INTRODUCTION:
Le mode de gestion d`une université étant
l'ensemble des concepts et techniques de gestion permettant d'étudier,
de comprendre, de maîtriser l'ensemble des problèmes d'une
université dans leurs étendues, complexités, de leur
contexte interne de l'institution et de la société au plan local,
national et international de l'organisation universitaire. L'université
au mali se trouve dans une situation de crise sévère, l'absence
d'un service minimum d'éducation au niveau de l'institution, les
acteurs, soit ne se sentent pas suffisamment responsables soit, n'ont pas les
moyens d'agir, Un sentiment général d'impuissance les abrite, On
assiste à une situation de confrontation quasi permanente entre les
parties prenantes, L'autorité de L'Etat, le respect de la
déontologie par les enseignants et le respect de ces derniers par les
étudiants, quasi absent, La massification progressive des effectifs et
l'absence d'un modèle de gestion approprié pour notre
système éducatif depuis les années 1970 provocant une
diminution des ressources annuelles d'enseignement par
étudiant(dévalorisation )et l'instauration du désordre a
tous les niveaux de gestion du système éducatif causé soit
par une application partielle des textes soit par leurs non-applications.
L'Enseignement Supérieur joue un rôle déterminant dans le
développement des Nations en ce sens qu'il forme les futurs dirigeants
et développe les capacités techniques de haut niveau qui
sous-tendent la croissance économique à long terme, un des points
essentiels dans la lutte contre la pauvreté. Cependant, principalement
financé par les Etats et considéré comme un service
public, l'Enseignement Supérieur, sous le coup des ajustements
structurels, a été confronté à un défi
majeur : améliorer la qualité malgré l'augmentation des
effectifs et la diminution du budget qui lui est alloué ?Les ajustements
budgétaires ont été plus durement ressentis dans le
secteur de l'Enseignement Supérieur parce que, pour des raisons
politiques, les autorités n'ont pu contenir la forte pression de
l'augmentation de la population estudiantine. Les Universités dans leur
quasi-totalité n'ont pu mettre en oeuvre un système de
sélection à l'entrée des Facultés. Le
phénomène de massification des premières années des
Facultés est renforcé par l'absence de volonté politique
d'y imposer le concours. Somme toute, l'absence de sélection pour tenir
compte de la taille des amphithéâtres et s'assurer que les
bacheliers admis sont ceux qui sont présumés faire le meilleur
usage possible des enseignements conduisent à des coûts sociaux
très élevés qui se chiffrent en terme d'échecs
massifs, de redoublement, d'abandons, au total, de gaspillage de ressources
rares. Aussi, une part importante du budget de l'Enseignement Supérieur
est consacrée à des activités externes, notamment au
payement des bourses et à la subvention des services sociaux. Du point
de vue de l'efficacité externe, l'Enseignement Supérieur public
est marqué par le développement du chômage des
diplômés et la baisse de la Recherche. Cette dernière
n'est, malheureusement, pas une priorité pour les pouvoirs publics. Le
chômage des diplômés tient surtout à la faible
croissance de la demande globale de main-d'oeuvre hautement qualifiée et
à l'absence de construction négociée des diplômes
avec le secteur privé. Par ailleurs, le personnel d'encadrement et
administratif est débordé, démoralisé. Le corps
professoral est insuffisant en nombre et en qualité, le personnel
administratif peu compétent pour les tâches qui lui sont
dévolues. Enfin, les étudiants, profitant de la mauvaise gestion,
procèdent à la double inscription et au camouflage. Le
découragement s'est emparé du monde universitaire tant les
Professeurs, les étudiants et les administrateurs travaillent dans des
conditions souvent infrahumaines .Il s'en suit des grèves et des sorties
intempestives des étudiants et des enseignants, des années
tronquées, sauvées de justesse Au fil des ans, le mal (la fraude,
la corruption et le clientélisme) s'est installé à tous
les niveaux et sous toutes ses formes au point que sa présence est
devenue massive, "normale" en quelque sorte. Il ne s'agit plus d'une exception
marginale mais presque de la règle. On ne parle que de la chienlit
à l'Université.Qu'en est- il aujourd'hui de l'Université
de Bamako et, au-delà, de l'Enseignement Supérieur au Mali, en
tant que structure de production et de transmission de connaissances et de
recherche et en tant que partenaire du développement ? De quelle
Université dispose le Mali ? Quelle Université a-t-il besoin ?
Quelle Université peut-il s'offrir ?
C'est a ce problème de mode de gestion du
système éducatif en général et en particulier celui
de l'université que ce travail ambitionne de contribuer, Ce thème
a pour problématique le mode de gestion de l'université
Objectifs scientifiques :
Ce travail a pour objectif de jeter les bases d'une prise de
conscience nationale par rapport aux fléaux qui sont entrain de mettre
en péril l'éducation au Mali en général et
l'enseignement supérieur en particulier et de faire des propositions
et/ou recommandations en toute honnêteté intellectuelle pour
rendre l'université de Bamako crédible et efficiente.
Methode et Methodologie de recherche
Les recherches sur le thème; Mode de gestion universitaire
au Mali :Réalités et Pratiques a commencer le 25 février
2008 jusqu'au 28 Octobre 2008 ,les caractéristiques essentielles de ces
recherches sont : -la consultation la lus étendue, en commençant
par ceux qui sont directement engagés dans l'enseignement
supérieur et la recherche [i.e. le Syndicat National de l'Enseignement
Supérieur (SNESup), l'Associations des Elèves et Etudiants du
Mali (AEEM), les facultés, les grandes écoles, les instituts, les
centres de recherche et l'enseignement supérieur privé] et plus
précisement les:
- cinq (5) facultés (FSJP, FSEG, FAST, FLASH, ET FMPOS)
;
- huit (8) grandes écoles et structures de gestion et de
recherche [ENI,
ENSup, CNRA(y compris IPR/IFRA et L'IER), IUG, ISH, CNOU, AEPES,
et DELTA-C] ; - huit (8) entités nationales (Assemblée Nationale,
SNESup, AEEM, CAFO,ISHu, FENAPEEM, CNJM, et Clubs UNESCO) et le Rectorat.
Comme clairement indiqué à maintes reprises,
l'enseignement supérieur et la recherche scientifique ne peuvent pas
fleurir dans un cocon. La nécessité est impérieuse de
connaître les leçons de l'expérience (Banque Mondiale,
1995), d'être informé des tendances régionales (Kingdon,
2008 ; National Accrediting Board of Ghana, 2008 ; Ministères de
l'Education ou Enseignement, Sénégal, 2001 ; 2007 ; et 2008 ;
National Universities Commission, Nigeria, 2008 ;la constitution du 27
février 1992;Quelle Ecole au Mali?(Textes fondamentaux de 1962 à
1994)de Dr Abdoulaye Sall edition 1994;Marcelin Joanis,Economie de
l'education:méthodologies,Constats et leçons.CIRANO(Centre
Interuniversitaire de la Recherche en Analyse des Organisation Edition
2002);Statuts de L'AEEM du Mali;Rôle de l'université dans la
double Exigence de l'ouverture Economique et du Développem ent
Durable(3ème Colloque université sans Frontière)Edition
1996;Université du Mali 2001/2002(renseignement
généraux)Edition 2002;Genèse de l'universté du Mali
Mouusa kanté Fevrier 2003;Guy Rôle, Re-définition de
l'université Sociologue, Université de Montréal;Rapport
Général Final du forum sur l'éducation 2008; Council on
Higher Education, South Africa, 2008 ; Department of Science and Technology,
South Africa, 2004), continentales (Union Africaine, 2005 ; 2006a ; et 2006b ;
United Nations Economic Commission for Africa, 2008) et globales (UNESCO, GED,
2008 ; UNESCO, 2006a ;
2006b ; Saint, 1999 ; Materu, 2007 ; Bloom, 2006 ; Banque
Mondiale, 1995, 2002 ; 2003 ; Conseil Inter Académies, 2004). Fielden,
2008). La lecture des titres de ces références, indiqués
dans la bibliographie ci-jointe, se passe de tout commentaire.
Notons quelques points sur ces références,
points qui peuvent être très utiles pour l'université de
Bamako. Il est établi dans ces références que la
capacité en Gestion d'une universté est le moteur de
développement et de compétitivité économique. En
tant que tel, elle est un outil incontournable pour tout effort de
réduction de la pauvreté et promotion concomitante des conditions
de vie des populations. Le Conseil Inter-Académies (2004), dans son
livre institué « Inventer un Avenir Meilleur : une stratégie
de renforcement des capacités en science et technologie à
l'échelle mondiale », fournit la plus belle feuille de route
détaillée que tout pays peut utiliser pour développer ou
renforcer sa capacité en science et technologie. La Banque Mondiale
(2008) offre une feuille de route similaire dans « Science, Technologie,
and Innovation : Capacity Building for Sustainable Growth and Poverty Reduction
», avec un
accent particulier sur la connexion entre l'enseignement
supérieur et la recherche scientifique d'un pays, d'une part, et les
activités économiques soutenant un développement durable,
d'autre part. Depuis 1995, la Banque Mondiale a recueilli «les
leçons de l'expérience » concernant l'enseignement
supérieur. Le résumé analytique de ces expériences
doit être lu par tous ceux qui ont planifié, dirigé, ou
servi dans un établissement d'enseignement supérieur. «
Construire les sociétés du savoir : nouveaux défis pour
l'enseignement supérieur » n'a pas besoin d'être
recommandé à un dirigeant de l'enseignement supérieur.
Dans « Les lignes directrices pour des prestations de qualité dans
l'enseignement supérieur transfrontalier » (UNESCO, 2006a), une
autre feuille de route est donnée. Les suggestions de l'UNESCO (UNESCO,
Nouvel Horizon 2008) .
La structure du présent travail académique
universitaire est organisée comme suit :
Le travail est divise en deux parties :- la première
porte sur l'étude de la réalité c'est a dire une
synthèse de tous les textes régissant l'université de
Bamako qui est divisée en deux chapitres apres l'Historique et le
premier porte sur les aspects juridique de l'université, sa
présentation , son fonctionnement et son mode de fonctionnement et sa
gestion,de l'indépendance jusqu'à nos jours . Le deuxième
chapitre fait une présentation sommaire du système d'enseignement
supérieur et de la recherche scientifique l'université de
Bamako.
-La deuxième partie porte sur les pratiques et leurs
impacts socio-économiques au Mali, elle est divisée en deux
chapitres ,le premier porte sur la gestion des ressources infrastructurelles de
l'université et équipements de l'université en faisant
leurs états des lieux de 1996 à 2008 qui est portér dans
le tableau n°1(pages23) et représenté graphiquement dans
graphique n °1(pages 24) en passant par l'étude de
l'évolution des effectifs des étudiants sur la même
période porté dans le tableau n°2(pages 24) et
représenté dans le graphique n°2( pages 25) tout en faisant
une distinction net des effectifs des Facultés et les Grandes Ecoles,
par genre et par section également. L'étude portée sur la
gestion des enseignants a clairement montrée les points suivants : les
tendances et faiblesses majeures des systèmes de gestion du personnel
enseignant, le dispositif de régulation et son application, les outils
de gestion du personnel enseignant, les structures et les mécanismes de
régulations, la Hiérarchisation, leurs formation et
l'étude dynamique de leurs évolution par Facultés et
Grandes Ecoles a mis en relief la structure macroscopique du système
d'enseignement supérieur et de recherche scientifique. Le
deuxième chapitre porte sur l'étude de l'impact de
l'éducation dans l'économie, car apres le refus des
autorités chargée de gére l'ESSRS en général
et ceux de l'universite de Bamako en particulier d'accède aux documents
en rapport avec mon thème alors qu'ils avaient reçu la fiche de
recherche et celui de stage délivre officiellement par ma
faculté. Avec le souci de mettre en évidence les contours de
l'éducation et son apport dans l'économie d'un pays comme le
notre j'ai présenter quelques concepts de l'économie de
l'éducation. En ce qui concerne le financement, je ne dispose que la
situation du budget d'Etat de l'universite de 1998 à 2008 ,celui de 1996
et 1997 n'existe pas au niveau de l'universite de Bamako par manque d'archives
et parce que l'administration au Mali est une( discontinuité ),le quel
budget que j'ai pu avoir par le biais de certains de mes connaissances comme ce
fut le cas pour toutes mes documentations. En voulant étudier le taux
d'exécution budgétaire et en le mettant en rapport avec le taux
d'exécution des objectifs je me suis rendu conte que le montant de la
situation des contes administratifs disponible au Rectorat n'est conforme
à celui du budget d'Etat que pour l'année 1998 et 1999 , pour
l'an 2000 jusqu'à l'an 2002 les données n'existe pas, apres la
dite année une déphasage claire existe entre le montant
alloué par le budjet d'Etat et celui des contes administratifs (voire le
tableau n°6 pages 38).Le taux d'exécution des objectifs n'existe
pas également aux niveau de l'université de Bamako car aucun
document a ma connaissance ne retrace la situation des ressources humaines
qualifiées formée par l'université en fonction de la
demande des secteurs socio-economique de l'économie nationale par
année. Et en recommandations pratiques j'ai fais allusion a des
solutions suivantes de :mettre fin aux problèmes de violence, de fraude,
de politique partisane
ou politicienne au niveau de l'ESSRS.La création d'un
conseil supérieur de l'éducation, d'accorde l'autonomie
fonctionnelle des établissements, la Nomination des hauts dirigeants
d'institutions, la création de la direction de l'ESSRS, faire une
étude de création sur les institutions du système LMD,
Additions et Reformes et pour la recherche de crée une Académie
des Sciences, une Fondation et une Planification Stratégique pour la
recherche tout en étudiant la situation des ressources humaines et cas
du CENOU
Historique :
Sous la colonisation l'école qui avait comme objectif
la formation des cadres de l'administration coloniale, touchait un nombre
restreint d'enfants, inférieur à 10% ; le premier
président du Mali indépendant, Modibo Keïta proclame
l'éducation comme une priorité. La première
république affiche comme volonté un enseignement de masse et de
qualité, qui permettrait au Mali de disposer des cadres
nécessaires pour le développement du pays. L'éducation
doit préserver la culture et les valeurs maliennes, «
décoloniser les esprits ». L'enseignement fondamental passe de 6
à 9 ans, l'examen de fin d'études primaires est supprimé.
En 1962 la loi instituant le système éducatif est adoptée
et un programme de construction d'écoles, de recrutement et de formation
des enseignants et de fourniture d'équipements est décidé.
À la fin des années 1960, un tiers des garçons et 20 % des
filles sont scolarisés, soit trois fois plus qu'en 1960 à
l'indépendance.
Le coup d'État militaire de 1968 et le régime
autoritaire de Moussa Traoré donne un coup d'arrêt au
processus. La fonction enseignante est dévalorisée, le corps
enseignant et son syndicat, le Syndicat national de l'éducation et de
la culture (SNEC) sont réprimés. D'autre part, les
économies budgétaires imposées par les organisations
internationales (FMI, Banque mondiale) entraînent une baisse du budget de
l'éducation nationale qui aura comme conséquences une diminution
des effectifs enseignants, démotivés par des revenus faibleset
les grèves incessantes. Ainsi, les effectifs d'enseignants de
l'enseignement fondamental baissent de plus de 10 % entre 1985 et 1990 En 1980,
l'urbanisation des écoles instaure leur autofinancement. La crise de
l'école, les multiples conflits entre le régime de Moussa
Traoré et les enseignants et les élèves entraînent
la désaffection des familles pour l'école. Entre 1968 et 1989, le
taux de scolarisation passe de 29 % à 22 %.
Avec l'instauration de la troisième république
et l'élection d'Alpha Oumar Konaré à la présidence
et avec les recommandations du débat national sur l'éducation du
16 au 20 septembre 1991 les travaux pour la mise en oeuvre de
l'université ont repris sachant que la reforme du système
éducatif de 1962 avait donné la priorité à la
création des Grandes Écoles dont les objectifs étaient de
:
-Faire un enseignement de masse et de qualité
adapté aux besoins et aux réalités du mali ; -faire un
enseignement qui garantisse un niveau culturel nous permettant
l'établissement des équivalences des diplômes avec les
autres modernes ;
-faire un enseignement qui puisse fournir avec une
économie maximum de temps et d'argent, tous les cadres dont le pays a
besoin pour ses divers plans de développement ;
-faire un enseignement qui décolonise les esprits,
réhabilité l'Afrique et ses valeurs propres .c'est ainsi qu'au
niveau du supérieur, les grandes écoles couvrant l'ensemble des
secteurs socio-économiques du pays ont été
créées :
-École nationale d'administration(ENA)
-École nationale de médecine et de
pharmacie(ENMP)
-École normale supérieur(ENSUP)
-École des hautes études pratiques (EHEP)
-École nationale des postes et des
télécommunications (ENTP)
-Ecoles d'ingénieurs(ENI)
-Institut polytechnique rural IPR de katibougou
Après la réalisation des objectifs prioritaires, la
reforme de 1962 avait déjà prévu la création d'une
université.Ces grandes Écoles, après avoir rempli leurs
missions, en assurant la
formation de cadres de hauts niveaux non seulement pour le
pays mais aussi pour plusieurs autres pays de la sous région.En 1968,
avec le coup d'état du 19 novembre, le système éducatif
tout entier du mali était stagnant de 1970à1990
caractérise par le transfuge des maîtres et des professeurs vers
les pays de l'Afrique francophone, provoquait un déséquilibre
dans tous les ordres d'enseignement.
C'est ainsi après plusieurs fora et débats sur
l'éducation :
-Conférence des cadres sur l'éducation nationale
(5-9 décembre 1968)
-deuxième séminaire national sur
l'éducation
(18-24 décembre 1978)
-la création d'un projet d'université au mali en
1986 de type décentralise qui n'a eu l'adhésion ni des
enseignants ni des partenaires du développement
-Les états généraux de l'éducation au
Mali (20-25 mars1986)
-Débat national sur l'éducation (16-20 septembre
1991)
-Conseil supérieur de l'éducation et de la culture
(Cession extraordinaire 21Aout 1992)
Ces fora successifs étaient hypothéqués
des leur gestation car ils se réclamaient tous, pour la plus part des
cas, continuateurs d'une reforme conçue, initier et mise en oeuvre dans
un contexte politique exceptionnel et qui très tôt , avait montre
ces limites objectives dans ses dimensions stratégiques et
prospectives.
Ce parrainage truqué a fait que notre système
éducatif vogue encore sans stratégie d'intervention
adaptée à l'évolution politique ,économique et
sociale de notre pays et le système de programmation
préalablement admis dans le plan de développement
économique et social, le catalogue de bonne intention,
résolutions et recommandations adoptées au cours de ces
séminaires, conférences ,concertations ,débats et fora ont
eu une primauté sur la programmation précise des projets
consignés dans les différents plans de développement
économique et social qui ,d'ailleurs étaient mis en place de
façon irrégulière et le plus souvent au gré des
bailleurs de fonds.
Après les évènements du 26 mars 1991et
avec l'avènement de la démocratie, le débat national sur
l'éducation du 16-20septembre 1991 dans leurs résolutions,
recommande la création de l'université comme une nécessite
eu égard aux effectifs pléthoriques dans les
spécialités des grandes écoles d'une part et à
l'adhésion du mali au CAMES d'autre part.
Après des études rétro prospectives et
prospectives :
-Juillet 1986 /rapport Haughton/financement Banque mondiale et le
PNUD -janvier1988/rapport Cournt/finance par la Banque mondiale
-Octobre 1988/rapport Cuenin et Orivel
-Mars 1989/rapport UNESCO pour la restructuration de
l'enseignement supérieur au Mali :la création d'une
université ;
-Mai 1993rapport MUCIA/ finance par la Banque Africaine de
Développement :
-Août 1993/UNESCO J Lamourre, I Fofana enseignement
supérieur au Mali Diagnostic et Recommandations
-Novembre 1992_Juillet1993/Mission universitaire sur la mise
en oeuvre d'une université malienne.En1994 une mission composée
d'experts maliens et étrangers ont passe en revue les travaux de la
mission universitaire et ont fait des recommandations notamment au plan de la
gestion, en 1995, les assises sur la mise en oeuvre de l'université font
la synthèse des travaux de la mission universitaire et de ceux des
experts en vue de finaliser les textes législatifs et
réglementaires ainsi que la stratégie de sa mise en oeuvre.
-L'équipe du rectorat mise en place en novembre 1995,en
plus de tous les travaux ci-dessus énumérés a oeuvrer
inlassablement pour l'ouverture de l'université qui a été
effective en novembre 1996 , dénomme université du Mali sous le
statut juridique des établissements publics a caractère
administratife (E.P.A), L'enseignement supérieur en république du
mali ,aborde une nouvelle étape de son évolution et poursuit un
développement dont les racines
remontent à la loi n°62-74/AN/RM du 17septembre
1962,portant organisation de l'enseignement.IL est évident que depuis
les reformes de 1962,la plus grande restructuration que l'enseignement
supérieur ait connue est l'ouverture de l'université en1996
à partir des structures qui étaient appelées à
l'époque « Écoles supérieures ou Grandes
Écoles » sont devenues des facultés Écoles et
instituts universitaires ,transformés en un établissement public
a caractère scientifique, technologique ou culturel
dénommé université de Bamako par l'ordonnance
n°02-056-PMR du 05juin2002 et la loi n°06007 du 23 janvier 2006 .
CHAPITRE I: ETUDE JURIDIQUE DE L UNIVERSITE AU MALI
SECTION I:UNIVERSITE DU MALI
L'étude des différents textes portant sur la
création, l'Organisation et le Fonctionnement de l'université m'a
permis d'élaborer le travail ci-dessous.
1-LES MISSIONS
La loi N°93-060/P-RM du 08 septembre 1993 portant
création de l'université du Mali définit les missions qui
sont assurées par un ensemble de structures constitué par les
Facultés, lesInstituts et les Écoles. Les principales missions
sont :
-la formation supérieure générale et
professionnalisée ;
-la recherche et la promotion de la recherche scientifique et
technologique ;
-la diffusion des connaissances et de la culture.
2-VOCATION :
Dans la loi de création est affirmée la vocation
nationale, sous-régionale et régionale de l'université du
Mali. Aussi son ambition d'être un pôle régional de
compétence pour le développement fait apparaître un facteur
important d'intégration africaine.
3- STATUT JURIDIQUE :
L'université du Mali est un établissement public
national à caractère administratif (E.P.A) dotée de la
personnalité morale et l'autonomie financière.
4 - ADMINISTRATION :
L'université du Mali est placée sous la tutelle du
Ministère chargé de l'Enseignement Supérieur. Les organes
d'administration et de gestion de l'Université sont le Conseil de
l'Université et le Rectorat.
4.1: Conseil de l'Université :
C'est l'organe d'orientation et de contrôle des
activités de l'Université. Il est présidé par le
Recteur. Il comprend :
-Le Recteur ;
-Le Vice- Recteur ;
-Le Directeur National de l'Enseignement Supérieur ;
-Les Doyens et les Directeurs des Instituts, des Écoles et
des Centres de recherches ; -Le Conservateur en chef de la bibliothèque
universitaire centrale ;
-Les Représentants des enseignants élus par
l'assemblée de la faculté, d'instituts ou d'écoles ; -le
Secrétaire Général de l'université du Mali ;
-les Représentants des étudiants ;
-les Représentants des syndicats d'enseignants ;
-les Représentants de l'administration universitaire ;
-les Représentants de la chambre de commerce et
d'industrie du Mali ;
-le Représentant de la fédération nationale
des employeurs de Mali ;
-le Représentant de l'assemblée permanente des
chambres d'agriculture ;
-le Représentant de l'assemblée permanente des
chambres de métiers
-Le Conseil est l'organe délibérant de
l'Université.
4.2-Le Rectorat :
Le Rectorat de l'Université est dirigé par un
Recteur assisté d'un Vice-Recteur. -ORGANIGRAMME DE L'UNIVERSITE DU MALI
(voir annexe)
5-SERVICES GENERAUX DU RECTORAT
5.1 -Le Recteur :
-Il assure l'exécution des décisions prises par le
Conseil de l'Université ;
-Il est l'ordonnateur du budget de l'Université ;
-Il exerce le pouvoir hiérarchique sur l'ensemble des
personnels de l'Université ; -Il représente l'Université
en justice et dans les actes de la vie civile.
5.2 -Le Vice- Recteur :
-Il assiste et remplace et le Recteur de plein droit en cas
d'absence ou d'empêchement ;
-Il assure le contrôle des activités
pédagogiques et de recherche de l'université.
5.3-Le Secrétaire
Général : Il a pour attributions de :
-Coordonner l'ensemble des activités administratives ;
- Gérer le personnel administratif et technique de
l'université ainsi que la scolarité des étudiants et
superviser les inscriptions.
5.4 - L'Agent Comptable Principal: Il a
pour attributions de :
-Préparer le budget de l'université à
l'intention du Recteur et en suivre l'exécution ; -Gérer les
finances de l'université sous la responsabilité du Recteur.
5.5-Le chef de Service des Relations
Extérieures et des Affaires Juridiques : Il a pour
attributions de :
-Gérer les activités relatives à la
coopération internationale et les relations avec le milieu professionnel
;
- Élaborer les textes juridiques relatifs à
l'université ;
- Donner des avis juridiques sur tous les actes dont il est saisi
;
-Instruire les dossiers de demande d'équivalence de
diplômes étrangers et de demande de dispense ;
-Étudier et suivre les dossiers contentieux.
5.6 -Le chef de Service de la gestion du patrimoine de
l'université :
Il a pour attributions de :
- Étudier, programmer et superviser les projets de
constructions nouvelles ;
- Gérer les biens mobiliers et immobiliers de
l'université.
-ORGANIGRAMME D'UNE FACULTE (voir annexe)
6- ADMINISTRATION DES FACULTES
Les organes d'administration sont l'assemblée de
faculté et les services du Doyen. 6.1 -L'assemblée de
Faculté :
C'est l'organe délibérant de la faculté.
Elle est présidée par le Doyen. L'assemblée de
faculté comprend :
-le Doyen ;
-le Vice-Doyen ou les Assesseurs ;
-les Directeurs des Instituts de faculté ;
-Les Représentants des enseignements par grade de
hiérarchie (Professeurs, Maîtres de Conférences,
Maîtres Assistants, Assistants) élus par leurs pairs ;
-Les Représentants des étudiants ;
-le Secrétaire Principal ;
-le Représentant élu par le personnel administratif
;
-le Représentant élu par le personnel technique
;
Elle peut être élargie, selon les besoins, aux
milieux professionnels.
6.2 - Le Doyen : Le Doyen est le premier responsable de la
faculté :
-Il préside l'assemblée de faculté et assure
l'exécution des décisions ;
-Il assure l'administration, la police de la faculté et
veille à l'application des lois, règlements et instructions ;
-Il est responsable des examens et veille à la bonne
marche de toutes les activités académiques de la faculté
;
-Il exerce le pouvoir disciplinaire à l'égard des
étudiants ;
-Il est responsable des biens propres de la faculté ;
-Il est ordonnateur des dépenses conformément aux
crédits ouverts au budget de la faculté sur
délégation du Recteur.
6.3 -Le Vice-Doyen ou les Assesseurs
: Le Doyen est assisté dans l'exercice de ses
fonctions par un Vice-Doyen ou des Assesseurs, qui sous l'autorité du
doyen peuvent être chargé de l'organisation des études ou
toutes autres tâches qui leurs seront confiées par le doyen.
6.4 -Le Secrétaire Principal: Il a pour attributions
de :
-Superviser les activités des services de la
scolarité, du personnel et du pool de secrétariat ; - Coordonner
l'ensemble des activités administratives ;
- Gérer l'organisation des réunions et
conférences de la faculté.
6.5 -L'Agent Comptable Principal: il a pour attributions de
:
-Mettre à la disposition du Doyen tous les aspects de la
gestion financière de la faculté ; -Préparer le projet de
budget de la faculté à l'intention du Doyen et en suivre
l'exécution ; -Gérer les finances de la faculté sous la
responsabilité du Doyen.
-ORGRANIGRAMME D'UN INSTITUT UNIVERSITAIRE OU D'UNE ECOLE
(voir annexe).
7 - ADMINISTRATION DES INSTITUTS UNIVERSITAIRES ET
DES ECOLES: Les services d'administration sont l'assemblée
de l'Institut Universitaire ou de l'Ecole et les Services du Directeur de
l'Institut Universitaire ou de l'Ecole.
7.1 -L'assemblée de l'Institut ou d'Ecole
:
C'est l'organe délibérant de l'Institut
Universitaire ou d'Ecole. L'assemblée de l'Institut ou de l'Ecole
comprend :
-le Directeur de l'Institut ou de l'Ecole ;
-le Directeur adjoint ;
-les Représentants des enseignements par grade de
hiérarchie (Professeurs, Maîtres de Conférences,
Maîtres Assistants, Assistants) ;
-les Représentants des étudiants ;
-le Secrétaire Principal de l'Institut ou de l'Ecole ;
-le Représentant élu par le personnel administratif
;
-le Représentant élu par le personnel technique
;
Elle peut être élargie à des
représentants des milieux socioprofessionnels.
7.2 -Le Directeur de l'Institut Universitaire ou de
l'Ecole :
Le Directeur est le premier responsable de l'Institut
Universitaire ou de l'Ecole.
-Il préside l'assemblée de l'Institut ou de l'Ecole
et assure l'exécution des décisions ;
-Il assure l'administration, la police de l'Institut ou de
l'Ecole et veille à l'observation des Lois, règlements et
instructions ;
-Il est responsable des examens et veille à la bonne
marche de toutes les activités Académiques de l'Institut ou de
l'Ecole ;
-Il est l'ordonnateur des dépenses conformément
aux crédits ouverts au budget de l'Institut ou de l'Ecole sur
délégation du Recteur. Chaque Faculté, Institut et Grande
Ecole sont divisés en un certain nombre de départements
d'enseignement et de recherche dont la liste est fixée par
arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement
supérieur sur proposition de l'assemblée de Faculté,
d'Institut ou d'Ecole, après avis du Conseil de l'Université. Le
département Statue sur toutes les questions intéressant la vie du
département. Il regroupe tout le personnel enseignant, administratif et
technique du DER et est dirigé par un chef de département
élu par ses pairs.
7.3-Le Conseil des Professeurs : Il est
composé du Vice - Doyen et Assesseurs pour les Facultés, du
Directeur et du Directeur Adjoint pour les Instituts, les Ecoles ainsi que
l'ensemble des Enseignants de rang magistral (Professeurs et Maîtres de
Conférences), il examine toute proposition d'innovation
pédagogique, l'introduction de nouvelles filières de formation,
de nouveaux programmes d'enseignement avant leur présentation à
l'assemblée de Faculté, d'Institut ou d'Ecole.
7.4 -Le Conseil de Discipline :
Il traite les questions de discipline des étudiants.
8-COMPOSITION
L'Université du Mali est composée de quatre (04)
Facultés, trois (03) Instituts, trois (03) Ecoles supérieures et
d'une Bibliothèque universitaire centrale (en projet).
8.1-Les Facultés :
-Faculté de Médecine, de Pharmacie et
d'Odontostomatologie (FMPOS) ;
-Faculté des Sciences Juridiques et Économiques
(FSJE) ;
-Faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines
(FLASH) ;
-Faculté des Sciences et Techniques (FAST).
8.2-Des Instituts Universitaires :
-Institut Universitaire de Gestion (I.U.G) ;
-Institut Supérieur de Formation et de Recherche
Appliquée (ISFRA)
-Institut Polytechnique Rural (IPR/IFRA).
8.3-Des Ecoles :
-Ecole Nationale d'Ingénieurs (ENI) ;
-Ecole Nationale d'Administration (ENA) ;
-Ecole Normale Supérieure (ENSup).
SECTION II : ORGANISATION JURIDIQUE DE L'ENSEIGNEMENT
Paragraphe1: Conditions d'admission :
I-Diplômes requis :
1- Ancien régime des études :
Etablissement d'enseignement supérieur Diplômes
délivrés Cursus académiques Ecole Normale
Supérieure (ENSup) Diplôme de l'Ecole Normale 4 ans après
le Bac
Ecole des Hautes Etudes Pratiques(EHEP) Diplôme
Universitaire de Technicien Supérieur(DUTS) 2 ans après le
Bac,Ecole Nationale d'Ingénieurs(ENI) Diplôme d'Ingénieur
des sciences Appliquées 5 ans après le Bac,Institut Polytechnique
Rural(IPR) Diplôme d'Ingénieur des Sciences Appliquées 5
ans après le Bac,Ecole Nationale d'Administration(ENA) Diplôme de
l'Ecoled'Administration4 ans après Le Bac,Ecole Nationale de
Médecine et de Pharmacie (ENMP) Diplôme d'Etat de Doctorat en
Médecine ou en Pharmacie6 ans après le bac,Institut
Supérieur de Formation et de recherche Appliquée (ISFRA)
Diplôme d'Etudes Approfondies (DEA) 1 - 2ans après la
Maîtrise Doctorat 2 - 4 ans après la Maîtrise
2- Nouveau régime des études avec
l'ouverture de l'Université :
Délivrance des diplômes de l'ancien régime
jusqu'à extinction des anciennes promotions d'étudiants.
-Diplôme des études Universitaires
-2.1-Facultés autres que la Faculté de
Médecine, de Pharmacie et d'Odontostomatologie
-Diplôme d'Etudes Universitaires
Générales (DEUG) 2 ans après le Bac
-Licence 3 ans après le Bac
-Maîtrise 4 ans après le Bac
-Diplôme d'Etudes Supérieures
Spécialisées (DESS) 1 à 2 ans après la
Maîtrise -Diplôme d'Etudes Approfondies 1- 2 ans après la
maîtrise
-Doctorat de l'Université Mali 2 à 4 ans
après le DEA
2.2-Institut Universitaire de Gestion(IUG)
-Diplôme Universitaire de Technologie (DUT) 2 ans
après le bac
- Diplôme d'Ingénieur en GénieIndustriel3 ans
après le DEUG
2.3-Ecole Nationale d'Ingénieurs
(ENI) :
- Diplôme d'Ingénieur en Génie Civil 3 ans
après le bac DEUG
-Diplôme d'Ingénieur en Topographie 3 ans
après le DEUG
-Diplôme d'Ingénieur en Géologie 3 ans
après le DEUG
-Institut de Formation et Recherche Appliquée
(IPR/IFRA)
-Diplôme d'Ingénieur d'Agronomie 3 ans après
le DEUG
-Diplôme d'Ingénieur d'Elevage 3 ans après le
bac DEUG
-Diplôme d'Ingénieur des eaux etforêts3ans
après le bac DEUG
2.4-Faculté de Médecine, de Pharmacie et
d'Odontostomatologie (FMPOS) : -Diplôme d'Etat de Doctorat
en Médecine 7 ans après le bac
-Diplôme d'Etat de Doctorat en Pharmacie 6 ans après
le bac
-Diplôme d'Etat de Doctorat en Odontostomatologie 7 ans
après le bac
-Certificat d'Etudes Spécialisées(CES) 4 ans
d'études Post -Universitaires.
Pargraphe2 :PRESENTATION DES FACULTES
I-FACULTE DES LETTRES, LANGUES, ARTS ET SCIENCES
HUMAINES 1-CADRE INSTITUTIONNEL
La Faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences
Humaines (FLASH) est un établissement d'enseignement et de recherche de
l'Université du Mali. De ce fait, elle est placée sous la tutelle
du Ministère chargé de l'Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique. La FLASH et l'Ecole Normale Supérieure de Bamako
partagent les mêmes locaux au quartier du fleuve. Les activités de
la FLASH sont régies par la réglementation suivante :
-la loi N°99-046 du 28 décembre 1999 portant Loi
d'orientation sur l'éducation ; -la loi N°93-060 du 08 septembre
1993 portant création de l'Université du Mali ;
-le décret N°96-156/P-RM du 23 mai 1996 fixant
l'organisation et les modalités de fonctionnement de l'Université
du Mali ;
-l'Arrêté N°96-1598/MESSRS du 15 octobre 1996
fixant les montants des frais d'inscription à l'Université du
Mali ;
-l'Arrêté N°97-0075/MESSRS du 29 janvier 1997,
fixant les conditions d'accès, le régime des études et des
examens à la Faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences
Humaines.
La FLASH fonctionne sous l'autorité du Rectorat de
l'Université.
2-Missions :
Conformément à la vocation de l'Université,
la FLASH a pour missions de contribuer à : -la formation
supérieure générale, pratique et spécialisée
;
-la préparation aux grandes écoles ;
-la recherche et la promotion de la recherche scientifique ;
-la diffusion de la culture et des connaissances.
Dans l'accomplissement de ses missions, la FLASH est ouverte
à la coopération inter institutions et à la
coopération sous-régionale, africaine et internationale.
3-ORGANES :
La FLASH est dirigée par un Doyen assisté d'un
Vice-Doyen et d'un Secrétaire Principal. Les principaux organes de la
Faculté sont :
-l'assemblée de faculté qui a un rôle
d'orientation et de contrôle des activités de la faculté
;
-le Conseil des Professeurs qui a pour rôle contrôle
pédagogique des enseignants, les examens et des innovations ;
-le Conseil de discipline qui traite des questions de discipline
des étudiants. 4-DEPARTEMENTS D'ETUDES
La FLASH comprend en outre six (06) départements
d'enseignement et de recherche (DER) : -DER des Arts,
-DER de Géographie,
-DER d'histoire et d'archéologie,
-DER des langues,
-DER des lettres,
-DER des sciences sociales.
II-FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
-la Loi N°99-046 du 28 décembre 1999 portant loi
d'orientation sur l'Éducation ;
-le Décret N°96-456 du 23 mai 1996 crée la
Faculté des Sciences et Techniques (FAST) de l'Université du Mali
;
-l'Arrêté N°97-0076/MESSRS-SG du 29 janvier
1997 fixant les conditions d'accès, le régime des études
et des examens de la Faculté des Sciences et Techniques ;
-le Décret N°96- 362/P-RM du 31 décembre 1996
fixe son organisation ses modalités de fonctionnement.
1-STATUT :
La Faculté des Sciences et Techniques est un
établissement d'enseignement supérieur de L'Université du
Mali. La Faculté des Sciences et Techniques est administrée par
une assemblée de Faculté et un Doyen et ses services.
2- MISSIONS :
La Faculté des Sciences et Techniques a pour missions
d'assurer :
-la formation des scientifiques de haut niveau,
-la promotion de la recherche scientifique et technologique.
3-CONDITIONS D'ACCES ET INSCRIPTION :
-Par voie directe (Bac scientifique) et être
âgé de 25 ans au plus.
-Par voie d'examen spécial (titulaire du B.T ou
diplôme reconnu équivalent : DEF + 4.
-Le nombre de candidats étrangers à l'inscription
ne peut dépasser les 25 % de l'effectif des inscrits.
N.B : L'inscription définitive est
conditionnée au paiement des frais d'inscription.
4- CONTROLE DE CONNAISSANCES ET DIPLOMES :
Le contrôle comporte des examens partiels et examens de
fin d'année.
Les diplômes délivrés sont :
-le DEUG (Diplôme d'études Universitaires
Générales),
-la Licence,
-la Maîtrise,
-le DEA (Diplôme d'Etude Approfondie),
-le Doctorat.
5- FORMATION :
Les études comportent trois cycles :
-Un 1er cycle (2 ans),
-Un 2ème cycle (2 ans),
-Un 3ème cycle,
-DEA (2 ans),
-Doctorat (3 ans après le DEA).
III-FACULTE DES SCIENCES JURIDIQUES ET ECONOMIQUES
La Faculté des Sciences Juridiques et
Économiques a été créée par le décret
N°96-156/P-RM du 23 mai 1996. Le décret N°96-365/P-RM du 31
décembre 1996 fixe son organisation et ses modalités de
fonctionnement.
1- PRESENTATION
La Faculté des Sciences Juridiques et
Économiques est une des structures de l'Université du Mali. Elle
est située sur la route de Koulouba. Il existe au sein de la
Faculté les structures suivantes :
-La cellule de perfectionnement en Administration et en Gestion
(CEPAG) pour la formation. -Le Centre d'Etudes et de Recherche Economique et
Sociale (CERES).
-Le Programme Africain pour la Participation Démocratique
des Travailleurs (PADEP). 2-MISSIONS :
La Faculté des Sciences Juridiques et Economiques FSJE a
pour missions :
-la formation dans les domaines du droit de l'économie et
de la gestion,
-la recherche et le conseil dans le domaine du droit, de la
gestion et de l'administration,
-le perfectionnement des cadres de l'administration publique et
des entreprises dans les domaines susvisés ainsi que la
préparation aux différents concours administratifs.
Elle forme donc aux différents diplômes du droit et
de l'économie.
3- CONDITIONS D'ACCES :
La Faculté des Sciences Juridiques et Economiques comporte
deux cycles de formation qui ouvrent aux diplômes suivants :
1er cycle : forme jusqu'au niveau du DEUG,
2ème cycle : forme à la licence et à la
maîtrise.
Des contacts sont en cours pour l'ouverture d'un
3ème cycle.
La Faculté forme également au diplôme de
capacité en droit.
Les conditions d'accès sont les suivantes :
1-Premier cycle :
1.1-Accès direct : Ouvert aux
candidats ci-dessous :
-les titulaires de la capacité en droit ayant obtenu une
moyenne générale d'au moins 12/20sur les deux années.
-les titulaires du baccalauréat âgés de 25
ans au plus.
1.1.1-Accès par voie de concours
spécial :
Il est ouvert aux candidats remplissant les conditions suivantes
:
-être titulaire d'un diplôme professionnel de niveau
Brevet de Technicien dans les domaines de l'administration, des disciplines
assimilées,
-justifier d'une expérience professionnelle d'au moins
deux ans.
1.2-Deuxième cycle :
Il est ouvert aux :
-titulaires du DEUG pour ceux qui préparent la licence,
-titulaires de la licence pour ceux qui préparent la
maîtrise.
Pour l'inscription définitive, tous les candidats doivent
s'acquitter des frais d'inscription. 4-ORGANISATION
ADMINISTRATIVE :
La Faculté des Sciences Juridiques et Economiques comporte
deux départements D'Enseignement et de Recherche (DER), Droit et
Sciences Economiques.
-Le DER de Droit comporte deux filières à partir de
la licence (droit privé et droit public).
-Le DER Sciences Economiques comporte trois filières
à partir de la licence (Gestion, Analyse économique et
Econométrie).
4.1 Les organes d'administration sont : l'assemblée
de Faculté et les services du Doyen. Les services du Doyen se composent
:
-du Vice - Doyen,
-du Secrétaire Principal,
-de l'Agent Comptable.
Un service de la scolarité s'occupe de l'accueil et de
l'information des étudiants. 5- FILIERES DE
FORMATION :
5.1.Département d'Etudes et de Recherche (DER) :
Droit :
-Droit Public :
Droit Public Interne
Droit Public International.
- Droit Privé
:
Droit des Affaires Privées,
Droit Judiciaire Privé.
5.2. Département d'Etudes et de Recherche (DER
)Economie :
-Analyse Economique
-Gestion
-Econométrie.
IV-FACULTE DE MEDECINE DE PHARMACIE ET
D'ODONTO-STOMATOLOGIE
1.INTRODUCTION :
Créée par la loi N°68-26/DL - PG RM du 13
juin 1968, l'Ecole Nationale de Médecine, de pharmacie et de dentisterie
était destinée à former des Assistants Médicaux,
des AssistantsPharmaciens et des Assistants Dentistes. Le Décret
N°69-230/PG-RM du 30 décembre 1969 a défini les grandes
lignes de son organisation. La durée des études a
été fixée à 4 ans. La loi citée ci haut fut
modifiée par l'ordonnance N°37/CMLN du 30 juin 1973 et son
Décret d'application N°100/PG-RM du 31 juillet
1973. Ainsi l'Ecole Nationale de Médecine de Pharmacie et de Dentisterie
avait pour objectif de former des cadres supérieurs de la santé.
La durée des études fut reformée à 5 ans. Le
Décret N° 31/PG-RM du 7 février 1973 modifie le
Décret N°100 en portant la durée de la scolarité
à 6 ans. Après la création de l'Université du Mali,
l'Ecole Nationale de Médecine, de Pharmacie et de Dentisterie a
été transformée enFaculté de Médecine, de
Pharmacie et d'Odontostomatologie. Le Décret N°96-360/ PG-RM du 31
décembre 1996 définit les grandes lignes de son organisation. La
durée des études a été portée à 7 ans
pour la Médecine et maintenue à 6 ans pour la Section Pharmacie
et la Section Odontostomatologie.
2.MISSION :
La Faculté de Médecine, de Pharmacie et
d'Odontostomatologie a pour mission la formation des docteurs en
Médecine, en Pharmacie et en Odontostomatologie et la promotion de la
Recherche Biomédicale et Pharmaceutique. Elle réalise aussi une
formation complète de spécialistes dans divers domaines des
sciences de la santé. La Faculté, de part ses activités de
formation et de Recherche a pris une dimension internationale de collaboration
avec les équipes de plusieurs pays et organismes internationaux.
3.COOPERATION :
La Faculté de Médecine, de Pharmacie et d'Odonto
-Stomatologie, entretient des relations de coopération avec
l'Université d'Aix Marseille II, l'Université d'Angers,
l'Université de ParisVI, le NIH des USA, l'OMS et d'autres bailleurs de
fonds.
4.CONDITIONS D'ADMISSION
4.1-Pour les Maliens :
Etre titulaire du Baccalauréat des séries SBT et
SET de l'année Universitaire en cours, être âgé de 23
ans au plus, être reçu au concours d'entrée des
professionnels âgés de moins de 40 ans.
4.2-Pour les Etrangers :
Les étudiants étrangers doivent être
titulaires du baccalauréat des séries C ou D. L'admission se fait
sur examen d'un dossier fourni par le candidat, selon un quota
déterminé par l'assemblée de Faculté. Le dossier
comprend les éléments suivants :
Une demande d'inscription.
Une copie certifiée conforme du Bac ; Un extrait d'acte de
Naissance.
Les étudiants étrangers devront s'acquitter des
frais d'inscription dont le montant est fixé à 300 000 F CFA.
5.FILIERES DE FORMATION
-Option Médecine Générale
-Option Pharmacie
-Option Odontostomatologie
V-INSTITUT UNIVERSITAIRE DE GESTION
L'Institut Universitaire de Gestion a été
créé par le décret N°96156/P-RM du 23 Mai 1996 et le
décret N° 96-377/P-RM du 31 décembre 1996 fixe son
organisation et ses modalités de fonctionnement.
1.PRESENTATION : L'institut Universitaire de
Gestion (I.U.G.) (ex EHEP) est un établissement
supérieur technique à cycle court. Il a pour missions :
-la préparation des futurs diplômés à
des fonctions d'encadrement et de responsabilité dans le domaine de la
gestion des administrations et des entreprises ;
-la formation continue ;
-l'initiation d'activités en relation avec les milieux
professionnels.
2. LES FORMATIONS :
2.1-La formation initiale :
L'I.U.G. prépare en 2 ans au DUT (Diplôme
Universitaire de Technologie) dans les filières suivantes :
1.Secrétariat Bureautique ;
2.Finances comptabilité;
3.Techniques de commercialisation;
4.Informatique de Gestion
5.Hôtellerie - Tourisme
La durée maximale des études est de 3 ans (un seul
redoublement est autorisé).
2.2-La formation continue et autres
activités :
Dans le cadre des UFP (Unité de Formation et de
Production) préparation de DUT en cours du soir. Dans le cadre de l'UFAE
(Unité de Formation et d'Appui aux Entreprises) formation sur mesure,
séminaire, en relation avec l'INTEC de Paris, préparation au
diplôme d'études Financières Comptables (DECF),
préparation au diplôme d'expertise.
3- REGIME DES ETUDES :
3.1-Conditions d'admission :
Pour le DUT : Quatre types de candidats peuvent s'inscrire, mais
tous seront soumis à une présélection, suivie d'un
test.
Type A : les étudiants réguliers
(Baccalauréat de l'année en cours, avoir 25 ans au plus). Type B
: les titulaires du BT de l'année en cours (Diplôme de l'ECICA ou
équivalent).
Type C : les professionnels des secteurs public et privé
titulaires du BAC ou d'un diplôme équivalent.
Type D : les candidats non maliens, titulaires du BAC ou d'un
diplôme équivalent. Pour le DEFC (Diplôme d'Etudes
Financières et Comptables) :
1.DUTS comptabilité, comptabilité gestion de l'EHEP
(IUG).
2.Maîtrise de gestion de l'EHEP.
3.Diplôme équivalent du DEPCF.
4.Présélection sur dossier suivie d'un test.
VI-INSTITUT POLYTECHNIQUE DE FORMATION ET DE RECHERCHE
APPLIQUEE
1- PRESENTATION :
L'Institut de Formation et de Recherche Appliquée,
dénommé IPR/IFRA est un établissement d'enseignement
supérieur rattaché à l'Université du Mali. Il est
situé à 70 km du district deBamako et à 3,5 Km de
Koulikoro, capitale de la 2è région administrative. Son domaine
couvre 380 ha le long du fleuve Niger. L'IPR/IFRA est l'une des plus vieilles
institutions de formation des agents du développement rural de la
sous-région : station de recherche agronomique en 1897, il devient tour
à tour Ecole des maîtres laboureurs en 1902, Centre de stage
agricole en 1913, Collège Technique agricole doublé d'une Ecole
Normale en 1952,Institut Polytechnique Rural en 1965, puis Institut de
Formation et de Recherche Appliquée en 1996. L'IPR/IFRA dispose d'une
Annexe à Bamako assumant la formation dans des études de la
spécialité élevage.
2- MISSIONS
L'IPR/IFRA a pour missions :
-la formation d'ingénieurs (agro -économistes,
d'élevage, des eaux et forêts)
-la formation de techniciens supérieurs d'agriculture et
d'élevage, des eaux et forêts et du génie rural;
-la promotion de la recherche scientifique et technologique;
-la formation continue des cadres du développement rural
et des jeunes diplômés -la formation des communautés
rurales.
3- CONDITIONS D'ADMISSION
L'IPR/IFRA comporte deux cycles de formation :
l'un prépare au Diplôme de Technicien
Supérieur pour une durée de 2 ans ;
l'autre prépare au diplôme d'Ingénieur pour
une durée de 3 ans.
Les étudiants de l'IPR sont recrutés par voie de
concours direct.
3.1-L'ACCES AU CYCLE TECHNICIEN :
il se fait pour les bacheliers nationaux qu'étrangers par
sélection après examen de dossier et par voie de concours
professionnel dans la limite des places disponibles.
3.1.1-Pour les bacheliers, les conditions à
remplir sont les suivantes :
s'acquitter des frais d'inscription dont le montant est
fixé à 300000F CFA pour les étrangers,être apte
physiquement pour l'exercice de la fonction,être âgé de 25
ans au plus,être titulaire d'un baccalauréat scientifique (SB, SE
ou tout autre diplôme équivalent),avoir une moyenne annuelle de
l'année du bac et une moyenne à l'examen égale ou
supérieure à 12 dans les matières suivantes : Biologie -
Physique - Chimie.
3.1.2-Le concours professionnel est ouvert aux
nationaux et étrangers titulaires d'un BT dans les
spécialités agriculture, élevage, eaux-forêts et
génie-rural ou tout autre diplôme reconnu équivalent et
être âgés de 35 ans au plus.
4- L'ACCES AU CYCLE INGENIEUR :
1-Par voie de concours direct ouvert aux candidats titulaires du
DEUG, dans les filières CBG ou tout autre diplôme reconnu
équivalent et avoir 23 ans au plus à la date du concours.
2 -Sur examen de dossiers.
5-FILIERES DE FORMATION
5.1-Cycle Ingénieurs
-Agronomie
-Zootechnie
-Eaux et Forêts
5.2-Cycle Technicien Supérieur
-Aviculture
-Aménagement et Gestion des Ressources Forestières
et Halieutiques.
-Aménagement Hydro agricole
-Production de viande
-Cultures vivrières et industrielles
-Production horticole
-Amélioration des plantes et production des semences
VII-INSTITUT SUPERIEUR DE FORMATION ET DE RECHERCHE
APPLIQUEE L'Institut Supérieur de Formation et de
Recherche Appliquée (ISFRA) est créée par le Décret
N°96-156/P-RM du 23 Mali 1996 et le Décret N° 96-361/P-RM du
31 décembre 1996 fixe son organisation et ses modalités de
fonctionnement.
1- MISSIONS
L'ISFRA est un établissement d'enseignement post
universitaire et de recherche scientifique ayant pour missions :
-la formation et le perfectionnement des professeurs
d'enseignement supérieur et des recherches dans les
spécialités nécessaires au fonctionnement régulier
des établissements d'enseignement supérieur et des centres de
recherche du Mali.
-l'exécution dans les domaines qui lui sont propres de
toutes études ou travaux de recherche scientifique et technique.
2-FORMATION ET RECHERCHE
2.1-ETUDIANTS :
-Les fonctionnaires diplômés des
établissements d'enseignement supérieur du Mali ou titulaires
d'un diplôme reconnu équivalent ayant satisfait aux
épreuves du concours.
-Les jeunes sans emploi,
-Les agents des ONG et du secteur privé,
-Les ressortissants de la sous-région remplissant les
conditions exigées.
3-INSCRIPTION :
-Sur concours,
-après examen de dossiers par un jury
spécialisé.
4-DIPLOMES DELIVRES :
-Certificats (formation de courte durée),
-Diplôme d'Etudes Approfondies (DEA) Durée : 2
ans.
1ère année : cours théorique
2ème année : travaux de recherche
-Diplôme d'Etudes Supérieures
Spécialisées (DESS).Durée : 2 ans.
1ère année : cours théorique
2ème année : stage.
-Doctorat de l'Université du Mali Durée : (2 - 4)
ans après obtention du DEA.
VIII-ECOLE NATIONALE D'INGENIEURS
1-PRESENTATION ET VOCATION :
Créée le 14 avril 1939, l'Ecole Technique
Supérieure de Bamako a été transformée le 06
septembre 1950 en Ecole des Travaux Publics (E.T.P.) de l'AOF, destinée
à la formation des Adjoints Techniques en Travaux Publics, en
Topographie et des Dessinateurs des TP.D'autres sections furent
créées par la suite, telles que les sections Géologie et
Electromécanique. Après l'accession du Mali à
l'indépendance, en vue de satisfaire les besoins en cadres techniques
nécessaires au développement du pays, l'E.T.P. fut
érigée en « Ecole Nationale d'Ingénieurs »
(E.N.I) qui fut chargée à partir de 1963/1964 de former des
Ingénieurs du 1er degré ou d'exécution.
Elle préparait à cinq spécialités
:
1.Travaux Publics ;
2.Topographie ;
3.Géologie ; Mécanique. Le recrutement se faisait
sur titre après le D.E.F. (Diplôme d'Etudes Fondamentales)
équivalent malien du BEPC et la durée des études
était de cinq (5) ans.
A partir de 1969/1970, le recrutement fut conditionné
au baccalauréat et la durée des études fixée
à (3) ans. Après le séminaire sur les Formations
Techniques Industrielles (avril 1970), l'Ordonnance N°41/CMLN du 14
août 1973 porte la durée des études à quatre (4)
ans. L'évolution des sciences et de la technologie ainsi que les
nouvelles exigences du travail de l'Ingénieur ont conduit les
autorités académiques à porter la durée à
cinq (5) ans après le baccalauréat (Décret
n°92-254P-RM du 18 décembre 1992). Après la création
de l'Université du Mali, la durée des études est de trois
(3) ans après l'obtention du diplôme du 1er cycle de
l'Université (D.E.U.G). L'Ecole Nationale d'Ingénieurs de Bamako
est un établissement public d'Enseignement Technique Supérieur
qui a pour missions :
-La formation des ingénieurs de conception pour
les différentes branches de
L'industrie et du génie civil ainsi que le recyclage des
cadres en activité ;
- la formation des professeurs d'enseignement technique pour
l'enseignement technique et professionnel ;
-la participation à la promotion, la valorisation et
à la vulgarisation de la recherche appliquée en faveur du
développement.
L'Ecole Nationale d'Ingénieurs de Bamako est un
établissement à vocation Inter Africaine, plus d'une dizaine
d'autres pays africains y envoient former leurs ressortissants
2-BUT DES ENSEIGNEMENTS :
L'organisation des études à l'Ecole Nationale
d'Ingénieurs est conçue pour former des Ingénieurs de
conception et des professeurs pour l'Enseignement Technique et Professionnel
ayant une formation de base très solide, maîtrisant les techniques
relatives aux technologies de pointe. L'enseignement est en perpétuelle
évolution pour anticiper aux mieux les mutations technologiques et les
besoins nouveaux des secteurs industriels et économiques.
3-STRUCTURE ET ORGANISATION :
L'Ecole Nationale d'Ingénieurs est administrée
par une assemblée d'Ecole, un Directeur Général, sous
l'Autorité du Ministère chargé de l'Enseignement
Supérieur. L'assemblée de l'Ecole est l'organe d'orientation
et de contrôle des activités de l'Ecole. Le Directeur
Général
est assisté d'un Directeur Adjoint (chargé des
études), d'un Secrétaire Principal, d'un Chef de l'Unité
d'Etudes et de production, d'un responsable de la Formation Continue, d'un
Responsable des Relations Extérieures, d'un Agent Comptable ainsi que
par les Conseils et Comités suivants :
Un Conseil des Professeurs qui contrôle les études
;
Un Conseil de Discipline, compétent pour traiter des
questions de discipline concernant les étudiants.
Un Comité Scientifique et Technologique, chargé de
coordonner les travaux scientifiques et technologiques effectués
à l'E.N.I.
L'Enseignement est donné au sein des
Départements d'Enseignements et de Recherche (D.E.R). Ces DER couvrent,
pour ce qui concerne la formation des ingénieurs, les
spécialités suivantes:
Génie Industriel (Electricité, Mécanique,
Energétique) ;
Génie Civil (Travaux Publics, Hydraulique,
Bâtiment)
Géologie (Hydrogéologie,
Métallogénie)
Géodésie (Topographie)
Pour les filières de formation de professeurs
d'Enseignement Technique et Professionnel, trois départements
interviennent dans les domaines suivants :
Génie Civil et Mines (Travaux Publics et Hydrauliques).
Industrie (Electricité, Mécanique,
Energétique).
Techniques Administratives et Comptables (Bureautique et
Communication, Gestion).
L'E.N.I gère et entretien une Unité d'Etude et
Production (UEP) dont la vocation est à la fois didactique et
productive. L'UEP constitue un cadre fonctionnel pour l'enseignement
Appliqué, la recherche - développement, le contact les secteurs
industriel et l'économie, l'initiation aux technologies nouvelles et la
réalisation d'études.
4-CONDITION D'ADMISSION :
La formation des Ingénieurs de conception à l'Ecole
Nationale d'Ingénieurs dure 3 ans après un DEUG et concours.
4.1-ADMISSION EN PREMIERE ANNEE :
Elle se fait principalement par voie de concours direct aux
candidats titulaires du DEUG de l'année en cours (Mathématiques,
Physiques-Chimie), du D.U.T.S ou d'un diplôme reconnu équivalent
et dont le dossier est jugé par une commission de
présélection.
D'autre part, une admission sur titre est possible, dans la
limite des places disponibles, pour les candidats titulaires d'un des
diplômes suivants ou de tout autre diplôme reconnu
équivalent :
-Licence de Mécanique ;
-Licence de Physique et Chimie ;
-Licence d'Informatique ;
-Licence de Mathématiques Appliquées.
Les candidats titulaires du D.E.U.G et du D.U.T.S doivent
avoir au moins 23 ans à la date du concours. Pour les candidats
titulaires d'une licence ou d'un diplôme équivalent, la limite
d'âge est de 24 ans.
4.2-ADMISSION EN DEUXIEME ANNEE :
Dans la limite des places disponibles, peuvent être
admis en 2ème année, sur titre et après
étude du dossier, les titulaires de l'un des diplômes qui suivent
ou d'un diplôme reconnu équivalent -Diplôme
d'Ingénieurs des sciences appliquées (Bac + 4 ans)
-Licences en sciences ou mâtrise en sciences.
4.3-CANDIDATS ETRANGERS :
Dans la limite des places disponibles, les étudiants
étrangers peuvent être admis à l'Ecole Nationale
d'Ingénieurs dans les mêmes conditions que les candidats de
nationalité malienne conformément aux conventions et textes en
vigueur. Leur candidature peut être présentée
individuellement ou par l'autorité gouvernementale
chargée de l'Enseignement Supérieur. Pour être
définitivement inscrit les candidats devront s'acquitter des frais
d'inscription (dont le montant est de 300.000F CFA/an pour les étrangers
et 5 000 F CFA pour les Maliens). SECTION III :UNIVERSITE DE BAMAKO
Paragraphe1: CREATION
En 2002, une ordonnance transforme l'université du Mali
en (E.P.A )qui devient université de Bamako un (EPSTC)
établissement publique a caractère scientifique, technologique ou
culturel dénomme université de Bamako par l'ordonnance
n°02-056-PRM du 05juin2002 et la loi n°06007 du 23 janvier 2006 dont
les missions sont les suivantes :Contribuer a la mise en oeuvre de la politique
nationale en matière d'enseignement supérieur et de recherche
scientifique.
- La formation supérieure générale, pratique
et spécialisée ;
-La formation supérieure professionnalisée ;
- La formation post universitaire ;
- La formation continue
- La préparation aux grandes écoles ;
- La recherche scientifique, technique et technologique ;
- Le développement et de la diffusion de la culture et des
connaissances
-La,réalisation, d'expertises.
Elle comprend :Cinq facultés:
-Faculté des sciences et techniques (FAST);
-Faculté des lettres, langues, arts et sciences humaines
(FLASH);
-Faculté des sciences juridiques et Politiques (FSJP);
-Faculté des sciences Economiques et de Gestion(FSEG) ;
-Faculté de médecine, de pharmacie et
d'odontostomatologie (FMPOS);
3 instituts:
-Institut universitaire de gestion (IUG);
-Institut supérieur de formation et de recherche
appliquée (ISFRA);
Institut polytechnique rural (IPR);
2 écoles supérieures:
-École nationale d'ingénieurs (ENI);
-École normale supérieure (ENSUP);
L'université de Bamako regroupe les cinq
facultés et les deux instituts situés à Bamako (IUG et
ISFRA) placée sous la tutelle du ministre de l'Education, son
administration et sa gestion sont sous la responsabilité du conseil de
l'université,du Recteur et le conseil scientifique et technique ;les
deux Ecoles supérieures et l'IPR relèvent de la direction
nationale de L'Enseignement supérieur et de la recherche.
Paragraphe2:ORGANISATION TE FONCTIONNEMENT
L'Université de Bamako est placée sous la
tutelle du Ministère chargé de l'Enseignement Supérieur.
Les organes d'administration et de gestion de l'université sont le
Conseil de l'université, le conseil scientifique et pédagogique
et le recteur.
I-le conseil de
l'université: Le conseil de l'université est
l'organe délibérant de l'université,
1-Missions : il est chargé de
délibérer sur des biens immeubles faisant partie du patrimoine
l'acceptation ou l'octroi de subvention, dons, legs assorties de conditions
-Les opérations d'emprunts et de garantie d'emprunts
à plus d'un an
-Le règlement intérieur de l'université
-Le plan de recrutement du personnel Le modalités
d'application des statuts du personnel -Les règles d'organisation des
instituts et des centres rattachés directement au rectorat ou aux
structures de l'université
-Les budgets et les comptes
-L'affectation des résultats
-Aliénation des biens meubles acquis sur subvention de
l'Etat.ces délibérations ne sont exécutoires
qu'après l'autorisation de tutelle, le conseil délibère en
outre sur :Les programmes d'équipement et d'investissement,le patrimoine
de l'université,le projet d'établissement et sur toute question
à caractère académique, pédagogique ou
scientifique, après avis du conseil pédagogique et scientifique
de l'université
-Le règlement intérieur des structures.
-L'organisation des enseignements et orientation des
activités de recherches
-la scolarité n'est pas soumise à
l'autorité de tutelle. Le conseil donne son avis sur -L'harmonisation
des programmes de recherche des structures de l'université avec les
programmes nationaux de recherche, la Collation des grades universitaires,
création des diplômes des facultés et des instituts
· La création ou la supervision d'emplois d'enseignants La
composition des costumes académiques, L'attribution de titres
honorifiques et toutes les questions qui lui sont soumises par le recteur ou
par l'autorité de tutelle.
2-Composition : le conseil de
l'université est compose de membres avec voix délibérative
et de membres avec voix consultative les membres avec voix
délibérative sont :
Le recteur de l'université, président du conseil de
l'université'
un représentant du ministre charge de la culture un
représentant du ministre charge de la santé - un
représentant du ministre charge des domaines de l'Etat
- Les doyens et directeurs des instituts de formation et de
recherche de l'université
-Deux représentants désignés par les
organisations syndicales des personnels administratifs et techniques de
l'université -Deux représentants désignés par
l'organisation syndicale des personnels enseignants de l'enseignement
supérieur
-Deux représentants désignés par
l'organisation syndicale des chercheurs permanents Deux représentants
désignés par les organisations syndicales d'étudiants.
Deux, représentants de la fédération nationale des
associations des parents d'élèves et d étudiants du
Mali.
3- les membres avec voix consultative sont :
Le vice-recteur de l'université ;
Le secrétaire général de l'université
;
Le chef du service finances de l'université ;
Le contrôleur financier de l'université ;
L'agent comptable principal de l'université ;
Le directeur du centre National de la recherche scientifique et
technologique ;
Un représentant du conseil national du patronat malien
;
Un représentant de la chambre du commerce et d'industrie
du Mali ;
Un représentant de l'assemblée Permanente des
chambres d'agriculture du Mali ; Un représentant de l'assemblée
Permanente des chambres de Métiers du Mali ; Un représentant du
conseil national des Jeunes du Mali ;
Un représentant des Promoteurs d'établissements
privés d'enseignement supérieur et toute autre personne en raison
de ses compétences peut être invitée aux reunions du
conseil par le recteur, à donner son avis sur un ou plusieurs points de
l'ordre du jour.
II-LE Recteur:
L'université de Bamako est dirigé par un recteur
nommé par décret pris en conseil des ministres sur proposition du
ministre chargé de l'enseignement supérieur, parmi les
enseignants de rang magistral. Il est l'organe d'exécution des
délibérations du conseil de l'université. Il est
chargé de préparer et d'exécuter les
délibérations du conseil de l'université ordonner les
recettes et les dépensés de l'université, mettre en oeuvre
les modalités de délivrance des diplômes, des titres et
certificats sanctionnant les études signer les contrats, les baux et
conventions au mon de l'université, représente
l'université en justice et dans tous les actes de la vie civile
;Accorder éventuellement des dérogations individuelles aux
conditions d'inscription des étudiants.
Le recteur a autorité sur l'ensemble des personnels en
fonction à l'université et exerce à leur
égard le pouvoir hiérarchique ainsi que les
pouvoirs disciplinaires et nominations lorsque ces pouvoirs n'ont pas
étés confiés à une autre autorité et prend
des décisions individuelles consécutives.
Dans l'exercice de ses fonctions le recteur est assisté
d'un vice- recteur et des services administratifs qui lui sont propres et peut
déléguer sa signature au vice- recteur et aux chefs des services
administratifs et techniques propres.
1-LE VICE RECTEUR
-Il est nommé par arrête du ministre
chargé de l'enseignement supérieur sur proposition du recteur
parmi les enseignants de rang magistral, il lui seconde, L'assiste, remplace le
recteur de plein droit en cas d'absence, de vacance ou d'empêchement
- Il est le responsable des activistes pédagogiques et de
recherche de l'université 2-DES SERVICES ADMINISTRATIFS
Les services administratifs de l'université de Bamako sont
places sous l'autorité d'un secrétaire Général qui
coordonne et contrôle l'ensemble de leur activités.
Les services administratifs de l'université de Bamako
sont : -le service des ressources Humaines ; le service de la scolarité
et d'orientation ; le service des affaires juridiques et des
Équivalences ; le service des relations Extérieures de
coopération ;Et le service du Patrimoine. 3-DES SERVICES
TECHNIQUES
Les services techniques de l'université sont : le service
des finances et celui de l'agence comptable Principale
Ils sont placés sous l'autorité directe du
recteur.
4-LE CONSEIL PEDAGOGIQUE ET SCIENTIFIQUE DE L
UNIVERSITE
Il est l'organe consultatife de l'université de
Bamako,a ce titre il est obligatoirement consulté et donne son avis sur
: le projet d'établissement et toute question à caractère
académique, pédagogique et scientifique ;Il est composé du
vice-recteur ,Président et les membres suivants:
Les vices doyens des facultés ;
Les directeurs adjoints des instituts
deux représentants des enseignants de chaque structure
de l'université et toute autre personne dont la compétence est
requise sur un ou plusieurs points de l'ordre du jour sur invitation par son
président.
5-LES FACULTES ET INSTITUTS
Les facultés et les instituts sont administrés et
gérés par l'assemblée de faculté ou d'institut et
le Doyen ou le Directeur
Les attributions de l'assemblée des structures de
formation et de recherche est de délibérer sur :-Le projet
d'établissement et sur toute question à caractère
académique, pédagogique ou scientifique ;-Les questions d'ordre
académique, scientifique et pédagogique dans les
départements d'enseignement et de recherche(ERD) concernesLe projet de
budget annuel de la structure de formation et de recherche concernée
ainsi que sur le rapport d'exécution budgétaire produit par le
doyen ou le Directeur,-Le programme prévisionnel d'activités et
le compte rendu d'activité produire aux organes de
l'université.
6-LA COMPOSITION
L'assemble de faculté ou d'institut est composée
:
du Doyen ou du Directeur ;
Du vice- Doyen ou du Directeur adjoint ;
des Directeurs des instituts et des centres de faculté ou
d'institut ;
des repentants nommé par les collèges de :
Professeur et Directeur de recherche ;
Maître de conférences et Maître de recherche
;
Maître assistants et charges de recherche ;
Assistants et Attaches de recherche ;
-Un représentant des enseignants contractuels de
L'état.
Deux représentants des étudiants
régulièrement inscrits ;
du secrétaire principal de la structure de formation et de
recherche un représentant élu parmi le personnel administratif
;
d'un représentant élu parmi le personnel
technique.
7-DIRECTEUR de L'INSTITUT
LE Directeur est responsable des ressources propres de
l'institution et la représente au sein de l'université, il est
chargé de : passer les contrats et les marches conformément aux
lois et règlement en vigueur, sur délégation du recteur
;accepter les dons et legs en faveur de l'institut, après avis conforme
de l'assemblée de l'institut ; engager et ordonner les dépenses
conformément aux crédits ouverts au budget, sur
délégation du recteur : donner son avis sur toutes les fois que
le recteur procède à la nomination à l'engagement des
personnels techniques et administratifs à l'institut.
7.1-L'assemblée de l'institut ou d'école
:
C'est l'organe délibérant de l'institut
Universitaire ou d'école. L'assemblée de l'institut ou de
l'école comprend :
le Directeur de l'institut ou de l'école ;
le Directeur adjoint ;
les Représentants des enseignements par grade de
hiérarchie (Professeurs, Maîtres de Conférences,
Maîtres Assistants, Assistants) ;
les Représentants des étudiants ;
le Secrétaire Principal de l'institut ou de l'école
;
le Représentant élu par le personnel administratif
;
le Représentant élu par le personnel technique ;
Elle peut être élargie à des
représentants des milieux socioprofessionnels.
CHAPITRE II : PRESENTATION DU SYSTEME D'ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR ET DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE :
Le système d'enseignement supérieur et de recherche
scientifique comprend des structures d'enseignement et de recherche, et des
instituions de recherche non universitaires dont les chercheurs sont cependant
astreints par la loi à participer à la formation des
étudiants. 1-ENSEIGNEMENT SUPERIEUR :
L'Enseignement Supérieur a été
marqué par la reforme de 1962 qui a mis l'accent sur le système
des grandes écoles (établissements créés entre 1962
et 1975) et l'ouverture de l'université en 1996.
L'enseignement supérieur public qui accueille environ 65
000 étudiants en 2008, comprend essentiellement l'université de
Bamako et trois (3) Grandes Écoles.
L'université est un Établissement Public à
caractère Scientifique, Technique et Culturel organisée en
facultés et Instituts que sont :
la Faculté des Sciences et Techniques (FAST)
la Faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines
(FLASH)
la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP)
la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion
(FSEG)
la Faculté de Médecine, de Pharmacie et
d'Odontostomatologie (FMPOS)
l'Institut Universitaire de Gestion (IUG)
l'Institut Supérieur de Formation et de Recherche
Appliquée (ISFRA)
Les Grandes Écoles sont rattachées à la
Direction Nationale de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche
Scientifique (DNESRS). Ce sont :
l'école Nationale d'ingénieurs Brahmane Baba
Touré (ENI-ABT)
l'Institut Polytechnique Rural/Institut de Formation et de
Recherche Appliquée (IPR/IFRA) de Katibougou
l'école Normale Supérieure (ENSUP)
Par ailleurs il existe une cinquantaine d'établissements
supérieurs privés formant dans divers domaines avec environ 5%
des effectifs globaux de l'enseignement supérieur.
2- RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE
La recherche scientifique est placée sous la tutelle du
Ministère des Enseignements Secondaire, Supérieur et de la
Recherche Scientifique. Les structures en charge de l'orientation politique et
de la coordination sont la Direction Nationale de l'enseignement
Supérieur et de la Recherche Scientifique (DNESRS) et le Centre National
de Recherche Scientifique et Technologique (CNRST). Par ailleurs, il existe une
structure de coordination de la recherche agricole au Mali qui est le
Comité National de la Recherche Agricole (CNRA), rattaché au
ministère chargé de l'agriculture.
Les instituts et Centres de recherche sont placés sous
l'autorité directe de Départements ministériels. Toutefois
la gestion de la carrière des chercheurs hiérarchisés est
assurée par le département en charge de la recherche
scientifique.
Les instituts de recherche sont classés par domaines
d'activités :
Santé/
Centre National d'appui à la Lutte Contre la Maladie
Institut National de Recherche en Santé Publique
Centre de recherche gérontologie gériatrie
Éducation, langues et sciences humaines
Institut des Langues du Mali
Institut des Sciences Humaines
Institut Hamed Baba de Tombouctou
Agriculture, Élevage et Environnement
Institut d'économie RuraleLaboratoire Central
Vétérinaire
Énergie
Centre National de l'énergie Solaire et des
Énergies Renouvelables
Travaux publics
Centre National de Recherche et d'expérimentation en
Bâtiment et Travaux Publics. DEUXIEME PARTIE : LES PRATIQUES
ET LEURS
IMPACTS SOCIO ECONOMIQUES
Chapitre I: Les Pratiques
Section1:Gestion des ressources.
Paragraphe 1:Infrastructures universitaires et
équipements:
Disponibilité foncière:
L'université de Bamako dispose de 197 hectares dans le
schéma directeur d'aménagement et d'urbanisation du district de
Bamako pour la construction d'infrastructures et repartirent comme suit :
- 87 hectares pour la zone universitaire de Badalabougou
(colline)
-la zone universitaire de Lafiabougou pour une superficie de 10
hectares
-La zone universitaire de Dougakoulou (Sud- Est de Mangnambougou)
d'une superficie de 90 hectares
-10 hectares dans la réserve foncière pour
équipements scolaires dans le lotissement de Kalaban coura.
2. ETATS DES LIEUX:
L'université est créée à partir
des infrastructures héritées des Grandes Écoles, avec une
stratégie de consolidation de celle-ci par des constructions
complémentaires programmées de façon a suivre
l'évolution des effectifs pour une meilleure gestion des flux et
à faire face aux besoins nouveaux.
L'objectif global était de doter le système
d'enseignement supérieur d'infrastructures, d'équipements et
moyens logistiques adéquats pour :
-Une université composée de facultés et
d'instituts
-De grandes écoles (Structures
spécialisées de formation) qui étaient
caractérisées à l'époque par :-Une
inadéquation des locaux à un bon enseignement des grandes
écoles -Des infrastructures utilisées à saturation avec
des effectifs pléthoriques
-Des conditions de travail très pénibles
-Des équipements pédagogiques et scientifiques
présentant des grandes lacunes.
L'état critique des équipements devenu un frein
à l'épanouissement de l'enseignement et des enseignants, ce qui
avait conduit à de sérieuses et dangereuses restrictions sur les
activités pédagogiques.
3. Situation des infrastructures
héritées des grandes écoles :
3.1-La Faculté des sciences Techniques: FAST
Les infrastructures du lycée de Badalabougou
transféées à la FAST avec une capacité d'accueil de
2000 lèves(ou étudiants).
Après les travaux d'aménagement et
équipement pour adapter les infrastructures du lycée aux
structures de l'université la FAST disposait d'un potentiel de:
56 salles de cours dont 52 transformer en salles de cours et
de travaux pratiques ou diriges et 4 salles de roulement transformées en
bureaux pour enseignants.,Un bibliothèque de lecture et une
bibliothèque de prêt et son dépôt transformé
en salle d'études pour la FAST,Un laboratoire de physique, chimie,
biologie équipé pour les travaux pratiques
Une acropole,Un bloc administratif de neuf bureaux ; magasins
et autres annexes pour l'administration ;Une salles des professeurs,un
réfectoire,un terrain de foot Ball et terrain de basket Ball.
L'école des Hautes Études Pratiques
transformée en I U G, qui avait comme effectif 625 étudiants pour
une capacité de 360 disposants
3 .2- Faculté des Sciences Juridiques et
Politiques: FSJE
Créée sur les infrastructures de l'ancienne
l'ENA construit pour 450 étudiants disposait de près de 2178
étudiants en 1993 avec :17 salles de cours,4 salles
spécialisées de faible capacité,1
amphithéâtre de 300 places, 5 bureaux pour l'administration ;1
bloc sanitaire et une infirmerie exiguë.
Face à l'insuffisance des locaux pédagogiques
l'ENA-FSJE utilise les disponibilités des salles de classes dans
d'autres établissements (3 salles à l'ENI, 2 salles au
Lycée de filles(actuel lycée Ba Aminata) et 3 salles à
l'annexe IPR etc)
3.3- Faculté de Médecine Pharmacie et
Odontostomatologie FMPOS
Elle a été créée sur les locaux de
L'école de Médecine, conçue initialement pour 450
étudiants, en reçoit 1054 et dispose de:
-2 Amphithéâtres de 80 et 286 places et
respectivement,5 salles de classes,1 bibliothèque très
exiguë,5Laboratoires (1d'analyse biomédicale,1laboratoire de
chimie,1d'anatomie et 2 de recherche),4 bureaux pour l'administration,1 bloc
d'internat d'environs 200 lits
4. LA situation des infrastructures universitaires
après Douze ans:d'existence est la suivante :
4.1- Faculté des Sciences et Techniques(FAST)
La FAST dispose aujourd'hui de:
-une amphithéâtre de 550 places construit par le
PMU-MALI en 1998,26salles de 50 places,une bloc administratif,deux labo de
(chimie, physique, biologie, Géologie, Micro biologie) deux salles
techniques de Géologie un labo de (biotechnique alimentaire,
d'automatisme et d'asservissement) deux salles informatiques des salles
d'internet pour les privés, un terrain de Foot-Ball, un gymnase
privé, un Campus Numérique de la Francophonie) avec un cyber
étudiant, un bloc de résidence pour les étudiants une
infirmerie fonctionnelle grâce à l'AEEM
4.1-Faculté des Lettres Arts et Sciences
Humaines (FLASH )
La FLASH dispose de:
-Un amphi de 550 places à la FAST construit par le
PMU-MALI en 1998, Un amphi de 300 places, Un amphi de 1000 places construit en
l'an 2000 par le PMU-MALI, Un amphi de 320 places à
l'ENSUP, Six salles de classes à Azar Center (bail),39 salles de
classes, Un bloc administratif, Une bibliothèque
spécialisée,-Un bloc Arabe deux salles Internet, Une cantine, Une
salle filière métiers du Livre
4.2-Faculté de Médecine Pharmacie et
D'odontostomatologie(F M PO S)
Elle dispose de:
-Un amphi de 650 places construit en 2001 par le PMU-MALI, Un
amphi de 300 places, Un amphi de 200 places,4 salles de 50 places, Un bloc
administratif, Un labo de (d'entomologie, d'hématologie, de chimie,
polyvalent, d'anatomie, DEAP),Une salle informatique, Une salle de professeurs,
Une bibliothèque ;trois bâtiments de résidence pour les
étudiants, Un complexe sportif, Un bloc cuisine restaurant
4.3 Faculté des Sciences Juridiques et
Politiques(FSJP)
Elle dispose de :
-Trois amphi de (525 ; 250 ; 150) places, Trois amphi de (200
; 100 ; 80) places, Deux amphi de 150places (salles de classes transformes),Un
amphi de1300 places (bakaiina pour les cours magistraux),Un bloc administratif
à l'ancienne E NA, Un bloc administratif dans les nouveaux locaux(sur la
colline côté EST rectorat),Une salle informatique, Une salle de
documentation, Une salle de réunion, Une salle de professeurs, Une
cantine(ENA)
4.4 Faculté des Sciences Economiques et de Gestion(
FSEG)
la FSEG dispose de :-Un amphi de 525 places, Deux grandes
salles de 200 places,18 salles de 50 places, Un bloc administratif, Une salle
de documentation, Une salle de réunion, Une salle de professeurs,la FESG
dispose chez Tomota(bail rompu à partir de juillet 2008) de :Deux amphis
de 350 places, Une salle de100 places,32 salles de 50 places, Des bureaux pour
l'administration,Elle occupe pour deux jours pleins par semaine l'amphi de 1000
places de la FLASH pour les cours magistraux
4.5 Institut Supérieur de Formation et de recherche
Appliquée(l'ISFRA )
L'ISFRA est en location dans une aile du bâtiment abritant
le CNRST à n'golonina et une villa à Badalabougou.
-4.6 Institut Universitaire de Gestion (I.U.G)
L'IUG dispose de :-20 salles de 25 à 90 places, Un bloc
administratif, Deux salles dactylo, trois salles informatiques, Deux blocs de
résidence Un bloc pour la structure d'application en hôtellerie et
tourisme
Le tableau n°1: Evolution des
capacités Infrastructurelles d'accueil de 1996 à 2008
|
96_97
|
97_98
|
98_99
|
99_00
|
00_01
|
01_02
|
02_03
|
03_04
|
04_05_
|
05_06
|
06_07
|
07_08
|
FLASH
|
3120
|
3120
|
5270
|
5270
|
5270
|
5270
|
5270
|
5270
|
5270
|
5270
|
5270
|
5270
|
FAST
|
2000
|
2000
|
1955
|
1955
|
1955
|
1955
|
1955
|
1955
|
1955
|
1955
|
1605
|
1605
|
FSEG
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2400
|
2400
|
4225
|
FSJE
|
1600
|
1600
|
2900
|
2900
|
2900
|
2900
|
2900
|
2900
|
2900
|
|
|
|
FSJP
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2780
|
2780
|
4605
|
FMPOST
|
882
|
882
|
1582
|
1582
|
1582
|
2232
|
2232
|
2232
|
2232
|
2232
|
2232
|
2232
|
Source:Mission universitaire et Rectorat
Graphique n°1 : Représentation graphique de
l'évolution des capacités d'accueil
4000
6000
5000
3000
2000
1000
0
FLASH FAST FSEG FSJE FSJP FMPOST
En faisant une comparaison entre ce graphique et celui du
graphique n°2(page 4) on constate que les effectifs augmentent de
façon exponentiel et celui de infra structures de manière
arithmétique et que tous ces faits sont le résultat de Douze (12)
ans de négligence et surtout de manque de politique approprié de
gestion technique et Academique.
Paragraphe2: GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
1 -LES ETUDIANTS
Définition:
Étudiant (fem. étudiante) est un mot
dérivé du latin studere qui signifie « s'appliquer à
apprendre quelque chose ». Cependant, le terme ne s'applique pas à
toute personne qui apprend. On le réserve généralement aux
personnes intégrées dans un cursus scolaire.
Dans de nombreux pays, notamment francophones, l'usage du mot
étudiant est encore plus restreint. Le plus couramment, il
désigne les personnes engagées dans un cursus d'Enseignement
supérieur Afin d'être exhaustif, il serait plus juste de
l'associer à toute personne suivant un cursus de formation initiale
post- secondaire
(relevant ou non de l'enseignement supérieur). On le
distingue ainsi de l'écolier, du collégien, du
lycéen ou encore de l'apprenti.
On peut donc faire cette distinction fondamentale dans le
monde de l'enseignement entre l'écolier qui fréquente
l'enseignement primaire ou secondaire, et l'étudiant qui
fréquente un établissement d'enseignement supérieur ou
post- secondaire.
Tableau 2 : Evolution des Effectifs
étudiants
Année Structure
|
96_97
|
97_98
|
98_99
|
99_00
|
00_01
|
01_02
|
02_03
|
03_04
|
04_05
|
05_06
|
06_07
|
07_08
|
ENI
|
981
|
901
|
703
|
664
|
664
|
379
|
364
|
358
|
-
|
589
|
741
|
864
|
ENSup
|
1 554
|
1 161
|
730
|
264
|
264
|
311
|
135
|
476
|
-
|
500
|
531
|
521
|
FAST
|
636
|
1 354
|
1 831
|
2 015
|
2 574
|
1 982
|
1 563
|
1 848
|
2 142
|
2517
|
3039
|
3947
|
FLASH
|
994
|
2 250
|
5 895
|
5 693
|
6 852
|
7 776
|
8 482
|
8 984
|
10325
|
12715
|
15857
|
18927
|
FMPOS
|
1 719
|
2 386
|
3 067
|
3 366
|
3 704
|
3 813
|
4 660
|
5 338
|
5 071
|
5553
|
5102
|
4753
|
FSJE/FS
|
3 147
|
4 307
|
6 969
|
6 284
|
7 660
|
7 150
|
8 959
|
9 766
|
12131
|
11172
|
15785
|
22524
|
JP
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
FSEG
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4603
|
8350
|
7556
|
I.U.G
|
891
|
879
|
857
|
796
|
796
|
753
|
891
|
1 106
|
1 288
|
1540
|
1768
|
2038
|
IPR/IFR A
|
811
|
719
|
602
|
440
|
374
|
393
|
399
|
377
|
-
|
435
|
523
|
588
|
ISFRA
|
41
|
54
|
54
|
80
|
89
|
80
|
83
|
114
|
120
|
113
|
90
|
60
|
TOTAL
|
774
|
14011
|
20708
|
19602
|
22977
|
22637
|
25536
|
28367
|
31077
|
39737
|
51786
|
61778
|
Source:Rectorat
Effecti
25000
20000
15000
10000
5000
0
Années Académiques
ENI
ENSup FAST FLASH FMPOS FSJE/FSJP FSEG
I.U.G IPR/IFRA ISFRA
Graphique2 : Évolution des effectifs des
étudiants dans lesstructures1996 - 2008
Effect
1600
1400
1200
1000
400
200
800
600
0
Evolution des Effectifs d'Etudiants dans les
Grandes Ecoles
Années Académiques
ENI ENSup IPR/IFRA
Graphique n°3 : Évolution des effectifs dans les
Grandes Écoles 1996 - 2008
Tableau n°3 : Evolution des Effectifs
étudiants par Genre
Années
|
96_97
|
96_97
|
97_98
|
97_98
|
98_99
|
98_99
|
99_00
|
99_00
|
00_01
|
00_01
|
02_03
|
02_03
|
04_04
|
03_04
|
Genre
|
M
|
F
|
M
|
F
|
M
|
F
|
M
|
F
|
M
|
F
|
M
|
F
|
M
|
F
|
ENI
|
933
|
48
|
853
|
48
|
662
|
41
|
634
|
30
|
634
|
30
|
344
|
20
|
333
|
25
|
Ensu
|
1337
|
217
|
977
|
184
|
616
|
114
|
251
|
13
|
251
|
13
|
131
|
4
|
453
|
23
|
FAST
|
588
|
48
|
1262
|
92
|
1701
|
130
|
1884
|
131
|
2130
|
444
|
1417
|
146
|
1638
|
210
|
FLASH
|
802
|
192
|
1732
|
518
|
3454
|
2441
|
4503
|
1190
|
5708
|
1144
|
6412
|
2070
|
6891
|
2093
|
FMPOS
|
1384
|
335
|
1778
|
608
|
2271
|
796
|
2660
|
706
|
2810
|
894
|
3560
|
1100
|
4090
|
1248
|
FSJE/FSJ P
|
2571
|
576
|
3420
|
887
|
5402
|
1567
|
4908
|
1376
|
5681
|
1979
|
7053
|
1906
|
7618
|
2148
|
I U G
|
425
|
466
|
416
|
463
|
387
|
470
|
343
|
453
|
343
|
453
|
439
|
452
|
|
|
IPR/IFRA
|
751
|
60
|
672
|
47
|
559
|
43
|
399
|
41
|
336
|
38
|
354
|
45
|
334
|
45
|
ISFRA
|
38
|
3
|
54
|
0
|
50
|
4
|
77
|
3
|
83
|
6
|
78
|
5
|
99
|
15
|
TOTAL
|
8829
|
1945
|
11164
|
2847
|
15102
|
5606
|
15659
|
3943
|
17976
|
5001
|
19788
|
5748
|
21456
|
5805
|
Source: Rectorat
96-97
IPR/IFRA 8%
ENI 10%
ISFRA 0%
FSEG 0%
ENSup 14%
FAST 7%
FLASH 10%
I.U.G 9%
FSJE/FSJP 28%
FMPOS 14%
Graphique n°4 : Répartition des
étudiants entre structures (1996 - 1997)
ISFRA ENI
IPR/IFRA
0% 4% ENSup
3%
2%
FAST 12%
FSJE/FSJP 30%
FLASH 28%
FMPOS 16%
I.U.G 5%
99-00
Graphique n°5 : Répartition des
étudiants entre structures (1999 - 2000)
FSJE/FSJP 33%
FSEG 0%
IPR/IFRA
ENSup
2%
2%
I.U.G 5%
ISFRA 1%
FMPOS 18%
ENI 2%
FAST 7%
FLASH 30%
03-04
Graphique n°6 Répartition des
étudiants entre structures (2003 - 2004)
FSEG 14%
FSJE/FSJP
26% FMPOS
13%
IPR/IFRA 1%
I.U.G 5%
ISFRA 0%
ENI 2%
ENSup 2%
FAST 7%
FLASH 30%
05 - 06
Graphique n°7: Répartition des
étudiants entre structures (2005 - 2006)
07 - 08
IPR/IFRA ISFRA ENI ENSup
1% 0% 1% 1%
I.U.G 3%
FSEG 12%
FSJE/FSJP 37%
FAST 6%
FLASH 31%
FMPOS 8%
96-97 :F+M
SCIENCES LETTRES
50% 50%
|
98-99 : F+M
SCIENCES
|
00-01 : F+M
SCIENCES 34%
LETTRES 66%
|
33%
LETTRES 67%
|
02-03: F+M
SCIENCES 29%
LETTRES 71%
|
05-06: F+M
SCIENCES 25%
LETTRES 75%
|
06-07: F+M
SCIENCES 20%
LETTRES 80%
|
Graphique n° 9: Évolution des proportions des
Étudiants en Lettres et Sciences
|
Graphique n°8: Répartition des
étudiants entre structures (2007 - 2008)
96 - 97 : F
SCIENCES
39%
LETTRES 61%
|
98 - 99 : F
SCIENCES 20%
LETTRES 80%
|
00 - 01
SCIENCES
|
: F
LETTRES 6 9%
|
31%
|
|
02- 03 : F
SCIENCES 25%
|
05- 06 : F
SCIENCES
21%
LETTRES 79%
|
06- 07 : F
SCIENCES
15%
LETTRES 85%
|
|
|
|
LETTRES 75%
|
Graphique n°10: Évolution des proportions des
Étudiantes en Lettres et Sciences
|
|
Graphique n°11: Évolution des
proportions d'étudiantes dans les structures
0.60
0.50
0.40
0.30
0.20
0.10
0.00
96_97 97_98 98_99 99_00 00_01 02_03
ENI
ENSup FAST FLASH FMPOS FSJE/FSJP FSEG
I.U.G IPR/IFRA ISFRA
À ce jour, le nombre d'étudiants dans
l'enseignement supérieur public s'élève à plus de
60000 (voir tableau n°2 pages 28) accueillis dans dix (10) facultés
et grandes écoles : la Faculté des Sciences Juridiques et
Politiques (FSJP), la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion
(FSEG), l'institut Polytechnique Rural/Institut de Formation et de Recherche
Appliquée (IPR/IFRA), la Faculté des Lettres, Langues, Arts et
Sciences Humaines (FLASH), l ìEcole Nationale des
Ingénieurs-Abdrahamane Baba Touré (ENI-ABT), la Faculté
des Sciences et Techniques (FAST), la Faculté de Médecine,
Pharmacie et d'Odontostomatologie (FMPOS), l ìEcole Normale
Supérieure (ENSup), l'institut Universitaire de Gestion (IUG) et
l'institut Supérieur de Formation et de Recherche Appliquée
(ISFRA). Vu le nombre croissant d'étudiants, l'enseignement
supérieur a tout de suite été confronté aux
Problèmes majeurs suivants : (1) le nombre insuffisant d'enseignants
dont plus du tiers serait composé de vacataires ou contractuels ; (2) le
manque de locaux d'accueil; (3) les problèmes de gouvernance ; (4) les
problèmes d'autonomie ; (5) le manque et l'inadéquation du
matériel pédagogique. Ce dernier point renvoie au manque de
moyens élémentaires, comme : les bureaux pour les
enseignants-chercheurs, une bibliothèque universitaire de
référence, des laboratoires, des bibliothèques dans les
facultés et Grandes Ecoles, des publications scientifiques locales et le
manque d'accès aux publications, scientifiques, internationales.
L'université a permis la mise en place de deux cycles universitaires
majeurs : le DEUG et la licence, qui n'existaient pas du tout auparavant, et
les études post-supérieures (DEA et Doctorat) qui n'existaient
qu'au niveau de l'Institut supérieur de formation et de recherche
appliquée (ISFRA), né lui même de la réforme du
Centre Pédagogique Supérieur (CPS) ouvert en 1970 et dont la
fonction principale fut la formation des professeurs d'enseignement
supérieur Les graphiques 2 et 3 (pages 28) représentent
l'évolution des effectifs dans les différentes structures. On y
voit une croissance considérable particulièrement à la
FSJP, à la FSEG et à la FLASH (Graphique2). Les Graphique
n°4-8 (pages -30) donnent la répartition des étudiants entre
les structures. Le Graphique n°9(pages 31) représente la
répartition des étudiants en Sciences et Lettres. Les structures
scientifiques étant l'ENI, la FAST, la FMPOS et l'IPR/IFRA, et la
catégorie littéraire est composée de la FSJP et de la
FLASH. Les établissements recevant les étudiants venant aussi
bien des séries scientifiques que littéraires des lycées,
comme la FSEG, l'IUG et l'ENSup, n'ont pas été pris en compte
dans cette classification. La Graphiquen°10(pages 32) reprend cette
répartition pour la population estudiantine féminine. L'analyse
de ces figures montre clairement une dynamique de flux vers les deux
facultés recevant les étudiants venant des séries
littéraires des lycées. D'une proportion de 50% de
littéraires en 1996- 1997 (quand bien cette proportion contient une part
non négligeable de scientifique de la FSJE à l'époque), la
population estudiantine compte 80% de littéraires aujourd'hui (2007 -
2008). Ce déséquilibre inquiétant, entre les proportions
de littéraires (80%) et de scientifiques (20%), résulte d'une
déficience notoire dans la politique d'orientation des admis aux DEF. Il
met en cause la pratique qui consiste à diviser systématiquement
les élèves en scientifiques et littéraires. Ce grand
déséquilibre est à
circonscrire pour faire face au problème de flux
à la FSJP et à la FLASH. Au même moment, les Grandes Ecoles
(Techniques), comme l'ENI-ABT et l'IPR-IFRA, fonctionnent à vide,
même si nous pouvons constater une timide reprise (non proportionnelle
à la croissance de la population estudiantine du Mali) à
l'ENI-ABT depuis l'ouverture des filières courtes BAC+2 (graphique
n°3 pages 30). La population estudiantine féminine n'échappe
pas à cette situation de déséquilibre ( Graphique 9).
D'une proportion de 39% de scientifiques en 1996-1997, aujourd'hui (2007 -
2008) elle ne compte que 15% de scientifiques. La figure 10 représente
l'évolution de la proportion de la population féminine dans les
structures étudiées. Le constat est que : l'IUG a une proportion
qui se maintient nettement au dessus de la barre des 50% ; une tendance
à la croissance est observée à la FMPOS
(féminisation de la profession de médecin), FLASH, FSJP et
l'IPR-IFRA ; à l'ENI, la proportion se maintient au tour de 5% pendant
qu'à l'ENSup elle connaît une décroissance malgré
l'augmentation de la population estudiantine féminine du pays. D'autre
part, une vue des Graphique n°2 et 3(pages26) et des tableaux 2 et 3(pages
28-30) illustre que la dynamique des flux est assez importante par rapport au
nombre d'enseignants chercheurs et aux capacités d'accueil qui sont
assez faibles. Ces déséquilibres ont une répercussion
négative sur l'ensemble du fonctionnement de l'Enseignement Secondaire
Supérieure et de Recherches Scientifique(ESSRS) d'où la
nécessité de mettre en place un système performant de
gestion du flux d'étudiants, avec une péréquation au
nombre d'enseignants chercheurs et aux capacités d'accueil qui sont
assez faibles.
Paragraphe 3: GESTION DES ENSEIGNANTS
I-Définition d'un Enseignant:
Un professeur, ou enseignant, est une personne érudite
chargée de transmettre des connaissances ou des méthodes de
raisonnement à autrui dans une matière, domaine ou discipline
scolaire, ou bien dans le cadre d'une formation plus
générale, à un ou plusieurs élèves ou
étudiants, le plus souvent dans le cadre d'une institution
(école, université...), voire de cours particuliers. Dans ce
dernier cas, on parle aussi de précepteur, lorsque l'organisation
de l'ensemble de la scolarité d'un élève est prise en
charge par un enseignant employé à titre privé. Pour
exercer son métier, l'enseignant possède une certaine
compétence pédagogique généralement acquise
par l'expérience et/ou au cours d'une formation
spécialisée. Dans certains pays, en plus de son sens usuel,
Professeur (Pr.) est aussi un titre réservé à certains
enseignants universitaires.
II. Tendances et faiblesses majeures des
systèmes de gestion du personnel enseignant
L'analyse suivante des systèmes de gestion et de leurs
effets sur le recrutement et l'utilisation des enseignants portera en
particulier sur les règles, les structures et les outils de gestion du
personnel enseignant.
1. Le dispositif de réglementation et son
application
Les normes et critères régissant les
enseignants de l'université de Bamako sont définis dans des
textes réglementaires et paraissent constituer une base rationnelle pour
la gestion du personnel enseignant. Le défi principal semble surtout
consister à augmenter la cohérence interne des règles de
gestion et d'assurer, à l'avenir, dans la pratique, un contrôle et
une application meilleure des normes.
2. Les outils de gestion du personnel enseignant
De manière générale, force est de noter
l'insuffisance de données sur l'utilisation réelle des
enseignants et sur le profil détaillé des postes et de leurs
occupants ; les critiques exprimées concernent également le
manque de fiabilité des données actuellement disponibles. Dans
ces conditions, ni une gestion prévisionnelle des enseignants, de leur
emploi et de leur carrière ni même un contrôle efficace de
leur effectif ne sont possibles. Cette situation est pour une part
essentiellement attribuée au fait que, jusqu'à une date
récente, les actes de gestion du personnel enseignant ne pouvaient pas
s'appuyer sur un fichier informatisé. Dans les systèmes
administratifs très centralisés et souffrant des
difficultés de communication qui caractérisent
le Mali, la gestion manuelle des dossiers des enseignants
entraîne dans la pratique des lenteurs, des erreurs et des lacunes ou
incohérences considérables dans l'entrée et l'exploitation
des données. Lors de la préparation de la rentrée de ces
déficiences, renforcées par la charge additionnelle de travail de
l'unité responsable de la gestion du ficher « enseignants», ne
peuvent que résulter un certain nombre de décisions contestables.
De plus, des divergences existent souvent entre les données concernant
les enseignants relevant du par le Ministère de l'enseignement
supérieur et ceux d'autres ministères (Fonction publique,
Finances) ; à l'intérieur même du Ministère, les
données peuvent varier entre la Division du personnel, la Direction de
l'enseignement supérieur, et la Direction du service de la
planification, par exemple. Elles s'ajoutent aux faiblesses
évoquées du système d'information et affectent non
seulement la prise de décisions de gestion mais aussi la planification
et le pilotage des effectifs d'enseignants.
3-Les structures et les mécanismes de
régulation.
Si les politiques, les critères et les actes de gestion
des enseignants reflètent un manque de direction claire et de
cohérence, une des causes évoquées réside dans le
fait que le Ministère de l'enseignement supérieur partage
l'autorité de décision dans ce domaine avec d'autres
ministères, notamment le Ministère de la Fonction publique (MFP).
Ce dernier se voit en effet attribuer un pouvoir de décision
considérable, selon les textes législatifs. En étant
notamment responsable des actes de recrutement et de gestion des
carrières ainsi que des décisions disciplinaires concernant les
enseignants, ce Ministère peut influer de manière significative
non seulement sur le volume mais aussi sur la qualité, la satisfaction
et le développement professionnel du corps enseignant. Dans la
réalité, des actes de gestion concernant les enseignants sont
effectivement centralisés au niveau du Ministère de la Fonction
publique. Dans ce dernier cas, on peut supposer que c'est le souci d'une
gestion rationnelle de la Fonction publique dans son ensemble plutôt que
les intérêts du service de l'éducation qui pèse sur
la gestion des enseignants. Les intérêts du service
éducatif et de ses agents ne sont pas non plus forcément mis au
premier plan par le Ministère des Finances qui intervient
également dans des domaines essentiels de la gestion des ressources
humaines du secteur éducatif, en particulier la création de
postes budgétaires mais aussi le paiement dans certains cas, tardif -
des salaires, primes, allocations et autres récompenses
pécuniaires des enseignants. Une gestion cohérente des
enseignants est par ailleurs souvent rendue difficile par une coordination et
une direction insuffisantes des services et des niveaux administratifs
concernés au sein même du Ministère de l'enseignement
supérieur
4-Hiérarchisation des Enseignants :
La hiérarchisation des emplois de l'enseignement
supérieur des enseignants de cet ordre pour être conformes aux
textes du Conseil africain et malgache de l'enseignement supérieur
(CAMES)pose d'énormes problèmes . La question reste posée
pour le moment. En effet, plus d'une décennie après l'adoption du
décret de hiérarchisation, ce sont toujours les mêmes
dispositions transitoires qui régissent les enseignants du
Supérieur. Ainsi, le Mali demeure dans notre sous-région le seul
pays membre du CAMES à ne pas se trouver en conformité avec les
exigences de cette institution. C'est-à-dire le seul où les
professeurs de l'enseignement supérieur n'ont aucun statut clairement
défini dont ils puissent se prévaloir lors des rencontres
auxquelles ils prennent part. En d'autres termes, un maître de
conférence de chez nous n'est reconnu tel qu'au Mali. La
nécessité de hiérarchiser les emplois dans l'enseignement
supérieur ne répond pas au seul besoin de donner un statut clair
à chaque professeur. Il offre aussi à chacun de ceux-ci des
perspectives de responsabilité, la possibilité de faire des
recherches et d'intervenir en cas de besoin dans n'importe quelle
université des pays membres du CAMES. En un mot, la possibilité
d'octroyer un plan de carrière.C'est pourquoi le problème qui
caractérise aujourd'hui le projet de hiérarchisation de
l'enseignement supérieur crée de très sérieuses
frustrations au sein des enseignants de l'université du Mali. A un
moment donné, les autorités avaient, pour mettre un terme aux
grèves répétées des enseignants, jugé
efficace
d'édicter des dispositions transitoires et un projet de
statut que les plaignants actuels avaient en son temps décrié
à cause de la vacuité des textes. "Le statut particulier issu des
tractations et adopté par la loi 67 du 30 octobre 1998 est
déjà violé à deux reprises par le gouvernement".
Pour les enseignants, une première violation avait été le
refus de leur accorder le 1.15 en l'an 2000. La seconde est la non prise en
compte du Supérieur parmi les bénéficiaires de la plus
vaste augmentation de salaires que le pays ait connue.Ces deux griefs
s'appuient sur l'article 59 du statut particulier de l'enseignement
supérieur qui enjoint, selon le Synesup, de faire
bénéficier le personnel de l'enseignement supérieur de
toute revalorisation des rémunérations des fonctionnaires
relevant du statut général des fonctionnaires. De
l'appréciation des plaignants qui ne cachent pas leur amertume, la
hiérarchisation du Supérieur peut être
considérée, dans l'état actuel des choses, globalement
comme un recul. En 1992, au titre des dispositions transitoires, l'enseignant
qui totalisait dix ans de service avait été nommé au grade
de professeur. Il en est resté bloqué là depuis. Il y a
des cas beaucoup plus graves. Les détenteurs actuels de doctorat qui
étaient assistants avant leur formation doctorale n'ont pas non plus
changé de statut, Le CAMES n'ayant pas homologué la liste des
enseignants maliens, les dispositions transitoires qui gèrent la
situation montrent de plus en plus leurs limites. Ces dispositions ne sont, de
l'avis des spécialistes, guère adaptées aux attentes des
professeurs. Le Synesup a la dent dure devant une telle situation. Pour lui,
toutes ces lacunes ont été sciemment entretenues et ne relevaient
pas du concours de circonstances. A des situations qui ne demandaient que des
solutions pédagogiques, indique le syndicat ,on a appliqué des
traitements,politiques.
A titre comparatif, un maître assistant détenteur
d'un doctorat de la classe exceptionnelle, 3e échelon, est à
l'indice 865 alors que son camarade maîtrisard du statut
général de la même classe et du même échelon,
se retrouve lui à l'indice 900. Un assistant détenteur de
doctorat de la classe exceptionnelle, premier échelon est placé
à l'indice 675 tandis que le fonctionnaire licencié ou
maîtrisard ayant les mêmes grades bénéficie de
l'indice 820. Soit une différence de 145 points pour ce cas
précis. Et au titre de la toute dernière augmentation de salaire,
il y a entre les deux une différence de 42.418 FCFA. On comprend donc
que le déblocage du plan de carrière soit perçu comme la
seule solution légitime au malaise que vivent les professeurs de cet
ordre.
La liste des enseignants non hiérarchisés ou mal
hiérarchisés fait aussi problème. Depuis la
hiérarchisation de 1992, les enseignants du supérieur
étaient "bloqués". Pour remédier à cette situation,
des mesures spéciales avaient été prises. Un décret
et des arrêtés avaient été pris pour
"débloquer" tout le monde. Mais des enseignants avaient
été omis et à d'autres, s'étaient vus refuser la
hiérarchisation au motif qu'ils n'enseignent pas son employés
dans l'administration. Le gouvernement a promis, à ce propos, de prendre
un arrêté fixant une liste additive avant la fin de ce mois de
juillet 2002. Le même seuil est retenu pour la bonification d'un
échelon dont devaient bénéficier les enseignants promus
par le Cames pour couronner leurs travaux. Le secrétaire
général du Synesup assure que c'était une promesse du
département dans le cadre des mesures spéciales prises pour
corriger le retard dans la hiérarchisation.
Une autre revendication du Synesup porte sur les
arrêtés fixant les conditions d'inscription sur les listes
d'aptitude aux fonctions de maître assistant et maître de
conférences. Ces textes traitant des critères à remplir
pour accéder aux fonctions en question n'ont toujours pas
été pris. Ce sera fait au plus tard le 30 octobre 2003. Idem pour
l'arrêté relatif à la Commission nationale
d'établissement des listes d'aptitude (CNELA) c'est à dire la
voie nationale de la hiérarchisation.
La transposition des enseignants promus au titre de professeur
par un décret de janvier 2006 n'est toujours pas effective. Les
bénéficiairer devaient changer d'indice, c'est-à-dire
bénéficié d'une augmentation de salaire depuis le
début de l'année en cours.
5-Formation des enseignants de l'université
:
Avec plus d'une décennie d'absence, c'est en 2008 qu'un
programme de formation des enseignants fut élaboré pour la
formation de 650 enseignants supplémentaires qui viendront de cette
initiative qui s'étale sur une période de 10 ans allant de 2008
à 2018. Les effectifs de l'université de Bamako
dépasseront le cap des 100 000 étudiants à la
rentrée 2009. Ceux-ci seront encadrés par moins d'un millier
d'enseignants, dont un nombre infime de professeurs de rang A. Il est estimer
actuellement à 699 le nombre des enseignants de l'université et
des grandes écoles en activité. Outre la qualité qui
manque à cet enseignement, la crise du personnel est si aiguë
qu'elle risque de compromettre définitivement la formation de plusieurs
générations d'étudiants. Première
conséquence de cette crise : le rectorat a rendu facultative la
présentation des mémoires de fin d'études. Pour porter
remède à une situation préoccupante, l'université
de Bamako a élaboré un programme décennal de formation des
formateurs (2008-2018) avec un budget de 444 millions de Fcfa. Mais ce sont,
selon les estimations, 16 milliards de Fcfa qui seront injectés dans la
formation sur place et ou par mobilité de 650 enseignants sur une
période de dix ans.
6- L'effectif des enseignants dans les
facultés:
Le tableau 1 nous donne le nombre d'enseignants dans les
différentes facultés et le tableau n°4 celle des grandes
écoles de l'année universitaire 2007-2008.
1.Tableau n°4: Nombres d'enseignants dans
les Facultés (2007 - 2008)
Enseignants- chercheurs/Faculté
|
|
FASTFLASH
|
FSJP
|
FSEG
|
FMPOS
|
Professeurs
|
16
|
19
|
3
|
5
|
36
|
Maîtres de conférences
|
6
|
13
|
5
|
3
|
39
|
Maîtres assistants
|
16
|
23 5
|
|
6
|
97
|
Assistants
|
75
|
92
|
|
48
|
7
|
Autres (vacataires,
professeurs honoraires,
enseignants en mission)
|
117
|
-
|
89
|
-
|
33
|
Sourc e :Rectorat
Tableau n°5:Nombre d'enseignants
dans les Grandes Écoles (2007 - 2008)
Statut
ECOLES
|
Permanents
|
Vacataires
|
IPR/IFRA
|
119
|
18
|
ENI-ABT
|
80
|
60
|
ENSup
|
75
|
30
|
Source :Direction de l'Enseignement
Superieur
La situation sommairement décrite est grave. Sans
l'aide du Projet de Transfert de Connaissances à travers les
expatriés nationaux, elle aurait été intenable. Le Rapport
d'évaluation du Projet, Transfer of Knowlege Through Expatriate
Nationals (TOKTEN) (Diawara et Bagayoko, 2000) a clairement sonné
l'alarme en ce qui concerne le besoin criard de supporter l'enseignement
supérieur et la recherche. Les effectifs pléthoriques de la FSJE
et de la FLASH, concomitant avec l'insuffisance de la population estudiantine
dans les sciences et technologies ont été soulignés. Le
rapport a expliqué la nécessite d'entreprendre une
planification stratégique de l'enseignement
supérieur et de la recherche. La plus récente évaluation
du même projet « Transfer of Knowlege Through Expatriate Nationals
(TOKTEN) » montre le rôle crucial de ce projet dans la provision
d'assistance technique à l'enseignement supérieur et la recherche
avec plus de 280 missions d'enseignement ou de recherche
exécutées par des Maliens de l'extérieur, de 1998 à
2007(voir annexe).
7- La recherche universitaire :
Quant à la recherche, elle était presque
inexistante dans l'enseignement supérieur à l'exception d'efforts
louables à la FMPOS, l'IPR/IFRA, l'ISFRA, et plus récemment
à la Faculté des Sciences et Techniques (FAST). Une des
conséquences directes des effectifs estudiantins pléthoriques
consiste en des heures supplémentaires qui ne laissent pas de temps pour
la recherche ou pour un encadrement professionnel. Sauf quelques oasis
d'excellence qui comprennent Malaria Research and Training Centrer (Centre de
Recherche et de Formation sur le Paludisme), dirigé par le Pr. Ogobara
Doumbo, la recherche en agriculture à l'IPR/IFRA, et le Laboratoire de
Biologie Moléculaire Appliquée à la FAST, sous la
direction de Dr. Ousmane Koïta. je me contenterai ici d'affirmer que, par
la haute qualité et les sophistications de leurs travaux
couronnés par plusieurs publications, ces oasis d'excellence ont
littéralement sauvé l'existence de la recherche dans
l'enseignement supérieur. L'institut d'économie Rurale (IER), une
arme très importante du Comité National pour la Recherche
Agricole (CNRA), n'est pas rattaché au Ministère des
Enseignements Secondaire, Supérieur et de la Recherche Scientifique. Le
plan stratégique du CNRA (CNRA, 1999), les rapports annuels de l'I.E.R
(IER, 2002 ; 2003 ; 2004 ; 2005), et les publications montrent qu'il constitue
un modèle à imiter. Le bon fonctionnement du CNRA, le financement
stable et conséquent, une infrastructure robuste, un personnel
très qualifié, et un cadre légal relativement clair
expliquent en partie le succès de l'I.E.R. Il y a d'autres centres de
recherche, rattachés aux ministères chargés de la
Santé ; des Mines, Énergie, et de l'eau ; etc.
8.États Dynamiques des Lieux
On entend par états dynamiques des lieux une
série de caractéristiques ayant trait à la structure du
système d'enseignement supérieur et de la recherche,
particulièrement à la lumière des normes ou standards
internationaux, son évolution dans le temps, les lois et textes le
régissant le système, les formes des incitations (ou
découragements), et les méthodes d'évaluation et
d'assurance qualité. Implicite dans cette vue d'états dynamiques
des lieux est le système de valeurs qui prévaut et qui est
souvent différent de celui qui est proclamé. Comme dit plus haut,
les états dynamiques des lieux qui suivent, distinguent ce
mémoire de tout autre mémoire ou rencontre qui l'ont
précédé. Le lecteur est avide du fait que ce qui suit
n'est nullement une attaque de qui ou quoi que ce soit. Mon but, qu'une
honnêteté intellectuelle minimale s'impose, est de laisser les
nombres et les faits parler.
9.L'évolution du Système Enseignement
Supérieur et Recherche Scientifique
D'après les données qui sont ou ne sont pas dans
la Base Globale de Données sur l'éducation (GED, UNESCO et USAID,
2008), le système éducatif tout entier du Mali était
stagnant de 1970 à 1990. De 1992 à nos jours (octobre, 2008) un
progrès louable a été fait en termes de construction
d'écoles, avec un accent particulier sur l'enseignement de base. Ceci
s'est traduit par un accroissement encourageant du taux de scolarisation au
Mali. Même de 1990 à 2005, l'enseignement supérieur est
resté dans l'oubli, comme si personne ne savait que l'heureux
accroissement du taux de scolarisation ne va pas générer un flux
très important à travers les cycles secondaire et
supérieur de l'enseignement. Bien que l'ouverture de l'université
du Mali en 1996 soit louable, cette ouverture n'était pas
accompagnée de dotation en infrastructures (y compris des bureaux pour
les enseignants, d'une bibliothèque universitaire centrale
recommandée par la mission universitaire pour la mise en oeuvre de
l'université, des laboratoires dignes de ce nom, etc.). A l'exception de
l'ENI, les professeurs n'ont ni bureaux, ni laboratoires, ni personnel
technique de support. Apparemment, il n'était pas prévu que les
enseignants devaient s'adonner à un encadrement professionnel encore
moins à la recherche.
Les ressources immobilières de l'enseignement
supérieur au Mali ressemblent à celles d'un lycée.
D'ailleurs un lycée typique a suffisamment de salles de classes pour
accommoder tous ses cours. Ce qui n'est pas le cas dans l'enseignement
supérieur au Mali. Le point ici est de souligner que la genèse
des présentes difficultés se trouve dans les quatre
décennies passées. C'est seulement dans les années
2000-2008 que les locaux du Rectorat, de la FLASH, de la FSJP (2008) et FSEG
(2008) ont été battis. Un impératif qui découle
naturellement de cette situation est qu'il faut commencer à pourvoir, et
cela annuellement, des ressources financières pour le maintien, la
modernisation (cable Internet), et l'expansion de l'infrastructure de base et
pour l'enseignement supérieur et pour la recherche.
10.Structure Macroscopique du Système
d'enseignement Supérieur et de Recherche: Par structure
macroscopique, nous entendons les institutions (d'enseignement supérieur
et de recherche) et les agences affiliées. Une comparaison du
système au Mali avec celui du Ghana ou du Nigeria (National
Accréditation Board, Ghana, 2008 ; National Universitees Commission,
Nigeria, 2008 ; GED, UNESCO et USAID, 2008) les points suivants sautent aux
yeux.
Contrairement au cas du Mali, ces pays et plusieurs autres ont
une variété d'institutions d'enseignement supérieur (de 2
ans - avec débouchés sur le marché du travail ou les
établissement de 4 ans ou plus, de 4 ans mais seulement pour quelques
filières affiliées comme dans les polytechniques, des
universités (y compris celles de science et de technologies) qui
délivrent le diplôme de doctorat (Ph.D.).
Contrairement au cas du Mali, une agence d'assurance
qualité (ou d'accréditation selon certains) dont le travail
garantit que tout établissement d'enseignement supérieur public
ou privé, va satisfaire des standards ou normes académiques (ou
pédagogiques)1
Le processus d'assurance qualité pour les institutions
induit des évaluations valides, fiables, et compréhensives dans
les institutions d'enseignement supérieur.
Présentement au Mali, une telle évaluation
n'existe pas dans la plupart des institutions. Pour être
compréhensives, les termes de cette évaluation doivent
nécessairement inclure toutes les composantes des rôles et
responsabilités de tout un chacun. Naturellement, il y a des instruments
d'évaluation pour les enseignants, les administrateurs, et le personnel
de support. Contrairement au cas du Mali où la planification
stratégique est une grande exception (CENELA, 1999), c'est la
règle au Ghana et au Nigeria. Notons que cette planification a pour
corollaire une collecte fiable et complète de données et
d'informations qualitatives qui demande un système de gestion
d'information[une des priorités de la Deuxième Décennie de
l'Education, à laquelle le Mali a souscrit en 2006 (Union Africaine,
2006a). Dans ce domaine, le Sénégal se distingue clairement par
le contenu de ses sites Internet sur l'Education (Ministère de
l'Education, Sénégal, 2008).
Contrairement au cas du Mali, ces pays ont une Académie
des Sciences qui veillent (indirectement, à travers des études,
des rapports annuels, etc.) à la promotion de la science et de la
technologie, de la participation responsable de ces pays dans les organisations
et réseaux régionaux et internationaux de science et de
technologie. Et davantage ces points illustratifs et d'autres (pour la
Recherche) élucident des états des lieux qui ne se voient que par
comparaison particulièrement à des pairs qui sont en train de
réussir (i.e.. sont engagés dans les meilleures pratiques). Le
dernier élément du premier point mérite plus de
commentaire. « En effet, il est établi que la recherche
scientifique et technique fleurit dans un département d'étude et
de recherche ou dans une Grande Ecole qui délivre le doctorat »
(Bagayoko, 1996)2. Cet auteur a seulement prouvé une
corrélation qui n'est pas une relation de cause à effet.
Cependant, considérant l'apport significatif en personnel
qualifié que les étudiants
1.Materu, P., 2007. Higher Education Quality Assurance in
Sub-Saharan Africa: Status, Challenges, Opportunities, and Promising
Practices.
2.Bagayoko, Diola, 1996. Flourishing in Changing Time. Actes de
la Conférence de 1996 de l'Etat de la Louisiane sur la promotion de
l'Enseignement Supérieur et la Recherche Scientifique
doctorant représentent, on n'établit que la
causalité.
CHAPITRE II : L'IMPACT DE L'EDUCATION DANS L ECONOMIE
L'économie de l'éducation est l'un des chapitres
de l'économie car le rôle de l'économie est
l'amélioration de la productivité du travailleur qui acquiert des
qualifications déterminantes du progrès économique tel
qu'elle est définie par Adam Smith consideré comme le père
fondateur de l'économie de l'éducation dans l'histoire de la
pensée économique.
Ainsi il me semble primordial de présenter quelques
concepts de l'économie de l'éducation et son apport à
l'économie d'un pays.
SECTION I : LES CONCEPTS DE L'ECONOMIE DE L EDUCATION
I -DEFINITION:
L'éducation est l'action de former intellectuellement
ou mentalement un enfant, un adolescent et même un adulte. Elle permet
également d'acquérir des qualités morales qui se
développent. On distingue deux types d'éducation :
-l'éducation formelle : Elle se dispense dans les
écoles, dans les universités, les centres de formations
professionnel et les entreprises assurant des formations.
l'éducation informelle: Elle provient du milieu
familial, social et professionnelle et les moyens d'information et de
communication (radio, télévision, presses, etc.)
L'importance de l'éducation réside dans l'acteur
principal de la vie économique qui est l'homme, à travers sa
qualité en tant que producteur, consommateur et citoyen.
L'économie de l'éducation repose sur les notions
d'input et d'output. En effet , d'après la définition de
l'éducation, ces inputs peuvent provenir (offerts) du système
éducatif s'il s'agit du 1er type d'éducation
(éducation formelle) comme ils peuvent dépendre directement de
lui même afin d'accumuler des connaissances ou acquérir une
compétence professionnelle.
L'origine sociale de l'éducation, le sexe, l'âge,
les conditions de logement ainsi que l'institution fréquentée
sont autant de facteurs qui influencent la réussite de ses
études.
Ces derniers sont fonction du temps qui leur est consacre.
L'évaluation de cet élément crucial se fait
à partir d'enquêtes individuelles.
Outre le facteur « temps », les moyens
matériels sur lesquels se base l'étude économique de
l'éducation en tant qu'inputs sont des différents
équipement pédagogiques, les livres ,les salles de cours, les
infrastructures d'accompagnement tels que les cantines scolaires et l'internat,
en plus des ressources humaines a savoir les enseignants, les administrateurs,
les chercheurs ainsi que les individus charges de l'hygiène scolaire.
L'évolution quantitative de l'accroissement du stock de
connaissances acquises par les étudiants et les resultats obtenue aux
examens à travers la moyenne générale ou les notes de
chaque discipline .La mesure monétaire de cette acquisition se fait sur
la base des `gains obtenus par les individus sur le marché du
travail.
Les outputs produits par le système se
présentent sous forme d'individus éduqués et leur
évaluation reste imparfaite du fait que les connaissances non cognitives
(ambitions, esprit critique, attitudes sociales ,diverses) ne sont pas prises
en compte.
L'économie de l'éducation apparaît donc
comme un discipline théorique dont le but est d'étudier le lien
entre éducation et croissance économique et de définir les
méthodes a utiliser en matière de planification en vue de
satisfaire les besoins de l'économie et de la société
d'une façon plus large.
II- LES OBJECTIFS :
L'éducation vise un double objectif
-Culturel et Social : Créer et développer les
connaissances et aptitudes de l'homme et assurer sa promotion.
L'éducation aide donc a crée un revenu dans le futur en
permettant à tout individu d'avoir les qualifications nécessaires
pour accroître ses qualités et percevoir des revenus plus
élevés. Des études montrent qu'il y a une très
forte corrélation entre le niveau moyen des revenus et le niveau
d'instruction mesuré en nombre d'années d'études ou par
diplôme le plus élevé obtenu. La relation reste
vérifiée quelque soit le pays et pour des
périodes différentes.
III- LES AVANTAGES
L'éducation remporte des avantages directs, et indirects
pour les individus il est représente par des revenus plus
élevés perçus le long de leur carrière et pour la
sociétés par la productivité supérieure des
travailleurs et leurs capacité d'adaptation aux nouvelles technologies.
L'éducation rapporte également un ensemble d'avantages indirects
difficiles à identifier et a quantifier parmi les quels on peut citer la
cohésion sociale, la réduction de la délinquance et de la
criminalité et des effets sur la fécondité et le niveau de
santé et de nutrition (ex ; baisse du taux de mortalité
infantile, planification familiale).
IV L'EDUCATION EST UN CAPITAL:
Les caractéristiques que possède l'éducation
font d'elle un capital économique avec, cependant des
spécificités particulières.
1-LE CARACTERISTIQUES CAPITALISTIQUES DE L'EDUCATION
Comme tout capital » traditionnel »
l'éducation qui est représentée sous forme de «
connaissances acquises » engendre en premier lieu des coûts directs
(frais de scolarité) ,des coûts imputables à des
études et un coût d'opportunité correspondant aux revenus
sacrifies pendant cette période, et en second lieu, un détour de
production qui, selon Bohm-Bawerk (économiste autrichien) provient de la
création d'une dépense de temps( le « détour »
des études)et d'un bien(les connaissances, le capital éducatif ou
humain) qui peut accroître sa productivité.L'accroissement de la
productivité du travail de l'individu éduque va entraîner
un supplement de salaire sous forme de flux de revenus. Ces derniers
actualisés sous forme de coûts directs, indirects et
d'opportunité liés a l'acquisition du capital seront à
l'origine d'un taux de rendement associe a cette éducation. Le capital
humain est productible car comme tout autre capital, peut être soumis
à « l'usure » l'oubli et l'obsolescence des connaissances.
Mais ;,on peut remédier a cette situation pour maintenir et
accroître le stock du capital initial a l'aide d'un recyclage et
même de l'expérience.
2-LES CARACTERISTIQUES SPECIFIQUES DU CAPITAL EDUCATIF
En plus des caractères communs au capital humain et
tout autre capital traditionnel, l'éducation se distingue par des
caractéristiques spécifiques car l'assimilation de ce bien n'est
pas totale. En effet, et par la nature même de ce bien, sa
spécificité est qu'il n'est pas dissociable de l'individu qui l'a
accumulé du moment qu'il vent les services de son capital sur le
marché du travail et non son capital lui même, ce qui le rend
illicite puisque son appropriation est totalement privé.
Cependant on ne peut nier les diverses satisfactions non
monétaires que procure, la possession, l'utilisation ou l'acquisition du
capital éducatif à l'individu.
En effet les caractéristiques « anticapitaliste
» de ce bien peuvent se pressentir dans le prestige et la position sociale
attachée à la formation ; ou simplement dans le niveau
intellectuel élève comme le note P. Gravot.3
Dans les deux cas, l'éducation est un bien de
consommation durable à cause de l'utilité retirée de la
possession de ce bien tout au long de la vie active ou physique de l'individu.
En outre ,elle est un bien de consommation courante du fait qu'elle procure une
« jouissance « à l'individu qui désire poursuivre des
études soit, pour des avantages précis ou simplement, pour le
plaisir de le faire.
Quoiqu'il en soit, la caractéristique « capitaliste
» de l'éducation persiste toujours. V- COUTS DE
FINANCEMENT ET RENTABILITE DE L EDUCATION: 1-Les coûts
Pour mesurer le coût de l'éducation on se situe
à deux niveaux :
Pour l'individu : il s'agit de l'ensemble des depenses
occasionnées par la scolarité (droits
3 Economie de l'Education Edition 1993 à Paris
d'inscription, habillement, restauration, transports, et achat
de fournitures et manuels scolaires) mais aussi du coût
d'opportunité représenté par le revenu auquel
l'étudiant renonce en consacrant son temps aux études.
-Pour la société : Les coûts totaux
concernent les dépenses sur une période donnée. IL
resultent des coûts des différents niveaux et types d'enseignement
mais aussi des coûts en capital et en fonctionnement. Ils comprennent les
salaires des enseignants et autres personnels et les coûts des autres
biens (bâtiments, éclairage, matériel, etc.)
-les coûts unitaires sont les coûts totaux
rapportes a une quantité déterminée. On retient en
particulier le coût en m2 pour les constructions scolaires, le coût
par élève dans un cycle déterminé, le coût
par diplôme, etc.
2- Le financement :
Bien que les élèves et leurs parents participent
aux frais occasionnés par la scolarité, l'essentiel des
coûts est supporté par l'Etat.Le tableau n°6 montre
l'évolution du budget d'Etat de l'université de 1998 à
2008.(les montants sont en francs CFA)
Tableau n°6 :
Budget d'Etat en FCFA de 1998 à 2008 Situation
Administrative du Budget en FCFA
ANNEE
|
BUDGET
|
TAUX
|
|
BUDGET
|
BUDGETLIQUIDE
|
TAUX
|
1998
|
3820501394
|
15.41%
|
3820501394
|
3336036320
|
87.31%
|
1999
|
4409600316
|
10.74%
|
4409600316
|
3819474784
|
86.61%
|
2000
|
4883289149
|
17.83%
|
-
|
-
|
-
|
2001
|
5754070000
|
0.78%
|
-
|
-
|
-
|
2002
|
5799367550
|
3 .18%
|
-
|
-
|
-
|
2003
|
5938957388
|
11.09%
|
6464524491
|
6380095869
|
98.69%
|
2004
|
6647957119
|
14.11%
|
6481272343
|
6177929554
|
95.31%
|
2005
|
7586133000
|
34.70%
|
7471786938
|
7148272343
|
95.66%
|
2006
|
10219238575
|
19.69%
|
8996485555
|
8776220058
|
97.55%
|
2007
|
12232291518
|
19.90%
|
10350593393
|
10212723271
|
98.66%
|
2008
|
14666560911
|
-
|
-
|
-
|
-
|
TOTAL
|
77119677771
|
283.89%
|
-
|
-
|
-
|
Sources : Rectorat
NB:Une augmentation générale de 10846059517 FCFA
soit un taux de croissance de 283,89% etl'autre parie du tableau fait ressortir
la situation administrative du budget aloué à l'université
de Bamako et les collonnes vide representent les années don les
données n'existent pas dans les archives du rectoat de Bamako.
Si l'éducation est financée par l'Etat, c'est dans
un souci d'efficacité et d'équité (entre les
régions entre les différentes classes sociales , entre les
sexes).
Dans les années 60 et 70 l'expansion de
l'éducation a été financée par un accroissement de
la dépense publique qui a augmenté en pourcentage du revenu
national et du budget public dans son ensemble. Après les estimations de
la banque mondiale la proportion du PNB allouée a l'éducation
dans les PVD est passée en moyenne de 2.3% de 1960à1984 et la
part du budget de l'Etat de 11.7% en 1960 à 16.1% en 1984.
3- La rentabiité
Si l'on considère l'éducation comme un
investissement, il est naturel d'étudier sa rentabilité. Le
critère couramment choisi pour évaluer la rentabilité du
capital humain est celui du taux de rendement interne ; C'est le taux
d'actualisation pour lequel il y a compensation exacte entre les coûts et
les rendements de l'éducation ou en termes équivalences, celui
pour lequel il y a égalité parfaite entre la valeur actuelle de
l'investissement et celle des activités alternatives.
VI EVALUATION DE LA QUALITE DU SYSTEME EDUCATIF :
1-Efficacité
L'efficacité externe du système éducatif
peut s'apprécier par sa capacité à préparer les
élèves
à leur rôle futur dans la société
et à satisfaire les besoins de l'économie en cadres et personnels
qualifiés. Elle peut être mesurée par les perspectives
d'emploi et de gains futurs des étudiants sur le marché du
travail.
L'efficacité interne s'intéresse aux relations
entre les inputs et les produits du système éducatif. Pour
évaluer l'efficacité interne, on utilise des indicateurs comme
les résultats aux examens. Les résultats aux tests cognitifs dans
de nombreuses matières et le temps utilisé pour arriver à
un niveau donné.
2-indicateur de résultats:
2.1- les indicateurs quantitatifs
Les analyses de l'efficacité interne se mesurent par le
nombre de diplômés ou de sortants qualifies produits par le
système éducatif et les comparent aux inputs
représentés par le nombre d'années/éleve
nécessaires. Cette efficacité est mesurée par le temps
moyen nécessaire pour avoir un sortant qualifié.
En 1980, la banque mondiale a calculé des rapports
inputs pour 54 pays en voie de développement pour la période
1970-1975 en mesurant les facteurs par le nombre d'années
élevés réelles et le produit par le nombre de
diplômés multiplié par la durée théorique des
études.Un rapport égal à 1 signifie une efficacité
maximale tandis qu'un rapport egal à 5 reflète une très
grande inefficacité. Cela signifie qu'il faut créer 5 places
pédagogiques pour produire un diplômé autrement dit un
nombre élevé de redoublements et d'abandon d'où une
importante déperdition scolaire.
2,2-les indicateurs qualitatifs
La qualité des résultats peut être
mesurée de deux manières. La première est l'utilisation
des notes aux examens.La deuxième consiste à mettre au point des
tests afin de mesurer les cognitifs mais aussi non cognitifs.
L'inconvénient de cette méthode réside dans son coût
qui oblige à se limiter à des échantillons réduits
ce qui peut conduire à des résultats non fiables
statistiquement.
VII- La relation input-output:
La relation qui exprime comment les facteurs se transforment en
produits est la fonction de production.
Dans le cas de l'éducation, cette fonction est
très complexe car en plus des facteurs scolaires il existe d'autres
facteurs (aptitude, origine familiale, facteurs socio -économiques) qui
peuvent influencer les résultats.
La fonction de production de l'éducation peut
s'écrire :
A= (T, M, E )
A désigne les résultats ou produits
T le rapport élèves/maître (taux
d'encadrement)
M les dépenses en manuels scolaire,E équipements
didactiques
Mais l'expérience montre que la fonction de production
est beaucoup plus complexe et met en jeu d'autres variables. Le niveau du
revenu familial est souvent mis en évidence. En effet la faiblesse des
ressources conduit à limiter la durée de la scolarité et
orienter les études vers des cycles courts permettant d'acquérir
un métier.
L'appartenance sociale joue également un rôle
important dans la fréquentation et la réussite scolaire.
En France, Bourdieu et Passeron4 développent
une thèse selon laquelle l'enseignement par
4Review: Sur La Reproduction de Pierre Bourdieu et Jean-Claude
Passeron
Renaud Sainsaulieu
· Revue française de sociologie , Vol. 13,
No. 3 (Jul. - Sep., 1972), pp. 399-412
· Published by: Éditions OPHRYS et Association
Revue Française de Sociologie
son contenu, ses critères d'évaluation et de
sélection favorisent les plus riche.
Ainsi à la fin des années 60 et au début
des années70, des études réalisées aux USA montre
que les facteurs familiaux et socio-économiques sont des
déterminants de la réussite scolaire plus importants que les
variables scolaires, telle que la planification des maîtres ou des
dépenses en manuels scolaires. Mais ces résultats pessimistes ont
été mise en cause par des études réalisées
dans une centaine de PVD (on peut citer le Kenya; L'inde, Ouganda, la Somalie e
let Ghana) où l'on est arrivé a la conclusion que les enfants des
familles aisées ne réussissent pas mieux que les autres, ce qui
signifie que l'impact du milieu social est moins important que dans les pays
développés. D'autre part, les recherches de la banque mondiale
sur les déterminants des performances montrent que les variations dans
les inputs ont bien un impact sur les résultats notamment pour ce qui
est des maîtres et des manuels.
VIII-Planification de l'éducation:
Planifier l'éducation c'est d'abord fixer des objectifs
que le développement du système d'enseignement s'efforcera
d'atteindre. Le système d'enseignement doit en fait satisfaire deux
types de demandes:
La demande sociale dont l'importance dépend des
données démographiques, et des attitudes sociales à
l'égard de l'éducation.
La demande économique qui repose sur les besoins de
l'économie en différents niveaux et types de qualification.
1- La demande sociale:
Pour prévoir le nombre d'individus à scolariser et
la place qu'il occupe dans le système scolaire, la démarche
générale est celle de l'extrapolation corrigée.
Elle consiste à prolonger la tendance observée
par le passé et à la projeter dans l'avenir en tenant compte des
changements affectant les différentes variables ou de l'effet des
mesures volontaires dont la mise en oeuvre est envisagée.
Une méthode plus élaborée est
l'étude des cohortes qui consiste à suivre, le déroulement
de la scolarité à l'intérieur d'un cycle
déterminé. on suit d'année en année
l'évolution des effectifs des différentes promotions sur la base
de taux de passage et de taux de succès (lorsque le passage est soumis
à la réussite d'un examen)et de taux de répartition entre
différents types d'enseignement. Une fois évalués les
effectifs à scolariser, il s'agit de prévoir les mesures afin de
réaliser les objectifs (constructions scolaires, formations de
formateurs, etc.
2- La demande économique :
La demande économique de l'éducation se rattache
aux besoins en main d'oeuvre de différentes niveaux et types de
qualification ressentis par les centres de décision économique.
La logique de la démarche qui vise à réaliser une certaine
adéquation de la production du système d'enseignement aux besoins
de main d'oeuvre peut s'exprimer en trois proportions: connaître la main
d'oeuvre actuelle et sa structure par qualification. Estimer la production
totale à l'année horizon et définir les emplois
correspondants à sa réalisation. L'objectif final est
d'établir la structure par professions ou de qualification que devra
présenter la population active pour assurer cette production, traduire
les objectifs d'emplois en objectifs d'éducation, Il convient d'abord de
superposer à la structure par qualification une structure par
formation.Il sera important ensuite, de comparer la structure par formation
actuelle à celle qu'elle devrait être à l'horizon, et d'en
déduire les objectifs assignés au système
d'enseignement.
SECTION 2 : L'APPORT DE L'EDUCATION DANS L'ECONOMIE
L'éducation qui rend l'homme plus productif et
adéquat la main-d'oeuvre qualifiée aux exigences nouvelles de la
technologie, contribue sans peine au développement économique en
valorisant l'apport du facteur travail.
I- Condition de contribution de l'éducation
au développement économique :
L'éducation peut contribuer au développement
économique si son contenu qui dépend des finalités
poursuivies par le système d'enseignement, est conçu en ce sens.
-la finalité de l'éducation et le développement
économique :
L'éducation peut contribuer au développement
économique parce qu'elle apporte à l'homme une double
qualité d'individu et de membre du corps social. Elle s'intéresse
à l'homme en tant qu'agent économique de base capable d'assimiler
des connaissances et le vise en tant que future employé dans la vie
active.
Le système d'enseignement est enraciné dans le
milieu socioculturel car il reflète les valeurs, les tendances et les
règles de vie caractéristiques de ce milieu, donc
l'éducation est l'agent de transmission d'une culture. Selon A page
« déjà en 1867,stuart Mill déclarait que la base de
l'éducation est : »la culture que chaque Génération
transmet délibérément a celles qui lui succéderont
dans le but de les rendre capables avec tout les moyens de conserver et si
possible augmenter le niveau d'amélioration qui a été
atteint »et ,jean La croix a pu écrire que « La fonction
propre de l'école est la transmission de la culture » ainsi cette
transmission d'un patrimoine culturel est cette espèce de consolidation
d'une mémoire qui ouvre l'avenir à l'enfant en le dotant d'un
passé).
L'influence de l'éducation sur le développement
économique dépend du contenu de la culture qu'elle transmet. A ce
titre l'avenir est toujours a quelque degré près
l'héritage du passé qui n'exclut pas l'évolution. Donc
l'éducation peut être facteur du développement dans la
mesure où elle apporte des changements et fait place aux
préoccupations économiques. Alors, comment se situe
l'éducation par rapport à la culture transmise ? L'idée
admise dans les années cinquante était que l'éducation
transforme l'homme en faveur du développement économique.
En effet, tout le système d'enseignement poursuit
plusieurs fins :
Finalité culturelle: Le but de
cette finalité est la créions et développement des
connaissances de l'enfant et celles de l'adolescent ainsi que les aptitudes de
l'homme cultive tel reconnaît le milieu socioculturel existant Pour les
pays en voie de développement longtemps soumis à une domination
coloniale, le système éducatif n'est pas le produit d'une longue
évolution nationale, mais il est emprunté à
l'extérieure ce qui ne coïncide pas avec le milieu socioculturel
national.
Finalité sociale : Cette
finalité n'a été consacrée qu'à la fin du
second conflit mondial et la déclaration universelle des droits de
l'homme car au fil des temps, l'école était
considérée comme étant un luxe. A travers cette
finalité, l'éducation assure la fonction de socialisation en
s'appuyant sur ( l'article 26 aliéna I de la déclaration
universelle des droits de l'homme (D. U .D .H) qui affirme que « tout
homme a droit à l'éducation et que l'éducation doit viser
au plein épanouissement de la personnalité humaine et au
renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés
fondamentales selon le second aliéna du même article ». Des
lors, l'enseignement élémentaire est gratuit et obligatoire mais,
l'accès aux autres niveaux d'enseignement doit se faire selon les
mérites de chaque individu. Ce principe est reconnu dans tous les pays,
mais sa mise en oeuvre diffère d'un pays à l'autre selon la
politique adoptée et les moyens qui lui sont consacrés notamment,
dans les pays comme les notres.
-Finalité économique :
c'est la finalité qui reconnaît la relation directe entre
l'éducation et le développement économique et assigne
à l'éducation un rôle moteur.
L'objectif du système d'enseignement a travers cette
finalité est de :
-Préparer l'individu au métier et à la vie
professionnelle
-D'adepter la formation des hommes aux besoins de
l'économie
-Donner au facteur travail la possibilité
ultérieure d'être plus productif.
Les fins poursuivies peuvent être incompatibles les unes
avec les autres et entrent en conflit. Pour atténuer ces
incompatibilités et faire prévaloir la cohérence
entre-elles, les gouvernements des pays doivent choisir des politiques
éducatives adéquates d'où la difficulté de
définir une relation précise et constante entre éducation
et développement économique.
-Potentiel économique d'éducation et
capacité d'absorption de l'économie :
-Pour que l'éducation joue un rôle productif dans le
développement économique, il faut qu'elle satisfasse deux
conditions :
-La première est l'effort consacré à
l'éducation tout en maintenant l'équilibre entre l'allocation des
ressources nationales.
-La deuxième concerne le personnel qualifié issu
des différentes filières de formation et qui doit être
absorbé par l'économie.
2.1 Charges économiques liées à
l'éducation: ce problème est lié
principalement à
l'allocation ou à la répartition optimale des
ressources entre les différents emplois possibles car les
décisions reposent surtout sur les choix politiques tiraillés
entre des exigences socioculturelles et des exigences économiques car
cette allocation de ressources nationales à l'éducation nous
affronte à une difficulté particulière tenant à sa
double consommation et d'investissement. L'éducation est un moyen
d'atteindre les objectifs social et économique en sa nature de besoin
collectif d'une part et de main-d'oeuvre qualifiée pour les besoins
économiques d'autre part. Mais son développement peut avoir des
limites lorsqu'il risque de se faire au détriment des
possibilités mêmes du développement économique
;à ce moment les charges économiques liées à
l'éducation doivent rencontrer un plafond. Ces charges font
apparaître des contraintes économiques qui peuvent limiter soit le
développement de l'éducation elle-même, soit le champ
d'accueil du système productif aux sortants du système
éducatif.
2.2-Emplois économiques des produits du
système d'enseignement:Ils sont le résultat
d'un ensemble d'activités éducatives telles que la
présence d'un stock de connaissances accumulées; la
disponibilité de capitaux et de facteurs naturels ainsi que
l'expérience d'une organisation. Toutes ces opérations
appliquées aux individus donneront une certaine qualité des
hommes qu'il faut évaluer.
-Les « produits » d'enseignement et leur
évaluation:
On peut classer ces produits en deux groupes selon leur
importance.
Le premier est d'une importance primordiale du fait que les
individus à qui on apporte des connaissances c'est à dire une
« valeur ajoutée éducative » à travers une
institution éducative sont transformés en produits «
intermédiaires » ou « fini s» de différents
niveaux et de qualifications différentes (élève en IER, en
terminale, bachelier avec telle ou telle mention pour un lycée;
étudiant admis en 2e année ,technicien supérieur,
titulaire d'une licence, etc. avec telle ou telle mention pour une
université ) sans oublier les produits "semi-finis" correspondant aux
échecs et abandons qui se caractérisent par une sortie sans
diplôme (mais avec tout de même une valeur ajoutée
ajouté du système) Ces différents produits sont
classés en trois(3) catégories fondamentales de sorte que
l'analyse économique va proposer des solutions diverses
d'évaluation plus au moins simplificatrices.
La première évaluation est celle qui consiste
à mesurer l'output de l'institution par le nombre de personnes la
quittant. Mais cette optique rencontre des obstacles car les sorties du
système ne sont pas homogènes, d'où la
nécessité de penser à la seconde méthode
dévaluation qui repose sur le nombre d'inscrits.
Cette solution n'est cependant pas efficace vu la
diversification des niveaux et la complexité de distinguer les
réussites des échecs à l'intérieur de chaque
niveau. Pour ces deux cas la consommation des moyens est la même.
Une troisième méthode d'évaluation des
produits d'enseignement que ce soit en terme d'activités(inscrits) ou de
résultat( sortants) se base sur la pondération avec ses
différentes ramifications(durée des études,
résultats scolaires, perspectives de gains et futur
diplômé). Pour chacune de ces fonctions, l'analyse
économique ne peut être décisive envers les produits
d'enseignement sauf si on suppose que les étudiants sont suffisamment
homogènes au niveau de leurs qualités initiales et de leurs
cursus, que les systèmes de nation sont équivalents et qu'enfin
les perspectives de gains sont les mêmes quelles que soient les
institutions, on pourra alors conclure que la ou les pondérations seront
les mêmes et la comparaison se fera au niveau quantitatif seulement; ce
qui n'est pas évident.
En parallèle à ces formations initiales, existent
des cycles de formation continue qui délivrent
des diplômes aux individus formés à la fin du
cycle.
Dans ce cas le système d'évaluation est la
même que dans le cas de la formation initiale. Cependant, les
activités des organismes de formation continue sont
évaluées monétairement aux prix de marché; ce qui
permet d'évaluer le niveau d'activité » à partir du
chiffre d'affaire de l'organisation.
Concernant les deux groupes de produits, les institutions
scolaires sont le siège d'autres activités éducatives dont
l'importance n'est pas négligeable. Il s'agit donc de ou des:
-L'administration qui gère financièrement et
pédagogiquement les services d'enseignement ainsi que les
activités pratiques telles que l'entretien et la maintenance des locaux
et des équipements qui requierent des moyens.
-La recherche qui concerne l'enseignement supérieur.
C'est le produit de l'activité personnelle des enseignants, chercheurs
et tous leurs associes des équipes et laboratoire universitaires (les
techniciens de laboratoires et étudiants de troisième cycle)- Les
services annexes qui ne sont pas de caractère enseignement mais sont
reliés à lui par intérêt mutuel; on cite par
exemple, les services sociaux et médicaux (médecine scolaire et
universitaire), Hôteliers (restaurants universitaires et cantines) de
logement (cités universitaires),etc.
II- Les effets macro -économiques de
l'éducation:
1-La relation entre l'éducation et la croissance
économique a toujours été la question préoccupante
des chercheurs dans ce domaine jusqu'à ce que les recherches
s'approfondissent pour analyser l'impact de l'éducation sur les grands
équilibres macro- économiques et la répartition des
revenus.
1- Éducation et croissance:
l'idée de recherche dans ce domaine remonte en
réalité au temps d'Adam Smith et des premiers économistes
classiques qui ont mis en lumière l'importance de l'investissement dans
la qualification humaine, ensuite et pendant les années soixante,
Schultze(1961) et Denison(1962) ont montré que l'éducation
contribue directement à la croissance du revenu national des USA en
améliorant les qualifications et les capacités productives de la
force de travail.
1.1 La contribution de l'éducation à la
croissance, Observations empiriques:
les recherches de Denison(1961) sur la nature de cette
contribution aux USA, ont montré que les facteurs de production «
traditionnels »(capital et travail ) n'expliquent pas la totalité
du taux de croissance de l'économie, mais que l'éducation
contribue avec un taux d'environ 23%.D'autres calculs du même type ont
été effectués dans différents pays tels qu'en
France par carré Dubois et Malinvaud(1951-1969),dans les pays en voie de
développement par Hichs (1987), et le résultat est le même,
une proportion du taux de croissance est imputable à l'éducation
.Mais ,la question de causalité reste toujours posée selon P
Gravot: est-ce le haut niveau d'éducation qui engendre la croissance ou
la croissance qui permet un haut niveau d'éducation?
1.2 La logique de la liaison éducation
-croissance
D'après Psacharopoulos « la relation qui existe
entre l'éducation et la croissance est de type de la poule et de l'oeuf
et sens ne pourra jamais être tout à fait déterminé
.Seulement, on peut trouver des bases solides à la notion selon laquelle
le lien causal le plus probable va de l'éducation vers la croissance
économique, plutôt que l'inverse ».
En effet l'éducation améliore la
productivité des individus, et permet donc à l'économie de
disposer d'une main -d'oeuvre qualifiée notamment dans le domaine
scientifique et technique qui est une des clefs du développement
économique.
III- Autres effets macro-économiques de
l'éducation:
Comme l'éducation a une grande influence sur la croissance
économique, elle ne manque pas autant envers les « grands
équilibres » et la répartition du revenu.
1- Éducation et grands équilibres:
L'emploi, les prix, les finances publiques et la balance des
paiements sont les quatre grands
équilibres économiques.
-Puisque l'éducation est un élément
favorable à la croissance économique, elle adapte la
main-d'oeuvre au développement technologique, donc un niveau
élevé d'éducation diminue le chômage ce qui facilite
l'insertion professionnelle et la rend plus rapide.
-L'éducation a un double effet sur les prix,elle peut
générer des pressions inflationnistes par des dépenses
publiques croissantes ou l'augmentation de salaires de la main-d'oeuvre
qualifiéeau dépends de ceux des autres catégories de
travailleurs, or dans les pays à dépenses éducatives
élevées (et a haut niveau de développement), les taux
d'inflation sont modérés. L'autre effet provoqué par le
développement de l'éducation étant celui
anti-inflationniste à travers la création des gains de
productivité qui luttent contre les dérapages des prix.
-Pour une demande croissante d'éducation, les pouvoirs
publics doivent dépenser beaucoup notamment en ce qui concerne la
main-d'oeuvre qualifié. En contrepartie, les recettes fiscales sont
d'autant plus importantes que les revenus plus élevés.Ce qui
engendre des dépenses de consommation plus élèves et en
conséquence les rentrée de TVA sont plus importantes. Donc,
à terme les dépenses publiques sont rentables pour les finances
publiques en matière d'éducation.
-Une preuve de plus pour le rôle positif et
déterminant que joue l'éducation dans la croissance
économique c'est à travers les échanges internationaux. En
effet, un haut niveau d'éducation engendre une main-d'oeuvre
qualifiée donc un facteur de travail très développé
et par conséquent, une production de « bien consommés »
intense. On cite là l'exemple dit la R.F.A où les produits
manufacturés sont d'une grande valeur commerciale du fait de la
structure d'enseignement très développé en faveur des
formations techniques.
Et, pour ce qui concerne les finances, un niveau
d'éducation conduit à une gestion efficace d'un portefeuille,
d'une trésorerie et même à une décision
d'investissement rationnelle. 2.Éducation et
répartition des revenus:
Comme l'éducation contribue à la croissance
économique, elle peut également avoir un rôle
décisif dans la distribution des revenus, mais le problème qui se
pose dans ce contexte concerne la méthode selon laquelle les revenus
sont repartis car des conditions énormes apparaissent dans la
distribution des revenus et de la recherche notamment dans les pays en
développement. Plusieurs recherches dans ce domaine à travers le
monde concluaient d'après Psacharopoulosque5 ( les choses
dépendent ,dans une large mesure, de la politique gouvernementale qui
peut atténuer la fragmentation du processus de modernisation et
accélérer la croissance en favorisant le relèvement de la
productivité dans petite agriculture traditionnel, en faisant augmenter
aux taux d'absorption de la main-d'oeuvre dans le secteur industriel moderne,
et veillant à ne pas concentrer l'investissement dans les services
publics sur quelques régions ou catégories sociales).
De ce rapport, on peut déduire que si
l'égalité des chances à l'éducation était
respectée pour tous quelqu'ils soient et où qu'ils se trouvent,
la distribution des revenus aurait été équitable .il en
est de même que si elle (l'éducation) pouvait aider à
absorber le travail dans le secteur industriel et à favoriser les gains
de production de l'agriculture.
IV-REMARQUES:
Les sources des problèmes de gestion de
l'université résident dans différents textes. Ce sont ces
textes qui ont déterminé la présente structure de
gouvernance qui est en déphasage clair avec la tendance mondiale vers
l'autonomie (pédagogique, administrative, financière, etc.). Un
arrêté du Ministère de l'Education parle de « syndicat
» des étudiants ! Et plusieurs personnes semblent surprises quand
des groupes d'étudiants se comportent comme des syndicats en lieu et
place d'associations. Il y a une liste relativement longue de ces textes (lois,
ordonnances, arrêtés, décrets, accords, etc.) en annexe.
Un aspect particulièrement troublant est que si un Prix
Nobel venait pour enseigner au Mali,
5 Education pour le developpement Edition:Economica date 1999
les lois ne lui permettront pas d'intégrer la fonction
publique s'il (ou si elle) a plus de 40 ans ! Dans le cas où cet
individu a moins de 40 ans, il ne pourra intégrer le corps enseignant du
Supérieur qu'au rang de Maître-assistant (ou moins) Ensuite la
différence entre les plus hauts indices des professeurs et des
assistants est pratiquement insignifiante. Et certains s'étonnent du
fait que nous avons un très grand nombre (bien qu'insuffisant vu les
pléthores dans certaines facultés) d'assistants Les agences
d'assurance qualité dans plusieurs pays généralement
demandent qu'un très haut pourcentage des enseignants ait le doctorat
(le Ph.D. Dans d'autres pays).Clairement, l'autonomie mentionnée
ci-dessus demandera que plusieurs lois relatives à la fonction publique
soient relues, en plus de plusieurs autres directement germaines à
l'enseignement supérieur et la recherche. Une absence de «
transparence » a permis à des facultés ou institutions
d'empêcher des chercheurs détenteurs de doctorat de donner des
cours comme brillamment prévu par les textes relatifs à leurs
statuts de chercheurs. [Brillamment n'est pas a prendre a la
légère ; dans tous les pays où les sciences et
technologies ont fleuri, il semble y avoir des ponts solides entre
l'enseignement supérieur et les institutions ou organisations de
recherche (publiques ou privées), et entre l'enseignement
supérieur et les agences gouvernementales de tout genre. N'est ce pas
via ces ponts, en partie, que la recherche se traduit en produits,
procédés, etc. ?]
Les textes imposent un culte du secret. Les détails sur
cette affirmation se trouvent en partie dans les textes relatifs au
fonctionnement (et réunions) du Conseil d'Université et plusieurs
autres. Non seulement les réunions ne sont pas publiques, mais aussi les
informations ne le sont pas. D'ailleurs, il faut ajouter que des
procédures par lesquelles de grandes décisions sont prises
indiquent que « des individus dans l'anonymat total » ont des
influences inouïes. Pour bien comprendre cette affirmation, suivez la
progression d'un projet de décision à travers les réunions
« secrètes ». Il faut noter ici que ces individus ne sont pas
coupables de quoi que ce soit, d'ailleurs les textes les forcent à
procéder ainsi dans l'obscurité Dans de telles circonstances,
ceux qui sont affectés par ces décisions, textes, et autres n'ont
pas une participation réelle à leur élaboration ou
adoption.
En un certain temps, entre 1998 et 2005, un très petit
nombre de structures avec des besoins criards en enseignants ont utilisé
le même manque de « transparence» pour refuser d'inviter des
consultants TOKTEN qui n'allaient rien leur coûter. [Peut-être nous
devons dire rien coûter à la faculté mais peut-être
réduire les heures supplémentaires (et complémentaires)
d'enseignement ou d'encadrement de certains individus. Et, avec le
système d'élection des doyens, on voit comment cela fut
possible.]
Cet aperçu illustratif sur ces points ci-dessus, y
compris des lois gouvernant la dynamique de l'enseignement supérieur et
de la recherche, indique qu'un travail sérieux de relecture et de
développement de textes, documenté par écrit à
toutes les étapes, est une urgence au Mali. J'aborde ci-dessous une
esquisse de voies et moyens pour un système d'enseignement et de
recherche qui est remodelé, performant, compétitif (selon les
standards et normes régionaux et internationaux) et innovateur qui va
jouer pleinement un rôle décisif dans le développement
économique et social du Mal.
CONCLUSION:
La hiérarchie de ces recommandations découle
naturellement du processus de remodelage. Etant donné que
l'élaboration de ce document, dans mon entendement, c'est
d'acquérir les informations et références pertinentes, de
les étudier en profondeur, de présenter des sommaires qui peuvent
guider les universitaires, et d'offrir des possibilités de solutions.
Les recommandations qui suivent représentent une synthèse
cohérente et non une compilation du contenu des contributions
écrites disponibles sur le site Internet des journées de
réflexion. Un résumé de ces contributions est dans
l'annexe (sous la rubrique Diagnostics et
Recommandations). Avant de présenter des
recommandations, je signale qu'un remodelage ne peut se faire sans un minimum
de patriotisme. Par conséquent,Pour faciliter la lecture de ces
propositions, Ils ont été numérotés, avec la
convention que la recommandation I.1 n'est pas
plus importante que la recommandation I.2 ou vice-versa,
à moins que cela soit établi. Similairement, les recommandations
I.1.2 et I.1.5 sont toutes liées à la recommandation I.1, mais
I.1.5 n'est pas nécessairement moins importante que I.1.2. Avec cette
convention:
I. Résoudre les Problèmes de Violence
et de Fraude en Milieu Scolaire et Universitaire Je signale que
dans une perspective globale, c'est une minorité presque infime
d'individus qui, de façon avérée, s'est rendue coupable
d'actes de violence. Un seul cas de violence est de trop. La fraude, selon les
cinq points qui suivent sur la violence, a plusieurs aspects en commun avec la
violence ! Toutes les deux sont des violations des lois et le bafouage du
système de valeurs, le contournement des qualifications et du
mérite (i.e., l'abolition du travail et de l'effort). Ce contournement
de l'effort et du travail, s'il n'est pas éliminé, peut conduire
à une gangrène socioculturelle. Comme dans le cas de la violence,
c'est une proportion infinie de différents groupes qui s'est rendue
coupable de fraude. D'un point de vue académique, étant
donné le nombre très large des facteurs qui façonnent la
personnalité et le comportement, tout groupement de plusieurs individus
(plus de 30, 100, etc.) peut être considéré comme un
échantillonnage aléatoire. Alors, selon le théorème
de la limite centrale, la distribution du groupe selon une vertu donnée
va approcher la distribution normale. Donc, il y aura une queue (comptant un
nombre relativement faible d'individus) qui court le risque de ne pas se
comporter correctement ! Toutes les sociétés (de plus de 30) du
monde ont potentiellement ce problème. De la préhistoire au
présent, les sociétés humaines ont vu la
nécessité de ne jamais permettre à cette queue de les
détruire. Là se trouve une raison profonde et globale pour ce qui
suit.
I.1.1 Mettre une Fin Définitive à la Violence
en Milieu Scolaire et Universitaire
Le problème de la violence en milieu scolaire ou
Universitaire a été traité dans le Rapport du Premier
Ministre (Le PM, 2005) et des solutions ont été
préconisées. Ce qui a manqué jusqu'à présent
semble être une analyse du problème de violence afin de le cerner
dans ses dimensions les plus effrayantes, destructives, et terroristes.
· L'usage de la violence ou de l'intimidation est une
violation de la loi, en ce 21ème siècle. Notons la longue
tradition de respect des droits de l'homme dans l'ancien Empire du Mali :
L'Article 5 de Kurukan Fuga stipule : « Chacun a le
droit à la vie et à la préservation de son
intégrité physique. » (Cet article du 13ème
siècle imposait la peine de mort pour les délinquants). C'est
l'application des articles de ce genre qui a servi d'éco environnement
favorable à la floraison intellectuelle et universitaire à
Tombouctou (particulièrement du 14ème à la fin du
16ème siècle). Il faut en effet rappeler que la
sécurité est le premier des trois facteurs gouvernant le
mouvement des intellectuels et autres (Bagayoko, 2006), les deux autres
étant l'adéquation (ou non) des ressources financières et
autres pour subvenir aux besoins de leurs familles confortablement et la
liberté d'opinion et d'expression accompagnée de moyens pour
exercer les expertises acquises au fil des années. Ces facteurs
constituent une taxonomie dans cet ordre.
· L'usage de la violence fausse totalement le
système de valeurs qui souscrit au mérite, aux récompenses
compatibles avec les qualifications, niveaux d'efforts et les résultats.
La stagnation et la régression sont induites par l'impunité qui
encourage,à,userdeviolence: les usagers impunis de violence et
intimidations n'ont pas besoin de fournir des efforts pour obtenir ce qu'ils
veulent (argent, bourses, bonnes notes, diplômes, positions ou emplois de
tout genre).
· L'effrayante réalité est que les usagers
récidivistes se professionnalisent dans leurs pratiques si la
société ne les arrête pas, figurativement et
littéralement Prière de noter qu'ils ne fourniront
généralement pas assez d'efforts pour apprendre. Des camarades et
membres des familles des usagers de violence et d'intimidations courent le
risque de devenir victimes. Cela est vrai également pour les partenaires
ou complices des usagers de la violence et de l'intimidation Apres
l'école, les délinquants impunis (i.e., encouragés)
emploient la même pratique d'intimidation et de violence au travail, dans
les
partis politiques ou autres organisations. Je prends l'histoire
et la psychologie à témoin
pour affirmer que ceux qui manipulent ou protègent les
auteurs de violence très souvent deviennent un jour leurs victimes,
qu'ils le comprennent à temps ou pas
· L'usage de la violence et de l'intimidation contribue au
manque d'enseignants en nombre suffisant. La sécurité est le
premier des facteurs régissant le mouvement des intellectuels :
Ils quittent les zones, pays, et villes où
l'insécurité sévit pour aller vers les destinations plus
favorables ou la sécurité règne. Plus le niveau de
formation est élevé, plus les opportunités sont grandes
pour échapper à la violence !
· L'usage de la violence et de l'intimidation
décourage les partenaires techniques et financiers (y compris ceux de
l'enseignement supérieur et de la recherche). Quelle entité va
investir des milliards et millions de Francs CFA dans des infrastructures
universitaires (rectorat, bibliothèques, laboratoires de recherche,
réseau Internet, complexes sportifs, dortoirs, décanat, etc.)
pour les voir saccagées ou brûlées ?
Les points ci-dessus montrent que l'éradication totale
de la violence et de l'intimidation en milieu scolaire ou universitaire est
nécessaire pour promouvoir l'effort,faire valoir le mérite
(AGEMPEM, 2008). Sans cette éradication, il ne peut pas y avoir de
progrès vers un enseignement de qualité. Cette
éradication, au vu des points ci-dessus, y compris le troisième
point, demande des actes spécifiques de tous. Le système de
« Transparence » dans le travail des services de
sécurité et dans celui des procédures judiciaires,
accompagné par l'aide de tous, permet d'éliminer totalement la
violence en milieu scolaire ou universitaire.
Il est recommandé que les services de
sécurité prennent les dispositions nécessaires pour la
prévention. Ces dispositions peuvent inclure une « brigade »
(ou autre) nationale anti- violence scolaire et universitaire. Elle doit avoir
des antennes dans toutes les régions, villes, et localités. Elle
doit avoir des numéros de téléphone et tout autre moyen de
contact. Elle doit permettre la provision d'informations dans l'anonymat.
Une telle information permettra à la police de cibler
ses enquêtes. Si les cinq points ci-dessus sont expliqués à
la population toute entière (dans toutes les langues nationales), alors
elle aidera les forces de sécurité dans leur travail.
Elèves étudiants, parents, et autres comprendront que c'est le
devoir de chacun (non seulement envers le Mali, mais aussi envers
soi-même, sa lignée, et autres) d'aider les forces de
sécurité. Que les vrais camarades et membres des familles des
«délinquants potentiels » se mettent au travail pour faire
voir les cinq points ci-dessus et aider les «délinquants potentiels
» à toujours éviter la violence et l'intimidation. Ne pas
aider à l'application des lois, au nom d'une parenté ou d'autres,
c'est pervertir nos valeurs et violer une des nouvelles lois
espérées dans un avenir très proche : un lien de
parenté ou une amitié aux dépens de tous, y compris les
membres de sa famille et d'autres, n'est pas dans les valeurs du Mali d'antan
ni d'aujourd'hui. Donc, il faut agir en amont pour prévenir un crime au
lieu de le faire rétroactivement pour sauver un criminel.
Prière de relire les cinq points ci-dessus au sujet de
la violence. Ils s'appliquent à la fraude également. Pour le
quatrième, les meilleurs enseignants n'acceptent pas une tricherie par
certains élèves ou étudiants ou par leurs collègues
ou des administrateurs. Quant aux partenaires techniques et financiers, inutile
d'ajouter que la fraude les découragent dans leurs efforts en faveur du
pays. Il est recommandé d'établir dans toutes les structures
d'enseignement supérieur ou de recherche un Comité d'Ethique et
de Déontologie au cas où il n'existe pas. [Les comités de
discipline peuvent jouer ce rôle pourvu qu'ils s'adonnent en amont
à la promotion de la décence, de l'éthique, et de la
probité envers l'état.] Il est recommandé que les
établissements et structures (décanat) développent (ou
relisent) leurs règlements intérieurs, avec la participation des
parties prenantes, et les mettent, de façon documentée, dans les
mains des parties concernée.Trop souvent des administrateurs supposent
que les enseignants (anciens ou nouveaux) sont au courant de choses qu'ils ne
savent pas.
Le cas flagrant, pour digresser, est celui des brevets :
plusieurs administrateurs, pendant les ateliers, ont affirmé que les
enseignants sont au courant des issues et procédures de brevets et
de propriétés intellectuelles ; au début
de leurs ateliers, aucun des 26 enseignants du supérieur qui
était présents, quand le sondage a été fait, ne
savait quoique ce soit sur ces sujets! Les administrateurs à tous les
niveaux (institutions, centres, décanats et départements) doivent
être tenus responsables de vérifier (au lieu de supposer) que les
informations pertinentes sont dans les mains de ceux qui sont affectés.
C'est seulement avec cette vérification que l'on peut amener qui que ce
soit à rendre des comptes, même au niveau d'actions judiciaires.
La lutte contre la fraude commence par l'élucidation des lois,
règles, procédures, règlements intérieurs, etc., et
leur provision (d'une manière documentée et vérifiable)
aux parties concernées.
Il est hautement recommandé que l'Assemblée
Nationale relise les lois relatives aux conflits d'intérêts pour
les modifier ou les compléter. En particulier, s'il n'est
présentement pas un crime d'avoir des relations sexuelles avec une
personne sous son autorité directe (et les élèves et
étudiants sont sous l'autorité directe de toute personne leur
délivrant des cours et participant à une évaluation de
leurs performances académiques), alors une nouvelle loi doit être
votée. S'il n'est présentement pas un crime d'user de sa position
publique pour des fins personnelles ou de politique partisane (ou
politicienne), alors une nouvelle loi doit être votée. En effet
les conflits d'intérêts conduisent à une forme de fraude
qui contourne les critères de qualifications et de mérite.
L'élimination de la fraude passe également par le contrôle
vigilant. Une considération sérieuse doit être
donnée à la possibilité de revoir les procédures de
tous les examens nationaux (CEP. DEF, BAC, Concours, etc.). Les
élèves et étudiants ont recommandé (AEEM, 2008), et
il semble raisonnable, que les corrections d'examens soient sur place,
centralisées (et non dans les maisons ou résidences des
correcteurs). La fraude institutionnelle existe même si elle n'est pas au
Mali ou n'est pas documentée au Mali (Boston Collège, 2008). Il y
a la fraude institutionnelle quand une institution, en connaissance de cause,
clame des ressources immobilières, matérielles, un personnel
hautement qualifié, une instruction qui est au diapason des standards et
normes compétitifs, etc., alors que cela n'est pas le cas. Avec
l'établissement des agences d'assurance qualité au Mali (voir
plus loin), espérées au Mali nous allons vacciner l'enseignement
secondaire et supérieur (public et privé) contre la fraude
institutionnelle. Pour l'Enseignement Supérieur, le Ghana (National
Accréditions Board, 2008), le Nigeria (National Universités
Commission, 2008) et d'autres pays l'ont fait avec un succès qui se
traduit par une élévation et un maintien de la qualité des
prestations institutionnelles et du niveau des étudiants.
Notons finalement, concernant la fin de la violence et
l'élimination de la fraude, que l'éducation civique fait partie
de la solution à long terme. Il faut signaler également que ce
qui se passe dans les établissements scolaires et universitaires est
souvent un reflet de la réalité socioculturelle.Par
conséquent, il est espéré que les efforts de lutte contre
la corruption (la fraude) dans la société malienne vont aboutir
aux résultats escomptés. Pendant des décennies
passées, des conditions de non perception de salaires
mérités, le bas niveau de ces salaires, en termes relatifs
à d'autres, et le coût de la vie ont servi de variables
médiatrices pour expliquer et non justifier la fraude dans certains cas.
Clairement, la revalorisation de la fonction enseignante et les mesures
d'accompagnement d'évaluation valide, fiable, et compréhensive
aideront à garantir la pérennisation de la fin de la violence et
de l'élimination de la fraude en milieu scolaire et universitaire.
I.2 La Question de Politique en Milieu Scolaire ou
Universitaire
Je recommande qu'il faut « dépolitiser »
l'école et les établissements d'enseignement supérieur (et
de recherche). J'implore le lecteur de revoir l'étymologie et
l'étiologie du mot « politique ». Une approche scientifique se
contente d'énoncer l'essence de la politique comme le processus complexe
par lequel société, groupes, familles, et autres régissent
leurs affaires. Il y a politique chaque fois qu'un individu ou un groupe
d'individus prend une décision qui affecte le groupe ou d'autres
individus ou groupes « Dépolitiser » l'école, dans le
sens cidessus, est donc une impossibilité Ceci étant dit,
définissons la politique partisane ou
politicienne comme celle dont l'objectif est d'acquérir
un pouvoir ou d'autres choses de valeur pour soi, sa famille, ses disciples, ou
pour son parti politique dans un contexte noyé dans des conflits
intérêts Si le contexte de conflits d'intérêts
n'existe pas, il est normal pour un parti politique de travailler pour avoir
des adhérents, des votes, et pour conquérir le pouvoir! Pendant
les ateliers des partis politiques, c'était reconfortant de voir
l'unanimité sur la dépolitisation comme qualifiée dans ce
paragraphe (et seuls les représentants des partis ont voté). Un
fonctionnaire n'étant pas payé pour promouvoir un parti politique
au détriment des autres, il y a de sérieux problèmes s'il
use de sa position à cette fin. Même pour ceux qui ne sont pas
fonctionnaires, contractuels, ou vacataires, une situation de conflits
intérêts peut exister.
Ces points sont pour dire que la dépolitisation
qualifiée prendra des efforts sérieux d'information et
d'éducation sur les subtilités qui peuvent exister. En effet, les
lignes de démarcations entre le comportement légal (et
éthique) et un autre qui ne l'est pas n'est pas toujours très
clair ou très visible.
D'ailleurs cette dépolitisation qualifiée peut
être impossible si les doyens ou recteurs (ou directeurs
d'établissement) sont élus !
I.3 La Nouvelle Structure de Gouvernance de
l'Enseignement Supérieur: la
présente forme de gouvernance est très
problématique, pas à cause d'individus dans les structures ou au
Ministère de l'Enseignement Secondaire, Supérieur et de Recherche
Scientifique, mais plutôt pour des raisons structurelles. La
première indication du déficit structurel consiste en l'absence
d'une ou de plusieurs agences d'assurance qualité. Les détails
pourvus ci-dessous sur les parties responsables et le temps d'exécution
(voir I.3.1 et I.3.2) sont simplement pour indiquer aux universitaires que des
précisions de ce genre doivent être données autant que
possible. Il est entendu que le Conseil pour la Compétitivité
(dans l'Enseignement Supérieur et la Recherche Scientifique), permettra
les ajustements ou modifications nécessaires suivant des
délibérations publiques pour lesquelles les procès verbaux
doivent être places sur la toile (l'Internet).
I.3.1 Le Conseil Supérieur de l'Education
Bien qu'il ait été prévu par la Loi
d'Orientation de l'Education en 1999 (Voir Annexe), il a fallu attendre huit
ans pour l'établissement formel du Conseil Supérieur de
l'Education. Une des fonctions de ce Conseil doit être le
développement d'une politique générale en matières
foncières et immobilières pour l'éducation. La situation
intenable d'insuffisance caractérisée du domaine universitaire et
des locaux de tout genre (salles de classe, bureaux des enseignants,
laboratoires de recherche, complexe sportif, etc.) est une conséquence
directe du manque d'attention et donc l'absence d'une planification
stratégique.
I.3.2 Agences d'Assurance Qualité
Il est donc hautement recommandé que le Mali
établisse une ou des agences d'Assurance Qualité (National
Accréditation Board, Ghana ; National Universités Commission
(NUC, Nigeria, 2008) ; Materu, 2007 ; UNESCO, 2008 (contribution) et 2006b)
pour les établissements d'enseignement supérieur publics et
privés. Une série de recommandations de l'AEEM va dans la
direction d'assurer la qualité de l'enseignement et de l'apprentissage
(Contribution, AEEM, 2008) . En effet, l'intégration régionale
seulement demande que la valeur des diplômes soit raisonnablement
garantie, ci les homologations de diplômes doivent continuer ou doivent
être faites. Les dispositions doivent être prises pour une telle
agence pour l'enseignement supérieur privé. Ceci est important,
vu que des diplômes d'établissement d'enseignement
supérieur privé ne sont pas reconnus pour le concours
d'entrée à la Fonction Publique ! Avec le travail de ces agences,
l'Etat n'aura aucune raison de ne pas reconnaître les diplômes des
établissements d'enseignement supérieur privé. Des
feuilles de routes existent au Ghana (sur l'Internet) et au Nigeria pour
l'établissement, l'opération, etc., de ces agences d'Assurance
Qualité. Parties responsables : Ministère chargé de
l'ESSRS et l'Assemblée Nationale pour les projets de lois, l'approbation
du financement. Temps d'exécution : études
(y compris la détermination du coût),
développement des projets de textes de 2008 à la Session
Législative de 2009 ; établissement de l'agence l'étude de
la validité, fiabilité, et le caractère
compréhensif du processus d'assurance qualité de 2009 à
Juin 2010 ; Pleine mise oeuvre du processus d'assurance qualité à
partir de la rentrée 2010.
Financement : les partenaires
techniques et financiers sont susceptibles de souscrire au financement le
processus de l'établissement de telles agences. Ils ne vont
généralement pas s'engager pour les coûts récurrents
une fois que la capacité d'assurance qualité est en place.
I.3.3 Autonomie fonctionnelle des
Etablissements
Il est vigoureusement recommandé qu'une autonomie
fonctionnelle soit accordée aux Etablissements publics d'enseignement
supérieur (université, Grandes Ecoles, instituts, et ceux de
toutes autres appellations). Les groupes d'établissement du même
type (i.e., Grandes Ecoles et instituts ; universités, institutions de
courtes filières (2 ans), doivent être « gouvernés
» (ou au moins sérieusement guidés) par des Conseils de
Superviseurs. ils doivent être déterminés non par des
individus dans l'anonymat, mais pas des Groupes Ad Hoc dont les réunions
seront ouvertes au public. Cette autonomie doit être accompagnée
(ou précédée) par une planification stratégique
(Bagayoko, 2002) pour chaque établissement et le développement et
l'application d'un système d'évaluation qui est valide, fiable,
et compréhensible. [Toute l'autonomie prévue par les textes
courants peut être pratiquement accordée par les entités de
tutelle]. L'établissement des conseils de superviseurs par le
Ministère chargé de l'ESSRS, Assemblée Nationale et les
institutions publiques d'enseignement supérieur.
5.3.4 Nominations des Hauts Dirigeants d'Institutions
Il est recommandé que les nominations aux positions de
doyen d'une faculté, de recteur et vice recteur d'une université,
de directeur général ou directeur adjoint d'une Grande Ecole ou
d'un centre de recherche et les positions similaires dans des institutions
futures soient faites suivant la méthode d'appel à candidature.
Que la décision finale pour une nomination soit faite par un Conseil de
Superviseurs ou par un ministre, elle ne doit être que pour une des
personnes finalistes (3 au maximum) choisies par un Comité de
Sélection. Ce Comité de Sélection doit inclure plusieurs
enseignants ou chercheurs dont certains seront choisis par le SyneSup.
I.3.5 La Direction du Système d'Enseignement
Supérieur et de la Recherche.
La DNESRS doit être le bras du gouvernement pour
l'orientation générale, le développement, et le suivi en
matière d'ESSRE. Les centres et instituts de recherche, aussi bien que
les universités et les Grandes Ecoles doivent avoir leur autonomie en
matière de recherche. Ces entités devraient soumettre un rapport
annuel à la DNESRS qui fait une appréciation objective. Une
évaluation rigoureuse de chaque institution de recherche par la DNESRS
(tous les 3 à 5 ans), utilisant seulement le service de consultants
(experts) compétents et indépendants, doit être le mode
d'évaluation et de suivi. Les fonctions de la DNESRS telles que
présentement définies se chevauchent avec celles du CNRST au
point où ce dernier peut être dévolu. En fait, les besoins
des facultés et Grandes Ecoles en personnel détenteur de
doctorats sont tels que les chercheurs du CNRST doivent retourner dans ces
structures pour supporter le démarrage de LMD .
D'ailleurs, le nom même du CNRST n'est pas
approprié, vu qu'il ne fait pas de recherche. La tendance mondiale est
d'appeler « centre de recherche » une entité qui fait de la
recherche. La DNESRS doit, obligatoirement, avoir deux Conseils pour
l'accompagner dans ses fonctions de développement de la politique
générale de l'enseignement supérieur et de la recherche
scientifique au Mali. Chaque conseil doit comprendre des experts
qualifiés et compétents. Les universitaires ou chercheurs maliens
de la Diaspora doivent être membres . Les autres membres doivent
être choisis en fonction seulement de leur expertise, compétence
et capacité d'absorber les tendances régionales et
internationales. Les différentes réunions de ces conseils (et
sous conseils) doivent être annoncées au public, doivent
être publics, et
doivent permettre au publique de commenter sur les items de son
agenda.
I.4 Les Institutions du Système, Additions et
Reformes
La présentation des états dynamiques des lieux a
montré que le Ghana et le Nigeria ont plusieurs types
d'établissements d'enseignement supérieur, y compris ceux de 2
ans, les polytechniques, Universités (générales) et des
Universits de Science et Technologie. Plusieurs des établissements
spécialisés dans ces pays forment les infirmiers et sages-femmes
et les enseignants. La diversité de ces institutions permet un
alignement de la formation avec les marchés d'emplois. L'AEEM et la CAFO
ont souligné le besoin pour cet alignement.
I.4.1 Une Étude de Création
d'Institutions
Il est recommandé qu'un groupe d'individus soit
formé pour étudier les institutions pour les filières
courtes ou autres. Il est critique que ce groupe fasse un travail rigoureux,
analytique et compréhensif et que ses rapports soient substantiels. Le
groupe peut commencer avec les plans d'établissements régionaux
qui n'ont pas été mis en oeuvre (Ministère de l'Education,
PRODEC, 2000). Les grosses dépenses et grands enjeux associés
à la création d'institutions demandent une approche
compréhensive. Les décisions de création, nous croyons,
seront alors rationnelles et justifiées. Le même groupe doit
examiner les institutions publiques d'enseignement supérieur, qui sont
sous la tutelle d'autres ministères, afin de déterminer si
certaines doivent être rattachées au Ministère
chargé de l'ENSUP. Il est important que les établissements
spécialisés (polytechniques ou Ecoles Professionnelles) soient
une priorité au lieu d'universités ou pôles universitaires
non- alignés avec les activités économiques, sociales ou
culturelles.
I.4.2 Adoption du Système LMD
Il est hautement recommandé que l'adoption du
système LMD soit accompagnée sérieusement dans les
facultés et les Grandes Ecoles. Dans le cadre de sa participation dans
le Réseau pour l'Excellence de l'Enseignement Supérieur en
Afrique de l'Ouest (RESAO), le Mali s'est engagé à introduire le
système LMD (Licence, Master, Doctorat) dans ses structures
d'enseignement supérieur. On peut déjà noter le
démarrage de ce processus à la FAST. La mise en oeuvre du LMD est
jugée nécessaire et doit être
accélérée dans toutes les facultés et Grandes
Ecoles pour permettre une homologation des diplômes
délivrés par notre système universitaire. L'ENI a
clairement expliqué (Contribution ENI, 2008) la nécessité
du système LMD pour ses besoins de formation de. Le diplôme
d'études universitaires générales (DEUG) doit être
éliminé au plus tard 1 an après la mise en oeuvre
complète du système LMD. La mise en oeuvre du LMD comme
système d'enseignement supérieur devrait conduire naturellement
le déclin et la fin des activités de l'ISFRA dont les
enseignants-chercheurs doivent être restitués à leurs DER
respectifs pour mieux appuyer le démarrage de LMD dans les
facultés et combler en partie l'insuffisance d'enseignants.
I.4.3 Conversion de l'IUG et du Cycle Court à
l'ENI en des Institutions
Une fois que ce système LMD est en place, les cycles de
2 ans ne doivent pas être dans les institutions offrant des
diplômes jusqu'au doctorat (i.e., Université et ENI). Les
institutions offrant le doctorat doivent se concentrer sur la recherche de
façon accentuée. Cet accent doit inclure des efforts de
développement, d'innovations scientifiques et technologiques.
I.4.4 Bureaux de Projets Sponsorises et le LMD
L'accent à placer sur la recherche dans les Grandes Ecoles
et l'Université rend nécessaire L'établissement de Bureaux
de Projets Sponsorisés dans ces institutions. Les enseignants, avec un
tel bureau, auront le support nécessaire pour competir non seulement
pour le financement local, mais aussi international.
I.4.5 Infrastructure pour l'Encadrement et la
Recherche
Les activités de recherche, d'encadrement et de
préparation de cours demandent la construction d'infrastructures
comme les laboratoires équipés et des infrastructures où
chaque
enseignant doit avoir un bureau. Un réseau Internet
performant et de haut débit est une urgente nécessite pour
l'accès aux journaux de recherche et aux collègues chercheurs
à travers le monde.
I.5 Recherche
I.5.1 Académie des sciences
Aujourd'hui, la création d'une Académie des
Sciences s'impose pour la promotion de la recherche scientifique et
technologique. Elle doit avoir un rôle de conseiller ad hoc du
gouvernement pour la prise de décisions rigoureuses sur les questions de
science et de technologie. Elle doit être une structure qui s'autofinance
après un financement de son établissement par le gouvernement
pour une période de 5 ans. Vu que cette Académie était
prévue par le PRODEC en 2000, elle doit être établie.
I.5.2 Fondation pour la recherche scientifique
Pour promouvoir la recherche scientifique et technologique,
l'établissement d'une fondation pour la recherche scientifique est
capital. Le Mali, en accord avec ses engagements, doit immédiatement
accroître son investissement en recherche scientifique afin d'atteindre
un niveau d'au moins 1% du PIB - comme consenti par tous les pays Africains.
Cette fondation peut aussi recevoir des fonds provenant du secteur privé
et de partenaires financiers internationaux. La méthode
compétitive de financement de la recherche dans les institutions
d'enseignement supérieur et de recherche. Le fonctionnement de cette
fondation doit donner un modèle de transparence dans la gestion des
biens publics. La fondation doit s'occuper du financement de projets dans
l'ESSRS avec un accent sur les programmes de doctorat méritants. Elle ne
doit pas s'engager dans le financement de grands projets d'infrastructure
foncière ou immobilière.
I.5.3 Planification Stratégique pour la
recherche au Mali
L'adoption du système LMD constitue une étape
décisive pour le futur de la recherche au Mali. En effet, des
études ont montré que les programmes de doctorat sont critiques
pour la recherche de haute qualité dans les universités et
grandes écoles. Ils sont cruciaux dans le développement,
l'innovation et la commercialisation des fruits de la recherche. Il est donc
vigoureusement recommandé que le Mali sollicite l'assistance de
l'UNESCO, dans le cadre de la plate forme intersectorielle sur le renforcement
des systèmes nationaux de recherche, pour une revue et planification
stratégiques de la recherche scientifique et technique au Mali Huit pays
africains, y compris le Sénégal et le Togo, ont
déjà écrit à l l'UNESCO pour exprimer leur
intérêt. Ce nouveau programme de l'UNESCO est prévu pour
six ans. Le Mali doit immédiatement postuler. Dans cette optique, Il est
hautement recommandé que le Mali renforce sa représentation
diplomatique à l UNESCO en vue de supporter les futurs efforts en
matière de science et de technologie et de formation doctorale (Dicko,
2008).
I.6 Ressources humaines
Un des problèmes les plus brûlants du
système éducatif malien est le manque de ressources humaines
qualifiées et en nombre suffisant à tous les niveaux (de
l'Education de Base à l'enseignement supérieur et la recherche
scientifique). Le programme de formation des formateurs initié par l'UB
(Rectorat, 2007). Ce programme doit être supporté et
élargi. Les Grandes Ecoles doivent avoir un programme similaire le plus
tôt possible. Le système LMD, s'il est appliqué, a le
potentiel de former des formateurs sur place en nombres significatifs. Le
projet TOKTEN peut jouer un rôle crucial en associant la Diaspora
intellectuelle malienne aux efforts de recherche et de formation dans les
nouveaux programmes de doctorat.
Il doit donc être vigoureusement supporté et
sérieusement financé, y compris par l'Etat, par une participation
conséquente de la Diaspora.
Vu les besoins énormes pour des enseignants qualifies
en nombre suffisant pour l'enseignement fondamental et l'enseignement
secondaire général et professionnel, les recommandations
suivantes doivent être mise en oeuvre.
1) l'ENSup doit exister pour pouvoir jouer son rôle de
formateur des enseignants du secondaire et du second cycle fondamental.
2) l'ENSup doit regagner tous ses locaux afin d'entreprendre
aussi un recyclage du corps enseignant (fondamental et secondaire).
3) La structure de salaire doit être
immédiatement rehaussée pour retenir les enseignants existants et
recruter d'autres, y compris des non maliens. La formation des formateurs n'a
de sens que si les formés sont retenus.
I.7 Le CENOU
Quarante (40) ans de négligence ont abouti à une
situation des étudiants qui est une manque de planification
stratégique . Il incombe au gouvernement de considérer le cas du
logement des étudiants comme une urgence nationale de la plus haute
priorité possible. Une telle urgence demande une réaction
proportionnelle conséquente. Il est recommandé de former un
Conseil de Sauvetage composé de la direction du CENOU, des
représentants de l'AEEM et autres pour développer un plan
stratégique avec un budget conséquent pour que la situation
catastrophique (dortoirs, trousseaux, complexes sportifs, dispositifs
médicaux, etc.) soit remédiée Les contributions du CENOU
et de l'AEEM (aux forums disponible sur le net). Il est recommandé que
l'admission à l'université et aux grandes écoles soit
strictement basée sur le mérite et les capacités d'accueil
des institutions. En attendant d'institutionnaliser le concours d'entrée
a l'université, il est recommandé de prendre pour critère
d'admission seulement les moyennes du bac (sans la moyenne de classe).
En plus de ces recommandations je présenterai les
diagnostiques et recommandations du MSAS en annexe.
Toutes les recommandations ci-dessus permettront à
l'Enseignement Supérieur du Mali d'être en phase avec les
tendances internationales en la matière, car Le trait
caractérisant le mieux l'activité universitaire dans l'ensemble
de ces missions, recherche, formation scientifique ou professionnelle est le
style de réflexion qui consiste à aborder tout sujet, toute
question sous un angle qui mette en lumière leur substance réelle
et leur sens au delà des apparences s'offrant au premier regard, souvent
superficiel. Le style de pensée propre à l'université et
le type de formation consistent à porter la réflexion aux confins
de la connaissance, à cet extrême point du savoir où il
devient possible à l'esprit de saisir les connaissances en leur
jaillissement, de s'interroger sur leurs fondements théoriques et sur
leur évolution, d'en explorer les applications et les incidences sur la
vie de tous les jours.
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69-Genèse de l'université du Mali Moussa
Kanté fevrier 2003 AUTEUR:Moussa kanté EDITION:2003
ANNE:2003
70-Guy Rocher, «Re-définition du rôle de
l'université» (1990) sociologue, Université de
Montréal.
71-Rapport général Final du Forum sur
l'éducation 2008. :
ANNEXE
Gouvernance et Gestion des Ressources
Gouvernance et Gestion des ressources 1/3
|
Objectifs
|
Initiatives pour atteindre les
objectifs
|
Service(s) responsables(s) et durée d'exécution
|
Commentaires/Motivation s
|
Performance dans le leadership
|
Recteur et Directeur/Directrice
(DNESRS, CNRST, institutions de recherche, grandes
écoles, etc.): NOMINATION AVEC APPEL A CANDIDATURE POUR LE
POSTE. Il/elle doit avoir une
mission claire sur laquelle Il/elle
sera périodiquement évalué(e)par
écrit
|
Ministère en
charge de l'ESR- démarrage Immédiat du processus
(3 mois max.)
|
Nécessite de sélection par un jury
compétent et
indépendant sur des critères clairs basés
sur la compétence et la productivité intellectuelle.
|
Efficacité dans la
promotion de personnel
|
Une politique claire, basée
strictement sur le mérite, doit être
établie et exécutée dans la transparence
|
Décanat en
rapport avec le rectorat/Direction -Processus
immédiat et Permanent
|
Nécessité de la mise en place d'un jury
compétent et indépendant qui s'appuiera sur des critères
clairs basés sur la
compétence et la productivité intellectuelle.
|
Amélioration de la
qualité et de la
quantité des ressources humanes
|
-Recrutement (enseignant-
chercheurs, personnel administratif et technique, etc.) en
adéquation
avec les besoins réels des
structures. Ne pas limiter l'âge, tenir compte du grade
initial du candidat.
-Transférer le recrutement au
rectorat ou au décanat/Direction, et associer les
professeurs titulaires surtout dans le recrutement de leurs assistants
éventuels.
-L'intervention des professeurs de
la sous région
|
Décanat en
rapport avec le rectorat/Direction -Processus
immédiat et Permanent
|
- Les universités ne
devraient pas dépendre de la fonction publique
concernant le recrutement des enseignants et le
contrat de travail des enseignants.
- Insuffisance de
professeurs de rang
magistral ;
|
Gouvernance et Gestion des ressources 2/3
-Manque de plan de carrière pour les contractuels ; -La
centralisation à outrance des activités du personnel
administratif et technique a comme conséquence l'engorgement des
services pour les relevés de note ; les attestations de diplôme ;
et des guichets pour l'inscription. Cet encombrement crée l'apparence de
surplus de travail et est source de pas mal de problèmes.
-Absence de texte régissant la gestion des sections
(FLASH)
-L'impression de donner la priorité aux vacataires au
détriment des permanents
-La violation des textes par l'administration à travers
l'admission des vacataires dans des commissions d'examen et l'éviction
des permanents au profit de ces derniers
-La non application des textes légaux et leur
interprétation extensive en s'arrogeant des prérogatives qui
n'existent dans aucun texte -Le recours massif aux vacataires alors que les
compétences existent et sont recrutées et
payées par l'Etat
-L'opacité et la gestion restreinte en fonction de
l'appartenance syndicale sont les facteurs d'exclusion d'une franche importante
du corps des enseignants
-Absence de programme de formation des enseignants en
pédagogie.
-La lutte factionnelle entre professeurs qui polluent
l'atmosphère de travail.
-La recherche du gain facile pousse certains enseignants
à s'inscrire dans une logique de clientélisme à visage
découvert
-L'inexistence d'un dispositif d'accueil et d'encadrement des
jeunes assistants.
-Ce ne sont pas les plus méritants qui ont les hauts
titres
-Allouer des ressources financières aux DER afin qu'ils
puissent supporter les charges de fonctionnement et d'investissement
-Autonomie des sections.
-Les plans de carrière du personnel (fonctionnaires et
contractuels) devront être clarifiés
-La mise en place d'une politique de formation post
doctorale.
- Créer des écoles doctorales
-Instaurer un cadre d'accueil en responsabilisant les
professeurs et les maîtres de conférences pour les jeunes
assistants qui arrivent à la faculté
-Donner la possibilité aux étudiants
d'évaluer les enseignants à travers des fiches anonymes par
trimestre ou semestre
-Valoriser les ressources existantes et développer les
relations avec les entreprises
-Accorder fréquemment une année sabbatique aux
enseignants
-Adopter une stratégie de formation du personnel
technique particulièrement les bibliothécaires.
onne estion
es essources umaines
Décanat en rapport avec le rectorat/Directi on-Processus
immédiat et Permanent.
Gouvernance et Gestion des ressources 3/3
|
Restaur ation de l'éthiqu e, de la déontol ogie
et
|
-Clarifier, diffuser et faire
appliquer le code d'éthique et de déontologie
-Trancher sur la rétention
des notes et le refus
|
Syndicat et
administration- Processus immédiat et permanent
|
-Tache pédagogique pas toujours exécutée
-Certains professeurs donnent des cours privés payants à leurs
étudiants.
- Des enseignants continuent de vendre les brochures de
très mauvaise qualité pédagogique.
|
de la
|
d'évaluation (relecture des
textes régissant les examens,
|
|
-Des enseignants se battent pour avoir des heures qu'ils se
savent incapables de donner -Des professeurs voyagent sans
prévenir l'administration
-Les perturbations dues aux grèves des
étudiants et des enseignants qui entraînent un
manque de concentration et de motivation des étudiants
|
discipli
|
les concours et autres
|
|
-Des luttes factionnelles intempestives entre
|
ne
|
évaluations).
|
|
étudiants pour les postes au bureau de
l'Association des Elèves et Etudiants du Mali
|
|
|
|
(AEEM).
|
|
|
|
-La très grande présence des professionnels, en
général, peu enclin à subir la rigueur
des activités académiques et très prompt à
|
|
|
|
« acheter » les services.
|
Mise en
|
-Il s'agit d'une agence qui
|
Syndicat et
|
Bien que L'évaluation annuelle du progrès
|
place
|
sera chargée d'élaborer un
|
administration en
|
accompli soit d'importance capitale, on note
|
d'un
|
cadre général d'évaluation.
|
rapport avec le
|
que :
|
système
|
-Evaluation annuelle pour
|
ministère chargé de
|
- Les enseignants ne sont pas évalués
|
perform
|
les institutions et les
|
l'ESR-Processus
|
- Les administrations ne sont pas évaluées
|
ant
|
facultés.
|
immédiat et
|
|
d'évalu ation
du système , des progra mmes
et des
enseign ants
|
-Pour le système entier de l'enseignement
supérieur, elle peut être faite chaque année ou tous les
deux, trois ou quatre ans.
-Il est très recommandé,
pour être du côté de la
prudence, que l'évaluation pleine du système
soit faite tous les deux ans.
|
permanent
|
|
|
- Organiser des séminaires sur la manière
d'évaluer
dans les différentes disciplines
|
|
|
|
- Organiser des séminaires à l'externe comme
à l'interne sur les thématiques riches et variées
notamment sur les manières d'enseignement
des sciences sociales, des sciences appliquées et de la
technologie, d'encadrement des mémoires, d'animation des séances
des travaux
dirigés et des conférences
scientifiques, les
publications scientifiques
dans les revues scientifiques.
|
|
|
|
-Evaluer les politiques
|
|
|
O
Maîtrise du flux
|
publiques menées par les
|
Formation et emploi
|
1/2
|
bjectifs
|
facultés suivant les normes et standards
internationaux
Initiatives pour atteindre les objectifs
en matière de gouvernance -Instaurer une grille
|
|
Service(s) responsables(s) et durée
d'exécution
|
|
Commentaires/Motivations
|
|
|
-Promotion de l'enseignement supérieur
d'évaluation des soutenances
privé (homologation des diplômes, suivi
de mémoires
régulier, etc )
|
|
|
|
|
-Etablissement de critères de sélection
(concours sélectif) des étudiants pour accéder aux DER
-Mettre en place des critères objectifs de
sélection qui tiendront compte des
capacités d'accueil
-Mettre sur place une politique en amont pour intéresser
les jeunes aux matières scientifiques
-Ouvrir des filières courtes professionnelles
(supérieures)
-Ouvrir plus d'écoles de formation professionnelle
(niveau secondaire)
|
DNESRS/Assoc iations des écoles
supérieures privées- - Processus immédiat
et permanent
|
- Pléthore d étudiants (FLASH, FSJP, FSEG)
- La non maîtrise du flux des nouveaux bacheliers vers le
supérieur est un facteur entravant.
- La baisse vertigineuse des niveaux (une très forte
proportion des étudiants a un niveau largement en déca de la
moyenne).
|
Amélioratio n de l'accès aux grandes
écoles
|
Faciliter l'accès aux nouvelles technologies d'informatio
n et de la communicat ion
-Les Grandes Ecoles doivent revenir à l'ancien
système (avant création de l'Université) en recrutant (sur
concours) à partir du Bac ou équivalent suivant des
critères propres à chaque École.
|
-Amener l'ensemble du corps professoral à se connecter
- Encourager les enseignants à mettre les cours en
ligne
-Développer la formation a distance -Utiliser l'Internet
pour l'inscription des étudiants
- Introduire l'informatique comme
discipline aux départements
|
Ministère
chargé de l'ESR-
Processus immédiat et permanent
|
Décanat en rapport avec le rectorat/Directio n-Processus
immédiat et Permanent
- Les produits issus des facultés et des IFM
présentent de sérieux problèmes de niveau dans certaines
disciplines clés tel qu'il est impossible de leur former correctement
sans modifier les cycles (nombre d'années d'études) de formations
des Écoles et une telle modification aurait pour conséquence la
délivrance d'un diplôme ne correspondant pas finalement aux
nombres d'années d'études.
Ces problèmes ont pour sources: (1) L'inadaptation des
programmes d'enseignement des Facs et des IFM aux besoins des Écoles;
(2) La non-exécution des
programmes d'enseignement due aux années tronquées
(3) La baisse significative du niveau du Bac Malien
|
Accès difficile à l'Internet (Écoles ou
bureaux & laboratoires non connectés)
|
Formation et emploi
Formation et emploi 2/2
|
Bonne gestion
des
bourses d'étude et de
recherche
|
-Bourse aux professeurs titulaires de DEA et aux
meilleurs étudiants
-Bourses postdoctorales
|
Décanat en rapport avec
le rectorat/Direction-
Processus immédiat et
Permanent
|
Les titulaires de DEA
constituent la majorité du corps enseignant de
l'ESR.
|
Bonne gestion de la
formation
|
- Enrichir et multiplier les DEA d'enseignement
-Initier les DESS et la formation en capacité.
- Adapter la formation aux besoins du marché
- Assurer une formation en
pédagogie des enseignants (n'ayant pas) dès leur
recrutement;
- Réviser périodiquement les
programmes d'enseignement pour les adapter aux besoins du
milieu professionnel et de l'emploi;
- Offrir des stages de
perfectionnements aux enseignants ; - Mener les enseignements
théoriques et pratiques suivant le respect d'un volume
horaire.
-créer des cadres de Co-encadrement de thèses avec
les autres universités
|
Ministère chargé de
l'ESR et Décanat en
rapport avec le rectorat/Direction-
Processus immédiat et Permanent
|
Problèmes de mise à jour des programmes
d'enseignement (manque de conseils de perfectionnement) ;
Manque de formation
doctorale et postdoctorale ; Inexistence de formation continue
des enseignants.
|
Bonne gestion
des
examens
|
-Eviter d'organiser les grands
devoirs, les partiels et les examens au même moment afin
de permettre la transparence des travaux de commission et le traitement
adéquat des réclamations qui sont des droits inviolables des
étudiants
-Que les présidents de commission d'examen soient
soumis aux mêmes obligations de transparence que les autres membres
-Etablir une charte d'examen
|
Décanat en rapport avec
le rectorat/Direction-
Processus immédiat et
Permanent
|
Le système d'évaluation dans certaines
facultés est lourd et mal organisé.
|
Logistique et cadre de travail
ravail 1/2
|
Initiatives pour atteindre les objectifs
|
Service(s)
responsables(s) et durée d'exécution
|
Commentaires/Motivations
|
nant-chercheur
|
-La structure de salaire devra être mise à jour
pour servir de motivation et de base de récompense.
-Payer à temps les rémunérations
auxquelles le personnel a droit -Alignement du salaire des
enseignantschercheurs sur ceux de leurs homologues de la sous région
(exemple au Sénégal)
-Augmentation des frais des heures
supplémentaires à 7 500 francs CFA /heure,
-Les primes de recherche et de
documentation substantielles (relecture des textes en la
matière)
- Attribuer des logements aux
professeurs dans les différents programmes de logements
sociaux
Bus pour les professeurs et les étudiants; -Rendre les
structures accessibles aux personnes handicapées ;
|
Ministère chargé de
l'enseignement
supérieur- Processus
immédiat
|
Faibles taux de rémunération
(sal supplémentaires les plus bas de la
|
alité et de la res
|
-Entretenir régulièrement les matériels de
sonorisation et de bureautique -Procéder régulièrement
à l'inventaire des matériels
-Mise à la disposition d'un bureau
équipé pour chaque enseignant-
chercheur avec, ordinateur et l'accès Internet
-Accès au crédit, au foncier et
allégements fiscaux pour les promoteurs de l'enseignement
supérieur privé
-Doter les DER de laboratoires
-Doter des enseignants d'ordinateur
portable avec connexion à domicile, -Multiplier et
sécuriser les voies d'accès -Gestion par le CENOU de l'espace
universitaire
|
Ministère chargé de
l'enseignement
supérieur- Processus
immédiat
|
-Insalubrité des salles
-Conditions difficiles de travail d d'espace approprié
(bureau) pou formateurs, de secrétaire de DE bureautique et de courrier)
-Insuffisance d'infrastructures
ENSup/FLASH, difficile cohab cycles à l'ENI-ABT:
Ingénieur - P Supérieur et même institutions étra
-Obsolescence des équipements de -Absence de salles de dessin
équip -Manque de vidéoprojecteurs dan TD ;
-Insuffisance de salles de cours, b matériels
didactiques
-Mauvais état des routes et autres i - Espace
universitaire non protégé
|
e de travail 2/2
|
-Rénover / Équiper les salles des travaux
pratiques.
-Construire des amphithéâtres en tenant compte
des besoins et en impliquant les acteurs de l'université;
|
|
|
|
-Construire une bibliothèque
|
|
- Le besoin d'amphithéâtres s'exprime
|
la qualité
|
universitaire et une bibliothèque pour
|
|
niveau de la FSJP, la FSEG et la FLAS
|
tité des
|
chaque faculté/grande école
|
|
-Dans tous les cas les nouveaux amp
|
ite ...)
|
-Construire des centres de sport et de loisirs
|
|
avoir une capacité adaptée aux besoins.
|
|
-Doter l'université d'une chaîne de
|
|
|
|
Radio et de télévision
|
|
|
|
- Construire des centres de santé (avec
médecins et infirmiers) dans
les universités/grandes écoles
|
|
|
|
|
|
-Insécurité physique et morale à
l'ég
|
|
Sanction exemplaire à tous les fauteurs
|
Syndicat en rapport avec
|
enseignant et administratif : agressio
|
|
de troubles et des auteurs d'agressions
|
le ministère chargé de
|
morales (attaques physiques, propo
|
roblèmes
|
qu'elles soient physique ou verbales tant
|
l'enseignement
|
étudiants) ;
|
|
au plan disciplinaire que sur le plan
|
supérieur- Processus
|
-Menaces et intimidations des syndicali
|
|
pénal.
|
immédiat
|
et leurs familles de la part des différ charge de
l'enseignement supérieur
|
Recherche et innovations
vations 1/2
Initiatives pour atteindre les objectifs
|
|
Service(s)
responsables(s) et durée d'exécution
|
Commentaires/Motivations
|
e culture
|
- Demander aux chefs de DER
d'accorder dans leur listage la priorité à des
activités qui s'inscrivent dans une perspective pluridisciplinaire
-Décréter une journée «
journée
nationale de la recherche scientifique », cela donnerait
l'occasion aux DER de faire le bilan des activités de leurs
départements respectifs :
résultats, difficultés et perspectives
-Encourager l'organisation de
séminaires périodiques dans les DER -Redynamiser la
recherche pour permettre aux enseignants de faire des publications et de
monter en grade en vue d'une augmentation (en quantité et
en qualité) des enseignants de rang magistral ;
-Création d'une académie des sciences et
techniques
|
Décanat/Direction en
rapport avec Rectorat et ministère chargé de
l'ESR-Processus
immédiat et permanent
|
-Manque d'une véritable culture de reche -Manque
d'organisation et de participati scientifiques (conférences, colloques,
at ...) .
|
des de la ment de
|
-Allocation de fonds conséquents pour la recherche avec
facilitation du processus de décaissement
-Création de laboratoires de recherche -Création de
revues spécialisées -Organisation périodique par les
Écoles et facultés des rencontres scientifiques et
technologiques
-Prise en charge de la participation des
enseignants-chercheurs aux rencontres scientifiques ;
-Octroi d'avantages spéciaux aux
chercheurs qui produisent ;
-Abonnement à des revues spécialisées ;
|
Décanat/Direction en
rapport avec Rectorat et ministère chargé de
l'ESR-Processus
immédiat et permanent
|
-Absence d'abonnement aux revues spéc -Absence de revues
spécialisées ;
- Insuffisance de documentation ; -Manque de véritables
laboratoires d exemple aujourd'hui, l'ENI-ABT ne dis que des salles de TP
appelées Laboratoir -Modicité des fonds alloués à
la recher administrative dans le processus de déca
-Inopérationnalité des équipes de recherc -Manque de
personnel
|
vations 2/2
personnel
|
-Faire appel aux chercheurs évoluant dans les
institutions de recherche pour réduire le déficit en professeurs
(Revoir le statut afin de permettre aux chercheurs de donner des cours dans les
écoles sans être considérés comme absents à
leurs postes)
-Préparer les acteurs au système LMD -Ouverture
dans chaque École d'un
département chargé de la formation doctorale et
postdoctorale
-Création de véritables équipes de
recherche autour des projets pertinents -Renforcement des liens
entre les instituts de recherche et les structures
d'enseignement supérieur (exemple : FLASH-Centre A.
Baba)
|
Décanat/Direction en
rapport avec Rectorat et ministère chargé de
l'ESR-Processus
immédiat et permanent
|
-Les départements ne forment ni thésard (FLASH,
FSJP, FSEG)
d'appui ;
-Le personnel enseignant et chercheur vieillissant
|
ent des
es
|
- Mise en place de formation continue et un programme
d'échange avec les universités étrangères (sud-sud
et nordsud)
- Création d'un service de relations
extérieures dans chaque École et le doter de moyen
adéquat;
- Développement de la coopération
inter-universitaire et avec les institutions;
- Développement de la coopération avec les
industries / entreprises ;
- Renforcement des visites
pédagogiques des entreprises, unités
industrielles et chantiers par les étudiants.
|
Décanat/Direction en
rapport avec Rectorat et ministère chargé de
l'ESR-Processus
immédiat et permanent
|
Relations extérieures limitées
Le constat général est que les Écoles timide
relations avec l'extérieur.
|
matériel
|
Il importe d'élaborer des nouveaux
textes qui prennent en compte les préoccupations du
monde de l'éducation et de la recherche. Il s'agit simplement, en
réponse aux nouveaux besoins et aux nouvelles situations de
procéder à la création de nouvelles catégories de
matériels bénéficiant d'exonération
|
Ministère chargé de
l'ESR-Processus
immédiat et permanent
|
La liste de matériels de recherche
exonérations est désignée par l'articl
douanes et les différents décrets et arrê La question qui
se pose est de savoir si c suffisante pour prendre en compte l'ens didactique
et de recherche. Bien sûr que
|
Reformes nécessaires
Reformes nécessaires
|
Objectifs
|
Initiatives pour atteindre les objectifs
|
Service(s) et durée d'e
|
- L'actuelle ENI-ABT doit subir une mutation vers une
Université Technique (avec un programme LMD) qui peut contenir :
0l'actuel Cycle Ingénieur (Master Professional)
1des facultés qui vont
former dans un cadre LMD
|
-Rendre la formation modulaire obligatoire dans toutes les
écoles supérieures en adoptant un programme LMD ;
-Envisager la fermeture de l'ISFRA qui n'aura plus de raison
d'être avec le système LMD ;
-Envisager la fermeture du CNRST dont le rôle sera
transféré à la DNESRS.
|
Organe de en rapport a chargé de l' immédiat p
faisabilité
|
-A long terme, la mission de l'ENSup doit être revue
pour être concentrée sur la formation pédagogique des
futurs enseignants qui auront déjà effectué leur formation
initiale ou de spécialité dans les autres facultés
(Système LMD).
|
-Un accent particulier sur la formation continue pour former
tous ces « non-enseignants » qui donnent des cours dans nos
écoles (primaires, secondaires et supérieures).
-l'ENSup devra ouvrir des structures
délocalisées (dans les régions) pour être plus
proche des candidats pour la formation. Une fois, cette phase de transition
terminée, dans un cadre de LMD, l'ENSup devra subir une mutation pour
devenir Faculté de l'Education et s'occuper exclusivement de la
formation pédagogique initiale et continue et de la recherche en
pédagogie.
|
Organe de en rapport a chargé de l' immédiat
|
Promouvoir le plein
exercice des structures
|
-Donner un statut autonome aux Grandes Écoles afin de
promouvoir leur développement et alléger leur gestion. -Autonomie
de l'IUG. Compte tenu de sa mission spécifique par rapport aux
facultés, il serait mieux de détacher l'IUG de
l'Université en lui donnant un statut autonome. Rebaptiser l'IUG en
Institut Universitaire de Technologie (IUT) afin de prendre en compte ses
autres missions (Hôtellerie, Tourisme, etc.).
-Les différentes facultés dans leurs
contributions ont demandé d'accorder une large autonomie à
l'université, aux facultés et aux différents
départements d'études de recherches. Cette autonomie doit
être très large afin de les permettre d'apporter rapidement des
réponses aux questions fondamentales de l'enseignement
supérieur.
|
Ministère ch Processus im
|
Textes Réglementaires sur l'Education
Intitulé
LES LOIS
Portant Création des Cellules de Planification et de
Statistique
Dat
27
Portant Modification de l'Ordonnance N°01-051/P-RM du 25
septembre 2001 portant Création du 11 Centre Nationale des OEuvres
Universitaires
|
Portant création de la Direction Nationale de
l'Enseignement supérieur et de la Recherche
Scientifique
|
23
|
|
Portant création de l'Université de Bamako
|
23
|
|
Portant Statut des Chercheurs
|
1er
|
|
Portant Loi d'Orientation sur l'Education
|
28
|
|
Portant Statut du Personnel de l'Enseignement Supérieur
|
30
|
|
Portant Statut de l'Enseignement Privé en
République du Mali
|
25
|
|
Portant Principes fondamentaux de la Création, de
l'Organisation et du Fonctionnement des Etablissement publics à
caractère administratifs
|
18
|
DÉCRETS
|
/P-RM
|
Fixant la composition, l'organisation et les modalités de
fonctionnement du Conseil Supérieur de l'Education
|
9 J
|
/P-RM
|
Portant Allocation d'une Indemnité au personnel
chargé de la Correction, de la surveillance et du secrétariat des
examens de l'Enseignement Supérieur
|
26
|
/P-RM
|
Portant Nomination des membres du Conseil d'Administration de
l'Institut des Sciences Humaines
|
10
|
/P-RM
|
Fixant l'Organisation et les modalités de fonctionnement
des Cellules de Planification et de
Statistique
|
28
|
/P-RM
|
Fixant l'Organisation et les modalités de fonctionnement
de l'Institut des Sciences Humaines
|
09
|
/P-RM
|
Fixant l'Organisation et les modalités de fonctionnement
du Centre National des OEuvres
Universitaires
|
19
|
/P-RM
|
Fixant les modalités de l'Habilitation et de la
délivrance des Diplômes de l'Enseignement Supérieur
|
19
|
9/P-RM
|
Fixant les modalités d'application de diverses
dispositions de la Loi N°00-060 du 1er septembre 2000 portant statut des
Chercheurs
|
20
|
/P-RM
|
Fixant l'organisation et les modalités de Fonctionnement
de la Direction Nationale de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
Scientifique
|
28
|
5/P-RM
|
Fixant l'organisation et les modalités de Fonctionnement
de l'Université de Bamako
|
16
|
0/P-RM
|
Abrogeant et remplaçant les mots `'Université du
Mali» par les mots `'Université de Bamako»
|
12
|
4/P-RM
|
Portant les Modalité d'Application du Statut
Général des fonctionnaires
|
06
|
/PM-RM
|
Portant Création des Diplômes de l'Université
et des Grandes Ecoles
|
27
|
3/P-RM
|
Fixant les Détails des compétences
transférées de l'Etat aux Collectivités territoriales en
matière d'Education
|
04
|
6/P-RM
|
Fixant les modalités d'application de diverses
dispositions de la Loi N°98-067 du 30 Décembre 1998 portant statut
du personnel Enseignant de l'Enseignement Supérieur
|
05
|
/PM-RM
|
Portant sur Réglementation des Bourses d'Etudes
attribuées par l'Etat
|
31
|
8/P-RM
|
Fixant les Conditions de travail du personnel de l'Administration
relevant du Code du Travail
|
27
|
5/P-RM
|
Fixant l'Organisation et les modalités de fonctionnement
de l'Institut des Hautes Etudes et de Recherche Islamiques Ahmed Baba de
Tombouctou
|
29
|
5/MESSRS-
|
Fixant les conditions d'Accès et le Régime des
Etudes et des Examen de la Faculté des Lettres, Langues, Arts et
Sciences Humaines
|
29
|
/P-RM
|
Relatifs au régime et aux conditions d'emploi du personnel
enseignant de l'Enseignement Supérieur
|
12
|
/P-RM
|
Fixant les modalités d'application de la Loi portant
Statut de l'Enseignement Privé en République du Mali
|
15
|
/P-RM
|
Fixant la liste des services et des emplois et les
catégories de personnels indispensables à l'exécution du
services minimal en cas de cessation concertées du travail dans les
services publics de l'Etat et les collectivités Territoriales et les
Organismes personnalisés chargés de la gestion d'un service
public
|
22
|
ARRÊTÉS
|
N
20/MERRS-SG
|
Déterminant les modalités de
délibération de la Commission Nationale d'Etablissement des
Listes d'Aptitude aux fonctions de Chargé de Recherché,
Maître de Recherche et directeur et de Directeur de Recherche
|
20 Février
|
N°08-
MERRS-SG
|
Portant Création d'un Certificat spécial de
Dermatologie- Vénérologie à la Faculté de
Médecine, de pharmacie et d'Odontostomatologie
|
2008
|
N°07 MDSSPA/MEN-
|
Fixant les Conditions d'accès, le Régime des
études et examens et le diplômes de l'Institut National de
Formation des Travailleurs Sociaux
|
2007
|
N°07-2630/MEN-
|
Fixant les modalités de fonctionnement de la Commission
Nationale d'Habilitation
|
26 Sept
2007
|
N°07-0207/MEN-
|
Fixant le nombre des Représentants des Collèges
d'Enseignants à l'Assemblée de l'Institut Universitaire de
Gestion de l'Université de Bamako
|
30 Janvier
|
N°07-0206/MEN-
|
Fixant le nombre des Représentants des Collèges
d'Enseignants à l'Assemblée de l'Institut Supérieur de
Formation et de Recherche Appliquée de l l'Université de
Bamako
|
30 Janvier
|
N°07-0205/MEN-
|
Fixant le nombre des Représentants des Collèges
d'Enseignants à l'Assemblée de la Faculté de
Médecine, de Pharmacie et d'Odontostomatologie de l'Université de
Bamako
|
30 Janvier
|
N°07-0204/MEN-
|
Fixant le nombre des Représentants des Collèges
d'Enseignants à l'Assemblée de la Faculté des Sciences et
Technique de l'Université de Bamako
|
30 Janvier
|
N°07-0203/MEN-
|
Fixant le nombre des Représentants des Collèges
d'Enseignants à l'Assemblée de la Faculté des Lettres,
Langues, Arts et Sciences Humaines de l'Université de Bamako
|
30 Janvier
|
N°07-0202/MEN-
|
Fixant le nombre des Représentants des Collèges
d'Enseignants à l'Assemblée de la Faculté des Sciences
Economique et de Gestion de l'Université de Bamako
|
30 Janvier
|
N°07-0201/MEN-
|
Fixant le nombre des Représentants des Collèges
d'Enseignants à l'Assemblée de la Faculté des Sciences
Juridiques et Politiques de l'Université de Bamako
|
30 Janvier
|
N°07-0200/MEN-
|
Fixant les Modalités d'élection des Doyens, Vic-
Doyens et Assesseurs des Facultés de l'Université de Bamako
|
30 Janvier
|
N°05-2542/MEN-
|
Portant Création d'un Certificat spécial de
Gynécologie obstétrique à la Faculté de
Médecine, de pharmacie et d'Odontostomatologie
|
21 Octobre
|
N°05-2580/MEN-
|
Portant Création d'un Certificat spécial de
médecine interne à la Faculté de Médecine, de
pharmacie et d'Odontostomatologie
|
27 Octobre
|
N°05-1530/MEN-
|
Portant Nomination aux Fonctions de Maître de
Conférence
|
16 Juin 200
|
N°05-1529/MEN-
|
Portant Nomination aux Fonctions de Maître Assistants
|
16 Juin 200
|
N°04-0469/MEN-
|
Portant création, Organisation et Modalités de
fonctionnement du Comité de Gestions Scolaires
|
09 Mars 20
|
N°4-1374/MEN-
|
Fixant les conditions spéciales d'inscription sur les
listes d'aptitude aux Fonctions de Maître assistant, de Maître de
Conférence et de Professeur
|
15 sept
2003
|
N°02-0295/ME-
|
Fixant les critères d'attribution des bourses d'Etudes
allouées par l'Etat et les conditions d'accès à l'aide
scolaire
|
15 Février
|
N°01-xxxx/ME-
|
Portant création d'un Certificat d'Etude Spéciale
de Pédiatrie à la Faculté de Médecine, de pharmacie
et d'Odontostomatologie
|
09 janvier 2
|
N°01-0361/ME-
|
Fixant les Conditions et les Modalités d'application du
Congé de formation
|
26 février 2
|
N°00-2766/ME-
|
Fixant les Conditions d'accès, le Régime des
études et des examens de la Faculté des Sciences et des
Techniques
|
06 Octobre
|
N°00-2769/ME-
|
Fixant les Conditions d'accès, le Régime des
études et des examens de l'Institut Polytechnique Rural de Formation et
de Recherche de Katibougou
|
06 Octobre
|
N°00-2582/ME-
|
Fixant les conditions d'accès, le régime des
études et des examens à l'Ecole Normale Supérieure
|
19 Sept
2000
|
N°00-1709/ME-
|
Fixant les Conditions d'accès, le Régime des
études et des examens de la Faculté de Médecine, de
pharmacie et d'Odontostomatologie
|
13 Juin 200
|
N
16/MESSRS-SG
|
Fixant les conditions d'accès, le régime des
études et des examens de la Faculté des Sciences Juridiques et
Economiques
|
09 Nov
1999
|
N
17/MESSRS-SG
|
Instituant des Diplôme d'Etudes Approfondie de Droit
Public
|
09 Nov
1999
|
N
18/MESSRS-SG
|
Instituant des Diplôme d'Etudes Approfondie de Droit
Privé
|
09 Nov
1999
|
N
20/MESSRS-
S-SG
|
Portant ouverture de concours de recrutement de candidats aux
certificats d'Etudes Spéciales (C.E.S) à la Faculté de
Médecine, de pharmacie et d'Odontostomatologie
|
12 Janvier
|
N
73/MESSRS-SG
|
Fixant les conditions d'accès, le régime des
études et des examens de l'Ecole Nationale d'Ingénieurs
|
29 Janvier
|
N
16/MESSRS-SG
|
Fixant les modalités d'Encadrement des Mémoires,
projets de Fin d'Etudes et de Thèses
|
26 Mai 199
|
N
93/MESSRS-
T
|
Portant équivalences des Diplômes, Certificats et
Stage
|
17 Juin 199
|
N
40/MESSRS-CAB
|
Fixant le Réglementation des Etudes dans les Etablissement
relevant de la Direction Nationale de l'Enseignement technique et
professionnel
|
30 Sept
1994
|
N
36/MESSRS-CAB
|
Fixant le Règlement Intérieur des Etablissements
d'Enseignement Supérieur
|
30 Sept
1994
|
N°89-9440/MEN- S
|
Portant Ouverture des Concours de recrutement des candidats
aux Certificats d'Etudes Spéciale (CES) à l'Assistanat et aux
poste de Maître Assistants et Assistants Chef de Clinique à
l'Ecole Nationale de Médecine et de Pharmacie
|
27 Avril 19
|
N°1825/MEN-
AS
|
Portant Création de Certificats d'Etudes Spéciale
(CES) de Chirurgie Générale à l'Ecole Nationale de
Médecine et de Pharmacie
|
10 Avril 19
|
ORDONNANCES
|
ance N°04-077/
|
Portant Création du Centre National de la Recherche
Scientifique et Technologique
|
25 Mars 20
|
ance N°04-004/
|
Portant modification du Statut du Personnel Enseignant de
l'Enseignement Supérieur
|
04 Mars 20
|
ance N°04-003/
|
Portant modification du Statut des Chercheurs
|
04 Mars 20
|
ance N°02-051/
|
Portant Création du Centre National des OEuvres
Universitaires
|
25 Sep
2001
|
ance N°02-057/
|
Portant Création de l'Institut des Sciences Humaines
|
05 Juin 20
|
ance N°99-044/
|
Portant Création de l'Institut des Hautes Etude et de
Recherche Islamique Ahmed Baba de Tombouctou
|
30 Sep
1999
|
ACCORDS INTERNATIONAUX
|
Conseil des MES en sa inaire
Conseil des MES en sa dinaire Conseil des MES en sa dinaire
Conseil des MES en sa dinaire
Portant sur Création et Organisation des Comités
Consultatifs Interafricains de l'Enseignement Av Supérieur et de la
Recherche Scientifique
Relatif au Concours d'Agrégation de Médecine
humaine, Pharmacie, Odontostomatologie, Médecine Av
vétérinaire et Production animale
Portant statut du Conseil Malgache pour l'Enseignement
Supérieur Av
Règlement Intérieur du Secrétariat
Général du Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement Av
Supérieur
|