5.2. Concurrence avec le parquet
civil
L'étude révèle deux types de
représentations : la première est celle qui consiste
à le considérer comme « PWILAMAMBWE »,
c'est-à-dire, la dernière instance ou se clôture un
problème. La deuxième représentation est celle qui
établi les liens entre le parquet et la prison. A cet effet, la prison
est perçue comme « NZELA YA GRAND MONDE »
c'est-à-dire le chemin de la prison.
Néanmoins, les policiers entretiennent de bonnes
relations avec les applicateurs de la loi dans le sens que ce sont des
policiers qui assurent la garde du parquet.
Sur le plan judiciaire, les OPJ sont les yeux et les oreilles
des Magistrats qui sont leurs chefs hiérarchiques.
Ainsi en cas de situations-problèmes, les peines sont
atténuées à cette juridiction par rapport à
l'auditorat militaire ou les relations entre policiers et magistrats sont
tendues.
Les relations de collaboration entre policier et magistrat,
sont de façade plus que tissées selon les intérêts
ou les enjeux de gain. Ce sont des relations de conflictualité qui
priment.
6. La séparation d'avec les siens
ou les proches
Les policiers expriment leurs impressions ressenties de
douleurs, pesantes et provoquées par un chagrin lors d'une
séparation ou lors d'un décès ou un
événement malheureux ou pénible. Parfois, ils le
manifestent dans des événements qui procurent la tristesse.
Ils expriment le sentiment douloureux qui dénote le
chagrin, l'abattement ou la mélancolie. C'est comme les chansons qui
sont entonnées pendant le départ d'un séjour en brousse
ou dans une autre contrée pour une opération de grandes
envergures.
A titre illustratif, quelques chansons ont retenu notre
attention.
1. Faut-il nous quitter sans espoir de nous revoir un
jour !
Faut-il nous quitter sans espoir de nous
revoir un jour !
Commentaire :
Lors d'une séparation ou à l'occasion d'un
décès, les policiers entonnent aussi cette chanson pour exprimer
le souci de séparation avec les leurs. Ils partent parfois avec la
nostalgie de l'incertitude de revenir.
§2. LA CONDITION POLICIERE
Comme chaque chose à ses facilités
et ses difficultés. De même, le métier du policier a aussi
ses facilités et ses difficultés. Ainsi, ce point aborde la
condition difficile de ce métier. Il comporte quatre sous-points :
police comme un métier difficile, police comme un métier de
sacrifice, la précarité de la vie policière et enfin la
souffrance.
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