INTRODUCTION:
Le mode de gestion d`une université étant
l'ensemble des concepts et techniques de gestion permettant d'étudier,
de comprendre, de maîtriser l'ensemble des problèmes d'une
université dans leurs étendues, complexités, de leur
contexte interne de l'institution et de la société au plan local,
national et international de l'organisation universitaire. L'université
au mali se trouve dans une situation de crise sévère, l'absence
d'un service minimum d'éducation au niveau de l'institution, les
acteurs, soit ne se sentent pas suffisamment responsables soit, n'ont pas les
moyens d'agir, Un sentiment général d'impuissance les abrite, On
assiste à une situation de confrontation quasi permanente entre les
parties prenantes, L'autorité de L'Etat, le respect de la
déontologie par les enseignants et le respect de ces derniers par les
étudiants, quasi absent, La massification progressive des effectifs et
l'absence d'un modèle de gestion approprié pour notre
système éducatif depuis les années 1970 provocant une
diminution des ressources annuelles d'enseignement par
étudiant(dévalorisation )et l'instauration du désordre a
tous les niveaux de gestion du système éducatif causé soit
par une application partielle des textes soit par leurs non-applications.
L'Enseignement Supérieur joue un rôle déterminant dans le
développement des Nations en ce sens qu'il forme les futurs dirigeants
et développe les capacités techniques de haut niveau qui
sous-tendent la croissance économique à long terme, un des points
essentiels dans la lutte contre la pauvreté. Cependant, principalement
financé par les Etats et considéré comme un service
public, l'Enseignement Supérieur, sous le coup des ajustements
structurels, a été confronté à un défi
majeur : améliorer la qualité malgré l'augmentation des
effectifs et la diminution du budget qui lui est alloué ?Les ajustements
budgétaires ont été plus durement ressentis dans le
secteur de l'Enseignement Supérieur parce que, pour des raisons
politiques, les autorités n'ont pu contenir la forte pression de
l'augmentation de la population estudiantine. Les Universités dans leur
quasi-totalité n'ont pu mettre en oeuvre un système de
sélection à l'entrée des Facultés. Le
phénomène de massification des premières années des
Facultés est renforcé par l'absence de volonté politique
d'y imposer le concours. Somme toute, l'absence de sélection pour tenir
compte de la taille des amphithéâtres et s'assurer que les
bacheliers admis sont ceux qui sont présumés faire le meilleur
usage possible des enseignements conduisent à des coûts sociaux
très élevés qui se chiffrent en terme d'échecs
massifs, de redoublement, d'abandons, au total, de gaspillage de ressources
rares. Aussi, une part importante du budget de l'Enseignement Supérieur
est consacrée à des activités externes, notamment au
payement des bourses et à la subvention des services sociaux. Du point
de vue de l'efficacité externe, l'Enseignement Supérieur public
est marqué par le développement du chômage des
diplômés et la baisse de la Recherche. Cette dernière
n'est, malheureusement, pas une priorité pour les pouvoirs publics. Le
chômage des diplômés tient surtout à la faible
croissance de la demande globale de main-d'oeuvre hautement qualifiée et
à l'absence de construction négociée des diplômes
avec le secteur privé. Par ailleurs, le personnel d'encadrement et
administratif est débordé, démoralisé. Le corps
professoral est insuffisant en nombre et en qualité, le personnel
administratif peu compétent pour les tâches qui lui sont
dévolues. Enfin, les étudiants, profitant de la mauvaise gestion,
procèdent à la double inscription et au camouflage. Le
découragement s'est emparé du monde universitaire tant les
Professeurs, les étudiants et les administrateurs travaillent dans des
conditions souvent infrahumaines .Il s'en suit des grèves et des sorties
intempestives des étudiants et des enseignants, des années
tronquées, sauvées de justesse Au fil des ans, le mal (la fraude,
la corruption et le clientélisme) s'est installé à tous
les niveaux et sous toutes ses formes au point que sa présence est
devenue massive, "normale" en quelque sorte. Il ne s'agit plus d'une exception
marginale mais presque de la règle. On ne parle que de la chienlit
à l'Université.Qu'en est- il aujourd'hui de l'Université
de Bamako et, au-delà, de l'Enseignement Supérieur au Mali, en
tant que structure de production et de transmission de connaissances et de
recherche et en tant que partenaire du développement ? De quelle
Université dispose le Mali ? Quelle Université a-t-il besoin ?
Quelle Université peut-il s'offrir ?
C'est a ce problème de mode de gestion du
système éducatif en général et en particulier celui
de l'université que ce travail ambitionne de contribuer, Ce thème
a pour problématique le mode de gestion de l'université
Objectifs scientifiques :
Ce travail a pour objectif de jeter les bases d'une prise de
conscience nationale par rapport aux fléaux qui sont entrain de mettre
en péril l'éducation au Mali en général et
l'enseignement supérieur en particulier et de faire des propositions
et/ou recommandations en toute honnêteté intellectuelle pour
rendre l'université de Bamako crédible et efficiente.
Methode et Methodologie de recherche
Les recherches sur le thème; Mode de gestion universitaire
au Mali :Réalités et Pratiques a commencer le 25 février
2008 jusqu'au 28 Octobre 2008 ,les caractéristiques essentielles de ces
recherches sont : -la consultation la lus étendue, en commençant
par ceux qui sont directement engagés dans l'enseignement
supérieur et la recherche [i.e. le Syndicat National de l'Enseignement
Supérieur (SNESup), l'Associations des Elèves et Etudiants du
Mali (AEEM), les facultés, les grandes écoles, les instituts, les
centres de recherche et l'enseignement supérieur privé] et plus
précisement les:
- cinq (5) facultés (FSJP, FSEG, FAST, FLASH, ET FMPOS)
;
- huit (8) grandes écoles et structures de gestion et de
recherche [ENI,
ENSup, CNRA(y compris IPR/IFRA et L'IER), IUG, ISH, CNOU, AEPES,
et DELTA-C] ; - huit (8) entités nationales (Assemblée Nationale,
SNESup, AEEM, CAFO,ISHu, FENAPEEM, CNJM, et Clubs UNESCO) et le Rectorat.
Comme clairement indiqué à maintes reprises,
l'enseignement supérieur et la recherche scientifique ne peuvent pas
fleurir dans un cocon. La nécessité est impérieuse de
connaître les leçons de l'expérience (Banque Mondiale,
1995), d'être informé des tendances régionales (Kingdon,
2008 ; National Accrediting Board of Ghana, 2008 ; Ministères de
l'Education ou Enseignement, Sénégal, 2001 ; 2007 ; et 2008 ;
National Universities Commission, Nigeria, 2008 ;la constitution du 27
février 1992;Quelle Ecole au Mali?(Textes fondamentaux de 1962 à
1994)de Dr Abdoulaye Sall edition 1994;Marcelin Joanis,Economie de
l'education:méthodologies,Constats et leçons.CIRANO(Centre
Interuniversitaire de la Recherche en Analyse des Organisation Edition
2002);Statuts de L'AEEM du Mali;Rôle de l'université dans la
double Exigence de l'ouverture Economique et du Développem ent
Durable(3ème Colloque université sans Frontière)Edition
1996;Université du Mali 2001/2002(renseignement
généraux)Edition 2002;Genèse de l'universté du Mali
Mouusa kanté Fevrier 2003;Guy Rôle, Re-définition de
l'université Sociologue, Université de Montréal;Rapport
Général Final du forum sur l'éducation 2008; Council on
Higher Education, South Africa, 2008 ; Department of Science and Technology,
South Africa, 2004), continentales (Union Africaine, 2005 ; 2006a ; et 2006b ;
United Nations Economic Commission for Africa, 2008) et globales (UNESCO, GED,
2008 ; UNESCO, 2006a ;
2006b ; Saint, 1999 ; Materu, 2007 ; Bloom, 2006 ; Banque
Mondiale, 1995, 2002 ; 2003 ; Conseil Inter Académies, 2004). Fielden,
2008). La lecture des titres de ces références, indiqués
dans la bibliographie ci-jointe, se passe de tout commentaire.
Notons quelques points sur ces références,
points qui peuvent être très utiles pour l'université de
Bamako. Il est établi dans ces références que la
capacité en Gestion d'une universté est le moteur de
développement et de compétitivité économique. En
tant que tel, elle est un outil incontournable pour tout effort de
réduction de la pauvreté et promotion concomitante des conditions
de vie des populations. Le Conseil Inter-Académies (2004), dans son
livre institué « Inventer un Avenir Meilleur : une stratégie
de renforcement des capacités en science et technologie à
l'échelle mondiale », fournit la plus belle feuille de route
détaillée que tout pays peut utiliser pour développer ou
renforcer sa capacité en science et technologie. La Banque Mondiale
(2008) offre une feuille de route similaire dans « Science, Technologie,
and Innovation : Capacity Building for Sustainable Growth and Poverty Reduction
», avec un
accent particulier sur la connexion entre l'enseignement
supérieur et la recherche scientifique d'un pays, d'une part, et les
activités économiques soutenant un développement durable,
d'autre part. Depuis 1995, la Banque Mondiale a recueilli «les
leçons de l'expérience » concernant l'enseignement
supérieur. Le résumé analytique de ces expériences
doit être lu par tous ceux qui ont planifié, dirigé, ou
servi dans un établissement d'enseignement supérieur. «
Construire les sociétés du savoir : nouveaux défis pour
l'enseignement supérieur » n'a pas besoin d'être
recommandé à un dirigeant de l'enseignement supérieur.
Dans « Les lignes directrices pour des prestations de qualité dans
l'enseignement supérieur transfrontalier » (UNESCO, 2006a), une
autre feuille de route est donnée. Les suggestions de l'UNESCO (UNESCO,
Nouvel Horizon 2008) .
La structure du présent travail académique
universitaire est organisée comme suit :
Le travail est divise en deux parties :- la première
porte sur l'étude de la réalité c'est a dire une
synthèse de tous les textes régissant l'université de
Bamako qui est divisée en deux chapitres apres l'Historique et le
premier porte sur les aspects juridique de l'université, sa
présentation , son fonctionnement et son mode de fonctionnement et sa
gestion,de l'indépendance jusqu'à nos jours . Le deuxième
chapitre fait une présentation sommaire du système d'enseignement
supérieur et de la recherche scientifique l'université de
Bamako.
-La deuxième partie porte sur les pratiques et leurs
impacts socio-économiques au Mali, elle est divisée en deux
chapitres ,le premier porte sur la gestion des ressources infrastructurelles de
l'université et équipements de l'université en faisant
leurs états des lieux de 1996 à 2008 qui est portér dans
le tableau n°1(pages23) et représenté graphiquement dans
graphique n °1(pages 24) en passant par l'étude de
l'évolution des effectifs des étudiants sur la même
période porté dans le tableau n°2(pages 24) et
représenté dans le graphique n°2( pages 25) tout en faisant
une distinction net des effectifs des Facultés et les Grandes Ecoles,
par genre et par section également. L'étude portée sur la
gestion des enseignants a clairement montrée les points suivants : les
tendances et faiblesses majeures des systèmes de gestion du personnel
enseignant, le dispositif de régulation et son application, les outils
de gestion du personnel enseignant, les structures et les mécanismes de
régulations, la Hiérarchisation, leurs formation et
l'étude dynamique de leurs évolution par Facultés et
Grandes Ecoles a mis en relief la structure macroscopique du système
d'enseignement supérieur et de recherche scientifique. Le
deuxième chapitre porte sur l'étude de l'impact de
l'éducation dans l'économie, car apres le refus des
autorités chargée de gére l'ESSRS en général
et ceux de l'universite de Bamako en particulier d'accède aux documents
en rapport avec mon thème alors qu'ils avaient reçu la fiche de
recherche et celui de stage délivre officiellement par ma
faculté. Avec le souci de mettre en évidence les contours de
l'éducation et son apport dans l'économie d'un pays comme le
notre j'ai présenter quelques concepts de l'économie de
l'éducation. En ce qui concerne le financement, je ne dispose que la
situation du budget d'Etat de l'universite de 1998 à 2008 ,celui de 1996
et 1997 n'existe pas au niveau de l'universite de Bamako par manque d'archives
et parce que l'administration au Mali est une( discontinuité ),le quel
budget que j'ai pu avoir par le biais de certains de mes connaissances comme ce
fut le cas pour toutes mes documentations. En voulant étudier le taux
d'exécution budgétaire et en le mettant en rapport avec le taux
d'exécution des objectifs je me suis rendu conte que le montant de la
situation des contes administratifs disponible au Rectorat n'est conforme
à celui du budget d'Etat que pour l'année 1998 et 1999 , pour
l'an 2000 jusqu'à l'an 2002 les données n'existe pas, apres la
dite année une déphasage claire existe entre le montant
alloué par le budjet d'Etat et celui des contes administratifs (voire le
tableau n°6 pages 38).Le taux d'exécution des objectifs n'existe
pas également aux niveau de l'université de Bamako car aucun
document a ma connaissance ne retrace la situation des ressources humaines
qualifiées formée par l'université en fonction de la
demande des secteurs socio-economique de l'économie nationale par
année. Et en recommandations pratiques j'ai fais allusion a des
solutions suivantes de :mettre fin aux problèmes de violence, de fraude,
de politique partisane
ou politicienne au niveau de l'ESSRS.La création d'un
conseil supérieur de l'éducation, d'accorde l'autonomie
fonctionnelle des établissements, la Nomination des hauts dirigeants
d'institutions, la création de la direction de l'ESSRS, faire une
étude de création sur les institutions du système LMD,
Additions et Reformes et pour la recherche de crée une Académie
des Sciences, une Fondation et une Planification Stratégique pour la
recherche tout en étudiant la situation des ressources humaines et cas
du CENOU
Historique :
Sous la colonisation l'école qui avait comme objectif
la formation des cadres de l'administration coloniale, touchait un nombre
restreint d'enfants, inférieur à 10% ; le premier
président du Mali indépendant, Modibo Keïta proclame
l'éducation comme une priorité. La première
république affiche comme volonté un enseignement de masse et de
qualité, qui permettrait au Mali de disposer des cadres
nécessaires pour le développement du pays. L'éducation
doit préserver la culture et les valeurs maliennes, «
décoloniser les esprits ». L'enseignement fondamental passe de 6
à 9 ans, l'examen de fin d'études primaires est supprimé.
En 1962 la loi instituant le système éducatif est adoptée
et un programme de construction d'écoles, de recrutement et de formation
des enseignants et de fourniture d'équipements est décidé.
À la fin des années 1960, un tiers des garçons et 20 % des
filles sont scolarisés, soit trois fois plus qu'en 1960 à
l'indépendance.
Le coup d'État militaire de 1968 et le régime
autoritaire de Moussa Traoré donne un coup d'arrêt au
processus. La fonction enseignante est dévalorisée, le corps
enseignant et son syndicat, le Syndicat national de l'éducation et de
la culture (SNEC) sont réprimés. D'autre part, les
économies budgétaires imposées par les organisations
internationales (FMI, Banque mondiale) entraînent une baisse du budget de
l'éducation nationale qui aura comme conséquences une diminution
des effectifs enseignants, démotivés par des revenus faibleset
les grèves incessantes. Ainsi, les effectifs d'enseignants de
l'enseignement fondamental baissent de plus de 10 % entre 1985 et 1990 En 1980,
l'urbanisation des écoles instaure leur autofinancement. La crise de
l'école, les multiples conflits entre le régime de Moussa
Traoré et les enseignants et les élèves entraînent
la désaffection des familles pour l'école. Entre 1968 et 1989, le
taux de scolarisation passe de 29 % à 22 %.
Avec l'instauration de la troisième république
et l'élection d'Alpha Oumar Konaré à la présidence
et avec les recommandations du débat national sur l'éducation du
16 au 20 septembre 1991 les travaux pour la mise en oeuvre de
l'université ont repris sachant que la reforme du système
éducatif de 1962 avait donné la priorité à la
création des Grandes Écoles dont les objectifs étaient de
:
-Faire un enseignement de masse et de qualité
adapté aux besoins et aux réalités du mali ; -faire un
enseignement qui garantisse un niveau culturel nous permettant
l'établissement des équivalences des diplômes avec les
autres modernes ;
-faire un enseignement qui puisse fournir avec une
économie maximum de temps et d'argent, tous les cadres dont le pays a
besoin pour ses divers plans de développement ;
-faire un enseignement qui décolonise les esprits,
réhabilité l'Afrique et ses valeurs propres .c'est ainsi qu'au
niveau du supérieur, les grandes écoles couvrant l'ensemble des
secteurs socio-économiques du pays ont été
créées :
-École nationale d'administration(ENA)
-École nationale de médecine et de
pharmacie(ENMP)
-École normale supérieur(ENSUP)
-École des hautes études pratiques (EHEP)
-École nationale des postes et des
télécommunications (ENTP)
-Ecoles d'ingénieurs(ENI)
-Institut polytechnique rural IPR de katibougou
Après la réalisation des objectifs prioritaires, la
reforme de 1962 avait déjà prévu la création d'une
université.Ces grandes Écoles, après avoir rempli leurs
missions, en assurant la
formation de cadres de hauts niveaux non seulement pour le
pays mais aussi pour plusieurs autres pays de la sous région.En 1968,
avec le coup d'état du 19 novembre, le système éducatif
tout entier du mali était stagnant de 1970à1990
caractérise par le transfuge des maîtres et des professeurs vers
les pays de l'Afrique francophone, provoquait un déséquilibre
dans tous les ordres d'enseignement.
C'est ainsi après plusieurs fora et débats sur
l'éducation :
-Conférence des cadres sur l'éducation nationale
(5-9 décembre 1968)
-deuxième séminaire national sur
l'éducation
(18-24 décembre 1978)
-la création d'un projet d'université au mali en
1986 de type décentralise qui n'a eu l'adhésion ni des
enseignants ni des partenaires du développement
-Les états généraux de l'éducation au
Mali (20-25 mars1986)
-Débat national sur l'éducation (16-20 septembre
1991)
-Conseil supérieur de l'éducation et de la culture
(Cession extraordinaire 21Aout 1992)
Ces fora successifs étaient hypothéqués
des leur gestation car ils se réclamaient tous, pour la plus part des
cas, continuateurs d'une reforme conçue, initier et mise en oeuvre dans
un contexte politique exceptionnel et qui très tôt , avait montre
ces limites objectives dans ses dimensions stratégiques et
prospectives.
Ce parrainage truqué a fait que notre système
éducatif vogue encore sans stratégie d'intervention
adaptée à l'évolution politique ,économique et
sociale de notre pays et le système de programmation
préalablement admis dans le plan de développement
économique et social, le catalogue de bonne intention,
résolutions et recommandations adoptées au cours de ces
séminaires, conférences ,concertations ,débats et fora ont
eu une primauté sur la programmation précise des projets
consignés dans les différents plans de développement
économique et social qui ,d'ailleurs étaient mis en place de
façon irrégulière et le plus souvent au gré des
bailleurs de fonds.
Après les évènements du 26 mars 1991et
avec l'avènement de la démocratie, le débat national sur
l'éducation du 16-20septembre 1991 dans leurs résolutions,
recommande la création de l'université comme une nécessite
eu égard aux effectifs pléthoriques dans les
spécialités des grandes écoles d'une part et à
l'adhésion du mali au CAMES d'autre part.
Après des études rétro prospectives et
prospectives :
-Juillet 1986 /rapport Haughton/financement Banque mondiale et le
PNUD -janvier1988/rapport Cournt/finance par la Banque mondiale
-Octobre 1988/rapport Cuenin et Orivel
-Mars 1989/rapport UNESCO pour la restructuration de
l'enseignement supérieur au Mali :la création d'une
université ;
-Mai 1993rapport MUCIA/ finance par la Banque Africaine de
Développement :
-Août 1993/UNESCO J Lamourre, I Fofana enseignement
supérieur au Mali Diagnostic et Recommandations
-Novembre 1992_Juillet1993/Mission universitaire sur la mise
en oeuvre d'une université malienne.En1994 une mission composée
d'experts maliens et étrangers ont passe en revue les travaux de la
mission universitaire et ont fait des recommandations notamment au plan de la
gestion, en 1995, les assises sur la mise en oeuvre de l'université font
la synthèse des travaux de la mission universitaire et de ceux des
experts en vue de finaliser les textes législatifs et
réglementaires ainsi que la stratégie de sa mise en oeuvre.
-L'équipe du rectorat mise en place en novembre 1995,en
plus de tous les travaux ci-dessus énumérés a oeuvrer
inlassablement pour l'ouverture de l'université qui a été
effective en novembre 1996 , dénomme université du Mali sous le
statut juridique des établissements publics a caractère
administratife (E.P.A), L'enseignement supérieur en république du
mali ,aborde une nouvelle étape de son évolution et poursuit un
développement dont les racines
remontent à la loi n°62-74/AN/RM du 17septembre
1962,portant organisation de l'enseignement.IL est évident que depuis
les reformes de 1962,la plus grande restructuration que l'enseignement
supérieur ait connue est l'ouverture de l'université en1996
à partir des structures qui étaient appelées à
l'époque « Écoles supérieures ou Grandes
Écoles » sont devenues des facultés Écoles et
instituts universitaires ,transformés en un établissement public
a caractère scientifique, technologique ou culturel
dénommé université de Bamako par l'ordonnance
n°02-056-PMR du 05juin2002 et la loi n°06007 du 23 janvier 2006 .
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