prend en compte les difficultés économiques et financières
de la population.
I.1.3 L'avantage au niveau des services
Les services proposés par chaque banque sont multiples
et diverses. Cette diversité permet de prendre en compte les besoins de
la clientèle. Comme le souligne Denis LONDON56(*) ces services ne permettent
qu'à fidéliser les clients potentiels et à en attirer de
nouveaux.
Concernant la BICICI, la mise en place de Assuria et Serenia
comme produits de bancassurance, permet de bénéficier de
l'Assurance vie en cas de décès ou d'invalidité absolue et
définitive d'une part et d'autre part de poursuivre leur activité
en cas de perte ou de vol.
Les cartes de retrait ont pour premier rôle de
désengorger les guichets. Ensuite, de permettre à tout
opérateur de disposer de fonds à toute heure selon sa
volonté.
Au niveau de la BICICI chaque opérateur en fonction de
son revenu peut disposer de la carte bancaire de son choix. La
particularité de chaque carte bancaire est qu'elle permet de
bénéficier d'une ligne de crédit allant de 70.000 f CFA
à 350.000 f CFA et plus.
I.1.4 Le rôle de la communication
Les actions de communication menées par une banque
auprès de sa propre clientèle sont plus efficaces. Les
informations sur les produits et services bancaires sont importantes pour
éclairer et intéresser la population. Il est nécessaire
d'attirer l'attention des clients sur l'existence et les
caractéristiques du produit et de faire passer dans l'esprit de ceux-ci
des informations favorables.
A l'instar des autres banques la BICICI met sur Internet ses
produits et services pour informer les internautes. Il faut souligner que
c'est une opportunité qui s'offre aux banques du moment où
Internet constitue aujourd'hui un canal communication efficace et très
prisé.
L'autre atout de la communication initié par la BICICI
est les spots publicitaires sur la première chaîne de
télévision et de radio.
Il faut enfin souligner l'importance capitale de la
communication dans le milieu bancaire, qui aujourd'hui est l'un des
éléments les plus fondamentaux. Il faut être vu et entendu
pour se faire créer une image différenciée qui du reste
doit être soutenue sur le terrain par des vendeurs compétents,
motivés et performants..
I.2 Les points faibles
Cette stratégie de différenciation de produits
et de services a engendré quelques faiblesses quoiqu'elle ait permis
à la banque de mieux se porter.
Les points faibles se situent à plusieurs niveaux:
I.2.1 Au niveau des produits
Tous les produits bancaires sont standards et il est
très difficile de choisir la banque uniquement sur la base des produits
proposés. Et le contexte politique local ne s'y prête pas. Les
coûts de conception des produits sont très élevés.
De même les taxes afférentes à ces derniers ne sont pas
négligeables. Cette situation qui s'impose aux banques les amène
à multiplier les prélèvements sous la forme d'agios ou de
commissions.
I.2.2 Au niveau de la distribution
La BICICI dispose d'un bon réseau de distribution
à travers la Côte d'Ivoire (trente agences). Avec le
développement, plusieurs communes et départements se
créent et la population par la même occasion s'accroît. Les
populations sont donc obligées de parcourir des distances pour trouver
un établissement de crédit. Ce qui freine un peu l'ardeur des
investisseurs. Et cela quelque soit le volume de promotion alloué aux
produits par l'établissement.
Il y a également un manque de communication sur le
fonctionnement des distributeurs de billets (DAB). Plusieurs clients ont du mal
à se retrouver. Dans certains cas, les cartes magnétiques sont
bloquées dans les guichets automatiques de billets (GAB). Dans d'autres,
l'opération n'est pas validée.
Les critiques et les suggestions de la clientèle ne pas
pris en compte par les décideurs bancaires.
I.2.3 Au niveau de la facturation des services
Tous les services assurés par une banque sont
facturés. Les prêts, les positions de compte, les frais de tenue
de compte, la délivrance de la carte magnétique. Tous ces
services ont un coût directement prélevé sur le compte
d'épargne. Les clients pensent que les prélèvements sont
injustes et grèvent lourdement les intérêts
générés. Ce constat se justifie par les différents
montants des frais de gestion et de clôture de compte.
A ce niveau, la BIAO et la SGBCI prélèvent comme
frais de gestion respectivement 42.000 f CFA et 65.000 f CFA pendant que la
BICICI prélève 30.000 f CFA. Concernant les frais de
clôture, pour la BIAO et la SGBCI 30.000 f CFA et 20.900 f CFA, tandis
que la BICICI fixe ce montant à 15.000 f CFA et la SIB, 32.000 f CFA.
I.2.4 Au niveau des prix
Les entreprises bancaires ont du mal
à se différencier par les prix. Et cela parce que tout le monde
s'observe et se copie si vite que toute différence significative dans
une grille tarifaire se révèle dangereusement pour la
concurrence.
L'Internet fait en ce moment l'objet de toutes les
sollicitudes et chaque réseau rivalise ainsi d'inventivité. Les
banques multiplient les packages incluant certains produits à prix
préférentiel. L'objectif étant d'accroître la base
de clientèle, des prix trop élevés risqueraient de les
décourager.
II. LES APPORTS DE LA DIFFERENCIATION A LA BICICI
La banque est une entreprise particulière. Il faut donc
des moyens et des actions pour lui permettre de se développer. Ce qui
fait la force d'une banque, c'est son réseau. L'étendue de son
réseau l'amène à mieux intéresser les clients.
Selon l'Expansion57(*), en
France la banque la Caisse d'Epargne qui dispose de quatre mille sept cent
agences a pu promouvoir un produit comme le PERP (Plan d'Epargne retraite
Populaire) et le résultat est de deux trente mille PERP souscrits.
L'autre point fort des réseaux bancaires est la large
gamme de produits proposés, du Crédit immobilier à
l'Assurance-vie en passant par les Dépôts à terme et les
Comptes d'épargne.
La différenciation par produit adoptée par
chaque établissement bancaire doit se baser sur certains atouts. Au
niveau interne, l'ensemble du personnel doit être formé dans
l'optique de la satisfaction du client. La création d'un
département marketing spécifique ne suffit pas. Il faut mobiliser
l'ensemble de cette entreprise à la sensibilisation de la
clientèle. La solution face à une guerre de prix menaçante
consiste à différencier son image et son offre. L'innovation
à ajouter aux services bancaires doit consister essentiellement à
se différencier à travers la rapidité avec laquelle un
même service est rendu par le concurrent.
En ce qui concerne la BICICI, pour continuer à demeurer
dans le peloton de tête des banques ivoiriennes, elle doit rajeunir son
image de marque qui est une nécessité marketing.
II.1 Le rajeunissement de l'image de marque de la
banque
II.1.1 L'enrichissement de la gamme de
produits
La plupart des banques proposent des produits similaires.
Pour toucher une nouvelle frange de la population, nous recommandons à
la BICICI de vulgariser sa ligne de produits et de signaler sa présence
à l'occasion. C'est donc une bonne occasion pour redorer son image de
marque et de se différencier d'une concurrence trop agressive.
II.1.2 La modernisation des locaux
Ici comme au point précédent, l'apparence joue
un rôle capital dans la différenciation par produit. Etant
donné que le client se rend surplace à la banque pour avoir
accès aux produits et services, l'image de marque se construit sur
place. L'aménagement des anciens locaux et même des nouveaux
apparaît dans ce sens, comme une technique importante pour redorer son
image et donner l'impression d'une sécurité de fonds: multiples
entrées, canalisation du trafic, postes d'accueil multifonctions afin
d'éviter la queue, petite musique d'ambiance.
C'est ce qu'entrepris la SGBCI avec son agence marine du
Boulevard de Marseille58(*) mais surtout la BICICI avec ses agences Latrille et
Vallons, entièrement renouvelées. De sorte que les clients qui
commençaient à douter de leur banque reprennent aussitôt
confiance dans ces cas-là.
II.1.3 Le lancement de nouveaux produits
Quand le doute commence à gagner la clientèle
potentielle, lancer un nouveau produit à grand renfort de
publicité, donne l'occasion d'améliorer et de signaler toujours
la présence de la banque. Il faut changer de logos : un nom, un
symbole et une photo doivent être choisis pour chaque produit et service.
Les brochures doivent être claires et engageantes avec des photos
appropriées. Toute la documentation doit exprimer le souci et l'image de
la banque. L'information doit être disponible et à la potée
de toute la clientèle. Elle devient alors une entreprise qui bouge
et l'on peut continuer à lui faire confiance.
Dans ce cadre, la BICICI a procédé il y a
quelques temps au lancement de Visa Card supporté par une grande
campagne publicitaire pour donner au public l'image d'une grande banque.
II.1.4 L'association à une autre marque
Une autre possibilité de réussir la
différenciation par produit est de s'arrimer à une autre marque
ou une entreprise à la réputation établie pour
bénéficier de sa notoriété. Ce qui permet de
toucher une nouvelle clientèle qui a besoin d'être
rassurée. C'est l'exemple type de Western Union avec tous les grandes
places bancaires du pays. Une clientèle particulière de Western
Union n'utilise ses services qu'à travers les guichets installés
à la BIAO ou à la BICICI pour ne citer que ces deux exemples.
II.2 La redynamisation des services
THEODORE LEVITT59(*) : « Il n'y a pas d'industrie de
services. Il y a simplement des secteurs dans lesquels la composante du service
est plus forte que dans d'autres, tout le monde est dans le
service ».
Les services sont intangibles, indivisibles et variables
selon les circonstances qui président à leur réalisation.
On ne peut donc les voir, les toucher, les sentir, les goûter et les
entendre avant de les acheter. Pour réduire son incertitude, l'acheteur
cherche activement des signes démontrant la qualité du service.
Il attache une importance à ce qu'il voit : les locaux, le
personnel, l'équipement, l'information, les logos et les prix. Le
vendeur a pour mission de favoriser la confiance du client.
II.2.1 Les effets de la communication
Selon Denis LONDON60(*), les actions de la communication menée par une
banque comme la BICICI auprès de sa propre clientèle sont plus
efficaces. Ces actions peuvent être entreprises par correspondance, par
contact personnel ou par le biais du « bouche à
oreille ».
La communication verticale d'amont (fournisseur) en aval
(client) doit se faire dans les deux sens. La banque se doit d'écouter
la clientèle (suggestions) pour satisfaire leurs besoins. Elle ne peut
progresser qu'avec ses clients. Le personnel doit être facilement
identifiable et habillé de manière sobre et professionnelle.
L'équipement doit être moderne pour donner à la banque une
image d'entreprise à la pointe de la technologie. La BICICI dispose d'un
service de communication qui s'occupe de la promotion de ses produits. Mais
quand elle juge nécessaire, elle confie à une structure de
publicité des annonces.
Aujourd'hui, certes l'Internet joue un rôle important
dans ce domaine, mais il demeure encore loin pour la plupart des
abonnés. A cela, il faut ajouter la présentation sommaire des
produits bancaires.
II.2.2 Le conseil aux clients
Il existe un certain nombre de services que le banquier est
à mesure d'offrir à la clientèle :
- les services matériels : les services de caisse,
la location de coffre fort, etc.
- les services intellectuels : les conseils à la
clientèle, la gestion de portefeuilles, etc.
L'un des principaux facteurs de différenciation est le
conseil à la clientèle des particuliers et aux entreprises. En
effet, c'est le conseil qui permet de aux différents opérateurs
d'optimiser leurs actions. Si ces conseillers bancaires sont peu nombreux et
bien formés, cela peut agir également sur la renommée de
la banque.
II.2.3 L'accueil clientèle
L'accueil au niveau bancaire constitue un des
éléments de satisfaction et de fidélisation de la
clientèle. L'accueil se définit comme étant l'ensemble des
dispositions (comportements positifs, sans servilité des sourires de
façon naturelle et objective) que l'on manifeste pour rendre le
séjour du client agréable depuis son arrivée
jusqu'à son départ de la banque. C'est le premier point de
contact entre les clients et la banque. C'est également le miroir de la
banque car il reflète l'entreprise dans son ensemble et contribue
à construire son image de marque. Pour une grande institution comme la
BICICI, le service accueil doit donner satisfaction aux clients par
l'information, l'orientation, et les renseignements. Ceci dans le souci de le
faire attendre le moins possible dans la banque. La BICICI doit donc former des
assistants clientèle pour jouer le rôle d'hôtesse d'accueil
tant au niveau de l'accueil physique que téléphonique.
II.2.4 La qualité de service
La qualité est l'aptitude d'un ensemble de
caractéristiques intrinsèques d'un produit ou d'un processus
nécessaire pour satisfaire les exigences des clients. Et le service est
l'ensemble des prestations auxquelles le visiteur s'attend au delà du
produit. Ce sont les attentes implicites et explicites du client.
L'une des stratégies concurrentielles majeures dans le
domaine des services c'est de garantir un niveau de qualité
supérieure. Ainsi une clientèle de banque souhaite ne pas avoir
à attendre à un guichet plus de cinq minutes, recevoir un accueil
attentionné, compétent et courtois. Enfin, obtenir un service
rapide.
La qualité se constate au moment de l'usage du produit
ou du service. Pour améliorer la productivité d'un service, il
faut renforcer la qualification du personnel à tous les niveaux
grâce à un meilleur recrutement et une formation très
poussé et accroître la prestation quantitative par unité de
temps. Il faut chercher toujours à améliorer l'existant et enfin
s'appuyer sur les progrès technologiques pour découvrir de
nouvelles sources de productivité.
Faire la qualité pour se démarquer de la
concurrence vient à :
· créer une atmosphère favorable. Une bonne
atmosphère dans l'entité concernée est une condition
clé pour la mise en place d'une politique de qualité ;
· inventer le management. C'est le moteur de la
réussite. La conviction et la disponibilité de l'ensemble de
l'équipe permettront le succès d'un service de
qualité ;
· informer et responsabiliser l'ensemble du personnel
afin que tous soient au même niveau d'information dans
l'intérêt du client. Organiser et responsabiliser chaque agent et
vérifier le bon déroulement des règles admises.
En fin, la qualité de service rendu est un
élément important pour la réussite de la
différenciation par produit.
CONCLUSION DE LA TROISIEME PARTIE
Cette partie a permis de passer au peigne fin les produits et
services développés par les grandes institutions bancaires de la
place notamment la SGBCI, la BIAO-CI et la BICICI. Cela a conduit à
faire des analyses pour déceler les caractéristiques de chaque
produit et service.
Aussi avons-nous recueilli les avis de la clientèle
sur les différents produits qu'elle utilise au niveau de la BICICI,
l'avantage qu'elle en tire et les éventuelles suggestions.
Puis à travers un diagnostic critique, nous avons pu
relever les avantages et les inconvénients de la différenciation
et enfin nous avons fait quelques propositions et recommandation pour
l'améliorer.
CONCLUSION GENERALE
Une entreprise ne fait pas de philanthropie. Elle est mise en
place pour faire des recettes lui permettant de couvrir ses charges
(d'exploitation, fixes...) et dégager un profit. Et cela est important
pour la survie de l'entreprise. C'est à ce titre que la BICICI,
évoluant dans un environnement très concurrentiel, afin d'assurer
sa pérennité, a différencié ses produits et
services.
Elle offre les produits tels que les comptes Epargne, les
Comptes Chèques, les Dépôts à terme et joue le
rôle d'intermédiation financière à travers la
BICICI.
Notre étude nous a permis de vérifier les
hypothèses émises. Pour rappel l'hypothèse principale
était que la différenciation portant sur les
caractéristiques, l'image et le prix du produit permet de se
démarquer de la concurrence. En effet, c'est en fonction des besoins
exprimés par la population, les aspirations et goûts que la banque
offre les produits. Et cela a conduit à l'émergence de nouveaux
instruments financiers (action, obligations, contrat à terme,
options...) et à l'internationalisation des financements. Le rôle
des banques a également évolué.
Les hypothèses stratégiques ont
été formulées en deux points. D'une part, la
proximité des agences bancaires est un facteur essentiel de l'attrait et
de fidélisation de la clientèle. En effet à cause de la
concurrence c'est la banque qui se déplace vers la clientèle. Et
les agents d'intéresser davantage la clientèle par leurs
comportements (qualité de l'accueil, conseil pratique, etc.). D'autre
part, la méconnaissance de ces produits proposés et l'absence
d'une véritable politique de promotion provoquent un manque à
gagner au niveau des établissements bancaires. Cela se confirme par
l'analyse des données des activités de la BICICI.
Cependant, on note quatre grandes étapes dans
l'évolution des produits bancaires :
ü les produits classiques de collecte des ressources et
d'octroi de crédit ;
ü le développement des commissions bancaires dans
les services commercialisés ;
ü le processus de désintermédiation et
l'intervention sur les marchés ;
ü le développement de la bancassurance avec
l'élaboration des produits d'assurance.
L'analyse de la stratégie de différenciation par
la gamme de produits a permis de dégager les forces suivantes :
l'implantation de nombreuses agences, l'avantage par produit et service, les
atouts au niveau de la communication.
Cependant, on note des faiblesses : les
difficultés de s'attacher à une seule banque sur la base des
produits proposés, la facturation de tout service offert, des
difficultés de faire la différence par le prix de produits.
Au vue de cette analyse, certaines actions méritent
d'être menées pour corriger ces faiblesses et permettre à
la BICICI d'atteindre ses objectifs.
Puisque la concurrence dans ce secteur devient très
acharnée, nous proposons en plus de la différenciation, le
renforcement des alliances et partenariats. Aussi lors de la signature des
contrats la banque doit être vigilante.
L'une de ces entreprises peut en profiter pour renforcer ses
compétences et élargir ses débouchés pour pouvoir
à terme mettre en oeuvre seule l'activité. Il peut
également surgir des conflits d'intérêt.
Ensuite nous recommandons à la banque d'abord le
rajeunissement de son image de marque par:
· l'enrichissement de la gamme de produits ;
· la modernisation des locaux ;
· le lancement de nouveaux produits ;
· l'association à une autre marque.
Et en fin, la redynamisation des services proposés
comme le conseil à la clientèle, l'accueil clientèle, la
qualité de service et renforcer la communication autour des
différents services et produits.
Faire connaître les différents produits et
services par toutes sortes de publicités consistant
à :
· servir des dépliants de différents
produits et services à tout client venant effectuer des
opérations au guichet en prenant soin de lui expliquer le
fonctionnement ;
· utiliser toutes sortes de supports publicitaires et les
médias ;
· afficher ces produits et services à travers
toutes les villes.
Enfin, nous espérons que cette étude sera utile
à la BICICI d'une part et d'autre part aux autres établissements
bancaires et financiers.
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www.biao.ci : Site Internet de la
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http //
www.sgbci.ci : Site Internet de la
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visité le 18 07 /06,
mis à jour le 03/ 06 / 05
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www.irepp.com.: Site Internet de
l'Institut de Recherche et
Prospectives Postales réseaux, postes,
territoires), visité le 30 /06 / 06,
mis à jour le 10 / 12 / 05
LISTE DES TABLEAUX
TABLEAU 1 : L'ACTIONNARIAT DU 16/11/2005-CHIFFRE EN
POURCENTAGE.....................................................................................................................39
TABLEAU 2 : LA COTISATION MENSUELLE SUIVANT LE TYPE DE
FESTIVAL....41
TABLEAU 3 : DANS LES OPERATIONS DE
PRIVATISATION..............................56
TABLEAU 4 : DANS LES OPERATIONS DE FUSION-
ACQUISITION.....................57
TABLEAU 5 : DANS LE SERVICE FINANCIER ET LE CONSEIL AUX
ENTREPRISES...........................................................................................57
TABLEAU 6 : LES MOUVEMENTS
STRATEGIQUES..........................................59
TABLEAU 7 :L'ILLUSTRATION DE L'AVANTAGE
STRATEGIQUE.....................62
TABLEAU 8 : LES PRODUITS DE LA
BICICI....................................................73
TABLEAU 9: LES SERVICES OFFERTS PAR LA
BICICI......................................75
TABLEAU 10: L'APPRECIATION DES PRODUITS ET DES SERVICES
..................77
TABLEAU 11: L'OPINION DE LA CLIENTELE SUR LE COUT DES PRODUITS ET
SERVICES.................................................................................................77
TABLEAU 12 : L'OPINION SUR LA
DIFFERENCIATION.....................................78
TABLEAU 13: LES SUGGESTIONS DE LA
CLIENTELE.......................................79
TABLEAU 14: LES PRINCIPAUX RESEAUX
BANCAIRES...................................81
TABLEAU 15: LES DONNEES RELATIVES AU COMPTE
EPARGNE......................83
TABLEAU 16: LES CONDITIONS DE DEPOTS A TERME
(DAT)............................84
TABLEAU 17: LES MODALITES DU PLAN EPARGNE
LOGEMENT......................84
TABLEAU 18: L'IDENTIFICATION DES PRODUITS DE
BANCASSURANCE...........85
TABLEAU 19: LA CATEGORISATION DES CARTES
BANCAIRES........................87
LISTE DES FIGURES
FIGURE 1 : L'ORGANIGRAMME SIMPLIFIE DE LA
BICICI.................................38
FIGURE 2 : L'INTERMEDIATION
BANCAIRE..................................................52
FIGURE 3: LA DESINTERMEDIATION
BANCAIRE...........................................54
FIGURE 4 : L'EFFET DES COÛTS SUR LA
PRODUCTION...................................63
FIGURE 5 : LA REPARTITION DES PRODUITS EN FONCTION DE LA
CLIENTELE
JEUNE.....................................................................................................73
FIGURE 6 : LA REPARTITION DES PRODUITS EN FONCTION DE LA
CLIENTELE
ADULTE...................................................................................................74
FIGURE 7 : LA REPARTITION DES PRODUITS EN FONCTION DE LA
CLIENTELE «PERSONNE
AGEE»....................................................................................74
FIGURE 8 : LA REPARTION DES SERVICES EN FONCTION DE LA
CLIENTELE
JEUNE.....................................................................................................75
FIGURE 9 : LA REPARTION DES SERVICES EN FONCTION DE LA
CLIENTELE
ADULTE...................................................................................................76
FIGURE 10 : LA REPARTION DES SERVICES EN FONCTION DE LA
CLIENTELE «PERSONNE
AGEE»....................................................................................76
FIGURE 11 : LA CONVENANCE DES SERVICES AU BESOIN DE LA
CLIENTELE ...77
FIGURE 12 : LA COMPARAISON DU COUT DES PRODUITS ET DES
SERVICES......78
FIGURE 13 : L'OPINION SUR LA DIFFERENCIATION DES PRODUITS ET
SERVICES.................................................................................................79
FIGURE 14 : LES PROPOSITIONS POUR UNE MEILLEURE
ADHESION.................79
ANNEXES
LISTE DES ANNEXES
Annexes I : Les métiers
bancaires.....................................................113
La banque commerciale et la banque
d'investissement...............................114
Annexes II : L'environnement de
l'entreprise......................................115
A) L'organisation interne de la
Banque.................................................116
B) L'attribution du Secrétariat
Général.................................................117
C) Le Groupe
BICICI.....................................................................118
D) L'organigramme de la filière
entreprise.............................................119
E) Le réseau clientèle des
particuliers...................................................120
Annexes III : L'étendu du réseau et
les services de la BICICI..................121
1) L'étendu du
réseau.....................................................................122
A) Le réseau
BICICI.......................................................................122
B) La BICICI et ses
succursales.........................................................123
C) Les différentes agences de la BICICI à
Abidjan....................................124
D) Les BICI en
Afrique...................................................................125
2) Les services de la
BICICI.............................................................126
A)
FESTIVAL..............................................................................126
B) La Carte VISA
BICICI................................................................127
C) BICICI
NET.............................................................................128
D)
ASSURIA...............................................................................129
E)
Télématique..............................................................................130
Annexes IV : La liste de personnes
interrogées et les questionnaires..........131
A) Liste des personnes
interrogées......................................................132
B) Le questionnaire -
Client..............................................................133
C) Le traitement des
résultats............................................................135
D) Le
questionnaire........................................................................136
ANNEXE I
LES MÉTIERS BANCAIRES
LA BANQUE COMMERCIALE ET LA BANQUE
D'INVESTISSEMENT
LA BANQUE COMMERCIALE
|
LA BANQUE D'INVESTISSEMENT
|
La banque des particuliers
Collecte
Crédits
Services
La banque des PME et professionnels
Financements
Moyens de paiement et trésorerie
Services spécialisés
Les produits d'assurances
Vie
Prévoyance
Dommage
Les financements spécialisés
Crédit-bail
Location opérationnelle
|
La banque d'affaires
-Les interventions en fonds propres
Prise de participations
Capital-investissement
-L'ingénierie financière
Conseil en fusion/acquisition
Financements structurés
Montages d'émissions de titres
La banque financière
-La gestion mobilière
Gestion privée
Gestion collective
Gestion de l'épargne salariale
Gestion institutionnelle
-L'intervention sur le marché
Intermédiation boursière et conservation
Commercial sur marchés et dérivés
|
Source : Capital Markets
ANNEXE II
L'ENVIRONNEMENT DE L'ENTREPRISE
A) L'organisation interne de la Banque
1 Le Conseil d'Administration
Le Président du Conseil d'Administration: M. Ange KOFFY
Les Administrateurs :
- M. Henri WAHL
- M. Michel VAYSSIE
- M. Gérard MANGOUA
- M. Patrick PITTON
- M. Pierre DELHAISE représentant BNP PARIBAS, BDDI
Participations
- M. Philippes SECHAUD représentant la SIFIDA
2. La Direction Générale
- Le Président du Conseil d'Administration : M.
Ange KOFFY
- Le Directeur Général: M. Patrick PITTON
- Le secrétaire général : M. Franck
VIALE.
B) L'attribution du Secrétariat
Général
Dans le fonctionnement de la banque le secrétaire
général est responsable de la mise en oeuvre des moyens
nécessaire pour mener à bien le plan d'action commerciale
élaboré par la direction.
Il n'intervient ni dans la conception des produits ni dans
leur promotion. Sa responsabilité première est le service
après-vente. Pour ce faire, il :
- administre les ressources humaines (embauche, formation,
paie et déontologie) ;
- s'assure de la bonne exécution des instructions de la
clientèle et de la qualité de l'accueil ;
- contrôle la production administrative (délai,
précision, organisation, respect de la réglementation,
comptabilité) ;
- acquiert et gère les outils (immeubles,
véhicules, système d'information les plus adaptés afin de
garantir la sécurité et la fluidité des opérations,
dans la rentabilité) ;
- élabore et contrôle les budgets de
fonctionnement et d'investissement.
Son dispositif peut se schématiser selon l'organisme
suivant :
FIGURE 1 : ORGANIGRAMME DU
SECRETARIAT
Système
d'Info rmation
Secrétaire Général
Administration Générale
Production
Des opérations
Contrôle Finance
Organisation
Ressources humaines
Source : Documents
BICICI 2005
C) Le Groupe BICICI
PRESIDENT du CONSEIL d'administration
DIRECTEUR GENERAL
TRESO
RERIE
COM
MUNICA
TION
FINANCES ET CONTROLE
DJF
AUDIT GENE
RAL
DIRECTION DES RISQUES
SECRETAIRE GENERAL
DCPP
DCE
FILIALE
BICI-BOURSE
DSI
DRH
ETUDES ECONOMIQUES
TRADE CENTER
CELLULE MARKETING
AGENCE PRESTIGE
SUCCURSALES
ABIDJAN-PLATEAU ABIDJAN NORD
ABIDJAN SUD BOUAKE
SAN PEDRO YAMOUSSOKRO
DOP
SCE et BACK OFF TRADE C.
STC
DO
DAG
SMTP
SPC
CR
CC
DOP : Direction des Opérations de
Production
DCCP : Direction Centrale de la
Clientèle des Particuliers
DCE : Direction de la Clientèle
Entreprise
SMTP : Service Monétique
Télématique et Produit
DRH : Direction des Ressources Humaines
DO : Direction des Opérations
SPC : Service de Production des cartes
DAG : Direction des Affaires
Générales
CR : Centre de Recherche
D) L'organigramme de la filière
entreprise
DIRECTEUR
Financements
Spécialisés
Grandes entreprises
PME PMI plateau
PME PMI SUD et réseau
Grandes relations
Trade center responsable
Crédit-bail Abidjan Sud
PME PMI
Micro sociétés
Micro sociétés
PME PMI
Cellule produits
Suivi des sièges
Appui commercial
Appui commercial
Appui commercial
Appui commercial
Appui commercial
Appui commercial
Source : Documents BICICI 2005
E) Le réseau clientèle des
particuliers
Responsable du réseau d'agences
Clientèle des particuliers
ENTITE
ABIDJAN PLATEAU
ENTITE
ABIDJAN NORD
ENTITE
ABIDJAN SUD
ENTITE
YAMOUSSOUKRO
ENTITE
SAN PEDRO
SUCCURSALE
ABIDJAN PLATEAU
COMMERCE
CLOZEL
2 PLATEAUX
ABOBO
ADJAME
CITA DES ARTS
LATRILLE
RIVIERA
YOPOUGON
AGBOVILLE
SUCCURSALE
ABIDJAN SUD
ARRAS
KOUMASSI
MARCORY
PORT-BOUET
TREICHVILLE
MARCHE
VRIDI
YAMOUSSOUKRO
SAN PEDRO
DALOA
GAGNOA
SOUBRE
Source : Documents BICICI 2005
ANNEXE III
L'ETENDUE DU RESEAU ET LES SERVICES DE LA
BICICI
1) L'étendue du réseau
A) LE RESEAU BICICI
Dans le souci d'être plus proche de sa
clientèle, la BICICI disposait avant la guerre de 34 points de vente
repartis entre 3 succursales (Abidjan-Plateau, Abidjan Sud, Bouaké) et
de 2 directions régionales (Daloa et San-Pedro),
complétées de 35 guichets automatiques de billets (GAB).
B) LA BICICI ET SES SUCCURSALES
Groupe
|
Points de vente
|
Groupe Abidjan Sud
|
- Succursale Abidjan Sud
- Treichville Marché
- Marcory
- Koumassi
- Port-Bouet
- Vridi
- Bondoukou
- Abengourou
- Arras
|
Groupe Abidjan Plateau
|
- Succursale Plateau
- Cocody Cité des arts
- Adjamé Saint Michel
- Boulevard Clozel
- Cocody Riviera
- Yopougon
- Cocody 2 Plateaux
- Abobo-gare
- Agboville
- Adzopé
- Cocody boulevard Latrille
|
Groupe Yamoussoukro
|
- Yamoussoukro
- Toumodi
|
Groupe San Pedro
|
- Direction Régionale San Pedro
- Soubré
- Méadji (Bureau Périodique)
|
Groupe Daloa
|
- Direction Régionale Daloa
- Gagnoa
- Man
- Séguela
- Touba
|
Source :
Documents BICICI 2005
C) LES DIFFERENTES AGENCES DE LA BICICI A ABIDJAN
D) LES BICI EN AFRIQUE
PAYS
|
BICI LOCAL
|
BURKINA
|
Banque Internationale pour le Commerce l'Industrie et
l'Agriculture au Burkina (BICIAB)
|
COTE D'IVOIRE
|
Banque Internationale pour le Commerce l'Industrie en Côte
d'Ivoire (BICICI)
|
GABON
|
Banque Internationale pour le Commerce l'Industrie du Gabon
(BICIG)
|
GUINEE
|
Banque Internationale pour le Commerce l'Industrie de la
Guinée (BICIGUI)
|
MALI
|
Banque Internationale pour le Commerce l'Industrie du Mali
(BICIM)
|
SENEGAL
|
Banque Internationale pour le Commerce l'Industrie du
Sénégal (BICIS)
|
TOGO
|
Banque Togolaise le Commerce et l'Industrie
(BTCI)
|
2) Les services de la BICICI
A) FESTIVAL
Festival est une offre de service global regroupant autour du
compte de chèque ou d'épargne, les produits et services bancaires
essentiels au quotidien.
Festival existe en plusieurs formules :
· Festival «Epargne» avec un compte
d'épargne associé à une
carte«cartépargne» sans découvert ;
· Festival «classique» avec un compte de
chèque associé à une carte «la Carte Bandama» et
un découvert de 40 000 FCFA ;
· Festival «liberté1, 2, 3» avec un
compte de chèque associé à une carte « la Carte
Electron 1, 2 ou 3» ;
· Festival«Prestige» avec un compte de
chèque associé à une carte« la Carte Premier» et
un découvert de 1 000 000 FCFA.
B) CARTE VISA BICICI
La CARTE BICICI VISA ELECTRON permet aux clients,
d'effectuer leurs retraits d'argent et achats partout dans le monde en toute
sécurité.
La CARTE BICICI VISA ELECTRON se décline en trois
variantes : Electron I, Electron II, Electron III, chacune ayant un
découvert et un plafond autorisé.
La CARTE BICICI VISA ELECTRON permet :
- de consulter le solde et les dernières
opérations à partir de n'importe quel guichet automatique BICICI
en Côte d'Ivoire ;
- un découvert automatique personnalisé selon le
fonctionnement du compte et des revenus.
C) BICICI NET
:
Si vous disposez d'un accès Internet, BICICI NET vous
permet de suivre l'ensemble de vos comptes sur le WEB. BICICI NET est un outil
de gestion quotidienne. Il permet un suivi quotidien de vos comptes :
- Consultation du solde et de l'historique sur 30
jours ;
- Détail des mouvements avec dates de valeur ;
- Consultation des portefeuille-titres et de sa valorisation.
D) ASSURIA
Il vous suffit d'être titulaire d'un compte ordinaire
à vue et /ou d'un compte d'épargne (CSE) pour
bénéficier d'ASSURIA
Le capital versé sera égal au solde moyen de
votre compte pendant les six mois qui précèdent le
décès ou l'IAD (invalidité absolue et définitive).
Le minimum à percevoir est de 250.000 FCFA et le maximum 3.000.000
FCFA.
Tout le monde peut en bénéficier, il
suffit :
o d'être âgé de 18 à 65
ans ;
o d'être titulaire d'un compte ordinaire à vue
et/ou d'un compte d'épargne.
E) TELEMATIQUE
Pour répondre à la demande croissante des
sociétés, la BICICI s'est dotée d'un ensemble de
services télématiques adaptés à ses
clients :
-Poste Banque ;
- Vidéotex ;
- Echanges informatiques.
ANNEXE IV
LA LISTE DE PERSONNES INTERROGEES ET LES
QUESTIONNAIRES
A) LISTE DE PERSONNES INTERROGEES
N° d'ordre
|
Noms et Prénoms
|
Fonctions
|
Contacts
|
01
|
M. DOUBI BI TRA
|
Cadre à la BICICI
|
20 20 16 59
|
02
|
M. KONE DONA KPOHO
|
Directeur adjoint de la Clientèle des Particuliers
|
20 20 16 00
|
03
|
M. MOBIO DJEBE PATRICE
|
Responsable Pôle des entreprises
|
20 20 16 00
|
04
|
Mme COULIBALY PAULINE
|
Responsable de la Clientèle des Particuliers
|
20 20 16 00
|
05
|
M. GORE FRANCK
|
Responsable Trade Center
|
20 20 16 00
|
06
|
M. FOMO LAMA
|
Responsable Recrutement
|
20 20 92 15
|
07
|
M. DOSSO ZINGBE
|
Assistant Service Traitement de chèque
|
20 20 16 69
|
08
|
M. BOUADOU AMARA
|
Responsable service, monétique, télématique
et produits
|
20 20 92 10
|
09
|
M. OUATTARA ABDOULAYE
|
Assistant à la formation
|
20 20 16 59
|
B) LE QUESTIONNAIRE-CLIENT
I. PARTICULIER
THEME : « STRATEGIE DE DIFFENCIATION PAR
PRODUIT : CAS DE LA BICICI »
Dans le cadre de notre recherche universitaire à partir
de ce thème spécifique, nous vus soumettons un questionnaire qui
va nous permettre de recueillir des données statistiques afin de mieux
apprécier les résultats.
Identification du client
Nom et prénoms :
Fonctions actuelles :
Age :
Contacts :
Sexe :
1) Quels sont les produits de la BICICI que vous
utilisez ?
|
Compte spécial épargne
|
|
Plan épargne crédit
|
|
Le dépôt à terme
|
|
Plan épargne retraite
|
|
Plan épargne logement
|
|
|
2) Quels sont les produits de la BICICI que vous
utilisez ?
|
Festival
|
|
Carte Visa BICICI
|
|
CELLIA
|
|
BICICI NET
|
|
Western Union
|
|
ASSURIA
|
|
BICICI DIRECT
|
3) Ces produits et services conviennent-ils à
vos besoins ?
4) Selon vous ces produits et services sont - ils
accessibles au niveau des coûts comparativement à ceux des autres
banques ?
|
Très cher
|
|
Accessible
|
|
Moins cher
|
5) Selon vous cette différenciation des
produits et services est - elles la bien venue ?
6) Quelles suggestions pour faciliter la prise en
compte de vos besoins ?
|
|
Sécurité de fonds
|
|
Accueil clientèle
|
|
|
Promotion de nouveaux produits
|
|
Autres
|
Nous vous remercions de nous avoir accordés une partie
de votre précieux temps.
Merci !
II. ENTREPRISE
THEME : « STRATEGIE DE DIFFENCIATION PAR
PRODUIT : CAS DE LA BICICI »
Dans le cadre de notre recherche universitaire à partir
de ce thème spécifique, nous vus soumettons un questionnaire qui
va nous permettre de recueillir des données statistiques afin de mieux
apprécier les résultats.
Identification du client
Entreprise :
Fonctions actuelles :
Age :
Contacts :
Sexe :
Banque :
1) Pour quelles raisons choisissez-vous la
BICICI ?
a) Banque renommée
c) Facilité d'obtention de crédit
b) Rapidité de transaction et
d) Fiabilité dans les
d'échange et coût
rapports et bonne qualité
acceptable
d'accueil
2) Pourquoi préférez-vous les produits de
la BICICI ?
a) Prix favorables b) Bonne
qualité des c) Bon canal
produits et service de distribution et
de communication
3) Quels sont les produits de la BICICI qui vous
intéressent ?
a) Trade center
c) Financement des
(conseils aux entreprises)
besoins d'investissement
b) Financement des
d) Télématique
besoins d'exploitation
(Banque à domicile)
4) La promotion autour de ces produits
est :
a)Elevé b) Moyenne
c) Faible d) Inexistante
5) Les différentes opérations bancaires
sont-elles
a) Rapides b)
Coûteuses c) Lentes
6) La formulation des suggestions est-elle prise en
compte ?
Oui Non
7) Les prélèvements (agios,
intérêts) sur les comptes vous emblent-ils ?
a) Injustes b)
Justes
Nous vous remercions de nous avoir accordé une partie de
votre précieux temps.
Merci
C) Le traitement des résultats :
Tableau récapitulatif de l'analyse des scores
N° de
questions
|
Nbre de personnes
interrogées
|
Nbre de réponses
obtenues
|
Taux de
réponse
|
Interprétation des taux de
réponses
|
Q1
|
50
|
a) 23
b) 18
c) 5
d) 13
|
46%
36%
10%
26%
|
La population s'oriente vers la BICICI à cause d'une
part de sa renommée et d'autre part pour la rapidité et le
coût acceptable des transactions et des échanges
|
Q2
|
50
|
a) 27
b) 10
c) 5
|
54%
20%
10%
|
Les produits de la BICICI sont désirés à
cause de leur prix favorable et leur bonne qualité
|
Q3
|
50
|
a) 15
b) 24
c) 12
d) 7
|
30%
48%
24%
14%
|
Avis partagé
Tous les produits et services intéressent la
clientèle des entreprises et chaque entreprise en fonction de son besoin
adopte les financements de l'investissement ou d'exploitation ou le commerce
international
|
Q4
|
50
|
a) 1
b) 8
c) 29
|
2%
16%
28%
|
La plupart de ces produits et services offerts sont peu connus
des clients entreprises Il faut une promotion efficace
|
Q5
|
50
|
a) 2
b) 16
c) 32
|
4%
32%
64%
|
La population souligne que les opérations bancaires
sont très lentes et coûteuses
|
Q6
|
50
|
Oui 5
Non 35
|
10%
70%
|
Les critiques et suggestions de cette clientèle ne
trouvent pas d'oreilles attentives et ne sont pas appliquées
|
Q7
|
50
|
a) 36
b) 2
|
72%
4%
|
Le pourcentage de la population soulignant que les agios et
intérêts sont prélevés de façon injuste
domine
|
D) LE QUESTIONNAIRE
THEME : « STRATEGIE DE DIFFENCIATION PAR
PRODUIT : CAS DE LA BICICI »
Dans le cadre de notre recherche universitaire à partir de
ce thème spécifique, nous vus soumettons un questionnaire qui va
nous permettre de recueillir des données statistiques afin de mieux
apprécier les résultats.
Identification du client
Nom et prénoms :
Fonctions actuelles :
Contacts :
1-Quelles étaient les activités traditionnelles de
la BICICI ?
- collecte de dépôt
|
|
oui
|
|
non
|
- octroi de crédit
|
|
oui
|
|
non
|
- financement et investissement
|
|
oui
|
|
non
|
- autres (précisez )
..................................................................... ................................................................................................................................ ....................................................
2-Quels sont les produits et services pratiqués par la
BICICI ?
a) Produits et services aux particuliers
b) Produits d'épargne
......................................................................................................................................................................................................................................................
c) Produits et services aux entreprises
.................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
3-Existe-t-il au sein de la BICICI une structure chargée
de la stratégie de produits ?
Si oui, laquelle et quel rôle joue t-elle dans la
différenciation des produits bancaires ?
......................................................................................................................................................................................................................................................
4- Quelles sont les éléments qui composent cette
structure et quelles sont leurs attributions ?
......................................................................................................................................................................................................................................................
5- Quelles stratégies de différenciation des
produits pratique la BICICI ?
a) stratégie d'innovation
|
|
oui
|
|
non
|
Elle consiste à lancer de nouveaux produits. Ce qui va
confirmer la situation de monopole temporaire.
Si oui, donnez des exemples :
...........................................................................................................................
...........................................................................................................................
b) La stratégie d'imitation
|
|
oui
|
|
non
|
L'entreprise va lancer un produit après le
succès de celui d'un concurrent
Innovateur
Si oui, donnez des exemples :
...........................................................................................................................
...........................................................................................................................
c) La stratégie d'adaptation
|
|
oui
|
|
non
|
Modification de certaines caractéristiques du produit pour
répondre aux nouvelles attentes des consommateurs ou à la
concurrence
Si oui, donnez des exemples :
...........................................................................................................................
...........................................................................................................................
Autres (précisez)
...........................................................................................................................
...........................................................................................................................
6. pourquoi la différenciation des produits s'impose aux
banques notamment la BICICI ?
-pour faire face à la concurrence
-pour répondre aux attentes des clients
-Pour affronter les nouvelles exigences du marché
7. La banque doit-elle nécessairement différencier
ses produits pour faire face à la concurrence ?
0
8. pourquoi ?
......................................................................................................................................................................................................................................................
9. Si non, quelles autres possibilités s'offrent à
elle ?
......................................................................................................................................................................................................................................................
10-Quels avantages la BICICI retire t-elle de la multiplication
des produits ?
- accroissement de la marge
*bénéficiaire
|
|
oui
|
|
non
|
*intermédiation
|
|
oui
|
|
non
|
-fidélisation de la clientèle
|
|
oui
|
|
non
|
-domination des risques
|
|
oui
|
|
non
|
-meilleure gestion des risques
|
|
oui
|
|
non
|
-autres (précisez)
...........................................................................................................................
...........................................................................................................................
11- Quels sont les points faibles de la différenciation de
produits bancaires ?
-augmentation des risques associés
|
|
oui
|
|
non
|
-coût d'élaboration élevé des
produits
|
|
oui
|
|
non
|
- incidence négative sur la rentabilité
|
|
oui
|
|
non
|
-non conformité des produits aux attentes des clients
|
|
oui
|
|
non
|
-méconnaissance des produits par les clients
|
|
oui
|
|
non
|
- autres (précisez)
......................................................................................................................................................................................................................................................
......
12 - Quelles suggestions pouvez-vous émettre pour les
améliorer ?
.............................................................................................................................................................................................................................................................
Nous vous remercions de nous avoir accordés une partie
de votre précieux temps.
Merci !
Pages
SOMMAIRE.........................................................................................................................I
REMERCIEMENTS...........................................................................................................III
SIGLES ET
ABREVIATIONS.............................................................................................IV
LEXIQUE
.....................................................................................................................V
AVANT-
PROPOS............................................................................................................VII
INTRODUCTION
GENERALE.............................................................................................8
PREMIERE PARTIE : CADRE
THEORIQUE.........................................................................10
INTRODUCTION DE LA PREMIÈRE
PARTIE........................................................................11
CHAPITRE I : LA SPECIFICATION DE LA
PROBLEMATIQUE............................................12
I. LA JUSTIFICATION DU
THEME.............................................................................12
I.1 La motivation et l'intérêt du
sujet...........................................................................12
I.2 L'apport
scientifique..........................................................................................12
I.3 L'apport économique et
social..................................................................................13
II. LA
PROBLEMATIQUE.........................................................................................14
II.1 L'identification du problème de
recherche...............................................................19
I.2 Les écrits théoriques
..............................................................................................23
II. LA CONSIDERATION D'ORDRE METHODOLOGIQUE
...............................................27
II.1 La description de la
méthode.........................................................................................27
II.2 La description de l'échantillonnage et collecte de
données..............................................27
CONCLUSION DE LA PREMIERE
PARTIE..........................................................................29
DEUXIEME PARTIE : LES BANQUES ET LES STRATEGIES DE
DIFFERENCIATION DES PRODUITS ET SERVICES BANCAIRES
.............................................................................................30
INTRODUCTION DE LA DEUXIEME
PARTIE...........................................................................31
CHAPITRE I : LA PRESENTATION DE L'ENVIRONNEMENT BANCAIRE EN
CÔTE
D'IVOIRE.....................................................................................................................32
I.LES INSTITUTIONS ET LES MECANISMES FINANCIERS EN COTE
D'IVOIRE....................................................................................................................................32
I.1 Les institutions
financières....................................................................................32
I.1.1 Les activités
bancaires....................................................................................32
I.1.2 Les établissements
financiers................................................................................33
I.2. Les mécanismes
financiers...................................................................................34
I.2.1 Les instruments de collecte de
l'épargne...................................................................34
I.2.2 Les instruments de
financement..........................................................................34
I.2.2.1 L'intermédiation
financière...........................................................................34
I.2.2.2 Le crédit à court
terme.................................................................................35
I.2.2.3 Le crédit à moyen et long
terme..........................................................................35
I.2.2.4 Les prêts ou placements à long
terme......................................................................35
I.2.3 Les
intermédiaires...........................................................................................36
II LA PRESENTATION DES ACTIVITES DE LA
BICICI...................................................37
II.1 Présentation de la
BICICI.....................................................................................37
II.1.1 L'historique de la
banque..................................................................................37
II.1.2
L'actionnariat..................................................................................................39
II.1.3 La filiale BICICI-
Bourse................................................................................39
II.2 Les ressources de la BICICI (les produits et
services)....................................................40
II.2.1 Les services aux
particuliers...............................................................................40
II.2.1.1
Festival ...................................................................................................40
II.2.1.2 Carte VISA
BICICI.....................................................................................41
II.2.1.3 BICICI
DIRECT.........................................................................................42
II.2.1.4 BICICI
NET............................................................................................42
II.2.1.5 WESTERN
UNION..................................................................................43
II.2.1.6
ASSURIA..............................................................................................43
II.2.1.7
CELLIA....................................................................................................43
II.3 Les produits offerts à la clientèle des
particuliers..........................................................44
II.3.1 Le Compte Spécial Epargne BICICI
(CSE)............................................................44
II.3.2 Le Dépôt à Terme
(DAT)....................................................................................44
II.3.3 Le Plan Epargne Logement BICICI
(PEL)................................................................45
II.3.4 Le Plan Epargne Logement PLUS (PEL+)
...............................................................45
II.3.5 Le Plan Epargne Crédit BICICI (PEC
BICICI).......................................................45
II.3.6 Le Plan Epargne Retraite BICICI (PER
BICICI).....................................................46
II.3.7 Les Produits de Remplois
................................................................................46
II.3.7.1 Les crédits à la
consommation......................................................................46
II.3.7.2 Le crédit immobilier
.................................................................................47
II.3.7.3 Le crédit-bail
BICICI..................................................................................47
II.3.7.4 La location avec option d'achat
(LOA)............................................................47
II.3.7.5 La location
financière...................................................................................47
II.4 Les produits et services aux
entreprises....................................................................48
II.4.1 Trade
Center..................................................................................................48
II.4.2 Financement des besoins de
l'activité.....................................................................48
II.4.2.1 Financement des besoins
d'exploitation.............................................................49
II.4.2.2 Financement des besoins
d'investissement..........................................................49
II.4.3
Télématique....................................................................................................49
II.4.3.1 Poste
banque.............................................................................................50
II.4.3.2
Vidéotex.................................................................................................50
II.4.3.3 Echanges
informatiques..............................................................................50
III. LES ETAPES D'EVOLUTION DES
PRODUITS...........................................................51
III.1 Les produits classiques de collecte de ressources et
d'octroi de crédit....................................51
III.2 Le développement des commissions
bancaires...............................................................52
III.3 Le processus de
désintermédiation.............................................................................54
III.3.1 Les activités de la BICI-BOURSE
.....................................................................55
III.3.2 Quelques références de la
BICI-Bourse...............................................................56
III.4 Le développement de la
bancassurance.......................................................................57
CHAPITRE II : LES OPTIONS
STRATEGIQUES.................................................................59
I. LES TYPOLOGIES DE
STRATEGIE...........................................................................59
I.1 La stratégie de
diversification.....................................................................................59
I.1.1 La diversification liée
.....................................................................................60
I.1.2 La diversification
conglomérale.............................................................................60
I.2 Les stratégies inter-secteurs
(inter-firmes)..................................................................61
I.2.1 Les coopérations entre firmes non
concurrentes........................................................61
I.2.2 Les coopérations entre firmes concurrentes
............................................................61
I.3 Les stratégies
intra-secteurs.......................................................................................61
I.3.1 Les stratégies de domination par les
coûts...............................................................62
I.3.2 Les stratégies de différenciation
.........................................................................63
I.3.3 La stratégie de spécialisation
.............................................................................64
I.3.3.1 La phase du cycle de vie
.............................................................................65
I.3.3.2 L'étendue du
marché...................................................................................65
II.LA STRATEGIE DE
DIFFERENCIATION...................................................................66
II.1 La caractéristique de la
différenciation.....................................................................66
II.2. Les outils de la différenciation par
produit.................................................................67
II.2.1
L'innovation................................................................................................67
II.2.2
L'imitation....................................................................................................68
II.2.3 L'adaptation
(suivisme)......................................................................................68
CONCLUSION DE LA DEUXIEME
PARTIE.............................................................................69
TROISIEME PARTIE : LE DIAGNOSTIC CRITIQUE DE LA
DIFFERENCIATION DES PRODUITS
BANCAIRES..................................................................................................................70
INTRODUCTION DE LA TROISIEME
PARTIE.......................................................................71
CHAPITRE I : LA PRESENTATION DES RESULTATS DE LA
RECHERCHE...........................72
I.LA PRESENTATION DES
RESULTATS......................................................................72
I.1. L'analyse des
données...........................................................................................73
I.2. Les produits et services des autres
banques...................................................................81
I.2.1 Les motivations de ce
choix..............................................................................81
I.2.2 L'analyse du
tableau.......................................................................................82
II. L'ETUDE COMPARATIVE DES PRODUITS ET
SERVICES...........................................83
II.1 La différenciation des produits
...............................................................................83
II.2. La comparaison des
services................................................................................85
III. LA STRATEGIE DE LA
BICICI................................................................................89
CHAPITRE II : LE DIAGNOSTIC DE LA DIFFERENCIATION DES
PRODUITS ET DES
SERVICES......................................................................................................................91
I. LES POINTS FORTS ET LES POINTS
FAIBLES...........................................................91
I.1 Les points forts
..................................................................................................91
I.1.1 La politique de
distribution...............................................................................91
I.1.2 L'avantage au niveau des
produits.......................................................................91
I.1.3 L'avantage au niveau des services
......................................................................92
I.1.4 Le rôle de la communication
.............................................................................93
I.2 Les points faibles
...............................................................................................93
I.2.1 Au niveau des produits
.....................................................................................94
I.2.2 Au niveau de la distribution
..............................................................................94
I.2.3 Au niveau de la facturation des
services...................................................................94
I.2.4 Au niveau des
prix...........................................................................................95
II. LES APPORTS DE LA DIFFERENCIATION A LA
BICICI.........................................................96
II.1 Le rajeunissement de l'image de marque de la
BICICI...................................................96
II.1.1 L'enrichissement de la gamme de produits
.............................................................96
II.1.2. La modernisation des
locaux.............................................................................97
II.1.3 Le lancement de nouveaux produits
....................................................................97
II.1.4 L'association à une autre marque
........................................................................98
II.2. La redynamisation des
services.......................................................................................98
II.2.1 Les effets de la
communication.........................................................................99
II.2.2 Le conseil aux
clients........................................................................................99
II.2.3 L'accueil
clientèle.......................................................................................100
II.2.4 La qualité de
service.....................................................................................100
CONCLUSION DE LA TROISIEME
PARTIE...........................................................................102
CONCLUSION
GENERALE..............................................................................................103
PRINCIPALES REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES................................................................106
LISTE DES
TABLEAUX..................................................................................................109
LISTE DES
FIGURES........................................................................................................110
ANNEXES......................................................................................................................111
LISTE DES
ANNEXES.......................................................................................................112
TABLE DES
MATIERES..................................................................................................139
EMETTER
* 1 Les métiers primaires
(back office, conception de produits et services, marketing et vente) et les
métiers de soutien (gestion de risque, des ressources humaines).
* 2 VERNIMMEN Pierre
« Finance d'entreprise « 5è
Edition, Dalloz, Paris, 2003, page 363
* 3 Cf Annexe I
* 4 MARCHES TROPICAUX ET
MEDITERRANEENS n° 2974 du 8 Nov. 2002, page 2378
* 5 Le POINT
n° 1471 du 24 Nov. 2000, page 144
* 6 Ensemble de banques,
d'établissements financiers et d'une banque centrale qui entretiennent
des relations financières de créances et d'engagement les uns
vis-à-vis des autres et des agents non financiers
* 7 CHANDLER A.
D. « Stratégies et structure de
l'entreprise » Nouveaux Horizons Ed. Organisation, Paris,
1989 page10
* 8Ce terme tire son origine de
l'art militaire où il définit de manière vague l'art
d'établir un plan de campagne faisant intervenir de forces armées
contre l'ennemi. Elle s'oppose à la tactique qui consiste à
combiner pour des actions spécifiques les moyens dont on dispose. Cf
Igor page 122.
C'est l'art d'employer les forces militaires pour attteindre des
résultats fixés par la politique. Cf Encyclopaedia universalis
page 247
* 9 KOTLER ET DUBOIS
« Marketing management», 9ème
Edition, Nouveaux horizons, paris, 1998, Page 109 et 735
* 10 CIFPB (Centre de
Formation de la Profession Bancaire) « Economie politique
appliquée » Enseignement du 2e
degré page 10 ; http //
www.irepp.com.: Site Internet de
l'Institut de Recherche et Prospectives Postales réseaux, postes,
territoires), visité le 30 /06 / 06, mis à jour le 10 / 12 /
05
* 11 LOUKOU BROU «
Financement de la commercialisation du café et du caco à
la BICICI«, mémoire de fin d'étude,
Université nationale de Côte d'Ivoire, Faculté des Sciences
Economiques et de gestion, côte 380. 14/a L (MSG) f, 22 septembre 1978
19 p.
* 12 SONGO KONE
«le financement de la commercialisation du café et du cacao en
Côte d'Ivoire«, mémoire de stage à la BICICI
sous la direction de DAMIE A. Cissé, Université d'Abidjan,
Faculté des Sciences Economiques, 1975-1976, côte 380.14/a K (MSG)
f. 43 p.
* 13 Document contenant la
liste de tous les objets et produits à bord du camion.
* 14 Document servant
d'autorisation de voyage ou de laisser-passer.
* 15 La mise en place d'un
crédit et par la suite son utilisation ne peut intervenir
qu'après une autorisation préalable de la Banque Centrale
* 16 Christophe Lobé
ZAKO «Radiographie des systèmes bancaires d'Afrique
Francophone«, EDUCI, Abidjan, 2005, 189 p.
* 17 La Zone franc est l'Union
Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et l'Union
Douanière des Etats d'Afrique Centrale (UDEAC)
* 18 GUEO TAILLY Bernard «
La BICICI et les valeurs mobilières«, 75-76,
mémoire de fin d'étude, sous la direction de Cissé Daniel
ANIEL, côte 332.04/b g (MSG)v. Université de Cocody. Abidjan, 63
p.
* 19 Le décret n°
59.209 du 21 octobre 1959, pris en application de l'ordonnance n°59-141 du
8 septembre 1959 est l'acte constitutif de la Caisse Autonome Amortissement
(CAA). Par la suite CAA est devenue la Banque Nationale d'Investissement
(BNI).
* 20 AKA Apollinaire «
La comptabilisation des crédits à moyen terme à la
BICICI«, mémoire de Maîtrise, Université
Nationale de Côte d'Ivoire, Faculté des Sciences Economiques, sous
la direction de ALLA KOUA, côte 658.88/a A (MSTCF)c. 35 p.
* 21 HOUEDJE Magne Valentine
« La gestion bancaire des crédits à l'égard
des entreprises, cas de la BICICI«, mémoire de
Maîtrise, 1975-1976, Université d'Abidjan, Faculté des
Sciences Economiques, côte 658.88/a H (MSG)c B 53 p.
* 22 METODAKOU Urbain
«Les opérations du service intérieur de la
BICICI : remise de chèques, d'effets et de
virement«., mémoire de Maîtrise, sous la direction
de NIAMKEY Madeleine, 1999-2001, Université d'Abidjan Cocody, UFR des
Sciences Economiques et de Gestion, côte 658.32/a M (MSTCF)c 59 p.
* 23 MATHIS Jean «
Monnaie et banque en Afrique francophone«, Edition
EDICEF/AUPELF, 1992, Paris, page 235
* 24 MARKOWITZ Harry
«Efficient diversification of Investment «,
Edition JOHNS & SONS,1959, New York
* 25 http // www.
Google.fr : Site Internet, visité le 26 / 10 / 06
* 26 Igor ANSOFF
«Stratégie de développement de
l'entreprise», Nouveaux Horizons, Edition d'organisation, 1989,
Paris, page 125-136
* 27 OUATTARA Abdoulaye
« politique générale et
stratégie« UFRESEG, Abidjan, 2001, page 97
* 28 http // www.
Google.fr : Site Internet, visité le 19/ 10 /06, mis à jour
le 02 / 02 / 05.
* 29 http // www.
Google.fr : Site Internet, visité le 19/ 10 /06, mis à jour
le 02 / 02 / 05.
* 30 Paul N'DA
«Méthodologie de la recherche : de la recherche
à la discussion des résultats«, EDUCI,
2e Edition, Abidjan, 2002, page 62
* 31 Cf Annexe IV
* 32 Questionnaire
élaboré et soumis à l'échantillon pour être
répondu par écrit, le contraire de celui répondu par
interview
* 33 Cf. annexe IV : D)
Traitement des résultats
* 34 Léon NAKA «
Les Institutions financières«, Abidjan, 2002, 30 pages.
* 35 Cf annexe II
* 36 Cf annexe III : Les
BICI en Afrique
* 37 Cf annexe III : Les
services de la BICICI
* 38 Cf Capital Markets n°
6 page 5
* 39 Emmanuel ZAMBLE Bi ,
«La bourse des valeurs ; comment s'initier?» Edition NEI, Abidjan
2000, p 113
* 40 Léon NAKA, Op.,
cit., p 30
* 41 Christophe Lobé
ZAKO, Op. cit., p. 36
* 42 Igor ANSOFF , Op.,
cit., pp 125-136
* 43 Igor ANSOFF , Op.,
cit., pp 125-136
* 44ATTLAN Audrey / NGUEYEN
Hanh « Stratégie d'entreprise«
Université Paris 1 Panthéon - Sorbonne,
page 19
* 45 ATTLAN Audrey /
NGUEYEN Hanh, Op. cit., p 42
* 46 ATTLAN
Audrey / NGUEYEN Hanh, Op. cit., p 31
* 47 KOTLER et DUBOIS Op. Cit.,
p.304
* 48 Igor ANSOFF, Op. cit., p
180 - 181
* 49 Luc Bernet-Rollande «
Principes de technique bancaire», Dunod, Paris, 1995
* 50 Paul N'DA, Op. Cit., pp
110-111
* 51 Christophe Lobé
ZAKO , Op. cit., pp 107-125
* 52 PME Magazine HS n°10
« Banques et Assurances 2007«, p. 13
* 53 TPE : Terminal de
paiement Electronique. C'est u n outil informatique permettant de traiter les
paiements par carte bancaire
* 54 KOTLER et DUBOIS, Op. Cit.
pp298-310
* 55 Denis LONDON
«Le marketing » Ed. Fernand NATHAN, Paris, 1982, p
216-219
* 56 Denis LONDON, Op. Cit.
page 219
* 57 Expansion.com site
Internet du 06/03/08 page 2
* 58 PME Magazine
«Exclusif Marketing -management»N°1, Abidjan,
2003 P 10.
* 59 KOTLER ET DUBOI, Op. Cit.,
page 257
* 60 Denis LONDON, op. Cit.
Page 219
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