Théorèmes du point fixe et ses applications
Présenté par : Imane BELKHEIR
Encadré par: Khaled ZENNIR
Département de mathématiques
Université
des sciences et de technologie d'oran
Faculté des sciences
Juin 2010
2
Table des matières
1
|
Préliminaire
1.1 Espaces métriques, espaces topologiques
1.1.1 Norme, distance, topologie
1.1.2 Continuité, complétude, compacité
1.1.3 Connexité et convexité
1.2 Espaces de Banach et ses propriétés
1.3 Contractions et conditions contractives
1.4 Espaces fonctionnelle
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1
2 2 5
8
9
10
11
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1.4.1 Les espaces LP
11
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1.4.2 Espaces de Sobolev
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12
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1.4.3 Les espaces LP(0,T,X)
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13
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2
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Théorèmes du point fixe
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14
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2.1
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Théorie métrique et point fixe
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15
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2.1.1 Théorème du point ffxe de Banach
|
15
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2.1.2 Théorème de point ffxe de Brinciari
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17
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2.2
|
Théorie topologique et point ffxe
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24
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2.2.1 Théorème du point ffxe de Brouwer
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24
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2.2.2 Théorème du pont ffxe de Schauder
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28
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2.3
|
Comparaison entres les différents type des
théorèmes du point
|
30
|
3
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Applications
|
32
|
|
3.1
|
Théorème de point ffxe et EDPs nonlineaire
|
33
|
Notations
a : domaine borne de RN.
1-1 : frontière topologique de a.
x = (xi, x2,
· xN) : point de RN.
p' : conjugue de p, d : 1
1 =1.
p,
Vu : gradient de u. Au : Laplacien de u.
+
p
D(a) : espace des fonctions a support compacte dans a.
D'(a) : espace de distribution .
1
p
:
11/11P= (11 I f(x)IP)
141,P (a) = {u E LP (a) , Vu E (LP (a))N1
.
1
11U11 1,p = (11U11Pp
11VU11Pp) P
·
W 1;p
0 (a) : la fermeture de D (a) dans WI-P (a) . H :
espace de Hilbert.
H1 w0 1;2
0 Si X est un espace de Banach
T
11(0, T; X) = {f : (0, T) --> X est mesurable ; f 11
f(t)rx dt < oo} .
0
{ )
L°° (0, T; X) = f : (0, T) --> X est mesurable ;ess
-- sup 11f(t)11pX < oo
·
tE(0,T)
Bx = E X; 11x11 < 1} : la boule unitee.
Introduction
Les théorèmes du point fixe sont les outils
mathématiques de base en montrant l'existence des solutions dans divers
genres d'équations. La théorie du point fixe est au coeur de
l'analyse nonlinéaire puis qu'elle fournit les outils nécessaires
pour avoir des théorèmes d'existence dans beaucoup de
problèmes non-linéaires différent. Elle utilise ses outils
de l'analyse et de la topologie et pour cette raison nous avons la
classification "point fixe et théorie métrique" et "point fixe et
théorie topologique".
Le développement de la théorie du point fixe,
qui est la branche cardinale de l'analyse non linéaire a donné un
grand effets sur l'avancement de l'analyse non linéaire. L'analyse non
linéaire comme une branche autonome des mathématiques a
été élaboré dans les années 1950 par des
mathématiciens, comme Browder, comme une combinaison de l'analyse
fonctionnelle et l'analyse variationnelle.
Cependant, les premiers résultats avaient
déjà été obtenus dans les années 1920, les
résultats nonlinéaires sont applicables à un large
éventail domaines. Plusieurs problèmes en physique, chimie,
biologie, économie conduisent à des modèles non
linéaires. Les équations différentielles non
linéaires et intégrales, les inégalités
variationnelles et plus de problèmes d'optimisation
générale, sont quelquesuns des sujets importants dans l'analyse
non linéaire.
Soit X un ensemble et T : X -p X une application. Une solution
d'une équation T (x) = x est appelé un point fixe de T.
L'original de la théorie du point fixe, une branche importante de
l'analyse fonctionnelle non linéaire, qui remonte à la
dernière partie du XIXe siècle, le reste dans l'utilisation
d'approximations successives de l'existence et l'unicité de la solution,
en particulier aux équations différentielles. Cette
méthode est associée aux noms de mathématiciens
célèbres tels que Cauchy, Liouville, Lipschitz et surtout,
Picard.
En fait, les précurseurs de la théorie du point
fixe approché sont explicites dans les travaux de Picard. Toutefois,
c'est le mathématicien polonais Stefan Banach, qui est
crédité sur le placement d'une idée abstraite.
Vers 1922, Banach reconnu le role fondamental de la
complétude métrique : une propriété partagée
par l'ensemble de l'espace couramment exploitées dans l'analyse. Pendant
de nombreuses années, l'activité dans la théorie du point
fixe a été limitée à miroir extensions de principe
de contraction de Banach et ses applications
multiples. la théorie acquise
impute en grande partie à de nouveaux résultat d'un travail de
pionnier de Browder dans le milieu des années Soixante, ainsi que le
développement de l'analyse fonctionnelle non-linéaire comme une
branche active et vitale des mathématiques, central dans cette
évolution ont été les théorèmes de
Browder.
La qualité ainsi que le montant de la recherche de la
théorie des points fixes dans l'espace métrique a grandement
augmenté dans les années1970. Les descriptions des
évolutions importantes dans cette période prouvée
l'existence des théorèmes du point fixe en utilisant des
applications contractive plus généralisée que les
applications contractive précédentes. Plus des applications
contractive généralisée
iv
ont été concues par Bianchini, Caristi. Dans les
années 1980 Sessa et Jungck, introduit la notion de la
commutativité faible et les applications compatibles. Par la suite, un
fiot de théorèmes du point fixe commun a été
introduit par Sessa, Jungck.
Dans ce travail, nous présenterons brièvement
les faits historiques, des définitions bien connues, et les
théorèmes importants qui sont des théorèmes du
point fixe dans l'espace métrique, topologiques et ses applications.
Plan de mémoire
On a structuré ce mémoire en quatre grands
chapitres :
Chapitre0l :
Dans ce premier chapitre on rassemble toutes les notions et
résultats de base que nous utiliserons par la suite.
Chapitre02 :
Ce chapitre traite les principaux théorèmes du
point fixe.
Section 2.1. traite la théorie métrique du point
fixe. En général ce ci inclut tous les résultats pour les
quels la structure métrique de l'espace fondamental et / ou des
propriétés métriques des problèmes a
résoudre. L'exemple le plus caractéristique d'un tel
résultat est le principe de la contraction du Banach. En fait plusieurs
des résultats dans ce sens sont des conséquences de ce
théorème. Essentiellement le théorème du point fixe
de Banach est une abstraction intelligente du bien connu de la théorie
de méthode différentiel d'équations d'approximations
successives. Nous présentons une généralisation du
théorème de Banach, nous examinons les applications nonexpansives
et nous présentons également le théorème de
Brinciari, qui est une généralisation profonde remarquable du
principe de contraction.
Dans section 2.2, nous examinons l'autre type des
théorèmes du point fixe, qui constituent la prétendue
"théorie topologique". Ou, les propriétés topologiques de
l'espace et /ou des problèmes a résoudre s'imposent. En
particulier la notion de la compacité est de base dans nos
considérations. Les théorèmes du point fixe de type
topologiques sont le théorème du point fixe de Brouwer et son
généralisation dimensionnelle infinie, le théorème
du point fixe de Schauder.
Chapitre03 :
Dans ce chapitre on étudiera un exemple. Nous
étudions l'application du point ffxe dans une famille de
problèmes d'évolutions de type hyperbolique
vi
Dans ce chapitre, nous allons rappeler les notions
essentielles, de même quelques résultats fondamentaux, qui
concernent les espaces métriques, topologiques, les espacesL (~) , les
espaces de Sobolev, espaces fonctionnelles et d'autres théorèmes
classiques. Ces notions et ces résultats représentent un outil
important pour l'étude de ce type de problème.
1.1 Espaces métriques, espaces topologiques
1.1.1 Norme, distance, topologie
Définition 1.1.1 Soit X un espace vectoriel réel,
une norme sur X est une application x '~p kxk de X dans II1+, telle
que :
(N1) kxk = 0 , x = 0.
(N2) AxM = jAj kxk , Vx 2 X, VA 2 II1.
(N3) x + yM < x + MyM ,Vx,y 2 X (inégalité
triangulaire ).
Définition 1.1.2 Soit X un espace vectoriel réel,
un espace normé est un couple (X, k.k) , oh k.k est une norme sur X.
Notation 1.1.1 On note par MxMx la norme de x dans X
.
Définition 1.1.3 Soit X un ensemble non vide. Une distance
sur X est une application
(x,y) i~p d(x,y)
de X x X dans II1+ telle que :
(131) d (x,y) = 0 '~i x = y.
(132) d (x,y) = d (y,x) ,Vx,y 2 X.
(133) d (x, y) < d (x, z) +d (y, z), Vx, y, z 2 X
(inégalité triangulaire).
Définition 1.1.4 Un espace métrique est un couple
(X, d), oh d est une distance sur X.
Définition 1.1.5 Soit (X, d) un espace métrique.
Pour x 2 X et r > 0, on définit : 1- La boule ouverte de centre x et
de rayon r est :
B (x,r) = {y 2 X, d(y,x) < r}. (1.1)
2-La boule fermée de centre x et rayon r est :
B (x,r) = {y 2 X, d (y,x) ~ r}. (1.2)
.
3-La sphere de centre x et rayon r est :
S (x,r) = {y 2 X, d(y,x) = r}. (1.3)
Définition 1.1.6 Soit (X, d) un espace métrique.
Par définition, une partie U de X un ouvert si pour tout x 2 U, il
existe un r > 0 tel que B (x,r) c U .
Definition 1.1.7 Soit (X, d) un espace métrique. Un
ensemble F C X est fermé si son complémentaire FC est
ouvert.
Proposition 1.1.1 On a
a) Pour tout x 2 X et r > 0, B (x,r) est un ouvert.
Ub) Si Ui est un ouvert, Vi 2 I, alors
i El
|
U est un ouvert.
|
c) soit m 2 N*, si Ui est un ouvert, i = 1, .., m,
alors \n U est un ouvert.
i =1
Proposition 1.1.2 On a
a) Pour tout x 2 X et tout r > 0, B (x, r) est un
fermé.
b) Soit m 2 N*, si Ft un fermé, i = 1,..,m,
alors [n Fi est un fermé.
i =1
flc) Si Fi est un fermé, Vi 2 I, alors
i El
|
Fi est un fermé.
|
Definition 1.1.8 Soient E un ensemble quelconque et P (E) la
famille de toutes les parties de E . On dit qu'une sous famille r de P (E) est
une topologie sur E si elle satisfait les trois conditions suivantes :
(A1) E 2 T, 0 2 r.
(A2) -i- est stable par réunion (fini ou non)
c'est-à-dire :
|
U8 (cj), El c r :
|
ci 2 ji-. (1.4)
|
.
|
i El
|
|
(A3) -r est stable par intersection finie c'est-à-dire
:
fl
8 (~j)i 2J C r :
j EJ
|
~i 2 ji-. (1.5)
|
Le couple (E, -r) s'appelle espace topologique. les
éléments de r sont dits ensembles ouverts de(E, r).
Definition 1.1.9 On appelle voisinage d'un point x de l'espace
topologique E tout sous ensemble de E contenant un ouvert contenant x et
noté V (x).
Definition 1.1.10 On appelle intérieur d'un sous ensemble
A de E , la réunion de tous les ouverts contenus dans A , autrement dit
le plus grand ouvert contenu dans A et noté A.
Definition 1.1.11 On appelle adhérence d'un sous ensemble
A de E , l'intersection de tous les fermés qui contient A, autrement dit
le plus petit fermé qui contient A et noté A.
Definition 1.1.12 La frontiêre d'un ensemble A de E est
l'ensemble des points x dont tout voisinage V contient au moins un point de A
et un point de Ac .C'est-à-dire
Fr (A) = A n Ac.
Definition 1.1.13 L'extérieur d'un sous ensemble A qui
noté Ex (A) est définie par
Ex(A) = ( ~A~c .
1.1.2 Continuité, complétude,
compacité
Définition 1.1.14 Soient (X, d) , (Y, D) deux espaces
métriques. Une application
f : X ~! Y
est continue au point a 2 X, si pour tout € > 0, il
existe 8 > 0 tel que
D (f (x),f (y)) < (1.6)
dés que
d (x,y) < 8 (1.7)
On dit aussi que a est un point de continuité de f.
f est continue si f est continue en tout point de X.
L'ensemble des fonctions continues de (X, d) vers (Y, D) est
noté C ((X, d) , (Y, D)) ofi tout simplement C (X, Y ).
Proposition 1.1.3 Soient (X, d) , (Y, D) deux espaces
métriques et
f : (X,d) ~! (Y, D)
une application alors f est continue en point a 2 X si et
seulement si pour toute suite (Un) converge vers a donc la suite f
(Un) converge vers f (a).
Théorème 1.1.1 Soient (X, d) , (Y, D) deux espaces
métriques et f : (X, d) -p (Y, D) une application, alors les assertions
suivantes sont equivalentes :
i) f est continue sur X
ii) L'image réciproque par f de tout ouvert de Y est
ouverte dans X.
iii) L'image réciproque par f de tout fermé de Y
est fermée dans X.
Proposition 1.1.4 Soient (X, .kX) , (Y, .kY
) deux espaces normés, et f application linéaire
f : (X,k.kX) ~! (Y , k.kY )
Les propriétés suivantes sont équivalentes
:
a) f est continue.
b) f est continue en 0.
c) il existe c > 0, tel que f (x)My ~ C
kxkx, 8 x 2 X, si de plus est de dimension finie, alors
toute application lineaire
( )
f : (X, kkx) ~! X, kky
est continue.
Definition 1.1.15 Soit (X, d) un espace métrique, une
suite (xn) E X est de Cauchy si et seulement si pour tout €
> 0, il existe n0 > 0, tel que d (xn, xm) <
dés que n, m ~ n0.
Proposition 1.1.5 On a
a) Si (xn) est une suite convergente alors
(xn) est une suite de Cauchy .
b) Une suite de Cauchy a au plus une valeur
d'adhérence.
c) Une suite de Cauchy converge si et seulement si elle a une
valeur d'adhérence.
Definition 1.1.16 Soit (X, d) est un espace métrique.
* Une partie A de X est bornée s'il existe a E X et r >
0 tels que
d (a,x) _< r, Vx E A.
* Une suite (xn) c X est bornée s'il existe a E
X et r > 0 tels que
d (a,xn) _< r, Vn E N.
Proposition 1.1.6 Une suite de Cauchy est bornée.
Definition 1.1.17 Un espace (X, d) est complet si et seulement si
toute suite de Cauchy (xn) E X est convergente.
Soient (X, d) un espace métrique et A c X.
Proposition 1.1.7 On a
a) Si (A, d) un espace complet, alors A est un fermé de X
.
b) Si (X, d) un espace complet et A est un fermé de X
,alors (A, d) est complet.
Corollaire 1.1.1 Dans un espace métrique A, A complet () A
est fermé. Definition 1.1.18 Soient (X, d) , (Y, D) deux espaces
métriques et
f : X ~- Y
est bornée si son image f (x) est bornée.
Cb (X, Y ) = {f : (X, d) - (Y, D) , f est continue et
bornée}
:
Proposition 1.1.8 Si (Y, D) un espace complet, alors Cb (X, Y )
est un espace complet.
Definition 1.1.19 Un espace (X, d) est compact si et seulement si
pour tout recouvrement ouvert (Ui)i 2I de X,
(i.e.Uiouvert et X = Ui 2iUi ), on peut extraire un sous
recouvrement finie c'est-à-dire il existe une famille J C I tel que
UX = Ui.
j EJ
Corollaire 1.1.2 Un espace (X, d) est compact si et seulement si
pour tout famille fermé (F j)j 2I de X, telle que
il existe une famille finie J C I , telle que
flj EJFi = ø.
Definition 1.1.20 Un espace métrique (X, d) est compact si
et seulement si toute suite (xn) c X admet une sous suite
convergente.
Proposition 1.1.9 Soit (X, d) un espace compact, et A c X, alors
A est compact si et seulement si A fermé dans X.
Proposition 1.1.10 Soient (X, d) , (Y, D) deux espaces
métrique, f est une application continue de X dans Y . Si X est compact,
alors f (X) est un compact.
Proposition 1.1.11 Un espace compact est bornée et
complet.
Definition 1.1.21 Soit (X, d) un espace métrique, une
partie A de X est relativement compact si et seulement si toute suite de A
admet une valeur d'adhérence dans X.
1.1.3 Connexite et convexite
Definition 1.1.22 Un espace métrique (X, d) est connexe si
et seulement si les seules parties a la fois ouvertes et fermées de X
sont 0 et X .
Proposition 1.1.12 Soient (X, d) un espace métrique et A c
X . Si A est connexe, alors A est connexe.
Proposition 1.1.13 Soient (X, d) un espace métrique et A c
X . Si A est connexe et
A c B c A,
alors est connexe.
Proposition 1.1.14 Soient (X, d) un espace métrique et
(Ai)i EI une famille connexe de X tel que
[
Ai n Ai =6 0, alors A =
i EI
|
Ai est connexe.
|
Corollaire 1.1.3 Soient (X, d) un espace métrique et
(Ai)i Ez une famille connexe de X tel que
n Ai 0. Alors A =U Ai est connexe.
i EI i EI
Definition 1.1.23 Soient (X, d) un espace métrique et x E
X , on appelle la composante connexe de x, noté C (x) la réunion
de out des connexes de X . Les toutes parties de X contenant x.
Proposition 1.1.15 On a
a) C (x) est la plus grand partie connexe de X contenant x .
b) Chaque composante connexe est fermée dans X.
Definition 1.1.24 Soient (X, d) , (Y, D) deux espace
métrique , f est une application continue de X dans Y . Si X est
connexe, alors f (X) est connexe.
Definition 1.1.25 Soit X un espace vectoriel, soit x, y E X, le
segment [x, y] est définit par
[x, y] = {t x + (1 -- t) y ,t E [0,1]} (1.8)
une partie C de X
est convexe si [x, y] c C, pour yout x, y E C.
Definition 1.1.26 On dit que l'ensemble A de X est convexe si et
seulement si
Vx, y E A, Vt E [0, 1] : {t x + (1 -- t) y} c A . (1.9)
Lemme 1.1.1 Soit E un espace vectoriel et {Ci}ici un
ensemble de E, si {Ci}ici est convexe, alors niEIC i est un ensemble
convexe.
Definition 1.1.27 Soit E un espace métrique, L'enveloppe
convexe de E est l'intersection de tout les ensembles convexes contenues dans
E, on le note par convE .
1.2 Espaces de Banach et ses
propriétés
Définition 1.2.1 Un espace (X, . ) est de Banach si et
seulement si X est complet pour la distance associe a . .
Proposition 1.2.1 Si (X, d) est un espace métrique et (E,
. E) est un espace de Banach , alors Cb (X, Y ) est un espace de
Banach.
Proposition 1.2.2 Si (X, . X) est un espace
normé et (Y, . Y ) un espace de Banach, alors L (X, Y ) est
un espace de Banach.
Définition 1.2.2 on dit qu'un ensemble A d'un espace de
Banach a la propriété de point fixe si toute application continue
de A dans A admet un point fixe.
Soient X , Y deux espaces de Banach ou bien, en
général, deux espaces topologiques, et deux ensembles A C X et B
C Y .
Corollaire 1.2.1 Soit A C Rn un ensemble compact.
Et supposons qu'il existe une application continue P : Rn ~p A avec
P \A = idA .i.e. P (x) = x , Vx 2 A. Alors l'ensemble A a la
propriété du point fixe.
Corollaire 1.2.2 Si les ensembles A et B sont homéomorphes
et A a la propriété de point fixe, alors B aussi a la
propriété du point fixe.
Section 1.2. Espaces de Banach et ses propriétés
1.3 Contractions et conditions contractives
Des nombreux auteurs ont défini les applications de
type contractive sur un espace métrique complet X, qui sont des
généralisations de la contraction de Banach, et qui ont la
propriété que chaque une telle application a un point fixe
unique. Maintenant, nous introduisons la multitude de définitions des
correspondances de type contractive.
Definition 1.3.1 Soit (X, d) un espace métrique complet, f
et une application de X dans X, on dit que f est K-lipchitziênne, s'il
existe une constante K 0 telle que :
d(f (x),f (y)) Kd(x,y),Vx,y E X. (1.10)
Le plus petit nombre K de 1.10 est dite la constante Lipschitz
def.
Definition 1.3.2 Soit (X, d) un espace métrique, et f une
application de X dans X, on dit que f est contractante si elle est
K-lipchitziênne pourK < 1 .i.e. Vx, y E X, K E ]0, 1[ :
d(f (x),f (y)) Kd(x,y). (1.11)
Notation 1.3.1 L'application Lipschitzienne
f : X -- X
avec la constante Lipschitz K < 1 et x =6 y est dite
contractive.
En fin, f est dite nonexpansive si K 1.
(contraction =) contractive =) nonexpansive =)
Lipschitziênne), et que toutes ces fonctions sont continues.
Definition 1.3.3 Soit f une application de X dans X , on dit que
x est un point fixe de f si f (x) = x.
Section 1.3. Contractions et conditions contractives
1.4 Espaces fonctionnelle
1.4.1 Les espaces Lp
On donne ici quelques définitions et
propriétés élémentaires.
Définition 1.4.1 soit un ouvert de Rn et 1 <
P < 00, on définit L (~) un espace de Lebesgue par:
LP (~) =
|
8
<
:
|
ff : ~ ~! Rn, f est mesurable et
~
|
jf (x) P dx < 1
|
9
=
;
|
. (1.12)
|
pour P = 1I et 0 < P < 1 , on définit f par:
0 I Mf M = @ f (x)jP dx
~
|
1 P
|
.
|
(1.13)
|
Si P = 00, nous avons :
(f : ~ -! R, f est mesurable,il existe une constante C telle
que
jf (x)j ~ C p.p sur l
L°° (~) =
On note
kfk°° = inf {c, jf (x)j ~ c}
.
1
Notation 1.4.1 Soit 1 p ~ 1 , on désigne par q l'exposant
conjugué de p i.e.p
Théorème 1.4.1 (Inégalité de
Holder).
Soint f 2 LP (~) et g 2 Lq (~) avec 1 P 1 ,alors f g 2
L1 (~) et
I jf gj ~ Mf M MgMq .
Théorème 1.4.2 (Inégalité de
Young)
1
p
1
q
1
=
+
- 1 ~ 0.Alors
Soient f 2 L (R) et g 2 L (R) avec 1 p 1 ,1 q 1 et r
f * g 2 L (R) et f * gMLT(R) Mf MLP (R) MgMLq(R) .
Lemme 1.4.1 (de Gronwall)
Soient :
~ une fonction E L°° (0,T ), (t) > 0
,p.p.t E [0, T ]. ,u une fonction E Ll (0, T ) , ,u(t) > 0, p.p.
t E [0, T ] . On suppose
~ (t) <
|
It
0
|
,u (s) q (s) ds + C, p.p.t E [0, T ] . (C = constante) .
|
Alors
(t) < C exp (I,u (s) ds) , p.p. t E [0, T ] .
0
On designe par (f, g) le produit scalaire dans L2 (a),
i.e.
(f, g) = I
|
f (x) g (x)dx,
|
et egalement le produit de dualite entre f E D'(a)
(espace des distributions sur a ), et g E D(a) (espace des fonctions C sur a et
a support compact dans a).
Theoreme 1.4.3 LP (a) est un espace de Banach muni de
la norme 11.11p, pour tout 1 < P < 00 .
1.4.2 Espaces de Sobolev
On introduit l'espace H m (a) comme etant l'espace des
fonctions v E L2 (a) dont toutes les deriyees partielles d'ordre
inferieure ou egale m -prises au sens des distributions sont dans L2
(a) .
Ces espace jouent dans analyse des equations aux deriyees
partielles un role fondamental. Les espaces de Sobolev d'ordre m : [ H
m (a)]
Definition 1.4.2 Pour m E N, on definit :
H m (a) = {u E D0(a) : Dau E
L2 (a) , jaj < m} (1.14)
@
oft a = (al, .., an) , aj E N, jaj = al + .. + an,et
Da = @~1
1 ...@~n noft aj = .
axe
On munit H m (a) du produit scalaire
(u,v),,n) = E I Dau (x) Dav (x) dx
(1.15)
lal<m ~
et la norme associée a ce produit scalaire
mull ,nn = (E f 1Dau (x)12
dx)
IctIni n
On introduit ensuite :
|
1
2
|
0 1
@ X
= kD~uk2 A
2
IctIrri
|
1
2
|
· (1.16)
|
H(1-(Q) = adh~erence de D(Q) dans H
1 (Q)
= sous -- espace deH 1 (Q) des fonction "nulles" sur
I' = oQ: (1.17)
:
Theoreme 1.4.4 (Formule de Green) pour tout u 2 H 2
(Q) , v 2 H 1 (Q) on a
- I
|
Auv dx = I
n
|
Vu Vv dx --J
r
|
ou v dO (1.18)
on
|
au
oil on
est la dérivée normale de u a F dirigée vers
l'extérieur .
1.4.3 Les espaces LP(0, T, X)
Definition 1.4.3 Soit X un espace de Banach, on désigne
par LP (0, T, X) l'espace du foncton
mesurable :
f : ]0,T [ 1-- X
(1.19)
t' f (t)
0 ZT
@0
tel que
1
A
1 (1.20)
Ilf (t)I1Px dt P = 11 fIlLP AT,x) < cc,
pour tout 1 < P < 1
0f
Lemme 1.4.2 Soit f 2 LP (0, T, X) et 2 LP
(0, T, X), pour 1 < P < o, nous avons f
continue de [0, T ] dans X , c'est-d-dire f EC 1 (0,
T, X)
Chapitre 2
Théorèmes du point fixe
Le but de ce chapitre est l'étude de quelques
théorèmes du point fixe. On commencera par le plus simple et le
plus connu d'entre eux : le théorème du point fixe de Banach pour
les applications contractantes, puis le théorème de point ffxe de
Brinciari qui est une généralisation du ce
théorème. On verra ensuite des théorèmes plus
puissants et un peu plus profonds. On pourra ainsi étudier
successivement le théorème du point fixe de Brouwer (valable en
dimension finie) puis le théorème du point fixe de Schauder (qui
en est la "généralisation"en dimension infinie).
Contrairement au théorème de Banach, les preuves
de ces deux derniers résultats ne sont pas constructives, ce qui
explique qu'elles nécessitent des outils un peu plus
sophistiqués. De nombreuses preuves différentes de ces
résultats existent et on pourra s'intéresser a l'une ou plusieurs
d'entre elles.
2.1 Théorie métrique et point fixe
Dans cette section nous présentons quelques
théorèmes du point fixe dans lesquels les conditions
géométriques sur l'espace et / ou les applications jouent un role
crucial. Ainsi les résultats présentés dans cette section
sont avec dans le cadre au moins d'un espace métrique, habituellement
d'un espace de Banach. Nous commençons par le principe
célébré de contraction de Banach, qui, depuis son aspect
dans la thèse dans 1922 de Banach, a trouvé beaucoup
d'applications dans différentes parties d'analyse
mathématique.
2.1.1 Théorème du point fixe de Banach
Le théorème du point fixe de Banach (connu aussi
sous le nom le théorème de l'application contractante) est un
théorème simple a prouver et qui s'applique aux espaces complets
et possède de nombreuses applications. Ces applications incluent les
théorèmes d'existence de solution pour les équations
différentielles ou les équations intégrales et
l'étude de la convergence de certaines méthodes numériques
comme celle de Newton dans la résolution d'équations non
linéaires.
Théorème 2.1.1 Soit (X, d) un espace
métrique complet (ou bien un espace de Banach, si X posséde une
norme) non vide, toute application contractante :
T : X ~! X
admet un point fixe et un seul, i.e.
9 x 2 X, telle que T (x*) = x.
Ce point peut être obtenue comme limite de toute suite
engendrée par l'itération.
xn+1 = T (xn),
oh x0 est un élément arbitraire de X.
Corollaire 2.1.1 Sous les mêmes hypotheses du
théorême, si x est le point fxe unique de T, alors
on
d (x*,xn) 1 - o d (x0,x1)
Cette inégalité donne la mesure d'approche de x
(estimation de l'erreur) lorsque ii croit (comme fonction de la distance entre
le point de départ et la première itération). Puisque on a
choisi x arbitrairement, alors en remplaçant ii par zéro dans
l'inégalité de dessus on peut obtenir une autre estimation de
l'erreur.
Preuve (Theoreme 2.1.1)
Unicite
Soient xi, x2 deux points fixes de f , alors f (xi) = xl et f
(x2) = x2 et
d (f (xi) , f (x2)) < K d (xi, x2) ,
d'ou
d (xi, x2) < K d (xi, x2) (2.1)
avec 0 < K < 1, ce qui donne d (xi, x2) = 0 , i.e. xl = x2
.
Existence
Soit xo 2 X , definissons par recurrence la suite
(xn)n par xn#177;i = f (xn) et
montrons que la suite (x7,)n est d Cauchy dans X complet,
pour avoir que
et comme f est continue alors :
11111
n-->
xn = f ( lim xn) i.e.x = f (x) = x .
(2.2)
--K>o
n
demontrons que la suite (xn)n et de Cauchy
. Soit p, q deux entiers tels que q > p, alors
d (xv, xq) < d (xv, xp+i) +
#177; d (xq_i, xq)
Evaluons
d (xp, xp+i) = d (f (xp_i) , f (xv)) < Kd (xp-1, xp) c
K2d (xp_2, xp-1)
< < KPd (xo, xi) , (2.3)
d'ou
d (xp, xq) < (KP +
KP+1 + Kg-1) d (xo, xi) -- KPd (xo, xi)
|
q_i
E
K=0
|
KP
KP -- 1 -- K d (xo, xi)
|
Si d (xo, xi) = 0 alors xo = xi = f (xo) et xo est un point fixe
de f.
KP
Si d (xo, xi) 0, alors pour tout E > 0, il existe no > 0
tel que Vp > no, 1 -- K d (xo, xi) < €, ceci
montre que (xn)n est une suite de
Cauchy.
2.1.2 Théorème de point fixe de Brinciari
Dans cette soue section on va présenter, avec plus de
détails, le théorème de point fixe de Brinciari qui est
une généralisation du théorème de contraction de
Banach. Celle ci se fait via l'introduction d'une contraction de type
intégral.
En 2002 Branciari a démontre le théorème
suivant :
Théorème 2.1.2 Soient (X, d) un espace
métrique complet et
T : X -- X
une application satisfaisant
|
d(Tx,Ty)
|
d(x,y)
|
Z çü (t) dt c Z ço(t)dt,
(2.4)
0 0
pour tout x, y 2 X , ot 0 c < 1 et
' : R+ ! R+
une fonction intégrable au sens de Lebesgue
vérifiant
Zc çü (t) dt > 0 pour tout c > 0.
(2.5)
0
Alors T admet un point fixe unique u dans X. D'autre part, pour
tout x0 2 X, on a
lim
Th-400
|
T nx0 = u.
|
Preuve Etape 01 : On va démontrer que
|
d(Tnx,Tn+1 )
|
d(x,T(x))
|
Z
0
|
çü (t) dt cTh
|
Z
0
|
çü (t) dt,
|
on ii désigne la puissence de l'application.
Par récurrence et en utilisant 2.4 on aboutit a
d(Tnx,Tn+1x)
|
d(Tn_1x,Tnx)
|
d(x,T(x))
|
Z çü (t) dt c Z ço(t)dt
< ... < cTh Z ço(t)dt.
0 0 0
Donc
d(Tnx,Tn+1x)
Z
0
lim
fl-400
ço(t)dt = 0+. (2.6)
Par conséquent
d (Tax, T a+4x)
tend vers zéro quand n tend vers l'infini. Etape 02 :
Supposons que
lim
a-400
supd(T ax,T a+4x) = > 0,
i.e.pour tout € > 0, il existe KE 2 N et une
sous suite (T a"x)K ~K tel que pour tout K ~ KE et x 2 X,
on a
~~d (TaKx, T a"+4x) - " ~~ ~
~".
D'autre part
d(T a"x,T a"+4x) > "
2
pour tout K ~ KE. Comme çü est positive on
a d'aprés 2.5 et 2.6 la contraction suivante
d(Tn(K)x,Tn(K)+1x)
0 = lim
a-400
|
Z
0
|
çü (t) dt
|
E
2
> Z ço(t)dt > 0.
0
Par conséquent,
lim
a-400
d (Tax, T a+4x) = 0.
Etape 03 :
Montrons maintenant que (T ax)aENest une suite de
Cauchy, cela est
V > 0, 9KE/m > n > KE :
d(Tmx,Tax) < ".
Supposons le contraire. Alors, il existe € > 0 et deux
sous-suites {mK}KEN et {nK}KEN avec mK > nK >
KEtelles que
d(Tm"x,Ta"x) ~ €. (2.7)
Pour tout, soit le plus petit entier suivant et vérifiant
2.7, i.e.
d(TmKx, T a"x) ~ €etd (T'x, T
a"x) < ",pour tout
h 2 {nK + 1,...,mk_1}
Maintenant on analyse les proprietees de
d (TmKx,TnKx) et
d (TmK+1x, TnK+1x) .
Tout d'abort, nous avons par l'inegalitee triangulaire et l'etape
2 E < d (Tmlx, TnKx)
< d (TmKx,TmK-lx) + d (TmK-ix,TnKx)
< d (TmKx, TmK-1x) + E.
Cela nous donne
d (TmKx,TnKx) --> E lorsque K --> oo.
(2.8)
En outre , il existe u 2 N ,tel que pour tout entier positif K
> u, on a
ix,TnK+ix) < E.
d (TmK#177;
En effet, s'il existe une sous-suite (ml)l EN tel
que
d (TmKi-ix,TnKrEix) > E,
alors on a
< d (TmKi+1 x,Tnici+lx)
E
< d (TmKi+1x,TnKix) + d (TmKix,TnKix) + d
(TmKix, TnKi+1x) ,
en utilisant 2.6 et 2.8, on trouve lorsque l --p 1
d (TmKi+ix,TnKi+lx) _>. E. (2.9)
En appliquant 2.4 on obtient
d(Tmi +1x2Tni
+1x)
|
d(Tmic x,Tnic x)
|
I
0
|
cp (t) dt < c
|
I
0
|
cp (t) dt (2.10)
|
K --> oo,
|
E
I
0
|
E
cp (t) dt < c I
0
|
cp (t) dt (2.11)
|
En utilisant 2.8, 2.9 et 2.10, on trouve lorsque
qui est une contradiction. Donc, pour un certain u 2 N, on a
d (TmK+1x,TnK+1x)) < E
pour tout K > u.
Finalement, on démontre la propriété forte
i.e., qu'il existe un nombre positif 8E 2 10, E[ et KE 2
N,tel que pour tout K > KE,on a
lx, Tnx-Flx) < E -- 8E.
d (TmK#177;
Supposons l'existence d'une sous suite (Kl)l 2N ~ N tel que
#177;x,, rix-Fx) ) _>dd(TmKK "~
quand l1 --p oo, puis a partir de 2.4
+11xxnKKix))d( TmKKi
|
d(TmK1 x,TnK1 x)
|
I0
|
cp (t) dt < c
|
I0
|
cp (t) dt ,
|
laissant l1 tend vers l'infini, on obtient de nouveau la
contradiction que
EEII0
|
Ee
cp(t))dt t <ccII0o
|
cp (t) dt.
|
En conclusion de cette étape,, nous pouvons prouver le
critere de Cauchy de la suite (Tnx)nn EN .
· En
effet pour tout entier positif K > KE on a:
€ < d (TmKx,TnKx))
< d (TmKx,TmK+1x)) + d
(TmKid-ix,TnK-Fix) + d
(TnK+ix,TnKx)) < d
(TmKid-ix,TnK-Fix) + (E
-- 8E)) + d (TnK+ix,TnKx) .
)
Passant a la limite quand K tend vers l'infini on trouve le
suivant
E < lim
n-->o
|
d (TmK+ix,TnK+ix)
< E ~8E..
|
Donc, E <G E -- 8E, qui est une contradiction. D'ou
la suite (Tnx)) est une de Cauchy dans X. Etape 04 :
Dans cette étapee on va démontrerr l'existence du
point fixe. Puisque (X, d) est un espace métriquee complet, alors ilt
existe un point z 2E X tel que
de plus z est un point ffxe. En effet,supposons que
d(z,Tz) > 0,
donc
0 < d(z,Tz) d(z,T n+1z) + d(T
n+1z,Tz),
notons que
lim
fl-400
|
d(z,TTh+l,z) = 0
et
|
lim
fl-400
d(T n+1z,Tz) = 0
car la suite (T nx)n EN est de Cauchy, et
d(Tn+1z,Tz)
|
d(T nx,z)
|
Z çü (t) dt c Z çü
(t) dt --p 0quaiidii --p oc.
0 0
Maintenant si
d (T n+1x, Tz)
ne converge pas vers zéro quand ii tend vers l'infini,
alors, il existe une sous suite
(TmK+l)
|
K EN ~ ~T n+1I
K EN
|
tel que
d (TThK+4x, Tz) ~ €
pour certain € > 0, donc on a
d(TThK x,Tz)
0 <
d(TnK+1x,Tz)
çü (t) dt ~
Z
0
Z
0
Z"
0
çü (t) dt c
çü (t) dt --p 0 quaiidK --p 1,
ce qui contre dit
Z" ço(t)dt > 0.
0
Donc z = T z . L'unicité de z s'obtient aisément de
la condition 2.4.
Remarque 2.1.1 Si on pose q (t) = 1 dans le théorême
de Brinciari, on trouve le théorême de Banach.
L'exemple suivant montre que le théorème de
Brinciari est plus général que théorème de
Banach.
Exemple 2.1.1 Soit
{ 1 }
X = n, Th 2 N* U {0}
muni de la distance usuelle
d(x,y) = jx -- yj .
Puisque X est un sous-ensemble fermé de ; alors (X, d) est
un espace métrique complet. Considérons l'application
T : X -- X
définie par
8
<
:
Tx =
1
71
Si X =
,Th 2 N*,
;
9
=
;
1
71 + 1
0 Si X = 0
et définissons la fonction
' : R+ ! R+
par
( }
1
t t _2 (1 ~ ln t) si t 2 ]0; e[ ;
' (t) =
0 Si t 2 {0} U [e, oc[
|
:
|
On peut vérifier facilement que
Ze çü (t) dt = ee pour toute t
> 0.
1
0
(a) Si x = y,on a
d(x,y) = 0
d(Tx,Ty) = 0
et
|
d(Tx,Ty)
|
d(x,y)
|
Z
0
|
çü (t) dt c
|
Z
0
|
çü (t) dt
|
pour tout c 2 ]0,1[.
(b) Si x = 0,y = 1 n
|
,n E N* ou x = 1
n
|
,n E N*, on obtient
|
d(Tx,Ty)
I (, (t) dt = ( 1 )n+1
n+ 1)
0
=
<
~ 1 n
1
n + 1 n + 1
~ 1 n
1
2 n
d(x,y)
=
|
1
2
|
I
0
|
cp (t) dt.
|
(c) Si x = 1
n
|
, y =
|
1 m
|
, n,m E N*, on trouve
|
1 1
d(Tx,Ty)
I
0 cp (t) dt =
~~~~
n + 1
|
|
1
|
|
|
~~~~
|
~~~
|
1
|
1
|
~~~
|
n+1--
|
m+1
|
m + 1
( ln -- ml
(n + 1)(m + 1))
|
(n+1)(m+1) ln--ml
|
( ln -- ml
(n + 1)(m + 1))
(n+m+1)
ln--ml ( nm )
nm
ln--ml (ln -- ml)
nm
(n + 1) (m + 1)
nm
ln--ml
nm
ln--ml
< 1.1. On -- ml))
2 nm
d(x,y)
D'ofi, toutes les hypotheses du theoreme Brinciari sont verifiees
et 0 est le point fixe unique de T. D'autre part,on ne peut pas avoir
d(Tx,Ty) < cd (x, y) pourc E 10, 1[ .
En effet, si x = 1
n
et y =
1
alors
n + 1,
d(Tx,Ty) =
(n + 1)1 (n + 2),d (x , y) = n (n 1+
1)et
sup
x,yEX,xy
|
d (T x, Ty) d (x, y)
|
= 1.
|
2.2 Théorie topologique et point fixe
Dans cette section nous prouvons les théorèmes du
point fixe dans lesquels la structure topologique du problème joue un
role central.
Les théorèmes du point fixe de type topologiques
sont le théorème du point fixe de Brouwer et son
généralisation dimensionnelle infinie, le théorème
du point fixe de Schauder.
2.2.1 Théorème du point fixe de Brouwer
Une remarque a méditer : (dimension 3) le
mathématicien Luitzen Egbertus Jan Brouwer remarquait, en
mélangeant son café au lait, que le point central de la surface
du liquide, au milieu du tourbillon créé par le mouvement
rotatoire de la cuillère, restait immobile. Il examina le
problème de cette façon : A tout moment, il y a un point de la
surface qui n'est pas changé de place.
Nous allons examiner le problème en dimension ii suivant
Brouwer.
Soit
Bm = {x E Rn tel que kxk ~ 1} (2.12)
La boule unité fermée de Rn muni de la
norme euclidienne usuelle, et
S m_1 = 8 ~Bm
la sphère qui est sa frontière.
Lemme 2.2.1 Soit
T : A --! B
opérateur continue et compact dans A, ou A est un ensemble
fermé de l'espace normé B. Si l'équation x = T x est
résoluble approximativement dans A, alors il existe une solution dans
A.
Preuve Il existe une suite (xn) dans A avec
x -- T x --! 0 .
La suite (yn) = (T xn) admet une sous-suite
convergente dans A puisque T (A)est relativement compact.
Si on note encore par (ym) pour simplifier la
notation, alors
yn = T x --! y E B
et que
x n = y n + (xn -- T xn) --! y
.
Sachant que A est fermé, alors y 2 A . Ainsi
d'après la continuité de T
T xn --> T y .
Théorème 2.2.1 (Théoreme de Brouwer)
Toute application continue f de .13,n dans
Brn, admet au moins un point fixe .
Preuve On peut montrer, pour tout E > 0, qu'il existe polynome
P avec
Ilf - Pll < E .
Utilisons la norme maximum sur Bm définie
par
Ilf 11 = max {If (x)1 : x 2 An} , (2.13)
pour avoir
11.111 < 1 + E,
alors
P (x)
Q (x) = 1 + E
est une application régulière de .13,,, dans
Bm. Il est claire que
Ilf - QM 2E.
Supposons maintenant que x est un point fixe de Q, alors x est un
point fixe d'approximation de f vérifiant
Ix -- f (x)1= 1(2 (x) -- f (x)<2. (2.14)
Ainsi le lemme précédent montre que f admet un
point fixe si toute application régulière de .13,,, dans
Brn, admet un point fixe.
Démontrons maintenant le théorème dans
plusieurs étapes sous la condition f 2 C 1 (Bm) .
(a) Soit
P (A) = aA2 + bA + c,
avec a > 0, un polynOme quadratique réel
vérifiant la propriété P (0) < 1 et P (1) < 1. Comme
P est convexe on a exactement deux valeurs de Al et A2 telles que P (A1) = P
(A2) = 1. Plus précisément, on a Al < 0 < 1 < A2 et P
(A) < 1 pour Al < A < A2 .
2
,C,_ ( _ b + 1 - C
> 41 puisque A2 - Ai > 1 .
a a
Ainsi, A1,2 = A #177; N/C avec A = -- b
a
(b) Supposons que f n'admet pas de point fixe, alors la fonction
continue est positive. Sachant que ~Bm est compact, il
existe alors un 7 > 0 tel que
1f (x) -- x1 > 7
dans Bm . Pour tout x E Bm , le polynome
quadratique
P (A) = 1x + A (f (x) -- x)12
satisfait les propriétés de (a) :
P (0) = c = 1x12 < 1 , P (1) = 1f (x)12
< 1 ,a = 1f (x) -- x12 > 72
et
b = x [f (x) -- x]
La fonction Ai = A2 (x) est négative et appartient a C
1 (Bm) puisque Al = A -- N/C .
(c) On définit la fonction g de classe C 1
par
g (x) = Al (x) [f (x) -- x]
et
h (t, x) = x + t g (x) pour 0 < t < 1 et considérons
l'intégral
V (t) = I
Br,
|
oh (t x)
det Ox, dx = I
B,
|
det (1 + tag o (x)) dx (2.15)
x
|
. . oh ici et ox
|
o
ax sont sont les jacobiens d'ordre n x n
respectivement de h et g .
|
Montrons le théorème par l'absurde, pour cela
montrons premièrement que
V (0) = Bm 1 = Qm
(le volume de la boule unité ),et deuxièment que V
(1) = 0 puis V (t) = C to
(a) V (0) = Bm = Qm est par
définition de l'intégrale V . Pour prouver la deuxième,
notons premièrement qu'on a
1h (1, x)12 = 1x + Al (x) [f (x) -- x]12 =
P (A1) = 1 .
De plus h (1, .) est de Bm dans S m-1 = a (1, x)
m ,donc pour x E Bm la matrice ah ox
est singulière.
Sinon h (1, 0) devient une bijection donc elle associe tout
voisinage de x E ~Bm a un voisinage h
(1, x) Ainsi, pour x E
= 0, pour lequel on a (b). Pour montrer que V (t) = C
~Bm on a det oh (x)
ox
te, remarquons d'abord que la fonction g de classe
C 1 vérifie la condition de Lipshtz
lg (x) -- g (~x)l < L lx -- ~xl dans
Bra .
De plus, g (x) = 0 pour x E o~B, puisque dans ce cas P
(0) = lxl2 = 1 et donc A1 (x) = 0. Soit Q la projection sur la boule
unité
Q x = x pour lxl < 1
et
Q x = pour lxl > 1 .
lx xl
Il est facile de prouver que
lQ x -- Q ~xl < lx -- ~xl ,
donc la fonction g~ (x) = g (Q x) satisfait la condition de
Lipshitz dans IR.n avec la même constante L ( g~ est
simplement un prolongement de g a IR.n par 0 en dehors de B, ).
Nous allons démontrer maintenant :
1
(d) pour 0 < t < L, l'application h (t, .) est
une bijection de Bm dans Bm. Pour montrer ca, soit h (1,
t) = x + t .g (x)
et siot a E IR.n arbitraire.
L'équation h~ (t, x) = a est
équivalente a x = a -- t
· g~ (x). Puisque le côté
droite est contraction avec la constante de Lipshitz t L < 1, il existe un
seul oint fixe x = xa avec h (t, a) = a, donc h (t, .) est une
bijection de IR.n dans lui-même. Toutefois, h (t, x) est
l'identité de IR.n \Bm et égale a h (t, .)
dans B, donc h (t, .) est une bijection de ~Bn
dans ~Bn.
(e) La régle de substitution des intégrale a n
dimension nous que V (t) = C te = Stn puisque h
oh (t, x)
(t, .) est une bijection de B, dans B, et det ox > 0 .donc il
existe un intervalle
ou V (t) soit constante, et comme V (t) est un polynôme
par rapport a t de degré < n, alors V (t) = R.,, pour 0 < t <
1.
Remarque 2.2.1 James Dugundji a montré en 1951 que le
théoreme de Brouwer caractérisait les espaces normés de
dimension finie, en prouvant que toute application de la boule unité
d'un espace normé X en elle-même a un point fixe si et seulement
si X est de dimension finie.
2.2.2 Théorème du pont fixe de Schauder
Ce théoreme et ses multiples variantes ou
généralisations sont utilisés quotidiennement pour
étudier l'existence et la multiplicité des solutions
d'équations non linéaires de toutes natures, par exemple les
équations de Navier-Stokes en hydrodynamique.
Théorème 2.2.2 (théoreme de Schauder)
Soit E un espace de Banach, et D C E un ensemble convexe ferme,
toute application continue et compact T de D dans D admet au moins un point
fixe.
Preuve D'apres le lemme de point fixe, il suffit de trouvre pour
tout E > 0, un point x 2 D avec
llx-- T x11 < E .
Soit donc E > 0, l'ensemble B = T (D) est compact par
hypothese, on peut alors prendre un recouvrement fini {BE (bi)
}iP 1 a partir de l'ensemble de toutes les
boules BE (b)b EB .
Soient
F = bp} c B
et C = convF, remarquons que C est compact et convexe de D.
Définissons maintenant l'application continue
~ :B C
en posant
~ (x) =
|
XP i=i
|
Ui Ai (x)bi avec Ai (x) = u (x) (x)
, (2.16)
|
ou
= (e -- -- bil)+ = f 0 'si llx -bill>E ;
E--llx--bill , Si llx--bill<E
et
U (x) =
|
XP i=i
|
Ui (x) . (2.17)
|
Sachant que pour tous x 2 B, il existe un bK avec
Ilx-- bK11 <E ;
on a U (x) > 0 pour x 2 B, donc 0 est continue. Il est clair
que Ai (x) > 0 et que
XP
i=i
x =
donc q (B) c C . De plus, comme
Ai (x) x , (2.18)
alors
110 (x) - xI =
|
II~ ~ ~ ~ ~
|
XP i=i
|
Ai (x) (bi -- x)
|
~ II ~ ~ ~ ~
|
~
XP
i=i
Ai (x) k(bi -- x)11 < E pour x 2 B. (2.19)
Ceci montre que
11(bi -- x)1 <E
(sinon si 11(bi -- x)11 > E ,alors Ai = 0 ).
Alors l'application S = o T est definit de D dans C sa
restriction sur C est une application continue de C dans C. Et comme est
convexe et compact, il existe d'apres les corollaires 1.2.1 et 1.2.2 du
propriete
d'espace de Banach x 0 = S (x o) = q (T x o) 2 C, et d'apres la
relation (2.21), on obtient
Ix 0 -- T x oI = Mc (T x 0) -- T x 011 < E . (2.20)
x 0 est le point fixe cherche.
|
|
Exemple 2.2.1 Si S2 2 118n est un domaine
borné a frontière suffisamment régulière, le
théorème du point fixe de Schauder entraine facilement
l'existence d'au moins une solution pour le problème de Dirichlet non
linéaire
Au = f (x,u,Vu) (2.21)
dans Q, u = 0 sur 9 pour toute fonction f : S2 x
IIBn xl bornée et suffisamment
régulière.
2.3 Comparaison entres les différents type des
théorêmes du point
Théorèmes du point ffxe est un résultat
qui permet d'affi rmer qu'une fonction f admet sous certaines fonction d'un
point fixe, ces théorèmes révèlent être des
outils très importantes en mathématiques, principalement dans le
domaine de la résolution des équations différentielles. Le
théorème du point ffxe de Banach procède
d'itération d'une fonction tende vers un point ffxe, très
différent, le théorème du point ffxe de Brouwer garantit
l'existence d'un point ffxe d'une fonction continue définie de la boule
unité fermée euclidienne sur elle même et le
théorème du point fixe de Schauder prolonge le résultat du
théorème de Brouwer pour montrer l'existence d'un point ffxe pour
une fonction continue sur un convexe compact dans un espace de Banach.
Chapitre 3
Applications
On pourra considérer ensuite quelques unes des nombreuses
applications de tous ces théorèmes en commençant par des
résultats classiques :
- Les théorèmes de Cauchy-Lipschitz et de
Cauchy-Peano.
- Le théorème d'inversion locale.
- Le théorème de Perron-Frobenius.
- Les théorèmes de Lax-Milgram et Stampacchia. On
pourra ensuite aller, selon le gout du/des étudiant(s), vers des
applications plus avancées, comme par exemple :
- Le théorème de Jordan sur les courbes simples
fermées du plan.
- Le théorème de Hartman-Grobmann, qui permet de
décrire le comportement qualitatif des trajectoires d'un système
différentiel (ou même d'un système dynamique discret) au
voisinage de certains points d'équilibre.
- Le théorème de la variété centrale,
qui permet notamment de comprendre le comportement des systèmes
différentiels pour les quels le théorème de
Hartmann-Grobman ne peut pas s'appliquer.
- Des résultats d'existence de solutions pour certaines
équations aux dérivées partielles non-linéaires,
dans un domaine borné avec la condition au bord u = 0 sur 9 et sous de
bonnes hypothèses sur la fonction de teste.
- Le théorème de Nash en théorie des
jeux.Les outils de base utilisés dans ce travail seront notamment ceux
de l'analyse réelle standard et de l'analyse fonctionnelle.
3.1 Théorème de point fixe et EDPs
nonlineaire
Dans cette section, nous étudions l'application du point
fixe dans une famille de problèmes d'évolutions de type
hyperbolique suivantes :
8
<>>>>
>>>>:
|
utt -- + g(ut) = f(u), x E 1,t > 0.
u (0, x) = uo(x), x E ~
ut (0, x) = ui(x), x E S2
u (t, x) = 0, x E P, t > 0.
|
(P)
|
|
oft S2 c Rn est un domaine de frontière
assez régulière F, g(v) = lvlm-1 v, f(u) =
lulp-1 u avec p > 1, m > 1 et A le Laplacien dans
Rn. Pour p > 1 le terme f(u) représente une source non
linéaire de type polynomial, la fonction g(ut) est une dissipation
nonlinéaire pour m > 1.
l'insuffisance de régularité des g(ut) et f(u)
nonlinéaires ne permet pas l'utilisation des résultats connus
d'existence. En plus, il est connu que la présence du terme
nonlinéaire au source, nous donne des valeurs négatives dans la
fonction de l'énergie de la solution du problème, pour cette
raison, on fixe u dans un espace fonctionnelle convenable, et on va demontrer
que le problème (P') admet une solution. Après, en
passant au notre problème initiale (P) en utilisant le
théorème du point fixe. Nous nous contentons, dans ce contexte de
déterminer l'utilisation du théorème du point fixe pour
trouver la solution.
On peut écrire (P) sous la forme
8
<> >
>>:
aU
at
AU + g(U) = f(U)
!
(Q)
U(0, x) = u°
U1
0 I u ul 0 0
oft A =
A 0 ) U ut u2 u2 lu2lm-1 u2 u1 lu1lp-1
n
Théorème 3.1.1 On suppose que 1 < p <
n -- 2
solution unique u(x, t) de (Q), telle que.
et uo E H10 (a, ) ui E L2 (a).
Alors, il existe une
2 kV (t; :)k2
1 H ~ 2 1 kV (0; :)k2 H +
|
t
I
0
|
(9 (V ) ,17 (s, .))H ds =
|
t
I
0
|
(f (U) ,V (s; :)iH ds. (3.4)
|
u(x,t) E C ([0,1],110 (Q)) ut (x,t) E C
([0,1] , L2 (Q)) ut(x,t) E Lm+1 (10,T[ x ~)
Avant d'aborder la démonstration de ce
théorème, on considère le problème lié au
problème (Q)
suivant, pour u fixé dans C ([0, T] ,
H10 (a)) :
{
av
at
AV + g(V ) = 1(U)
(P')
v(0, x) = ( u0
U1
Pour la preuve du théoreme3.1.1, on montre premierement
qu'il existe une solution V de (P'), pour chaque u 2 C ([0, T]
,110 (a)) dans le théoreme suivant :
Theoreme 3.1.2 Pour tout u(x, t) 2 C ([0, T] , D (a)) , ut (x, t)
2 C ([0, T] , D (a)), il existe une solution unique V(x,t) du probleme
(P'), telle que
V (x,t) 2 C ([0,71] ,110
(a)) Vt (x, t) 2 C ([0, T] , L2 (a)) 14 (x, t) 2
In+1 (]0, T[ x a)
On montre ici l'existence de la solution V du (P')
par la méthode de compacité (Faedo-Galerkin), pour u
fixée. Cependant, ce theme (la méthode et le comportement de la
solution) ne fait pas partie de notre travail
Preuve Pour U 2 C ([0, T] , H), on définit V = 0 (U) ,oil
V est la solution de (P'). Donc 0 : XT --p XT tel que
XT = {U 2 C ([0,71], in ,U (0,X) = (
|
(3.1) uu0 1 ) }
|
dans XT. On veut montrer que :
i)0 : BR --> BR .
ii)cb est une contraction dans BR, oft BR est la boule de rayan R
dans XT . Preuve de (i) :
On choisit
{ U 2 BR = U 2 XT, sup MU (t, -)11B- < R} . (3.2)
[0,T]
Alors V = 0 (U) résout le probleme
OV
at
AV + g(V ) = 1(U). (3.3)
En utilisant une étude dans l'analyse fonctionnelle on
trouve
Comme
(g (V ) , V )H =
~(v217121m-1 , v2) L2(1) ~ 0:
on arrive à
2 kV (t; :)k2
1 H ~ 2 1 kV (0; :)k2 H ~
|
Zt
0
|
(f (U) , V (s, -))Hlds. (3.5)
|
Avec l'inégalité de Holder
1(./(U),V)R1 C 11011/ (3.6)
D'ofi on obtient l'estimation
kV (t,
·)12H -- (0,
.)12H < C RP Zt I1 (s, ')111-1
;
0
ou C est une constante indépendante de T , R .
D'apres le lemme de Gronwall on a
11V (t, .)11H < C 111/ (0, .)11H + C
RPT :
On peut choisir R grand et T petit de façon à ce
que
sup
t E[0,71
|
11V (t, R,
|
c'est-à-dire V 2 BRet (i) vérifié.
Preuve de (ii)
on prend U ,U 2 XT et on pose V = q (U) ;
|
V~=c(U) .
|
Alors W = V -V est une solution de l'équation
d W - AW + g (V ) - g (V) = (U)- (U)
dt
:
Il apparait de l'identité de l'énergie ,la
monotonicité de g et l'estimation que
11 ct, 11H ~ C
|
Zt
0
|
(1101PC-([01
,7],1.1) 11611PC-([01
,T1,11)) 11U
U x1,in1114I (s, .)11H ds
|
Quand U, U 2 BR, on choisit T petit tel que C
RP-1T < 21 . q est donc
une contraction dans BR. L'application du théoreme du point
fixe implique qu'il existe une solution U deU = q (U) donc C ([0,
71], H) et comme cb (U) 2 YT, on a U 2 YT .
Conclusion
La nouvelle littérature et les nouveaux travaux dan ce
type de problème nous indique que la continuité n'est pas
indispensable pour qu'une fonction possède un point ffxe. Peut
être l'exemple le plus simple est la fonction définie sur par:
f (x) =
|
8
<>>
>>:
|
1 si x Q et 0 si x = Q
|
;
|
(3.7)
|
evidemment cette fonction n'est pas continue, et par
conséquent ne peut être une contraction. Cependant, la fonction
possède 1 pour point ffxe. C'est dans cet esprit de chose qu'on peut
démontrer un théorème de point ffxe commun sans faire
appelle a continuité. Plus précisément on peut utilise la
notion des fonctions faiblement compatibles pour établir et
démontrer des théorèmes de point fixe commun de type
intégral. On, l'auteurs ont établi un théorème de
point fixe pour quatre applications en se servant de la notion d'applications
occasionnellement faiblement compatibles. Ces résultats prolongent et
améliorent plusieurs résultats connus, en particulier le
théorème de Rhoades [4] et le théorème de Sessa [4]
et ce la constitue une nouveauté réelle dans ce domaine.
3.1. Théorème de point fixe et EDPs nonlineaire
Bibliographie
[1] J.S.Raymoud,Topologie,espace normé et fonction d'une
variable complexe.
[2] Kh. ZENNIR ,"Existence and asymptotic behavior of solutions
of a non linear viscoelastic hyperbolic equation",Memoire de magister, 2008,
Université de Annaba.
[3] B.Said-Houari et N. Tatar, Etude de l'interaction enter un
terme dissipatif et un terme d'explosion pour un probleme hyperbolique, 2003.
memoire de magister, Université de Annaba.
[4] Jean Mawhin, Autour du théorème du point fixe,
Avril 2004.
[5] Edited by Ravi P. Agarwal and Donal O'Regan,NONLINEAIRE
ANAlYSIS,VOLUME 9, Series in Mathematical Analysis and Applications, Boca Raton
London New York Singapore,2005.
[6] M. Cosnard et J. Demongeot ,THEOREME DE POINT FIXE ET
PROCESSUS DE GALTON-WATSON, Ann. SC. math. Québec, 1984, vol. 8, no 1,
pp. 5-21.
[7] G. Derraji, memoire de magister, 2008, Université de
Annaba.
[8] Benoit Perthame, Topologie et analyse différentielle,
2005.
[9] M. Cosnard et J. Demongeot, THEOREMES DE POINT FIXE ET
PROCESSUS DE GALTON-WATSON, Ann. SC. math. Québec, 1984, vol. 8, no 1,
pp. 5-21
[10] Henri Bonnel, Cours de Topologie, Departementdes Sciences
et Techniques 2005.