DEDICACE
A vous mes chers parents,
A ma très chère épouse MUKABUTERA
Valérie,
A nos chers enfants,
A vous frères et soeurs
A vous amis intimes et connaissances particulièrement
ERIC, DIDACE et KAYIGAMBA,
Ce mémoire est dédié.
REMERCIEMENTS
Au terme de ce travail, il nous est agréable d'adresser
notre reconnaissance envers toutes les personnes qui ont contribué
directement ou indirectement à sa réalisation.
Nous tenons à exprimer notre gratitude au gouvernement
Rwandais, qui, à travers son MIFOTRA, nous a sponsorisé durant
toute notre échéance académique.
Qu'il nous soit permis d'exprimer ici notre sincère
reconnaissance au Président Fondateur de l'ULK, à tous les
enseignants et autorités de l'ULK qui nous ont formé durant ces 4
ans des études supérieures.
Nos sincères remerciements vont à l'endroit de
madame NIYONSABA Cécile, notre Directrice de mémoire pour tant
d'efforts et abnégation dont elle a fait preuve tout au long de ce
travail. Ses conseils, son dévouement et son encouragement nous ont
été d'une importance sans égal.
Notre gratitude s'adresse également envers notre
chère épouse MUKABUTERA Valérie avec tous les fruits de
nos entrailles dont DAN GENTIL ; DIVINE, HOBESS ; VIVANCE ;
CLOVIS ; DORINE RHODE ; LYS MERVEILLE pour leur assistance tant
morale que matérielle.
Plus encore, nous pensons à Monsieur ERIC, Monsieur
KAYIGAMBA, Monsieur DIDACE, notre fieul Emmy qui ont continué
inlassablement à nous soutenir matériellement , qu'ils trouvent
ici notre reconnaissance pour nous avoir encouragé et soutenu tout au
long de nos études.
Nous n'oublions pas à adresser un salut
d'appréciation et d'estime à nos frères DAMASCENE et DEO,
à Madame CHANTAL pour leur important apport à la
réalisation de ce travail.
Nous sommes très reconnaissants à tous nos
collègues de promotion particulièrement CHRISTINE, ANNONCIATE,
CHRISO, DIEUDONNE, ESPERANCE, FROLENCE, GIRAMATA, GRACE, ..... leur
collaboration, leur soutien moral et leur encouragement nous été
bénéfiques.
Du fond du coeur nous disons « GRAND
MERCI »
EPIGRAPHE
« A toute période de la vie,
l'espérance peut nous aider à traverser les circonstances les
plus difficiles en conservant la paix intérieure »
Dr Julian MELGOSA dans « Vivez sans
stress »
SIGLES ET ABREVIATION
AAR: Africa Air Rescue
BCR : Banque Commerciale du Rwanda
BIT : Bureau International du Travail
BK : Bank of KIGALI
CAMPC: Centre Africain de Management et de Perfectionnement des
Cadres
ECOBANK : Economic Bank
ENT: Ear, Nose and Throat
GRH : Gestion des Ressources Humaines
HRF : Hopital Roi Faisal
HSS: Hospital Schemes Services
KFH: King Faisal Hospital
MAGERWA : Magasin Générale du Rwanda
MIFOTRA : Ministère de la Fonction Publique et du
Travail.
OIT : Organisation Internationale du Travail
ONG : Organismes Non Gouvernementaux
OPD: Out Patient Department
ORL: Oto, Rhino Laryngologie.
PNB : Produit National Brut
RGPH : Recensement général de la population et
de l'Habitat.
RIEPA: Rwanda Investment Export Product Agency
RWANDEX: Rwanda Exportation
SFI: Société financière Internationale
SGA: Syndrome General d'Adaptation
SMC: Senior Management Committee
ULK : Université Libre de Kigali
TABLE DES MATIERES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES ANNEXES
1. Structure organisationnelle de l'HRF
Assemblée générale
Direction de l'Administration
Direction du service clinique
Direction des services infirmiers
Direction des finances
2. Questionnaire destiné aux agents de l'HRF
3. Questionnaire to the staff of KFH
4. Guide d'entretien avec les agents de l'HRF
5. Test de niveau de stress professionnel
6. Test de stress au travail
7. Niveau de stress selon les événements de la vie
courante
8. Lettre de demande de faire la recherche au sein de l'HRF.
INTRODUCTION GENERALE
Les stress est un phénomène qui non seulement
prend l'ampleur, mais aussi touche tous les secteurs et tous les
catégories professionnelles .Il y a plus de 50ans Hans SELYE a
proposé la théorie suivante : Les maladies ont une cause
commune, le stress. Les idées de ce chercheur ont été
confirmées et nuancées.
Les haut dirigeants,les directeurs ,les professeurs,les cadres
,les employés, les ouvriers,les femmes au foyer ,les jeunes,les enfants
et même les animaux !Tout le monde souffre des effet du stress. Du
point de vue technique, est appelé stress, non pas tout ce qui nous
agresse, mais la façon que nous avons de réagir face à
toutes sortes d'agressions.
Selon José CARLOS RANDO (1996 :8) Le stress
produit des maladies physiques concrètes, de la préoccupation, de
l'angoisse, qui peuvent déboucher sur des perturbations mentales, des
perturbations familiales et sociales ainsi que sur la perte de la dimension
spirituelle qui est si importante pour se remettre à flot dans les
difficultés.
De fait tous ,et chacun des habitants de cette planète
secouée par ce qui apparaît comme la plus grande crise de
l'histoire ,nous avons besoin non seulement de contrôler mais aussi
d'apprendre à résoudre le stress au travail en le combattant
à son origine.
Voilà pourquoi nous avons pris la relève de
faire une analyse profonde sur les causes et conséquences des agents en
milieu de travail au sein de l'HRF et d'en fournir un remède
approprié.
1. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Dans cette optique, le choix de «L'étude
des causes et conséquence du
Stress des agents en milieu de travail, cas de
l'hôpital Roi Faisal» comme notre thème de recherche
est motivé par des raisons personnelles, intérêt sociale,
l'intérêt académique et scientifique.
1.1. intérêt personnel.
Ce thème de recherche est motivé par des raisons
personnelles, plus spécifiquement motivé par les soucis de notre
avenir comme administrateur, comme futur cadre qui aura à prendre en
charge les ressources humaines. Il nous permettra d'approfondir
spécifiquement la gestion de ressources humaines surtout dans le cadre
de faire face au stress du personnel en milieu de travail.
1.2. intérêt académique et
scientifique
Nous avons choisi ce thème dans la logique de notre
formation en Sciences Sociales et répond à l'exigence
académique qui d'habitude, prévoit qu'à la fin des
études, l'étudiant essaie de confronter les théories
apprises aux réalités du milieu dans lesquels il est
appelé à travailler, comme le présent travail sera
conçu dans le cadre d'une recherche scientifique, il contribuera au
progrès des recherches concernant le stress en milieu de travail.
Il servira également d'outil de référence
à quiconque sera animé d'une bonne volonté de faire des
recherches dans ce domaine.
1.3. intérêt social
L'intérêt de cette étude est en fin social
dans la mesure où elle compte apporter certaines propositions et
suggestions pratiques qui permettront à la société en
général et à la communauté de l'Hôpital Roi
Faysal en particulier de savoir comment gérer, quelle attitude à
prendre devant une situation stressante, que ce soit pour les agents au service
ou d'autres personnes quelconques, si jamais les autorités de HRF
acceptent de mettre en pratique les remèdes proposés à la
fin de ce travail.
2. DELIMITATION DU SUJET
Tenant compte des moyens et du temps dont nous disposons, la
diversité du domaine ainsi que l'étendu du pays, nous avons
jugé bon de limiter notre travail dans le temps, dans l'espace et dans
le domaine.
2.1. Délimitation dans le temps
Notre étude s'est étendu sur la période
allant de 2007 à 2008,non seulement parce que c'est une période
pendant laquelle les données ont été disponibles mais
aussi parce que c'est une période qui a marqué beaucoup de cas de
stress des agents au sein de l'Hôpital Roi Faysal.
2.2. Délimitation dans l'espace
Pour des raisons d'accessibilité facile à
l'information et en tenant compte du temps dont nous disposons, nous nous
sommes limité à l'Hôpital Roi Faysal.
2.3. Délimitation dans le domaine
Notre travail renferme un caractère multidisciplinaire
dans la mesure où il touche principalement la GRH, le cours de Fonction
Publique pour ne citer que cela.
3. PROBLEMATIQUE
Dans ces jours, un nouveau phénomène est au
centre des préoccupations de bon nombre d'organisations :
Le stress au travail. Il apparaît comme l'un des risques
majeurs auxquels les organisations doivent faire face.
Le stress a toujours existé et il n'a pas touché
seulement l'être humain. Les effets qu'il provoque se rencontrent chez la
plupart des animaux et son existence remonte à la naissance de
l'espèce animale.
Dès l'âge de la pierre, l'organisme humain
était doté des mécanismes d'adaptation qui se
déclenchaient de manière automatique face à une situation
donnée.
Le terme stress est apparu vers 1936 et a été
rendu populaire grâce aux recherches effectuées par Hans SELYE.
Dans les années 1950, Selye à démontré
effectivement que le stress constituait la réponse de l'organisme aux
différentes forces qui s'exerçaient sur lui et étaient
à la base de l'adaptation de l'être humain à son milieu.
A notre époque, le stress est un fait acquis,
l'être humain se voit bousculé dans la société
moderne comme il ne l'a jamais été dans les siècles
passés (Dr JULIAN, M. 1996 :7)
On pourra affirmait que le stress que nous subissons à
présent est beaucoup plus profond et grave qu'autrefois, car il
s'attaque avec plus d'intensité à notre structure physique et
émotionnelle. De plus les maladies de notre époque liées
au stress ne sont pas seulement nuisibles au salarié, mais
également lourdes de conséquences pour l'organisation et la
société en général (Idem).
Le stress est un fait très grave. Dans les pays
industrialisés, la première cause de décès, ce sont
les maladies du coeur, attribuable dans une proportion de 75 % à
l'insatisfaction au travail. Le stress est mis en cause dans les maladies
coronariennes et dans des maladies aussi diverses que l'ulcère de
l'estomac, les migraines et un nombre infini d'autres troubles
psychosomatiques. Certains emplois sont plus identifiés au stress que
d'autre, comme les contrôleurs, les médecins, les professeurs,
etc. En réalité la mécanique du phénomène
de stress est encore mal comprise et beaucoup trop complexe pour être
résumée sous forme de liste d'emplois dangereux qu'il suffirait
d'éviter pour éloigner le fléau (ERIC, A
1994 :26).
Ce grand fléau du 21ème
siècle est présent partout et fait fi de
l'âge, du sexe, de la nationalité et de la catégorie
professionnelle. Selon un rapport de l'OIT, le stress fait des ravages chez les
enseignants d'aujourd'hui à cause de plusieurs facteurs : La
discipline, le nombre élevé d'étudiants dans les classes,
les conditions de travail plus difficiles, la violence physique et verbale des
élèves, etc. Il en résulte un état dépressif
ou burn out qui atteint un nombre sans cesse croissant d'enseignants aux
Etats-Unis, en Grande Bretagne et en Suisse (MANZI, K 2009 :98).
C'est un fait très coûteux à
l'égard des entreprises et à l'économie nationale. Aux
Etats Unis, par exemple, le stress coûterait à l'industrie quelque
200 milliards de dollars par an à cause de l'absentéisme, de
pertes de productivité, des indemnités d'assurance santé
et des frais médicaux direct (http.www.mastership.fr/stress)..
Au Royaume Uni, on estime que le coup du stress maladie tel
que la baisse de la productivité, mouvement du personnel,
décès prématurés pourrait représenter
jusqu'à 10% du PNB .Les coûts engendrés par ce
fléau sont très élevés dans la plupart des pays
industrialisés en maladies psychosomatiques, perte de
productivités, absentéisme, problèmes liés à
l'abus d'alcool et de drogue, taux de roulement élevé, accident
de travail, frais médicaux, etc. Selon certaines études,
l'impact économique du stress s'élève par exemple,
à 20 milliards de dollar aux Canada et 200 milliards de dollar par an
aux Etats-Unis (DAILLARD P, 2002 :56)
Pour ce faire, le climat dans lequel se déroule
l'activité humaine devient de plus en plus intolérable pour la
plupart des agents. Cette idée est appuyée par
Frédéric SABLON lorsqu'il signale que plus de la moitie des
Belges ont souffert de manière régulière ou quasi
permanente du stress en 2004 ,selon une enquête menée par
Teste - Achats au près de 1774 Belges et dont les résultats ont
été rendus publics en 2005.
Le stress fait partie des risques psychosociaux. Cette
catégorie de risques inclut également les violences externes dont
le harcèlement moral mais aussi le sentiment de mal être au
travail. Si ces différents risques psychosociaux ont des causes, des
manifestations et des conséquences spécifiques, ils peuvent
être associés. Un contexte professionnel stressant peut, par
exemple favoriser l'apparition du harcèlement.
Ce qu'il faut retenir c'est qu'environs 20% des
salariés Européens estiment
que leur santé est affectée par des
problèmes de stress au travail,ce qui en fait l'un des principaux
problèmes de santé au travail déclaré
,derrière les maux de dos ,les troubles musculosqueletiques et la
fatigue. Le phénomène n'épargne plus aucun secteur
d'activité.
L'on parle de stress au travail quand une personne ressent un
déséquilibre entre ce qu'on lui demande de faire dans le cadre
professionnel et ressource dont elle dispose pour y répondre. Les
situations stressantes qui s'installent dans la durée ont toujours un
coût pour la santé des individus qui les subissent .Elles ont
également des répercussions négatives sur les
fonctionnement des entreprises (LECOMTE, N, 1997 :200).
En fin de compte le stress peut être défini
globalement comme une perturbation de l'équilibre, une interruption de
l'enchaînement régulier des habitudes, qui force l'individu
à tenter de retrouver son équilibre antérieur ou d'en
atteindre un nouveau
Le stress peut présenter parfois un danger pour la vie
de l'homme et le contraindre à la lutte ou à la fuite, il est le
plus souvent moins intense et laisse celui il est soumis dans un état de
tension incapable d'identifier son véritable ennemi (FORTIN, B,
2001 :41).
Selon le même auteur (Bruno FORTIN), le stress se
présente de plusieurs formes. Chaque individu est un être qui
pense, qui ressent, qui observe constamment son univers et qui donne un sens
à ce qu'il voit.
Le processus de stress commence par un constant que
l'individu fait à l'effet de sa relation avec l'environnement.
Selon Dr JULIAN (1996 ; 22), le stress peut passer par 3
phases à savoir :
La phase d'alarme qui est constituée par le signal
évident de la présence d'un agent stressant, la phase de
résistance quand le stress étend sa présence
au-delà de la phase d'alarme, et en fin la phase d'épuisement qui
se caractérise par la fatigue, l'anxiété et la
dépression qui peuvent apparaître séparément ou
simultanément.
Le stress devient fréquent au sein des agents
ressortissant des pays qui ont connu des troubles récentes surtout de
l'Afrique comme exemple : Somalie, Burundi, Rwanda, Kenya, RDC,
Madagascar, Soudan, Irak, Côte d'Ivoire, etc.
Le Rwanda en particulier n'est pas épargné bien
sûr par ce fléau. Il est confronté aux problèmes
reflétés dans divers aspects de la vie et à
différents degrés.
L'état de ce problème s'aggravé du jour
au lendemain. Notre constatation est qu'il y a le chômage
déguisé qui subsiste dans notre pays et conduit au stress. A
celui-ci on peut associer le cumul, la combinaison des travaux, les reformes
administratives et scolaires brusques, le changement de la langue de travail
ainsi que l'oisiveté pour certains cas. Dans certains secteurs par
exemple, le fait que le nombre d'emplois est trop limité et
sélectif, il revient aux ressources humaines de déployer une
forte énergie au travail et à ceci s'ajoute la peur de perdre le
boulot à tout moment qui augmente vivement le niveau du stress.
On ne peut pas passer sous silence le cumul des travaux ;
dans la mesure où certains agents travaillent pendant la journée
et font les études le soir, certains enseignants du primaire travaillent
depuis 7h 30 jusqu'à 16h30 avec un repos insignifiant et donnent des
cours du soir aux enfants des parents nantis dans cette même
soirée. Tout ceux-ci provoquent la fatigue continue et le manque de
concentration au travail, l'absentéisme qui devient source du stress.
L'HRF n'a pas été épargné par ce
fléau du siècle. Lors de notre pré- enquête, nous
avons constaté des cas de stress dû surtout au surcharge de
travail et à la carrière elle-même qui est très
stressante. L'exemple qui n'est pas lois c'est le cas du 3 février 2008
où il y a eu un plus grand nombre de tremblement de terre dans le
district de Rusizi et de Nyamasheke. De ce fait, l'hôpital a était
surpeuplé de blessés graves, ce qui a occasionné la
surcharge de travail des agents médicaux et paramédicaux.
Le surcharge de travail est une évidence dans toutes
les formations sanitaires du Rwanda, et plus particulièrement au sein de
HRF. Ainsi le RGPH 2002 prouve qu'un seul médecin s'occupe 51 000
personnes au Rwanda tandis que 4 personnes sont occupées par un
médecin pour les pays développés.
Ainsi, pas mal de personnes se plaignent aujourd'hui du
stress. Ce mal peut être catalogué comme le mal du siècle
qui se manifeste aussi bien en situation de travail que de non travail .Devant
cette situation problématique, plusieurs questions restent en
quête de solutions. Concernant notre étude, on pourra se poser les
questions suivantes :
1) Quelles seraient les causes du stress des agents au sein de
l'Hôpital Roi Faysal ?
2) Quelles seraient ses conséquences en ce milieu de
travail et comment pourrait- on y faire face ?
4. HYPOTHESES
Selon GRAWITZ (2001 :398), l'hypothèse une
proposition de réponse à la question posée. Elle tend
à formuler une relation entre les faits significatifs. Même plus
ou moins précis, elle aide à sélectionner les faits et
permet de les interpréter, de leur donner une signification, qui,
vérifiée, constituera un élément de la
théorie.
Pour tenter de répondre préalablement aux
questions de notre problématique, nous articulons notre étude sur
les hypothèses suivantes :
1) Les circonstances extérieures, l'agent lui-
même et l'absence d'une politique adéquate de gestion de
carrière seraient des causes majeures du stress au sein de l'HRF.
2) la réduction du rendement de travail et la
démotivation des agents seraient des conséquences principales du
stress à l'HRF tandis que la réorganisation du travail,
l'amélioration de communication et l'intervention individuelle seraient
des remèdes les plus appropriés pour faire face au stress au sein
des agents de cet hôpital
5. OBJECTIF DU TRAVAIL
Vu la pertinence du problème de stress des agents de
l'HRF, notre étude s'est assignée des objectifs
ci-après :
5.1 Objectif global
Faire une étude approfondie des causes et
conséquence du stress des agents en milieu de travail ainsi que les
stratégies pour résoudre ce problème.
5.2 Objectifs spécifiques
- Examiner les causes et les
conséquences du stress des agents au sein de l'HRF
- Analyser comment se manifeste le stress des agents au sein
de l'HRF et les moyens d'y faire face.
- Proposer certaines suggestions et recommandations aux
différents acteurs.
6. METHODOLOGIE DE RECHERCHE
Pour bien mener notre recherche, nous avons choisi les
techniques et les méthodes suivantes.
6.1 Techniques
Selon GRAWITZ et PINTO (1971 :287), la technique est
l'outil mis à la disposition de la recherche et organisée par la
méthode sous cet angle, elle représente les étapes des
opérations liées à des éléments pratiques
concrets adaptés à un but défini.
Pour la collecte des données relatives à notre
travail, nous avons utilisé les techniques suivantes.
6.1.1. Technique documentaire
La technique documentaire s'apparente à la
méthode historique qui étudie les événements
passés à travers les traces qu'ils ont laissées. Ces
traces sont très souvent des documents écrits :
traités, mémoires, journaux, ouvrages, rapports, notes de cours,
etc. ces traces peuvent être aussi de sources audiovisuelles, des fiches,
des photographies, des dessins, etc (INTERAYAMAHANGA, R, 2008).
Elle consiste à consulter les documents écrits
ayant trait à un domaine de recherche. Elle nous a permis d'exploiter
les ouvrages, les mémoires, les rapports, et les autres documents
inédits en rapport avec notre recherche.
6.1.2. Technique du questionnaire.
Le questionnaire est l'élément
essentiel de l'enquête assurant l'enregistrement et le stockage des
informations. Selon GAUTHIER (1987 :245) un questionnaire d'enquête
est un instrument de prise d'information basé sur l'analyse des
réponses à une série des questions posées pour un
échantillon d'une population.
Cette technique nous a permis
d'élaborer le questionnaire d'enquête destiné à la
population cible présentée par un échantillon
préalablement tiré. Ainsi, ce questionnaire sera
administré à un échantillon dûment choisi au sein
des agents oeuvrant à l'Hôpital Roi Faysal.
6.1.3 Technique d'interview
Selon RWIGAMBA (2000), l'interview est une technique qui a
pour but d'organiser un rapport de communication verbale entre deux personnes,
enquêteur et enquêté afin de permettre à
l'enquêteur de recueillir certaines informations concernant un objet
précis. Il permet à l'enquêteur d'explorer dans les
détails les motivations et attitude de l'interviewé .Cette
technique nous a permis d'obtenir auprès de certains agents de l'HRF
les informations relatives à notre sujet de recherche.
6.1.4 Technique d'observation
Selon INTERAYAMAHANGA, R(2008) l'observation
est une technique directe d'investigation qui sert a observer habituellement un
groupe de façon non directive,en vue de faire un
prélèvement qualitatif pour comprendre des attitudes et des
comportements.
Cette technique nous a permis d'observer certaines attitudes
des agents au travail pour apporter le complément d'informations que les
autres techniques ne nous avaient pas permis d'obtenir.
6.1.5 L'échantillonnage
Pour recueillir les données sur les causes et les
conséquences du stress sur la performance des agents de l'HRF, Il sera
indispensable de procéder à l'enquête. Etant donné
que nos moyens sont limités, il sera difficile d'atteindre tous les
agents de l'HRF. De ce fait nous nous servirons de la technique
d'échantillonnage pour soumettre une partie de la population à
notre étude et extrapoler les résultats à tous les agents
de cet hôpital.
Selon DELANDSHEERE cité par UWIMBABAZI,
B,échantillonner c'est choisir un nombre limité d'individu,
d'objet ou d'événement dont l'observation permet de tirer des
conclusions ou des inférences applicable à la population
entière à l'intérieure de laquelle le choix est fait.
Pour arriver à un échantillon réduit,
nous avons procédé par un certain nombre de formule statistique.
La formule d'A.BOUCHARD (1989 :90) nous a permis
d'obtenir l'effectif de l'échantillon de notre étude. Cette
formule stipule que quand l'univers de l'échantillon est
supérieure à 100.000 individus, on fait correspondre un
échantillon de 96 individus étant donné une marge d'erreur
de 10 %.Ainsi notre univers étant fini c à d inférieure
à 100.000, la formule qui est appliquée pour trouver la taille
de l'échantillon est la suivante :
Etant donné que N=Taille de l'univers
n = taille de
l'échantillon pour un univers infini
correspondant
à 96
nc= taille de
l'échantillon corrigé.
Pour ce qui est de notre étude, notre pré
enquête nous a montré que notre taille de l'univers N est de 381
individus agents de l'HRF, ainsi avec cette formule nous sommes arrivés
à un échantillon de 76 si nous remplaçons N et n par leurs
valeurs respectives.
N = 381
n = 96
Individus
Comme taille de l'échantillon, nous avons pris 76
individus pouvant représenter la population cible. En précisant
cette population nous avons fait recours à l'échantillonnage non
probabiliste raisonné ou au jugé.
Selon GAUTHIN cité par GRAUITZ (1979 : 10) le
choix raisonné consiste à utiliser un sous groupe de la
population comme une sorte de type idéal de la population
considérée,qui est théoriquement apte à mettre en
évidence un phénomène donné.
6.2 Méthodes d'analyse
Pour arriver à vérifier de manière
satisfaisante nos hypothèses et proposer des actions concrètes,
une approche méthodologique est mise au point et ceci nous a
poussé à utiliser certaines méthodes.
Selon GRAWITZ (1971 :288) la méthode est
constituée de l'ensemble des opérations par lesquelles une
discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle
poursuit, les démontre et les vérifie.
Pour analyser les données récoltées, nous
avons utilisé les méthodes scientifiques suivantes :
6.2.1 Méthode analytique
Selon RWIGAMBA (2000), la méthode analytique permet
d'analyser systématiquement toutes les informations ainsi que les
données récoltées. Elle insiste sur chaque cas et
considère les choses dans leur détail plutôt que dans leur
ensemble. Elle nous a permis d'analyser les données d'enquête que
nous avons collecté sur terrain par le questionnaire et par l'interview
en vue d'atteindre les résultants souhaités.
6.2.2 Méthode comparative
Selon INTERAYAMAHANGA (2008) ; l'analyse comparative
consiste à rechercher les différences et les ressemblances
existant entre les situations qui font l'objet de la comparaison. Il faut en
même temps interpréter la signification de ces ressemblances et
différences et ensuite essayer de découvrir à travers
elles des régularités.
Elle nous a aidé à comparer les
réalités avec les données recueillies au sein de l'HRF.
6.2.3 Méthode statistique
Cette méthode consiste à récolter les
données chiffrées d'une recherche pour en faciliter
l'interprétation (INTERAYAMAHANGA, R. 2008).
Elle nous a aidé à récolter les
données chiffrées de notre questionnaire d'enquête, de les
interpréter et de les représenter sous forme de tableaux en vue
d'une bonne compréhension.
6.2.4 Méthode systémique
Selon INTERAYAMAHANGA (2008), une analyste systémique
repose sur la notion d'un système immergé dans son environnement
et subissant les influences de celui-ci et vice versa. Cette méthode
nous a permis d'analyse l'environnement et les interactions des agents de
l'HRF.
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Notre travail est subdivisé en trois chapitres,
exceptés l'introduction et la conclusion générale.
Le premier est consacré à l'examen approfondi
des généralités sur le stress et la performance ainsi que
la définition des concepts clés donnant en détails les
différentes significations et explications sur les termes
utilisés, la théorie relative au concept
« stress ».
Le deuxième chapitre est consacré à
l'analyse des causes du stress des agents de l'HRF.
Le troisième chapitre nous montre les
conséquences du stress au sein de l'HRF ainsi que les moyens d'y faire
face.
Après la conclusion générale, le travail
sera clôturé par les suggestions et recommandations.
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL
1.1 DEFINITION DES MOTS CLES.
La définition d'un terme consiste à reproduire
son sens, sa signification et à l'exploiter en le situant dans le
contexte de l'étude.
De ce fait, il nous parait nécessaire en premier lieu
de préciser la façon dont les termes clés seront
compris.
1.1.1 Le concept de stress.
Selon Dr JULIAN, M. (1996 :19), le stress est un mot
anglais apparu dans l'Anglais médiéval, sous la forme de
distress, qui venait du français ancien `` détresse``
(être dans une situation critique ou opprimée.)
Au cours du siècle, ceux qui parlaient l'anglais ont
commencé à employer le mot d'origine
« destress »
C'est pourquoi les deux sont courants dans l'anglais moderne.
Le premier fait référence à l'affectation, à la
« tension » ou à « la
pression ». Parfois dans le sens négatif, parfois positif et
le deuxième, à une situation de douleur psychique, de souffrance
ou d'angoisse toujours dans le sens négatif.
En français, le mot Stress a perdu sa nuance positive.
Nous ne disons pas : « J ai tellement de stress que tout me
réussit .......... » En général nous employons
ce mot pour indiquer un état émotionnel si intense qui
empêche la réalisation correcte d'une quelconque tache.
Etant donné les altérations que le stress
provoque chez une personne, nous pouvons comprendre ce concept comme un
ensemble de réactions physiologiques et psychologiques que l'organisme
éprouve quand il est soumis à de fortes demandes.
Selon le dictionnaire PETIT LAROUSSE illustré (2008) le
stress est un ensemble de perturbations biologiques et psychiques
provoquées par une agression quelconque sur un organisme. Elle est
déclenchée par le cerveau qui stimule la sécrétion
de corticoïde et d'adrénaline par les surrénales. Il s'en
suit une action générale non spécifique, physique et
psychique favorable à la défense de l'organisme.
Selon WIKIPDIA consulté le 06/06/2009, le stress est un
mot d'origine française, du vieux français
« estrece » issu du latin
« Stringerer » qui signifie « serrer ».
Ce mot sera repris par les anglais qui le signifieront par
« épreuve /contrainte ».
Dès 1965, un célèbre physiologiste,
Claude BERNARD, a tenté d'établir une théorie
fondée sur le fait qu'un bon équilibre de l'organisme permettait
mieux à l'individu de mieux faire face aux agressions de son
environnement. A l'époque cela fait un échec.
Par la suite, en 1930 le neurophysiologiste américain
Walter Bradford Cannon, tente à son tour de démontrer que face
à une situation difficile ou dangereuse, l'individu fuit ou lutte
grâce à la sécrétion d'adrénaline au niveau
de ces glandes surrénales. Il n'aura plus de succès que son
prédécesseur.
Enfin, en 1936, Hans SELYE, chercheur canadien d'origine
Hongroise spécialisé en physiologie, aujourd'hui surnommé
le « père du stress » a introduit le concept du
stress ou « Syndrome général d'adaptation »
pour la première fois.
Sa théorie sera reconnue quelques années plus
tard, après de nombreux travaux, de multiples recherches et il diffusera
le fruit de son oeuvre à travers de nombreux ouvrages. D'après
lui, le stress est « la réponse de l'organisme à toute
demande qui lui est faite »
Pour H. SELYE (1977), le stress est indispensable à la
vie, une absence totale de stress entraînerait la mort. Le stress positif
appelé également stimulus, est un stress moteur,
nécessaire et motivants. Ce stress est là, peut donner
l'énergie et la force nécessaire pour faire face à
certaines situations. Il est souvent provoqué par une réaction
violente permettant à l'individu de mieux affronter l'agression. Il est
donc nécessaire et bénéfique à l'individu
puisqu'il lui permet de se préparer à vivre une situation
difficile.
Selon Dr JULIAN,M, (1996 :18), le stress c'est :
Ø La réaction de l'organisme face à toute
demande
Ø Un état de force tension physiologique ou
psychologique
Ø La préparation pour l'attaque ou la fuite
Ø Le début d'une série de maladies.
C'est n'est pas :
Ø Forcement nocif, puisque souvent il aide à
atteindre les objectifs souhaités.
Ø L'anxiété
Ø La peur
Ø La cause directe des maladies, même s'il
contribue fréquemment à leur développement.
Dans le cadre de notre étude, nous nous focalisons sur
le stress négatif au travail comme étant un état de forte
tension physiologique ou psychologique ayant comme conséquences
néfastes : la diminution du rendement, baisse de
l'intérêt au travail, les absences au service, etc.
1.2 CONSIDERATIONS THEORIQUES RELATIVES AU STRESS
1.2.1 APPROCHES BIOLOGIQUES DU STRESS
1.2.1.1 Homéostasie et adaptation
Hippocrate en reprenant la théorie
pythagoricienne des humeurs prétend que toute
« dyscrasie » ou rupture de l'équilibre normal est
la cause de maladie. Hippocrate pose ainsi les bases du concept
d'homéostasie et des conséquences de son dépassement.
Scientifiquement parlant, c'est en 1865 que Claude Bernard
observe et décrit le concept d'homéostasie sans toutefois le
nommer comme tel :
Toute les mécanismes vitaux quelques variés
qu'ils soient, n'ont toujours qu'un seul but, celui de maintenir l'unité
des conditions de la vie dans le milieu intérieur.
Il y aurait donc une propriété essentielle chez
les êtres vivant qui serait la faculté de maintenir la
stabilité du milieu interne. Cette constance du milieu intérieur
est la condition « d'une vie libre et indépendante »
face à un environnement toujours changeant, soulignant ainsi la fonction
primordiale de l'homéostasie. L'homéostasie permet par exemple
dans une certaine mesure à un homéotherme d'être
indépendant de la température externe, chose qu'un
poïkilotherme ne peut se permettre puisqu'il ne dispose pas de la
thermogenèse et des processus thermo lytiques pour réguler sa
température interne. Par cet exemple, on comprend que
l'homéostasie est obtenue non pas par équilibre statique, mais
plutôt mobile disposant de techniques de régulation pouvant
gérer l'excès ou l'insuffisance.
Mais l'homéostasie ne s'arrête de loin pas qu'aux
processus thermodynamiques, mais pour reprendre Claude Bernard, à
« tous les mécanisme vitaux » (op. cit.). il existe
donc aussi une homéostasie chimique, alimentaire, etc. on peut ainsi
citer entre autres le rôle prépondérant du système
hormonal et ses multiples fonctions dans le maintien d'une homéostasie
« globale ». dès 1878, Claude Bernard montre que
lorsque la stabilité du milieu intérieur est perturbée, il
y a une vulnérabilité à la maladie. Clade Bernard se situe
donc dans la vision hippocratique de la maladie, comme quoi le germe maladif
n'est pas le seul facteur, mais qu'un dérangement de l'équilibre
normal conduit à une fragilisation. c'est Walter Bradford Cannon
(1871-1945), physiologiste américain, qui crée le nom
d'homéostasie à partir du grec (stasie : état,
position et homoios : égal, semblable à ) et il y inclura en
outre la notion de digestion et leurs modifications, voire disparition en cas
de frayeur ou crainte, Cannon va s'intéresser aux réactions
émotionnelles fortes et leurs relations au corps.
En parallèle aux modifications de la digestion, Cannon
observe d'autres dérèglements comme l'accélération
du rythme cardiaque, l'augmentation de la sécrétion gastrique.
Dès 1915, dans Bodily changes in Pain,
Hunger, fear and Rage, Cannon énonce sa théorie de
l'homéostasie sans s'écarter autant du concept expliqué
par Claude Bernard :
Les êtres vivants supérieurs constituent un
système ouvert présentant de nombreuses relations avec
l'environnement. Les modifications de l'environnement déclenchent des
réactions dans le système ou l'affectent directement, aboutissant
à des perturbations internes du système. De telles perturbations
sont normalement maintenues dans des limites étroites parce que des
ajustements automatiques, à l'intérieur du système,
entrent en action et que de cette façons sont évités des
oscillations amples, les conditions internes étant maintenues à
peu près constantes. Les réactions physiologiques
coordonnées qui maintiennent la plupart des équilibres dynamiques
du corps sont si complexes et si particulières aux organismes vivants
qu'il a été suggéré qu'une désignation
particulière soit employée pour ces réactions : celle
d'homéostasie. (The Wisdom of the Body, 1932).
Cannon va chercher la cause de cette homéostasie et il
prouve par une série d'expériences sur l'animal que lorsque
l'organisme est soumis à une violente émotion comme la peur ou la
fureur, la production d'adrénaline augmente (The Wisdom of the
Body). Enfin, dans stresses and strain of homeostasis, article
publié en 1935, Cannon décrit comment la
médullosurrénale, productrice de l'adrénaline, permet de
faire face aux changements de température, aux besoins
énergétiques ou encore aux variations de pression partielle de
l'oxygène dans l'air.
Comme on peut le voir, Cannon associe les processus
homéostatiques de la vie au phénomène du stress, ceci sur
leur base d'une production d'adrénaline par la
médullosurrénale.
Il convient alors de se demander, dans l'optique de ce
travail, la raison du stress selon Cannon. Pour ce dernier,
l'homéostasie est mise en danger si les substances essentielles manquent
ou sont en excès (origines endogènes)ou encore si un facteur
externe est délétère (facteurs exogènes) pour
l'organisme. Cannon conçoit donc l'homéostasie comme ayant
certaines limites dont la transgression provoque un stress, défini par
Cannon comme un stimulus endogène provenant du
déséquilibre très important de l'homéostasie. Chez
Cannon, le stress se situe donc d'une certaine manière dans le
pathogène car il est la conséquence de processus
homéostatiques sollicités jusqu'aux limites de leurs marges
d'adaptation fonctionnelle. Ainsi, à long terme, l'organisme est
fragilisé, vulnérabilisé (position de Bernard et
Hippocrate), et ne pourra reprendre sa capacité homéostatique
d'origine. Pour prouver ce fait, Cannon citera les maladies carentielles qui,
une fois commencées, rendent l'organisme plus faible à long
terme, ceci même près une guérison.
Au niveau adaptatif à court terme cependant, le stress
va conduire aux réactions de fuite ou de lutte qui sont la
conséquence d'un hyperfonctionnement sympathique. Le stress a donc un
rôle adaptatif essentiel à jouer car, « tout comme un
matériau ne peut résister qu'à des contraintes
modérées, l'homéostasie ne peut être maintenue que
si les écarts à la normale restent relativement faibles.
Au-delà, des processus correctifs permettant de faire face sont
nécessaires : c'est le stress » (Dantzer, 2002). Le
stress pour Cannon est donc le complément à l'homéostasie
qui permet de réduire au maximum les dégâts
déjà engendrés à l'organisme. C'est une
réaction d'urgence à court terme qui favorise la fuite ou la
lutte, c'est- à-dire l'évitement de la situation
pathogène. Et en ce sens, le stress est fondement à l'adaptation
d'un organisme.
1.2.1.2 le syndrome général d'adaptation; la
réaction physiologique face a la ménace
Selon ERIC (1994) ou encore Henri Labolit,
les réponses comportementales innées préservant
l'intégrité de l'organisme face a la menace sont la fuite et
l'attaque. Ce sont deux moyens d'éviter la situation menaçante.
Dans cette optique, la réaction physiologique de stress est totalement
adaptée à la favorisation de telle réponse. En effet, les
réponses physiologiques de stress préparent l'organisme à
la fuite, à l'attaque ou encore à l'endurance de la situation
menaçante.
Hans Selye un chercheur qui a rendu populaire la notion de
stress physiologique. Il a pu montre que lorsque l'équilibre
homéostatique est perturbé par une demande environnemental,
l'organisme réagit toujours par une double réponse. La
première est spécifique et correspond à une réponse
propre aux demandes environnementales, tandis que la deuxième est non
spécifique car elle est identique en toutes situations.
1.2.1.3 Les phases du stress
Le stress ne survient pas subitement et ne s'empare pas de
quelqu'un comme si vous tombiez dans un guet-apens. Heureusement l'être
humain a la faculté de détecter les signaux de danger. Le stress
passe par trois étapes entre le moment où il survient et son
paroxysme comme le montre le graphique no1 (Dr Julian, M
(1996 : 22).
1. phase d'alarme
cette phase constitue le signal évident de la
présence d'un agent stressant. Les réactions physiologiques sont
les premières qui apparaissent pour prévenir celui qui les subit
qu'il doit être sur ses gardes. Dès que le sujet en question prend
conscience de la situation (par exemple l'excès de travail ou la
difficulté à sortir d'une impasse), il peut y faire face et la
résoudre d'une manière satisfaisante. Dans ce cas, le
véritable signal du stress ne se matérialise pas.
Quand la barrière du stress le dépasse et que
l'individu réalise que ses forces le lâchent, c'est à ce
moment précis qu'il prend conscience du stress existant, de telle sorte
qu'il se situe dans la phase d'alarme.
Les événements qui déclenchent cette
alarme peuvent être :
- d'un seul ordre : une seule source de stress
- d'ordre multiple : diverses situations qui
s'entremêlent et provoquent le stress.
Prenons par exemple du directeur d'une petite entreprise ou
d'un commerçant, qui est stressé parce que qu'il a perdu son
meilleur employé. L'alarme « retentit » lorsqu'il
voit tout le travail que ce dernier accomplissant et la difficulté qu'il
a à trouver un remplaçant. Les conséquences peuvent
être multiples, mais la cause est unique : le départ de son
employé. Par contre, si le même directeur est stressé parce
que son entreprise subit la situation économique générale,
la cause est multiple : les divers intérêts, l'inflation, les
impôts, une baisse des ventes, les remboursements, les impayés,
les liquidités, etc. (Dr JULIAN, M. 1996)
2. phase de résistance
Quand le stress étend sa présence au-delà
de la phase d'alarme, la personne entre dans la phase dite de
résistance.
Le directeur en question essaie de faire face par lui-
même au travail en retard, mais la journée ne comporte que vingt
quatre heures et la résistance de ce dernier a des limites. Il est
frustré et il souffre ; c'est la conséquence de cette
situation. Il s'aperçoit qu'il est en train de perdre beaucoup
d'énergie et que son rendement est moins bon. Il doit de toute
évidence faire quelque chose pour s'en sortir, mais il ne sait comment.
Il est entré dans un cercle vicieux, parce que son désir de
réaliser le travail lui donne l'énergie nécessaire pour y
faire face, mais, d'un point de vue plus réaliste, il n'est pas
matériellement possible d'en faire autant, surtout si la personne endure
l'angoisse d'un échec possible.
3. Phase d'épuisement
La phase d'épuisement est la dernière
étape du stress. Elle se caractérise par la fatigue,
l'anxiété et la dépression qui peuvent apparaître
séparément ou simultanément.
Ø La fatigue : dans ce cas précis, elle n'a
rien à voir avec celle que ressent un agriculteur après une
journée de labeur. En ce qui concerne notre directeur stressé, la
fatigue ne se dissipe pas après une nuit de sommeil. Elle est
normalement accompagnée de nervosité, d'irritabilité, de
tension et de colère.
Ø Quant à l'anxiété, la personne
la vit face à une multitude de situation, non seulement face à la
cause stressante, mais encore face à des événements qui,
en temps normal, ne l'angoisseraient pas.
Ø Pour ce qui est de la dépression, la personne
manque de motivation pour trouver ses activités attrayantes, elle
souffre d'insomnie, ses pensées sont pessimistes et ses sentiments
envers elle- même sont négatifs. Dans le cas de notre directeur,
lorsqu'il arrive à cette phase d'épuisement, il se trouve dans
une situation physique et psychologique plutôt
détériorée. Il travaille de longues heures improductives
et rentre chez lui, incapable de se reposer. Il met de longues heures à
trouver le sommeil. Le matin, il se réveille très tôt, pour
ne penser qu'aux nombreux problèmes qui l'attendent au bureau. Le week-
end ne lui permet pas tellement de récupérer, puis qu'il ne pense
qu'à ses problèmes. Sortir de cette situation requiert un grand
effort et dans la plupart des cas une aide extérieure de la famille, du
médecin du psychologue ou du psychiatre. Au contraire, quand le stress
est pris dans les phases préliminaires, la personne peut orienter sa
propre action et éviter la phase terminale du stress.
Cependant, dans la plupart des cas, l'on se demande si le
stress est toujours nocif, la réponse est non.
Une quantité modérée de tension vitale de
stress est salutaire, puisqu'elle aide à atteindre les buts les plus
élevés et à résoudre les problèmes les plus
difficiles. Hans SERYE, une des figures les plus éminentes sur
l'étude du stress, affirmait dans son article « le concept
actuel du stress » : l'absence totale de stress est synonyme de
mort (Dr JULIAN, M. 1996 :23)
Figure 1: phases du stress
Niveau normal
|
|
|
|
de résistance
|
ALARME
|
RESISTANCE
|
EPUISEMENT
|
Source : Dr JULIAN, M (1996 :22)
1.2.1.4. Les mécanismes du stress
Réaction du corps
La réaction de l'organisme aux causes de stress est une
réaction stéréotypée. Elle est
déclenchée spontanément, éveillée à
chaque fois par les mêmes mécanismes d'adaptation au niveau du
cerveau et elle emprunte les mêmes voies et les mêmes circuits.
Elle se traduit par un ensemble de secrétions hormonales et de
modification biologiques, responsables à leur tour de différentes
manifestations symptomatiques, fonctionnelles ou organiques. Cette
réaction peut être autant positive que négative. Elle est
suivie par une adaptation qui se présente sous forme de système
qui codifie et régularise parfaitement le réflexe de l'horloge
interne de chaque individu. En somme, quelque soit l'agression à la
quelle fait face l'organisme, l'individu répond toujours de la
même manière à l'aide de son système et de ses
hormones d'adaptation. Ces hormones se déversent dans tout l'organisme
et le prépare à l'action. (MANZI, K. 2008 :96)
1.2.2 Approche psychologique du stress
1.2.2.1 Stress et épuisement professionnel
Pour aborder une énigme (puzzle), s'éloigner
pour mieux percevoir en évitant la forêt masquée par
l'arbre, relier pour mieux comprendre et situer pour mieux agir. Le syndrome
d'épuisement professionnel est un surmenage physique, épuisement
professionnel ou autre, dont les répercussions psychiques manifestent un
désordre « somato- psychique », alors que le stress
est une angoisse d'inadaptation ou autre dont les répercussions
psychiques manifestent un désordre somato- psychique ,alors que le
stress est une angoisse d'inadaptation ou autre dont les répercussions
physiques manifestent un désordre endocrinien psychosomatiques .Le
premier, de physique ,arrive au psychique et le deuxième prend son
origine psychique pour déboucher sur le physique.
Le phénomène somato-psychique est moins
populaire que le phénomène psychosomatique véhiculé
par la psychanalyse, dès origine freudien.
1.2.2.2. Le traitement de l'information
,l'approche cognitive du stress
Lazaros(1984)est un des leaders de l'explication
psychologique, il est le premier à montre que le stress ne peut
être envisager par un simple lien de cause à effet du type
« tresseur=>stress »mais qu'il y a un
phénomène perceptif dynamique et individuel qui est plus
important que l'agent provoquant le stress lui -même .Selye a d'ailleurs
bien compris les manques de sa théorie à ce niveau en disant
à la fin de sa vie : »le stress, ça n'existe pas
,c'est une abstraction ».par cette phrase ,il tend à souligner
que l'agent stressant n'est pas celui objectivé dans la nature ,mais
plutôt celui qui est perçu par l'individu .L'individu n'est donc
pas passif ,il va rechercher activement des informations en donnant du sens
à ce qui l'entoure ,en privilégiant certaines informations
provenant de l'environnement ,tout en oubliant d'autres .c'est ainsi
qu'après des années d'études du stress à partir
d'un pôle uniquement biologique ,l'explication psychologique fait surface
pour améliorer les manques de la précédente.
Le traitement de l'information est constitué de
plusieurs variables ,comme on a pu le voir
précédemment :l'individualité ,le contexte ou encore
l'approche socioculturelle de tel ou tel événement.
Pour faire court, on peut dire que le stress ici est
« un état psychologique issu de la perception d'un
déséquilibre entre les attentes perçues et
l'autoévaluation de ses propres capacités à rencontrer les
exigences de la tâches ». cette définition de
jacques Larue(sous la direction de Le Scanff et Bertsch,1995) montre que
le stress est ressenti par l'individu lorsque ce dernier ne se sent pas
à la hauteur des demandes qu'il perçoit. Cette définition
n'introduit cependant pas toutes les dimensions quantitatives du stress,
dimension modulée au niveau du traitement de l'information très
complexe dont nous allons essayer d'en comprendre au mieux les fondements.
Lorsque l'individu est soumis à une demande
environnementale, ce dernier procède, souvent de manière
inconsciente à une évaluation cognitive (cognitive
appraisal).Lazaros et Folkman(1984)distingue deux sortes d'évaluation.
Il y a d'abord l'évaluation de la situation même .Cette
première évaluation (primary appraisal) se fait à partir
de la perception de certains facteurs environnementaux .Cette évaluation
est une première ébauche de la situation telle qu'elle
perçue par l'individu. En second lien ,une seconde
évaluation(secondary appraisal)est faite par l'individu consiste en
l'estimation de ses propres capacités à faire face à la
demande .Cette estimation se fait sur base de différentes simulations
internes pour « faire face »(coping)au mieux de la demande
.Après le choix d'une stratégie ,l'individu peut
réévaluer la situation une nouvelle fois .L'approche de Lazarus
et Folkman inclut donc une dynamique cyclique en intégrant un feed-back
permettant au sujet de savoir si sa stratégie est efficace. Ce concept
est intéressant dans la mesure où dès le moment où
le sujet se croit capable de contrôle ou s'accoutumer à la
situation qui demande adaptation, alors cette dernière prend son effet
perturbateur sur l'organisme.
On constate que le traitement de l'information dans le cas
d'une situation stressante découle de plusieurs variables .Nous allons
les expliquer brièvement.
1.2.2.3 Les ressources personnelles
Les ressources personnelles contribuent à faire en
sorte que chaque individu réagisse différemment au stress .En
s'appuyant entre autres sur Dorhenwend (1974.In Paulhan et Bourgeois, 1991,
p34), on peut dire que les ressources personnelles pour faire face à une
situation de crise, sont multiples .Citons en quelques unes :
§ Les seuils de perceptions psychologique et
biologique ;
§ L'intelligence, qui peut favoriser une
évaluation plus approfondie autant de la situation que de se propres
capacité à y répondre ;
§ Les types de personnalité notamment entrevus
dans les observations de Matthews et al.(1982.In spencer,2000)ainsi que Holmes
et Will(1985.In ,Spencer,2000) ces auteurs montrent qu'il existe plusieurs
types de comportement ayant des buts d'existence fondamentalement
différents .Ainsi un comportement de type A serait
caractérisé par un sentiment d'urgence ,de
compétitivité et d'hostilités , alors qu'un comportement
de type B serait plutôt la recherche du temps libre ,du plaisir ,de la
réalisation de soi ,etc. ces types de comportements seraient responsable
d'une évaluation différente de la situation et de ses
capacités individuelles .Le taux de stress serait alors changé
.D'autres pans de personnalité auraient en outre aussi une influence sur
la réactions de stress ,comme c'est le cas avec l'extraversion
(Dennbaker et Susman,1986.Dennebaker et O'Heron,1984.In Spencer,2000),où
les personnes ne pouvant parler de leurs problèmes sont plus victimes de
maladies ;
§ L'état psychologique physiologique (cognitif et
émotionnel), qui interfèrent énormément dans
l'évaluation autant de la situation que de sa propre personne .Ainsi une
personne déprimée sera bien moins à même de faire
une double évaluation en sa faveur ;
§ L'expérience passée, puissant modulateur
de stress qui permet autant de relativiser que de dramatiser la situation
présente ;
§ Les croyances, dont des croyances irrationnelles
(Albert Ellis, 1977, 1985,1987.In Spencer.2000) qui sont des
« ouverture à la déstresse », parce que
créant un stress supplémentaire. Ces croyances sont du
type : «tout le monde devait m'aime »,ou encore
« je devrait être le meilleur au moins dans un
domaine »,etc .D'autres formes de croyance peuvent aussi moduler
notre stress ,comme le fait de croire que en Dieu ,en la science ,en l'amour
,etc .Ces croyances nous aident à supporter les aléas de
l'existence ,il fixe une base solide sur laquelle reposer dans un environnement
en perpétuel mouvement.
§ Le lien de contrôle ou « locus of
control »est un sentiment caractéristique différent
chez chacun et relatif à la croyance irrationnelle de maîtrise
(ldc interne)ou non(ldc externe) son existence .Il paraît bien
évident qu'un lien de contrôle interne est un puissant
modérateur de stress ,tandis lcd externe favorise une réaction de
stress exacerbée .En outre, les individus disposant d'un lcd interne
avec un haut degré d'attente d'efficacité sont encore moins
sujets au stress que ceux qui n'ont guère de confiance en eux.
Le sens de l'humour, prédisposant celui qui en a une
meilleure résistance aux situations stressantes.
Les ressources personnelles sont donc, comme on peut le voir,
multiples .Ces ressources sont toutes moins différentes pour chaque
individu et il se peut aussi que certaines ressources soient partagées
plus que d'autres .Pourtant, si l'on dressait le profil psychologique des
ressources de chacun, il y a de forte chances pour que chaque individu soit
différent des autres .cette différence pourrait être une
explication de la diversité des réponses en situation
stressante.
1.2.2.4 Les facteurs environnementaux
Certains facteurs environnementaux sont pris en compte par
l'individu, d'autres non. Un autre individu pourrait tout à fait
s'appuyer sur d'autres indices situationnels pour donner sens à ce qu'il
perçoit. En fait, tout dépend de ce qui est prégnant pour
lui. Ce qui fait sens pour l'individu dépend de ses propres ressources
personnelles.
Les caractéristiques de la situation, le soutient
social perçu, les influences socioculturelles, l'âge, le niveau
socioculturel, la profession, etc. peuvent être des classes d'indice
utile à l'individu pour son évaluation de la situation.
Certains facteurs environnementaux servent d'indices presque
chaque fois qu'ils sont présents dans la situation qui demande
adaptation, et ceci par presque tous les individus. C'est notamment le cas de
la prévisibilité et de l'habituation.
La prévisibilité permettrait de réduire
les effets du stress comme a tenté de le prouver Weiss (1972) avec son
expérience sur des rats. Dans cette expérience la variable
indépendante était la possibilité ou non de prévoir
une décharge grâce à un signal lumineux puis d'appuyer sur
un bouton pour arrêter cette décharge. La variable
dépendant était la grosseur moyenne des ulcères et il fut
évident que les rats les plus touchés par des lésions
stomacales étaient ceux qui n'avaient pas été averti
à l'avance. Cependant, d'autres études (Laborit) ont pu montrer
que le fait d'être averti d'un danger et de ne pas pouvoir agir sur lui
était encore pire que le fait de ne pas pouvoir agir sans être
averti. Ainsi a prévisibilité est un modérateur de stress
pour autant que l'organisme se sent en mesure de contrôler l'agent
tresseur.
L'habituation, modérateur de stress, est un
« terme désignant la diminution progressive et la disparition
d'une réponse normalement provoquée par un stimulus lorsque ce
dernier est répété. Le terme d'habituation s'emploie pour
une réponse inconditionnelle non apprise, telle que la réaction
d'orientation observée lorsqu'un stimulus nouveau apparaît dans le
champ perceptif » (Richard, 2002). Ainsi dans l'exemple d'un stress,
la chronicité de celui-ci désensibilise en partie l'organisme, ce
qui permet une approche moins stressante de l'agent provoquant la stress.
En conclusion, on peut donc dire que certains indices
environnementaux sont utilisé par tout le monde dès que c'est
possible, tandis que d'autres seraient en fonction `un consensus moins
largement partagé et dépendent par exemple de la culture, de la
profession, d'une certaine croyance, etc.
TABLEAU 1: les circonstances stressantes au
cours de la vie
ETAPES DE LA VIE
|
CIRCONSTANCES STRESSANTES
|
Naissance : etape neo -natale
|
· Passage de la vie intra-utérine au monde
extérieur
· Vulnérabilité
· Imitation sensorielle
· Dépendance totale du monde adulte
|
Premiere enfance jusqu'a 2 ans
|
· Dépendance
· Apprentissage constant : rudiment linguistique,
relation avec la mère, le père et les autres membres de la
famille.
· Manifestation émotive.
|
Enfance:age pre -scolaire 2 -6ans
|
· Acquisition complète du langage
· Etablissement des relations stables avec les frères
et soeurs et autres enfants
· Autonomie : s'habiller, se laver, contrôler
les sphincters
· Apprendre les normes de conduite
· Peurs évolutives
· Psychisme fragile
|
Enfance: age scolaire 6 -12 ans
|
· Problème d'apprentissage scolaire
· Affirmation de l'estime de soi
· Pression du groupe
· Possibles déséquilibres émotionnels,
anxiété, phobies, dépression
· Risques de subir des abus sexuels
|
Puberte: age scolaire 12 -18ans
|
· Problème des études et choix
professionnels
· Profond changements personnels
· Indépendance et acquisition d'une identité
personnelle
· Plus grand responsabilité
· Conflits avec les parents et les professeurs
· Pression du groupe
· Contact avec les drogues
· Fortes manifestations sexuelles
· Tendance à dépression, voir au suicide
|
Jeunesse 18-40 ans
|
· Début de la vie active
· Réalisation d'études supérieures
· Relations intimes avec d'autres sexes: fiançailles,
mariage, divorce,....
· Planification familiale
· Naissance des enfants
· Problèmes concernant les enfants: maladies,
scolarité
· Progression professionnelle
· Chômage
|
· Age adulte 40-65 ans
|
· Apogée de la vie professionnelle
· Problèmes concernant les enfants adolescents
· Problème de santé
· Chômage
· Parents âgés
|
Troisième age (à partir de la retraite)
|
· Problème de santé
· Diminution de certaines capacités
· Manque d'activité
· Perte du conjoint
· Solitude
· Problèmes économiques
: diminution des revenus
· Affrontement du problème de la fin de la vie
|
Source : Dr Julian. M (1996 :102-103)
3. AUTRES CONSIDERATION PSYCHOLOGIQUE DU STRESS
3.1 LA BIPOLARITE DU STRESS
Il ne s'agit donc pas d'évacuer entièrement le
stress, mais d'avoir le stress juste satisfaisant. Ce dernier est utile pour
le niveau optimal de la productivité. Des études prouvent en
effet l'absence de stress est tout aussi néfaste que su surcharge.
L'être vivant a besoin d'un minimum de stimulation pour améliorer
sa performance. Mais si un stress est considérable ou qu'il dure trop
longtemps, il entraîne les effets indésirable.
Il y a donc une oscillation entre les deux types
opposés à savoir le stress négatif et le stress positif
(MANZI M .2008)
Figure 2 : Le stress négatif et le stress
positif
Niveau de stimulation
100%
Faible stimulation
Stress négatif
|
Stimulation
|
Trop de stimulation (surcharge) < 150%
|
Optimale 100%
Stress positif
- Energie
- Haute motivation
- Efficacité maximale
- Calme / plaisir
- Adrénaline- cortisone
|
Stress négatif
- Anxiété
- Instabilité- Nervosité
- Erreur
- Indécision
- Adrénaline.
|
|
50% Ennui Baisse de motivation Absentéisme Apathie
cortisone
|
Source : CAMPS (2004 : 5) manifestations
Figure 3 : les deux pôles de stress
Elevé
Stress positif
Performance (niveau optimum).
Négatif Négatif
Bas Niveau du stress Elevé
Source : MANZI 2008
· Il y a le stress positif lorsqu'une personne fait face
au stress et qu'elle a une réaction adéquate, harmonieuse,
adaptée, mesurée, proportionnelle à la situation. Cette
réaction est normalement exprimée sans agressivité ni
inhibition. Cette personne subit ce qu'on peut appeler « Un bon
stress »
· Il y a le stress négatif lorsqu'une personne
n'est pas capable de répondre de façon adéquate ou
efficace aux exigences de son travail ou qu'elle n'arrive à le faire
qu'au prix d'une atteinte à sa santé. Cette personne a une
réaction mauvaise inadaptée ou disproportionnée,
exprimée, réprimée, intériorisée
malgré son intensité. Elle subit ce qu'on appelle «
mauvais stress » celui-ci peut prendre plusieurs formes :
Ø -Forme aigue et violent : c'est lorsqu'une
personne voit brutalement saper son énergie personnelle pendant une
période suffisamment longue durant laquelle il ya un bouleversement
pénible dans son organisme.
Ø Forme permanente et répétitive :
ici la personne est toujours stressée.
Ø Forme accumulative : Un stress n'efface jamais
l'autre mais il s'y ajoute
Le seuil de tolérance c'est le niveau au delà du
quel une personne commence a ressentir les effets négatifs du stress.
1.2.3 Les causes du stress
1.2.3.1 Généralités
Selon Dr JULIAN, M (1996), toute analyse du stress montre que,
d'une manière générale, deux sources le produisent. Tout
d'abord, ce sont les circonstances extérieures : l'environnement,
le travail, la famille, les études etc.
La personne elle-même c'est-à-dire sa
manière de résoudre les problèmes, sa personnalité,
son tempérament ou sa discipline personnelle. En somme tout
dépend de la santé physique ou mentale de chacun. Par
conséquent, la source du stress peut-être d'origine
extérieure ou intérieure.
Lorsque les facteurs extérieurs de l'environnement sont
extrêmement forts, les individus les plus solides peuvent souffrir du
stress. D'autre part, si quelqu'un est trop fragile psychologiquement,
même les facteurs stressants les plus tenus l'affectent
considérablement.
· Les agressions extérieures
Entre un spectaculaire tremblement de terre ou une guerre et
le fait d'avoir égarée les clés de la maison, il existe
une ample gamme d'événements générateurs de
tension. Certaines sont tragiques et d'autres sont simplement gênants,
mais tous contribuent à augmenter le stress
Alors que les événements stressant de grande
amplitude peuvent affecter l'équilibre mental, les
événements mineurs en soi ne sont pas significatifs, bien que de
petits événements vécus simultanément puissent
devenir vraiment dangereux.
· . Expérience traumatisante
Les effets les plus marquants du stress apparaissent chez les
personnes qui ont vécu directement des expériences
traumatisantes. Ce sont par exemple des catastrophes naturelles (tremblement
de terre, ouragans, inondations...) ou des catastrophes humaines (guerres,
accidents, désastre nucléaire, tentatives d'homicides,
agressions, viols...) qui provoquent un stress considérable, pendant et
après l'événement.
· Les activités à haut niveau de stress
Contrôleur aérien, chef d'entreprise, pilote,
Médecin, agent de bourse, mère de jeunes enfants, instituteur
ouvriers à la tâche et représentant.
Le degré du stress, par rapport au travail
effectué est variable selon les auteurs. A part les métiers qui
viennent d'être cités, il ya d'autres qui sont aussi stressant
comme Inspecteur de police ou Gardien de prison. Les métiers
d'Interprète en simultané, de Standardiste ou de mineur
génèrent aussi beaucoup de stress.
1.2.3.3 Les causes du stress au travail.
Selon Wikipedia consulté le 08/06/09, les stress
lié au travail est l'ensemble des réactions que les
employés peuvent avoir lorsqu'ils sont confrontés à des
exigences et à des pressions professionnelles ne correspondant pas
à leur connaissances et à leurs capacités et qui remettent
en cause leur aptitude à faire face.
Le stress est le résultat d'une inadaptation, d'un
déséquilibre entre les besoins et les potentialités. On
peut considérer le stress sous l'angle de l'harmonie qui doit exister
entre l'être humain et son environnement. Lorsqu'un individu est soumis
à des exigences qui ne correspondent pas à ses capacités
actuelles ou à ses besoins ou aspirations, cette discordance est cause
de stress. Si le sujet est capable de s'adapter à ces circonstances
nouvelles, le niveau de stress diminuera ultérieurement et l'effet
pourra enfin être positif.
Il n'est donc pas toujours le résultat d'une
détresse. Ainsi, un défi soudain, par exemple un nouveau projet
difficile à exécuter au travail, peut avoir un effet stimulant et
inciter l'intéressé à se dépasser. Mais s'il n'est
pas capable de s'adapter et si le stress devient un élément
chronique et débilitant de sa vie quotidienne, sa santé risque
d'être compromise, au point même que sa vie pourra être en
danger.
Les mêmes pressions extérieures n'auront
toutefois pas la même incidence sur des personnes différentes. Un
alourdissement de la charge de travail qui représenterait, pour un, un
surcroît de stress indésirable, pourra constituer, pour l'autre,
un stimulant bénéfique. De fait, c'est souvent la perte d'emploi
ou la crainte de cette éventualité, qui cause le stress le plus
nuisible.
Dans le monde de travail, il y a stress chaque fois que la
charge qui pèse sur un individu est trop lourde et qu'il n'arrive pas
à s'y adapter rapidement. Les causes de stress sont multiples. Elles
peuvent être inhérentes au travail lui-même : bruit,
horaire interminable, monotonie, etc. elles peuvent aussi tenir à
l'organisation du travail par exemple si les autres sont contradictoires, si
les travailleurs ne sont pas consultés ou si l'information circule
mal.
Les travailleurs peuvent aussi être
préoccupés par l'évolution de leur carrière ou
craindre pour leur emploi. Ils peuvent également être
tiraillés entre leur vie familiale et leur vie professionnelle. Bref,
le stress au travail est un phénomène divers et complexe que le
travail lui-même.
Le BIT, dans son étude sur les causes du stress dans le
monde de travail montre un tableau ci-dessous où figurent les principaux
agents stressants et ses effets
TABLEAU 2 : Principales sources du stress au
travail
Nature
|
Source
|
Condition de travail et responsabilité
|
v Environnement physique de travail qui comporte des risques
et des dangers
v Nature répétitive et monotone des
tâches
v Pénibilité de la charge physique et mentale
v Rythme de travail trop rapide
v Horaires inadéquats (travail de nuits, rotations,
etc..)
v Surcharge ou sous charge de travail
v Trop ou pas assez de responsabilité
v Manque d'autonomie
v Absence de participation
v Tâches pas assez trop lourdes pour les
capacités
v Conflits découlant d'une définition
imprécise des tâches à exécuter
v Ambiguïté de rôle
|
Relations interpersonnelles
|
v Manque d'attention de la responsabilité
hiérarchique immédiate
v Style de leadership inadéquat qui occasionne des
conflits
v Manque de soutient, de reconnaissance et d'acceptation de ses
pairs
v Concurrence malsaine entre salariés et jalousie qui rend
le climat de travail invivable
v Violence et harcèlement de la part d'un de ses pairs ou
du supérieur immédiat
v Sentiment d'isolement et de marginalisation
v Côtoiement continuel de personnes à
problèmes sans possibilité de ressourcement
|
Organisation et carrière
|
v Norme et procédés rigides qui sapent toute
initiative
v Hiérarchie mal définie qui rend les processus de
décisions lents et inappropriés
v Mauvaises communications qui empêchent l'individu de
comprendre ce qu'il fait
v Manque de participation aux décisions qui concernent
directement le travail
v Manque de possibilité de créativité, de
perfectionnement et de mobilité
v Absence de support dans le cheminement de sa carrière
v Sentiment d'avoir appris tout ce qu'il était possible
d'apprendre dans une organisation et sentiment d'un mur qui nuit à la
progression
|
Axes foyer/travail
|
v Absence de soutient au foyer, dans la parenté et dans le
cercle d'amis
v Problèmes familiaux et conjugaux (querelles,
séparations, etc.)
v Problèmes dus à la double carrière
v Empiétement de la vie privée sur le travail
(soucis du foyer au travail)
|
Extra organisationnel
|
v Pression social et /ou politique
v Mauvaise adaptation ou intégration à un autre
contexte culturel
v Contrôle fiscal pointilleux et écrasant le
moindre écart
v Qualité médiocre de la vie communautaire
v Contexte économique général de
dépression
|
Source : COOPER (1983)
Les causes du stress liées à la nature
de la tâche
Le degré de stress est en corrélation avec la
complexité de la tâche et d'incapacité de l'agent
à y faire face. Les tâches trop complexes créent chez les
travailleurs mal préparés une pression telle que leur vie
professionnelle s'en trouve affectée.
Aussi le travail répétitif est une source non
moins négligeable de stress au travail. Le manque d'autonomie dont se
plaignent les travailleurs dans la réalisation des tâches
confiées à eux par l'hiérarchie suscite souvent des
sentiments de frustration.
Confier plusieurs tâches à un même
travailleur à la fois est aussi source importante de stress. Cette
situation génère la plupart du temps des conflits de rôle
dont les effets néfastes sont remarquables au niveau de la satisfaction.
Il en est de même lorsque le travailleur se voit confier des
tâches excédent qualitativement et quantitativement ses forces et
compétences.
La simplicité de la tâche créée
l'ennuie chez le travailleur, et le sentiment de dévalorisation de sa
personnalité provenant de cette situation le conduit à
état de frustration qui constitue une source importante de
stress.(CRANWELL-WARD, J., 1987)
Les causes du stress liées au milieu de
travail
Selon ERIC, A (1994 :25), en milieu de travail la
réalisation des tâches requiert une certaine harmonie de groupe
indispensable au maintien d'une bonne ambiance de travail. Lorsqu'elle fait
défaut, l'ambiance de travail devient malsaine et préjudiciable
aux objectifs de l'organisation.
Les agressions verbales d'un collègue de travail,
l'appareil qui tombe en panne au moment où nous avons le plus besoin,
cette interruption dans le travail qui nous oblige à changer
d'activité quand tout semblait aller merveilleusement bien, l'autobus
qui démarre lorsque nous arrivons en courant et que nous sommes en
retard, ou cette lettre tant attendue qui n'arrive jamais, sont des exemples
de petits désagréments qui peuvent mettre des tensions et des
épines sur le chemin.
Les relations interpersonnelles sont celles qui
prévalent à ce niveau. Le travailleur se sent accepté,
reconnu et soutenu par le groupe. Ce sentiment d'acceptation contribue au
maintien de bonnes relations entre supérieure hiérarchique et les
subordonnés. Ceci joue un rôle positif dans l'atténuation
des effets négatifs de stress au travail.
La saine émulation entre salariés participe
aussi au maintien de l'harmonie en milieu de travail.
Les causes du stress liées à
l'organisation du travail
Selon le même auteur, en ce qui concerne les causes
liées à l'organisation, le procédé ne permet pas
aux agents de prendre des initiatives pour la réalisation des objectifs
de l'entreprise. Ce phénomène se rencontre le plus souvent dans
une organisation de type bureaucratique. Dans cette situation, l'homme au
travail est obligé de se conformer aux règles
préétablies, le privant de toute initiative pour la
réalisation des tâches qui lui sont confiées. Ce manque
d'initiative peut être la source d'un sentiment de frustration qui n'est
rien d'autres qu'une porte ouverte pour le stress au travail. De même,
une organisation fortement centralisée peut aussi générer
le stress, car le sentiment d'être marginalisé ou de ne pas
être associé aux prises de décision peut créer du
dysfonctionnement en son sein.
Une gestion inadéquate de la carrière d'un
travailleur, peut créer des tensions qui pourraient bouleverser aussi
bien la vie professionnelle que privée de l'individu. Les
inégalités de traitements en ce qui concerne le salaire. La
promotion, et d'autres avantages en milieu de travail sont aussi des sources
potentielles de stress chez les travailleurs.
La responsabilité représente une source de
stress lorsque le responsable désigné ne se sent pas à la
hauteur de ce que la hiérarchie attend de lui. Dans ce cas, l'individu
est soumis constamment à une tension.
Les causes du stress liées à
l'environnement du travail
L'environnement dans lequel l'homme exerce ses
activités quotidiennes est souvent source de stress, lorsqu'il
entraîne de profondes mutations qui poussent à une adaptation
permanente par rapport à ses exigences, surtout quand les personnes ne
sont pas préparées à affronter les différentes
transformations liées à la mondialisation de l'économie,
à l'information ou à l'automatisation des procédés
de travail. Dans ce cas, c'est la crainte de perte d'emploi ou
déclassement qui est une source de stress.
Le stress est influencé par certaines situations qui
peuvent l'aggraver ou réduire ses conséquences sur l'état
de l'individu stressé. Parmi celles-ci, la plus importante est la
satisfaction ou non des besoins liés à la qualité de la
vie. Si les besoins ne sont pas satisfaits, l'individu peut être tendu.
Entre autres situations, il y a le succès ou l'échec, la
compréhension ou l'incompréhension au sein d'un groupe. Le
milieu de travail est un propice au développement de ces
différentes situations.
En plus de cela on peut citer les sources de stress
suivantes :
Ø Le bruit
Le bruit est aussi source de stress dans le fait qu'il ne
fait de bien à personne. Il commence dès le matin dans les
embouteillages et ne s'arrête qu'une fois sortis des embouteillages du
soir. Si vous devez en plus travailler dans un environnement bruyant. Il est
normal que vous souffriez d'un certain stress. Un des témoins de cette
nuisance et le tourisme. Les gens recherchent de plus en plus des endroits
inhabités où ils peuvent se remettre de la vie quotidienne dans
le calme.
Ø L'éclairage
Trop ou trop peu d'éclairage sont également
négatifs pour le travail. Par éclairage, nous entendons
également la luminosité de l'écran de l'ordinateur qui
peut être trop fort ou trop faible et peut ainsi provoquer le stress.
Chaque individu à une personnalité qui peut
fortement influencer la maîtrise ou non du stress. Un individu peureux
est un stressé potentiel. En effet, le peur est une cause consciente
d'insécurité ou d'appréhension développée
à partir de situations.
L'être humain à besoin d'attention, de
considération pour calmer son angoisse et ses inquiétudes. Le
soutient du conjoint s'avère donc indispensable pour vaincre le stress
professionnel qui n'est rien d'autre qu'une agression à laquelle le
travailleur est confronté pendant et en dehors des heures de
travail.
1.2.3.3. Conséquences du stress au travail
Selon Wikipedia consulté le 12/6/2009, pour la plupart
d'entre nous, le mot stress fait références à des
symptômes tels que palpitations, tremblements, ou souffle court et
rapide, maux de tête, mains moites, problèmes gastriques et
intestinaux, sans oublier la nervosité, l'irritabilité, etc....
pourtant le stress peut se manifester de multiples façons et nous sommes
confrontés dans ce domaine à de grandes variations
individuelles.
Afin de permettre à chacun d'identifier les signes de
stress qui lui correspondent, nous allons passer en revue les symptômes
les plus fréquemment cités en classant en fonction de leur nature
(manifestations physiques, émotionnelles, comportementales,
relationnelles et intellectuelles).
Sur le plan physique
Tensions musculaires, maux de tête et/ou de dos,
fatigue, perturbations du sommeil, noeuds dans la gorge et/ou dans l'estomac,
palpitations, transpiration, troubles intestinaux etc.
Sur le plan émotionnel
Impatience, irritabilité, susceptibilité,
indifférence, apathie, changements d'humeur impétueux,
inquiétude démesurée, panique, idées noires,
sentiment d'incompétence et/ou d'inutilité, manque
d'intérêt, etc.
Sur le plan comportemental et relationnel
Procrastination, tics nerveux, gestes brusques, accroissement
de la consommation d'alcool, de tabac ou de calmants, modification des
habitudes alimentaires, comportements d'évitement par rapport à
des situations embarrassantes, relations tendues avec l'entourage, repli sur
soi, baisse d'intérêt pour autrui, etc.
Sur le plan intellectuel
Pensées confuses, idées fixes ou pensées
fugaces, difficultés de concentration et de mémorisation,
diminution des capacités d'organisation affaiblissement de
l'objectivité et du sens critique, manque de productivité
mentale, etc.
Beaucoup de ses manifestations peuvent se
révéler relativement gênantes. Lorsque l'organisme humain
est soumis à un état de stress quelque soit la cause (exigences
manifestement exagères ou insuffisantes, besoins non satisfaits,
attentes déçues, excès ou insuffisance de stimulation,
manque de contrôle sur une situation individuelle, conflits liés
aux divers rôles assumés) il se manifeste par l'angoisse, un
malaise, un sentiment de découragement. Il peut même arriver que
l'individu se sente étranger dans sa propre existence.
L'individu ressent dans son corps des impulsions dont il n'est
pas toujours conscient. Elles sont conditionnées par des
difficultés liées à l'environnement. Certains pensent
qu'elles ne sont que de simples impressions. Mais la plus part du temps elles
sont assez graves parce qu'elles sont généralement suivies de
réactions qui engendrent la souffrance. Les principales
réactions sont :
- Des perturbations sur le plan social
- Un arrêt de travail
Conséquences sur l'individu et sur
l'organisation
Le stress par ses manifestations entraîne des
conséquences aussi bien sur l'individu que sur l'organisation.
Conséquence sur l'individu
Sur l'individu le stress intense se traduit par une usure de
l'organisme entraînant une augmentation morbide et des infirmités.
Des effets nocifs par inhibition de l'action s'observent quand le sujet
stressé ne peut plus se défendre.
Conséquences sur l'organisation
Sur l'organisation, un niveau de stress élevé
des ses membres à des répercussions négatives. Elles se
manifestent au niveau de la performance individuelle. L'insatisfaction au
travail dans une organisation risque d'engendrer aussi un accroissement des
indicateur du stress conduisant le travailleur à adopter un comportement
de retrait dans sa tentative d'adaptation au stress nécessaire dont il a
besoin pour être actif et dynamique, a des conséquences heureuses
et bienfaisantes pour l'homme (LASSARRE, D .2002).
Tableau 4 : Les conséquences du stress au
travail
Atteinte
|
Symptômes / Conséquences
|
Psychologiques
|
· Nervosité : Forte impulsivité
réactions explosives gestes regrettables, agitation corporelle, langage
plus dur, agressivité
· Irritabilité : Perte de maîtrise de
ses réactions moins de patience, d'indulgence et de tolérance,
difficulté à supporter les contrariétés, tensions
dans les relations interpersonnelles.
· Anxiété : Plus d'agressivité
dans les réactions, fébrilité, difficulté dans les
prises de décision.
· Affaiblissement mental : grande fatigue, perte
d'enthousiasme, état dépressif, hypersensibilité,
insatisfaction au travail, épuisement professionnel.
· Autres : sentiments d'inefficacité et
d'inutilité, état dépressif, désorientation,
sentiment d'impuissance, de manque de confiance en soi, ect.
|
physiologiques
|
· Troubles du sommeil, nuits blanches passées
à remuer les soucis et à penser aux façons de
régler ses problèmes de travail ou de famille.
· Troubles de la mémoire : oubli d'adresses,
de numéros de téléphone, de noms de clients ou autres, le
cerveau est encombré par des embouteillages.
· Troubles digestifs ; ulcères gastriques,
bouche sèche, maux de vente, ballonnement, spasmes, etc.
· Autres troubles mineurs : troubles cutanés,
pulsations cardiaques, tensions musculaire, allergies phobies, troubles
gynécologiques, troubles dans les articulations, sueurs froides, mains
moites, etc.
· Troubles majeurs : maladies du coeur, maladies
respiratoires, cancers, diabètes, hypertension, infections virales,
obésité, etc.
|
|
· Diminution du rendement
· Démotivation, baisse de l'intérêt
au travail
· Perte du sens de responsabilité
· Abus de tabac, café, alcool, drogue et
nourriture
· Négligence professionnelle
· Erreurs, accidents, bris
· Gaspillage d'énergie
· Changement d'apparence physique.
|
Source : MANZI, K. (2008 :98)
1.6 GESTION DU STRESS
Selon MANZI, K (2008 :99), les journaux et magazines
à succès publient souvent des articles à travers le monde
diverses manières de vivre avec le stress. La régularité
avec laquelle ces articles paraissent démontre l'importance du stress.
La manière dont les individus et les organisations résolvent les
problèmes liés au stress est généralement destiner
à supprimer ou maîtriser les causes de stress ou rendre les
individus plus résistants au stress ou plus capables d'affronter le
stress.
Selon le même auteur (2008), dans une recherche la plus
intéressante, on a recherché à mettre au point une mesure
de robustesse, c'est-à-dire de la capacité qu'a un individu de se
maintenir en santé malgré un stress continu. Cette avenue est
fascinante, le style de vie, et plus particulièrement la façon
dont on aborde la vie, seraient d'une importance capitale pour la
santé.
Il existe un ensemble d'attitudes interalliées envers
la vie qui, mise en actions, aideraient la personne à résister
aux événements stressants :
v Auto- contrôle : la personne éprouve un
sentiment de contrôle sur ce qui lui arrive dans la vie n'a pas de sens,
sont identifier comme des personnes qui ont un faible degré de
contrôle.
v Engagement : La personne a le sentiment d'avoir un but
dans la vie et d'être engagée auprès des individus
significatifs. A l'inverse, les gens détachés,
indifférents aux autres sont identifiés comme des personnes qui
ont faible degré d'engagement.
v Le défi : la personne est ouverte au changement,
aux nouvelles possibilités, à des nouvelles options, et son
attitude est positive devant l'imprévu. A l'inverse, les inactifs, ceux
qui mènent une vie végétative, sont identifiés
comme des personnes qui ont une faible sens de défit.
Ces trois attitudes se basent sur ce qu'on appelle
« le sentiment d'efficacité personnelle »
c'est-à-dire le sentiment ou la conviction qu'on peut réussir
à adapter peut être la source de l'équilibre physique et
psychologique de l'individu.
Tableau 5 : Gestion du stress au travail,
intervention de l'organisation.
Stratégies
|
Techniques d'invention
|
Créatives pour éliminer ou réduire le
stress
|
§ Réorganisation du travail : donner plus de
pouvoir aux salariés, leur permettre de participer aux décisions
les concernant
§ Clarification des rôles : définir les
attentes respectivement du salarié et de l'organisation quant aux
rôles et responsabilités du salarié
§ Fixation des objectifs : déterminer
conjointement les résultats à atteindre et informer
régulièrement les salariés des projets
réalisés
§ Soutien social : offrir au salarié un
soutien sous différentes formes (informative, émotionnelle)
§ Consolidation des équipes de travail :
aider les membres d'un équipe à gérer les processus de
groupe.
§ Intégration et nouvelles technologies :
favoriser la participation active des salariés au processus
d'intégration
§ Engagement contre travail : développer
l'engagement des salariés face au travail et les faire participer au
projet de changement organisationnel.
§ Prévention de la violence au travail :
créer un milieu de travail sécuritaire et exempt de menace ou de
harcèlement.
|
Proactives (Pour accroître la résistance au
stress)
|
§ Programme de gestion de stress. Il s'agit de concevoir
des programmes d'acquisition des connaissances sur la notion de stress et les
façons de le gérer, de sélectionner les professionnels
responsables de la formation et d'évaluer l'efficacité des
programmes.
§ Programmes de promotion de santé au travail. Ils
comprennent trois composants : examens de santé, des modules
d'activités éducatives, et des programmes d'activités
physiques sur mesure.
§ Programmes d'inoculation du stress au travail. Ils
permettent aux salariés de mieux comprendre le stress qu'ils vivent au
travail, d'acquérir d'habiletés face aux problèmes
rencontrés au travail, puis de les appliquer dans leur propre contexte
professionnel.
|
Réactive (pour soigner les problèmes de
santé dus au stress).
|
§ Programmes d'aides aux salariés
§ Gestion du stress traumatique et du stress post-
traumatique.
§ Intervention auprès des victimes d'agression et
de violence.
|
Source : SERYE, H (1977-1997)
Tableau 6 : gestion du stress, Intervention de
l'individu.
Il s'agit de quelques suggestions qu'une personne peut adopter
pour elle- même face au stress.
Suggestions
|
Réactions possibles
|
1. Identifier ces sources de stress
|
§ Découvrir et analyser ses propres situations
stressantes de fin de modifier en conséquence ses stratégies
d'approche.
|
2. Connaître ses limites
|
§ Identifier ses propres symptômes de stress, tels
que les pulsations cardiaques, les maux de tête, les épaules
raides, l'insomnie, etc.
§ Apprendre à dire non, à faire des choses
différemment.
|
3. Se garder des forces en réserve
|
§ Apprendre une attitude préventive en
matière de santé.
§ Accepter les contraintes incontournables.
|
4. Prévoir les événements stressants
|
§ Planifier des changements susceptibles d'être
stressants.
§ Séparer le plus possible la vie professionnelle
et la vie personnelle
|
5. Faire des pauses de relaxation
|
§ Se retire momentanément d'une situation
dangereusement stressante
§ Reconnaître les signes précoces de
stress.
§ Connaître son niveau de tolérance au
stress.
§ Eviter les stress qui agissent de façon
chronique
§ Prendre le temps de relaxer à intervalles
réguliers
|
6. Déléguer certaines activités
|
§ Introduire dans son emploi du temps et dans ses
activités quotidiennes des gestes habituels qui ne demandent aucun
effort d'adaptation.
§ Faire confiance au travail des autres s pour certaines
tâches.
|
7. Accepter ses comportements
|
Eviter des comportements générateurs de stress
comme :
· L'agressivité excessive et gratuite
· L'inhibition totale de son agressivité et de ses
émotions en général.
· Développer son sens d'humour.
|
Autres suggestions
|
· Développer ses activités sociales et
culturelles.
· Renforcer les liens et la communication avec les membres
de sa famille et de son milieu.
· Se faire plaisir plus souvent
· Pratiquer le positivisme et mise sur ses bons coups
· Trouver un support efficace dans son entourage.
· Apprendre à accepter l'aide des autres.
|
Source : DAILLARD, P (2002 :93)
Pour conclure cette partie, il y a lieu de noter qu'il
n'existe pas une dose idéale du stress. Chaque organisation, pour
fonctionner harmonieusement dans des conditions optimales a besoin d'une dose
nécessaire de stress .Ce niveau, variable d'un individu à un
autre, est lié à son mode de vie, son environnement, son
éducation, etc.
CHAPITRE II : LES CAUSES DU STRESS EN MILIEU DU
TRAVAIL A L'H.R.F
Le stress en milieu de travail consiste en des réponses
physiques et émotionnelles néfastes, qui peuvent se produire
lorsqu'il y a conflit entre les demandes liées au travail de
l'employé, et le degré de maîtrise dont dispose cet
employé pour répondre à ses demandes élevées
dans un emploi et du faible degré de maîtrise sur la situation qui
peut entraîner le plus grand volume du stress. Le stress en milieu de
travail peut provenir des biens des sources ou d'un seul
événement.
Néanmoins, il ne nous sera pas aisé de faire
une étude profonde des causes du stress au sein de l'HRF sans toutes
fois présenter cette institution.
2.1 PRESENTATION DE L'HRF
2.1.1. Présentation
2.1.1.1 Localisation
L'hôpital Roi Faysal est situé dans la cellule
KACYIRU secteur KACYIRU, district GASABO dans la ville de KIGALI. Il est
situé à peu près à 7km du centre ville et à
quelques 300 mètres de l'Hôtel LAICO (EX. Hôtel Novotel
UMUBANO).
2.1.1.2 Historique.
C'est en 1974 que le gouvernement Rwandais a
décidé la construction à Kigali, d'un hôpital
spécialisé d'une capacité de 350 lits. Ce nouvel
hôpital devrait être spécialisé afin de pouvoir
pallier aux insuffisances techniques des trois hôpitaux nationaux
existants : Butare, Ruhengeri et Centre Hospitalier de Kigali (CHK). Un
des objectifs du projet était en particulier de réduire le nombre
et le coût de transferts de malades à l'étranger.
En 1978, le Roi d'Arabie Saoudite donne son accord de principe
pour le renforcement à condition que l'hôpital porte son nom
(Faycal). L'Arabie Saoudite contribua par son fonds de développement, de
13,7 $ US à l'investissement avec les conditions financières
suivantes :
- taux d'intérêt de 2% par an
- durée de 20 ans dont 5 ans de délai de
grâce
Compte tenu des difficultés rencontrées par le
gouvernement rwandais pour compléter l'investissement, le projet fut
ramené en 1983 à une capacité de 200 lits. La compagnie
chinoise CWE est sélectionnée pour réaliser les travaux,
d'un immeuble à quatre niveaux. Suite à l'absence du budget de
fonctionnement, un manque du personnel qualifié, et l'absence d'une
planification, l'hôpital est resté fermé depuis 1991 en
attente d'une solution adéquate. Les avis des spécialistes
multidisciplinaires tels que les banquiers, les hommes d'affaires, les
professeurs et les médecins qui se sont penchés sur le dossier,
confirmaient que l'hôpital est très sophistiqué et trop
coûteux. Certaines propositions envisageaient la transformation de
l'hôpital en immeuble de bureaux ou en hôtel.
Vers la fin de 1993, l'hôpital fonctionnait comme un
hôpital public, et d'avril 1994 à juillet 1994, il a abrité
des réfugies. De 1994 à 1997, l'hôpital a continué
à fonctionner comme l'hôpital public sans budget, sans personnel
qualifié, avec une assistance des ONGs. Les infrastructures et les
équipements s'étaient détériorés, les
intérêts sur les dettes s'accumulaient. L'hôpital
survécut tant bien que mal grâce à la
générosité de MSF Hollandais ; à des maigres
recettes de l'hôpital et à quelques subventions de l'Etat.
En 1995, le gouvernement rwandais, représenté
par le Ministre de la Santé entre en contact avec des groupes
d'investisseurs privés d'Afrique du Sud dont deux groupes importants le
« Clinic Holding Limited » et « Africa Help
Group ». ce dernier semble engagé et commence les
négociations. Les propositions et les souhaits du gouvernement rwandais
étaient :
- Faire fonctionner l'hôpital pour donner des soins
médicaux de bonne qualité et des soins spécialisés
qui ne sont pas disponibles dans le pays.
- L'ouverture de tous les services généraux.
En date du 16 février 1996, le conseil des ministres a
examiné le dossier sur la privatisation de l'HRF. Cette opération
s'inscrit dans le cadre de la politique du désengagement de l'Etat
rwandais de la gestion des entreprises du secteur concurrentiel. La
concrétisation de cette opération passa par la création
d'une société anonyme ayant un capital de 6 milliards de francs
rwandais subdivisé en 200 000 actions reparties comme suit :
- Etat rwandais : 35% soit 70 000 actions
- Netcare International : 35% soit 70 000 actions
- Les privés rwandais : 30% soit 60 000 actions
Parmi les actionnaires privés rwandais, nous pouvons
citer la BCR, la BK, la BRD, l'ECOBANK (ex- BCDI), la SONARWA, COGEAR, CS,
BRALIRWA, MAGERWA et les personnes physiques.
Cette association n'a pas réussi sa mission et vers la
fin de 1999, les Sud- Africains se sont retirés. L'échec est
dû à la mauvaise étude du marché qu'à la
mauvaise gestion.
2.1.1.3 La situation actuelle de l'HRF
Actuellement, l'HRF est une association sans but lucratif sous
le patronage du gouvernement rwandais. Les recettes d'exploitation ne pouvant
pas couvrir tous ces besoins, il fait recours au ministère de la
santé pour payer les salaires des agents. L'hôpital offre un
environnement médical et chirurgical de haut niveau qui dispense des
services dans des disciplines médicales et paramédicales qui sont
liées et qui travaillent dans une nette complémentarité.
Parmi les services disponibles, il y a les services cliniques qui sont la
gynécologie obstétricale, la pédiatrie, la chirurgie
générale, la chirurgie orthopédique, la chirurgie
traumatologique, la neurochirurgie, la médecine interne, la dentisterie,
la dermatologie, le service des urgences, les services des soins intensifs, le
service d'ORL et l'ophtalmologie. Il y a aussi les services paramédicaux
qui sont notamment la kinésithérapie, la radiologie, le service
de laboratoire, la pharmacie et la morgue. Tous les services sont hautement
équipés et leur permanence est assurée par personnel
médical et paramédical qualifié.
Dans le même cadre, l'hôpital est d'un certain
nombre de service d'appui tels que la cuisine moderne qui offre aux malades
hospitalisés des repas et d'autres choses nécessaires en
matière d'alimentation. Il existe aussi la buanderie, le services de
hygiène, le service de stérilisation ainsi que des services de
support logistique et de maintenance qui fonctionne d'une façon optimale
pour maintenir l'hôpital au standard international. Avec un personnel de
381 dont 32 médecins, 122 infirmiers, 227 pour les services d'appui,
l'hôpital est ouvert 24h sur 24h pour répondre aux besoins
croissant de la population rwandaise.
2.1.2 Vision, Mission et valeur de l'HRF
2.1.2.1 Vision
L'HRF a la vision de devenir un centre d'excellence dans les
services de santé et d'éducation clinique en Afrique
2.1.2.2 Mission
En partenariat avec sa clientèle : les
privés, FFS, RAMA, AAR, HMO, etc... l'HRF s'est engagé à
dispenser les services de santé de haute qualité aux prix
modestes. Cela se fat avec force de travail habilité dans un
environnement qui valorise l'esprit professionnel, le respect des droit des
patients et le maintien de la dignité de l'homme tout le temps.
En utilisant des ressources disponibles en collaboration avec
ses partenaires en matière de recherche et éducation, il
contribue au développement des services de santé au Rwanda.
2.1.2.3 Valeurs
Les valeurs de l'HRF sont les soins de qualité, la
compassion et la responsabilité
2.1.3 Structure de l'Institution
Comme la montre l'organigramme annexé à la fin
de ce travail, l'HRF comprend un conseil d'administration, une direction
générale, 4 directions, 11 départements
généraux et 11 sections. En dehors de la structure, il y a le
secrétariat central et la section d'audit interne.
Ces directions sont les suivantes :
o La direction des finances avec 3 départements
composés de 5 services
o La direction des services infirmiers qui supervise un seul
département : département des patients
o La direction des opérations de l'hôpital avec 4
département
o La direction des services cliniques qui se charge de tout ce
qui a trait à la prise en charge des malades. Elle comprend 2
départements.
2.1.4 Capacité des ressources humaines.
L'HRF est une grande institution qui a plus de 381
employés qui se partissent en 3 grandes parties suivantes :
- médecins : 29
- infirmiers : 160
- service d'appui : 231
Total 420
2.1.5 Système d'accès au service
A. Health maintenance organization
C'est un système prépayé qui est venu
juste après SUREMED au moins de juillet 1999.
B. La Rwandaise d'Assurance Maladie du
gouvernement.
Il a été conçu pour le personnel de
l'Etat et celui des institutions attachées à l'Etat. Les
individus couverts par la RAMA payent 15% de la facture des services
livrés par l'hôpital.
C. Staff Medical Aid
Tout employé de l'hôpital est couvert par ce
fonds. L'employeur qui est l'hôpital paie 80% de la facture contre 20%
payé par l'employé.
D. Fee for Service
Beaucoup d'institutions au Rwanda utilisent ce système.
Leurs personnels viennent se faire soigner et l'hôpital envoie les
factures mensuellement ou trimestriellement selon le contrat.
Enfin, signalons que la présentation du lieu de
recherche est très important pour notre travail, de temps plus que le
cadre théorique qui a précédé ce chapitre nous a
montre comme l'institution elle- même, le lieu d'emplacement et
l'historique de l'institution peuvent d'une manière ou d'une autre,
être la source incontournable du stress. Avant l'entamer l'étude
et l'analyse des causes du stress ou de l'HRF, parlons d'abord, d'une
façon sommaire de la démarche et des caractéristiques
sociodémographiques de la population étudiée qui sont deux
éléments importants pour l'objectif de notre étude.
2.2 DEMARCHE METHODOLOGIQUE POUR LA COLLECTE DES
DONNEES
Nous avons opté pour le questionnaire écrit, en
vue de faciliter le dépouillement et les réponses qui se
prêtent directement au codage. Nous reconnaissons donc la valeur
accordée à cette technique de recherche. Les questions ont
été formulées en fonction de personnes qui doivent y
répondre et l'objectif poursuivi. C'est dans ce même ordre
d'idée que le questionnaire a été préparé en
deux langues : français et anglais en vue d'avoir accès aux
informations des employés anglophones qui sont d'un nombre non
négligeable au sein du staff de l'HRF.
Nous n'avons pas seulement fait recourt de la technique du
questionnaire, mais également à la technique d'entretien
structuré où un guide d'entrevue préparé d'avance
en anglais nous a aidé à nous entretenir avec la directrice des
ressources humaines et certains infirmiers de l'HRF.
2.3 CARACTERISTIQUE SOCIO DEMOGRAPHIQUE DE LA
POPULATION ETUDIEE.
2.3.1 Répartition des enquêtés selon le
sexe.
Le sexe est un élément qui joue un rôle
non négligeable dans les causes du stress en milieu de travail ;
car une infirmière mariée par exemple a des
responsabilités, quant à ce qui concerne le ménage, les
enfants que l'infirmier marié n'a pas.
En outre, la physiologie féminine est différente
de celle masculine, ce qui fait que de temps en temps la femme est
stressée dans une raison ou une autre due à sa nature
Tableau 7 Distribution des enquêtés selon
le sexe
sexe
|
effectif
|
pourcentage
|
Masculin
|
30
|
39.4
|
Féminin
|
46
|
60.6
|
total
|
76
|
100
|
Source : notre enquête de recherche, Août
2009
Figure 4 : Distribution des enquêtés
selon le sexe
Source : Résultat de notre enquête
Août 2009.
Comme nous remarquons dans ce tableau, 30 personnes (soit
39.4% des enquêtés) sont de sexe masculin et 46 (soit 60.6% des
enquêtés) sont de sexe féminin sur un total de 76
enquêtés, ceci s'explique par fait que la majorité des
agent de l'HRF sont des personnes de sexe féminin.
2.3.2 Répartition des enquêtés selon
l'âge.
L'âge est un élément important dans une
étude scientifique et plus spécialement dans notre recherche car
il est un facteur qui influence sur le stress surtout en milieu de travail.
Rappelons que le cadre théorique de ce travail nous a indiqué que
dès la naissance jusqu'à vieillesse, l'être humain est
confronté à différent type de stress suivant son
âge. Les employés moins âgés, nouvellement
engagés, montrent moins stressés que les agents ayant un
âge avancé, une grande ancienneté.
Tableau 8 : Distribution des
enquêtés selon l'âge.
Tranche d'âge
|
Effectif
|
Pourcentage
|
20- 30
|
16
|
21
|
31- 40
|
38
|
50.0
|
41- 50
|
18
|
23.6
|
51 et plus
|
4
|
5.2
|
Total
|
76
|
100
|
Source : Résultat de notre enquête du
Août 2009
Figure 5 : Distribution des enquêtés
selon l'âge
Source : Résultat de notre enquête de
Août 20009
Il est remarqué que la majorité de nos
enquêtés se trouve dans la tranche d'âge de 31 à 40
soit 50% de la population enquêté. Les enquêtés de 51
ans et plus sont très peu nombreux, ce sont les médecins qui
passent beaucoup de temps au banc de l'université et qui affrontent et
l'emploi étant plus âgés que les autres.
2.3.3 Répartition des enquêtés selon la
situation matrimoniale.
Les charges familiales, conséquences du statut
matrimonial d'un employé, joue un rôle important dans
l'accumulation du stress, en milieu de travail, car un employé sera
obligé de faire d'autres activités extra professionnelles pour
compléter son salaire jugé chaque fois inférieur et
insuffisant.
Ainsi une mère de famille ou un père peut
être stressé plus qu'un célibataire.
Tableau 9 : Distribution des
enquêtés selon la situation matrimoniale.
Situation matrimoniale
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Marié(e)
|
59
|
77.6
|
Célibataire
|
17
|
22.4
|
Divorcé(e)
|
0
|
0
|
Total
|
76
|
100
|
Source : Résultat de notre enquête de
Août 2009
Figure 6 : Distribution des enquêtés
selon la situation matrimoniale
Source : Résultat de notre enquête de
Août 2009
Le tableau et la figure ci- haut mentionnés illustrent
que la majorité de notre enquêté sont mariées. Ceci
est illustré par le pourcentage qui est de 77.6 contre les
célibataires qui ne représentent que 22.4%
2.3.4 Répartition des enquêtés selon le
poste occupé
Le poste occupé ou la catégorie professionnelle
du service médicale surtout est un élément capital pour
l'étude des causes et conséquences du stress au milieu de
travail. Les chercheurs ont montré que les infirmiers sont plus
stressés que les médecins. Ceci pour signaler que les
employés du niveau inférieur sont toujours plus stressés
que ceux du niveau supérieur.
Tableau10 : Distribution des
enquêtés selon le poste occupé
Poste occupé
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Personnel du service médical
|
48
|
63
|
Personnel paramédical
|
16
|
21
|
Personnel administratif
|
12
|
16
|
Total
|
76
|
100
|
Source : Résultat de notre enquête de
Août 2009
Figure 7 : Distribution des enquêtés
selon le poste occupé
Source : Résultat de notre enquête de
Août 2009
2.4 ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES
D'FENQUETE
2.4.1 Existence des cas de stress au sein des agents de
l'HR
Pour la question de savoir s'il existe ou non les cas de
stress en milieu de travail chez les employés de l'HRF, l'analyse a
été faite par le biais de ce tableau.
Tableau11 : Existence du stress au sein de
l'HRF.
Réponse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
74
|
97.4
|
Non
|
2
|
2.6
|
Total
|
76
|
100
|
Source : Résultat de notre enquête de
Août 2009
Figure 8 : Existence du stress au sein de
l'HRF
Source : Résultat de notre enquête de
Août 2009
En examinant le tableau 11 et la figure 8, nous concluons sans
obstacles qu'il existe des cas de stress au sein des employés de l'HRF.
Avant même de faire une recherche, nous savons d'avance l'existence de
stress dans les services médical dans le monde sous
développé où le surcharge de travail fait rage qui parait
l'une des causes majeurs du stress au sein des employés. Les
réactions des répondants confirment nos constatations au cours
de la pré- enquête effectuée au cours du mois de juillet
2009.
Nous remarquons que 74 répondants (soit 97.4%)
affirment qu'il y a sans doute les cas de stress au sein de l'HRF. 2 sur 76
répondants seulement nient l'existence des cas de stress au sein de cet
hôpital.
2.4.2 Les causes du stress en milieu de travail selon les
agents de l'HRF
2.4.2.1 Causes liées à l'organisation et
évolution de la carrière.
La carrière se définit comme étant une
suite de fonctions et d'activités liées au travail qu'occupe une
personne au cours de sa vie professionnelle et auxquelles on associe des
attitudes et des raisons particulières (Dr. KARAMBIZI V., 2008)
Mal organisée ou mal gérée, elle peut
être source de stress chez les employés. Voyons ce que disent les
employés de l'HRF par le biais de ce tableau.
Tableau 12 : Causes du stress au sein de l'HRF
liées à l'organisation et évolution de la
carrière
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Mauvaise communication
|
42
|
55.2
|
Hiérarchie mal définie
|
2
|
2.6
|
Espoir de promotion limité
|
58
|
76.3
|
Absence de motivation
|
35
|
46.0
|
Insécurité dans l'emploi
|
20
|
26.3
|
Manque de participation aux décisions qui concernent
directement le travail
|
30
|
39.4
|
Source : Résultat de notre enquête de
Août 2009
Figure 9 : Causes du stress au sein de l'HRF
liées à l'organisation et évolution
de la carrière
Source : Résultat de notre enquête de
Août 2009
A. Manque de communication efficace
De ce tableau 12 et de la figure 9 il ressort que sur le total
de 76 agents, 42 personnes soit 55.2% des enquêtés estiment que
l'une des causes du stress en milieu de travail est le manque de communication
au sein de l'HRF. Les explications détaillés à cette
question selon les répondants se représentent comme
suit :
Les enquêtés évoquent
l'incompréhension avec les chefs hiérarchiques, celle- ci se
présente comme néfaste car, quand il y a les menaces verbales et
le harcèlement, qui peuvent occasionner des coeurs tendus et qui ouvre
la porte au stress. Celle- ci se montre par des rumeurs parce qu'il n'y a pas
de communication efficace. Cette dernière est utile parce qu'elle
contribue à éviter les malentendus et les contretemps.
Elle sert aussi de point de départ à un service
de qualité et favorise le travail d'équipe et cohérence.
Une communication efficace stimule la satisfaction au travail et permet
à l'interlocuteur de comprendre le travail. La communication
améliore la productivité et l'efficacité au travail,
recevoir l'information crée de la motivation et de la satisfaction. Ce
qui incite à fournir un meilleur rendement qui augmente
l'efficacité générale de l'organisation.
Selon MANZI, K (2005), la communication qui transmet des
renseignements véridiques et suffisants diminue le stress chez les
salariés et entretien des relations propices au travail entre tous les
membres de l'organisation.
B. l'hiérarchie mal définie.
A la lecture de même tableau et même figure, nous
remarquons ensuite que sur le total de 76 enquêtés, 2 personnes
seulement soit 2.6% comme réponse à la question posée,
« l'hiérarchie mal définie » comme source de
stress.
Selon les enquêtés surtout les
interviewés, l'hiérarchie est mal définie au sein des
agents de l'HRF surtout pour les agents des services paramédicaux
d'appui. Le personnel d'appui se plaint de cette mauvaise
hiérarchisation des taches ce qui provoque chez une certaine dose de
stress.
L'hiérarchie est une organisation d'un groupe, d'une
institution telle que chacun des ses élément se trouve
subordonné à celui qu'il suit. Le manque d'hiérarchie
provoque l'anarchie parce que l'on ne sait qui dirige qui. Cette cause n'est
pas à négliger même s'elle a été
invoquée par très peu des enquêtés.
C. Espoir de promotion limité
Les résultats consignés dans le tableau
mentionné montre que sur le total de 76 employés, 58 soit 76.3%
des agents enquêtés affirment que la source du stress au sein de
l'HRF peut être le manque de promotion.
Selon les enquêtés, l'espoir de promotion
limité fait partie de stress qu'on qualifie de professionnel dont
beaucoup de cadre se plaint. Ils souffrent de leur travail, plus
particulièrement de ses conditions, de son organisation ou
d'inadaptation à moins que ce ne soit pas des exigences de leur
employeurs ou de conflits de personnalité, mais le résultat et le
stress.
L'agent qui est dans un travail et qui ne connaît pas de
promotion développe à la longue une frustration qui s'accumule
à des conséquences sur l'individu et qui aura
nécessairement des fâcheuses conséquences sur la
performance de cet agent et par le même sur la performance de
l'organisation toute entière.
Certains de nos répondants nous ont signalé
qu'ils viennent de passer 3 ans sans promotion.
D. Absence de motivation
Les résultats mentionnés dans le tableau 12 et
la figure qui précédent montrent que sur le total de 76 agents,
35 soit 46% des agents enquêtés estiment que l'une des causes du
stress à l'HRF est le manque de motivation de leur part.
A part le salaire que certains de nos enquêtés
qualifient d'insuffisant, la plupart du staff de l'HRF se plaint de manque de
motivation au-delà du salaire comme des lettres d'encouragement, lettre
de félicitation, des témoignages officiels de satisfaction, des
médailles de service, les primes surtout pour les agents qui se
distinguent particulièrement par leur dévouement au service en
toute probité, objectivité et neutralité. Beaucoup de nos
enquêtés nous ont signalé qu'ils se sentent très
démotivé dans leur carrière.
L'on sait qu'un agent motivé travaille en harmonie avec
lui-même, il porte un jugement fiable, une perception claire des choses.
Il fait preuve d'une plus grande flexibilité, par rapports à des
modifications éventuelles au niveau du travail.
E. Insécurité dans l'emploi
Du tableau 12 et la figure 9 nous constatons que un nombre non
négligeable des répondants (20 soit 26.3% des
enquêtés) estiment que l'insécurité dans l'emploi
est une des source du stress.
Certains des agents de l'HRF ne sont pas
sécurisés dans ce sens qu'ils attendent du jour au lendemain leur
mise à pied du service. Ainsi, ils ne sont pas sûre s'ils
pourraient apparaître sur le liste du staff de l'HRF l'année
prochaine.
Selon les réponses de certains de nos
enquêtés, l'insécurité peut provenir du manque de
maîtrise de l'emploi surtout dans la carrière médicale ou
un agent de santé pourrait avoir peur de tuer un malade qu'il est
sensé être entrain de sauver. Cette peur qui se
répète est une source incontournable du stress des agents
médicaux de l'HRF.
F. Manque de participation aux décisions qui
concernent directement le travail.
Du tableau 12 et la figure 9 nous trouvons une trentaine des
agents sur 76 enquêtés soit 39.4% des répondants qui ont
affirmé le manque de participation comme source de stress au sein de
l'HRF.
Au fait, selon nos enquêtés, presque toutes les
décisions concernant le travail au sein de l'HRF sont prises par le
Conseil d'Administration sans toute fois demander les agents concernés
une telle décision.
La participation des agents aux décisions qui
concernant leur emploi est une approche démocratique qui permet à
l'organisation de bien gérer les ressources humaines.
Signalons enfin de compte que toutes les causes
combinées dans le point « organisation et évolution de
la carrière » nous font remarqué que la mauvaise
organisation, la mauvaise gestion de la carrière surtout médicale
est une source très importante du stress au sein des organisation et
plus particulièrement au sein du staff de l'HRF. Sachant que le stress
au milieu du travail a beaucoup de causes, voyons des causes liées aux
conditions de travail.
2.4.2.2 Causes liées aux conditions de travail
et responsabilités.
Plusieurs conditions de travail peuvent être la source
importante du stress au travail.
Tableau 13 : causes liés au condition de
travail et responsabilité.
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
A. Environnement physique qui comporte des risques
|
20
|
26.3
|
B. Horaires inadéquat
|
51
|
67.1
|
C. Surcharge de travail
|
58
|
76.3
|
D. Nature répétitive et monotone des
tâches
|
2
|
2.6
|
E. Longues heures de travail
|
53
|
69.7
|
F. Manque d'autonomie
|
20
|
26.3
|
G. Rythme de travail trop rapide
|
52
|
68.4
|
Source : Résultat de notre enquête
d'Août 2009
Figure 10 : Cause liées aux conditions de
travail et responsabilités.
Source : Résultat de notre enquête
d'Août 2009
A. Environnement physique qui comporte des risques
Les résultats consignés dans le tableau et la
figure précédente montre que sur le total de 76 agents, 20 soit
26.3 des enquêtés ont répondu que l'une des causes du
stress au lieu de travail est les mauvaises conditions de travail.
L'environnement physique dont nos enquêtés nous
ont parlé est celui qui comporte des risques comme l'éclairage
insuffisant, bruit, température trop froide ou trop chaude.
Certains de nos répondants nous ont signalé
l'existence d'une température très chaude à l'HRF surtout
pendant la saison sèche. L'excès de l'éclairage dans
certaines chambres de l'immeuble Roi Faysal stresse d'une manière ou
d'une autre les agents de cet hôpital.
Le cadre de travail selon les répondants s'avère
contraignant et ajoute un stress supplémentaire. Le matériel
inadapté ou défaillant, un environnement malsain, le manque
d'espace ou simplement de calme altèrent le bien être
nécessaire pour travailler.
Les responsabilités ou les attributions d'un agent
médical sont une source de grande envergure du stress.
B. Les horaires inadéquats
Les agents médicaux enquêtés nous ont
signalé que leur service n'a pas d'horaire fixe, horaire dépourvu
de repos, horaire surchargé. Pas mal des infirmiers se posent la
question de savoir pourquoi ils ne sont pas payés des heures
supplémentaires et des heurs de nuit. 67% des enquêté nous
ont signalé que l'horaire de leur service n'est pas du tout convenable
ce qui leur cause un état de stress.
C. La surcharge de travail
Considérant même les donnés du RGPH de
2002 qui stipulent que un médecin au Rwanda de 51000 personnes au cas ou
pour les autres pays développés ils s'occupe de 4 personnes, on
remarque une carence importante du personnel qualifié de la
carrière médicale au Rwanda, ce qui occasionne les
problèmes déjà signalés par nos
répondants.
- La surcharge de travail
- Les longues heures de travail
- Le rythme de travail trop rapide.
Ces trois problèmes signalés par nos
répondant sont une source importante de stress selon nos
enquêtés comme mentionné dans le tableau et la figure
précédente par les pourcentages.
D. La nature répétitive et monotone des
tâches.
Selon le même tableau et la même figure, un nombre
des agents qui n'est pas à négliger signale que leur stress est
causé par la nature répétitive et monotone des
tâches (2% des répondants).
En effet, selon nos répondants, les agents
chargés par exemples du seringage pendant 2 ou 3 ans sans changer de
poste sont stressés par cette répétition, cette monotonie
des tâches.
E. Manque d'autonomie
Suivant les données ressortissant de ce tableau, 26.3%
des répondants estiment que le manque d'autonomie au sein de l'HRF est
une des sources importantes du stress en lieu de travail.
Certains agents, selon nos répondants, passent des
semaines au sein de l'enclos de l'hôpital sans liberté de sortir,
de prendre l'aération pendant les heures de service. Les
répondants nous ont signalé aussi que le règlement d'ordre
intérieur de l'HRF a des mesures restrictives qui portent atteinte
à cette autonomie, à cette liberté.
Ainsi les conditions extérieures de travail et
responsabilité sont une source très importante du stress.
Cependant, comme déjà signalé, les causes du stress sont
nombreuses : parlons également des causes liées au relations
interpersonnelles.
2.4.2.3 Causes liées aux relations
interpersonnelles
Les relations interpersonnelles ce sont des attitudes
d'interdépendances, de coalisions que peuvent manifester les agents
entre eux, le climat de bon entente ou de mauvaise entente ou de mauvaise
entente entre ses autorités hiérarchiques et ses subalternes.
Tableau 14 : Causes liées aux relations
interpersonnelles
Réponses
|
Effectifs
|
pourcentage
|
A. Manque d'attention du responsable hiérarchique
immédiat
|
2
|
2.6
|
B. Style de leadership inadéquat qui occasionne des
conflits
|
3
|
3.9
|
C. Sentiment d'isolement et de marginalisation
|
3
|
3.9
|
D. Jalousie entre salariés qui rend le climat invivable
|
4
|
5.2
|
E. Violence et harcèlement de la part du
supérieur immédiat
|
6
|
7.8
|
Source : Résultats de notre enquête de
Août 2009
Figure 11 : Causes liées aux relations
interpersonnelles
Source : Résultats de notre enquête de
Août 2009
A. Manque d'attention du responsable hiérarchique
immédiat
Selon les données du tableau 14 et de la figure 11 2
agents seulement, soit 2.6% des répondants nous ont confirmé que
le manque d'attention du responsable hiérarchique immédiat est
sans doute l'une des sources du stress de leur part. malgré le petit
nombre de répondants à ce propos, cette cause n'est pas à
négliger car le manque d'attention des responsables est à la base
du laissez- aller qui est sans doute la cause du stress chez certains
employés.
B. Style de leadership inadéquat qui occasionne des
conflits
Les données qui ressortent du tableau et de la figure
mentionné ci- haut montrent que 3 agents sur 76 répondant soit
3.9% des enquêtés estiment que le style de leadership
inadéquat occasionne des conflits qui sont à la base de la
prolifération du stress au sein du staff.
Le leadership est l'ensemble des communications
interpersonnelles par lesquelles une personne influence le comportement des
autres en les orientant vers la réalisation volontaires des objectifs du
groupe et en particulier de ceux de l'organisation.
Des enquêtés nous ont confirmé que le
style de leadership au sein de l'HRF n'est pas convenable car il occasionne des
fois des conflits qui sont à la base du stress. Selon LIKERT, il existe
quatre style de leadership : le leader exploiteur- autoritaire, le leader-
bienveillant autoritaire, le leader consultatif et le leader du groupe de
participation. A partir es réponses des enquêtés (3
répondants), le leadership exploiteur- autoritaire est utilisé au
sein du staff de l'HRF. Rappelons que ce type de leadership est très
autoritaire, autocratique qui fait peu de confiance aux
subordonnées ; il va sans dire que ce style est une des causes de
stress au sein du staff de l'HRF.
C. Sentiment d'isolement et de marginalisation
Eu regard aux résultats ressortissant du tableau et de
la figure ci- haut mentionné, 3 agents soit 3.9% des
enquêtés nous ont signalé que le sentiment d'isolement et
de marginalisation existe au sein du staff de l'HRF.
Un tel comportement au sein des employés est dangereux
car il peut se transformer en discrimination ou exclusion à cause de
sexe de la religion ou origine. Un nombre qui n'est pas à
négliger des répondants interviewés se plaint d'être
marginalisé quelque fois par leurs pairs employés. Ceci, selon
eux provient des niveau d'étude, de la différence de salaire
et/ou standing de vie.
D. Jalousie entre les employés qui rend le climat
invivable.
Les résultats consignés dans le tableau et la
figure ci- haut, montre que sur le total de 76 enquêtés, 4 soit
5.2% des répondants confirment que la jalousie au sein des
employés de l'HRF est cause du stress car celle- ci rend le climat
invivable.
La jalousie se définit comme étant un
désir de possession, dépit envieux ressenti à la vue des
avantages d'autrui. Comme le montre le tableau et la figure ci- haut
mentionné, ce désir de possession des biens d'autrui se manifeste
entre les employés de l'hôpital Roi Faisal, ce qui rend le climat
quelque fois invivable au sein de cette institution. Ainsi on ne doutera pas
que la jalousie entre les employés est une des causes du stress.
E. La violence et le harcèlement de la part du
supérieur immédiat.
Faire la violence à quelqu'un c'est le contraindre par
force agression ou brutalité tandis que le harcèlement est un
agissement malveillant et répété à l'égard
d'un subordonné ou d'un collègue en vue de dégrader ses
conditions de travail et de le déstabiliser. Vu les résultat
ressortissant du tableau mentionné, on remarque que sur le total de 76
enquêtés, 6 soit 7.8% des répondants confirment que la
violence et le harcèlement de la part du supérieur
immédiat, lorsqu'ils se font d'une façon répétitive
devient source incontournable du stress au sein des employés de l'HRF.
Certains répondants affirment avoir été objet de
harcèlement de la part de leur chef direct plus de deux fois.
Ainsi, nous confirmons sans doute que la violence et le
harcèlement des chefs est une des sources sûres du stress au sein
du staff de l'HRF.
2.4.2.4 Autres causes du stress au sein de l'HRF
A. Manque de implication dans le travail
Tableau 15 : Manque d'implication dans le
service
Réponse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
48
|
63.1
|
Non
|
28
|
36.9
|
Total
|
76
|
100
|
Source : résultat de notre enquête de
Août 2009
Figure 12 : Manque d'implication dans le travail
Source : Résultat de notre enquête de
Août 2009
De ce tableau et de la figure qui précèdent,
nous constatons que la majorité de nos enquêtés, 48 agents
(soit 63.1% des répondants) disent qu'ils sont impliqués dans
leur travail selon les explications reçues, les agent disent qu'ils
travaillent dans leurs domaines et qu'ils produisent les meilleurs
d'eux-mêmes. En plus de cela ils font le travail avec professionnalisme
tout en bénéficiant des récompenses intrinsèques et
extrinsèques plus ou mois suffisantes. Aussi ils disent qu'ils
accomplissent leurs tâches en toute loyauté.
Néanmoins, selon toujours la constatation dans le
tableau ci- haut, 28 agents sur 76 (soit 36.9 des enquêtés)
avancent certaines raisons qu'ils ne sont pas impliqués dans leur
travail ceci serait due à la déconsidération
émanant de leur supérieurs hiérarchiques, exploitation de
l'homme, certaines tâches non rémunérés, etc.
certains aussi de nos enquêtés disent de n'avoir disposer des
instruments nécessaires pour accomplir leurs tâches et leur
supérieurs semblent ignorants de la situation, et leurs efforts fournis
ne sont pas reconnus.
B. La déception au travail
Tableau 16 : La déception au
travail
Réponse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
48
|
63.1
|
Non
|
28
|
36.9
|
Total
|
76
|
100
|
Source : Résultat de notre enquête de
Août 2009
Figure 13 : La déception au
travail
Source : Résultat de notre enquête de
Août 2009
En examinant le tableau 16 et la figure mentionnée,
l'on peut conclure que les agents de l'HRF sont arrivés à
être déçu au travail.
Ceci se voit dans le fait que 48 agents soit 63.1% des
répondants ont arrivé à être déçu.
Tandis que 28 soit 36.9% des répondants n'ont pas été
déçu.
En effet ; ceux qui ont répondu qu'ils ont
été déçu au travail, ont expliqué que cela
leur arrive lorsqu'on sous estime l'effort fourni pour améliorer la
qualité du travail et aucun avantage professionnel ne les sont
proposé l'injustice et le manque d'équité au sein du staff
de l'hôpital. Selon toujours nos enquêtés, ils sont
déçus lorsqu'ils se sont fixés les objectifs et que ces
derniers ne sont pas atteints.
La déception provoque un stress destructeur parce qu'il
n'est pas facile de s'en débarrasser.
Les agents de l'HRF sont souvent déçus au
travail parce que leurs collaborateurs ne suivent pas le rythme de travail
alors que la hiérarchie attend des résultats. Les agents se
sentent incompris aussi bien par les collaborateurs que par la
hiérarchie. Cette situation est souvent provient des conditions de
travail qui ne sont pas bonnes et du manque de motivation. Elle est d'autant
plus grande lorsque
- certains sont surchargés et d'autres
désoeuvrés
- les propositions faites ne sont pas prises en comptes
malgré son caractère fondé
La déception au travail peut engendrer ou peut
être la cause de la lenteur au niveau de l'organisation.
C. Manque d'ambiance en milieu de travail
Tableau 17 : Ambiance en milieu de travail
Réponse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Très bonne
|
6
|
7.8
|
Bonne
|
32
|
42.2
|
Mauvaise
|
38
|
50.0
|
Total
|
76
|
100
|
Source : Résultat de notre enquête de
Août 2009
Figure 14 : Ambiance en milieu de
travail
Source : Résultat de notre enquête de
Août 2009
Le manque d'ambiance au travail comme cause de stress en
milieu de travail a été également l'objet d'une question
à laquelle les enquêtés ont eu à répondre.
Des réponses, il s'est avéré que
l'ambiance de travail est différemment appréciée par les
agents de l'HRF.
Six agents soit 7.8% des répondants trouvent que
l'ambiance de travail est très bonne, tandis que 32 agents soit 42.2%
des répondants la jugent bonne, 38 agents soit 50% des répondants
l'estiment mauvaise. Les explications relatives à ces réponses
sont les suivantes :
Ce qui prouve que l'ambiance est très bonne selon nos
enquêtés est qu'ils s'entendent bien avec leurs chefs
supérieurs, leurs collègues et leurs subalternes. Ils font ce
qu'ils sont capables de faire et chacun en est responsable, et en plus de cela,
ils disent que l'évaluation annuelle n'est pas médiocre.
Ceux qui la qualifient de bonne nous ont répondus que
cela est dû au respect mutuel, à la complémentarité,
au climat social et l'amour de travail qui vient de la conscience
professionnelle. Aussi, parce que les gens parviennent à dépasser
des cadres professionnels pour se rencontrer, pour partager des moments de
divertissements en dehors des heures de services.
Enfin, pour ce qui l'estiment mauvaise disent que cela
provienne de la non reconnaissance morale et les relations interpersonnelles.
Agent sur son lieu de travail. Une mauvaise ambiance de travail a donc les
effets négatifs sur l'agent et sur la qualité de son travail.
L'individu exécute son travail et il est rémunéré
en contrepartie.
Selon cette vision, il n'est pas à être
récompensé pour un travail bien fait puisque c'est normal.
Cependant bien que l'individu travaille dans un premier temps pour satisfaire
ses besoins primaires, il n'attend que cette contrepartie. Il a besoin
d'être valorisé et se sentir utile et apprécie.
L'absence de solidarité et de coopération entre
collègues est également néfaste selon nos
enquêtés. En général, cela provient d'un manque
d'affinité ou d'une compétitivité accrue entre les
personnes concernées.
Auparavant, on ne considérait pas l'ambiance de travail
comme facteur de stress valable. Aujourd'hui, il est très important pour
les employés de travailler dans une atmosphère agréable.
C'est considéré comme un droit. Ceux qui ont au moins un ami au
travail est plus satisfait. S'ils s'entendent bien avec leurs collègues,
ils n'ont pas envie de quitter leurs postes, ce qui les fidélise
à l'entreprise.
Eu égard de toutes les explications fournies par les
répondants, nous concluons que le manque d'ambiance en milieu de travail
est l'une des causes les plus connues du stress au sein de l'hôpital Roi
Faisal.
Enfin, pour faire la conclusion partielle de ce
deuxième chapitre concernant les causes du stress au sein de l'HRF,
signalons d'abord que nous avons abordé au cours de ce chapitre, la
présentation du lieu de recherche, le cadre méthodologique et les
caractéristiques social-démocraties des enquêtés.
Nous avons également analyse profondément les causes du stress au
sein de l'HRF qui ont été principalement résumé
comme suit : les circonstances extérieurs, l'agent lui- même,
et l'absence d'une politique adéquate de gestion de carrière.
Ainsi confirmée la première hypothèse de
notre recherche, car notre analyse a révélé que les
causes liées à l'organisation et évolution de la
carrière, les causes liés au conditions de travail,
considérées comme circonstances extérieures et les causes
liées aux relations interpersonnelles considérés comme les
causes de l'agent lui- même sont les sources majeures du stress au sein
de l'HRF.
Le chapitre qui suit va nous permettre d'identifier certaines
conséquences du stress à l'HRF et comment y faire face.
CHAPITRE III. LES CONSEQUENCES DU STRESS AU SEIN DE
L'HRF ET LES MOYENS D'Y FAIRE FACE
Le stress présente un tableau clinique le plus fleuri.
Les manifestations et les conséquences ne sont pas les mêmes d'un
individu à une autre ou d'une situation stressante à une autre.
Dans ce cadre, la gestion des ressources humaines doit envisager des voies et
moyens de recherches propres qui permettent de comprendre le
phénomène et de construire des réponses appropriées
dans l'intérêt des agents et dans l'organisation dans laquelle ils
agissent.
3.1 LES CONSEQUENCES DU STRESS EN MILIEU DE TRAVAIL A
L'HRF
En vue de bien mener notre analyse sur les conséquences
du stress au sein des agents de l'HRF, il convient de bien analyser la relation
existant entre le stress et le rendement au travail.
3.1 .1 La relation entre le stress et le rendement au
travail
Tableau 18 : Relation entre le stress et le
rendement au travail à l'HRF
Réponse
|
Effectif
|
pourcentage
|
Relation directe
|
47
|
61.8
|
Relation indirecte
|
3
|
3.9
|
Autres
|
26
|
34.2
|
Total
|
76
|
100
|
Source : Notre enquête de août 2009
Figure 15 : La relation entre le stress et le
rendement au travail à l'HRF
Source : Notre enquête de Août 2009
Dans le tableau et la figure ci- haut nous constatons que la
majorité des agents enquêtés, soit 61.8% prouvent que la
relation entre le stress et le rendement au travail est directe ; car un
agent le stressé produit un rendement inférieur à celui
qui n'en souffle pas. Comme déjà mentionné, le stress se
manifeste par le manque de concentration et tout manque de concentration
à des percussions négatives sur le rendement au travail un agent
stressé n'aura pas l'effort de fournir ses capacités dans
l'accomplissent de fournir ses capacités prévu, par
conséquent, son rendement devient de plus en plus trop faible.
3.1.2. Les manifestations et conséquences du stress
au sein des agents de l'HRF.
Les conséquences du stress au milieu de travail peuvent
se regrouper en deux catégories : Les conséquences qui
affectent directement le travail et les conséquences psychologiques.
Analysons ce que nous ont répondu nos enquêtes :
3.1.2.1. Les conséquences qui affectent
directement le travail.
Tableau 19 : Les conséquences qui
affectent directement le travail.
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Insatisfaction au travail
|
41
|
53.9
|
Réduction du rendement
|
42
|
55.2
|
Instabilité du personnel
|
40
|
52.6
|
Absentéisme
|
27
|
35.5
|
Réduction de la motivation
|
37
|
48.6
|
Source : Notre enquête de Août 2009.
Figure 16 : Les manifestations qui affectent
directement le travail
Source : Notre enquête de Août 2009.
A. Insatisfaction au travail.
La satisfaction au travail et/ou l'insatisfaction est une
attitude mentale d'un individu vis-à-vis des aspect de son travail, les
besoins de l'individu dont la réalisation provoque des états
psychologiques différentes en milieu de travail, la relation comparative
entre la situation actuelle de travail et la situation idéale normative,
etc.
En somme, l'insatisfaction au travail est le résultat
d'une comparaison entre la situation actuelle et celle désirée
soit parce que c'est inéquitable ou soit parce que c'est
indésirable pour l'individu et déraisonnable compte tenu des
circonstances.
Dans le tableau ci- haut, nous constatons qu'un grand nombre
des agents soit 53.9% ont prouvé que le stress à comme
conséquence l'insatisfaction au travail considérant le rapport
entre ce qu'il désirent au travail dans l'HRF et ce qu'il trouve.
B. La réduction du. rendement au travail
Le rendement est défini comme la quantité de
produit obtenu par unité facteur de production (GRAWTZ, M,
1999 :71).
Dans le tableau ci- haut, nous remarquons que l'autre
conséquence du stress au sein de l'HRF est la réduction du
rendement au travail. Rappelons que cette manifestation est dangereuse pour
une institution médicale.
Selon les enquêtes (55.2%) la réduction du
rendement au travail vient de l'insatisfaction au niveau individuel,
départemental etc. Le manque de concentration, la tendance à
faire les taches partielles et à fuir les responsabilités sont
tous les facteurs qui sont à la base de la baisse du rendement.
L'incapacité de prendre des décisions, la
multiplication des conflits avec d'autres, ainsi que le blocage de la
créativité peuvent avoir une incidence sur le rendement au
travail.
C. Instabilité du personnel
A la lecture de ce tableau, nous constatons en plus que 40
agents (soit 52.6% du personnel enquêté) montrent que le stress se
manifeste par l'instabilité du personnel.
Selon nos enquêtés, les employés
touchés quittent l'institution pour aller chercher un emploi ailleurs,
ceci se montre aussi par un grand nombre des infirmiers, au lieu de poursuivre
leur option à l'université, ils changent directement de
faculté. Nos enquêté nous ont signalé que pas mal
des infirmiers A2 qui font l'université pendant la soirée suivent
les cours d'option d'Economie et de Droit.
Le coût subi par l'institution qui a eu ces mouvements
est énorme, ils s'agit de la prise en charge des frais de recrutement
une éventuelle baisse de productivité ainsi que la prise en
charge des frais nécessaires à sa formation.
D. Absentéisme
Selon nos répondants (35.5% des enquêtés),
le stress se manifeste par l'absentéisme. Paradoxalement,
l'absentéisme, c'est-à-dire la période précise
durant laquelle le salarié ne se présente pas physiquement
à son lieu prévu de travail alors qu'il devrait y être,
peut créer des problèmes pour l'institution comme pour l'agent.
On considère que plus la proportion d'absents est élevée,
plus le climat de l'institution est mauvais.
Ce problème peut être envisagé sous deux
formes :
- le point de vue individuel : la décision du
travailleur d'aller à son travail ou de s'absenter est la
conséquence d'un conflit de motivation.
- le point de vue collectif : cette analyse est
abstraite du comportement du travailleur ne rend pas compte des
phénomènes d'ensemble et notamment du fait qu'il y a toujours un
certains nombre d'absents.
Toutefois, compte tenu d'intérêt du personnel et
de toutes les autres causes, on peut avancer que plus l'emploi est
intéressant, comporte des responsabilités, offre une
rémunération et des avantages sociaux adéquats, plus le
salaire est satisfait et ceci n'incite pas le salarié à
s'absenter.
E. Réduction de la motivation
Plusieurs raisons justifient que le stress peut réduire
la motivation au travail.
En effet, selon les employés enquêtés
(48.6% des répondants) les agents stressants comme l'inexistence de
motivation financière, l'insatisfaction des besoins sociaux et
épanouissement, incompréhension, le cadre de travail, le manque
de concentration, de compétences et de dévouement dans
l'accomplissement des tâches de conception, le sous estimation de la
qualification, l'insuffisance du personnel et les moyens de travail,
l'indifférence des supérieurs hiérarchiques, le manque
d'initiative et des collaborateurs, créent chez les agents la
démotivation.
Cette dernière en s'accumulant engendre des
répercussions sur le rendement du travail.
L'amélioration de la productivité est une
préoccupation organisationnelle constante. Pour y parvenir, les
organisations doivent se préoccuper de la satisfaction des ressources
humaines, en leur offrant les ressources technologiques et financières.
Le rendement et divers attributs reliés au travail (coopération,
l'esprit d'équipe, la loyauté)
Enfin un agent motivé, travaille en harmonie avec lui-
même, il porte un jugement fiable, une perception claire des choses. Il
fait preuve, d'une plus grande flexibilité, par rapport à des
modifications éventuelles au niveau du travail.
3.1.2.2. Conséquences psychologiques et
physiologiques
Tableau 20 : Conséquences psychologiques
et physiologiques
Réponses
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Nervosité des agents
|
49
|
64.4
|
Anxiété des agents
|
44
|
57.7
|
Etat dépressif
|
53
|
69.7
|
Mauvais humeur
|
43
|
56.5
|
Affaiblissement physique et mental
|
65
|
85.5
|
Source : Notre enquête de Août 2009
Figure 17 : Conséquences
psychologiques et physiologiques
Source: Notre enquête de Août 2009
A. Nervosité des agents
La nervosité est un état permanent ou
momentané d'irritabilité ou d'inquiétude. C'est aussi un
état d'excitation nerveuse passagère.
A la lecture du tableau ci- haut, nous constatons qu' un grand
nombre des enquêtés (64.4%) affirment que le stress chez les
agents se manifestent par une nervosité des agents.
Un agent nerveux manifeste une attitude d'irritabilité
momentanée ou d'inquiétude. Cette attitude n'est pas convenable
surtout pour le personnel du service médical qui se présente
chaque fois devant les malades. Ces derniers peuvent ne pas avoir confiance aux
soins offerts par cet infirmier.
B. l'Anxiété des agents
Dans le tableau et la figure ci- haut, nous constatons un
nombre non négligeable (57.8%) qui ont constaté que le stress au
sein de l'HRF se manifeste par l'anxiété des agents.
Il est fréquent que la personne stressée
présente des symptômes d'anxiété tels que
l'appréhension, l'inquiétude, la nervosité et la crainte
du futur.
Une anxiété est une vive inquiétude
née de l'incertitude d'une situation, de l'appréhension, de
l'événement. C'est un état émotionnel de tension
nerveuse, de peur et souvent chronique. C'est aussi un état psychique
caractérisé par l'attente de malaise, de peur et de sentiment
d'impuissance.
L'anxiété survient lorsque le sujet analyse ce
qui arriverait s'il succombait dans l'escalade, surtout si les
conséquences de l'échec sont douloureuses.
Un agent du service médical qui est confronté
à ce genre d'attitude aura du mal à se fier aux malades. C'est
pourquoi ce comportement est dangereux pour l'institution
« HRF ».
C. Etat dépressif des agents.
Dans le tableau et la figure ci- dessus, nous remarquons un
grand nombre des enquêtés (69.7%) qui affirment que le stress au
sein des agents de l'HRF se manifeste par la dépression des agents.
La dépression est en définitive un des risques
du stress, lorsque le stress continue au- delà de la phase d'alarme et
subsiste longtemps dans la phase de résistance pour atteindre celle de
l'épuisement, le gouffre le plus proche est la dépression ,le
fait de tomber dans un état dépressif.
Cet état est caractérisé par :
· Instabilité émotive
· Tristesse, mélancolie
· Insomnie : difficulté à concilier
sommeil et réveil matinal
· Fatigue : absence de force physique pour les
tâches les plus minimes,
muscles affaiblis, aspect extérieur abattu.
· Sentiment d'infériorité, reproches envers
soi- même.
· Sentiment de culpabilité
· Perte d'appétit
· Dégoût général, même
pour ce qui serait agréable. Manque de plaisir
en tout
· Pensées obsédantes de mort ou de suicide.
Désir de ne pas vivre.
Vu tous ces caractéristiques, nous constatons qu'un
agent médical déprimé ne sera pas à mesure
d'honorer les prestations qu'il est appelé à donner.
D. Mauvaise humeur
Selon nos répondants (56.5%), un agent qui est dans cet
état commence à s'isoler, il s'enfermer dans le mutisme. On
assiste à une rétention de l'information, les messages
n'étant pas transmis dans un sens comme dans l'autre. L'agent
s'écarte du groupe et se coupe progressivement de l'extérieur. Ce
type de réaction va entretenir les conflits latents, tout est
prétexte à témoigner de sa mauvaise humeur et de son
énervement, mais on remarque que les problèmes de fond ne sont
jamais abordés et que la colère se polarise toujours sur les
éléments secondaires. Là, l'agent a besoin d'un travail
bien organisé ; sous stress l'agent critique et n'arrête pas
à refaire et parfaire son travail. Il n'est jamais satisfait de son
emploi et de plus en plus pessimiste.
E. Affaiblissement physique et mental
Finalement la conséquence la plus remarquable du stress
au milieu de travail c'est l'affaiblissement physique et mental. Selon nos
répondants, (85.5%), le stress le plus visible se manifeste par la
fatigue musculaire et mentale.
Selon nos répondants, certains ont parlé de
l'épuisement professionnel ou burn out au sein de l'HRF. Ceci est une
perte d'énergie pour son travail. C'est aussi un état
d'épuisement physique, émotif et mental au travail,
caractérisé par des sentiments d'impuissance, de vide, de concept
négatif, de soi et des autres qui engendre une impression d'échec
et d'insatisfaction dans la poursuite d'un idéal.
L'épuisement professionnel est un état de stress
de grande envergure où l'agent est surstressé,
épuisé à haut niveau. L'agent connaît une
affaiblissement mental lorsqu'il commence à avoir quelques troubles de
mémoire comme l'oubli des adresses, des numéraux de
téléphone, des noms des confrères ou autres ; le
cerveau est encomblé par des embouteillages.
3.2 LES MOYENS DE FAIRE FACE AU STRESS EN MILIEU DE
TRAVAIL SELON LES ENQUETES
Tableau 21 : les remèdes pour faire face
au stress en milieu de travail
Réponses
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
1. Equité entre les agents
|
43
|
56.5
|
2. Améliorer la communication
|
49
|
64.4
|
3. Implication des ressources humaines
|
44
|
57.8
|
4. Intervention individuelle
|
53
|
69.7
|
5. Respect du processus de recrutement
|
32
|
42.1
|
6. Entretien d'évaluation
|
43
|
56.5
|
7. La réorganisation du travail
|
65
|
85.5
|
Source : Notre enquête de Août 2009
Figure 18 : les remèdes pour faire face au
stress en milieu de travail
Source : Notre enquête de Août 2009
3.2.1. Equité entre les agents
Selon les réponses des agent enquêtés
(56.5%), les remèdes au stress proviendraient à
l'égalité des agents. Selon les répondants les
employés qui ont les mêmes devoirs devraient avoir les mêmes
droits et avantages, liés à leurs obligations professionnelles.
L'HRF devrait examiner et, au besoin l'équité dans les
procédures et processus liés à la promotion.
La détermination d'un système courant de
rémunération, serait indispensable, pour voir s'il est
adéquat, aussi voir s'il y a des meilleurs moyens de récompenser
et de reconnaître le bon rendement. En plus de cela, l'HRF devrait avoir
des lignes directrices claires pour l'avancement professionnel du personnel en
général, pour éviter le favoritisme lié au
sentiment.
En fin selon nos enquêtés, il faut une
éthique, résident principalement dans le respect mutuel et la
reconnaissance du travail.
3.2.2. Améliorer la communication
Selon nos répondants (soit 64.4%), le meilleur moyen de
réduire le stress en milieu de travail est d'améliorer la
communication. Certains agents ont exprimé le sentiment de ne pas
être suffisamment informés des différentes décisions
prises, des grandes orientations stratégiques pouvant être
décidées.
L'institution devrait, selon nos enquêtés,
élaborer des processus de communication normalisés grâce
auxquels les agents seront informés dans des délais
raisonnables.
L'HRF devrait avoir le simple fait de prendre un temps
nécessaire, pour établir un dialogue, une relation de confiance
avec les employés, pour leur montrer qu'ils peuvent s'exprimer, et
qu'ils sont écoutés. Cette méthode a pour but,
d'encourager les agents à s'exprimer pour anticiper l'apparition des
situations néfastes, ou encore des conflits.
En effet, selon nos enquêtés, parler de
l'apparition d'un problème permet de régler rapidement plus
tôt que de laisser s'installer, puis s'aggraver. Pour les plus
introvertis, il est nécessaire de leur rappeler sans cesse qu'ils
peuvent et doivent parler dés qu'ils rencontrent une difficulté,
pour les autres il suffit de définir clairement un mode de communication
basé sur la confiance réciproque. On peut parler de la pause
café au sein de laquelle chacun se livre plus facilement et c'est un
moment essentiel, pour observer les attitudes et comportement pouvant
révéler l'ambiance du travail et les humeurs individuelles au
quotidien.
3.2.3. Implication des ressources humaines.
Selon les agents (soit 57.8%), les ressources humaines doivent
être complètement intégré dans le processus
d'amélioration du climat social.
Dés l'arrivé d'un nouvel employé, les
ressources humaines jouent un rôle important dans intégration dans
l'entreprise en aidant l'agent lui-même à encourager
l'équipe à faire les efforts nécessaires pour
l'intégrer.
3.2.4. Intervention individuelle.
Selon nos enquêtés (69.7%), l'agent lui-
même peut adopter certaines stratégies pour faire face aux stress.
L'agent pourrait :
- Découvrir et analyser ses propres situations
stressantes de fin de modifier en conséquence sa stratégie
d'approche.
- Identifier ses propres symptômes de stress tels que la
pulsation cardiaques, les maux de tête, les épaules raides,
l'insomnie, etc.
- Apprendre une attitude préventive en matière
de santé.
- Planifier les changements susceptibles d'être
stressants.
- Se retirer momentanément d'une situation dangereuse
stressante
- Prendre le temps de relaxer à intervalles
réguliers
- Faire confiance au travail des autres pour certaines
tâches
- Eviter les comportements générateurs de stress
comme agressivité, inhibition total des émotions, etc.
- Développer ses activités sociales et
culturelles
- Se faire plaisir plus souvent
- Apprendre à accepter l'aide des autres
3.2.5 Respect du processus de recrutement
Comme l'évoquent les agents enquêtés (soit
42%), il fallait respecter le processus de recrutement, c'est-à-dire
« l'homme qu'il faut à la place qu'il faut » et une
orientation professionnelles suivant les exigences des postes et les aptitudes,
les capacités. Cela donnera à l'organisation l'image positive,
aussi bien en interne vis- à- vis des agents qu'en externe de ses
différents partenaires ou de potentiels candidats futurs.
Au plan externe, une image positive permet d'attirer plus
facilement des candidats qualifiés et motivés ou encore des hauts
potentiels motivés pour intégrer la structure.
3.2..6. L'entretien d'évaluation
L'entretien d'évaluation pourrait être
également utilisé en ce sens. Selon les employés
enquêtés (soit 56.5%), c'est la véritable échange
entre un agent et son supérieur. Il permet de mieux se connaître,
de faire le point une fois par an sur le rôle et la place d'un agent, il
a également pour objectif de laisser s'exprimer. Ces entretiens se
matérialisent par un bilan d'activité et de compétence,
par le bilan humain et comportemental, par un point sur les attentes de
l'agent, sur ses performances par rapport aux objectifs fixés
précédemment pour finalement fixer de nouveaux objectifs, tout en
répondants à ses besoins en formation ; le contenu de ces
entretiens est très riches et permet d'ouvrir largement à la
discussion sur le bien être de l'agent dans son travail.
3.2.7. La réorganisation du travail
Pour éliminer et réduire le stress, 85.5% des
agents enquêtés ont suggéré ceci à
l'HRF :
- Donner plus de pouvoir aux salariés et leur permettre
de participer aux décisions les concernant.
- Clarification des rôles : définir les
attentes respectivement du salarié et de l'HRF quant aux rôles et
responsabilités de l'agent.
- Soutien social : offrir au salarié un soutien
sous différents formes
- Consolidation des équipes de travail : aider les
membres d'une équipe à gérer les processus de groupe.
- Intégration des nouvelles technologies :
favoriser la participation actives des salariés au processus
d'intégration.
- Engagement contre le travail : développer
l'engagement des salariés face au travail et les faire participer aux
projets de changement organisationnel
- Prévention de la violence au travail :
créer un milieu sécuritaire et exempt de menace ou de
harcèlement.
- Création des programmes d'aides aux salariés.
C'est-à-dire identifier, aider et traiter les salariés à
la prise avec des problèmes qui perturbent leur travail.
Enfin, pour boucler ce chapitre 3 qui a traité les
conséquences, les manifestations du stress au sein de l'HRF et les
moyens d'y faire face, disons grosso modo que les analyses et les
interprétations faites, nous permettent de confirmer que
l'hypothèse formulée au départ a été
confirmée. En effet, on s'était demandé au départ
quelles seraient les conséquences ou manifestations du stress au sein du
staff de l'HRF et quels seraient les moyens d'y faire face. L'hypothèse
suivante a été formulée : « la
réduction du rendement et la démotivations des agents seraient
les conséquences majeures du stress au sein de l'HRF tandis que la
réorganisation du travail, l'amélioration de la communication et
l'intervention individuelle seraient des remèdes les plus
appropriés pour faire face au stress en milieu de
travail. »
Nous affirmons sans doute que cette hypothèse a
été confirmée.
Ainsi nous déclarons closes la partie de notre travail
qui consiste à l'analyse et interprétation des données
d'enquête.
La partie suivante est consacrée à la conclusion
générale de notre travail qui comporte la synthèse, les
suggestions et recommandations ainsi que la perspective de recherche future
CONCLUSION GENERALE
1. Synthèse
Au terme de ce travail intitulé « L'Etude des
causes et conséquences du stress des agents en milieu de travail, cas de
l'HRF » il convient d'en faire une synthèse.
Pour survivre il appartient donc au travailleur de
connaître son niveau idéal de stress, ses limites, ses
capacités d'adaptation et ses blocages. Selon le BIT, l'évolution
de l'organisation du travail a entraîné de nouveau risque tels que
le stress. Le stress au travail est donc un risque nouveau, et quelque part
encore ignorer par les entreprises. Il est urgent de s'en préoccuper, de
ne surtout pas banaliser ce phénomène et de ne pas le
considérer comme une fatalité.
Pour bien mener notre étude, nous sommes parties des
deux hypothèses que nous devrions vérifier (infirmer ou
confirmer) par la réalité d'enquête. C'est ainsi que nous
avons utilisé des techniques documentaires, questionnaire, observation
et d'interview..... et méthodes analytique, comparative,
systémique et statistique.
Pour ce qui concerne la première hypothèse selon
la quelle les circonstances extérieures, l'agent lui-même et le
manque de politique adéquate de gestion de carrière constituent
les causes les plus fréquentes du stress chez les agents de l'HRF, nous
avons trouvé qu'elle a été confirmée.
En effet, le stress résulte d'un décalage entre
les demandes et les précisions exercés sur une personne d'une
part et les reconnaissances et capacité de cette personne de l'autre
part. il remet en cause sa capacité à accomplir son travail.
Le stress survient non seulement, dans des situations
où les pressions professionnelles dépassent des capacités
de l'employé, mais aussi lorsque les connaissances et capacités
de celui- ci sont suffisamment utilisés et que cela lui pose un
problème sérieux. Les enquêtes ont montré qu'il n'y
a pas de bonne gestion et évolution de carrière, ils ne sont pas
considérés à leur juste valeur.
Quant à la deuxième hypothèse selon
laquelle les manifestations et les conséquences majeurs du stress au
milieu du travail de l'HRF seraient la réduction du rendement de
travail, la démotivation des agent tandis que la réorganisation
du travail, l'amélioration de la communication et l'intervention
individuelle qui sont les remèdes les plus appropriés pour faire
face au stress au sein du staff de cet hôpital a été
confirmée. En effet les réactions comportementales
négatives reflètent le stress et affectent le rendement du
travail et la solution à ceci proviendrait de la bonne communication, la
réorganisation du travail et l'intervention de l'agent lui-même.
La frustration favorise une baisse de rendement au travail, le manque de
communication, peut générer le stress et affecte le rendement au
travail. Une bonne ambiance au travail fait que le travail devienne attrayant
et entraîne un bon rendement au travail.
Dans l'ensemble, les questions de notre recherche ont
été répondues,nos hypothèses ont été
vérifiées comme nous l'avons signalé au cours de
l'interprétation. Cependant il nous revient encore une fois de proposer
des mesures succeptibles de faire face aux stress au sein des agents de l'HRF
en particulier et aux employés des différentes organisations en
général.
2. Suggestions et recommandations
Compte tenu de la complexité que revêt le
phénomène du stress en milieu de travail il convient de proposer
certaines suggestions, stratégies et mesures de faire face au stress en
milieu de travail en général et à l'HRF en particulier.
Ces suggestions vont être adressée à la direction de l'HRF,
aux agents au milieu de travail et aux organisations en
général.
2.1. A la direction de l'HRF
Le problème du stress affecte tout le monde sans
distinction de sexe et d'âge, mais le seuil de perception des effets du
stress est variable selon les individus et les organisations. Face à
cette variabilité, comment la direction de l'HRF pourrait minimiser les
effets du stress ?
- Une meilleure organisation du travail envue de la
responsabilisation des différentes catégories de personnel dans
la réalisation des objectifs assignés aux différents
départements ;
- Une gestion équitable de la carrière
médicale ;
- Une ambiance de famille au sein de l'hôpital pour la
réduction des frustrations et les conflits éventuels ;
- Aménagement physique du milieu de travail c-
à- d analyser le milieu de travail afin d'améliorer la
sécurité, les contacts sociaux et l'exécution du
travail ;
- Prévention de la violence au travail :
créer un milieu de travail sécuritaire et exempt de menace et
harcèlement ;
- Augmenter le personnel et recruter les agents capables,
qualifiables et qualifiés ;
2.2. Aux agents en milieu de travail.
Face aux situations stressantes, les agents en milieu de
travail devraient :
- Apprendre à se connaître ;
- Eviter au maximum de faire les heures supplémentaires
(heures de nuit et week-end) ;
- Prendre exemple sur des agents qui ne souffrent pas de
stress. L'inverse est également valable, on pourra utilement conseiller
et soutenir les collègues stressés ;
- Essayer de déléguer certaines tâches une
fois débordé de travail. Ça allègera la pression
qui pèse sur les épaules ;
- Mettre à profit le temps du trajet entre le domicile
et le travail pour se détendre ;
- Travailler dans un bureau en ordre, prendre le temps de
ranger régulièrement le bureau ou autre matériel de
travail ;
- Maîtriser les manifestations du stress en vue de les
contrôler ;
- Etablir une liste des tâches à accomplir, cela
évitera de perdre le temps précieux et essayer de retenir tout ce
qui reste encore à faire ;
- Apprendre à dire non, on ne doit pas accepter plus
des tâches que ne peut en fin de compte accomplir le simple humain qu'on
est.
2.3. Aux organisations en
général
Le phénomène de stress au travail s'attaque aux
agents de tous les organisations. Pour cela, ces dernières
devraient :
- S'assurer que la charge de travail ou les exigences de
l'emploi (par ex : nombre de cas à traiter, travail
supplémentaire) correspondent aux capacités ou ressources des
agents ; une bonne conception du travail, des pratiques et une structure
organisationnelle claire peuvent permettre aux cadres de recevoir des
informations claires sur la structure, les objectifs et les pratiques de
l'organisation ;
- S'assurer que les procédures de recrutement soient
conçues de façon que les agents comprennent bien les exigences du
poste ;
- Mettre l'accent sur l'atteinte d'un bon ajustement entre
l'agent et le poste. Une sélection, une formation et un
développement appropriés du personnel ;
- Les compétences, connaissances devraient correspondre
autant que possible aux nécessités de chaque poste.
- Pour établir une description de poste, il faut
commencer par comprendre la politique, les objectifs et la stratégie de
l'organisation, la façon dont le travail est organisé, son but et
la manière dont les performances sont évaluées. Les
descriptions de poste doivent être claires ;
- Concevoir des emplois intéressant et stimulant pour
les agents et leur fournir la possibilité d'avoir recours à leurs
aptitudes et les améliorer ;
- Fournir des milieu physiques de travail sûrs en
améliorant l'air intérieur, en réduisant les dangers
physiques ;
- Définir clairement les rôles et les
responsabilités des cadres et leur fournir l'occasion de participer
à la prise de décision qui affecte leur emploi ;
- Etablir des horaires de travail, qui sont en harmonie avec
les responsabilités familiales et autres des agents ;
- Communiquer clairement les modifications organisationnelles
et techniques et les mettre en oeuvre progressivement ;
- Elaborer des systèmes efficaces de reconnaissance des
agents ;
- Réduire l'incertitude en ce qui concerne le
perfectionnement professionnel et les possibilités d'emplois futurs, en
offrant des ressources de planification de carrière ;
- Mettre en oeuvre un programme de mieux être en milieu
de travail pour aider les cadres à mieux faire face à leurs
problèmes ;
- Gestion du temps, cours d'affirmation de soi et cours sur la
méditation constituent certaines techniques de gestion du stress qui
peuvent être utiles.
3. Perspectives de recherche future
Loin de prétendre avoir mené une étude
exhaustive, d'autres chercheurs peuvent nous compléter.
Particulièrement, les autres analystes pourront statuer
sur « les moyens efficaces de lutte contre la dépression
comme conséquence du stress des agents en milieu de
travail. » A cet effet, les recherches sur les causes de cette
dépression sont à encourager afin de montrer comment cette
dernière est également un grand mal du siècle.
BIBLIOGRAPHIE
1. OUVRAGES
1. Dr MELGOSA, J. (1996) vivez sans stress, Editorial
saferiz, 28040 Madrid (Espagne).
2. CARDIN. L (1998) La gestion des RH, éd. Dunod,
Paris.
3. FORTIN, B (2001) La gestion du stress au travail, Ed.
les consultation pédagogiques, montréal.
4. GRAWITZ, M, (1999) Lexique des sciences sociales,
7ème Ed. Dalloz, Paris
5. PARETTI, J.M, (2002) la gestion des RH,
10ème Edition.
6. SERYE, H. (1977) The stress of life, Mc Graw-
Hill.
7. DAILLARD, P (2002) stress et performance,
Mémoire de demi licence, SSP, Université de Lausane.
8. ERIC, A (1994) Comment devenir un bon
stressé : le stress au travail, Paris
9. LASSARRE, D. (2002) Stress et société,
Reim : Presses Universitaires de Reims.
10. Le COMTE Nathalie (1998), Stress au travail et Nouvelle
technologies, Paris
11. COMBESSIE (2001) la méthode en sociologie,
Edition la découverte, Paris.
12. DE LANDESHEERE, G (1985) Introduction à la
recherche en Education, LGDJ, Paris
13. COLEMAN, V. ROWEN, L (1980) Stress control, Panbook
LTD, London
14. CRANWELL- WARD, J (1987), Managing stress, GOWER,
ALDER- SHOORT.
15. GIRDANO, D, EVERLY, G (1979) controlling stress and
tension, Ahdistic approach, Newjersey.
16. WEISS, J.M (1956) Psychological Factors in stress and
disease, Scientific American, P26
17. LOOP- LOO, H (1986) Le stress permanent, médicine
et psychothérapie, Masson.
18. RIVOLIER, L (1992) L'homme stressé, PUF,
France
19. FONTANA, D (1989) Managing stress, British
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20. WEISS, J. M Psycholocal factors in stress and
desease, scientific American, 26, 104- 113.
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2. DICTIONNAIRES
1. SILLAMY, N (1997) Dictionnaire de psychologie Ed.
Dalloz, Paris.
2. PETIT LAROUSSE ILLUSTRE (1996) Dictionnaire
Encyclopédique pour tous.
3. PETIT ROBERT (1996) Dictionnaire Alphabétique et
analogique de la française langue
4. PETIT LAROUSSE (2008), Nouveau Dictionnaire
Encyclopédique.
5. HACHETTE (1999). Dictionnaire Hachette
Encyclopédique de poche.
3. MEMOIRES INEDITS, NOTES DE COURS ET
RAPPORTS
1. UWIMBABAZI, B (2005) Attitude des Rwandais face au
multipartisme, KIGALI, ULK (mémoire inédit)
2. INTERAYAMAHANGA, R (2002), Conséquence Socio-
économique des conflits armés et du génocide sur les
enfants Rwandais, ULK (mémoire inédit)
3. NYIRANSHUTI, B (2005) Essaie d'analyse de la gestion
administrative comme facteur de l'échec durant la
période post- privatisation de l'HRF. ULK (mémoire
inédit)
4. KANZAYIRE, M.E : Analyse de la motivation du
personnel comme facteur de la performance dans une
organisation ; ULK (mémoire inédit)
5. NIRERE, C. (2006) Etude du stress chez les cadres en
milieu de travail, cas de la BHR, ULK (mémoire
inédit),
6. INTERAYAMAHANGA, R (2008) Cours de méthodologie de
recherche scientifique, ULK (notes de cours inédit),
7. KARAMBIZI, V, (2008) Fonction publique, ULK (notes de
cours inédit),
8. MANZI, K (2009), Cours de GRH, ULK (notes de cours
inédits)
9. NGANGO, G (2006) cours de psychologie
générale, (syllabus de cours inédits)
10. CAMPC (2004) Management pour secrétaires et
Assistants administratifs, Bénin (Rapport inédit)
4. BIBLIOGRAPHIE ELECTRONIQUE.
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consulté le 5/8/2009
2. http://www.lalibre.be consulté le 17/8/2009
3. http : //
www.librapport.org
consulté le 29/9/2009.
4. http : //www.mastership.fr/stress Bit.htm/page
consultée le 29/8/2009.
GENERAL ASSEMBLY
Board of Directors
Directors general
Medical advisory
council
Internal Audit
Information &
Statistics
PR&
Marketing
Medical
Referral Board
Directorate of nursing services
Directorate of finance
Directorate of Administration
Directorate of clinical services
STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE L'HOPITAL ROI
FAISAL
DIRECTORATE OF ADMINISTRATION
- Personal & Labour Relations
- Training and development
Security
Reception
Medical records
Department of Human Resources
Department of Hospitality Services
Department of Engineering Services
House keeping catering gardening laundry
General maintenance Biomedical engineering Transport
DIRECTORATE OF CLINICAL SERVICES
Dermatology
Medicine
Obs & Gy
Paediatrics
Surgery
Axe
Lab
Dental
ENT
Ophthalmology
Radiology
Anesthesia
Pharmacy
Physiotherapy
DIRECTORATE OF NURSING
Nursing education
Customer care
Nursing services
Axe
Obs & Gyn.
nursing
Paediatric nursing
Medecine nursing
Surgery nursing
OPD nursing
Nursing after hours supervisor
Operating theatre
ICU nursing
DIRECTORATE OF FINANCE
Procurement
Credit control
Billing
Accounts
Stores
QUESTIONNAIRE DESTINE AUX AGENTS DE L'HOPITAL ROI
FAYÇAL
DE : Etudiant finaliste à l'ULK
A : Répondant
Monsieur, Madame
Etant étudiant finaliste à ULK , nous souhaitons
solliciter votre participation qui consiste à remplir un questionnaire
de recherche.
Si vous acceptez de contribuer à cette recherche, soyez
assurés que la demande est tout à fait anonyme et confidentielle.
Votre identité ne vous est pas demandée (ou) en aucun cas ne
pourra être associée à vos réponses au
questionnaire.
Par ailleurs, les données ne seront traitées que
par nous- même et ne seront pas diffusées en dehors du cadre de la
recherche. Ce n'est donc pas une enquête policière, mais bien une
enquête sociale ce qui vous garantie contre toute indiscrétion.
Nous vous serons très reconnaissant de bien vouloir
apporter votre précieuse contribution à notre mémoire.
Nous vous remercions de votre bonne et sincère collaboration
Le chercheur (sé)
QUESTIONNAIRE
1. Consignes
Les questions proposées sont de deux formes :
- Pour certaines questions nous proposons des réponses et
vous allez choisir l'une qui vous semble exacte en mettant la croix dans la
case réservée à cet effet
- Pour les autres, vous êtes invités à
répondre librement aux questions ouvertes en fournissant les
explications là où elles sont sollicitées.
2. Identification
(i) Sexe : Masculin ? Féminin ?
(ii) Age :..............................
(iii) Situation matrimoniale
Célibataire ?
Marié ?
Divorcé(e) ?
Veuf/ veuve ?
(iv) Poste occupé- profession
Personnels du service médical ?
Personnels paramédicaux ?
Personnels administratifs ?
Autres ?
3. Questions
1. Selon vous, quelles seraient les causes du stress au
travail ?
...............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
2. Vous sentez- vous personnellement impliqués dans votre
service et dans votre travail ?
Oui : ? Non : ?
Si non, dites pourquoi ?
...............................................................................................................................................................................................................................................
3. Parmi les éléments suivants, qu'est- ce qui
pourraient être source de stress au service de votre part.
- Environnement physique qui comporte des risques
(éclairage insuffisant, bruit, température trop froide ou
trop chaude, etc.) ?
- Nature répétitive et monotone des tâches
?
- Pénibilité de la charge physique et mentale
?
- Rythme de travail trop rapide ?
- Surcharge de travail ?
- Manque d'attention du responsable hiérarchique
immédiat ?
- Style de leadership inadéquat qui occasionne des
conflits ?
- Espoir de promotion limité ?
- Absence de motivation ?
- Ambigüité des rôles ?
- Longues heures de travail ?
- Problèmes familiaux et conjugaux ?
- Insatisfaction du rôle et des tâches actuelles
?
- Discrimination à cause du sexe, de l'origine ou de la
religion ?
- Oisiveté ?
4. Vous est- il arrivé d'être déçu au
travail ?
Oui : ? Non : ?
Si oui, dites pourquoi ?
.....................................................................................................................................................................................................................................
5. Vous est- il arrivé d'être frustré dans
votre travail ?
Oui : ? Non : ?
6. Si oui, pensez- vous que la fréquence de la frustration
pourrait être à l'origine de la baisse de votre rendement au
travail ?
Commentez
............................................................................................................................................................................................................
7. Les horaires inadéquates (travail de nuit, avec
rotation d'heure, etc...) pourraient être à l'origine du stress au
service ?
Oui : ? Non : ?
8. Comment appréciez- vous la qualité dans votre
vie communautaire.
Très bonne ?
Bonne ?
Médiocre ?
9. Y a - t- il une participation active de votre part aux
décision qui concernent le travail ?
Oui : ? Non : ?
10. Certains agents parcourent un long trajet pour arriver au
service. En est-il de même pour vous ?
Oui : ? Non : ?
11. Comment estimez- vous l'ambiance dans votre milieu de
travail ?
Très bonne ? Bonne ? Médiocre ?
12. D'après vous quelles seraient les conséquences
(manifestations) du stress à votre service ?
....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
............................................................................................................
13. Quelle relation voyez- vous entre le stress et le rendement
au travail ? (commentez)
.................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
......................................................................................................
14. Parmi les éléments suivants, cochez ceux qui se
manifestent au sein de votre service.
a) Nervosité des agents ?
b) Anxiété ?
c) Etat dépressif ?
d) Manque de confiance en soi ?
e) Affaiblissement physique et mental ?
f) Insatisfaction du travail ?
15. D'après vos observations, comment estimez- vous le
taux d'absentéisme à votre service
Bas ? Elevé ? Très élevé ?
16. Pense- vous que le stress peut réduire la motivation
d'un agent ?
Oui : ? Non : ?
17. Vous arrive- t- il d'avoir des troubles de mémoire
comme l'oubli des adresses, des numéros de téléphones,
etc... ?
Oui : ? Non : ?
18. Y a- a- il des fumeurs ou des amants de boissons
alcoolisées au sein de votre service ?
Oui : ? Non : ?
19. Comment appréciez- vous le salaire que vous
recevez ?
Motivant ? Démotivant ?
20. Existe- t- il des troubles gynécologiques au sein de
vos collègue employés ?
Souvent ? Jamais ? Rarement ?
21. Quels remèdes apporteriez- vous à votre
institution pour qu'elle puisse corriger efficacement les problèmes du
stress au service ?
............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
22. Pensez-vous que la réorganisation du travail ;
donner plus de pouvoir aux salariés et leur permettre de participer aux
décisions les concernant pourrait être l'un des remèdes au
stress ?
Oui ? Non ?
23. La création d'un milieu de travail sécuritaire
et exempt de menace ou de harcèlement serait une des techniques
d'intervention contre le stress au travail ?
D'accord ? Pas d'accord ?
24. Votre institution manque-elle de programme d'aides aux
salaires c.à.d. identifier,
aider et traiter les salariés au prise avec des
problèmes qui perturbent leur
travail ?
D'accord ? Pas d'accord ?
25. Citez quelques interventions personnelles de l'argent pour
faire face au stress en milieu de travail
........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
QUESTIONNAIRE TO THE STAFF OF KING FAISAL
HOSPITAL
From: Finalist student of ULK
To: KFH Staff
Dear Sir/Madam,
As a finalist student of ULK, we wish to apply your participation
that consists on filling a research questionnaire.
If you accept to contribute to this research, be sure that this
request is anonymous and confidential.
In fact, the given data will be analyzed by us and will not be
broad cast outside of this case of research. It is not a police investigation
but it is a social investigation on which will vouch for peace.
Trusting you will contribute your help to our dissertation,
enclosed I wish you God blessing
Researcher
HABIYAMBERE Stany.
QUESTIONNAIRE
I. INSTRUCTIONS:
The proposal questions are in two forms:
§ In some questions, we suggest questions where you are
going to choose which seems to be exact, by putting × in
reserved box.
§ In others, you are invited to reply freely to opened
questions giving explanations where are needed.
II. IDENTIFICATION
i. Sex: M F
ii. Age: 20-30 years old 40-50 years old
30-40 years old More than 50 years
iii. Marital status:
Single Married
Divorced Widower/widow
iv. Profession:
Medical staff Paramedical staff
Administrative staff Others
III. QUESTIONS
1. Is there any case of stress within King Faisal
Hospital?
Yes No
2. If yes, among the following elements, what would be
source of stress on your service?
§ Physical environment e.g. lack of electricity, noise,
high or low temperature , etc
§ Repetitive nature and monotonous task
§ Difficulties in physical responsibilities and mindful
§ Working very hard
§ Overworking
§ Careless of immediate hierarchical responsible
§ Inadequate style leadership which raises conflicts
§ Hopeless of promotion
§ Lack of motivation
§ Non defining task
§ Working many hours per day
§ Discrimination depends on sex, origin or religion
§ Lack of enough work
3. Do you fill personally implicated in your service and
in your work?
Yes No
If not, why?
.................................................................................................................................
4. Have you been disappointed at work?
Yes ` No
5. If yes, tick on the origin of
disappointment
§ Type of work
§ Income of work
§ Personal relationship at service
§ Bad payment
6. Have you been frustrated at work?
Yes No
7. If yes, choose the correct reasons of that frustration
§ Incapable in task
§ Leadership style
§ Colleagues
§ Bad adaptation
§ Hierarchical harassment chief
§ Over work or lack of work
§ Luck of freedom
8. Excess time table could be origin of stress at
service?
Yes No
9. How do you appreciate professional relationship in
daily community life?
§ Very good
§ Good
§ Worse
10. Do you participate in decision making on
work?
Yes No
11. Certain agents travel a long way for their service.
Do you have the same problem?
Yes No
12. Tick on the mean which you use to go to
work.
§ Service vehicle
§ Vehicle rent for hospital
§ Own transport
13. How do you estimate the atmosphere in your
environmental work?
§ Very good
§ Good
§ worse
14. Among the following elements, select the one which is
suitable in your service.
§ Nervous of agents
§ Anxiety
§ Depressive state
§ Lack of self confidence
§ Physical and mental weakening
§ Dissatisfying at work
15. What relationship do you notice between stress and
income at your service
§ Bad service delivery
§ Lack of patient
§ Decreasing of income
16. According to your observations would you see any case
of serious absentee at your service?
Yes No
17. Tick on average frequency of absences at your
service
§ 2 cases per week
§ 3-9 cases
§ More than 10 cases
18. Tick on the causes of absence at your
service
§ Personal reasons
§ Causes linked at work
§ Illness
§ Others
19. Do you mind that stress can reduce a motivation of
workers?
Yes No
20. Have you ever had memory trouble as forgetting
address, telephone numbers, etc.?
Yes No
21. Are there smokers and drunkards at your
service?
Yes No
22. How do you appreciate your monthly
salary?
Motivated Digressed
23. Does it exist gynecological trouble to your colleague
employee
Often Never Seldom
24. What are suggested advices would you give to your
institution in order to correct problems of stress at work place?
...................................................................................................................................................................................................
25. Do you think that the organization of work and giving
employees the right to participate in the decision making can be solution to
their stress?
Yes No
26. Working in good conditions and avoiding threat or
harassment would be one technique against stress at work?
Agreement Disagreement
27. Is there any lack of program of helping salaried
employees i.e. identify, help and treat salaried employees to solve their
problems?
Agreement Disagreement
28. State some personal ways of employee for facing
stress at service in KFH
............................................................................................................................................................................................
GUIDE D'ENTRETIEN AVEC LES AGENTS DE L'HRF
1. Connaissez - vous certains cas de stress au sein du staff de
cet hôpital ?
2. Y'a- t- il certains éléments de l'environnement
physique d'ici qui peuvent être source de stress ? lesquels
sont ?
3. Citez- nous quelques sources de stress au sein des agents de
l'HRF
4. Comment l'agent lui- même peut être source de son
stress ?
5. Certains disent que la carrière médicale est une
des carrières les plus stressantes, êtes- vous du même
avis ? expliquez
6. Comment est la communication au sein des agents de
l'HRF ?
7. Dites quelques conséquences du stress dans cette
institution médicale
8. Quels conseils pourriez vous donner pour réduire le
stress des emplois à cet hôpital ?
9. Quelle serait l'intervention d'un employé pour faire
face au stress en milieu de travail ?
10. Comment la participation des agents à la prise des
décisions les concernant pourrait réduire le stress à
l'HRF
TEST DE NIVEAU DE STRESS PROFESSIONNEL
Pour chacune des affirmations, on encercle le chiffre qui traduit
le mieux son sentiment.
PROPOSITIONS
|
Jamais
|
Rarement
|
Parfois
|
Souvent
|
1. J'ai le sentiment d'avoir trop à faire pour travailler
avec efficacité (heures de travail, réunion, etc.)
|
0
|
1
|
2
|
3
|
2. J'ai l'impression d'avoir plus de responsabilités que
les autres collègues dans la réalisation des tâches
|
0
|
1
|
2
|
3
|
3. Je suis tiraillé entre les exigences du travail et
l'envie d'intéresser mes clients (usagers)
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4. À cause de mon travail, je suis moins disponible
à la maison
|
0
|
1
|
2
|
3
|
5. Je dois, comme travailleur, faire des choses qui heurtent mon
éthique
|
0
|
1
|
2
|
3
|
6. Je ne sais pas clairement ce que ma hiérarchie, mes
collègues et les clients attendent de moi
|
0
|
1
|
2
|
3
|
7. Je dépense trop d'énergie physique,
intellectuelle et émotionnelle
|
0
|
1
|
2
|
3
|
Je me sens seul et/ou démuni dans le travail
|
0
|
1
|
2
|
3
|
9. Je me sens piégé
|
0
|
1
|
2
|
3
|
10. mon travail laisse peu de place à la
créativité
|
0
|
1
|
2
|
3
|
11. L'environnement professionnel manque de confort
|
0
|
1
|
2
|
3
|
12. Il m'arrive d'avoir des troubles digestifs à cause de
mon travail
|
0
|
1
|
2
|
3
|
13. Mon appétit varie en fonction de mes
difficultés au travail
|
0
|
1
|
2
|
3
|
14. Tentions dans la nuque, le dos lié au travail
|
0
|
1
|
2
|
3
|
15. autres troubles physiques attribués au travail
|
0
|
1
|
2
|
3
|
16. Emotivité au travail (autres d'humeur,
anxiété, etc.)
|
0
|
1
|
2
|
3
|
17. Ma consommation de tabac et/ou alcool est plus grande en
période de travail
|
0
|
1
|
2
|
3
|
18. Je manque de concentration
|
0
|
1
|
2
|
3
|
19. J'ai peur de ma hiérarchie, de mes collègues,
ect.
|
0
|
1
|
2
|
3
|
Total des points
|
|
|
|
|
Source : CAMPC, Bénin 2004
Ainsi, comment on découvre le niveau de
stress ?
· Si le score varie entre 10 et 20 points on est
stressé
· Si le score varie entre 21 et 30, on est très
moyennement stressé : une reforme est souhaitable
· Si le score se situe au-delà de 31 points on est
très stressé et une réforme urgent s'impose.
TEST DE STRESS AU TRAVAIL
Le questionnaire porte sur des conditions chroniques de travail
pouvant être la cause du stress.
On donne la réponse pour chacune des questions selon la
notation suivante :
0= jamais 3= Quelques fois
1= Rarement 4= Souvent
2= Pas souvent 5= Toujours
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Note
|
1. Je comprends mal ce qu'on attend de moi
|
|
2. Mes collègues comprennent mal mon travail
|
|
3. Je diffère d'opinions avec mes supérieurs
|
|
4. On m'impose des demandes qui entrent en conflit avec
d'autres
|
|
5. Je manque de confiance dans l'administration
|
|
6. La direction me fait cesser un travail pour en commencer un
autres
|
|
7. Il y a conflit entre mon unité et celles avec qui le
travail doit se faire
|
|
8. Je ne reçois du feed- back que quand ma performance est
insatisfaisante
|
|
9. Je n'ai rien à dire dans les décisions ou
changements qui me touchent
|
|
10. Je dois accepter les décisions sans vraiment en
comprendre logique
|
|
11. Je dois assister à des réunions pour pouvoir
faire mon travail
|
|
12. Je suis prudent dans ce que j'avance lors des
réunions
|
|
13. j'ai trop à faire en trop peu de temps
|
|
14. Je manque de travail
|
|
15. Je suis trop qualifié pour le travail que je fais
|
|
16. Je suis trop peu qualifié pour le travail que je
fais
|
|
17. Les gens avec qui je travaille n'ont pas même formation
que moi
|
|
18. Je dois aller à d'autres départements pour
faire mon travail
|
|
19. J'ai des conflits non réglés avec mes
collègues
|
|
20. Je ne reçois pas de support de mes collègues
|
|
21. Je donne plus de temps à des urgences qu'à une
planification
|
|
22. Je travaille dans une situation où je suis le seuil du
groupe de mon âge/sexe
|
|
23. Je n'ai pas assez ou trop peu d'interactions quant à
mon travail
|
|
24. Je suis insatisfait de la supervision
|
|
25. Je n'ai pas l'occasion d'utiliser mes connaissances et mes
habiletés à l'ouvrage
|
|
26. Mon travail est vraiment sans signification
|
|
Total des points
|
|
Source : CAMPC, Bénin, 2004
Ce test a été soumis a plusieurs milliers de
personnes.Selon le score total obtenu,les probabilités de souffrir de
stress et de ses ses complications sont les suivantes :
Ø Faible probabilité de stress si
le score se situe entre 0 et 9 points
Ø Probabilité moyenne de stress si
le score varie entre 40 et 79 points
Ø Probabilité élevée
de stress si le résultat varie entre 80 et130 points
NIVEAU DE STRSS SUIVANT LES EVENENEMENTS DE LA VIE
COURANTE
Pour chaque événement, quel sera le niveau de
stress pour un individu ? Proposez une valeur située sur un
échelle allant de 0 à 100 points
|
Evénement de la vie courante
|
valeur
|
1
|
Décès du conjoint
|
|
2
|
Divorce
|
|
3
|
Séparation conjugale
|
|
4
|
Période d'incarcération
|
|
5
|
Décès d'un membre de la famille
|
|
6
|
Maladie personnelle
|
|
7
|
Mariage
|
|
8
|
Licenciement
|
|
9
|
Réconciliation conjugale
|
|
10
|
Départ à la retraite
|
|
11
|
Changement dans l'état de santé d'un proche
parent
|
|
12
|
Grossesses
|
|
13
|
Problèmes sexuels
|
|
14
|
Arrivée d'un nouveau membre dans la famille
|
|
15
|
Reconversion professionnelle
|
|
16
|
Modification de la situation financière
|
|
17
|
Décès d'un ami proche
|
|
18
|
Changement apporté dans le mode de travail
|
|
19
|
Changement dans la fréquence des querelles avec le
conjoint
|
|
20
|
Emprunt supérieur à 250 000f
|
|
21
|
Changement de responsabilité dans le travail
|
|
22
|
Départ d'un enfant qui quitte le foyer
|
|
23
|
Difficultés avec les beaux- parents réussite
personnelle exceptionnelle
|
|
24
|
Début ou arrêt de travail du conjoint
|
|
25
|
Début ou fin de scolarité
|
|
26
|
Changement dans les conditions de vie
|
|
27
|
Révision des habitudes personnelles
|
|
28
|
Difficultés avec un patron
|
|
29
|
Changement dans les horaires ou les conditions de travail
|
|
30
|
Changement de résidence
|
|
31
|
Changement d'école
|
|
32
|
Changement de loisirs
|
|
33
|
Changement d'activité religieuse
|
|
34
|
Changement de fréquentation
|
|
35
|
Emprunt inférieur à 250 000f
|
|
36
|
Changement dans les habitudes de sommeil
|
|
37
|
Changement dans les habitudes alimentaires
|
|
38
|
Vacances
|
|
39
|
Fête de Noël
|
|
40
|
Petites infractions à la loi
|
|
41
|
Réussite personnelle exceptionnelle
|
|
Source : CAMPC, 2004
|