2.5.1.3. Administration du questionnaire.
Nous faillait-il administrer notre instrument
en déposant les questionnaires chez les sujets qui devraient les remplir
et remettre les protocoles ? Ou fallait-il lire le questionnaire à
nos et écrire nous-mêmes directement es réponses qu'ils
nous donnaient ? Cette question soulève le problème des
modalités d'administration d'un questionnaire. Faut-il opter pour une
administration directe ou indirecte ?
Devant les deux modalités
d'administration du questionnaire, notre position a été
inspirée par la réalité sur le terrain en suivant les
conseils de C, JAVEAU (1971, p. 82) qui prévoit deux modalités
dans l'administration directe ou indirecte.
Nous retenons cde cette distinction faite par
C, JAVEAU (Idem) que dans l'administration directe, les sujets de notre
étude ont été appelés à écrire
eux-mêmes leurs réponses dans les questionnaires que nous leur
avons remis. Etant donné que notre questionnaire a été
écrit en français, cette modalité devrait être
adaptée à tous les sujets.
Mais, il n'en a pas été toujours
question, car certains sujets de notre étude, même s'ils savaient
lire et écrire en français, ils n'ont pas été
disposés à nous répondre sous cette modalité
Nous avons alors utilisé aussi
l'administration indirecte. Cette modalité oblige l'enquêteur de
noter les réponses que lui fournit l'enquêté. Ce qui nous a
permis de recueillir les informations au près des sujets qui semblaient
ne pas savoir ou vouloir écrire en français et surtout nous
avons eu un nombre important des sujets ayant un niveau primaire.
Dans les faits, nous lisions en traduisant la question parfois
en Lingala, langue courante dans notre milieu et nous notions en
français les réponses que les enquêtés nous
donnaient.
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