CONCLUSION GENERALE
Nous venons de réaliser un travail sur l'analyse
explicative des mouvements saisonniers sur la variation de la consommation des
produits industriels : cas de la Bralima.
Nous avons donné les notions sur la production, la
commercialisation et celles de l'offre et de la demande.
Nous avons également présenté la Bralima
et son intervention sur le marché des produits brassicoles à
l'Est de la RDC.
Face aux problèmes de la Bralima, nous avons
posé l'hypothèse que les mouvements engendrent la hausse ou la
baisse de consommation de ses produits, c'est ainsi que nous avons
constaté que certains mois ont une faible consommation et les autres
présentent une hausse. Non seulement un mois de faible consommation,
mais un événement quelconque peut influencer une forte
consommation.
Malgré l'explication des mouvements saisonniers sur la
variation des boissons alcoolisées et gazeuses, la Bralima vend
toujours, ce qui nous a poussé à donner une série
corrigée des variations saisonnières ou une série de
désaisonnalisée.
La Bralima ne doit pas vivre la situation actuelle, mais doit
plus se donner une idée sur son avenir, ce qui nous a donné une
proposition prévisionnelle d'une année pour l'ensemble de ses
produits pour pouvoir se maintenir sur le marché.
Avec l'étude effectuée sur ses
prédictions, nous avons remarqué que la Bralima a des
déficits sur l'ensemble de ses produits au début de
l'année 2009 ; ce qui nous a poussé à trouver la part
que les produits concurrents de pays voisins s'accapare sur le marché
congolais des produits brassicoles.
Par ses obligations, l'OFIDA se doit la responsabilité
de protéger les entreprises nationales contre les importations, c'est
ainsi que nous avons proposé une application d'un tarif douanier sur les
produits importés similaires aux produits Bralima, à ceci nous
avons proposé une augmentation de 30% des taxes douanières sur
les prix constatés sur le marché actuel. Ce qui peut nous donner
les effets suivants :
· Effet sur la consommation : la consommation
domestique va baisser d'une quantité importante ;
· Un effet sur les importations : les importations
vont décroître d'un montant très faible par rapport au
précédent ;
· Un effet de recette fiscale : le tarif fiscal
représente un revenu fiscal pour le gouvernement importateur ;
· Un effet de redistribution du revenu : dans la
mesure où le prix a augmenté, il y a une redistribution de
consommateurs ; les premiers « subventionnant »
en quelque sorte les seconds, est égale à la différence
des prix avant et après tarif multiplié par la quantité
produite par la Bralima après le tarif.
Nous recommandons ainsi à la Bralima de pouvoir
chercher à améliorer leurs conditions de produire et de vendre,
pour que la protection émanant de l'OFIDA ne constitue une menace pour
elle. Elle doit mesurer ses forces et faiblesses et se doter ses propres moyens
d'approvisionnements pour pouvoir minimiser ses coûts et dépenses
soit en faisant la sous-traitance de petites entreprises pour lui fournir les
matières premières sur place, notamment la production des
bouteilles vide.
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