CONCLUSION
Dans l'ensemble de notre travail, il nous a semblé
intéressant d'exposer sur la problématique des investissements
internationaux et la diplomatie économique de la RDC.
Cette étude nous a permis également
d'appréhender le concept de la diplomatie économique et de la
coopération internationale, et de démontrer la
nécessité pour la RD Congo d'avoir une diplomatie
économique et commerciale agressive qui lui permettre d'améliorer
son image afin d'attirer les investisseurs internationaux vers elle.
Nous avons également brossé les
différentes politiques définies dans les différents codes
d'investissements qui généralement ont consacré des
politiques d'attraction des investissements en proposant de mesures incitatives
souvent excessives en faveur des investisseurs au risque d'étouffer
l'entreprenariat national qui ne bénéficie pas
concrètement du soutien et des facilités de la part de l'Etat.
Nous avons aussi jeté un coup d'oeil sur l'impact de ces mesures sur
l'économie de la RDC. Notre constat a été amer du fait du
non atteint des objectifs définis dans ces différents codes
d'investissement. Ces mesures étaient comparable à une
déclaration de voeu d'autant plus que pas grand-chose était faite
pour accompagner ces mesures.
Toutefois, les différentes guerres et
instabilités politiques ne pouvaient que dissuader les investisseurs
internationaux qui projetaient venir au Congo et générer un
désintérêt grandissant dans le chef des investisseurs.
Il nous serait malhonnête d'avouer une certaine
volonté politique de la part des gouvernants.
Il a été impérieux de
réfléchir et de proposer certains préalables qui puissent
permettre l'insertion de la RDC à l'économie mondiale grâce
à la venue des investisseurs internationaux. Nous avons proposé
l'opportunité de l'application du libéralisme
économique, comme doctrine économique, par le
gouvernement avec un tempérament dans le but de promouvoir les
investissements tant nationaux qu'internationaux tout en protégeant
spécialement les nationaux dans l'optique de l'érection de
l'identité économique congolaise. Nous avons aussi
réfléchi sur la mise en place d'une législation propre
pour les multinationales et du choix des multinationales qui puisse
permettre l'insertion de la RD Congo au sein de l'économie mondiale
à travers une doctrine de patriotisme économique.
Nous avons aussi réfléchi sur la politique
spéciale à appliquer à l'égard les entreprises
multinationales pour espérer à l'augmentation du volume des
investissements en tenant compte de l'évolution
accélérée de l'économie mondiale dans sa
globalisation ; nous nous sommes attelé à
réfléchir sur la nouvelle orientation de la diplomatie
économique congolaise en tenant compte des divers impératifs tels
que : l'amélioration du climat des affaires, la qualité de
nos diplomates et para diplomates, l'insuffisance du lobbying au moyen de
l'indispensables atouts que constitue l'intelligence économique.
Enfin, nous avons tenté d'établir la
responsabilité des services et institutions qui interviennent tant au
niveau national qu'international dans l'optique de l'essor de l'économie
de la RD Congo. Ce pays dont les ressources et l'avenir économique
demeurant à ce jour attelés au système mondial à
travers le pacte colonial devra pour développer une économie
nationale compétitive additionner à l'ambition de puissance
régionale de l'Etat, les moyens économiques et technologiques de
sa vision de la mondialisation par la promotion de l'entreprenariat national
à vocation mondiale et globaliste.
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