2.3. PRODUCTION ET EXPORTATION DE BOIS D'OEUVRE DE 2005
A 2009
2.3.1. Etat de l'industrie forestière
Le Ministère du Commerce, Petites et Moyennes
Entreprise (MCPME, 2010) reporte qu'actuellement le pays connait une
détérioration de l'ensemble de secteur productif. Face à
cette situation l'industrie forestière n'est pas du tout
épargnée. Sur le plan national, environ une soixantaine
d'entreprises forestières est reconnue. Néanmoins la
fédération des industries du bois ne reconnait qu'un nombre
restreint des celles-ci qui, pour elle, semblent être les plus
actives.
Près de la moitié de concession d'exploitation
est détenue par ces entreprises. Cinq d'entre eux (CFT, FORABOLA,
SIFORCO, SODEFOR, et SOFORMA) détiennent environs 43 titres qui
correspondent à près de 3/4 des surfaces réelles
concédée. Ces cinq acteurs dominants sont tous de capitaux
étrangers : SIFORCO est une filiale du groupe de Danzer (capitaux
allemand), les quatre autres sont des filiales du groupe Nord Sud Timber
(capitaux suisses gérées par une famille portugaise). La
présence d'acteurs congolais parmi les operateurs actifs dans le secteur
formel est devenue négligeable avec environ 9 titres. (Debroux et
all, 2007)
Les sociétés d'exploitation forestière
sont groupées en grandes, moyennes et petites sociétés
selon leur taille respective. Elles peuvent être des simples grumiers
c'est-à-dire ne produisant que de grumes pour l'exportation, ou des
sociétés de transformation qui, à part l'exportation des
grumes, transforment certaines d'elles en produits divers tels que le sciage,
placage, déroulage et contreplaqués. Ces sociétés
sont présentes dans les différentes provinces du pays. Par
ailleurs, l'Etat en tant que propriétaire peut être aussi
considéré comme un exploitant, néanmoins la
majorité d'entreprises d'exploitation forestière sont
privées
Tableau 4 présente la production totale de bois d'oeuvre
de 2005 à 2009 et tableau 5 donne l'exportation totale de bois d'oeuvre
de 2005 à 2009.
Tableau N°4 : Production forestière
de 2000 à 2009
Année
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Volume (m3)
|
98069,037
|
155 099,06
|
240198,484
|
325531,704
|
326863,991
|
Source : DGF, 2005-2009
Tableau N°5 : Exportation de bois de 2005
à 2009
Année
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Volume (m3)
|
170388,445
|
214413,434
|
279724,422
|
250428,277
|
245470,906
|
Source : DGF, 2005-2009
En ce qui concerne la répartition de permis de coupe de
bois et l'autorisation de coupe industrielle de bois par province. Au cours de
l'année 2005, 184 permis de coupe étaient enregistrés dont
79 au Bandundu, 66 en Equateur, 26 en Province Orientale, 10 au Bas-Congo, 1 au
Maniema, Kasaï Occidental et au Sud Kivu. En 2006, le nombre de permis
coupe de bois artisanal était de 213, autorisation de coupe industrielle
138, dont 54 PCB et 58 ACIB en Equateur, 69 PCB et 49 ACIB en Province
Orientale, 60PCB et 27 ACIB au Bandundu, 11PCB et 4 ACIB au Bas-Congo, 1PCB
à Kinshasa, 3 PCB au Kasaï-Occidental, 1PCB au Kasaï-Oriental,
2 PCB au Nord Kivu et en fin 12 PCB au Sud Kivu. La surface à
exploité estimée était de 162681ha (DGF, 2006). En 2007,
87 permis de coupe du bois artisanal et 209 autorisations de coupe industriel
étaient enregistrés ; 8 PCB et 86 ACIB en Equateur, 5 PCB et 36
ACIB en Province Orientale, 63 PCB et 84 ACIB au Bandundu, 3 ACIB au Bas-Congo,
1 PCB au Kasaï-Occidental, 2 PCB au Nord Kivu, 2 PBC au Sud Kivu et
à la fin 1PBC au Maniema. La surface à exploité
estimée était de 173242 ha (DGF, 2007). En 2008, 112 permis de
coupe du bois artisanale et 161 autorisations de coupe industrielle furent
enregistrés, l'Equateur avec 23 PCB et 62 ACIB, la Province Orientale :
3 PCB et 46 ACIB, le Bandundu : 81 PCB et 49 ACIB, le Bas-Congo : 1 PCB et 4
ACIB, Kinshasa : 1 PCB et enfin le Kasaï-Occidental : 3 PCB. La surface
à exploiter était estimée à 160122 ha (DGF, 2008).
En 2009, 50 permis de coupe du bois artisanal et 71 autorisations de coupe
industrielle furent enregistrés. Le Bandundu vient en tête avec 35
PCB et 31 ACIB, l'Equateur : 13 PCB et 17 ACIB et enfin la Province Orientale
avec 23 ACIB. La surface à exploiter était estimé à
66283 ha (DGF, 2009).
|
|