La vulgarisation du genre à travers le processus de la décentralisation en RDC( Télécharger le fichier original )par Jolie BOLOWA NKEMA UCC - Licence 2009 |
III.1. Section I. les stratégies de la vulgarisation du GenreIII.1.1. L'accès à l'information et la communicationLa vulgarisation d'une bonne information et la communication, matière du Genre dans les provinces et entités décentralisées, peut permettre une meilleure appropriation du Genre à la population. A titre d'exemple, le bien fondée du Genre selon le principe de l'égalité de chance, d'une prise de conscience, de mobilisation dans les actions de développement qui tient compte de la compétence, de l'équité et de l'éthique. III.1.2. La conscientisationLa démarche de la vulgarisation du Genre du niveau des provinces et entités décentralisées, implique une prise de conscience et conviction, par le rejet des mauvaises habitudes intérieur de la population collé par la culture et la tradition congolaise. Les femmes et les hommes congolais(es) en générale et celle de Mbandaka en particulier, peuvent prendre conscience, de leur changement de comportement. Car le Genre ne peut pas être bien appréhendé dans notre pays, si le comportement de la population n'a pas changé, sur le plan culturel économique, social, politique etc. parce, le Genre n'est pas synonyme de sexe, ni de la femme ou bien la quête de l'emploi, c'est plutôt le rôle et les statuts que doivent jouer les femmes et les hommes dans la société. Cela doit tenir compte de la méritocratie (la compétence, l'équité et l'éthique). La reconnaissance de l'égalité complémentaire entre l'homme et de la femme en tant qu'objectif de développement endogène et durable, constitue un atout majeur au sein de la société. La participation de la populationEn ce qui concerne la vulgarisation du Genre dans les provinces et entités décentralisé, les femmes et les hommes doivent être impliqués activement dans les processus de développement durable et endogène. Par exemple, pendant la conception d'un projet, les hommes tant que les femmes peuvent être présente à tous les niveaux, la conception, la réalisation, les étapes de Gestion, l'évaluation des besoins, l'identification des problèmes, au niveau des institutions publiques et privés. SECTION 2 : PARCOURS DE LA PROMOTION DES DROITS SUR LE 1.1. Les conventions internationales ratifiés par la RD Congo En ce qui concerne la promotion des droits sur le Genre et l'égalité de chance, quelques lois internationales ont été ratifiée par la République Démocratique du Congo. Parmi ces instruments juridique nous pouvons citer : Déclaration universelle des droits de l'homme ; le protocole de la charte africaine des droits de l'homme et des peuples relatif aux droits des femmes ; Déclaration solennelle sur l'égalité entre les hommes et les femmes en Afrique ; la résolution 1325 du conseil de sécurité des Nations Unies ; protocole facultatif de la CEDEF ; programme d'action de Beijing, convention concernant la lutte contre la discrimination dans le domaine de l'enseignement, convention relative aux droits politiques des femmes, convention numéro 11 de l'OIT : égalité de rémunération. 2.1. Le protocole de la charte africaine des droits de l'homme et des peuples relatifs aux droits des femmes (2003) Le protocole de la charge africaine relatif aux droits des femmes est un complément de l'article 18 de la charte africaine des droits de l'homme et des peuples qui interdit toutes formes de discrimination fondées sur la race, l'ethnie, la couleur, le sexe, la langue, la religion, l'opinion politique, l'origine nationale et sociale, la fortune, la naissance ou toute autre situation. Ce protocole reconnaît le rôle des femmes dans la percevation des valeurs africaines basées sur les principes d'égalité, de paix, de liberté, de dignité, de justice, de solidarité et de démocratie. Ceci recommande aux Etats parties de proscrire dans leur constitution et autres instruments législatifs, le principe de l'égalité entre les hommes et les femmes et d'en assurer l'application effectives. Ils s'engagent également à valoriser le travail des femmes, à reconnaître la responsabilité première des parents dans l'éducation et l'épanouissement de leurs enfants, à assurer les droits des femmes d'être informées et de décider de leur santé et de la reproduction, les femmes âgées ainsi que celle vivant avec handicap. 2.2. La déclaration universelle des droits de l'homme (1948) Ce texte a été adopté et proclamé par l'Assemblée Générale des Nations Unies depuis le 10 décembre 1948. Dans sa résolution 217 A (III) et par la dernière fois dans le Journal Officiel en 1949, page 1006. Madame Odette Bolie souligne que, « dans son article premier prévoit « que tous les êtres humains naissent libre et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de conscience et doivent agir les uns aux autres dans un esprit de fraternité »81(*). Cela veut dire que, cette déclaration accorde tous les droits et libertés fondamentales à tous les êtres humains, hommes et femmes sans distinction de sexe (droit à la vie, au développement de la personnalité, à la liberté de conscience, de pensée, d'opinion, d'expression, de religion, d'association, de travail etc.). 2.3. Déclaration solennelle sur l'égalité entre les hommes et les femmes en Afrique (2004) Dans cette déclaration solennelle, les chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres de l'Union Africaine ont réaffirmé leur soutien au principe de l'égalité entre les hommes et les femmes, tel qu'énoncé dans l'article 4 (1) de l'acte constitutif de l'Union Africaine ainsi qu'aux autres principes, objectifs et actions existants, spécifiés dans divers instruments régionaux et internationaux est un acte historique n'existe sur aucun autre continent ou organisation internationale. 2.3. Protocole facultatif à la CEDEF (1999) Ce protocole permet à chaque individu ou groupe d'individus de présenter une communication au comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes82(*). Le comité pourra par la suite enquêter sur les violations des droits de l'homme dans les Etats membres. En ratifiant ce protocole, un Etat reconnaît la compétence du comité, qui est l'organe chargé de s'assurer du respect de la convention par les Etats partis, en ce qui concerne la réception et l'examen des communications présentées par des groupes relevant de la juridiction dudit Etat. 2.4. Programme d'action de Beijing (1995) Le programme d'action de Beijing considère que la violence des femmes constitue un obstacle à la réalisation des objectifs que sont l'égalité, le développement et la paix83(*). Un de ses objectifs à long terme est de mettre l'accent sur la lutte contre la violence à l'égard des femmes et favoriser la condition de la femme dans le pays touché par la guerre. Durant la phase de post-conflits et de reconstruction, il faut tenir compte d'un ensemble d'instruments juridiques relatifs aux droits humains. 2.5. Conventions concernant la lutte contre la discrimination dans le domaine de l'enseignement (1960) Cette convention a été adoptée au moment de la conférence générale de l'Unesco. Cela pose les jalons de l'égalité de chance par les femmes et les filles dans l'enseignement. C'est pourquoi, elle vise à faire adopter des mesures visant à promouvoir et vulgariser l'égalité de chances et de traitement des individus dans tous les domaines de la vie sociale. 2.6. Convention relative aux droits politiques des femmes (1952) Cette convention a été ouverte à la signature et ratifié par l'Assemblée Générale des Nations Unies dans ses résolutions (640) VII du 20 décembre 1952. La République Démocratique du Congo y adhère conformément à l'art. VI de ladite convention. L'objectif principal de cette convention est d'appliquer le principe de l'égalité des droits des hommes et des femmes en ce qui concerne l'exercice et la puissance des droits politiques84(*). Elle formule des principes importants notamment, les femmes ont le droit de vote dans toutes les élections ; elles sont éligibles à tous les organismes publiquement élus, constitués en vertu de la législation nationale, ainsi que le droit d'occuper les postes publics et toutes les fonctions publiques établis en vertu de la législation nationale. Convention numéro 100 de l'OIT : égalité de rémunération (1951) Cette convention demandez aux Etats qui ont ratifié notamment la RD Congo, d'encourager le principe de l'égalité de rémunération pour un travail de valeur égal. Ils s'engagent à assurer l'application de principe à tous les travailleurs d'une manière compatible avec les méthodes nationales utilisés pour déterminer les taux de rémunération85(*). Bref, en dehors de ces textes susmentionnés de portée internationale en faveur de la promotion de l'égalité entre les hommes et les femmes, cette liste n'est pas exhaustive. Il existe d'autres textes adoptés au niveau international et auxquels la République Démocratique du Congo a adhéré, notamment, dans les domaines de la santé, de l'environnement, de la sécurité etc. III.3.2. Les lois nationales garantissant ces droits de la femme Selon Madame Odette Bolie, parmi les lois nationales, quatre sont très connues et se servent de matrice pour d'autres86(*). Il s'agit notamment de la constitution, le code de la famille, le code pénal et le code du travail. III.3.3. La constitution Notons que, toutes les constitutions qui se sont succédé en République Démocratique du Congo garantissent à l'homme et à la femme congolais(e) les mêmes droits et les mêmes devoirs. Elles soumettent tous les deux à une même protection de la loi. Pour promouvoir cette donne de la constitution, le président de la République a promulgué le 18 février 2006, la loi sur le principe de la parité homme/femme, qui va motivé la vulgarisation du Genre en République Démocratique du Congo au niveau des entités décentralisées. Le code du travail D'après son article 1er, ce code peut s'appliquer à tous individus (homme/femmes) sans distinction de race, de sexe, de religion, de nationalité etc. « Le code de travail stipule que, toute personne physique, quelque soit son sexe ou sa nationalité, peut engager valablement ses services moyennant rémunération dans les tiers d'un contrat. A cet effet, quelques problèmes se pose au niveau de la femme marié, celle-ci peut engager valablement ses services, sauf si son mari marque une opposition. Le code de la famille Ce code a été promulgué depuis le 1er août 1987, et entre en vigueur une année plus tard à la date de sa promulgation pendant la période du 2e République. Il est progressif vis-à-vis de la femme par rapport à l'ancien code civil, car vient d'accorder plus du droits à la femme dans le mariage (l'autorité parenté » au lieu de paternelle, ils ont le même droit de donner de nom de l'enfant, la transmission de la nationalité par le père et la mère des droits et devoirs réciproque accordés aux deux parents. Mais l'art 448 de ce code qui soumet à la femme, l'autorisation maritale par acte juridique par lequel elle s'engage à une prestation qu'elle doit effectuer en personne. Cette disposition sur l'incapacité juridique de la femme pose problème pour un développement d'un pays. Le pape Paul VI (1963-1978) et la promotion des droits humains D'aucun ne semble ignorer que les droits humains peuvent concerner tout êtres vivants en ce qu'ils sont hommes ou femmes. Dans un langage courant, on parle souvent de la promotion de quelque chose quand ce dernier n'est pas connu ou dans le cas où ses qualités sont sous estimés. A ce stade, on constate que, la promotion a le sens de la diffusion de quelques choses, à l'acception d'évaluation à un grade, à une dignité supérieure... A cet effet, dans l'histoire de la papauté, le pape Paul VI est l'un des acteurs important de la défense de la dignité et des droits des personnes dans le monde. Au moment ou les Nations-Unies avaient institué, en 1975 la journée du 08 mars comme journée internationale de la femme, c'est Paul VI qui était le souverain pontife87(*). Il est d'abord père conciliaire avant d'être pape. A ce sujet, le concile Vatican II venait de se clôturer le 08 décembre 1965, le pape Paul VI publia en 1967, « Populorum progressio », une encyclique consacré à la question du développement de l'homme pour réaffirmer sa position de la défense de droits humains, il a profité de son passage à l'assemblée générale des Nations Unies en octobre 1966 lancé ce message « L'Eglise, avant tout soucieuse de droit de Dieu (...) ne pourra jamais de désintéresser des droits de l'homme, créé à l'image et à la ressemblance du Créateur ». Pour ce faire, le pape Paul VI a institué, à la demande du synode des Evêques de 1971, une commission « ad hoc » dont le but était l'étude des problèmes contemporains couvrant la promotion effective de la dignité de la femme et de la responsabilité des femmes88(*) Il a également interpellé la conscience du monde contre toutes les violations. Faces aux droits de la femme et la nécessité de la promotion des droits de cette dernière afin qu'elle recouvre un statut spéciale de cette dignité. Il n'a pas aussi hésité à rappeler, chaque fois qu'il en avait l'occasion, à l'ONU de s'impliquer et faire respecter, par les Etats, toutes les conventions qu'ils ratifient en vue de la défense des droits humains pour toutes les personnes et surtout en faveur de la femme. Le pape Jean-Paul II (1978-2005) et la promotion des droits de la femme Le pape Jean-Paul II fut un grand défenseur des droits humains et de la femme, comme ses prédécesseurs. C'est l'un des papes qui avait connu un long pontificat, et témoin de grand bouleversement et profondes mutations connu par l'humanité au cours du XXe et début du XXIe siècle. Dans son allocution, la personne humaine y occupe une position centrale et cela depuis le début de son pontificat en 1978. C'est ainsi que, lors de sa visite pastorale en 1985 en Belgique, un rédacteur de Libre Belgique a écrit ce qui suit en honneur de son auguste personnalité « Bon anniversaire saint père. Il y a soixante cinq ans, aujourd'hui, que vous êtes né à Wadowice, dans cette Pologne dont le fils se sont battus depuis 1914-1940, pour notre liberté, dans le monde entier. En ce qui concerne l'engagement de l'Eglise catholique pour la promotion de la dignité de la personne humaine89(*). A travers son Magistère L'Eglise s'engage depuis la nuit du temps à s'opposer et à dénoncer tous les systèmes qui adhèrent à l'homme en le dénaturant de sa dignité d'une personne humaine dans la société. Avant l'assemblée générale de Pékin en 1995, le Saint Père avait présenté un rapport qui se dégage de la manière suivante : « Le Saint-Siège, pour qui est de sa compétence digne servira la cause de la femme pour l'égalité, le développement et la paix ». A cet effet, il est attentif à toutes les initiatives prises pouvant aider à la réalisation de ces objectifs par une contribution de sa part, de développer la conscience de prise de responsabilité des hommes et des femmes au service du bien commun afin tous se sentent capable de prendre ses responsabilités dans la société. Pour ce faire, le pape Jean Paul II, dans sa mission d'être au service de l'Eglise, il a joué un rôle combien déterminant en faveur des droits de la personne humaine en général, et en faveur de la femme en particulier. Le pape Benoît XVI (2005- à nos jours) Le 19 avril 2005, le cardinal Joseph Ratzinger, chef de file des catholiques conservateurs, est élu pape en quatre tours de scrutin. Le successeur de Jean Paul II prend la tête d'une Eglise d'un millions de fidèles à travers le monde. Il succède aussi à l'un des personnages les plus médiatiques de l'histoire contemporaine dont l'héritage dépasse la saint Eglise catholique. Le huitième pape allemand de l'histoire et le 265e souverain pontife. Son intransigeance doctrinale vassune l'écoute conservatrice de l'Eglise, pour laquelle Jean-Paul II était allé trop loin dans la repentance et dans le dialogue avec les autres religions. Comme successeur de Jean-Paul II, il est le grand défenseur de développement intégral et le droit de la dignité de la femme et de l'homme. A l'occasion d'une rencontre avec les gouvernants catholiques pour la promotion de la femme, et son voyage apostolique au Cameroun et en Angola du 17-13 mars 200990(*). Le Saint père avait fixé son discours sur le point suivant : Comme disait le regretté pape Jean Paul II, dans sa lettre apostolique « Mulienis dignitatem », « la femme est celle en qui l'ordre de l'amour dans le monde créé des personnes trouve le lieu de son premier enracinement »91(*). En effet, la femme est un autre moi » dans l'humanité commune, il interpelle à toute l'humanité de reconnaître d'affirmer et défendre l'égale dignité de l'homme et de la femme : « tous les deux sont des personnes, à la différence de tout entre être vivant dans le monde autour d'eux ». C'est pourquoi, ils sont appelé à vivre en profonde communion, dans une reconnaissance mutuelle et un don de soi réciproque en travaillant ensemble pour le bien commun avec les caractéristiques complémentaires de ce qui est masculin et de ce qui est féminin. Pour ce faire, comme ces prédécesseur, le pape Benoît XVI, prouve prône pour la promotion des droits de la dignité en disant ceci « Aujourd'hui personne ne devrait douter du fait que les femmes sur la base de leur égale dignité avec les hommes ont tout à fait le droit de jouer un rôle actif dans tous les secteur de la vie publique et leur droit doit être affirmé et défendu, y compris des instruments juridiques lorsque cela se révèle nécessaire sur la décentralisation. Il faut pour cela éduquer le peuple, c'est-à-dire la base, peut acquérir l'esprit décentralisé. Section 3. L'applicabilité de la communication pour le changement de comportement Cette notion de l'application de la communication pour le changement de comportement, met en relief les préalables en place de la théorie du comportement prévu d'Ajzen à l'issue de laquelle peut se fonder une stratégie de communicationnelle à un plan de communication adéquate de ladite communication en République Démocratique du Congo92(*). A cet effet, sa condition d'applicabilité est d'une importance capitale pour aider les femmes et les hommes congolais en générale, et ceux de la province de Mbandaka en particulier de prendre leur responsabilité en main. Le constant est que, l'approche semble être mal conçu dans notre pays, et la confusion est souvent dans la tête du congolais entre le Genre et le sexe. D'ailleurs, selon notre culture ne cadre pas traditionnellement avec le Genre, car la société à bien établit un rôle pour la femme celui d'être bon pour la procréation, la religion et le ménage etc. Pour ce faire, pour une bonne vulgarisation et conscientisation en Genre à travers le processus de la politique de la décentralisation au niveau des entités décentralisés. La communication pour le changement de comportement s'avère nécessaire. * 81 O. BOLIE, Application des conventions internationales » dans « Boloko, ferme et droits humains en RDC. Actes du forum des femmes, Kinshasa, UNAF du 12-14 mai 2002, p. 21. * 82 www. * 83 www.cridh.org connexté le 20/02/2010. * 84 www. .ch consulté le 20/02/2010. * 85 www.ico.org, consulté le 20/02/2010. * 86 O. BOLIE, Evaluation de l'état d'application de la convention sur l'élimination à l'égard de la femme au Zaïre, Kinshasa, 1996, p. 25. * 87 JEAN PAUL II, Mulierus discuten, 1988, n° 292. * 88 Commission pontificale Justice et Paix, « L'Eglise et le droits de l'homme » dans E. HIRSCH, Christianisme et droits de l'homme (idéologies et droit de l'homme), Librairies des Libertés, 1984, p. 80. * 89 Cf JEAN PAUL II, Mulieris dignitatem, 1988, n° 1 § 2. * 90 Htt.//www.vatican.va/holy-father Benedict-XVIIspreches/2009/luch/document/ho, consulté le 30/03/2010. * 91 www.idem. * 92 AWA Module de formation en ccc, site internet disponible http//www.google. |
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