WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Organisation,facteur de développement au sein d'une entreprise; cas de la Direction Générale des Impôts, de 2003 à  2007

( Télécharger le fichier original )
par Reagan KIBABELA POLO
Université libre de Kinshasa - Gradué en sciences économiques et de gestion 2009
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

    DEDICACE

    A la révérende soeur FUTI MARIE Jeanne ;

    A ma mère TSIMBA POLO Félicité ;

    A toute la famille POLO ;

    A toutes mes connaissances ;

    Je vous dédie ce travail.

    KIBABELA POLO REAGAN

    AVANT- PROPOS

    La réalisation d'un travail scientifique n'est pas une affaire d'une seule personne, mais c'est le concours et l'appui de plusieurs personnes. Ainsi nous voulons traduire nos sincères remerciements et sentiment de profonde gratitude à tous ceux qui de loin ou de près, nous ont apporté leur secours durant nos études.

    Nous témoignons notre gratitude au chef de travaux André MUBOBO, notre Directeur, de qui nous avons gardé le souvenir de l'efficacité, de la sérénité dans le travail.

    Nos remerciements s'adressent également à toutes les autorités tant académiques qu'administratives de l'Université Libre de Kinshasa (ULK) et à tous les Professeurs, chef des Travaux, chargés de cours et Assistants de la faculté des Sciences Economiques et de Gestion.

    Que la révérende soeur Marie Jeanne, ma mère NSIMBA POLO et mes frères et soeurs SAVU Dédé, TOKO Patrick, FUTI Gracia, NSIMBA Dorcas, NIANGI Ruth, FUTI Divine, KANDU Lina, trouvent ici l'expression de notre sincères remerciements.

    Que mes amis MAKOTO Héritier, KELA Holly, MBWEBE Cédric, soient remerciés.

    A tous et toutes nous disons merci

    KIBABELA POLO REAGAN

    INTRODUCTION GENERAL

    1. Problématique

    L'homme , depuis son apparition sur la terre ; a toujours éprouvé de sensation d'insatisfaction qui donne naissance à des désirs connus sous le nom des besoins, qui peuvent être vitaux, culturels, psychologiques, physiologiques..., qu'il tient à satisfaire pour sa propre survie. Ces besoins qui se renouvellent et se diversifient nécessitent pour leur satisfaction la présence des biens et services qui doivent être produits, malheureusement par des tiers.

    L'existence des besoins fait naître ce que les économistes appellent la fonction de production qui est une relation entre les inputs et outputs, relation entièrement déterminée par la technologie qui décrit en termes physiques la quantité d'inputs nécessaires et suffisants pour produire une quantité quelconque d'outputs par unité de temps ; ceci est l'expression de la combinaison des facteurs de production dont notamment le capital, le travail et les ressources naturelles qui se réalisent au sein d'une communauté d'hommes et femmes visant le profit.

    La réalisation du profit, n'est pas forcément le simple jeu de la combinaison de dits facteurs mais également de l'aptitude de bien combiner.

    Ceci relève de l'organisation qui cherche à définir, de grouper, de structurer des activités, de concevoir et de répartir le rôle issus de la structuration, de déterminer les responsabilités des groupes et des individus, de définir de manière détaillé les règles et systèmes de travail, le mécanisme de délégation de pouvoir, de coordination et des résolutions des conflits.

    C'est pourquoi toute entreprise, grande ou petite, qui se veut performante doit être bien organisée car l'organisation est une source d'efficacité et le point de départ de tout succès.

    Notre propos essentiel dans ce travail est de voir si la fonction « organisation » dans une entreprise constitue un facteur de développement.

    De là, les questions pertinentes suivantes se posent :

    - L'organisation de la Direction Générale des Impôts (DGI) se conforme-t-elle aux principes d'une organisation rationnelle d'une entreprise visant l'efficacité et la rentabilité ?

    - Quelles insuffisances existent-elles et quelles suggestions et recommandations peut-on formuler ?

    2. Hypothèse

    L'hypothèse étant des réponses aux questions soulevées dans la problématique. Dans le cas précis de notre travail, nous nous sommes proposé les hypothèses suivantes :

    L'organisation de la Direction Générale des Impôts (DGI) serait plus ou moins conforme aux principes d'organisation rationnelle, cependant, elle présenterait quelques insuffisances.

    3. Choix et intérêt du sujet

    3.1 Choix du sujet

    Le choix du présent sujet est celui d'aider les responsables des entreprises et les particuliers qui exercent les activités à caractère commercial, industriel, financière....de respecter et de suivre certains principes et règles d'organisation modernes des entreprises pour atteindre leurs objectifs.

    Cela s'avère nécessaire pour les entrepreneurs qui ignorent que l'entreprise, peu importe sa nature a besoin de l'organisation pour une réussite maximale des ses objectifs.

    3.2. Intérêt du sujet

    L'intérêt de notre travail est de montrer que l'efficacité et l'efficience d'une entreprise reposent en grande partie sur l'organisation ou la gestion de l'entreprise.

    La Direction Générale des Impôts (DGI) étant une entreprise publique, ne doit pas rester indifférente si elle veut être rentable.

    Puisque la science est faite pour la société, par ce travail, nous apportons notre modeste contribution à la Direction Générale des Impôts (DGI) pour qu'elle soit davantage performante. Ce travail nous offre aussi l'occasion d'approfondir notre connaissance dans le domaine de management.

    4. Délimitation spatio - temporelle

    4.1. Dans l'espace

    La Direction Générale des Impôts (DGI) a constitué notre milieu d'étude.

    4.2 Dans le temps

    Certes, il est difficile en peu de temps d'étudier l'organisation complète d'une entreprise. C'est pourquoi notre étude a couvert une période allant de 2003 à 2007, cela dans le but d'avoir des informations utiles à notre recherche.

    5. Méthode et technique

    5.1 Méthodes

    Pour arriver à mieux élaborer ce travail, nous avons eu à recourir aux méthodes et techniques ci - après :

    a. Méthodes déductive : Nous sommes partis des principes généraux de l'organisation pour déduire l'organisation d'un cas particulier d'une entreprise (D.G.I).

    b. Méthode comparative : La dite méthode étudie des phénomènes, faits de situations qui, dans leur actualisation peut suggérer des ressemblances et des différences ; ressemblances dues aux lois qui organisent et différences dues aux particularités des contextes socio - culturels.

    5.2 Techniques

    Les techniques sont des outils, mis à la disposition de la méthode pour atteindre des objectifs poursuivis. Ainsi, nous avons utilisé les techniques ci - après :

    a. L'observation directe ou documentaire :

    Nous avons lu des ouvrages, cours, travaux de fin de cycle (T.F.C) pour circonscrire notre recherche dans son contexte théorique.

    b. L'Interview :

    Cela nous a permis d'avoir plus des informations auprès des responsables de la Direction Générale des Impôts (D.G.I).

    6. Canevas du travail

    Hormis la note introductive et la conclusion. Notre travail est subdivisé en trois grands chapitres qui sont :

    - Le premier chapitre porte sur les considérations théoriques sur l'organisation de l'entreprise ;

    - Le deuxième chapitre présent la Direction Générale des Impôts (D.G.I) ;

    - Le troisième chapitre est consacré à l'organisation de la Direction Générale des Impôts (D.G.I) en particulier.

    CHAPITRE I : CONSIDERATION THEORIQUE SUR L'ORGANISATION DE L'ENTREPRISE

    Ce chapitre porte sur les considérations théoriques de l'organisation de l'entreprise.

    Ainsi, nous abordons successivement les points suivants :

    - L'entreprise ;

    - L'organisation.

    SECTION 1. L'ENTREPRISE

    1.1. Définition

    Il est difficile de définir le mot entreprise en un seul trait (une seule définition) pour la simple raison que ses définitions varient d'un auteur à un auteur, selon que les uns se limitent à son aspect lucratif, ou à son aspect social ou économique selon les autres.

    Dans le cas de notre travail, nous avons proposé quatre définitions, données par les auteurs différents, qui sont les suivants :

    1. A. VERHUSLT, définit l'entreprise comme étant une cellule économique où sont combinés, à l'initiative et sous la responsabilité de l'entrepreneur, les facteurs nature, travail et capital, en vue de la production des biens et services dans un but de lucre ;

    2. pour P. LAUZEL, l'entreprise est un groupement humain, physique, financier pour extraire, transformer à des objectifs définis par une Direction, en faisant intervenir à degré divers, les motivations de profit et de l'unité sociale ;

    3. selon O. GELINIER, l'entreprise est système complexe constitué par les hommes et des techniques capables de satisfaire les besoins tant individuels que collectifs, de s'adapter à l'environnement, de survivre et de se développer, et qui est également autonome et responsable.

    De ces trois définitions, nous tirons les traits caractéristiques suivants :

    1. La combinaison des facteurs de production pour produire un bien et un service ;

    2. la recherche de profit. Il s'obtient par l'échange des biens ou services produits contre la monnaie ;

    3. le but social : la satisfaction des besoins de l'homme ;

    4. la capacité de tenir face aux changements, de rester toujours compétitive, de suivre et de se développer d'une manière autonome et responsable. Si nous rassemblons ces traits caractéristiques, nous pouvons définir l'entreprise comme étant un système complexe, constitué des facteurs de production, autonome et responsable qui restant compétitive, se développer par le profit acquis par la vente de ses biens et services produits suite à la combinaison des facteurs de production dans le but de satisfaire les besoins de l'homme.

    1.2. Classification des entreprises

    1.2.1. Selon le cadre de la comptabilité nationale

    La comptabilité nationale catégorise les entreprises par secteurs, chacune représentant l'ensemble des agents ayant un comportement économique de même type.

    Parmi les dits secteurs, on distingue :

    1. Les entreprises et quasi - entreprises non financières.

    Il s'agit d'entreprises dont la fonction essentielle est de produire des biens et services marchands.

    2. Les entreprises financières et quasi - financières.

    Ce secteur englobe les entreprises dont la fonction essentielle est de collecter et repartir les moyens financiers. Exemple : les banques et autres établissements financiers.

    3. Les administrations privées

    Il s'agit des entreprises qui produisent des services non marchands mais destinés à des groupes particuliers. Exemples : les communautés religieuses, associations sans but lucratif.

    4. Les administrations publiques.

    La fonction essentielle des administrations publiques est de produire des services non marchands destinés à l'ensemble de la population.

    Exemples : Etat et collectivités administratives décentralisées.

    5. Les ménages

    La fonction essentielle des ménages est de consommer et éventuellement de produire. Ces secteurs incluent également les entreprises individuelles. Exemples : les commerçants, les particuliers tel que les avocats, médecins, architectes,...

    6. Le reste du monde

    Ce secteur est considéré comme une entreprise fictive qui achète ce qui est exporté par les entreprises d'un pays et vend ce qui est importé par les entreprises de cet outre pays.

    1.2.2. Selon la nature juridique

    D'après leur nature juridique, on définit les entreprises en relations avec leurs propriétaires. On parle ainsi des entreprises privées qui sont celles appartement à des particuliers. Celles-ci peuvent être des entreprises des particuliers c'est-à-dire les propriétaires sont des individus.

    Exemple : la majorité des petits commerçants ou artisans.

    A côté des entreprises privées, existent des entreprises publiques ou semi publiques qui sont celle appartenant en totalité ou en partie à l'Etat.

    Exemples : Les entreprises publiques appartenant totalement à l'Etat : REGIDESO, SNEL, DGI, DGRAD........

    1.2.3. Selon la dimension

    D'après leur dimension, les entreprises sont classifiées sur base :

    · de l'effectif de son personnel ;

    · du chiffre d'affaire (C.A) ;

    · de l'importance des capitaux utilisés.

    Ces critères permettent ainsi de distingué les grandes, moyennes et petites entreprises. En République Démocratique du Congo, la majorité des grandes entreprises sont des sociétés ou entreprises publiques par contre la majorité des petites entreprises sont des sociétés ou entreprises individuelles.

    1.2.4. Selon le domaine d'activités

    Selon leur domaine d'activité, on peut grouper les entreprises en trois catégories :

    - les entreprises commerciales ;

    - les entreprises industrielles ;

    - les entreprises de service.

    En droit congolais, la loi reconnaît cinq types des sociétés commerciales :

    · la société en non collectif ;

    · la société en commandité simple ;

    · la société à responsabilité limitée ;

    · la société par action à responsabilité limitée ;

    · la société coopérative.

    Ces cinq types des sociétés commerciales telles que reprises ci-dessus peuvent être regroupés en trois catégories suivantes :

    1. les sociétés des personnes ;

    2. les sociétés des capitaux ;

    3. les sociétés à responsabilité limitée.

    Les entreprises industrielles sont celles qui produisent des biens en transformant les matières premières et fournitures diverses en produits finis.

    Exemples : CINAT, CILU, BRACONGO, BRALIMA,.........

    Les entreprises des services sont celles qui prestent des services

    Exemples : VODACOM, ZAIN, TIGO, .....

    Les entreprises agricoles sont celles qui font produire à la terre des biens nécessaires à la satisfaction des besoins de la société. Leur production est destinée aussi bien à d'autres entreprises qu'à la population d'une manière générale.

    SECTION 2 : L'ORGANISATION

    2.1. Définition et notion de l'organisation

    Le terme organisation revêt trois aspects :

    Premièrement, il est considéré comme un tout organisé. Il est employé d'une façon à peu près équivalente ou terme structure. C'est un ensemble d'action à ressources juxtaposée et fonctionnant synergiquement. Dans ce sens, les éléments de l'organisation entretiennent des relations entre eux. Ces éléments sont organes qu'aucun d'eux n'est indépendant. Donc l'organisation est le moyen par lequel on mobilise toutes les ressources.(1(*))

    Deuxièmement, l'organisation veut dire l'action d'organiser, à ce point, ce terme est considéré comme une sous fonction de la gestion et dont la résultante est l'organisation selon le premier sens. L'organisation est vue comme étant l'ensemble des fonctions des rôles et statuts définie d'une manière objective, stable et impersonnelle.

    Troisièmement, l'organisation sert à désigner un type d'entité sociale, un groupement, une association d'une certaine ampleur qui se propose des buts déterminés. C'est l'ensemble des relations humaines réagissant les activités en groupe.

    Les trois conceptions définissent l'organisation comme un instrument destiné à atteindre les buts qui lui sont donnes. La caractéristique essentielle d'une organisation est qu'elle est une unité sociale, humaine, dotée d'un instrument, d'un outil permettant d'atteindre un objectif ou une série d'objectifs et ayant prévu sa propre souplesse d'adaptation à des objectifs susceptibles de modification dans un environnement changeant. Cet instrument est un ensemble d'éléments interdépendants composant les systèmes et les structures et il est délibérément constitué en fonction des objectifs. Ce dernier aspect permet à l'unité sociale de définir des stratégies qui sont en interaction avec l'environnement. Ces six variables caractérisent une organisation.

    2.2. Les différentes formes d'organisations

    Selon l'avis des grands spécialités en management, les différentes formes d'organisations portent sur la nature des tâches à accomplir, le degré de souplesse, l'orientation et le processus de fabrication. Bref, c'est ce que l'on appelle « Division du travail ».

    2.2.1. La division du Travail

    Pour Adam Smith, les grandes améliorations dans la puissance productive du travail, sont dues, à ce qu'il semble, à la division du travail.

    - celle-ci a comme premier principe chez Fayol, la spécialisation des tâches ;

    - Dans la mesure du possible, la tâche de chacun sera limitée à une fonction unique. on se trouve ainsi en face de la nation d'unité de commandement. selon ce principe, chacun doit recevoir des ordres d'un seul chef supérieur et n'est responsable que devant lui. Ce principe se base sur un fondement logique ; si un homme reçoit des instructions de plusieurs chefs, il risque de ne plus savoir ce qu'il doit faire, les instructions peuvent être parfois contradictoires.

    2.2.2. Les formes d'organisations.

    Selon A.R. Thiétart, trois grandes catégories d'organisations englobent plusieurs autres qu'on rencontre généralement :

    - Organisation par produit : division machines - outils, division véhicules industriels, organisation par fonction.

    Exemples : département de finance, département production........

    - Organisation par clientèle :

    Exemples : département grand public, département des collectivités locales.

    - Organisation par processus de production.

    Exemple : département des presses.

    Ces différentes formes d'organisations se regroupent dans les trois suivants :

    1. L'Organisation par fonction

    Se caractérise par le regroupement des tâches selon le critère de spécialisation.

    Exemple : L'Organisation des Universités en faculté et département ce type d'organisation a comme avantage : chaque spécialiste trouve beaucoup de possibilité d'améliorer la qualité de son travail et d'y approfondir ses connaissances par contrats avec ses collègues.

    Toutefois, il y a risque quant à l'objectif de l'organisation qui doit passer avant la satisfaction intrinsèque de l'individu.

    2. L'Organisation par opération

    Elle se caractérise à son tour par le regroupement au sein de la même unité organisationnelle de l'ensemble des moyens, des ressources, des expertises en vue de réaliser un objectif ou un projet précis. L'avantage de cette forme d'organisation consisterait dans le principe d'autonome des unités organisationnelles qui devant assurer leur indépendance sur le plan logistique.

    3. Organisation matricielle

    Elle est la combinaison de l'organisation par fonction et celle par opération. Le principal avantage de la structure matricielle est de permettre à un gestionnaire responsable d'un projet d'obtenir des services fonctionnels relies à son projet sans entraîner de changements dans la structure globale de l'entreprise. Le principal inconvénient de la structure matricielle est la subordination des employés qui travaillent sur plusieurs projets ; ils ont de ce fait plusieurs supérieurs. Ce qui peut occasionner des conflits de personnalité.

    2.3. Structure

    2.3.1. Système et structure

    Un système est un groupe d'éléments interdépendants, interagissant, formant un ensemble unifié, en vue d'atteindre un même objectif. Dire que les organisations sont des systèmes, c'est admettre qu'elles sont des totalités non réductibles à la somme de leurs parties. Globalement, la structure est l'armature statique de l'organisation vue comme un système. Le problème le plus délicat en matière de structure, est celui de l'adaptabilité.

    2.3.2. Modes de structures

    Il existe trois sortes de structure :

    · La structure hiérarchique ou linéaire ;

    · La structure fonctionnelle ;

    · La structure staff and line.

    a. Structure hiérarchique au linéaire

    C'est la structure la plus ancienne. Elle est fondée sur une relation directe du supérieur à ses subordonnés. Elle est aussi appelée « Structure pyramidale ». Chaque supérieur possède l'autorité sur ses subordonnés, et chaque subordonné ne se réfère qu'à son supérieur direct. Ce type de structure est très simple et correspond généralement à la petite entreprise. Les avantages de la structure hiérarchiques ou linéaires sont la simplicité des communications, qui est facilitée par l'existence de passerelles entre les membres d'un même échelon afin d'éviter la montée puis la discrète de l'information ; la clarté de l'attribution des pouvoirs et des responsabilités. Elle présente cependant certain inconvénient, tel que l'absence de personnel spécialisé dans des domaines particuliers pouvant rendre de nombreux services, surtout dans les conditions technologique actuelles. Un outre inconvénient survient lorsque l'entreprise croit, les communications de la vraie hiérarchiques deviennent très lourdes. En conséquence, nous dirons qu'une structure hiérarchique est surtout inefficace, sauf dans les petites entreprises.

    b. Structure fonctionnelle.

    C'est Taylor qui a conçu ce type de structure pour pallier les inconvénients de la structure linéaire. C'est une structure des chefs spécialistes, ils sont linéaires d'abord. Ils décident et exigent l'exécution. Le principal inconvénient de ce type de structure est le problème du commandement. Chaque ouvrier doit obéir à plusieurs supérieurs.

    C. Structure staff and line

    Il s'agit d'une structure hiérarchique assistée d'états major et d'organismes fonctionnels « Staff and line », les membres de l'état major (staff) sont des assistants fonctionnels à la disposition de la Direction et des différents organismes opérationnels et fonctionnels pour les conseiller et assister.

    - Line : les services hiérarchiques qui décident, font exécuter

    - Staff : les services fonctionnels qui conseillent et assistent.

    2.4. Les fonctions

    On peut définir la fonction comme une opération ou une série d'opérations semblables ou identiques dont l'exécution est nécessaire pour la survie et le développement d'un système ou d'un organisme. L'exécution d'une fonction est généralement assurée par une unité propre appelée organe. H. Fayol a distingué six fonctions à savoir : la fonction technique, financière, commerciale, administrative, comptable, de sécurité ; mais dans l'entreprise on a l'habitude de classifier les opérateurs vitales en cinq fonctions principales ou organique. Ce sont les fonctions :

    1. Technique ;

    2. Financière ;

    3. commerciale ;

    4. administrative ;

    5. du personnel.

    Cependant, cette classification est sujette à caution car le contenu des fonctions organiques diffère d'une entreprise à l'autre et qu'il existe des entreprises où toutes les fonctions classiques ne sont pas exécutées.

    En général, on peut dire que l'entreprise aura intérêt à grouper des opérations vitales apparentées sous une fonction et confier l'exécution de celle-ci à un organe distinct. Etant donné la grande variété d'entreprises. On aura difficilement de grouper tous les types d'opérations vitales dans cinq catégories des fonctions organiques

    2.5. L'Organigramme

    Pour être connue et comprises par tous les membres de l'organisation, les fonctions et les relations entre les paliers et le niveau de la structure sont représentées graphiquement par un organigramme. Cet organigramme est construit rationnellement et il est logiquement la photographie de la structure de l'entreprise. Il permet à chaque individu de savoir ce qu'il a à faire, à qui il doit s'adresser, comment il doit transmettre les informations. L'avantage de l'organigramme est de rendre les modes des fonctions d'une entreprise clairs, et compréhensibles à tous les membres de l'organisation, dans le but d'atteindre les objectifs de l'entreprise. Cette clarification mise à part, l'organigramme comporte de sérieux inconvénients. Il a en effet tendance à rendre rigide la structure de l'entreprise.

    CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA DIRECTION GENERALE DES IMPOTS (DGI)

    Ce chapitre présent la Direction générale des impôts (D.G.I) à travers son approche historique et sa description.

    SECTION 1 : L'APROCHE HISTORIQUE.

    La Direction générale des impôts (D.G.I) dans sa configuration actuelle a connu trois périodes importantes qui marquent l'histoire de l'administration fiscale congolaise, à savoir la période antérieure à 1988, la période allant de 1988 à 2003 et en fin la période postérieure à 2003.

    1.1. Période antérieure à 1988.

    A cette époque, il existait au sein du Ministère de la Finance, une Direction des impôts. Dans sa configuration autre fois, cette Direction des impôts n'était dotée d'aucune autonomie administrative et financière. Son personnel relevait de l'autorité directe du secrétaire général des Finances et du Ministère de la Fonction Publique.

    La Direction des impôts dans son ancienne formule s'occupait des travaux d'assiette, de recouvrement et du contrôle de toutes les personnes physiques et morales éparpillées sur toute l'étendue de la République Démocratique du Congo.

    1.2. Période allant 1988 à 2003

    Cette période est caractérisée par des réformes tant sur le plan de structure que sur le plan des procédures et des prélèvements fiscaux en République Démocratique du Congo. Toutes ces réformes sont édictées par le programme d'ajustement structurel conclu entre le gouvernement et les bailleurs des fonds en 1983.

    Les innovations qui se sont articulées autour de l'élaboration de la Direction générale des impôts du ministère des finances en une Direction générale des contributions, dotées d'une autonomie administrative et financière, sont les recommandations des bailleurs des fonds dans le cadre de la poursuite du programme d'ajustement en 1986. Il s'agit de :

    - la Direction générale des contributions qui est dirigée par un Directeur général, assisté d'un Directeur général adjoint ;

    - le rattachement des activités de la Direction générale des contributions dans six Directions de l'administration centrale et onze Directions provinciales :

    - la suppression des bureaux des contributions dépendants des divisions provinciales de ministère des finances et du budget, et la dépendance des Directions provinciales des contributions sous l'autorité directe de la Direction générale ;

    - la redynamisation de l'inspection des services par la création d'une inspection générale des services placés sous l'autorité directe du Directeur général et d'une inspection de service en province, placée sous l'autorité directe du Directeur provincial ;

    - la restriction et le renforcement des services d'assiettes et le regroupement de tous les renseignements à l'intérieur d'un dossier unique ;

    - la réorganisation du contrôle fiscal par la création d'un corps de vérificateurs polyvalents ainsi que l'élaboration d'un programme de contrôle sur le plan national et provincial ;

    - la réorganisation du contentieux par la déconcentration du pouvoir de décision et la redéfinition du seuil de compétence (manque de délai défini par la Direction générale à l'époque pour l'instruction du contentieux) ;

    - le renforcement des capacités d'analyses, d'études et l'élaboration des services des contributions par la création d'une Direction des études.

    1.3. Période de 2003 à nos jours

    C'est une période de la continuité des réformes depuis 1986, dans le cadre du programme d'ajustement structurel pour le bon fonctionnement de la Direction générale des impôts (D.G.I)

    Il s'agit de :

    - la restauration par la loi n° 005/2003 du 13 mars 2003 du terme « impôt » en lieu et place de « contribution » ;

    - la reforme des procédures fiscales par la promulgation de la loi n° 004/2003 du 13 mars 2003. la réforme envisagée à travers la loi précitée se caractérise par :

    · l'unification de toutes les procédures dans un texte unique qui constituera ainsi dans le socle du premier livre des procédures fiscales de notre pays ;

    · l'institution de la déclaration auto liquidative qui permet au contribuable de déterminer librement le montant des droits dus au trésor et d'en effectuer le paiement au moment du dépôt de la déclaration ;

    · le remplacement du rôle et de l'avertissement extrait de rôle par l'avis de mise en recouvrement (AMR). Ces avis de recouvrement seront le document d'établissement de l'impôt par l'administration en cas d'absence de déclaration ou de minoration des droits dus au Trésor public ;

    · la réduction du délai de rappel de 10 à 5 ans ainsi que la prescription de 30 à15 ans ;

    · l'instruction de la procédure de l'étalement du paiement en vue de prendre en considération les difficultés objectives auxquelles des contribuables de bonne foie sont confrontées et cela sans préjudice de la valeur des droits dus au Trésors ;

    · la sanction par amande de l'exercice d'une activité sans l'obtention dans les délais d'un numéro impôt.

    - l'instauration d'un numéro d'impôt obligatoire à détenir par tout contribuable ;

    - les modalités de calcul et perception des comptes et précomptes de l'impôt sur les bénéfices et profits telles qu'elle est édictée par la loi n° 006/13 mars 2003. Les réformes portent sur les points suivants :

    · la distinction du système de perception des avances sur l'impôt, sur les bénéfices et profits. les grandes et moyennes entreprises paient le précompte ;

    · la réduction du nombre d'acomptes provisoires de 3 à2, étant donné que le troisième correspondant au solde à payer,

    · le paiement du premier acompte provisionnel avant le premier août au lieu du premier septembre, et le solde de l'impôt est payé au plus tard le 31 mars ;

    · le réserve ment de précompte collecté une fois par mois et non chaque semaine ;

    · la possibilité pour le contribuable, en cas d'excèdent de précompte de solliciter l'utilisation des crédits constatée à son compte courant fiscal ou paiement d'autres impôts,

    · l'uniformisation de 2% du taux de précompte pour toutes les opérations visées ci haut.

    - la suppression de l'impôt sur le chiffre d'affaires à l'exportation par la loi n°° 64/7 du 15 juillet 2004 ;

    - le projet de la loi portant l'instauration en République Démocratique du Congo de la taxe sur la valeur ajoutée, en abrégé T.V.A, un régime plus incitant pouvant permettre au gouvernement de conclure des conversions fiscales internationales préventives ;

    - la suppression de sein de la Direction générale des impôts de la pratique des « crédits d'impôts » ;

    - la promulgation du Décret n° 07/2008 du 2 mars 2008 portant création de la Direction générale des impôts (DGI) ;

    - la promulgation du Décret n° 018/2003 portant règlement d'administration relatif au personnel de carrière de la Direction générale des impôts (DGI) ;

    - la mise en place d'une Direction opérationnelle dénommée « LA DIRECTION DES GRANDES ENTREPRISES » sous l'autorité directe du Directeur général.

    SECTION 2 : DESCRIPTION DE LA DIRECTION GENERALE DES IMPOTS (D.G.I.)

    2.1. Création.

    Créée par le Décret n°017/2003 du 02 mars 2003, la Direction générale des impôts, DGI en sigle, est service public placé sous l'autorité directe du Ministère ayant les Finances dans ses attributions. Elle est dotée d'une autonomie administrative et financière.

    2.2. Situation géographique

    La direction générale des impôts est située à l'hôtel des impôts localisé au n° 32 de l'avenue province oriental dans la commune de la Gombe.

    2.3. Missions de l'entreprise

    La Direction générale des impôts (DGI) exerce, dans le cadre des lois et règlements en vigueur, toutes en missions et prérogatives en matière fiscale, en l'occurrence celles relatives à l'assiette, ou contrôle ou recouvrement et au contentieux des impôts, taxes, redevances, et prélèvement en caractère fiscal.

    A cet effet, la Direction générale des impôts (D.G.I) est chargée d'étudier et de soumettre à l'autorité compétente les projets de lois de Décrets et d'arrêtés en la matière.

    Elle doit être consultée pour tout texte de toute convention à l'incidence fiscale ou tout agrément d'un projet d'investissement à un régime fiscale dérogation.

    La Direction générale des impôts (D.G.I) exerce ses compétences de matière exclusive, sur toute l'étendue du territoire de la République Démocratique du Congo.

    2.4. Dispositions générales

    * Article1 : il est créé au sein du Ministère des Finances, un service doté d'une autonomie administrative et financière dénommée Direction générale des impôts, en abrégé « D.G.I. »

    * Article 2 : la Direction générale des impôts « D.G.I » exerce dans le cadre des lois et règlements en vigueurs toutes les missions et prérogative en matière fiscale.

    *Article 3 : la Direction générale des impôts « D.G.I » est placée sous l'autorité directe du Ministère ayant les Finances dans ses attributions.

    Il convient à noter à ce stade que nous devrions en principe présenter l'organigramme dans ce chapitre. Etant donné que le chapitre focal de notre travail est l'organisation de la D.G.I, il nous parait opportun de présenter cet organigramme au troisième chapitre car c'est dans ce dernier que nous porterons des critiques.

    CHAPITRE III. L'ORGANISATION DE LA DIRECTION GENERALE DES IMPOTS (DGI)

    La direction générale des impôts (DGI) a un rôle très important à jouer dans le cadre de relance l'économie de la république démocratique du Congo, à travers ces actions de mobilisation des optimales des ressources financières. Cette mobilisation des recettes implique du coté des agents de cette institution une profonde conscience de leurs fonctions.

    Ainsi ce chapitre décrit l'organisation de la Direction Générale des impôts (DGI) à travers sa structure organique et son fonctionnement.

    SECTION I : STRUCTURE ORGANIQUE DE LA DIRECTION GENERALE DES IMPOTS (DGI)

    La Direction Générale des impôts (DGI) est dirigée par un Directeur Général assisté par deux Directeurs Généraux Adjoints, nommés et, le cas échéant, relevés de leurs fonctions par le Président de la République sur proposition du ministre ayant les Finances dans ses attributions.

    Le nouveau cadre organique dote la Direction Générale des impôts (DGI) des sept Directions au niveau de l'Administration centrale et treize Directions opérationnelle composées de :

    v Direction des grandes entreprises (DGE) ;

    v Deux Directions urbaines

    Cette nouvelle structure fait une distinction entre la haute Direction, l'Administration centrale et la Direction urbaine.

    1.1. L'Administration centrale

    L'Administration centrale est composée de la haute Direction ainsi que des Directions centrales.

    1.1.1. La haute Direction

    Elle est composée du Directeur Générale, de deux Directeurs Généraux Adjoints et de services rattachés que de l'inspiration des services.

    1.1.2. Directions centrales

    Les Directions centrales s'occupent de l'administration centrale de la Direction des grandes entreprises (DGE) et sont au nombre de sept :

    v La Direction des ressources humaines

    v La Direction de gestion budgétaire et des services généraux

    v La Direction d'informatique

    v La Direction des études, de la législation et du contentieux

    v La Direction de taxation et de la documentation

    v La Direction du contrôle fiscal

    v La Direction du recouvrement

    1.2. Les Directions opérationnelles

    Les directions opérationnelles sont chargées de collecter l'impôt auprès des contribuables et de le verser en banque pour le compte du trésor public. Elles sont à ce jour au nombre de treize

    v la direction des grandes entreprises (DGE) ;

    v La direction urbaine de Kin-Ouest ;

    v La direction urbaine de Kin-Est ;

    v La direction provinciale de Bas Congo ;

    v La direction provinciale de l'Equateur ;

    v La direction provinciale du Kasai Occidental ;

    v La direction provinciale du Kasai Oriental ;

    v La direction provinciale de Katanga ;

    v La direction provinciale du Sud Kivu ;

    v La direction provinciale du Nord Kivu ;

    v La direction provinciale de Maniema ;

    v La direction provinciale de la province Orientale.

    SECTION 2 : FONCTIONNEMENT DE LA DIRECTION GENERALE DES IMPOTRS (DGI)

    2.1. Directeur Général

    Le directeur Général Supervise et coordonne l'ensemble des activités de la Direction Générale des impôts (DGI).

    A ce titre, il dispose de tous les pouvoirs nécessaires reconnus par la loi et le règlement en vigueur, pour l'accomplissement des taches qui lui est confiée par l'Etat. Il est chargé de :

    v Définir la politique générale de la Direction Générale des impôts (DGI) en fonction des objectifs assignés par la hiérarchie ;

    v Gérer le personnel, les crédits et des biens meubles et immeubles mis à la disposition de la DGI

    v Superviser et coordonner l'ensemble des activités de la DGI

    2.2. Les Directeurs Généraux Adjoints

    Les Directeurs Généraux Adjoints ont comme tâche :

    v Assister le directeur général dans l'exercice de ses fonctions ;

    v Emettre des avis sur toutes les matières transmises par le Directeur général ;

    v Prendre des décisions dans les matières qui sont délégués par le Directeur général, tout en rendant compte à ce dernier ;

    v Remplacer le Directeur général dans la plénitude de ses fonctions, en cas d'absence ou d'empêchement ;

    v Présider des réunions de la commission d'assiette et du recouvrement.

    2.3. Des services rattachés à la direction générale des impôts (DGI)

    Les services rattachés à la direction générale des impôts (DGI) sont subdivisés en division et en suite e,n bureau. Il existe deux divisions, à savoir la division administrative et la division de cellule technique.

    2.3.1. La division administrative

    Celle-ci s'occupe de :

    v Gestion des secrétariats du directeur général et du directeur général adjoint ;

    v Sélection et transmission immédiate au directeur général et au directeur général adjoint des correspondances revêtant un caractère urgent,

    v Suivi de l'expédition effective de courrier sortant.

    Cette division est subdivisée en son tour en deux bureaux, à savoir le secrétariat du directeur général et le secrétariat du recteur général adjoint.

    2.3.2. Division de cellule technique

    Celle-ci s'occupe précisément de :

    v traitement des dossiers qui lui est confiées par le Directeur général ou par le directeur général adjoint ;

    v Emission à la demande de la haute direction des avis et considérations sur les dossiers traités par les différents services de la DGI qui sont soumis à l'appréciation ou à la sanction du directeur général ;

    v Suivi de certains dossiers transmis au cabinet du ministre des finances ;

    v Préparations des réunions présidées par le directeur général ou par le directeur général adjoint ;

    v L'élaboration des comptes rendus du dites réunions ;

    v Appui à la direction des études dans la rédaction des allocations et discours du directeur général ou du directeur général adjoint ;

    v Rédaction des projets, des rapports des missions effectuées par le directeur général ou par le directeur général adjoint ;

    v Toute autre tâche confiée par le directeur général ou par le directeur général adjoint.

    2.4. Inspection générale des services

    Cette inspection est dirigée par un inspecteur coordonnateur ayant le garde du directeur, assisté des trois brigades ayant chacune des attributions, bien définies.

    Elle est donc composée de la manière suivante

    v inspecteur coordonnateur ;

    v La brigade d'audit

    v La brigade d'enquête et carte de vérification ;

    v La brigade de suivie et encadrement des services.

    L'inspecteur général des services a comme attributions :

    v Vérification des services tant centraux que provinciaux ;

    v Veiller à l'application régulière des lois et règlement en vigueur et ou strict respect des directives de l'administration centrale,

    v Proposer des mesures disciplinaires.

    2.5. L'Administration centrale

    L'Administration centrale est composée de services centraux supervisés chacun par un directeur chef de service. Ces directions sont au nombre de sept et chacune d'elles est supervisée dans des fonctions bien spécifiques.

    2.5.1. la Direction des ressources humaines

    Cette direction est très importante car dans toute entité organisée la gestion de l'homme est une tâche très lourde et surtout délicate et difficile à effectuer, il s'avère indispensable qu'elle préoccupe les autorités de la DGI.

    De ce fait, cette direction assure :

    v la gestion du personnel

    v Le recrutement ;

    v La formation des agents (art 10 du décret n°17 dus 02 mars 2003 portant création de la DGI).

    Elle comprend en son sein, deux divisions qui sont subdivisées à leur tour en bureau. La division des ressources humaines a comme bureaux :

    v bureau de gestion de personnel

    v bureau de paie ;

    v bureau de formation

    v bureau de formation

    v bureau d'archive

    La division des affaires sociales qui a comme bureaux :

    v bureau de santé,

    v bureau des affaires sociales ;

    v bureau des relations publiques, voyage et loisir. Cette direction s'occupe précisément du :

    v gestion du personnel affecté à la DGI

    v organisation du recrutement,

    v formation des agents.

    2.5.2. La direction de gestion budgétaire et services généraux

    Celle-ci s'occupe de :

    v gestion de crédits alloués à la DGI ;

    v coordination ;

    v l'harmonisation et suivi de la gestion, du pont des recettes de pénalités revenant au service et de la gestion des biens meubles et immeubles de la DGI

    Elle est subdivisée en deux divisions, à savoir, la division de la gestion budgétaire et la division des services généraux.

    La division de la gestion budgétaire est subdivisée en :

    v bureau de gestion des crédits ;

    v bureau du budget des dépenses

    La division des services généraux comporte en son sein trois bureaux :

    v bureau de gestion des immeubles et meubles ;

    v bureau de gestion des matériels ;

    v bureau de charroi et expédition.

    2.6. La direction de l'informatique

    Elle s'occupe essentiellement de :

    v l'élaboration de stratégie d'informatisation du système d'informatique ;

    v l'élaboration des cahiers de charges du projet informatique ;

    v l'analyse, développement, implantation et maintenance des applications et des équipements ;

    v la surveillance de toutes les données comptables ;

    v la gestion des systèmes d'exploitations et des communications par ordinateur ;

    v l'assistance technique en la matière du service atnt centraux qu'opérationnels.

    2.7. La direction de la taxation et de la documentation

    Elle comprend trois divisions à savoir :

    v la division de la taxation ;

    v la division de documentation ;

    v la division des recouvrements.

    2.7.1. la division de la taxation

    Celle-ci gère les dossiers uniques ders contribuables. Elle taxe d'office au premier d »gré le dépôt des déclarations annuelle sur les bénéfices, tous les contribuables défaillants. C'est-à-dire ceux qui n'introduisent pas leurs déclaration ou 1 mars de chaque année.

    2.7.2. La division de la documentation

    Cette division a pour tâche d'élaborer les monographies, c'est-à-dire l'analyse des conditions d'exploitation et de rentabilité du différés types d'entreprises en vue d'établir les normes utilisables pour le contrôle et la taxation. Elle est chargée également des payements d'impôts spontanés en vue de relacer les défaillants.

    2.7.3. La division des recouvrements

    Elle s'occupe ou l'expédition des renseignements en rapport avec le service, la collecter des informations extérieures auprès des contribuables, dans des services publics, auprès des entreprises privés,...

    2.8. La direction du contrôle fiscale

    Elle s'occupe de :

    v L'élaboration du programme de recherche ;

    v La tenue et mise à jour d'une banque des données,

    v Coordination du programme ou contrôle fiscale ;

    v Fixation des objectifs quantitatifs et qualitatifs du contrôle ;

    v L'évaluation des performances des services opérationnels et la consolidation des résultats du contrôle ;

    v Définition de la politique en matière de suivi des relations avec le parquet ;

    v L'assistance, le cas échéant, des services opérationnels dans le traitement des dossiers importants en la matière.

    2.9. La direction de recouvrement

    Elle a pour attribution, ou niveau national :

    v la d »finition de la stratégie ainsi que des objectifs quantitatifs et qualificatifs en matière de recouvrement ;

    v élaboration, coordination, harmonisation et supervision des procédures de recouvrement ;

    v évaluation des performances des services opérationnels et consolidation des résultats en matière de recouvrement ;

    v analyse des recettes à recouvrer et définition de la politique en matière de créances ;

    v le suivi des statistiques des recettes.

    2.10. Direction des Etudes, de la législation et du contentieux.

    Elle s'occupe de :

    v la centralisation et analyse des statistiques fiscales ;

    v la réalisation des études fiscale de fond ;

    v l'élaboration des dossiers soumis du directeur général ;

    v la formulation des avis sur tout projet du régime fiscal ;

    v le suivi des relations avec les autres administrations fiscales ;

    v l'assistance, le cas échéant des services opérationnels dans le traitement des dossiers importants ;

    v le suivi des instances encours dans les cas de recours judiciaire;

    v l'élaboration, coordination et supervision de procédures contentieuse sur l'ensemble du territoire national ;

    v l'élaboration et coordination de la politique et des stratégies de communications au niveau national.

    2.11. Organigramme de la Direction Générale des Impôts

    Direction générale

    DG /DGA

    Cellule technique

    Inspection générale des services

    Division administrative

    Secrétariat DG

    Secrétariat DGA

    Brigade

    Source : Décret n° 017/2003 du 02 Mars 2003 portant création de la Direction générale des impôts

    SECTION 3 : CRITIQUE DE L'ORGANISATION DE LA DGI

    Dans la section qui précède, nous avons essayé de décrire la structure organique de la DGI en étalant le fonctionnement de ses directions et bureaux. Dans la présente section, nous irons dégager les atouts et les faiblesses que regorge cette organisation.

    3.1. Les atouts

    La DGI est une entreprise publique dont les activités permettent de bien distinguer les différentes directions et bureaux. Ainsi sa structure organique regorge les atouts suivants :

    v l'existence d'un centre de formation pour l'encadrement des nouveaux agents ;

    v l'existence d'une structure organique qui a vu le jour avec les reformes instituées par le décret n°017/2003 du 02 mars 2003 portant création de la DGI ;

    v l'existence d'une collaboration entre les différents organes de l'entreprise ;

    v du fait que le directeur général ait à son côté deux directeurs généraux adjoints, cela permet au chef de s'acquitter toujours à temps de son devoir ;

    v une structure pilotée par des responsables compétents qui sont chargés de coordonner les activités des toutes les directions et bureaux.

    3.2. Les faiblesses

    L'organisation de la DGI telle qu'elle se présenté mérité certains remarques importantes. Nous allons essayer de relever quelques failles dans son organisation que voici :

    v l'inefficacité d'une structure administrative chargée de la vulgarisation ;

    v l'inefficacité du contrôle fiscal ;

    v la fraude fiscale ;

    v l'affectation du personnel sur base du critère politique ;

    v la démotivation du personnel due à la médiocrité de salaire ;

    v l'absence d'une police interne en matière fiscale ;

    v la non application des sanctions à l'égard des agents inciviques ;

    v la concertation des agents compétents seulement dans les deux villes importants du pays (Lubumbashi et Kinsh asa) ;

    v la régularité et la ponctualité des agents ;

    v la dépendance de certain bureau à la haute direction.

    SECTION 4 : SUGGESTIONS

    La présente section, dernier du chapitres 3 ; donne les atouts susceptibles de corriger les points faibles (anomalies) et de préserver les atouts observés dans sa structure organique nous suggérons donc :

    v la redynamisation de l'administration fiscale ;

    v le renforcement de lutte contre le fraude fiscale ;

    v la fiscalisation du secteur informel ;

    v l'Application strict de la législation fiscale ;

    v la motivation des agents ;

    v l'introduction de sanction pénale en matière fiscale ;

    v la vulgarisation des textes relatifs à l'encadrement des recettes fiscales ;

    v la répartition des agents compétents dans toute l'étendue de la République Démocratique du Congo ;

    v la conscience professionnelle des agents d'être toujours ponctuelle et réguliers ;

    v l'autonomie de certains bureaux pour éviter la lourdeur dans l'administration ; mais une surveillance de son fonctionnement.

    CONCLUSION GENERAL

    1. Synthèse de l'étude

    Tout au long de notre travail, nous nous sommes efforcés de réponde à la question de savoir si l'organisation de la DGI est conforme aux principes d'organisations rationnelles visant l'efficacité et la rentabilité. Pour y aboutir, nous avons structuré ce travail en trois grands chapitres :

    v dans le premier chapitre, nous nous sommes inspiré des théories générales sur l'organisation de l'entreprise.

    v Le deuxième chapitre a consisté à présenter la DGI. Cette présentation, nous a conduits à passer en revue son approche historique et sa description.

    v Le troisième chapitre a analysé dans les moindres détails, l'organisation de la DGI.

    2. Principaux résultats

    Après recherche sur terrain, les questions ayant fait l'objet de notre problématique ont trouvé des réponses satisfaisantes en approfondissant notre analyse sur l'organisation de la DGI.

    Ainsi les données récoltés et expérimentée sur terrain, nous ont amené à déduire que :

    v tous les organes de la DGI ont des responsables présumés compétents chargés de coordonner l'ensemble des activités ;

    v une grande conscience professionnelle anime les responsables qui supervisent les différentes Directions et bureaux ; cependant, nous avons pu à relever quelques failles dans sa structure organique que voici :

    Ø la mauvaise politique de rémunération des agents ;

    Ø la concertation des agents compétents seulement à Kinshasa et Lubumbashi ;

    Ø l'irrégularité des agents.

    3. Suggestions

    Pour ce faire, nous avons dégagé les suggestions ci après pour améliorer l'organisation de la DGI :

    Ø la Répartition des agents compétents sur toute l'étendue de la République Démocratique du Congo ;

    Ø la fiscalisation du secteur informel ;

    Ø la conscience professionnelle des agents d'être toujours ponctuelle et régulier ;

    Ø l'autonomie de certains bureaux, mais une surveillance stricte de son fonctionnement.

    Dans l'ensemble, l'organisation de la DGI répond aux principes d'une organisation rationnelle qui favorise l'efficacité et la rentabilité de l'entreprise.

    BIBLIOGRAPHIE

    I. OUVRAGES

    1. ATANGA. N, Comment fonctionne notre économie, YAWSE, 1967

    2. BIALES. M, Notions fondamentales d'Economie, Faucher, Paris 1995

    3. BRASSARA. A, Conception des organisations et de la gestion, Nouvelles AMS, Montréal 1996.

    4. GRENER. M et al, Principes de Management ; les presses de l'Université du Québec, Montréal 1971.

    5. PEROCHON. C et al, Comptabilité générale élémentaire, Faucher ; Paris 1989.

    II. COURS

    1. LOKOLE K.S., notes de cours de comptabilité général en 1ère graduat en sciences économiques et de gestion, ULK, 2006-2007

    2. YOLO, Notes de cours de théorie générale de Management en 2ème graduat en Sciences Economiques et de Gestion, ULK, 2007-2008.

    TABLE DES MATIERES

    DEDICACE I

    AVANT- PROPOS II

    INTRODUCTION 1

    1. Problématique 1

    2. Hypothèse 2

    3. Choix et intérêt du sujet 3

    3.1 Choix du sujet 3

    3.2. Intérêt du sujet 3

    4. Délimitation spatio - temporelle 4

    4.1. Dans l'espace 4

    4.2 Dans le temps 4

    5. Méthode et technique 4

    5.1 Méthodes 4

    5.2 Techniques 5

    6. Canevas du travail 5

    CHAPITRE I : CONSIDERATION THEORIQUE SUR L'ORGANISATION DE L'ENTREPRISE 6

    SECTION 1. L'ENTREPRISE 6

    1.1. Définition 6

    1.2. Classification des entreprises 8

    SECTION 2 : L'ORGANISATION 12

    2.1. Définition et notion de l'organisation 12

    2.2. Les différentes formes d'organisations 13

    2.3. Structure 16

    2.4. Les fonctions 18

    2.5. L'Organigramme 19

    CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA DIRECTION GENERALE DES IMPOTS (DGI) 20

    SECTION 1 : L'APROCHE HISTORIQUE. 20

    1.1. Période antérieure à 1988. 20

    1.2. Période allant 1988 à 2003 21

    1.3. Période de 2003 à nos jours 22

    SECTION 2 : DESCRIPTION DE LA DIRECTION GENERALE DES IMPOTS (D.G.I.) 25

    2.1. Création. 25

    2.2. Situation géographique 26

    2.3. Missions de l'entreprise 26

    2.4. Dispositions générales 26

    CHAPITRE III. L'ORGANISATION DE DIRECTION GENERALE DES IMPOTS (DGI) 28

    SECTION I : STRUCTURE ORGANIQUE DE LA DIRECTION GENERALE DES IMPOTS (DGI) 28

    1.1. l'Administration centrale 29

    1.2. Les Directions opérationnelles 30

    SECTION 2 : FONCTIONNEMENT DE LA DIRECTION GENERALE DES IMPOTRS (DGI) 31

    2.1. Directeur Général 31

    2.2. Les Directeurs Généraux Adjoints 31

    2.3. Des services rattachés à la direction générale des impôts (DGI) 32

    2.4. Inspection générale des services 34

    2.5. L'Administration centrale 34

    2.6. La direction de l'informatique 37

    2.7. La direction de la taxation et de la documentation 37

    2.8. La direction du contrôle fiscale 39

    2.9. La direction de recouvrement 39

    2.10. Direction des Etudes, de la législation et du contentieux. 40

    2.11. Organigramme de la Direction Générale des Impôts 41

    SECTION 3 : CRITIQUE DE L'ORGANISATION DE LA DGI 41

    3.1. Les atouts 42

    3.2. Les faiblesses 43

    SECTION 4 : SUGGESTIONS 43

    CONCLUSION 45

    1. Synthèse de l'étude 45

    2. Principaux résultats 45

    3. Suggestions 46

    BIBLIOGRAPHIE 48

    I. OUVRAGES 48

    II. COURS 48

    TABLE DES MATIERES 49

    * (1 ) Maxime GRENER et al, PRINCIPES DE MANAGEMENT, les presses de l'Université du Quebec, Montréal 1971, page 288-289.






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault