3.2.2.3. Climatologie
Le climat d'Akonolinga est un climat tropical bimodal. On
distingue donc une longue saison de pluies allant de mars à juin ; une
petite saison pluies allant de septembre à novembre ; une longue saison
sèche allant de mi-novembre à février ; et enfin une
petite saison sèche allant de juillet à août avec des
pluies intempestives.
La pluviosité annuelle varie entre 1215mm et 1803mm. La
température annuelle se situe entre 24,75°C et 25,25°C
(Bidzanga et Ava, 2005). Santoir (1995) fait remarquer que la durée de
la saison sèche de juillet-août diminue très vite quand on
remonte vers le Nord, l'étiage correspondant est donc moins important.
La saison sèche dure beaucoup plus longtemps au détriment de la
grande saison des pluies. Les périodes de crue sont
irrégulières. Sur les grands bassins, elles commencent en mars -
avril et sont moins fortes en novembre. La présence de l'eau en
période de crue peut être néfaste pour certaines
espèces d'animaux, notamment les animaux terrestres.
Les récoltes interviennent généralement
en juillet-Août (macabo, pistache arachide, maïs, manioc) et en
novembre-décembre (macabo, arachide, café, cacao, maïs). Les
récoltes de banane se déroulent le long de l'année mais
elles sont plus abondantes en saison sèche qu'en saison pluvieuse. Les
cultures de la tomate et du piment se font à partir de décembre
et les récoltes interviennent en Mars- Avril.
3.2.2.4. Le milieu humain
Tchatchoua (2007) distingue trois groupes ethniques à
Akonolinga à savoir.
- Les Mvognyengue qui sont des autochtones (75% de la population
totale) ;
- es Maka qui sont des migrants venus de la province de l'Est et
qui ont été attirés par les eaux poissonneuses du Nyong et
du Mfoumou (15% de la population totale) ;
- Les Yeb-Bekolo qui sont des migrants venus de l'arrondissement
d'Ayos pour les mêmes raisons que les Maka (10% de la population
totale).
ADEAC (2005), précise que le taux de scolarisation des
paysans est estimé à 89,8% (pour ceux qui ont fait au moins le CM
II) et que 50,3% de la population est constituée de femmes. La
société locale a une faible tradition associative et
organisationnelle. Les associations existantes ne s'affirment pas comme des
entités professionnelles autonomes et consultées dans leur
environnement. Il existe une collaboration entre les acteurs de
développement puisque ces derniers ont parfois des projets
similaires.
Bidzanga et Ava (2006), rapportent que la plupart des projets
de développement en cours à Akonolinga bénéficient
pour l'essentiel du financement des fonds PPTE et sont
généralement supervisés par les services de vulgarisation
du MINADER comme présenté dans le tableau 5
Tableau 5. Projets de développement et de
recherche à Akonolinga
Titre du projet
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Financement/ Partenaires
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Villages enquêtés touches
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Observation
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Programme de relance de la filière banane- plantain
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PPTE , IRAD/IITA
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Mvan Ndibidjeng, Mingeumeu,
Ndéllé
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Formation sur la multiplication des rejets
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Programme de développement des palmeraies villageoises
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PPTE Union des exploitants de Palmier à huile
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Mingeumeu, Mvan
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Création des champs
semenciers, appui financier au producteur
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Programme de
valorisation des bas-Contractualisation fonds
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PPTE
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Sensibilisation sur la mise en valeur des marécages
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PNVRA
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Gouvernement du Cameroun, BAD, MINADER, MINEPIA, IRAD, MINRESI
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Formation, encadrement, appui en petit équipement aux
OP
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Action du fonds
National de l'emploi (FNE)
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FNE Contractualisation
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En cours
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Filière maïs
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PPTE,
MINADER, IRAD, ADEAC
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Mvan, Ndibigjeng, Mingeumeu, Ondeck
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Création des champs
semenciers paysans, formation sur la valorisation du maïs
dans l'élevage des poulets et porcs, création des parcelles de
maïs
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Valorisation des PFNL
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CIFOR, CARPE, ICRAF
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Ondeck, Ndéllé
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Organisation de la filière Ndjansang, formation sur les
techniques de production de Ndjansang, appuie financier et matériels aux
producteur de la filière
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Participation au développement local
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PNDP MINEPAT
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Ndéllé
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Sensibilisation sur l'importance de son implication personnelle
dans les activités visant le développement de la
localité
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Titre du projet
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Financement/ Partenaires
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Villages enquêtés touches
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Observation
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Développement des semences améliorées de
manioc, macabo, ignames, etc
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PNDRT, MINADER
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Mvan et Ndibidjeng
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Formation sur les techniques de production, production de la
semence et conservation de la récolte
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Limitation de la virulence des mirides sur cacaoyer
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SODECAO MINADER
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Mvan, Ndibidjeng, Mingeumeu, mengos
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Vulgarisation des nouvelles semences de cacao,
démonstration sur la lutte anti capside
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Source : adapté de Bidzanga et Ava (2006) et DDADER,
(2008)
Quelques structures de microfinance existent à l'instar
des coopératives, les caisses villageoises d'épargne et de
crédit autogéré (CVECA), les caisses mutuelles
d'épargne et de crédit (CMEC) mises sur pied par l'ADEAC.
NB : les projets opérant dans la zone
ne concernent pas l'ensemble des villages faisant partie de notre
échantillon ; ils sont mis en oeuvre en fonction de leurs objectifs.
C'est le cas par exemple du projet valorisation des PFNL mis en oeuvre par le
CIFOR, le CARPE et l'ICRAF dans les villages Epkwassong et Ndéllé
en raison de l'existance des forêts. La plupart s'intéressent
à un échantillon limité de paysans
généralement formés en groupe pendant des journées
de démonstrations. Le CEF n'est donc pas la première approche qui
intervient dans ces villages. Un certain nombre de projets y ont mis en oeuvre
d'autres approches (appui technique, appui financier) qui ne tiennent pas
compte du diagnostic global de l'exploitation.
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