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Consolidation du dispositif de régulation monétaire
Parallèlement à la réforme du cadre
réglementaire régissant l'activité des banques, la
politique monétaire a connu d'importantes modifications. Ainsi, dans un
contexte de surliquidité persistante, BAM a révisé
à la hausse le taux de rémunération des reprises de
liquidité en octobre 2003 de 3 à 3,25% et le taux de la
réserve monétaire de 14% à 16,5% de leurs
dépôts à vue tout en portant le taux de
rémunération de l'ensemble des avoirs constitués à
ce titre de 0,50% à 0,75% en septembre 2003. Par ailleurs, le
mécanisme de régulation monétaire a été
renforcé en offrant la possibilité aux banques de recourir aux
opérations de Swap de change.
En vue d'adapter le dispositif monétaire au contexte de
surliquidité, qui tend à devenir structurel, BAM a
récemment institué une facilité de dépôts
à 24 heures, assortie d'un taux fixe, ainsi que des reprises de
liquidités à 7 jours sur appels d'offres à taux variables.
Elle a, en outre, procédé à un réaménagement
du cadre de la politique monétaire en reclassant ses interventions en
trois catégories :
v Les avances à 7 jours sur appels d'offres, qui
constituent la principale source de refinancement des banques et dont le taux
de rémunération représentent le taux directeur de BAM.
v Les mécanismes de réglage fin de la
liquidité visant à maintenir le taux interbancaire à un
niveau proche du taux directeur des avances à 7 jours sur appels
d'offres.
v Les avances à 5 jours et la facilité de
dépôts à 24 heures, à l'initiative des banques, dont
les taux respectifs (taux directeur majoré de 100 points de base et taux
directeur minoré de 100 points de base) représentent les limites
maximum et minimum du corridor à l'intérieur duquel le taux
interbancaire doit normalement fluctuer, étant entendu que la Banque
Centrale vise à le maintenir le plus proche possible du taux directeur
des avances à 7 jours sur appels d'offres.
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