DEDICACE
« A mes parents »
REMERCIEMENTS
Il serait vraiment désagréable de rédiger
ce rapport sans exprimer notre reconnaissance à toutes les personnes qui
de près ou de loin nous ont soutenus jusqu'ici chacune à sa
manière.
Nous témoignons notre gratitude au
Directeur, au Chef de département et aux enseignants de L'IUT-FV de
BANDJOUN particulièrement à ceux du département des
techniques de communications, de gestion comptable et financière
gestion et surtout ceux de la filière comptabilité et gestion des
entreprises.
Nous pensons à Dr SONKENG Germain
pour son encadrement, son soutien et ses encouragements tout au long
de la rédaction de ce travail.
A tous nos les camarades de classe, nous exprimons toute
notre gratitude pour le sérieux et la collaboration sans faille qui a
toujours régné entre nous pendant nos longues nuits
d'études. Les mots nous manquent pour caractériser l'ambiance qui
a chaque fois régné entre les promotionnaires comme Pamela,
Marius, Landry, Armand, Hermine, Herline, Edmond, Matias, Germain et
Godefroy.
Que mes frères et soeurs Aurélien, Calixte,
Lafortune, Jocelyne et Victorien, trouvent à travers la lecture de ce
travail l'expression de la joie retrouvée après de longs moments
d'absence à la maison. Que ce travail soit pour chacun d'eux une source
d'inspiration pour plus de persévérance, d'endurance et d'efforts
au travail intellectuel prélude d'un avenir assuré.
A tous ceux qui de loin ou de près ont oeuvré pour
la réalisation de ce travail, nous les disons merci.
AVANT-PROPOS
Dans le souci d'adapter la formation des techniques
industrielles et tertiaires aux besoins de l'économie, l'Etat
camerounais a crée des Instituts Universitaires de Technologie (IUT)
à BANDJOUN, NGAOUNDERE et DOUALA.
L'Institut Universitaire de Technologie FOTSO VICTOR de
BANDJOUN est l'une des écoles de l'Université de DSCHANG. Il a
commencé à fonctionner par l'Arrêté N°
008/CAB/PR du 19 janvier 1993. Il offre aux jeunes camerounais et
étrangers des deux sexes, titulaires d'un baccalauréat ou d'un
diplôme équivalent une formation théorique et pratique
d'une durée de deux ans. Par ailleurs, l'I.U.T-FV FOTSO
VICTOR de BANDJOUN offre aussi ses derniers une formation leur permettant
d'obtenir un Diplôme Universitaire de Technologie
(D.U.T), un Brevet de Technicien Supérieur
(B.T.S) et une Licence technologique. Cette formation leur
permet d'acquérir une bonne pratique professionnelle.
Dans cette institution universitaire, nous avons trois
cycles de formation :
Ø le cycle du Diplôme Universitaire de
Technologie (D.UT) qui comporte les filières
suivantes :
· Electronique (EN)
· Electrotechnique (EL)
· Informatique de Gestion (IG)
· Génie des Télécommunications et
Réseaux (GTR)
· Maintenance industrielle productique
(MIP)
· Génie civil (GC)
Ø le cycle du Brevet de Technicien Supérieur
(B.T.S) avec les filières suivantes :
· Action Commerciale (AC)
· Secrétariat de Direction
(SD)
· Comptabilité et Gestion des Entreprises
(CGE)
· Banque (BQ)
· Génie Civil (GC)
· Electronique (EN)
· Electrotechnique (EL)
Ø Le cycle de Licence Technologique qui comporte les
filières suivantes :
· Licence en Génie Electrique
· Licence en Informatique et Réseau
(IR)
· Licence en ingénierie des réseaux et
télécommunications (IRT)
· Licence en maintenance industrielle et productique
(MIP)
· Licence en génie civil (GC)
Ø Le cycle de licence professionnelle qui comporte les
filières ci dessous:
· Gestion Comptable et
Financière(GCF)
· Banque Gestionnaire des relations de la
Clientèle(BGRC)
· Marketing Manager
Opérationnel(MM0)
· Gestion Administrative et Management des
Organisations(GAMO)
L'admission dans le cycle du DUT se
fait par concours. Pour les cycles BTS et LICENCE,
les candidats doivent subir un entretien devant un jury. Une fois
admis au sein de l'institut, l'étudiant suit une formation de deux ans
pour les cycles DUT et BTS. Il peut continuer
ensuite au cycle de LICENCE qui dure un an.
Au cours de la formation en licence professionnelle,
pour compléter la formation reçue à l'école, les
étudiants de l' I.U.T-FV de BANDJOUN sont
obligés d'effectuer un stage académique d'une durée de
deux mois dans une entreprise pour se familiariser avec les milieux
professionnels.
C'est pour ne pas faillir à cette exigence
académique que nous avons effectué un stage
académique à l'hôpital protestant de
MBOUO/BANDJOUN. Nous y avons mené une étude sur le
thème : « Analyse de l'efficacité de la
gestion de trésorerie de l'hôpital protestant de
MBOUO/BANDJOUN».
SOMMAIRE
DEDICACES
i
REMERCIEMENTS
ii
AVANT-PROPOS
iii
SOMMAIRE
v
INTRODUCTION GENERALE
1
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE L'HOPITAL
PROTESTANT DE MBOUO, DEROULEMENT DU STAGE ET GENERALITES SUR LA NOTION DE
GESTION DE LA TRESORERIE
2
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE L'HOPITAL
PROTESTANT DE MBOUO ET DEROULEMENT DU STAGE
3
SECTION I : PRÉSENTATION DE
L'HÔPITAL PROTESTANT DE MBOUO
3
SECTION II : DEROULEMENT DU STAGE
7
CHAPITRE II : GENERALITES SUR LA NOTION DE
GESTION DE LA TRESORERIE
9
SECTION I : LES CONCEPTS DE BASE
9
SECTION II : LES FONCTIONS DE GESTION
DE LA TRESORERIE
12
DEUXIEME PARTIE : EVALUATION DE LA TRESORERIE
DE L'HOPITAL PROTESTANT DE MBOUO
15
CHAPITRE I: LA GESTION QUOTIDIENNE DE LA TRESORERIE
A L'HOPITAL PROTESTANT DE MBOUO
16
SECTION I : LES TÂCHES QUOTIDIENNES DU
CAISSIER PRINCIPAL
16
SECTION II : LES ETATS DE RECETTE ET
DEPENSES
17
CHAPITRE II : ANALYSE DE L'EFFICACITE DE LA
GESTION DE TRESORERIE
19
SECTION I : ETATS DU CONTROLE INTERNE EN
PLACE
19
SECTION II : DIAGNOSTIC DE LA
TRÉSORERIE
23
BIBLIOGRAPHIE
28
ANNEXES
29
INTRODUCTION GENERALE
Voilà environ cinquante ans que la grande
majorité des pays africains ont accédé à
l'indépendance. Force est de constater que pour la plupart d'entre eux,
ces pays sont toujours classés parmi les pays dits en voie de
développement. Ces pays recherchent à tâtons ce que l'on
à coutume d'appeler « la croissance soutenue et durable
».Cette croissance est en elle-même étouffée par de
nombreux maux et contraintes principalement liés à
l'environnement légal, au financement, aux coûts des facteurs de
productions, à la maîtrise technologique et de gestion et à
la mauvaise gouvernance. Le Cameroun n'échappe pas à cette
situation assez déplorable. Cette situation à
entraîné l'émergence du secteur privé. Depuis lors,
la seule loi qui réglemente le marché est celle du plus fort. A
ce contexte politico-économique, il faut ajouter les problèmes de
trésorerie qui constituent très souvent un goulot
d'étranglement des entreprises camerounaises et le nombre de celles qui
se heurtent au « mur de l'argent » ne cesse d'augmenter. Dans cet
environnement en constante évolution, l'entreprise ne doit pas perdre de
vue l'importance et la fiabilité de l'information financière pour
l'aider dans la prise de décisions. La trésorerie étant au
centre de toutes les opérations menées par l'entreprise est la
traduction en terme monétaire de toutes les décisions et
opérations de l'entreprise. C'est pourquoi, sa gestion ne constitue plus
une simple activité d'optimisation de la structure financière,
mais devient la gestion d'une ressource stratégique de l'entreprise et
conditionne sa survie. De ce fait, la gestion de la trésorerie devrait
être faite par des professionnels et selon le respect de certaines
normes. Fort est de constater que les dirigeants n'accordent pas l'importance
qu'il faut à cette fonction sensible de l'entreprise, entrainant la
faillite de nombreuses entreprises. Au cours de notre stage, nous nous sommes
rendu compte que certains dirigeants ne sont pas en marge de ce constat et que
la trésorerie est fragilisée. C'est pour comprendre et
résoudre ce problème que nous avons choisi de travailler sur le
thème « Analyse de l'efficacité de la
trésorerie de l'hôpital de Mbouo ».
Pour tinter de résoudre ce problème, nous allons
dans une première partie présenter l'hôpital de Mbouo et
le déroulement du stage et dans une deuxième partie nous allons
procéder à une évaluation de la trésorerie de
l'hôpital.
PREMIERE PARTIE :
PRESENTATION DE L'HOPITAL PROTESTANT DE MBOUO, DEROULEMENT DU STAGE ET
GENERALITES SUR LA NOTION DE GESTION DE LA TRESORERIE
CHAPITRE 1 :
PRESENTATION DE L'HOPITAL PROTESTANT DE MBOUO ET DEROULEMENT DU STAGE
SECTION I :
présentation de l'hôpital protestant de Mbouo
L'hôpital protestant de Mbouo est un hôpital
spécialisé dans la prestation de services en matière de
soins de santé et la ventes de médicament. Nous pouvons
l'identifier de la manière suivante:
Raison sociale : Hôpital
protestant de Mbouo.
Fondateur : EEC
Année de création :
1928.
Adresse : B.P.948 Bafoussam
Téléphone : +237 33 06 94
61
E-mail: hopitalmbou@yahoo.fr
Activités principales : soins de
santé et vente de médicament
Forme juridique : oeuvre sociale
La renommée de l'hôpital protestant de Mbouo
provient de par ses services multidimensionnels et la rigueur de son personnel
dans l'exercice de leurs activités ; ce qui explique clairement le
choix de plus en plus croissant des malades dans ses services.
Pour une meilleure présentation de cet hôpital
nous allons ressortir son historique, son activité et son
environnement.
I.1 : Historique et activités
I.1.1 Historique
L'hôpital protestant de Mbouo est une oeuvre de
témoignage chrétienne de l'Eglise Evangélique du Cameroun
crée en 1928 par les missionnaires français. Il a pour mission
d'améliorer les conditions de santé des populations et de lutter
contre des maladies épidémiques de la région vu les
difficultés qu'elles rencontraient pour se rendre dans les
hôpitaux voisins. Cet hôpital est situé dans la
région de l'OUEST, département du KOUNG- KHI, arrondissement de
POUMOUGNE ville de BANDJOUN à une dizaine de mètres de l'axe
principal de BANDJOUN-BAFOUSSAM.
Cet hôpital à la création avait pour
objectif de :
Ø faciliter
à la population l'accès aux soins médicaux de
qualité sans devoir parcourir une longue distance ;
Ø accorder le soin aux pasteurs missionnaires ;
Ø évangéliser à travers la
structure sanitaire pour assurer la santé intégrale de l'homme
(corps, âme et esprit) ;
Ø assurer l'éducation sanitaire et la promotion
de l'hygiène et salubrité au sein des populations.
I.1.2 Activités
L'hôpital protestant de Mbouo a pour activité
principale l'administration de soins de santé dans les domaines
de traumatologie, gynécologie, chirurgie, réanimation,
laboratoire et analyse médicale, ortho-rhino-laryngologie,
ophtalmologie, stomatologie, kinési masso thérapie, imagerie
médicale et morgue.
Les services de cet hôpital sont offerts à l'aide
d'un équipement performant et un personnel qualifiés et
dévoués composés d'un médecin biologiste,
un traumatologue, un chirurgien, un ortho-rhino-laryngologie, un
ophtalmologue, un dentiste, des médecins généralistes, des
infirmiers qualifiés.
I.2. Environnement de l'hôpital protestant de Mbouo
Les éléments qui influencent son activité
sont d'origine interne ou externe, c'est pourquoi nous parlerons de son
environnement interne et externe.
I.2.1. Environnement interne de l'hôpital
protestant de Mbouo
Ø Description des locaux de L'hôpital
protestant de Mbouo.
L'hôpital protestant de Mbouo est composé de 14
bâtiments qui abritent ses différents services. Ces
bâtiments abritent les services de gynécologie obstétrique,
consultation, maintenance, soins buccodentaire et pédiatrie,
traumatologie, médecine, laboratoire, l'imagerie médicale et
hospitalisation moyen standing, l'hospitalisation haut standing, bloc
opératoire soins intensifs, hospitalisation chirurgie, service de
diabétologie et buanderie, salle de fête, bloc administratif et
morgue.
Ø Structure fonctionnelle et
représentant légal
Comme toute entité qui se veut responsable et
sérieuse, L'hôpital protestant de Mbouo est une structure dans
laquelle les responsabilités et rôles sont bien définis et
constitué comme suit :
· Conseil d'administration
Ce dernier est présidé par le président
de la région synodale du KOUNG-KHI. ll comprend 14 membres nommés
par le président de l'EEC. Cet organe se réunit une fois par
semestre et peut tenir une réunion extraordinaire en cas de
nécessité.
· Comité de suivi de gestion
Ce dernier est composé de 4 membres. Il est
chargé de suivre la gestion des finances, du personnel, des
médicaments et du matériel. Il se réunit une fois les
trois mois et peut tenir une réunion extraordinaire en cas de
nécessité.
· Médecin chef
Il est à la tête de l'institution qui lui est
confiée. Il a pour responsabilité de contrôler et
coordonner tous les services de l'hôpital.
· Gestionnaire
Il est le responsable du patrimoine de l'hôpital il a
pour rôle de superviser, de contrôler les activités du
service de finance et de veiller à l'utilisation rationnelle des
biens de l'hôpital.
· Infirmier chef ou surveillant
général
Il assure la gestion du personnel et est chargé de
l'établissement des l'horaires de travail de tous les services de
l'hôpital.
· Médecins chef de service
Ils sont chargés de la supervision des activités
dans chaque service.
Ø Organigramme de l'hôpital protestant
de Mbouo
Cet organigramme nous permet de
schématiser les liens hiérarchiques et fonctionnels qui existent
entre les différents postes de travail au sein de l'hôpital
protestant de Mbouo.
Conseil d'administration
Comite de suivi et de gestion
Médecin chef
Gestionnaire
Infirmier chef
Médecins chef de services
Majors
Chefs de groupes
Infirmiers et manoeuvres
I.2.2. Environnement externe de l'hôpital
protestant de Mbouo
Les principaux partenaires externes de l'hôpital
protestant de Mbouo sont comme représentés comme suit :
Ø les clients (entreprises et particuliers);
Ø la direction de l'oeuvre médicale ;
Ø l'association franco-camerounaise
« BIAGNE » ;
Ø concurrents ;
Ø les entreprises fournisseurs.
SECTION II :
DEROULEMENT DU STAGE
Dans ce chapitre, il sera question pour nous dans une question
partie de présenter notre arrivée et les difficultés
tâches à nous alloués et dans une seconde
d'apprécier et de justifier le choix du thème de notre stage.
II.1 Accueil
Dés notre arrivée à l'hôpital, nous
avons été accueillis par le gestionnaire qui nous a
présenté l'hôpital de Mbouo et son fonctionnement. Par la
suite il nous a établi un programme de stage qui prévoyait le
déroulement suivant :
Ø 1ere semaine : Magasin
Ø 2eme à 4eme
semaine : Service de la comptabilité matière
Ø 5eme à 6eme
semaine : Service de la comptabilité
Ø 7eme à 9eme
semaine : Service de la caisse
Après l'établissement de ce programme de stage,
le gestionnaire nous a présentés à tous le personnel du
service administratif et financier.
II.2 Taches allouées
Les taches qu'on nous a assignées ont été
fonction des services dans lesquels nous étions affectés. Elles
sont récapitulées dans le tableau ci-dessous.
Périodes
|
Poste de travail
|
Taches à exécuter
|
02 aout au 06 aout
|
Magasin
|
-tenue des fiches de stock
-réception et vérification des livraisons
-traitement des commandes des différents services
|
9 aout au 27 aout
|
Service de la comptabilité matière
|
-paramétrage de sage saari
-gestion des stocks dans sage saari
|
30 aout au 10 septembre
|
Service de la comptabilité
|
-enregistrements des opérations
-calcul de la paie
-détermination de l'IRPP sur les salaires
|
13 septembre au 30 septembre
|
Service de la caisse (caissier principal)
|
-arrêt journalier de la caisse
-élaboration des situations journalière et
mensuelle des recettes et dépenses
-établissement du rapprochement bancaire
|
II.3 Appréciation du stage
Les taches que nous avons effectuées nous ont
été bénéfiques pour la plupart. En effet, elles
nous ont permis d'améliorer nos connaissances dans le paramétrage
et l'utilisation de sage saari, la maitrise du processus d'achat et les
différents contrôles à effectuer lors de la
réception d'une livraison. Aussi, elles nous ont permis de maitriser
toutes les opérations assignées au service de la
comptabilité et la gestion quotidienne de tous les flux de
trésorerie.
CHAPITRE II :
GENERALITES SUR LA NOTION DE GESTION DE LA TRESORERIE
SECTION I : LES
CONCEPTS DE BASE
Nous parlerons dans cette section de la définition et
objectif de la trésorerie et des fonctions de la trésorerie.
I.1Définitions et objectifs de la gestion de la
trésorerie
I.1.1Définitions
La gestion de la trésorerie est l'ensemble des
mécanismes qui permettent à une entreprise de prévoir et
de gérer les flux , d'anticiper et de prévenir les risques
financiers, de négocier et de contrôler les opérations
bancaires, de placer les excédents et, surtout, d'assurer sa
liquidité et sa solvabilité. Elle peut aussi être
définie comme l'ensemble des mécanismes qui consistent à
assurer la solvabilité de l'entreprise au moindre coût. Il s'agit
pour une entreprise d'honorer ses échéances financières
à tout moment, en maintenant un encaisse minimum et maximisant le
rendement de ses placements de ses excédents éventuels de
trésorerie.
Les objectifs de la gestion de
trésorerie
La gestion de la trésorerie répond à
certains objectifs dont les principaux sont :
Ø gérer, contrôler et sécuriser
l'ensemble des flux financiers de l'entreprise ;
Ø assurer la solvabilité de l'entreprise au
moindre coût ;
Ø arbitrer entre les différents produits de
financement et de placement ;
Ø gérer les risques financiers et les risques
de change ;
Ø optimiser et gérer la relation
banque-entreprise.
I.2 Les approches théoriques de la
trésorerie
A partir de l'approche par les flux et par les bilans, nous
entendons déterminer la trésorerie.
I.2.1 L'approche par le bilan
Dans ce cas l'approche permet de calculer de deux
manières la trésorerie nette d'une entreprise.
Trésorerie = Fond de roulement - Besoin en Fonds
de roulement
.
Trésorerie = Trésorerie d'actif -
Trésorerie du passif
I.2.2 l'approche par les flux
Trésorerie = encaissements -
décaissements
Les encaissements et les décaissements sont les
éléments constitutifs de la variation de trésorerie. Ils
s'obtiennent à partir du bilan et du compte de résultat
prévisionnel. Cette approche permettra d'obtenir un budget mensuel. Elle
est un point de passage presque obligé pour obtenir la position au jour
le jour, qui permettra elle même de prendre si nécessaires les
premières décisions quotidiennes. Sa formule est la suivante.
I.2.3 Interprétation des soldes de
trésorerie
L'analyse du solde de la trésorerie permet de se faire
une idée sur la situation financière de l'entreprise. Trois cas
de figure peuvent se présenter :
Ø la trésorerie nette de l'entreprise
est positive
Dans ce cas, les ressources financières de
l'entreprise sont suffisantes pour couvrir les besoins. Autrement dit le fond
de roulement est supérieur au besoin en fonds de roulement. La
situation financière de l'entreprise est saine car elle est à
mesure de financer un surcroît de dépenses sans recourir à
un emprunt.
Ø la trésorerie nette de l'entreprise
est nulle
Dans ce cas, les ressources financières de l'entreprise
suffisent juste à satisfaire ses besoins. Autrement dit le fond de
roulement est égal au besoin en fonds de roulement. La situation
financière de l'entreprise est équilibrée. Cependant,
celle-ci ne dispose d'aucune réserve pour financer un surplus de
dépense que ce soit en termes d'investissement ou d'exploitation. Une
telle entreprise ne peut ni faire face aux risques (retard des
encaissements...), ni saisir des opportunités.
Ø la trésorerie nette de l'entreprise
est négative
Dans ce cas, l'entreprise ne dispose pas suffisamment de
ressources financières pour combler ses besoins. On dit dans ce cas que
sa situation est déficitaire. Elle doit donc recourir à des
financements supplémentaires à court terme pour faire face
à ses besoins de financement d'exploitation. Il y a donc un risque
financier à court terme si l'entreprise ne parvient pas à
accroître rapidement ses ressources financières à long
terme, ou à limiter ses besoins d'exploitation à court terme.
Cette situation prouve qu'il y a des difficultés ; c'est le cas de
l'hôpital de Mbouo. Ce constat nous amène à étudier
les fonctions de la trésorerie.
SECTION II : LES
FONCTIONS DE GESTION DE LA TRESORERIE
Nous parlerons dans cette partie de la gestion quotidienne,
des prévisions de trésorerie et des négociations
bancaires.
II.1 La gestion quotidienne et les prévisions de
trésorerie
II .1 .1 La gestion quotidienne
La gestion quotidienne de la trésorerie invite le
trésorier à mener de nombreuses opérations conduisant
à une prise de décision rapide. Le premier type de
décision porte sur l'affectation des opérations à des
lignes comptables. Par la suite, il va s'agir d'opérer un
équilibrage entre les comptes. Il devra s'assurer que dans sa
centralisation, il n'y a pas de soldes en contre phase.
II.1.2 La prévision de trésorerie
La qualité des décisions à prendre en
matière de gestion de la trésorerie dépend en grande
partie de la qualité du système d'information en place
(comptabilité générale, comptabilité analytique,
analyse des budgets). La qualité de la prévision est tributaire
de l'information de base sur laquelle elle est bâtie. Lorsque la
qualité de l'information comptable ou de la série statistique
élaborée est fiable, la prévision peut être
établie avec un degré de précision satisfaisant.
Il existe plusieurs méthodes de prévision parmi
lesquelles nous pouvons citer :
Ø l'extrapolation proportionnelle.
Connaissant le rapport entre le chiffre d'affaire et le fond
de roulement, le besoin en fonds de roulement ou la trésorerie pour une
période donnée, on peut en déduire des prévisions
pour les périodes suivantes.
Ø Le budget de trésorerie ou le plan de
trésorerie
Il prévoit l'évolution de la trésorerie
de l'année suivante, mois par mois. Il est construit en fin d'exercice
comptable à partir des autres budgets déjà
réalisés. Le dirigeant doit d'abord valider les budgets en amont
(achats, ventes, ressources humaines...) et les pondérer s'ils sont trop
ambitieux. Ensuite, il procède à un retraitement à savoir:
passer les flux de dates comptable en dates de flux et calculer le
décaissement mensuel de TVA. Pour cela, il applique aux ventes les
délais de paiement moyens constatés dans le passé et
définit des règles pour les différentes charges.
Ø Le plan de financement
Il permet de concrétiser dans un même document
les objectifs de l'entreprise et de préciser mes moyens d'exploitation
ainsi que les ressources financières qu'il convient de mettre en oeuvre
pour les atteindre.
II.1.3 Le suivi et le contrôle des
prévisions de trésorerie
Les prévisions de trésorerie constituent un
processus permanent et non un exercice isolé dans le temps. En ce sens
que la prévision nécessite un suivi. Ce suivi passe par
Ø la révision et la mise à jour des
prévisions
Ø la prise en compte des informations internes
détaillées (confirmation des prévisions) et des
informations de source bancaire (réalisations effectives)
Ø l''analyse des écarts entre
réalisations et prévisions, et interprétation de ces
écarts
Ø l'ajustement des décisions de financement et
ou placement dans le cadre d'une politique définie avec pour but le but
est d'obtenir une trésorerie zéro.
II.2. La trésorerie Zéro et la
trésorerie au jour le jour
L'objectif de la trésorerie au jour le jour est de
minimiser le coût des ressources financières à court terme
(crédits de trésorerie) et d'optimiser éventuellement la
rentabilité des disponibilités. Les contraintes que doit subir le
financier sont nombreuses : flux de fond imprévus ou non
budgétisés au départ variétés des conditions
bancaires en matière des coûts de financement et de
rémunération des dépôts. Pour atteindre cet
objectif, le financier devrait tendre vers une « trésorerie
zéro ». En effet, certains considèrent qu'une bonne
solvabilité doit se traduite par une liquidité réduite,
c'est à dire par ce ratio :
Trésorerie
Dettes à court terme
= 1
II.2.1.La négociation bancaire
Une bonne négociation bancaire consiste à
construire une relation équilibrée, d'une part à ne pas
trop dépendre de son banquier et d'autre part à ne pas lui faire
courir des risques qu'il ignore. Mais instaurer un climat de confiance
durable. Le dirigeant doit donc avoir au moins deux interlocuteurs bancaires
qu'il peut mettre en concurrence. Cette relation implique la réduction
des services bancaires (les intérêts débiteurs, les jours
de valeur, les commissions sur découvert et les opérations
mouvements).
II.2.2. La gestion de trésorerie en dates de
valeur
La date de valeur est la date à laquelle la banque va
prendre en compte dans ses livres l'opération réalisée
avec l'entreprise. Elle est différente de la date d'opération qui
est la date à laquelle l'opération a été
effectuée. D'une manière générale, les dates de
valeurs sont postérieures aux dates d'opérations pour les
encaissements. Pour les décaissements, les dates de valeurs sont
antérieures aux dates d'opérations. Afin de rendre rationnel la
gestion quotidienne de la trésorerie, le trésorier doit pour
chaque opération prendre en compte l'influence des dates de valeurs.
DEUXIEME PARTIE : EVALUATION DE LA TRESORERIE DE
L'HOPITAL PROTESTANT DE MBOUO
CHAPITRE I: LA GESTION
QUOTIDIENNE DE LA TRESORERIE A L'HOPITAL PROTESTANT DE MBOUO
Dans ce chapitre, nous entendons présenter une
description de la gestion quotidienne du caissier principal de l'hôpital
de Mbouo. Nous insisterons sur la fonction du caissier, ainsi que ses missions
et les outils dont il dispose pour gérer au mieux la
trésorerie.
Section I : les
tâches quotidiennes du caissier principal
Le caissier principal de l'hôpital de Mbouo est charge
de traiter toutes les opérations des recettes et dépenses
engagées par l'entreprise. Il a pour rôle spécifique
d'établir:
Ø une situation journalière de la
trésorerie;
Ø un état mensuel des recettes;
Ø un état comparatif des recettes annuelles;
Ø mensuellement les états de rapprochement
bancaires.
1.1. La situation journalière de la
trésorerie
C'est un tableau qui récapitule par jour les recettes
perçues par les différentes caisses, les dépenses
engagées et les encours de paiement. Pour disposer de ce tableau, un
travail préalable doit être fait à savoir :
Ø Le traitement des recettes.
Ø Le traitement des dépenses.
I.1.1 Le traitement des recettes
Chaque jour le caissier principal procède à
l'arrêt et l'analyse du brouillard de caisse de chaque caisse auxiliaire
afin de déceler les éventuels écarts. En cas de
règlement par chèque, c'est le gestionnaire qui effectue la
réception, l'endossement et l'enregistrement du chèque. Ensuite
il remet au caissier principal qui est chargé de faire des copies et de
les déposer en banque.
Le caissier principal reçoit un avis de crédit
qu'il transmet directement au service de la comptabilité qui
procède directement à l'imputation comptable.
I.2 Traitement des dépenses
Les dépenses sont principalement constituées par
les différents règlements des fournisseurs, les impôts, les
salaires, les frais bancaires et les agios.
I.1.1 Les règlement des fournisseurs
Les règlements sont effectués le jour convenu
entre l'hôpital et le fournisseur. Ces règlements peuvent se faire
par chèques, par virement.
I.1.2 Les impôts
Les impôts sont payés à
échéance.il s'agit de l'IRPP sur les salaires.
I.1.3 Les salaires
A la fin de chaque mois, le caissier principal établit
les ordres de virement de salaires et les passe au service de la
comptabilité pour enregistrement.
I.1.4 Les frais bancaires
La banque prélève des frais lors des
opérations bancaires sur les comptes de l'hôpital. Elle informe
à travers un avis de débit que le caissier principal transmet a
la comptabilité pour enregistrement.
SECTION II : LES ETATS DE RECETTE ET DEPENSES
II.1 l'état mensuel des recettes et des
dépenses.
C'est un état qui récapitule au jour le jour les
recettes et les dépenses. Il se présente sous la forme d'un
tableau permettant d'obtenir le solde de la trésorerie. Il permet de
visualiser l'évolution de la trésorerie au cours du mois ainsi
de dégager les jours de forte et de faible activité.
I1.2 L'état annuel des recettes et des
dépenses.
C'est un état comparatif des recettes et
dépenses mensuelles entre deux années successives. Le montant de
son solde est comparé à celui de l'année
précédente.
II.3 Les états de rapprochement bancaire
Ce sont des états établis chaque mois par le
gestionnaire. Pour les effectuer, il compare le relève du mois
concerne au chiffre du le grand livre de la banque présenté a
l'hôpital et le rapprochement entre les écritures passées
dans les comptes de l'entreprise et celles passées sur le relève
bancaire du mois.
CHAPITRE II : ANALYSE DE L'EFFICACITE DE LA GESTION DE
TRESORERIE
Nous nous sommes intéressés dans ce chapitre au
système de contrôle interne en matière de trésorerie
mise en place. Notre souci est de nous assurer que les tâches et les
fonctions sont séparées et que l'autorisation des paiements
effectué comme l'exige les règles du contrôle interne. Ces
objectifs du contrôle interne en matière de trésorerie sont
:
Ø paiements effectués a des fins
autorisées et par un nombre limité de personnes ;
Ø suivi rigoureux des encaissements ;
Ø protections des actifs liquides contre la fraude et
distraction des fonds;
Ø enregistrement correct des opérations ;
Ø gestion efficace de la trésorerie.
Pour ce faire un ensemble de contrôle est envisageable
pour atteindre ces objectifs. Nous nous limiterons dans notre analyse au
contrôle des paiements, des encaissements, de la protection et
conservation des fonds et de l'enregistrement comptable des opérations
de trésorerie.
SECTION I : ETATS DU
CONTROLE INTERNE EN PLACE
Notre stage à l'hôpital de
Mbouo nous a permis d'apprécier la manière dont les flux de
trésorerie sont sécurisés. Nous présentons au
niveau de cette partie la sécurisation des flux de trésorerie
avec pour objet la limitation des risques d'erreur et de fraudes qui sont
souvent courant dans la gestion de la trésorerie.
I.1 Au niveau des règlements
L'hôpital protestant de Mbouo
effectue la plupart de ces paiements par banque (chèques ou virements).
Ce mode de règlement assure plus de sécurité aux
mouvements des fonds et son contrôle est assez aisé.
I.1.1-Règlements par chèque ou par
virement
Pour les règlements par chèque, des
procédures complémentaires ont été mises
en place pour avoir plus de sécurité. Le gestionnaire
reçoit toutes les factures à payer (seules les originaux doivent
servir de justificatifs de paiement). Il s'assure que les factures portent la
mention « bon à payer » de la comptabilité
matière et que les liasses comprennent la facture, le bon de commande,
le bon de livraison et le bon de réception.
Le contrôle interne mis en place permet d'éviter
les doubles paiements ou des paiements indus. Les signataires (Gestionnaire et
Médecin chef) examinent les pièces justificatives jointes qui
doivent être des originaux.
Les signataires vérifient que la procédure
d'approbation par les services responsables est appliquée de
manière claire. A l'émission du chèque correspondant aux
pièces justificatives, ces dernières sont annulées par une
mention « payé » inscrite manuellement à l'aide d'un
tampon.
I.1.2-Règlement en espèces
Le règlement effectué en espèces est
précédé par un ordre de dépense établi en
trois exemplaires et un reçu de décharge établi en deux
exemplaires.
Un principe fondamental d'un bon contrôle interne est
que les encaissements reçus ne doivent pas être affectés
directement au paiement des dépenses. L'application de ce principe
permet d'assurer un meilleur contrôle des décaissements et
encaissements et stabiliser le fonds de caisse des besoins de l'entreprise. Au
cours de notre passage à l'hôpital protestant de Mbouo, nous avons
pu constater l'application de ce principe.
En effet, l'hôpital protestant de Mbouo a deux types de
caisse :
Ø Deux « caisse-recettes » destinées
à recevoir les règlements des malades;
Ø Une « caisse-dépenses »
destinée à effectuer les menus-dépenses.
Les caisse sont approvisionnées chacune pour
fonds de caisse de cent cinquante mille francs
(150000) FCFA pour pouvoir rendre la monnaie aux premiers
clients du matin.
La caisse-dépenses enregistre tous les mouvements de
sortie de fonds. Une sortie de fonds ne peut se faire que sur la base
d'un bon de caisse pré-numéroté.
Nous avons, par ailleurs, remarqué aussi des
correspondances attestant l'approvisionnement de la caisse dépense et
l'effectivité du dépôt journalier des espèces en
banque. Tout cela atteste l'application du principe de contrôle
interne.
Les autorisations de dépenses sont par le gestionnaire
et médecin chef. Ils ont reçu de la hiérarchie
l'autorisation pour gérer au nom de l'EEC. Aussi ils peuvent assurer le
contrôle des encaissements et des décaissements pour rendre compte
au conseil d'administration.
Pour ce qui est de l'examen et de l'annulation des
pièces justificative, le caissier principal vérifie que les
pièces justificatives sont dûment autorisées en comparant
les signatures y figurant avec les modèles dont il dispose. Il s'assure
aussi de l'identité du bénéficiaire. Ce dernier signe
obligatoirement un reçu que lui présente le caissier principal.
le bénéficiaire doit contre signer des pièces
justificatives lui faisant reconnaître qu'il a reçu les sommes
demandées. Avant l'enregistrement comptable des dépenses, le
caissier annote les pièces justificatives afin d'empêcher leur
réutilisation à l'aide d'une mention « payé par
caisse le... » et une numérotation. Il les comptabilise et les
classe selon leur ordre numérique. Cette méthode permet
d'éviter les omissions et doubles enregistrements.
I.2 Au niveau des encaissements
La plupart des encaissements se font
espèces. Le principe est le même que celui des
décaissements. Les recettes de la caisse ne doivent pas être
affectées directement au règlement des dépenses. Comme
mentionné plus haut, ce principe est suivi au niveau de l'hôpital
protestant de Mbouo.
Cette situation permet un contrôle plus efficace des
recettes. les recettes de la journée sont déposé le
même jour dans l'après-midi à la banque par le caissier
principal. En cas d'empêchement, la caissière auxiliaire effectue
le versement.
Pour chaque versement, la banque doit établir un
reçu et remettre un exemplaire au caissier. Le reçu pour
être fiable doit avoir les mentions suivantes :
Ø la date,
Ø le numéro du compte,
Ø le libellé et le montant
Ø la signature ;
Ø le cachet....
Apres chaque versement à la banque, la caissière
auxiliaire doit transmettre les originaux des reçus de versements au
cassier principal. Puis il et conserve les photocopies pour son
classement.
I.3 Protection et conservation des fonds
L'effectivité du dépôt rapide des
espèces en banque et l'observation des avoirs en caisse permettant
d'assurer la protection et la conservation des fonds.
I.3.1 Dépôt rapide des espèces en
banque
Le contrôle interne mis en place exige le versement
rapide en banque chaque jour. Une telle attitude permet de sécuriser les
recettes au quotidien. La personne chargée du dépôt est
obligée de le faire au quel cas sa responsabilité est
immédiatement engagée.
I.3.2 Tenue ct conservation des avoirs en caisse
Les fonds et les avoirs comprennent les espèces. Ils
sont collectés dans deux caisses placées sous la
responsabilité du caissier principal.
Les caissiers n'ont pas le droit de décaisser et ne
participent pas à l'approbation des justificatifs de règlement.
Pour toutes sorties de fonds, le caissier principal reçoit du
gestionnaire et médecin chef l'autorisation de la dépense.
I.4 Enregistrement comptable des opérations de
trésorerie
Il s'agit essentiellement de la séparation des
tâches, du contrôle des enregistrements et vérifications.
I.4.1 Séparation des tâches ct
supervision
Le caissier principal établit les journaux de
trésorerie et effectue les rapprochements bancaires. Le gestionnaire et
le comptable sont chargés de les vérifier et d'y apposer leur
visa.
Les rapprochements bancaires sont régulièrement
établis et que les soldes des comptes de banque sont
régulièrement rapprochés des montants apparaissant sur les
relèves bancaires afin de déterminer les erreurs
éventuellement commises par la banque ou par la l'hôpital.
I.4.2 Les vérifications de caisse
Les caisses sont vérifiées périodiquement
par le gestionnaire qui n'a pas accès aux opérations
d'encaissements et de décaissements par espèces. Ces
vérifications sont opérées de manière
inopinée.
Au niveau des écritures comptables, les recettes sont
encaissées au fur et mesure pour être en suite enregistrées
et imputées. Les écritures passées sont libellées
avec précision. A chaque compte bancaire correspond un compte comptable
spécifique.
Au regard de l'importance des flux de trésorerie, les
mouvements entre la comptabilité et la trésorerie sont
informatisés, afin de limiter les risques d'erreurs. L'accès
à leurs fichiers est réglementé et limité aux
personnes autorisées. Il nécessite l'utilisation des mots de
passe.
SECTION II : DIAGNOSTIC DE
LA TRÉSORERIE
II.1. Les faiblesses rencontrées
Les faiblesses rencontrées se situent, entre autres au
niveau du contrôle des paiements, de la protection et conservation des
fonds et de l'enregistrement comptable des opérations de
trésorerie.
II.1.1 Au niveau des règlements
Etablissement des chèques ou des ordres de
virement
Ø Les chèques établis au nom des
bénéficiaires et présentés aux signataires ne sont
pas préalablement barrés pour éviter les risques de
vol.
Ø Leurs conservations et leur acheminement aux
destinataires relève du seul ressort caissier principal ce qui entraine
un risque.
II.1.2. Au niveau de la protection et conservation des
fonds
Il s'agit essentiellement de la garde et la conservation des
avoirs. Les carnets de chèques non utilisés ou en service sont
gardés dans un tiroir sous la responsabilité du gestionnaire. Il
fait partie des signataires de chèques.
Au cours de notre stage, nous n'avons pas remarqué un
suivi de la trésorerie en jour de valeur. Il nous a été
donné de constater que le caissier principal n'est pas souvent
associé à l'élaboration du budget de trésorerie. II
n'intervient pas non plus dans la négociation des conditions de
banque.
II.1.3 Au niveau enregistrement comptables des
opérations de trésorerie
La tenue des journaux de trésorerie
est effectuée par des personnes qui ont accès aux comptes
fournisseurs et à l'établissement du chèque.
Au niveau des flux en espèces, nous avons pu constater
que malgré le système de contrôle et de
sécurité mis en place, la personne qui encaisse est en
même temps celle qui fait l'état de sa caisse. La
séparation des fonctions n'est pas respectée à ce niveau.
Car elle devrait arrêter sa caisse avec la supervision de son
supérieur hiérarchique.
II.2. Suggestions
Notre analyse de la gestion de trésorerie a
décelé quelques faiblesses auxquelles nous proposerons les
mesures de remédiassions à travers nos suggestions dans cette
rubrique. Gérer c'est prévoir afin que le futur ne soit plus
comme le passé et que la manière de penser comme les techniques
de décision s'ajuste à la nouveauté.
II.2.1 La gestion quotidienne de la
trésorerie
Ø Les chèques établis au nom des
bénéficiaires et présentes aux signataires devraient
être barrés ce qui signifie que le banquier tiré ne peut
payer qu'a un autre banquier ceci réduit considérablement
les risques de vol ;
Ø Leurs conservations jusqu'a l'envoi aux destinataires
devraient relever strictement de la responsabilité des signataires et
avec la précision d'un délai assez court de retrait. Une telle
disposition empêche un esprit de rétention à des fins de
corruption ;
Ø Le réapprovisionnement de la caisse se ferait
par le système dit de « soldes fixes ».Cette technique
permettrait de gérer séparément les recettes et les
dépenses pour contrôler efficacement les dépenses. son
emploi n'est possible que dans le cas où l'entreprise gère
séparément ses fonds (recettes et dépenses). A
l'hôpital protestant de Mbouo, un telle séparation n'est pas
absolue.
II.2.2 Au niveau de la protection et conservation des
valeurs
Les carnets de chèques
utilisés ou en service, devraient être gardés dans un
coffre fort sous la responsabilité de la personne chargée de leur
préparation. Par ailleurs les carnets hors services ou non
épuisés devraient être détruits afin d'éviter
des contrefaçons. De même, les caisses devraient être
levées sous le contrôle du supérieur hiérarchique.
Ainsi , les écarts et erreurs éventuels peuvent être
perçus immédiats.
II.2.3 Au niveau de l'enregistrement comptable des
opérations de trésorerie
Les personnes qui tiennent les journaux de
trésorerie ne devraient pas avoir accès aux comptes fournisseur,
à l'établissement du chèque et à l'ouverture du
courrier.
Cette séparation des fonctions de
trésorier et de comptable devraient être fondamentale. Une telle
évite les risques de fraudes et de détournements.
Par ailleurs, un cumul de fonctions de tenue des journaux de
caisse avec celles de tenue de caisse ne favorise pas une gestion efficace de
la trésorerie. Ce cumul facilite la conjugaison des efforts pour
détourner les fonds par les caissiers par les agents des finances. Il
rend difficilement détectable la distraction des fonds. Pour
opérer, une nette séparation de tâches. L'hôpital
devrait recruter le personnel qualifié on procéder un
redéploiement. Pour le faire, il conviendrait préalablement de
procéder à une analyse et à une définition de
nouveaux postes à pouvoir.
II.2.4 Au niveau de la gestion de trésorerie en
date de valeurs.
Afin de rationaliser la gestion quotidienne de la
trésorerie, le caissier principal devrait prendre en compte la date de
valeur pour effectuer toutes les opérations. Il devrait aussi à
s'efforcer de spécialiser chacune de ses banques par type de mouvement.
Pour cela, il faudrait que la trésorerie soit distincte du service
comptable. Cette démarche permettrait au service comptable de
positionner les mouvements par compte sans devoir interroger
systématiquement le trésorerie.
CONCLUSION GENERALE
La gestion de trésorerie a énormément
évolué au cours de ces dernières années. Elle a
gagné ses lettres de noblesse et participe pleinement à
l'amélioration la sa rentabilité l'entreprise lorsqu'elle est
bien maîtrisée.
A l'hôpital protestant de Mbouo, objet de notre
étude, la trésorerie se heurte à des difficultés
dont les unes relèvent de l'organisation et les autres du laxisme du
personnel. C'est pourquoi, il est essentiel de bien planifier et de
gérer les flux de trésorerie .Toute entreprise qui ne fait pas de
profits se meurt lentement. De même l'entreprise qui n'a pas de
liquidités disparaît rapidement.
La trésorerie est donc un domaine très sensible
qu'il faut gérer de façon quotidienne avec des outils et une
véritable stratégie. La problématique consiste à
récupérer et capitaliser circule dans l'entreprise .Mais la
combinaison des contraintes rend les choses plus complexes. A la maitrise des
échéances sociales et fiscales s'ajoutent entre autres, la
planification des paiements fournisseurs, le climat de confiance à
instaurer avec les banquiers, les prévisions de l'activité de
l'entreprise et la disponibilité de fonds propres suffisants.
Gérer sa trésorerie, c'est maitriser en permanence le mouvement
des flux réels et prévisionnels, entrants et sortants. Aussi
i ; s'agit d'être toujours à l'écoute de ses banques,
pour pouvoir effectuer rapidement les ajustements nécessaires. C'est
avant tout anticiper sur les situations présentes et à venir.
BIBLIOGRAPHIE
I.
OUVRAGES
BRUNO, S, Nouvelles trésorerie d'entreprises,
5ème éd. Dunod, Paris, 1987.
II. NOTES DES COURS
NANDA Hortense Thérèse, contrôle de
gestion et audit, IUT-FV de BANDJOUN 2010 inédit.
III. MEMOIRES
1. SINDAMBIWE Amos, L'analyse de la situation
financière d'une entreprise cas de BUFMAR, ULK, 2003
inédit.
2. KAYUMBO Edith, La pratique de la comptabilité
générale dans une entreprise, cas de la CAMERWA, ULK, 2004
inédit.
IV. SITES INTERNET
1. http://fr,wekipedia.org./wintil/entreprise, mise à jour
le 19/10/2007.
2.
http://fr,wikipedia.or/capcite
d'autofinancement, mise à jour le 15/01/2008.
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ANNEXES
Annexe : feuille de caisse
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