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Mode de gestion universitaire au Mali "réalités et pratiques"

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par Issa Koné
Université de Bamako -  Maitrise en Sciences de Gestion 2009
  

Disponible en mode multipage

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INTRODUCTION:

Le mode de gestion d`une université étant l'ensemble des concepts et techniques de gestion permettant d'étudier, de comprendre, de maîtriser l'ensemble des problèmes d'une université dans leurs étendues, complexités, de leur contexte interne de l'institution et de la société au plan local, national et international de l'organisation universitaire. L'université au mali se trouve dans une situation de crise sévère, l'absence d'un service minimum d'éducation au niveau de l'institution, les acteurs, soit ne se sentent pas suffisamment responsables soit, n'ont pas les moyens d'agir, Un sentiment général d'impuissance les abrite, On assiste à une situation de confrontation quasi permanente entre les parties prenantes, L'autorité de L'Etat, le respect de la déontologie par les enseignants et le respect de ces derniers par les étudiants, quasi absent, La massification progressive des effectifs et l'absence d'un modèle de gestion approprié pour notre système éducatif depuis les années 1970 provocant une diminution des ressources annuelles d'enseignement par étudiant(dévalorisation )et l'instauration du désordre a tous les niveaux de gestion du système éducatif causé soit par une application partielle des textes soit par leurs non-applications. L'Enseignement Supérieur joue un rôle déterminant dans le développement des Nations en ce sens qu'il forme les futurs dirigeants et développe les capacités techniques de haut niveau qui sous-tendent la croissance économique à long terme, un des points essentiels dans la lutte contre la pauvreté. Cependant, principalement financé par les Etats et considéré comme un service public, l'Enseignement Supérieur, sous le coup des ajustements structurels, a été confronté à un défi majeur : améliorer la qualité malgré l'augmentation des effectifs et la diminution du budget qui lui est alloué ?Les ajustements budgétaires ont été plus durement ressentis dans le secteur de l'Enseignement Supérieur parce que, pour des raisons politiques, les autorités n'ont pu contenir la forte pression de l'augmentation de la population estudiantine. Les Universités dans leur quasi-totalité n'ont pu mettre en oeuvre un système de sélection à l'entrée des Facultés. Le phénomène de massification des premières années des Facultés est renforcé par l'absence de volonté politique d'y imposer le concours. Somme toute, l'absence de sélection pour tenir compte de la taille des amphithéâtres et s'assurer que les bacheliers admis sont ceux qui sont présumés faire le meilleur usage possible des enseignements conduisent à des coûts sociaux très élevés qui se chiffrent en terme d'échecs massifs, de redoublement, d'abandons, au total, de gaspillage de ressources rares. Aussi, une part importante du budget de l'Enseignement Supérieur est consacrée à des activités externes, notamment au payement des bourses et à la subvention des services sociaux. Du point de vue de l'efficacité externe, l'Enseignement Supérieur public est marqué par le développement du chômage des diplômés et la baisse de la Recherche. Cette dernière n'est, malheureusement, pas une priorité pour les pouvoirs publics. Le chômage des diplômés tient surtout à la faible croissance de la demande globale de main-d'oeuvre hautement qualifiée et à l'absence de construction négociée des diplômes avec le secteur privé. Par ailleurs, le personnel d'encadrement et administratif est débordé, démoralisé. Le corps professoral est insuffisant en nombre et en qualité, le personnel administratif peu compétent pour les tâches qui lui sont dévolues. Enfin, les étudiants, profitant de la mauvaise gestion, procèdent à la double inscription et au camouflage. Le découragement s'est emparé du monde universitaire tant les Professeurs, les étudiants et les administrateurs travaillent dans des conditions souvent infrahumaines .Il s'en suit des grèves et des sorties intempestives des étudiants et des enseignants, des années tronquées, sauvées de justesse Au fil des ans, le mal (la fraude, la corruption et le clientélisme) s'est installé à tous les niveaux et sous toutes ses formes au point que sa présence est devenue massive, "normale" en quelque sorte. Il ne s'agit plus d'une exception marginale mais presque de la règle. On ne parle que de la chienlit à l'Université.Qu'en est- il aujourd'hui de l'Université de Bamako et, au-delà, de l'Enseignement Supérieur au Mali, en tant que structure de production et de transmission de connaissances et de recherche et en tant que partenaire du développement ? De quelle Université dispose le Mali ? Quelle Université a-t-il besoin ? Quelle Université peut-il s'offrir ?

C'est a ce problème de mode de gestion du système éducatif en général et en particulier celui de l'université que ce travail ambitionne de contribuer, Ce thème a pour problématique le mode de gestion de l'université

Objectifs scientifiques :

Ce travail a pour objectif de jeter les bases d'une prise de conscience nationale par rapport aux fléaux qui sont entrain de mettre en péril l'éducation au Mali en général et l'enseignement supérieur en particulier et de faire des propositions et/ou recommandations en toute honnêteté intellectuelle pour rendre l'université de Bamako crédible et efficiente.

Methode et Methodologie de recherche

Les recherches sur le thème; Mode de gestion universitaire au Mali :Réalités et Pratiques a commencer le 25 février 2008 jusqu'au 28 Octobre 2008 ,les caractéristiques essentielles de ces recherches sont : -la consultation la lus étendue, en commençant par ceux qui sont directement engagés dans l'enseignement supérieur et la recherche [i.e. le Syndicat National de l'Enseignement Supérieur (SNESup), l'Associations des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM), les facultés, les grandes écoles, les instituts, les centres de recherche et l'enseignement supérieur privé] et plus précisement les:

- cinq (5) facultés (FSJP, FSEG, FAST, FLASH, ET FMPOS) ;

- huit (8) grandes écoles et structures de gestion et de recherche [ENI,

ENSup, CNRA(y compris IPR/IFRA et L'IER), IUG, ISH, CNOU, AEPES, et DELTA-C] ; - huit (8) entités nationales (Assemblée Nationale, SNESup, AEEM, CAFO,ISHu, FENAPEEM, CNJM, et Clubs UNESCO) et le Rectorat.

Comme clairement indiqué à maintes reprises, l'enseignement supérieur et la recherche scientifique ne peuvent pas fleurir dans un cocon. La nécessité est impérieuse de connaître les leçons de l'expérience (Banque Mondiale, 1995), d'être informé des tendances régionales (Kingdon, 2008 ; National Accrediting Board of Ghana, 2008 ; Ministères de l'Education ou Enseignement, Sénégal, 2001 ; 2007 ; et 2008 ; National Universities Commission, Nigeria, 2008 ;la constitution du 27 février 1992;Quelle Ecole au Mali?(Textes fondamentaux de 1962 à 1994)de Dr Abdoulaye Sall edition 1994;Marcelin Joanis,Economie de l'education:méthodologies,Constats et leçons.CIRANO(Centre Interuniversitaire de la Recherche en Analyse des Organisation Edition 2002);Statuts de L'AEEM du Mali;Rôle de l'université dans la double Exigence de l'ouverture Economique et du Développem ent Durable(3ème Colloque université sans Frontière)Edition 1996;Université du Mali 2001/2002(renseignement généraux)Edition 2002;Genèse de l'universté du Mali Mouusa kanté Fevrier 2003;Guy Rôle, Re-définition de l'université Sociologue, Université de Montréal;Rapport Général Final du forum sur l'éducation 2008; Council on Higher Education, South Africa, 2008 ; Department of Science and Technology, South Africa, 2004), continentales (Union Africaine, 2005 ; 2006a ; et 2006b ; United Nations Economic Commission for Africa, 2008) et globales (UNESCO, GED, 2008 ; UNESCO, 2006a ;

2006b ; Saint, 1999 ; Materu, 2007 ; Bloom, 2006 ; Banque Mondiale, 1995, 2002 ; 2003 ; Conseil Inter Académies, 2004). Fielden, 2008). La lecture des titres de ces références, indiqués dans la bibliographie ci-jointe, se passe de tout commentaire.

Notons quelques points sur ces références, points qui peuvent être très utiles pour l'université de Bamako. Il est établi dans ces références que la capacité en Gestion d'une universté est le moteur de développement et de compétitivité économique. En tant que tel, elle est un outil incontournable pour tout effort de réduction de la pauvreté et promotion concomitante des conditions de vie des populations. Le Conseil Inter-Académies (2004), dans son livre institué « Inventer un Avenir Meilleur : une stratégie de renforcement des capacités en science et technologie à l'échelle mondiale », fournit la plus belle feuille de route détaillée que tout pays peut utiliser pour développer ou renforcer sa capacité en science et technologie. La Banque Mondiale (2008) offre une feuille de route similaire dans « Science, Technologie, and Innovation : Capacity Building for Sustainable Growth and Poverty Reduction », avec un

accent particulier sur la connexion entre l'enseignement supérieur et la recherche scientifique d'un pays, d'une part, et les activités économiques soutenant un développement durable, d'autre part. Depuis 1995, la Banque Mondiale a recueilli «les leçons de l'expérience » concernant l'enseignement supérieur. Le résumé analytique de ces expériences doit être lu par tous ceux qui ont planifié, dirigé, ou servi dans un établissement d'enseignement supérieur. « Construire les sociétés du savoir : nouveaux défis pour l'enseignement supérieur » n'a pas besoin d'être recommandé à un dirigeant de l'enseignement supérieur. Dans « Les lignes directrices pour des prestations de qualité dans l'enseignement supérieur transfrontalier » (UNESCO, 2006a), une autre feuille de route est donnée. Les suggestions de l'UNESCO (UNESCO, Nouvel Horizon 2008) .

La structure du présent travail académique universitaire est organisée comme suit :

Le travail est divise en deux parties :- la première porte sur l'étude de la réalité c'est a dire une synthèse de tous les textes régissant l'université de Bamako qui est divisée en deux chapitres apres l'Historique et le premier porte sur les aspects juridique de l'université, sa présentation , son fonctionnement et son mode de fonctionnement et sa gestion,de l'indépendance jusqu'à nos jours . Le deuxième chapitre fait une présentation sommaire du système d'enseignement supérieur et de la recherche scientifique l'université de Bamako.

-La deuxième partie porte sur les pratiques et leurs impacts socio-économiques au Mali, elle est divisée en deux chapitres ,le premier porte sur la gestion des ressources infrastructurelles de l'université et équipements de l'université en faisant leurs états des lieux de 1996 à 2008 qui est portér dans le tableau n°1(pages23) et représenté graphiquement dans graphique n °1(pages 24) en passant par l'étude de l'évolution des effectifs des étudiants sur la même période porté dans le tableau n°2(pages 24) et représenté dans le graphique n°2( pages 25) tout en faisant une distinction net des effectifs des Facultés et les Grandes Ecoles, par genre et par section également. L'étude portée sur la gestion des enseignants a clairement montrée les points suivants : les tendances et faiblesses majeures des systèmes de gestion du personnel enseignant, le dispositif de régulation et son application, les outils de gestion du personnel enseignant, les structures et les mécanismes de régulations, la Hiérarchisation, leurs formation et l'étude dynamique de leurs évolution par Facultés et Grandes Ecoles a mis en relief la structure macroscopique du système d'enseignement supérieur et de recherche scientifique. Le deuxième chapitre porte sur l'étude de l'impact de l'éducation dans l'économie, car apres le refus des autorités chargée de gére l'ESSRS en général et ceux de l'universite de Bamako en particulier d'accède aux documents en rapport avec mon thème alors qu'ils avaient reçu la fiche de recherche et celui de stage délivre officiellement par ma faculté. Avec le souci de mettre en évidence les contours de l'éducation et son apport dans l'économie d'un pays comme le notre j'ai présenter quelques concepts de l'économie de l'éducation. En ce qui concerne le financement, je ne dispose que la situation du budget d'Etat de l'universite de 1998 à 2008 ,celui de 1996 et 1997 n'existe pas au niveau de l'universite de Bamako par manque d'archives et parce que l'administration au Mali est une( discontinuité ),le quel budget que j'ai pu avoir par le biais de certains de mes connaissances comme ce fut le cas pour toutes mes documentations. En voulant étudier le taux d'exécution budgétaire et en le mettant en rapport avec le taux d'exécution des objectifs je me suis rendu conte que le montant de la situation des contes administratifs disponible au Rectorat n'est conforme à celui du budget d'Etat que pour l'année 1998 et 1999 , pour l'an 2000 jusqu'à l'an 2002 les données n'existe pas, apres la dite année une déphasage claire existe entre le montant alloué par le budjet d'Etat et celui des contes administratifs (voire le tableau n°6 pages 38).Le taux d'exécution des objectifs n'existe pas également aux niveau de l'université de Bamako car aucun document a ma connaissance ne retrace la situation des ressources humaines qualifiées formée par l'université en fonction de la demande des secteurs socio-economique de l'économie nationale par année. Et en recommandations pratiques j'ai fais allusion a des solutions suivantes de :mettre fin aux problèmes de violence, de fraude, de politique partisane

ou politicienne au niveau de l'ESSRS.La création d'un conseil supérieur de l'éducation, d'accorde l'autonomie fonctionnelle des établissements, la Nomination des hauts dirigeants d'institutions, la création de la direction de l'ESSRS, faire une étude de création sur les institutions du système LMD, Additions et Reformes et pour la recherche de crée une Académie des Sciences, une Fondation et une Planification Stratégique pour la recherche tout en étudiant la situation des ressources humaines et cas du CENOU

Historique :

Sous la colonisation l'école qui avait comme objectif la formation des cadres de l'administration coloniale, touchait un nombre restreint d'enfants, inférieur à 10% ; le premier président du Mali indépendant, Modibo Keïta proclame l'éducation comme une priorité. La première république affiche comme volonté un enseignement de masse et de qualité, qui permettrait au Mali de disposer des cadres nécessaires pour le développement du pays. L'éducation doit préserver la culture et les valeurs maliennes, « décoloniser les esprits ». L'enseignement fondamental passe de 6 à 9 ans, l'examen de fin d'études primaires est supprimé. En 1962 la loi instituant le système éducatif est adoptée et un programme de construction d'écoles, de recrutement et de formation des enseignants et de fourniture d'équipements est décidé. À la fin des années 1960, un tiers des garçons et 20 % des filles sont scolarisés, soit trois fois plus qu'en 1960 à l'indépendance.

Le coup d'État militaire de 1968 et le régime autoritaire de Moussa Traoré donne un coup d'arrêt au processus. La fonction enseignante est dévalorisée, le corps enseignant et son syndicat, le Syndicat national de l'éducation et de la culture (SNEC) sont réprimés. D'autre part, les économies budgétaires imposées par les organisations internationales (FMI, Banque mondiale) entraînent une baisse du budget de l'éducation nationale qui aura comme conséquences une diminution des effectifs enseignants, démotivés par des revenus faibleset les grèves incessantes. Ainsi, les effectifs d'enseignants de l'enseignement fondamental baissent de plus de 10 % entre 1985 et 1990 En 1980, l'urbanisation des écoles instaure leur autofinancement. La crise de l'école, les multiples conflits entre le régime de Moussa Traoré et les enseignants et les élèves entraînent la désaffection des familles pour l'école. Entre 1968 et 1989, le taux de scolarisation passe de 29 % à 22 %.

Avec l'instauration de la troisième république et l'élection d'Alpha Oumar Konaré à la présidence et avec les recommandations du débat national sur l'éducation du 16 au 20 septembre 1991 les travaux pour la mise en oeuvre de l'université ont repris sachant que la reforme du système éducatif de 1962 avait donné la priorité à la création des Grandes Écoles dont les objectifs étaient de :

-Faire un enseignement de masse et de qualité adapté aux besoins et aux réalités du mali ; -faire un enseignement qui garantisse un niveau culturel nous permettant l'établissement des équivalences des diplômes avec les autres modernes ;

-faire un enseignement qui puisse fournir avec une économie maximum de temps et d'argent, tous les cadres dont le pays a besoin pour ses divers plans de développement ;

-faire un enseignement qui décolonise les esprits, réhabilité l'Afrique et ses valeurs propres .c'est ainsi qu'au niveau du supérieur, les grandes écoles couvrant l'ensemble des secteurs socio-économiques du pays ont été créées :

-École nationale d'administration(ENA)

-École nationale de médecine et de pharmacie(ENMP)

-École normale supérieur(ENSUP)

-École des hautes études pratiques (EHEP)

-École nationale des postes et des télécommunications (ENTP)

-Ecoles d'ingénieurs(ENI)

-Institut polytechnique rural IPR de katibougou

Après la réalisation des objectifs prioritaires, la reforme de 1962 avait déjà prévu la création d'une université.Ces grandes Écoles, après avoir rempli leurs missions, en assurant la

formation de cadres de hauts niveaux non seulement pour le pays mais aussi pour plusieurs autres pays de la sous région.En 1968, avec le coup d'état du 19 novembre, le système éducatif tout entier du mali était stagnant de 1970à1990 caractérise par le transfuge des maîtres et des professeurs vers les pays de l'Afrique francophone, provoquait un déséquilibre dans tous les ordres d'enseignement.

C'est ainsi après plusieurs fora et débats sur l'éducation :

-Conférence des cadres sur l'éducation nationale

(5-9 décembre 1968)

-deuxième séminaire national sur l'éducation

(18-24 décembre 1978)

-la création d'un projet d'université au mali en 1986 de type décentralise qui n'a eu l'adhésion ni des enseignants ni des partenaires du développement

-Les états généraux de l'éducation au Mali (20-25 mars1986)

-Débat national sur l'éducation (16-20 septembre 1991)

-Conseil supérieur de l'éducation et de la culture (Cession extraordinaire 21Aout 1992)

Ces fora successifs étaient hypothéqués des leur gestation car ils se réclamaient tous, pour la plus part des cas, continuateurs d'une reforme conçue, initier et mise en oeuvre dans un contexte politique exceptionnel et qui très tôt , avait montre ces limites objectives dans ses dimensions stratégiques et prospectives.

Ce parrainage truqué a fait que notre système éducatif vogue encore sans stratégie d'intervention adaptée à l'évolution politique ,économique et sociale de notre pays et le système de programmation préalablement admis dans le plan de développement économique et social, le catalogue de bonne intention, résolutions et recommandations adoptées au cours de ces séminaires, conférences ,concertations ,débats et fora ont eu une primauté sur la programmation précise des projets consignés dans les différents plans de développement économique et social qui ,d'ailleurs étaient mis en place de façon irrégulière et le plus souvent au gré des bailleurs de fonds.

Après les évènements du 26 mars 1991et avec l'avènement de la démocratie, le débat national sur l'éducation du 16-20septembre 1991 dans leurs résolutions, recommande la création de l'université comme une nécessite eu égard aux effectifs pléthoriques dans les spécialités des grandes écoles d'une part et à l'adhésion du mali au CAMES d'autre part.

Après des études rétro prospectives et prospectives :

-Juillet 1986 /rapport Haughton/financement Banque mondiale et le PNUD -janvier1988/rapport Cournt/finance par la Banque mondiale

-Octobre 1988/rapport Cuenin et Orivel

-Mars 1989/rapport UNESCO pour la restructuration de l'enseignement supérieur au Mali :la création d'une université ;

-Mai 1993rapport MUCIA/ finance par la Banque Africaine de Développement :

-Août 1993/UNESCO J Lamourre, I Fofana enseignement supérieur au Mali Diagnostic et Recommandations

-Novembre 1992_Juillet1993/Mission universitaire sur la mise en oeuvre d'une université malienne.En1994 une mission composée d'experts maliens et étrangers ont passe en revue les travaux de la mission universitaire et ont fait des recommandations notamment au plan de la gestion, en 1995, les assises sur la mise en oeuvre de l'université font la synthèse des travaux de la mission universitaire et de ceux des experts en vue de finaliser les textes législatifs et réglementaires ainsi que la stratégie de sa mise en oeuvre.

-L'équipe du rectorat mise en place en novembre 1995,en plus de tous les travaux ci-dessus énumérés a oeuvrer inlassablement pour l'ouverture de l'université qui a été effective en novembre 1996 , dénomme université du Mali sous le statut juridique des établissements publics a caractère administratife (E.P.A), L'enseignement supérieur en république du mali ,aborde une nouvelle étape de son évolution et poursuit un développement dont les racines

remontent à la loi n°62-74/AN/RM du 17septembre 1962,portant organisation de l'enseignement.IL est évident que depuis les reformes de 1962,la plus grande restructuration que l'enseignement supérieur ait connue est l'ouverture de l'université en1996 à partir des structures qui étaient appelées à l'époque « Écoles supérieures ou Grandes Écoles » sont devenues des facultés Écoles et instituts universitaires ,transformés en un établissement public a caractère scientifique, technologique ou culturel dénommé université de Bamako par l'ordonnance n°02-056-PMR du 05juin2002 et la loi n°06007 du 23 janvier 2006 .

CHAPITRE I: ETUDE JURIDIQUE DE L UNIVERSITE AU MALI

SECTION I:UNIVERSITE DU MALI

L'étude des différents textes portant sur la création, l'Organisation et le Fonctionnement de l'université m'a permis d'élaborer le travail ci-dessous.

1-LES MISSIONS

La loi N°93-060/P-RM du 08 septembre 1993 portant création de l'université du Mali définit les missions qui sont assurées par un ensemble de structures constitué par les Facultés, lesInstituts et les Écoles. Les principales missions sont :

-la formation supérieure générale et professionnalisée ;

-la recherche et la promotion de la recherche scientifique et technologique ;

-la diffusion des connaissances et de la culture.

2-VOCATION :

Dans la loi de création est affirmée la vocation nationale, sous-régionale et régionale de l'université du Mali. Aussi son ambition d'être un pôle régional de compétence pour le développement fait apparaître un facteur important d'intégration africaine.

3- STATUT JURIDIQUE :

L'université du Mali est un établissement public national à caractère administratif (E.P.A) dotée de la personnalité morale et l'autonomie financière.

4 - ADMINISTRATION :

L'université du Mali est placée sous la tutelle du Ministère chargé de l'Enseignement Supérieur. Les organes d'administration et de gestion de l'Université sont le Conseil de l'Université et le Rectorat.

4.1: Conseil de l'Université :

C'est l'organe d'orientation et de contrôle des activités de l'Université. Il est présidé par le Recteur. Il comprend :

-Le Recteur ;

-Le Vice- Recteur ;

-Le Directeur National de l'Enseignement Supérieur ;

-Les Doyens et les Directeurs des Instituts, des Écoles et des Centres de recherches ; -Le Conservateur en chef de la bibliothèque universitaire centrale ;

-Les Représentants des enseignants élus par l'assemblée de la faculté, d'instituts ou d'écoles ; -le Secrétaire Général de l'université du Mali ;

-les Représentants des étudiants ;

-les Représentants des syndicats d'enseignants ;

-les Représentants de l'administration universitaire ;

-les Représentants de la chambre de commerce et d'industrie du Mali ;

-le Représentant de la fédération nationale des employeurs de Mali ;

-le Représentant de l'assemblée permanente des chambres d'agriculture ;

-le Représentant de l'assemblée permanente des chambres de métiers

-Le Conseil est l'organe délibérant de l'Université.

4.2-Le Rectorat :

Le Rectorat de l'Université est dirigé par un Recteur assisté d'un Vice-Recteur. -ORGANIGRAMME DE L'UNIVERSITE DU MALI (voir annexe)

5-SERVICES GENERAUX DU RECTORAT

5.1 -Le Recteur :

-Il assure l'exécution des décisions prises par le Conseil de l'Université ;

-Il est l'ordonnateur du budget de l'Université ;

-Il exerce le pouvoir hiérarchique sur l'ensemble des personnels de l'Université ; -Il représente l'Université en justice et dans les actes de la vie civile.

5.2 -Le Vice- Recteur :

-Il assiste et remplace et le Recteur de plein droit en cas d'absence ou d'empêchement ;

-Il assure le contrôle des activités pédagogiques et de recherche de l'université.

5.3-Le Secrétaire Général : Il a pour attributions de :

-Coordonner l'ensemble des activités administratives ;

- Gérer le personnel administratif et technique de l'université ainsi que la scolarité des étudiants et superviser les inscriptions.

5.4 - L'Agent Comptable Principal: Il a pour attributions de :

-Préparer le budget de l'université à l'intention du Recteur et en suivre l'exécution ; -Gérer les finances de l'université sous la responsabilité du Recteur.

5.5-Le chef de Service des Relations Extérieures et des Affaires Juridiques : Il a pour attributions de :

-Gérer les activités relatives à la coopération internationale et les relations avec le milieu professionnel ;

- Élaborer les textes juridiques relatifs à l'université ;

- Donner des avis juridiques sur tous les actes dont il est saisi ;

-Instruire les dossiers de demande d'équivalence de diplômes étrangers et de demande de dispense ;

-Étudier et suivre les dossiers contentieux.

5.6 -Le chef de Service de la gestion du patrimoine de l'université :

Il a pour attributions de :

- Étudier, programmer et superviser les projets de constructions nouvelles ;

- Gérer les biens mobiliers et immobiliers de l'université.

-ORGANIGRAMME D'UNE FACULTE (voir annexe)

6- ADMINISTRATION DES FACULTES

Les organes d'administration sont l'assemblée de faculté et les services du Doyen. 6.1 -L'assemblée de Faculté :

C'est l'organe délibérant de la faculté. Elle est présidée par le Doyen. L'assemblée de faculté comprend :

-le Doyen ;

-le Vice-Doyen ou les Assesseurs ;

-les Directeurs des Instituts de faculté ;

-Les Représentants des enseignements par grade de hiérarchie (Professeurs, Maîtres de Conférences, Maîtres Assistants, Assistants) élus par leurs pairs ;

-Les Représentants des étudiants ;

-le Secrétaire Principal ;

-le Représentant élu par le personnel administratif ;

-le Représentant élu par le personnel technique ;

Elle peut être élargie, selon les besoins, aux milieux professionnels.

6.2 - Le Doyen : Le Doyen est le premier responsable de la faculté :

-Il préside l'assemblée de faculté et assure l'exécution des décisions ;

-Il assure l'administration, la police de la faculté et veille à l'application des lois, règlements et instructions ;

-Il est responsable des examens et veille à la bonne marche de toutes les activités académiques de la faculté ;

-Il exerce le pouvoir disciplinaire à l'égard des étudiants ;

-Il est responsable des biens propres de la faculté ;

-Il est ordonnateur des dépenses conformément aux crédits ouverts au budget de la faculté sur délégation du Recteur.

6.3 -Le Vice-Doyen ou les Assesseurs : Le Doyen est assisté dans l'exercice de ses fonctions par un Vice-Doyen ou des Assesseurs, qui sous l'autorité du doyen peuvent être chargé de l'organisation des études ou toutes autres tâches qui leurs seront confiées par le doyen.

6.4 -Le Secrétaire Principal: Il a pour attributions de :

-Superviser les activités des services de la scolarité, du personnel et du pool de secrétariat ; - Coordonner l'ensemble des activités administratives ;

- Gérer l'organisation des réunions et conférences de la faculté.

6.5 -L'Agent Comptable Principal: il a pour attributions de :

-Mettre à la disposition du Doyen tous les aspects de la gestion financière de la faculté ; -Préparer le projet de budget de la faculté à l'intention du Doyen et en suivre l'exécution ; -Gérer les finances de la faculté sous la responsabilité du Doyen.

-ORGRANIGRAMME D'UN INSTITUT UNIVERSITAIRE OU D'UNE ECOLE (voir annexe).

7 - ADMINISTRATION DES INSTITUTS UNIVERSITAIRES ET DES ECOLES: Les services d'administration sont l'assemblée de l'Institut Universitaire ou de l'Ecole et les Services du Directeur de l'Institut Universitaire ou de l'Ecole.

7.1 -L'assemblée de l'Institut ou d'Ecole :

C'est l'organe délibérant de l'Institut Universitaire ou d'Ecole. L'assemblée de l'Institut ou de l'Ecole comprend :

-le Directeur de l'Institut ou de l'Ecole ;

-le Directeur adjoint ;

-les Représentants des enseignements par grade de hiérarchie (Professeurs, Maîtres de Conférences, Maîtres Assistants, Assistants) ;

-les Représentants des étudiants ;

-le Secrétaire Principal de l'Institut ou de l'Ecole ;

-le Représentant élu par le personnel administratif ;

-le Représentant élu par le personnel technique ;

Elle peut être élargie à des représentants des milieux socioprofessionnels.

7.2 -Le Directeur de l'Institut Universitaire ou de l'Ecole :

Le Directeur est le premier responsable de l'Institut Universitaire ou de l'Ecole.

-Il préside l'assemblée de l'Institut ou de l'Ecole et assure l'exécution des décisions ;

-Il assure l'administration, la police de l'Institut ou de l'Ecole et veille à l'observation des Lois, règlements et instructions ;

-Il est responsable des examens et veille à la bonne marche de toutes les activités Académiques de l'Institut ou de l'Ecole ;

-Il est l'ordonnateur des dépenses conformément aux crédits ouverts au budget de l'Institut ou de l'Ecole sur délégation du Recteur. Chaque Faculté, Institut et Grande Ecole sont divisés en un certain nombre de départements d'enseignement et de recherche dont la liste est fixée par arrêté du Ministre chargé de l'Enseignement supérieur sur proposition de l'assemblée de Faculté, d'Institut ou d'Ecole, après avis du Conseil de l'Université. Le département Statue sur toutes les questions intéressant la vie du département. Il regroupe tout le personnel enseignant, administratif et technique du DER et est dirigé par un chef de département élu par ses pairs.

7.3-Le Conseil des Professeurs : Il est composé du Vice - Doyen et Assesseurs pour les Facultés, du Directeur et du Directeur Adjoint pour les Instituts, les Ecoles ainsi que l'ensemble des Enseignants de rang magistral (Professeurs et Maîtres de Conférences), il examine toute proposition d'innovation pédagogique, l'introduction de nouvelles filières de formation, de nouveaux programmes d'enseignement avant leur présentation à l'assemblée de Faculté, d'Institut ou d'Ecole.

7.4 -Le Conseil de Discipline :

Il traite les questions de discipline des étudiants.

8-COMPOSITION

L'Université du Mali est composée de quatre (04) Facultés, trois (03) Instituts, trois (03) Ecoles supérieures et d'une Bibliothèque universitaire centrale (en projet).

8.1-Les Facultés :

-Faculté de Médecine, de Pharmacie et d'Odontostomatologie (FMPOS) ;

-Faculté des Sciences Juridiques et Économiques (FSJE) ;

-Faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (FLASH) ;

-Faculté des Sciences et Techniques (FAST).

8.2-Des Instituts Universitaires :

-Institut Universitaire de Gestion (I.U.G) ;

-Institut Supérieur de Formation et de Recherche Appliquée (ISFRA)

-Institut Polytechnique Rural (IPR/IFRA).

8.3-Des Ecoles :

-Ecole Nationale d'Ingénieurs (ENI) ;

-Ecole Nationale d'Administration (ENA) ;

-Ecole Normale Supérieure (ENSup).

SECTION II : ORGANISATION JURIDIQUE DE L'ENSEIGNEMENT

Paragraphe1: Conditions d'admission :

I-Diplômes requis :

1- Ancien régime des études :

Etablissement d'enseignement supérieur Diplômes délivrés Cursus académiques Ecole Normale Supérieure (ENSup) Diplôme de l'Ecole Normale 4 ans après le Bac

Ecole des Hautes Etudes Pratiques(EHEP) Diplôme Universitaire de Technicien Supérieur(DUTS) 2 ans après le Bac,Ecole Nationale d'Ingénieurs(ENI) Diplôme d'Ingénieur des sciences Appliquées 5 ans après le Bac,Institut Polytechnique Rural(IPR) Diplôme d'Ingénieur des Sciences Appliquées 5 ans après le Bac,Ecole Nationale d'Administration(ENA) Diplôme de l'Ecoled'Administration4 ans après Le Bac,Ecole Nationale de Médecine et de Pharmacie (ENMP) Diplôme d'Etat de Doctorat en Médecine ou en Pharmacie6 ans après le bac,Institut Supérieur de Formation et de recherche Appliquée (ISFRA) Diplôme d'Etudes Approfondies (DEA) 1 - 2ans après la Maîtrise Doctorat 2 - 4 ans après la Maîtrise

2- Nouveau régime des études avec l'ouverture de l'Université :

Délivrance des diplômes de l'ancien régime jusqu'à extinction des anciennes promotions d'étudiants.

-Diplôme des études Universitaires

-2.1-Facultés autres que la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d'Odontostomatologie -Diplôme d'Etudes Universitaires Générales (DEUG) 2 ans après le Bac

-Licence 3 ans après le Bac

-Maîtrise 4 ans après le Bac

-Diplôme d'Etudes Supérieures Spécialisées (DESS) 1 à 2 ans après la Maîtrise -Diplôme d'Etudes Approfondies 1- 2 ans après la maîtrise

-Doctorat de l'Université Mali 2 à 4 ans après le DEA

2.2-Institut Universitaire de Gestion(IUG)

-Diplôme Universitaire de Technologie (DUT) 2 ans après le bac

- Diplôme d'Ingénieur en GénieIndustriel3 ans après le DEUG

2.3-Ecole Nationale d'Ingénieurs (ENI) :

- Diplôme d'Ingénieur en Génie Civil 3 ans après le bac DEUG

-Diplôme d'Ingénieur en Topographie 3 ans après le DEUG

-Diplôme d'Ingénieur en Géologie 3 ans après le DEUG

-Institut de Formation et Recherche Appliquée (IPR/IFRA)

-Diplôme d'Ingénieur d'Agronomie 3 ans après le DEUG

-Diplôme d'Ingénieur d'Elevage 3 ans après le bac DEUG

-Diplôme d'Ingénieur des eaux etforêts3ans après le bac DEUG

2.4-Faculté de Médecine, de Pharmacie et d'Odontostomatologie (FMPOS) : -Diplôme d'Etat de Doctorat en Médecine 7 ans après le bac

-Diplôme d'Etat de Doctorat en Pharmacie 6 ans après le bac

-Diplôme d'Etat de Doctorat en Odontostomatologie 7 ans après le bac

-Certificat d'Etudes Spécialisées(CES) 4 ans d'études Post -Universitaires.

Pargraphe2 :PRESENTATION DES FACULTES

I-FACULTE DES LETTRES, LANGUES, ARTS ET SCIENCES HUMAINES 1-CADRE INSTITUTIONNEL

La Faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (FLASH) est un établissement d'enseignement et de recherche de l'Université du Mali. De ce fait, elle est placée sous la tutelle du Ministère chargé de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. La FLASH et l'Ecole Normale Supérieure de Bamako partagent les mêmes locaux au quartier du fleuve. Les activités de la FLASH sont régies par la réglementation suivante :

-la loi N°99-046 du 28 décembre 1999 portant Loi d'orientation sur l'éducation ; -la loi N°93-060 du 08 septembre 1993 portant création de l'Université du Mali ;

-le décret N°96-156/P-RM du 23 mai 1996 fixant l'organisation et les modalités de fonctionnement de l'Université du Mali ;

-l'Arrêté N°96-1598/MESSRS du 15 octobre 1996 fixant les montants des frais d'inscription à l'Université du Mali ;

-l'Arrêté N°97-0075/MESSRS du 29 janvier 1997, fixant les conditions d'accès, le régime des études et des examens à la Faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines.

La FLASH fonctionne sous l'autorité du Rectorat de l'Université.

2-Missions :

Conformément à la vocation de l'Université, la FLASH a pour missions de contribuer à : -la formation supérieure générale, pratique et spécialisée ;

-la préparation aux grandes écoles ;

-la recherche et la promotion de la recherche scientifique ;

-la diffusion de la culture et des connaissances.

Dans l'accomplissement de ses missions, la FLASH est ouverte à la coopération inter institutions et à la coopération sous-régionale, africaine et internationale.

3-ORGANES :

La FLASH est dirigée par un Doyen assisté d'un Vice-Doyen et d'un Secrétaire Principal. Les principaux organes de la Faculté sont :

-l'assemblée de faculté qui a un rôle d'orientation et de contrôle des activités de la faculté ;

-le Conseil des Professeurs qui a pour rôle contrôle pédagogique des enseignants, les examens et des innovations ;

-le Conseil de discipline qui traite des questions de discipline des étudiants. 4-DEPARTEMENTS D'ETUDES

La FLASH comprend en outre six (06) départements d'enseignement et de recherche (DER) : -DER des Arts,

-DER de Géographie,

-DER d'histoire et d'archéologie,

-DER des langues,

-DER des lettres,

-DER des sciences sociales.

II-FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES

-la Loi N°99-046 du 28 décembre 1999 portant loi d'orientation sur l'Éducation ;

-le Décret N°96-456 du 23 mai 1996 crée la Faculté des Sciences et Techniques (FAST) de l'Université du Mali ;

-l'Arrêté N°97-0076/MESSRS-SG du 29 janvier 1997 fixant les conditions d'accès, le régime des études et des examens de la Faculté des Sciences et Techniques ;

-le Décret N°96- 362/P-RM du 31 décembre 1996 fixe son organisation ses modalités de fonctionnement.

1-STATUT :

La Faculté des Sciences et Techniques est un établissement d'enseignement supérieur de L'Université du Mali. La Faculté des Sciences et Techniques est administrée par une assemblée de Faculté et un Doyen et ses services.

2- MISSIONS :

La Faculté des Sciences et Techniques a pour missions d'assurer :

-la formation des scientifiques de haut niveau,

-la promotion de la recherche scientifique et technologique.

3-CONDITIONS D'ACCES ET INSCRIPTION :

-Par voie directe (Bac scientifique) et être âgé de 25 ans au plus.

-Par voie d'examen spécial (titulaire du B.T ou diplôme reconnu équivalent : DEF + 4.

-Le nombre de candidats étrangers à l'inscription ne peut dépasser les 25 % de l'effectif des inscrits.

N.B : L'inscription définitive est conditionnée au paiement des frais d'inscription.

4- CONTROLE DE CONNAISSANCES ET DIPLOMES :

Le contrôle comporte des examens partiels et examens de fin d'année.

Les diplômes délivrés sont :

-le DEUG (Diplôme d'études Universitaires Générales),

-la Licence,

-la Maîtrise,

-le DEA (Diplôme d'Etude Approfondie),

-le Doctorat.

5- FORMATION :

Les études comportent trois cycles :

-Un 1er cycle (2 ans),

-Un 2ème cycle (2 ans),

-Un 3ème cycle,

-DEA (2 ans),

-Doctorat (3 ans après le DEA).

III-FACULTE DES SCIENCES JURIDIQUES ET ECONOMIQUES

La Faculté des Sciences Juridiques et Économiques a été créée par le décret N°96-156/P-RM du 23 mai 1996. Le décret N°96-365/P-RM du 31 décembre 1996 fixe son organisation et ses modalités de fonctionnement.

1- PRESENTATION

La Faculté des Sciences Juridiques et Économiques est une des structures de l'Université du Mali. Elle est située sur la route de Koulouba. Il existe au sein de la Faculté les structures suivantes :

-La cellule de perfectionnement en Administration et en Gestion (CEPAG) pour la formation. -Le Centre d'Etudes et de Recherche Economique et Sociale (CERES).

-Le Programme Africain pour la Participation Démocratique des Travailleurs (PADEP). 2-MISSIONS :

La Faculté des Sciences Juridiques et Economiques FSJE a pour missions :

-la formation dans les domaines du droit de l'économie et de la gestion,

-la recherche et le conseil dans le domaine du droit, de la gestion et de l'administration,

-le perfectionnement des cadres de l'administration publique et des entreprises dans les domaines susvisés ainsi que la préparation aux différents concours administratifs.

Elle forme donc aux différents diplômes du droit et de l'économie.

3- CONDITIONS D'ACCES :

La Faculté des Sciences Juridiques et Economiques comporte deux cycles de formation qui ouvrent aux diplômes suivants :

1er cycle : forme jusqu'au niveau du DEUG,

2ème cycle : forme à la licence et à la maîtrise.

Des contacts sont en cours pour l'ouverture d'un 3ème cycle.

La Faculté forme également au diplôme de capacité en droit.

Les conditions d'accès sont les suivantes :

1-Premier cycle :

1.1-Accès direct : Ouvert aux candidats ci-dessous :

-les titulaires de la capacité en droit ayant obtenu une moyenne générale d'au moins 12/20sur les deux années.

-les titulaires du baccalauréat âgés de 25 ans au plus.

1.1.1-Accès par voie de concours spécial :

Il est ouvert aux candidats remplissant les conditions suivantes :

-être titulaire d'un diplôme professionnel de niveau Brevet de Technicien dans les domaines de l'administration, des disciplines assimilées,

-justifier d'une expérience professionnelle d'au moins deux ans.

1.2-Deuxième cycle :

Il est ouvert aux :

-titulaires du DEUG pour ceux qui préparent la licence,

-titulaires de la licence pour ceux qui préparent la maîtrise.

Pour l'inscription définitive, tous les candidats doivent s'acquitter des frais d'inscription. 4-ORGANISATION ADMINISTRATIVE :

La Faculté des Sciences Juridiques et Economiques comporte deux départements D'Enseignement et de Recherche (DER), Droit et Sciences Economiques.

-Le DER de Droit comporte deux filières à partir de la licence (droit privé et droit public).

-Le DER Sciences Economiques comporte trois filières à partir de la licence (Gestion, Analyse économique et Econométrie).

4.1 Les organes d'administration sont : l'assemblée de Faculté et les services du Doyen. Les services du Doyen se composent :

-du Vice - Doyen,

-du Secrétaire Principal,

-de l'Agent Comptable.

Un service de la scolarité s'occupe de l'accueil et de l'information des étudiants. 5- FILIERES DE FORMATION :

5.1.Département d'Etudes et de Recherche (DER) : Droit :

-Droit Public :

Droit Public Interne

Droit Public International.

- Droit Privé :

Droit des Affaires Privées,

Droit Judiciaire Privé.

5.2. Département d'Etudes et de Recherche (DER )Economie :

-Analyse Economique

-Gestion

-Econométrie.

IV-FACULTE DE MEDECINE DE PHARMACIE ET D'ODONTO-STOMATOLOGIE

1.INTRODUCTION :

Créée par la loi N°68-26/DL - PG RM du 13 juin 1968, l'Ecole Nationale de Médecine, de pharmacie et de dentisterie était destinée à former des Assistants Médicaux, des AssistantsPharmaciens et des Assistants Dentistes. Le Décret N°69-230/PG-RM du 30 décembre 1969 a défini les grandes lignes de son organisation. La durée des études a été fixée à 4 ans. La loi citée ci haut fut modifiée par l'ordonnance N°37/CMLN du 30 juin 1973 et son

Décret d'application N°100/PG-RM du 31 juillet 1973. Ainsi l'Ecole Nationale de Médecine de Pharmacie et de Dentisterie avait pour objectif de former des cadres supérieurs de la santé. La durée des études fut reformée à 5 ans. Le Décret N° 31/PG-RM du 7 février 1973 modifie le Décret N°100 en portant la durée de la scolarité à 6 ans. Après la création de l'Université du Mali, l'Ecole Nationale de Médecine, de Pharmacie et de Dentisterie a été transformée enFaculté de Médecine, de Pharmacie et d'Odontostomatologie. Le Décret N°96-360/ PG-RM du 31 décembre 1996 définit les grandes lignes de son organisation. La durée des études a été portée à 7 ans pour la Médecine et maintenue à 6 ans pour la Section Pharmacie et la Section Odontostomatologie.

2.MISSION :

La Faculté de Médecine, de Pharmacie et d'Odontostomatologie a pour mission la formation des docteurs en Médecine, en Pharmacie et en Odontostomatologie et la promotion de la Recherche Biomédicale et Pharmaceutique. Elle réalise aussi une formation complète de spécialistes dans divers domaines des sciences de la santé. La Faculté, de part ses activités de formation et de Recherche a pris une dimension internationale de collaboration avec les équipes de plusieurs pays et organismes internationaux.

3.COOPERATION :

La Faculté de Médecine, de Pharmacie et d'Odonto -Stomatologie, entretient des relations de coopération avec l'Université d'Aix Marseille II, l'Université d'Angers, l'Université de ParisVI, le NIH des USA, l'OMS et d'autres bailleurs de fonds.

4.CONDITIONS D'ADMISSION

4.1-Pour les Maliens :

Etre titulaire du Baccalauréat des séries SBT et SET de l'année Universitaire en cours, être âgé de 23 ans au plus, être reçu au concours d'entrée des professionnels âgés de moins de 40 ans.

4.2-Pour les Etrangers :

Les étudiants étrangers doivent être titulaires du baccalauréat des séries C ou D. L'admission se fait sur examen d'un dossier fourni par le candidat, selon un quota déterminé par l'assemblée de Faculté. Le dossier comprend les éléments suivants :

Une demande d'inscription.

Une copie certifiée conforme du Bac ; Un extrait d'acte de Naissance.

Les étudiants étrangers devront s'acquitter des frais d'inscription dont le montant est fixé à 300 000 F CFA.

5.FILIERES DE FORMATION

-Option Médecine Générale

-Option Pharmacie

-Option Odontostomatologie

V-INSTITUT UNIVERSITAIRE DE GESTION

L'Institut Universitaire de Gestion a été créé par le décret N°96156/P-RM du 23 Mai 1996 et le décret N° 96-377/P-RM du 31 décembre 1996 fixe son organisation et ses modalités de fonctionnement.

1.PRESENTATION : L'institut Universitaire de Gestion (I.U.G.) (ex EHEP) est un établissement supérieur technique à cycle court. Il a pour missions :

-la préparation des futurs diplômés à des fonctions d'encadrement et de responsabilité dans le domaine de la gestion des administrations et des entreprises ;

-la formation continue ;

-l'initiation d'activités en relation avec les milieux professionnels.

2. LES FORMATIONS :

2.1-La formation initiale :

L'I.U.G. prépare en 2 ans au DUT (Diplôme Universitaire de Technologie) dans les filières suivantes :

1.Secrétariat Bureautique ;

2.Finances comptabilité;

3.Techniques de commercialisation;

4.Informatique de Gestion

5.Hôtellerie - Tourisme

La durée maximale des études est de 3 ans (un seul redoublement est autorisé).

2.2-La formation continue et autres activités :

Dans le cadre des UFP (Unité de Formation et de Production) préparation de DUT en cours du soir. Dans le cadre de l'UFAE (Unité de Formation et d'Appui aux Entreprises) formation sur mesure, séminaire, en relation avec l'INTEC de Paris, préparation au diplôme d'études Financières Comptables (DECF), préparation au diplôme d'expertise.

3- REGIME DES ETUDES :

3.1-Conditions d'admission :

Pour le DUT : Quatre types de candidats peuvent s'inscrire, mais tous seront soumis à une présélection, suivie d'un test.

Type A : les étudiants réguliers (Baccalauréat de l'année en cours, avoir 25 ans au plus). Type B : les titulaires du BT de l'année en cours (Diplôme de l'ECICA ou équivalent).

Type C : les professionnels des secteurs public et privé titulaires du BAC ou d'un diplôme équivalent.

Type D : les candidats non maliens, titulaires du BAC ou d'un diplôme équivalent. Pour le DEFC (Diplôme d'Etudes Financières et Comptables) :

1.DUTS comptabilité, comptabilité gestion de l'EHEP (IUG).

2.Maîtrise de gestion de l'EHEP.

3.Diplôme équivalent du DEPCF.

4.Présélection sur dossier suivie d'un test.

VI-INSTITUT POLYTECHNIQUE DE FORMATION ET DE RECHERCHE APPLIQUEE

1- PRESENTATION :

L'Institut de Formation et de Recherche Appliquée, dénommé IPR/IFRA est un établissement d'enseignement supérieur rattaché à l'Université du Mali. Il est situé à 70 km du district deBamako et à 3,5 Km de Koulikoro, capitale de la 2è région administrative. Son domaine couvre 380 ha le long du fleuve Niger. L'IPR/IFRA est l'une des plus vieilles institutions de formation des agents du développement rural de la sous-région : station de recherche agronomique en 1897, il devient tour à tour Ecole des maîtres laboureurs en 1902, Centre de stage agricole en 1913, Collège Technique agricole doublé d'une Ecole Normale en 1952,Institut Polytechnique Rural en 1965, puis Institut de Formation et de Recherche Appliquée en 1996. L'IPR/IFRA dispose d'une Annexe à Bamako assumant la formation dans des études de la spécialité élevage.

2- MISSIONS

L'IPR/IFRA a pour missions :

-la formation d'ingénieurs (agro -économistes, d'élevage, des eaux et forêts)

-la formation de techniciens supérieurs d'agriculture et d'élevage, des eaux et forêts et du génie rural;

-la promotion de la recherche scientifique et technologique;

-la formation continue des cadres du développement rural et des jeunes diplômés -la formation des communautés rurales.

3- CONDITIONS D'ADMISSION

L'IPR/IFRA comporte deux cycles de formation :

l'un prépare au Diplôme de Technicien Supérieur pour une durée de 2 ans ;

l'autre prépare au diplôme d'Ingénieur pour une durée de 3 ans.

Les étudiants de l'IPR sont recrutés par voie de concours direct.

3.1-L'ACCES AU CYCLE TECHNICIEN :

il se fait pour les bacheliers nationaux qu'étrangers par sélection après examen de dossier et par voie de concours professionnel dans la limite des places disponibles.

3.1.1-Pour les bacheliers, les conditions à remplir sont les suivantes :

s'acquitter des frais d'inscription dont le montant est fixé à 300000F CFA pour les étrangers,être apte physiquement pour l'exercice de la fonction,être âgé de 25 ans au plus,être titulaire d'un baccalauréat scientifique (SB, SE ou tout autre diplôme équivalent),avoir une moyenne annuelle de l'année du bac et une moyenne à l'examen égale ou supérieure à 12 dans les matières suivantes : Biologie - Physique - Chimie.

3.1.2-Le concours professionnel est ouvert aux nationaux et étrangers titulaires d'un BT dans les spécialités agriculture, élevage, eaux-forêts et génie-rural ou tout autre diplôme reconnu équivalent et être âgés de 35 ans au plus.

4- L'ACCES AU CYCLE INGENIEUR :

1-Par voie de concours direct ouvert aux candidats titulaires du DEUG, dans les filières CBG ou tout autre diplôme reconnu équivalent et avoir 23 ans au plus à la date du concours.

2 -Sur examen de dossiers.

5-FILIERES DE FORMATION

5.1-Cycle Ingénieurs

-Agronomie

-Zootechnie

-Eaux et Forêts

5.2-Cycle Technicien Supérieur

-Aviculture

-Aménagement et Gestion des Ressources Forestières et Halieutiques.

-Aménagement Hydro agricole

-Production de viande

-Cultures vivrières et industrielles

-Production horticole

-Amélioration des plantes et production des semences

VII-INSTITUT SUPERIEUR DE FORMATION ET DE RECHERCHE APPLIQUEE L'Institut Supérieur de Formation et de Recherche Appliquée (ISFRA) est créée par le Décret N°96-156/P-RM du 23 Mali 1996 et le Décret N° 96-361/P-RM du 31 décembre 1996 fixe son organisation et ses modalités de fonctionnement.

1- MISSIONS

L'ISFRA est un établissement d'enseignement post universitaire et de recherche scientifique ayant pour missions :

-la formation et le perfectionnement des professeurs d'enseignement supérieur et des recherches dans les spécialités nécessaires au fonctionnement régulier des établissements d'enseignement supérieur et des centres de recherche du Mali.

-l'exécution dans les domaines qui lui sont propres de toutes études ou travaux de recherche scientifique et technique.

2-FORMATION ET RECHERCHE

2.1-ETUDIANTS :

-Les fonctionnaires diplômés des établissements d'enseignement supérieur du Mali ou titulaires d'un diplôme reconnu équivalent ayant satisfait aux épreuves du concours.

-Les jeunes sans emploi,

-Les agents des ONG et du secteur privé,

-Les ressortissants de la sous-région remplissant les conditions exigées.

3-INSCRIPTION :

-Sur concours,

-après examen de dossiers par un jury spécialisé.

4-DIPLOMES DELIVRES :

-Certificats (formation de courte durée),

-Diplôme d'Etudes Approfondies (DEA) Durée : 2 ans.

1ère année : cours théorique

2ème année : travaux de recherche

-Diplôme d'Etudes Supérieures Spécialisées (DESS).Durée : 2 ans.

1ère année : cours théorique

2ème année : stage.

-Doctorat de l'Université du Mali Durée : (2 - 4) ans après obtention du DEA.

VIII-ECOLE NATIONALE D'INGENIEURS

1-PRESENTATION ET VOCATION :

Créée le 14 avril 1939, l'Ecole Technique Supérieure de Bamako a été transformée le 06 septembre 1950 en Ecole des Travaux Publics (E.T.P.) de l'AOF, destinée à la formation des Adjoints Techniques en Travaux Publics, en Topographie et des Dessinateurs des TP.D'autres sections furent créées par la suite, telles que les sections Géologie et Electromécanique. Après l'accession du Mali à l'indépendance, en vue de satisfaire les besoins en cadres techniques nécessaires au développement du pays, l'E.T.P. fut érigée en « Ecole Nationale d'Ingénieurs » (E.N.I) qui fut chargée à partir de 1963/1964 de former des Ingénieurs du 1er degré ou d'exécution.

Elle préparait à cinq spécialités :

1.Travaux Publics ;

2.Topographie ;

3.Géologie ; Mécanique. Le recrutement se faisait sur titre après le D.E.F. (Diplôme d'Etudes Fondamentales) équivalent malien du BEPC et la durée des études était de cinq (5) ans.

A partir de 1969/1970, le recrutement fut conditionné au baccalauréat et la durée des études fixée à (3) ans. Après le séminaire sur les Formations Techniques Industrielles (avril 1970), l'Ordonnance N°41/CMLN du 14 août 1973 porte la durée des études à quatre (4) ans. L'évolution des sciences et de la technologie ainsi que les nouvelles exigences du travail de l'Ingénieur ont conduit les autorités académiques à porter la durée à cinq (5) ans après le baccalauréat (Décret n°92-254P-RM du 18 décembre 1992). Après la création de l'Université du Mali, la durée des études est de trois (3) ans après l'obtention du diplôme du 1er cycle de l'Université (D.E.U.G). L'Ecole Nationale d'Ingénieurs de Bamako est un établissement public d'Enseignement Technique Supérieur qui a pour missions :

-La formation des ingénieurs de conception pour les différentes branches de

L'industrie et du génie civil ainsi que le recyclage des cadres en activité ;

- la formation des professeurs d'enseignement technique pour l'enseignement technique et professionnel ;

-la participation à la promotion, la valorisation et à la vulgarisation de la recherche appliquée en faveur du développement.

L'Ecole Nationale d'Ingénieurs de Bamako est un établissement à vocation Inter Africaine, plus d'une dizaine d'autres pays africains y envoient former leurs ressortissants

2-BUT DES ENSEIGNEMENTS :

L'organisation des études à l'Ecole Nationale d'Ingénieurs est conçue pour former des Ingénieurs de conception et des professeurs pour l'Enseignement Technique et Professionnel ayant une formation de base très solide, maîtrisant les techniques relatives aux technologies de pointe. L'enseignement est en perpétuelle évolution pour anticiper aux mieux les mutations technologiques et les besoins nouveaux des secteurs industriels et économiques.

3-STRUCTURE ET ORGANISATION :

L'Ecole Nationale d'Ingénieurs est administrée par une assemblée d'Ecole, un Directeur
Général, sous l'Autorité du Ministère chargé de l'Enseignement Supérieur. L'assemblée de
l'Ecole est l'organe d'orientation et de contrôle des activités de l'Ecole. Le Directeur Général

est assisté d'un Directeur Adjoint (chargé des études), d'un Secrétaire Principal, d'un Chef de l'Unité d'Etudes et de production, d'un responsable de la Formation Continue, d'un Responsable des Relations Extérieures, d'un Agent Comptable ainsi que par les Conseils et Comités suivants :

Un Conseil des Professeurs qui contrôle les études ;

Un Conseil de Discipline, compétent pour traiter des questions de discipline concernant les étudiants.

Un Comité Scientifique et Technologique, chargé de coordonner les travaux scientifiques et technologiques effectués à l'E.N.I.

L'Enseignement est donné au sein des Départements d'Enseignements et de Recherche (D.E.R). Ces DER couvrent, pour ce qui concerne la formation des ingénieurs, les spécialités suivantes:

Génie Industriel (Electricité, Mécanique, Energétique) ;

Génie Civil (Travaux Publics, Hydraulique, Bâtiment)

Géologie (Hydrogéologie, Métallogénie)

Géodésie (Topographie)

Pour les filières de formation de professeurs d'Enseignement Technique et Professionnel, trois départements interviennent dans les domaines suivants :

Génie Civil et Mines (Travaux Publics et Hydrauliques).

Industrie (Electricité, Mécanique, Energétique).

Techniques Administratives et Comptables (Bureautique et Communication, Gestion).

L'E.N.I gère et entretien une Unité d'Etude et Production (UEP) dont la vocation est à la fois didactique et productive. L'UEP constitue un cadre fonctionnel pour l'enseignement Appliqué, la recherche - développement, le contact les secteurs industriel et l'économie, l'initiation aux technologies nouvelles et la réalisation d'études.

4-CONDITION D'ADMISSION :

La formation des Ingénieurs de conception à l'Ecole Nationale d'Ingénieurs dure 3 ans après un DEUG et concours.

4.1-ADMISSION EN PREMIERE ANNEE :

Elle se fait principalement par voie de concours direct aux candidats titulaires du DEUG de l'année en cours (Mathématiques, Physiques-Chimie), du D.U.T.S ou d'un diplôme reconnu équivalent et dont le dossier est jugé par une commission de présélection.

D'autre part, une admission sur titre est possible, dans la limite des places disponibles, pour les candidats titulaires d'un des diplômes suivants ou de tout autre diplôme reconnu équivalent :

-Licence de Mécanique ;

-Licence de Physique et Chimie ;

-Licence d'Informatique ;

-Licence de Mathématiques Appliquées.

Les candidats titulaires du D.E.U.G et du D.U.T.S doivent avoir au moins 23 ans à la date du concours. Pour les candidats titulaires d'une licence ou d'un diplôme équivalent, la limite d'âge est de 24 ans.

4.2-ADMISSION EN DEUXIEME ANNEE :

Dans la limite des places disponibles, peuvent être admis en 2ème année, sur titre et après étude du dossier, les titulaires de l'un des diplômes qui suivent ou d'un diplôme reconnu équivalent -Diplôme d'Ingénieurs des sciences appliquées (Bac + 4 ans)

-Licences en sciences ou mâtrise en sciences.

4.3-CANDIDATS ETRANGERS :

Dans la limite des places disponibles, les étudiants étrangers peuvent être admis à l'Ecole
Nationale d'Ingénieurs dans les mêmes conditions que les candidats de nationalité malienne
conformément aux conventions et textes en vigueur. Leur candidature peut être présentée

individuellement ou par l'autorité gouvernementale chargée de l'Enseignement Supérieur. Pour être définitivement inscrit les candidats devront s'acquitter des frais d'inscription (dont le montant est de 300.000F CFA/an pour les étrangers et 5 000 F CFA pour les Maliens). SECTION III :UNIVERSITE DE BAMAKO

Paragraphe1: CREATION

En 2002, une ordonnance transforme l'université du Mali en (E.P.A )qui devient université de Bamako un (EPSTC) établissement publique a caractère scientifique, technologique ou culturel dénomme université de Bamako par l'ordonnance n°02-056-PRM du 05juin2002 et la loi n°06007 du 23 janvier 2006 dont les missions sont les suivantes :Contribuer a la mise en oeuvre de la politique nationale en matière d'enseignement supérieur et de recherche scientifique.

- La formation supérieure générale, pratique et spécialisée ;

-La formation supérieure professionnalisée ;

- La formation post universitaire ;

- La formation continue

- La préparation aux grandes écoles ;

- La recherche scientifique, technique et technologique ;

- Le développement et de la diffusion de la culture et des connaissances

-La,réalisation, d'expertises.

Elle comprend :Cinq facultés:

-Faculté des sciences et techniques (FAST);

-Faculté des lettres, langues, arts et sciences humaines (FLASH);

-Faculté des sciences juridiques et Politiques (FSJP);

-Faculté des sciences Economiques et de Gestion(FSEG) ;

-Faculté de médecine, de pharmacie et d'odontostomatologie (FMPOS);

3 instituts:

-Institut universitaire de gestion (IUG);

-Institut supérieur de formation et de recherche appliquée (ISFRA);

Institut polytechnique rural (IPR);

2 écoles supérieures:

-École nationale d'ingénieurs (ENI);

-École normale supérieure (ENSUP);

L'université de Bamako regroupe les cinq facultés et les deux instituts situés à Bamako (IUG et ISFRA) placée sous la tutelle du ministre de l'Education, son administration et sa gestion sont sous la responsabilité du conseil de l'université,du Recteur et le conseil scientifique et technique ;les deux Ecoles supérieures et l'IPR relèvent de la direction nationale de L'Enseignement supérieur et de la recherche.

Paragraphe2:ORGANISATION TE FONCTIONNEMENT

L'Université de Bamako est placée sous la tutelle du Ministère chargé de l'Enseignement Supérieur. Les organes d'administration et de gestion de l'université sont le Conseil de l'université, le conseil scientifique et pédagogique et le recteur.

I-le conseil de l'université: Le conseil de l'université est l'organe délibérant de l'université, 1-Missions : il est chargé de délibérer sur des biens immeubles faisant partie du patrimoine l'acceptation ou l'octroi de subvention, dons, legs assorties de conditions

-Les opérations d'emprunts et de garantie d'emprunts à plus d'un an

-Le règlement intérieur de l'université

-Le plan de recrutement du personnel Le modalités d'application des statuts du personnel -Les règles d'organisation des instituts et des centres rattachés directement au rectorat ou aux structures de l'université

-Les budgets et les comptes

-L'affectation des résultats

-Aliénation des biens meubles acquis sur subvention de l'Etat.ces délibérations ne sont exécutoires qu'après l'autorisation de tutelle, le conseil délibère en outre sur :Les programmes d'équipement et d'investissement,le patrimoine de l'université,le projet d'établissement et sur toute question à caractère académique, pédagogique ou scientifique, après avis du conseil pédagogique et scientifique de l'université

-Le règlement intérieur des structures.

-L'organisation des enseignements et orientation des activités de recherches

-la scolarité n'est pas soumise à l'autorité de tutelle. Le conseil donne son avis sur -L'harmonisation des programmes de recherche des structures de l'université avec les programmes nationaux de recherche, la Collation des grades universitaires, création des diplômes des facultés et des instituts
· La création ou la supervision d'emplois d'enseignants La composition des costumes académiques, L'attribution de titres honorifiques et toutes les questions qui lui sont soumises par le recteur ou par l'autorité de tutelle.

2-Composition : le conseil de l'université est compose de membres avec voix délibérative et de membres avec voix consultative les membres avec voix délibérative sont :

Le recteur de l'université, président du conseil de l'université'

un représentant du ministre charge de la culture un représentant du ministre charge de la santé - un représentant du ministre charge des domaines de l'Etat

- Les doyens et directeurs des instituts de formation et de recherche de l'université

-Deux représentants désignés par les organisations syndicales des personnels administratifs et techniques de l'université -Deux représentants désignés par l'organisation syndicale des personnels enseignants de l'enseignement supérieur

-Deux représentants désignés par l'organisation syndicale des chercheurs permanents Deux représentants désignés par les organisations syndicales d'étudiants. Deux, représentants de la fédération nationale des associations des parents d'élèves et d étudiants du Mali.

3- les membres avec voix consultative sont :

Le vice-recteur de l'université ;

Le secrétaire général de l'université ;

Le chef du service finances de l'université ;

Le contrôleur financier de l'université ;

L'agent comptable principal de l'université ;

Le directeur du centre National de la recherche scientifique et technologique ;

Un représentant du conseil national du patronat malien ;

Un représentant de la chambre du commerce et d'industrie du Mali ;

Un représentant de l'assemblée Permanente des chambres d'agriculture du Mali ; Un représentant de l'assemblée Permanente des chambres de Métiers du Mali ; Un représentant du conseil national des Jeunes du Mali ;

Un représentant des Promoteurs d'établissements privés d'enseignement supérieur et toute autre personne en raison de ses compétences peut être invitée aux reunions du conseil par le recteur, à donner son avis sur un ou plusieurs points de l'ordre du jour.

II-LE Recteur:

L'université de Bamako est dirigé par un recteur nommé par décret pris en conseil des ministres sur proposition du ministre chargé de l'enseignement supérieur, parmi les enseignants de rang magistral. Il est l'organe d'exécution des délibérations du conseil de l'université. Il est chargé de préparer et d'exécuter les délibérations du conseil de l'université ordonner les recettes et les dépensés de l'université, mettre en oeuvre les modalités de délivrance des diplômes, des titres et certificats sanctionnant les études signer les contrats, les baux et conventions au mon de l'université, représente l'université en justice et dans tous les actes de la vie civile ;Accorder éventuellement des dérogations individuelles aux conditions d'inscription des étudiants.

Le recteur a autorité sur l'ensemble des personnels en fonction à l'université et exerce à leur

égard le pouvoir hiérarchique ainsi que les pouvoirs disciplinaires et nominations lorsque ces pouvoirs n'ont pas étés confiés à une autre autorité et prend des décisions individuelles consécutives.

Dans l'exercice de ses fonctions le recteur est assisté d'un vice- recteur et des services administratifs qui lui sont propres et peut déléguer sa signature au vice- recteur et aux chefs des services administratifs et techniques propres.

1-LE VICE RECTEUR

-Il est nommé par arrête du ministre chargé de l'enseignement supérieur sur proposition du recteur parmi les enseignants de rang magistral, il lui seconde, L'assiste, remplace le recteur de plein droit en cas d'absence, de vacance ou d'empêchement

- Il est le responsable des activistes pédagogiques et de recherche de l'université 2-DES SERVICES ADMINISTRATIFS

Les services administratifs de l'université de Bamako sont places sous l'autorité d'un secrétaire Général qui coordonne et contrôle l'ensemble de leur activités.

Les services administratifs de l'université de Bamako sont : -le service des ressources Humaines ; le service de la scolarité et d'orientation ; le service des affaires juridiques et des Équivalences ; le service des relations Extérieures de coopération ;Et le service du Patrimoine. 3-DES SERVICES TECHNIQUES

Les services techniques de l'université sont : le service des finances et celui de l'agence comptable Principale

Ils sont placés sous l'autorité directe du recteur.

4-LE CONSEIL PEDAGOGIQUE ET SCIENTIFIQUE DE L UNIVERSITE

Il est l'organe consultatife de l'université de Bamako,a ce titre il est obligatoirement consulté et donne son avis sur : le projet d'établissement et toute question à caractère académique, pédagogique et scientifique ;Il est composé du vice-recteur ,Président et les membres suivants:

Les vices doyens des facultés ;

Les directeurs adjoints des instituts

deux représentants des enseignants de chaque structure de l'université et toute autre personne dont la compétence est requise sur un ou plusieurs points de l'ordre du jour sur invitation par son président.

5-LES FACULTES ET INSTITUTS

Les facultés et les instituts sont administrés et gérés par l'assemblée de faculté ou d'institut et le Doyen ou le Directeur

Les attributions de l'assemblée des structures de formation et de recherche est de délibérer sur :-Le projet d'établissement et sur toute question à caractère académique, pédagogique ou scientifique ;-Les questions d'ordre académique, scientifique et pédagogique dans les départements d'enseignement et de recherche(ERD) concernesLe projet de budget annuel de la structure de formation et de recherche concernée ainsi que sur le rapport d'exécution budgétaire produit par le doyen ou le Directeur,-Le programme prévisionnel d'activités et le compte rendu d'activité produire aux organes de l'université.

6-LA COMPOSITION

L'assemble de faculté ou d'institut est composée :

du Doyen ou du Directeur ;

Du vice- Doyen ou du Directeur adjoint ;

des Directeurs des instituts et des centres de faculté ou d'institut ;

des repentants nommé par les collèges de :

Professeur et Directeur de recherche ;

Maître de conférences et Maître de recherche ;

Maître assistants et charges de recherche ;

Assistants et Attaches de recherche ;

-Un représentant des enseignants contractuels de L'état.

Deux représentants des étudiants régulièrement inscrits ;

du secrétaire principal de la structure de formation et de recherche un représentant élu parmi le personnel administratif ;

d'un représentant élu parmi le personnel technique.

7-DIRECTEUR de L'INSTITUT

LE Directeur est responsable des ressources propres de l'institution et la représente au sein de l'université, il est chargé de : passer les contrats et les marches conformément aux lois et règlement en vigueur, sur délégation du recteur ;accepter les dons et legs en faveur de l'institut, après avis conforme de l'assemblée de l'institut ; engager et ordonner les dépenses conformément aux crédits ouverts au budget, sur délégation du recteur : donner son avis sur toutes les fois que le recteur procède à la nomination à l'engagement des personnels techniques et administratifs à l'institut.

7.1-L'assemblée de l'institut ou d'école :

C'est l'organe délibérant de l'institut Universitaire ou d'école. L'assemblée de l'institut ou de l'école comprend :

le Directeur de l'institut ou de l'école ;

le Directeur adjoint ;

les Représentants des enseignements par grade de hiérarchie (Professeurs, Maîtres de Conférences, Maîtres Assistants, Assistants) ;

les Représentants des étudiants ;

le Secrétaire Principal de l'institut ou de l'école ;

le Représentant élu par le personnel administratif ;

le Représentant élu par le personnel technique ;

Elle peut être élargie à des représentants des milieux socioprofessionnels.

CHAPITRE II : PRESENTATION DU SYSTEME D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE :

Le système d'enseignement supérieur et de recherche scientifique comprend des structures d'enseignement et de recherche, et des instituions de recherche non universitaires dont les chercheurs sont cependant astreints par la loi à participer à la formation des étudiants. 1-ENSEIGNEMENT SUPERIEUR :

L'Enseignement Supérieur a été marqué par la reforme de 1962 qui a mis l'accent sur le système des grandes écoles (établissements créés entre 1962 et 1975) et l'ouverture de l'université en 1996.

L'enseignement supérieur public qui accueille environ 65 000 étudiants en 2008, comprend essentiellement l'université de Bamako et trois (3) Grandes Écoles.

L'université est un Établissement Public à caractère Scientifique, Technique et Culturel organisée en facultés et Instituts que sont :

la Faculté des Sciences et Techniques (FAST)

la Faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (FLASH)

la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP)

la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion (FSEG)

la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d'Odontostomatologie (FMPOS)

l'Institut Universitaire de Gestion (IUG)

l'Institut Supérieur de Formation et de Recherche Appliquée (ISFRA)

Les Grandes Écoles sont rattachées à la Direction Nationale de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (DNESRS). Ce sont :

l'école Nationale d'ingénieurs Brahmane Baba Touré (ENI-ABT)

l'Institut Polytechnique Rural/Institut de Formation et de Recherche Appliquée (IPR/IFRA) de Katibougou

l'école Normale Supérieure (ENSUP)

Par ailleurs il existe une cinquantaine d'établissements supérieurs privés formant dans divers domaines avec environ 5% des effectifs globaux de l'enseignement supérieur.

2- RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE

La recherche scientifique est placée sous la tutelle du Ministère des Enseignements Secondaire, Supérieur et de la Recherche Scientifique. Les structures en charge de l'orientation politique et de la coordination sont la Direction Nationale de l'enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (DNESRS) et le Centre National de Recherche Scientifique et Technologique (CNRST). Par ailleurs, il existe une structure de coordination de la recherche agricole au Mali qui est le Comité National de la Recherche Agricole (CNRA), rattaché au ministère chargé de l'agriculture.

Les instituts et Centres de recherche sont placés sous l'autorité directe de Départements ministériels. Toutefois la gestion de la carrière des chercheurs hiérarchisés est assurée par le département en charge de la recherche scientifique.

Les instituts de recherche sont classés par domaines d'activités :

Santé/

Centre National d'appui à la Lutte Contre la Maladie

Institut National de Recherche en Santé Publique

Centre de recherche gérontologie gériatrie

Éducation, langues et sciences humaines

Institut des Langues du Mali

Institut des Sciences Humaines

Institut Hamed Baba de Tombouctou

Agriculture, Élevage et Environnement

Institut d'économie RuraleLaboratoire Central Vétérinaire

Énergie

Centre National de l'énergie Solaire et des Énergies Renouvelables

Travaux publics

Centre National de Recherche et d'expérimentation en Bâtiment et Travaux Publics. DEUXIEME PARTIE : LES PRATIQUES ET LEURS

IMPACTS SOCIO ECONOMIQUES

Chapitre I: Les Pratiques

Section1:Gestion des ressources.

Paragraphe 1:Infrastructures universitaires et équipements:

Disponibilité foncière:

L'université de Bamako dispose de 197 hectares dans le schéma directeur d'aménagement et d'urbanisation du district de Bamako pour la construction d'infrastructures et repartirent comme suit :

- 87 hectares pour la zone universitaire de Badalabougou (colline)

-la zone universitaire de Lafiabougou pour une superficie de 10 hectares

-La zone universitaire de Dougakoulou (Sud- Est de Mangnambougou) d'une superficie de 90 hectares

-10 hectares dans la réserve foncière pour équipements scolaires dans le lotissement de Kalaban coura.

2. ETATS DES LIEUX:

L'université est créée à partir des infrastructures héritées des Grandes Écoles, avec une stratégie de consolidation de celle-ci par des constructions complémentaires programmées de façon a suivre l'évolution des effectifs pour une meilleure gestion des flux et à faire face aux besoins nouveaux.

L'objectif global était de doter le système d'enseignement supérieur d'infrastructures, d'équipements et moyens logistiques adéquats pour :

-Une université composée de facultés et d'instituts

-De grandes écoles (Structures spécialisées de formation) qui étaient caractérisées à l'époque par :-Une inadéquation des locaux à un bon enseignement des grandes écoles -Des infrastructures utilisées à saturation avec des effectifs pléthoriques

-Des conditions de travail très pénibles

-Des équipements pédagogiques et scientifiques présentant des grandes lacunes.

L'état critique des équipements devenu un frein à l'épanouissement de l'enseignement et des enseignants, ce qui avait conduit à de sérieuses et dangereuses restrictions sur les activités pédagogiques.

3. Situation des infrastructures héritées des grandes écoles :

3.1-La Faculté des sciences Techniques: FAST

Les infrastructures du lycée de Badalabougou transféées à la FAST avec une capacité d'accueil de 2000 lèves(ou étudiants).

Après les travaux d'aménagement et équipement pour adapter les infrastructures du lycée aux structures de l'université la FAST disposait d'un potentiel de:

56 salles de cours dont 52 transformer en salles de cours et de travaux pratiques ou diriges et 4 salles de roulement transformées en bureaux pour enseignants.,Un bibliothèque de lecture et une bibliothèque de prêt et son dépôt transformé en salle d'études pour la FAST,Un laboratoire de physique, chimie, biologie équipé pour les travaux pratiques

Une acropole,Un bloc administratif de neuf bureaux ; magasins et autres annexes pour l'administration ;Une salles des professeurs,un réfectoire,un terrain de foot Ball et terrain de basket Ball.

L'école des Hautes Études Pratiques transformée en I U G, qui avait comme effectif 625 étudiants pour une capacité de 360 disposants

3 .2- Faculté des Sciences Juridiques et Politiques: FSJE

Créée sur les infrastructures de l'ancienne l'ENA construit pour 450 étudiants disposait de près de 2178 étudiants en 1993 avec :17 salles de cours,4 salles spécialisées de faible capacité,1 amphithéâtre de 300 places, 5 bureaux pour l'administration ;1 bloc sanitaire et une infirmerie exiguë.

Face à l'insuffisance des locaux pédagogiques l'ENA-FSJE utilise les disponibilités des salles de classes dans d'autres établissements (3 salles à l'ENI, 2 salles au Lycée de filles(actuel lycée Ba Aminata) et 3 salles à l'annexe IPR etc)

3.3- Faculté de Médecine Pharmacie et Odontostomatologie FMPOS

Elle a été créée sur les locaux de L'école de Médecine, conçue initialement pour 450 étudiants, en reçoit 1054 et dispose de:

-2 Amphithéâtres de 80 et 286 places et respectivement,5 salles de classes,1 bibliothèque très exiguë,5Laboratoires (1d'analyse biomédicale,1laboratoire de chimie,1d'anatomie et 2 de recherche),4 bureaux pour l'administration,1 bloc d'internat d'environs 200 lits

4. LA situation des infrastructures universitaires après Douze ans:d'existence est la suivante :

4.1- Faculté des Sciences et Techniques(FAST)

La FAST dispose aujourd'hui de:

-une amphithéâtre de 550 places construit par le PMU-MALI en 1998,26salles de 50 places,une bloc administratif,deux labo de (chimie, physique, biologie, Géologie, Micro biologie) deux salles techniques de Géologie un labo de (biotechnique alimentaire, d'automatisme et d'asservissement) deux salles informatiques des salles d'internet pour les privés, un terrain de Foot-Ball, un gymnase privé, un Campus Numérique de la Francophonie) avec un cyber étudiant, un bloc de résidence pour les étudiants une infirmerie fonctionnelle grâce à l'AEEM

4.1-Faculté des Lettres Arts et Sciences Humaines (FLASH )

La FLASH dispose de:

-Un amphi de 550 places à la FAST construit par le PMU-MALI en 1998, Un amphi de 300 places, Un amphi de 1000 places construit en l'an 2000 par le PMU-MALI, Un amphi de 320 places à l'ENSUP, Six salles de classes à Azar Center (bail),39 salles de classes, Un bloc administratif, Une bibliothèque spécialisée,-Un bloc Arabe deux salles Internet, Une cantine, Une salle filière métiers du Livre

4.2-Faculté de Médecine Pharmacie et D'odontostomatologie(F M PO S)

Elle dispose de:

-Un amphi de 650 places construit en 2001 par le PMU-MALI, Un amphi de 300 places, Un amphi de 200 places,4 salles de 50 places, Un bloc administratif, Un labo de (d'entomologie, d'hématologie, de chimie, polyvalent, d'anatomie, DEAP),Une salle informatique, Une salle de professeurs, Une bibliothèque ;trois bâtiments de résidence pour les étudiants, Un complexe sportif, Un bloc cuisine restaurant

4.3 Faculté des Sciences Juridiques et Politiques(FSJP)

Elle dispose de :

-Trois amphi de (525 ; 250 ; 150) places, Trois amphi de (200 ; 100 ; 80) places, Deux amphi de 150places (salles de classes transformes),Un amphi de1300 places (bakaiina pour les cours magistraux),Un bloc administratif à l'ancienne E NA, Un bloc administratif dans les nouveaux locaux(sur la colline côté EST rectorat),Une salle informatique, Une salle de documentation, Une salle de réunion, Une salle de professeurs, Une cantine(ENA)

4.4 Faculté des Sciences Economiques et de Gestion( FSEG)

la FSEG dispose de :-Un amphi de 525 places, Deux grandes salles de 200 places,18 salles de 50 places, Un bloc administratif, Une salle de documentation, Une salle de réunion, Une salle de professeurs,la FESG dispose chez Tomota(bail rompu à partir de juillet 2008) de :Deux amphis de 350 places, Une salle de100 places,32 salles de 50 places, Des bureaux pour l'administration,Elle occupe pour deux jours pleins par semaine l'amphi de 1000 places de la FLASH pour les cours magistraux

4.5 Institut Supérieur de Formation et de recherche Appliquée(l'ISFRA )

L'ISFRA est en location dans une aile du bâtiment abritant le CNRST à n'golonina et une villa à Badalabougou.

-4.6 Institut Universitaire de Gestion (I.U.G)

L'IUG dispose de :-20 salles de 25 à 90 places, Un bloc administratif, Deux salles dactylo, trois salles informatiques, Deux blocs de résidence Un bloc pour la structure d'application en hôtellerie et tourisme

Le tableau n°1: Evolution des capacités Infrastructurelles d'accueil de 1996 à 2008

 

96_97

97_98

98_99

99_00

00_01

01_02

02_03

03_04

04_05_

05_06

06_07

07_08

FLASH

3120

3120

5270

5270

5270

5270

5270

5270

5270

5270

5270

5270

FAST

2000

2000

1955

1955

1955

1955

1955

1955

1955

1955

1605

1605

FSEG

 
 
 
 
 
 
 
 
 

2400

2400

4225

FSJE

1600

1600

2900

2900

2900

2900

2900

2900

2900

 
 
 

FSJP

 
 
 
 
 
 
 
 
 

2780

2780

4605

FMPOST

882

882

1582

1582

1582

2232

2232

2232

2232

2232

2232

2232

Source:Mission universitaire et Rectorat

Graphique n°1 : Représentation graphique de l'évolution des capacités d'accueil

4000

6000

5000

3000

2000

1000

0

FLASH FAST FSEG FSJE FSJP FMPOST

En faisant une comparaison entre ce graphique et celui du graphique n°2(page 4) on constate que les effectifs augmentent de façon exponentiel et celui de infra structures de manière arithmétique et que tous ces faits sont le résultat de Douze (12) ans de négligence et surtout de manque de politique approprié de gestion technique et Academique.

Paragraphe2: GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

1 -LES ETUDIANTS

Définition:

Étudiant (fem. étudiante) est un mot dérivé du latin studere qui signifie « s'appliquer à apprendre quelque chose ». Cependant, le terme ne s'applique pas à toute personne qui apprend. On le réserve généralement aux personnes intégrées dans un cursus scolaire.

Dans de nombreux pays, notamment francophones, l'usage du mot étudiant est encore plus restreint. Le plus couramment, il désigne les personnes engagées dans un cursus d'Enseignement supérieur Afin d'être exhaustif, il serait plus juste de l'associer à toute personne suivant un cursus de formation initiale post- secondaire

(relevant ou non de l'enseignement supérieur). On le distingue ainsi de l'écolier, du collégien, du lycéen ou encore de l'apprenti.

On peut donc faire cette distinction fondamentale dans le monde de l'enseignement entre l'écolier qui fréquente l'enseignement primaire ou secondaire, et l'étudiant qui fréquente un établissement d'enseignement supérieur ou post- secondaire.

Tableau 2 : Evolution des Effectifs étudiants

Année Structure

96_97

97_98

98_99

99_00

00_01

01_02

02_03

03_04

04_05

05_06

06_07

07_08

ENI

981

901

703

664

664

379

364

358

-

589

741

864

ENSup

1 554

1 161

730

264

264

311

135

476

-

500

531

521

FAST

636

1 354

1 831

2 015

2 574

1 982

1 563

1 848

2 142

2517

3039

3947

FLASH

994

2 250

5 895

5 693

6 852

7 776

8 482

8 984

10325

12715

15857

18927

FMPOS

1 719

2 386

3 067

3 366

3 704

3 813

4 660

5 338

5 071

5553

5102

4753

FSJE/FS

3 147

4 307

6 969

6 284

7 660

7 150

8 959

9 766

12131

11172

15785

22524

JP

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

FSEG

 
 
 
 
 
 
 
 
 

4603

8350

7556

I.U.G

891

879

857

796

796

753

891

1 106

1 288

1540

1768

2038

IPR/IFR A

811

719

602

440

374

393

399

377

-

435

523

588

ISFRA

41

54

54

80

89

80

83

114

120

113

90

60

TOTAL

774

14011

20708

19602

22977

22637

25536

28367

31077

39737

51786

61778

Source:Rectorat

Effecti

25000

20000

15000

10000

5000

0

Années Académiques

ENI

ENSup FAST FLASH FMPOS FSJE/FSJP FSEG

I.U.G IPR/IFRA ISFRA

Graphique2 : Évolution des effectifs des étudiants dans lesstructures1996 - 2008

Effect

1600

1400

1200

1000

400

200

800

600

0

Evolution des Effectifs d'Etudiants dans les Grandes
Ecoles

Années Académiques

ENI ENSup IPR/IFRA

Graphique n°3 : Évolution des effectifs dans les Grandes Écoles 1996 - 2008

Tableau n°3 : Evolution des Effectifs étudiants par Genre

Années

96_97

96_97

97_98

97_98

98_99

98_99

99_00

99_00

00_01

00_01

02_03

02_03

04_04

03_04

Genre

M

F

M

F

M

F

M

F

M

F

M

F

M

F

ENI

933

48

853

48

662

41

634

30

634

30

344

20

333

25

Ensu

1337

217

977

184

616

114

251

13

251

13

131

4

453

23

FAST

588

48

1262

92

1701

130

1884

131

2130

444

1417

146

1638

210

FLASH

802

192

1732

518

3454

2441

4503

1190

5708

1144

6412

2070

6891

2093

FMPOS

1384

335

1778

608

2271

796

2660

706

2810

894

3560

1100

4090

1248

FSJE/FSJ P

2571

576

3420

887

5402

1567

4908

1376

5681

1979

7053

1906

7618

2148

I U G

425

466

416

463

387

470

343

453

343

453

439

452

 
 

IPR/IFRA

751

60

672

47

559

43

399

41

336

38

354

45

334

45

ISFRA

38

3

54

0

50

4

77

3

83

6

78

5

99

15

TOTAL

8829

1945

11164

2847

15102

5606

15659

3943

17976

5001

19788

5748

21456

5805

Source: Rectorat

96-97

IPR/IFRA
8%

ENI
10%

ISFRA
0%

FSEG
0%

ENSup
14%

FAST
7%

FLASH
10%

I.U.G
9%

FSJE/FSJP
28%

FMPOS
14%

Graphique n°4 : Répartition des étudiants entre structures (1996 - 1997)

ISFRA ENI

IPR/IFRA

0% 4% ENSup

3%

2%

FAST
12%

FSJE/FSJP
30%

FLASH
28%

FMPOS
16%

I.U.G
5%

99-00

Graphique n°5 : Répartition des étudiants entre structures (1999 - 2000)

FSJE/FSJP
33%

FSEG
0%

IPR/IFRA

ENSup

2%

2%

I.U.G
5%

ISFRA
1%

FMPOS
18%

ENI
2%

FAST
7%

FLASH
30%

03-04

Graphique n°6 Répartition des étudiants entre structures (2003 - 2004)

FSEG
14%

FSJE/FSJP

26% FMPOS

13%

IPR/IFRA
1%

I.U.G
5%

ISFRA
0%

ENI
2%

ENSup
2%

FAST
7%

FLASH
30%

05 - 06

Graphique n°7: Répartition des étudiants entre structures (2005 - 2006)

07 - 08

IPR/IFRA ISFRA ENI ENSup

1% 0% 1% 1%

I.U.G
3%

FSEG
12%

FSJE/FSJP
37%

FAST
6%

FLASH
31%

FMPOS
8%

96-97 :F+M

SCIENCES LETTRES

50% 50%

98-99 : F+M

SCIENCES

00-01 : F+M

SCIENCES
34%

LETTRES
66%

33%

LETTRES
67%

02-03: F+M

SCIENCES
29%

LETTRES
71%

05-06: F+M

SCIENCES
25%

LETTRES
75%

06-07: F+M

SCIENCES
20%

LETTRES
80%

Graphique n° 9: Évolution des proportions des Étudiants en Lettres et Sciences

Graphique n°8: Répartition des étudiants entre structures (2007 - 2008)

96 - 97 : F

SCIENCES

39%

LETTRES
61%

98 - 99 : F

SCIENCES
20%

LETTRES
80%

00 - 01

SCIENCES

: F

LETTRES
6 9%

31%

 

02- 03 : F

SCIENCES
25%

05- 06 : F

SCIENCES

21%

LETTRES
79%

06- 07 : F

SCIENCES

15%

LETTRES
85%

 
 
 

LETTRES
75%

Graphique n°10: Évolution des proportions des Étudiantes en Lettres et Sciences

 

Graphique n°11: Évolution des proportions d'étudiantes dans les structures

0.60

0.50

0.40

0.30

0.20

0.10

0.00

96_97 97_98 98_99 99_00 00_01 02_03

ENI

ENSup FAST FLASH FMPOS FSJE/FSJP FSEG

I.U.G IPR/IFRA ISFRA

À ce jour, le nombre d'étudiants dans l'enseignement supérieur public s'élève à plus de 60000 (voir tableau n°2 pages 28) accueillis dans dix (10) facultés et grandes écoles : la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP), la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FSEG), l'institut Polytechnique Rural/Institut de Formation et de Recherche Appliquée (IPR/IFRA), la Faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (FLASH), l ìEcole Nationale des Ingénieurs-Abdrahamane Baba Touré (ENI-ABT), la Faculté des Sciences et Techniques (FAST), la Faculté de Médecine, Pharmacie et d'Odontostomatologie (FMPOS), l ìEcole Normale Supérieure (ENSup), l'institut Universitaire de Gestion (IUG) et l'institut Supérieur de Formation et de Recherche Appliquée (ISFRA). Vu le nombre croissant d'étudiants, l'enseignement supérieur a tout de suite été confronté aux Problèmes majeurs suivants : (1) le nombre insuffisant d'enseignants dont plus du tiers serait composé de vacataires ou contractuels ; (2) le manque de locaux d'accueil; (3) les problèmes de gouvernance ; (4) les problèmes d'autonomie ; (5) le manque et l'inadéquation du matériel pédagogique. Ce dernier point renvoie au manque de moyens élémentaires, comme : les bureaux pour les enseignants-chercheurs, une bibliothèque universitaire de référence, des laboratoires, des bibliothèques dans les facultés et Grandes Ecoles, des publications scientifiques locales et le manque d'accès aux publications, scientifiques, internationales. L'université a permis la mise en place de deux cycles universitaires majeurs : le DEUG et la licence, qui n'existaient pas du tout auparavant, et les études post-supérieures (DEA et Doctorat) qui n'existaient qu'au niveau de l'Institut supérieur de formation et de recherche appliquée (ISFRA), né lui même de la réforme du Centre Pédagogique Supérieur (CPS) ouvert en 1970 et dont la fonction principale fut la formation des professeurs d'enseignement supérieur Les graphiques 2 et 3 (pages 28) représentent l'évolution des effectifs dans les différentes structures. On y voit une croissance considérable particulièrement à la FSJP, à la FSEG et à la FLASH (Graphique2). Les Graphique n°4-8 (pages -30) donnent la répartition des étudiants entre les structures. Le Graphique n°9(pages 31) représente la répartition des étudiants en Sciences et Lettres. Les structures scientifiques étant l'ENI, la FAST, la FMPOS et l'IPR/IFRA, et la catégorie littéraire est composée de la FSJP et de la FLASH. Les établissements recevant les étudiants venant aussi bien des séries scientifiques que littéraires des lycées, comme la FSEG, l'IUG et l'ENSup, n'ont pas été pris en compte dans cette classification. La Graphiquen°10(pages 32) reprend cette répartition pour la population estudiantine féminine. L'analyse de ces figures montre clairement une dynamique de flux vers les deux facultés recevant les étudiants venant des séries littéraires des lycées. D'une proportion de 50% de littéraires en 1996- 1997 (quand bien cette proportion contient une part non négligeable de scientifique de la FSJE à l'époque), la population estudiantine compte 80% de littéraires aujourd'hui (2007 - 2008). Ce déséquilibre inquiétant, entre les proportions de littéraires (80%) et de scientifiques (20%), résulte d'une déficience notoire dans la politique d'orientation des admis aux DEF. Il met en cause la pratique qui consiste à diviser systématiquement les élèves en scientifiques et littéraires. Ce grand déséquilibre est à

circonscrire pour faire face au problème de flux à la FSJP et à la FLASH. Au même moment, les Grandes Ecoles (Techniques), comme l'ENI-ABT et l'IPR-IFRA, fonctionnent à vide, même si nous pouvons constater une timide reprise (non proportionnelle à la croissance de la population estudiantine du Mali) à l'ENI-ABT depuis l'ouverture des filières courtes BAC+2 (graphique n°3 pages 30). La population estudiantine féminine n'échappe pas à cette situation de déséquilibre ( Graphique 9). D'une proportion de 39% de scientifiques en 1996-1997, aujourd'hui (2007 - 2008) elle ne compte que 15% de scientifiques. La figure 10 représente l'évolution de la proportion de la population féminine dans les structures étudiées. Le constat est que : l'IUG a une proportion qui se maintient nettement au dessus de la barre des 50% ; une tendance à la croissance est observée à la FMPOS (féminisation de la profession de médecin), FLASH, FSJP et l'IPR-IFRA ; à l'ENI, la proportion se maintient au tour de 5% pendant qu'à l'ENSup elle connaît une décroissance malgré l'augmentation de la population estudiantine féminine du pays. D'autre part, une vue des Graphique n°2 et 3(pages26) et des tableaux 2 et 3(pages 28-30) illustre que la dynamique des flux est assez importante par rapport au nombre d'enseignants chercheurs et aux capacités d'accueil qui sont assez faibles. Ces déséquilibres ont une répercussion négative sur l'ensemble du fonctionnement de l'Enseignement Secondaire Supérieure et de Recherches Scientifique(ESSRS) d'où la nécessité de mettre en place un système performant de gestion du flux d'étudiants, avec une péréquation au nombre d'enseignants chercheurs et aux capacités d'accueil qui sont assez faibles.

Paragraphe 3: GESTION DES ENSEIGNANTS

I-Définition d'un Enseignant:

Un professeur, ou enseignant, est une personne érudite chargée de transmettre des connaissances ou des méthodes de raisonnement à autrui dans une matière, domaine ou discipline scolaire, ou bien dans le cadre d'une formation plus générale, à un ou plusieurs élèves ou étudiants, le plus souvent dans le cadre d'une institution (école, université...), voire de cours particuliers. Dans ce dernier cas, on parle aussi de précepteur, lorsque l'organisation de l'ensemble de la scolarité d'un élève est prise en charge par un enseignant employé à titre privé. Pour exercer son métier, l'enseignant possède une certaine compétence pédagogique généralement acquise par l'expérience et/ou au cours d'une formation spécialisée. Dans certains pays, en plus de son sens usuel, Professeur (Pr.) est aussi un titre réservé à certains enseignants universitaires.

II. Tendances et faiblesses majeures des systèmes de gestion du personnel enseignant

L'analyse suivante des systèmes de gestion et de leurs effets sur le recrutement et l'utilisation des enseignants portera en particulier sur les règles, les structures et les outils de gestion du personnel enseignant.

1. Le dispositif de réglementation et son application

Les normes et critères régissant les enseignants de l'université de Bamako sont définis dans des textes réglementaires et paraissent constituer une base rationnelle pour la gestion du personnel enseignant. Le défi principal semble surtout consister à augmenter la cohérence interne des règles de gestion et d'assurer, à l'avenir, dans la pratique, un contrôle et une application meilleure des normes.

2. Les outils de gestion du personnel enseignant

De manière générale, force est de noter l'insuffisance de données sur l'utilisation réelle des enseignants et sur le profil détaillé des postes et de leurs occupants ; les critiques exprimées concernent également le manque de fiabilité des données actuellement disponibles. Dans ces conditions, ni une gestion prévisionnelle des enseignants, de leur emploi et de leur carrière ni même un contrôle efficace de leur effectif ne sont possibles. Cette situation est pour une part essentiellement attribuée au fait que, jusqu'à une date récente, les actes de gestion du personnel enseignant ne pouvaient pas s'appuyer sur un fichier informatisé. Dans les systèmes administratifs très centralisés et souffrant des difficultés de communication qui caractérisent

le Mali, la gestion manuelle des dossiers des enseignants entraîne dans la pratique des lenteurs, des erreurs et des lacunes ou incohérences considérables dans l'entrée et l'exploitation des données. Lors de la préparation de la rentrée de ces déficiences, renforcées par la charge additionnelle de travail de l'unité responsable de la gestion du ficher « enseignants», ne peuvent que résulter un certain nombre de décisions contestables. De plus, des divergences existent souvent entre les données concernant les enseignants relevant du par le Ministère de l'enseignement supérieur et ceux d'autres ministères (Fonction publique, Finances) ; à l'intérieur même du Ministère, les données peuvent varier entre la Division du personnel, la Direction de l'enseignement supérieur, et la Direction du service de la planification, par exemple. Elles s'ajoutent aux faiblesses évoquées du système d'information et affectent non seulement la prise de décisions de gestion mais aussi la planification et le pilotage des effectifs d'enseignants.

3-Les structures et les mécanismes de régulation.

Si les politiques, les critères et les actes de gestion des enseignants reflètent un manque de direction claire et de cohérence, une des causes évoquées réside dans le fait que le Ministère de l'enseignement supérieur partage l'autorité de décision dans ce domaine avec d'autres ministères, notamment le Ministère de la Fonction publique (MFP). Ce dernier se voit en effet attribuer un pouvoir de décision considérable, selon les textes législatifs. En étant notamment responsable des actes de recrutement et de gestion des carrières ainsi que des décisions disciplinaires concernant les enseignants, ce Ministère peut influer de manière significative non seulement sur le volume mais aussi sur la qualité, la satisfaction et le développement professionnel du corps enseignant. Dans la réalité, des actes de gestion concernant les enseignants sont effectivement centralisés au niveau du Ministère de la Fonction publique. Dans ce dernier cas, on peut supposer que c'est le souci d'une gestion rationnelle de la Fonction publique dans son ensemble plutôt que les intérêts du service de l'éducation qui pèse sur la gestion des enseignants. Les intérêts du service éducatif et de ses agents ne sont pas non plus forcément mis au premier plan par le Ministère des Finances qui intervient également dans des domaines essentiels de la gestion des ressources humaines du secteur éducatif, en particulier la création de postes budgétaires mais aussi le paiement dans certains cas, tardif - des salaires, primes, allocations et autres récompenses pécuniaires des enseignants. Une gestion cohérente des enseignants est par ailleurs souvent rendue difficile par une coordination et une direction insuffisantes des services et des niveaux administratifs concernés au sein même du Ministère de l'enseignement supérieur

4-Hiérarchisation des Enseignants :

La hiérarchisation des emplois de l'enseignement supérieur des enseignants de cet ordre pour être conformes aux textes du Conseil africain et malgache de l'enseignement supérieur (CAMES)pose d'énormes problèmes . La question reste posée pour le moment. En effet, plus d'une décennie après l'adoption du décret de hiérarchisation, ce sont toujours les mêmes dispositions transitoires qui régissent les enseignants du Supérieur. Ainsi, le Mali demeure dans notre sous-région le seul pays membre du CAMES à ne pas se trouver en conformité avec les exigences de cette institution. C'est-à-dire le seul où les professeurs de l'enseignement supérieur n'ont aucun statut clairement défini dont ils puissent se prévaloir lors des rencontres auxquelles ils prennent part. En d'autres termes, un maître de conférence de chez nous n'est reconnu tel qu'au Mali. La nécessité de hiérarchiser les emplois dans l'enseignement supérieur ne répond pas au seul besoin de donner un statut clair à chaque professeur. Il offre aussi à chacun de ceux-ci des perspectives de responsabilité, la possibilité de faire des recherches et d'intervenir en cas de besoin dans n'importe quelle université des pays membres du CAMES. En un mot, la possibilité d'octroyer un plan de carrière.C'est pourquoi le problème qui caractérise aujourd'hui le projet de hiérarchisation de l'enseignement supérieur crée de très sérieuses frustrations au sein des enseignants de l'université du Mali. A un moment donné, les autorités avaient, pour mettre un terme aux grèves répétées des enseignants, jugé efficace

d'édicter des dispositions transitoires et un projet de statut que les plaignants actuels avaient en son temps décrié à cause de la vacuité des textes. "Le statut particulier issu des tractations et adopté par la loi 67 du 30 octobre 1998 est déjà violé à deux reprises par le gouvernement". Pour les enseignants, une première violation avait été le refus de leur accorder le 1.15 en l'an 2000. La seconde est la non prise en compte du Supérieur parmi les bénéficiaires de la plus vaste augmentation de salaires que le pays ait connue.Ces deux griefs s'appuient sur l'article 59 du statut particulier de l'enseignement supérieur qui enjoint, selon le Synesup, de faire bénéficier le personnel de l'enseignement supérieur de toute revalorisation des rémunérations des fonctionnaires relevant du statut général des fonctionnaires. De l'appréciation des plaignants qui ne cachent pas leur amertume, la hiérarchisation du Supérieur peut être considérée, dans l'état actuel des choses, globalement comme un recul. En 1992, au titre des dispositions transitoires, l'enseignant qui totalisait dix ans de service avait été nommé au grade de professeur. Il en est resté bloqué là depuis. Il y a des cas beaucoup plus graves. Les détenteurs actuels de doctorat qui étaient assistants avant leur formation doctorale n'ont pas non plus changé de statut, Le CAMES n'ayant pas homologué la liste des enseignants maliens, les dispositions transitoires qui gèrent la situation montrent de plus en plus leurs limites. Ces dispositions ne sont, de l'avis des spécialistes, guère adaptées aux attentes des professeurs. Le Synesup a la dent dure devant une telle situation. Pour lui, toutes ces lacunes ont été sciemment entretenues et ne relevaient pas du concours de circonstances. A des situations qui ne demandaient que des solutions pédagogiques, indique le syndicat ,on a appliqué des traitements,politiques.

A titre comparatif, un maître assistant détenteur d'un doctorat de la classe exceptionnelle, 3e échelon, est à l'indice 865 alors que son camarade maîtrisard du statut général de la même classe et du même échelon, se retrouve lui à l'indice 900. Un assistant détenteur de doctorat de la classe exceptionnelle, premier échelon est placé à l'indice 675 tandis que le fonctionnaire licencié ou maîtrisard ayant les mêmes grades bénéficie de l'indice 820. Soit une différence de 145 points pour ce cas précis. Et au titre de la toute dernière augmentation de salaire, il y a entre les deux une différence de 42.418 FCFA. On comprend donc que le déblocage du plan de carrière soit perçu comme la seule solution légitime au malaise que vivent les professeurs de cet ordre.

La liste des enseignants non hiérarchisés ou mal hiérarchisés fait aussi problème. Depuis la hiérarchisation de 1992, les enseignants du supérieur étaient "bloqués". Pour remédier à cette situation, des mesures spéciales avaient été prises. Un décret et des arrêtés avaient été pris pour "débloquer" tout le monde. Mais des enseignants avaient été omis et à d'autres, s'étaient vus refuser la hiérarchisation au motif qu'ils n'enseignent pas son employés dans l'administration. Le gouvernement a promis, à ce propos, de prendre un arrêté fixant une liste additive avant la fin de ce mois de juillet 2002. Le même seuil est retenu pour la bonification d'un échelon dont devaient bénéficier les enseignants promus par le Cames pour couronner leurs travaux. Le secrétaire général du Synesup assure que c'était une promesse du département dans le cadre des mesures spéciales prises pour corriger le retard dans la hiérarchisation.

Une autre revendication du Synesup porte sur les arrêtés fixant les conditions d'inscription sur les listes d'aptitude aux fonctions de maître assistant et maître de conférences. Ces textes traitant des critères à remplir pour accéder aux fonctions en question n'ont toujours pas été pris. Ce sera fait au plus tard le 30 octobre 2003. Idem pour l'arrêté relatif à la Commission nationale d'établissement des listes d'aptitude (CNELA) c'est à dire la voie nationale de la hiérarchisation.

La transposition des enseignants promus au titre de professeur par un décret de janvier 2006 n'est toujours pas effective. Les bénéficiairer devaient changer d'indice, c'est-à-dire bénéficié d'une augmentation de salaire depuis le début de l'année en cours.

5-Formation des enseignants de l'université :

Avec plus d'une décennie d'absence, c'est en 2008 qu'un programme de formation des enseignants fut élaboré pour la formation de 650 enseignants supplémentaires qui viendront de cette initiative qui s'étale sur une période de 10 ans allant de 2008 à 2018. Les effectifs de l'université de Bamako dépasseront le cap des 100 000 étudiants à la rentrée 2009. Ceux-ci seront encadrés par moins d'un millier d'enseignants, dont un nombre infime de professeurs de rang A. Il est estimer actuellement à 699 le nombre des enseignants de l'université et des grandes écoles en activité. Outre la qualité qui manque à cet enseignement, la crise du personnel est si aiguë qu'elle risque de compromettre définitivement la formation de plusieurs générations d'étudiants. Première conséquence de cette crise : le rectorat a rendu facultative la présentation des mémoires de fin d'études. Pour porter remède à une situation préoccupante, l'université de Bamako a élaboré un programme décennal de formation des formateurs (2008-2018) avec un budget de 444 millions de Fcfa. Mais ce sont, selon les estimations, 16 milliards de Fcfa qui seront injectés dans la formation sur place et ou par mobilité de 650 enseignants sur une période de dix ans.

6- L'effectif des enseignants dans les facultés:

Le tableau 1 nous donne le nombre d'enseignants dans les différentes facultés et le tableau n°4 celle des grandes écoles de l'année universitaire 2007-2008.

1.Tableau n°4: Nombres d'enseignants dans les Facultés (2007 - 2008)

Enseignants- chercheurs/Faculté

 

FASTFLASH

FSJP

FSEG

FMPOS

Professeurs

16

19

3

5

36

Maîtres de conférences

6

13

5

3

39

Maîtres assistants

16

23 5

 

6

97

Assistants

75

92

 

48

7

Autres (vacataires,

professeurs honoraires,

enseignants en mission)

117

-

89

-

33

Sourc e :Rectorat

Tableau n°5:Nombre d'enseignants dans les Grandes Écoles (2007 - 2008)

Statut

ECOLES

Permanents

Vacataires

IPR/IFRA

119

18

ENI-ABT

80

60

ENSup

75

30

Source :Direction de l'Enseignement Superieur

La situation sommairement décrite est grave. Sans l'aide du Projet de Transfert de Connaissances à travers les expatriés nationaux, elle aurait été intenable. Le Rapport d'évaluation du Projet, Transfer of Knowlege Through Expatriate Nationals (TOKTEN) (Diawara et Bagayoko, 2000) a clairement sonné l'alarme en ce qui concerne le besoin criard de supporter l'enseignement supérieur et la recherche. Les effectifs pléthoriques de la FSJE et de la FLASH, concomitant avec l'insuffisance de la population estudiantine dans les sciences et technologies ont été soulignés. Le rapport a expliqué la nécessite d'entreprendre une

planification stratégique de l'enseignement supérieur et de la recherche. La plus récente évaluation du même projet « Transfer of Knowlege Through Expatriate Nationals (TOKTEN) » montre le rôle crucial de ce projet dans la provision d'assistance technique à l'enseignement supérieur et la recherche avec plus de 280 missions d'enseignement ou de recherche exécutées par des Maliens de l'extérieur, de 1998 à 2007(voir annexe).

7- La recherche universitaire :

Quant à la recherche, elle était presque inexistante dans l'enseignement supérieur à l'exception d'efforts louables à la FMPOS, l'IPR/IFRA, l'ISFRA, et plus récemment à la Faculté des Sciences et Techniques (FAST). Une des conséquences directes des effectifs estudiantins pléthoriques consiste en des heures supplémentaires qui ne laissent pas de temps pour la recherche ou pour un encadrement professionnel. Sauf quelques oasis d'excellence qui comprennent Malaria Research and Training Centrer (Centre de Recherche et de Formation sur le Paludisme), dirigé par le Pr. Ogobara Doumbo, la recherche en agriculture à l'IPR/IFRA, et le Laboratoire de Biologie Moléculaire Appliquée à la FAST, sous la direction de Dr. Ousmane Koïta. je me contenterai ici d'affirmer que, par la haute qualité et les sophistications de leurs travaux couronnés par plusieurs publications, ces oasis d'excellence ont littéralement sauvé l'existence de la recherche dans l'enseignement supérieur. L'institut d'économie Rurale (IER), une arme très importante du Comité National pour la Recherche Agricole (CNRA), n'est pas rattaché au Ministère des Enseignements Secondaire, Supérieur et de la Recherche Scientifique. Le plan stratégique du CNRA (CNRA, 1999), les rapports annuels de l'I.E.R (IER, 2002 ; 2003 ; 2004 ; 2005), et les publications montrent qu'il constitue un modèle à imiter. Le bon fonctionnement du CNRA, le financement stable et conséquent, une infrastructure robuste, un personnel très qualifié, et un cadre légal relativement clair expliquent en partie le succès de l'I.E.R. Il y a d'autres centres de recherche, rattachés aux ministères chargés de la Santé ; des Mines, Énergie, et de l'eau ; etc. 8.États Dynamiques des Lieux

On entend par états dynamiques des lieux une série de caractéristiques ayant trait à la structure du système d'enseignement supérieur et de la recherche, particulièrement à la lumière des normes ou standards internationaux, son évolution dans le temps, les lois et textes le régissant le système, les formes des incitations (ou découragements), et les méthodes d'évaluation et d'assurance qualité. Implicite dans cette vue d'états dynamiques des lieux est le système de valeurs qui prévaut et qui est souvent différent de celui qui est proclamé. Comme dit plus haut, les états dynamiques des lieux qui suivent, distinguent ce mémoire de tout autre mémoire ou rencontre qui l'ont précédé. Le lecteur est avide du fait que ce qui suit n'est nullement une attaque de qui ou quoi que ce soit. Mon but, qu'une honnêteté intellectuelle minimale s'impose, est de laisser les nombres et les faits parler.

9.L'évolution du Système Enseignement Supérieur et Recherche Scientifique

D'après les données qui sont ou ne sont pas dans la Base Globale de Données sur l'éducation (GED, UNESCO et USAID, 2008), le système éducatif tout entier du Mali était stagnant de 1970 à 1990. De 1992 à nos jours (octobre, 2008) un progrès louable a été fait en termes de construction d'écoles, avec un accent particulier sur l'enseignement de base. Ceci s'est traduit par un accroissement encourageant du taux de scolarisation au Mali. Même de 1990 à 2005, l'enseignement supérieur est resté dans l'oubli, comme si personne ne savait que l'heureux accroissement du taux de scolarisation ne va pas générer un flux très important à travers les cycles secondaire et supérieur de l'enseignement. Bien que l'ouverture de l'université du Mali en 1996 soit louable, cette ouverture n'était pas accompagnée de dotation en infrastructures (y compris des bureaux pour les enseignants, d'une bibliothèque universitaire centrale recommandée par la mission universitaire pour la mise en oeuvre de l'université, des laboratoires dignes de ce nom, etc.). A l'exception de l'ENI, les professeurs n'ont ni bureaux, ni laboratoires, ni personnel technique de support. Apparemment, il n'était pas prévu que les enseignants devaient s'adonner à un encadrement professionnel encore moins à la recherche.

Les ressources immobilières de l'enseignement supérieur au Mali ressemblent à celles d'un lycée. D'ailleurs un lycée typique a suffisamment de salles de classes pour accommoder tous ses cours. Ce qui n'est pas le cas dans l'enseignement supérieur au Mali. Le point ici est de souligner que la genèse des présentes difficultés se trouve dans les quatre décennies passées. C'est seulement dans les années 2000-2008 que les locaux du Rectorat, de la FLASH, de la FSJP (2008) et FSEG (2008) ont été battis. Un impératif qui découle naturellement de cette situation est qu'il faut commencer à pourvoir, et cela annuellement, des ressources financières pour le maintien, la modernisation (cable Internet), et l'expansion de l'infrastructure de base et pour l'enseignement supérieur et pour la recherche.

10.Structure Macroscopique du Système d'enseignement Supérieur et de Recherche: Par structure macroscopique, nous entendons les institutions (d'enseignement supérieur et de recherche) et les agences affiliées. Une comparaison du système au Mali avec celui du Ghana ou du Nigeria (National Accréditation Board, Ghana, 2008 ; National Universitees Commission, Nigeria, 2008 ; GED, UNESCO et USAID, 2008) les points suivants sautent aux yeux.

Contrairement au cas du Mali, ces pays et plusieurs autres ont une variété d'institutions d'enseignement supérieur (de 2 ans - avec débouchés sur le marché du travail ou les établissement de 4 ans ou plus, de 4 ans mais seulement pour quelques filières affiliées comme dans les polytechniques, des universités (y compris celles de science et de technologies) qui délivrent le diplôme de doctorat (Ph.D.).

Contrairement au cas du Mali, une agence d'assurance qualité (ou d'accréditation selon certains) dont le travail garantit que tout établissement d'enseignement supérieur public ou privé, va satisfaire des standards ou normes académiques (ou pédagogiques)1

Le processus d'assurance qualité pour les institutions induit des évaluations valides, fiables, et compréhensives dans les institutions d'enseignement supérieur.

Présentement au Mali, une telle évaluation n'existe pas dans la plupart des institutions. Pour être compréhensives, les termes de cette évaluation doivent nécessairement inclure toutes les composantes des rôles et responsabilités de tout un chacun. Naturellement, il y a des instruments d'évaluation pour les enseignants, les administrateurs, et le personnel de support. Contrairement au cas du Mali où la planification stratégique est une grande exception (CENELA, 1999), c'est la règle au Ghana et au Nigeria. Notons que cette planification a pour corollaire une collecte fiable et complète de données et d'informations qualitatives qui demande un système de gestion d'information[une des priorités de la Deuxième Décennie de l'Education, à laquelle le Mali a souscrit en 2006 (Union Africaine, 2006a). Dans ce domaine, le Sénégal se distingue clairement par le contenu de ses sites Internet sur l'Education (Ministère de l'Education, Sénégal, 2008).

Contrairement au cas du Mali, ces pays ont une Académie des Sciences qui veillent (indirectement, à travers des études, des rapports annuels, etc.) à la promotion de la science et de la technologie, de la participation responsable de ces pays dans les organisations et réseaux régionaux et internationaux de science et de technologie. Et davantage ces points illustratifs et d'autres (pour la Recherche) élucident des états des lieux qui ne se voient que par comparaison particulièrement à des pairs qui sont en train de réussir (i.e.. sont engagés dans les meilleures pratiques). Le dernier élément du premier point mérite plus de commentaire. « En effet, il est établi que la recherche scientifique et technique fleurit dans un département d'étude et de recherche ou dans une Grande Ecole qui délivre le doctorat » (Bagayoko, 1996)2. Cet auteur a seulement prouvé une corrélation qui n'est pas une relation de cause à effet. Cependant, considérant l'apport significatif en personnel qualifié que les étudiants

1.Materu, P., 2007. Higher Education Quality Assurance in Sub-Saharan Africa: Status, Challenges, Opportunities, and Promising Practices.

2.Bagayoko, Diola, 1996. Flourishing in Changing Time. Actes de la Conférence de 1996 de l'Etat de la Louisiane sur la promotion de l'Enseignement Supérieur et la Recherche Scientifique

doctorant représentent, on n'établit que la causalité.

CHAPITRE II : L'IMPACT DE L'EDUCATION DANS L ECONOMIE

L'économie de l'éducation est l'un des chapitres de l'économie car le rôle de l'économie est l'amélioration de la productivité du travailleur qui acquiert des qualifications déterminantes du progrès économique tel qu'elle est définie par Adam Smith consideré comme le père fondateur de l'économie de l'éducation dans l'histoire de la pensée économique.

Ainsi il me semble primordial de présenter quelques concepts de l'économie de l'éducation et son apport à l'économie d'un pays.

SECTION I : LES CONCEPTS DE L'ECONOMIE DE L EDUCATION

I -DEFINITION:

L'éducation est l'action de former intellectuellement ou mentalement un enfant, un adolescent et même un adulte. Elle permet également d'acquérir des qualités morales qui se développent. On distingue deux types d'éducation :

-l'éducation formelle : Elle se dispense dans les écoles, dans les universités, les centres de formations professionnel et les entreprises assurant des formations.

l'éducation informelle: Elle provient du milieu familial, social et professionnelle et les moyens d'information et de communication (radio, télévision, presses, etc.)

L'importance de l'éducation réside dans l'acteur principal de la vie économique qui est l'homme, à travers sa qualité en tant que producteur, consommateur et citoyen.

L'économie de l'éducation repose sur les notions d'input et d'output. En effet , d'après la définition de l'éducation, ces inputs peuvent provenir (offerts) du système éducatif s'il s'agit du 1er type d'éducation (éducation formelle) comme ils peuvent dépendre directement de lui même afin d'accumuler des connaissances ou acquérir une compétence professionnelle.

L'origine sociale de l'éducation, le sexe, l'âge, les conditions de logement ainsi que l'institution fréquentée sont autant de facteurs qui influencent la réussite de ses études.

Ces derniers sont fonction du temps qui leur est consacre.

L'évaluation de cet élément crucial se fait à partir d'enquêtes individuelles.

Outre le facteur « temps », les moyens matériels sur lesquels se base l'étude économique de l'éducation en tant qu'inputs sont des différents équipement pédagogiques, les livres ,les salles de cours, les infrastructures d'accompagnement tels que les cantines scolaires et l'internat, en plus des ressources humaines a savoir les enseignants, les administrateurs, les chercheurs ainsi que les individus charges de l'hygiène scolaire.

L'évolution quantitative de l'accroissement du stock de connaissances acquises par les étudiants et les resultats obtenue aux examens à travers la moyenne générale ou les notes de chaque discipline .La mesure monétaire de cette acquisition se fait sur la base des `gains obtenus par les individus sur le marché du travail.

Les outputs produits par le système se présentent sous forme d'individus éduqués et leur évaluation reste imparfaite du fait que les connaissances non cognitives (ambitions, esprit critique, attitudes sociales ,diverses) ne sont pas prises en compte.

L'économie de l'éducation apparaît donc comme un discipline théorique dont le but est d'étudier le lien entre éducation et croissance économique et de définir les méthodes a utiliser en matière de planification en vue de satisfaire les besoins de l'économie et de la société d'une façon plus large.

II- LES OBJECTIFS :

L'éducation vise un double objectif

-Culturel et Social : Créer et développer les connaissances et aptitudes de l'homme et assurer sa promotion. L'éducation aide donc a crée un revenu dans le futur en permettant à tout individu d'avoir les qualifications nécessaires pour accroître ses qualités et percevoir des revenus plus élevés. Des études montrent qu'il y a une très forte corrélation entre le niveau moyen des revenus et le niveau d'instruction mesuré en nombre d'années d'études ou par diplôme le plus élevé obtenu. La relation reste vérifiée quelque soit le pays et pour des

périodes différentes.

III- LES AVANTAGES

L'éducation remporte des avantages directs, et indirects pour les individus il est représente par des revenus plus élevés perçus le long de leur carrière et pour la sociétés par la productivité supérieure des travailleurs et leurs capacité d'adaptation aux nouvelles technologies. L'éducation rapporte également un ensemble d'avantages indirects difficiles à identifier et a quantifier parmi les quels on peut citer la cohésion sociale, la réduction de la délinquance et de la criminalité et des effets sur la fécondité et le niveau de santé et de nutrition (ex ; baisse du taux de mortalité infantile, planification familiale).

IV L'EDUCATION EST UN CAPITAL:

Les caractéristiques que possède l'éducation font d'elle un capital économique avec, cependant des spécificités particulières.

1-LE CARACTERISTIQUES CAPITALISTIQUES DE L'EDUCATION

Comme tout capital » traditionnel » l'éducation qui est représentée sous forme de « connaissances acquises » engendre en premier lieu des coûts directs (frais de scolarité) ,des coûts imputables à des études et un coût d'opportunité correspondant aux revenus sacrifies pendant cette période, et en second lieu, un détour de production qui, selon Bohm-Bawerk (économiste autrichien) provient de la création d'une dépense de temps( le « détour » des études)et d'un bien(les connaissances, le capital éducatif ou humain) qui peut accroître sa productivité.L'accroissement de la productivité du travail de l'individu éduque va entraîner un supplement de salaire sous forme de flux de revenus. Ces derniers actualisés sous forme de coûts directs, indirects et d'opportunité liés a l'acquisition du capital seront à l'origine d'un taux de rendement associe a cette éducation. Le capital humain est productible car comme tout autre capital, peut être soumis à « l'usure » l'oubli et l'obsolescence des connaissances. Mais ;,on peut remédier a cette situation pour maintenir et accroître le stock du capital initial a l'aide d'un recyclage et même de l'expérience.

2-LES CARACTERISTIQUES SPECIFIQUES DU CAPITAL EDUCATIF

En plus des caractères communs au capital humain et tout autre capital traditionnel, l'éducation se distingue par des caractéristiques spécifiques car l'assimilation de ce bien n'est pas totale. En effet, et par la nature même de ce bien, sa spécificité est qu'il n'est pas dissociable de l'individu qui l'a accumulé du moment qu'il vent les services de son capital sur le marché du travail et non son capital lui même, ce qui le rend illicite puisque son appropriation est totalement privé.

Cependant on ne peut nier les diverses satisfactions non monétaires que procure, la possession, l'utilisation ou l'acquisition du capital éducatif à l'individu.

En effet les caractéristiques « anticapitaliste » de ce bien peuvent se pressentir dans le prestige et la position sociale attachée à la formation ; ou simplement dans le niveau intellectuel élève comme le note P. Gravot.3

Dans les deux cas, l'éducation est un bien de consommation durable à cause de l'utilité retirée de la possession de ce bien tout au long de la vie active ou physique de l'individu. En outre ,elle est un bien de consommation courante du fait qu'elle procure une « jouissance « à l'individu qui désire poursuivre des études soit, pour des avantages précis ou simplement, pour le plaisir de le faire.

Quoiqu'il en soit, la caractéristique « capitaliste » de l'éducation persiste toujours. V- COUTS DE FINANCEMENT ET RENTABILITE DE L EDUCATION: 1-Les coûts

Pour mesurer le coût de l'éducation on se situe à deux niveaux :

Pour l'individu : il s'agit de l'ensemble des depenses occasionnées par la scolarité (droits

3 Economie de l'Education Edition 1993 à Paris

d'inscription, habillement, restauration, transports, et achat de fournitures et manuels scolaires) mais aussi du coût d'opportunité représenté par le revenu auquel l'étudiant renonce en consacrant son temps aux études.

-Pour la société : Les coûts totaux concernent les dépenses sur une période donnée. IL resultent des coûts des différents niveaux et types d'enseignement mais aussi des coûts en capital et en fonctionnement. Ils comprennent les salaires des enseignants et autres personnels et les coûts des autres biens (bâtiments, éclairage, matériel, etc.)

-les coûts unitaires sont les coûts totaux rapportes a une quantité déterminée. On retient en particulier le coût en m2 pour les constructions scolaires, le coût par élève dans un cycle déterminé, le coût par diplôme, etc.

2- Le financement :

Bien que les élèves et leurs parents participent aux frais occasionnés par la scolarité, l'essentiel des coûts est supporté par l'Etat.Le tableau n°6 montre l'évolution du budget d'Etat de l'université de 1998 à 2008.(les montants sont en francs CFA)

Tableau n°6 :

Budget d'Etat en FCFA de 1998 à 2008 Situation Administrative du Budget en FCFA

ANNEE

BUDGET

TAUX

 

BUDGET

BUDGETLIQUIDE

TAUX

1998

3820501394

15.41%

3820501394

3336036320

87.31%

1999

4409600316

10.74%

4409600316

3819474784

86.61%

2000

4883289149

17.83%

-

-

-

2001

5754070000

0.78%

-

-

-

2002

5799367550

3 .18%

-

-

-

2003

5938957388

11.09%

6464524491

6380095869

98.69%

2004

6647957119

14.11%

6481272343

6177929554

95.31%

2005

7586133000

34.70%

7471786938

7148272343

95.66%

2006

10219238575

19.69%

8996485555

8776220058

97.55%

2007

12232291518

19.90%

10350593393

10212723271

98.66%

2008

14666560911

-

-

-

-

TOTAL

77119677771

283.89%

-

-

-

Sources : Rectorat

NB:Une augmentation générale de 10846059517 FCFA soit un taux de croissance de 283,89% etl'autre parie du tableau fait ressortir la situation administrative du budget aloué à l'université de Bamako et les collonnes vide representent les années don les données n'existent pas dans les archives du rectoat de Bamako.

Si l'éducation est financée par l'Etat, c'est dans un souci d'efficacité et d'équité (entre les régions entre les différentes classes sociales , entre les sexes).

Dans les années 60 et 70 l'expansion de l'éducation a été financée par un accroissement de la dépense publique qui a augmenté en pourcentage du revenu national et du budget public dans son ensemble. Après les estimations de la banque mondiale la proportion du PNB allouée a l'éducation dans les PVD est passée en moyenne de 2.3% de 1960à1984 et la part du budget de l'Etat de 11.7% en 1960 à 16.1% en 1984.

3- La rentabiité

Si l'on considère l'éducation comme un investissement, il est naturel d'étudier sa rentabilité. Le critère couramment choisi pour évaluer la rentabilité du capital humain est celui du taux de rendement interne ; C'est le taux d'actualisation pour lequel il y a compensation exacte entre les coûts et les rendements de l'éducation ou en termes équivalences, celui pour lequel il y a égalité parfaite entre la valeur actuelle de l'investissement et celle des activités alternatives.

VI EVALUATION DE LA QUALITE DU SYSTEME EDUCATIF :

1-Efficacité

L'efficacité externe du système éducatif peut s'apprécier par sa capacité à préparer les élèves

à leur rôle futur dans la société et à satisfaire les besoins de l'économie en cadres et personnels qualifiés. Elle peut être mesurée par les perspectives d'emploi et de gains futurs des étudiants sur le marché du travail.

L'efficacité interne s'intéresse aux relations entre les inputs et les produits du système éducatif. Pour évaluer l'efficacité interne, on utilise des indicateurs comme les résultats aux examens. Les résultats aux tests cognitifs dans de nombreuses matières et le temps utilisé pour arriver à un niveau donné.

2-indicateur de résultats:

2.1- les indicateurs quantitatifs

Les analyses de l'efficacité interne se mesurent par le nombre de diplômés ou de sortants qualifies produits par le système éducatif et les comparent aux inputs représentés par le nombre d'années/éleve nécessaires. Cette efficacité est mesurée par le temps moyen nécessaire pour avoir un sortant qualifié.

En 1980, la banque mondiale a calculé des rapports inputs pour 54 pays en voie de développement pour la période 1970-1975 en mesurant les facteurs par le nombre d'années élevés réelles et le produit par le nombre de diplômés multiplié par la durée théorique des études.Un rapport égal à 1 signifie une efficacité maximale tandis qu'un rapport egal à 5 reflète une très grande inefficacité. Cela signifie qu'il faut créer 5 places pédagogiques pour produire un diplômé autrement dit un nombre élevé de redoublements et d'abandon d'où une importante déperdition scolaire.

2,2-les indicateurs qualitatifs

La qualité des résultats peut être mesurée de deux manières. La première est l'utilisation des notes aux examens.La deuxième consiste à mettre au point des tests afin de mesurer les cognitifs mais aussi non cognitifs. L'inconvénient de cette méthode réside dans son coût qui oblige à se limiter à des échantillons réduits ce qui peut conduire à des résultats non fiables statistiquement.

VII- La relation input-output:

La relation qui exprime comment les facteurs se transforment en produits est la fonction de production.

Dans le cas de l'éducation, cette fonction est très complexe car en plus des facteurs scolaires il existe d'autres facteurs (aptitude, origine familiale, facteurs socio -économiques) qui peuvent influencer les résultats.

La fonction de production de l'éducation peut s'écrire :

A= (T, M, E )

A désigne les résultats ou produits

T le rapport élèves/maître (taux d'encadrement)

M les dépenses en manuels scolaire,E équipements didactiques

Mais l'expérience montre que la fonction de production est beaucoup plus complexe et met en jeu d'autres variables. Le niveau du revenu familial est souvent mis en évidence. En effet la faiblesse des ressources conduit à limiter la durée de la scolarité et orienter les études vers des cycles courts permettant d'acquérir un métier.

L'appartenance sociale joue également un rôle important dans la fréquentation et la réussite scolaire.

En France, Bourdieu et Passeron4 développent une thèse selon laquelle l'enseignement par

4Review: Sur La Reproduction de Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron

Renaud Sainsaulieu

· Revue française de sociologie , Vol. 13, No. 3 (Jul. - Sep., 1972), pp. 399-412

· Published by: Éditions OPHRYS et Association Revue Française de Sociologie

son contenu, ses critères d'évaluation et de sélection favorisent les plus riche.

Ainsi à la fin des années 60 et au début des années70, des études réalisées aux USA montre que les facteurs familiaux et socio-économiques sont des déterminants de la réussite scolaire plus importants que les variables scolaires, telle que la planification des maîtres ou des dépenses en manuels scolaires. Mais ces résultats pessimistes ont été mise en cause par des études réalisées dans une centaine de PVD (on peut citer le Kenya; L'inde, Ouganda, la Somalie e let Ghana) où l'on est arrivé a la conclusion que les enfants des familles aisées ne réussissent pas mieux que les autres, ce qui signifie que l'impact du milieu social est moins important que dans les pays développés. D'autre part, les recherches de la banque mondiale sur les déterminants des performances montrent que les variations dans les inputs ont bien un impact sur les résultats notamment pour ce qui est des maîtres et des manuels.

VIII-Planification de l'éducation:

Planifier l'éducation c'est d'abord fixer des objectifs que le développement du système d'enseignement s'efforcera d'atteindre. Le système d'enseignement doit en fait satisfaire deux types de demandes:

La demande sociale dont l'importance dépend des données démographiques, et des attitudes sociales à l'égard de l'éducation.

La demande économique qui repose sur les besoins de l'économie en différents niveaux et types de qualification.

1- La demande sociale:

Pour prévoir le nombre d'individus à scolariser et la place qu'il occupe dans le système scolaire, la démarche générale est celle de l'extrapolation corrigée.

Elle consiste à prolonger la tendance observée par le passé et à la projeter dans l'avenir en tenant compte des changements affectant les différentes variables ou de l'effet des mesures volontaires dont la mise en oeuvre est envisagée.

Une méthode plus élaborée est l'étude des cohortes qui consiste à suivre, le déroulement de la scolarité à l'intérieur d'un cycle déterminé. on suit d'année en année l'évolution des effectifs des différentes promotions sur la base de taux de passage et de taux de succès (lorsque le passage est soumis à la réussite d'un examen)et de taux de répartition entre différents types d'enseignement. Une fois évalués les effectifs à scolariser, il s'agit de prévoir les mesures afin de réaliser les objectifs (constructions scolaires, formations de formateurs, etc.

2- La demande économique :

La demande économique de l'éducation se rattache aux besoins en main d'oeuvre de différentes niveaux et types de qualification ressentis par les centres de décision économique. La logique de la démarche qui vise à réaliser une certaine adéquation de la production du système d'enseignement aux besoins de main d'oeuvre peut s'exprimer en trois proportions: connaître la main d'oeuvre actuelle et sa structure par qualification. Estimer la production totale à l'année horizon et définir les emplois correspondants à sa réalisation. L'objectif final est d'établir la structure par professions ou de qualification que devra présenter la population active pour assurer cette production, traduire les objectifs d'emplois en objectifs d'éducation, Il convient d'abord de superposer à la structure par qualification une structure par formation.Il sera important ensuite, de comparer la structure par formation actuelle à celle qu'elle devrait être à l'horizon, et d'en déduire les objectifs assignés au système d'enseignement.

SECTION 2 : L'APPORT DE L'EDUCATION DANS L'ECONOMIE

L'éducation qui rend l'homme plus productif et adéquat la main-d'oeuvre qualifiée aux exigences nouvelles de la technologie, contribue sans peine au développement économique en valorisant l'apport du facteur travail.

I- Condition de contribution de l'éducation au développement économique : L'éducation peut contribuer au développement économique si son contenu qui dépend des finalités poursuivies par le système d'enseignement, est conçu en ce sens. -la finalité de l'éducation et le développement économique :

L'éducation peut contribuer au développement économique parce qu'elle apporte à l'homme une double qualité d'individu et de membre du corps social. Elle s'intéresse à l'homme en tant qu'agent économique de base capable d'assimiler des connaissances et le vise en tant que future employé dans la vie active.

Le système d'enseignement est enraciné dans le milieu socioculturel car il reflète les valeurs, les tendances et les règles de vie caractéristiques de ce milieu, donc l'éducation est l'agent de transmission d'une culture. Selon A page « déjà en 1867,stuart Mill déclarait que la base de l'éducation est : »la culture que chaque Génération transmet délibérément a celles qui lui succéderont dans le but de les rendre capables avec tout les moyens de conserver et si possible augmenter le niveau d'amélioration qui a été atteint »et ,jean La croix a pu écrire que « La fonction propre de l'école est la transmission de la culture » ainsi cette transmission d'un patrimoine culturel est cette espèce de consolidation d'une mémoire qui ouvre l'avenir à l'enfant en le dotant d'un passé).

L'influence de l'éducation sur le développement économique dépend du contenu de la culture qu'elle transmet. A ce titre l'avenir est toujours a quelque degré près l'héritage du passé qui n'exclut pas l'évolution. Donc l'éducation peut être facteur du développement dans la mesure où elle apporte des changements et fait place aux préoccupations économiques. Alors, comment se situe l'éducation par rapport à la culture transmise ? L'idée admise dans les années cinquante était que l'éducation transforme l'homme en faveur du développement économique.

En effet, tout le système d'enseignement poursuit plusieurs fins :

Finalité culturelle: Le but de cette finalité est la créions et développement des connaissances de l'enfant et celles de l'adolescent ainsi que les aptitudes de l'homme cultive tel reconnaît le milieu socioculturel existant Pour les pays en voie de développement longtemps soumis à une domination coloniale, le système éducatif n'est pas le produit d'une longue évolution nationale, mais il est emprunté à l'extérieure ce qui ne coïncide pas avec le milieu socioculturel national.

Finalité sociale : Cette finalité n'a été consacrée qu'à la fin du second conflit mondial et la déclaration universelle des droits de l'homme car au fil des temps, l'école était considérée comme étant un luxe. A travers cette finalité, l'éducation assure la fonction de socialisation en s'appuyant sur ( l'article 26 aliéna I de la déclaration universelle des droits de l'homme (D. U .D .H) qui affirme que « tout homme a droit à l'éducation et que l'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales selon le second aliéna du même article ». Des lors, l'enseignement élémentaire est gratuit et obligatoire mais, l'accès aux autres niveaux d'enseignement doit se faire selon les mérites de chaque individu. Ce principe est reconnu dans tous les pays, mais sa mise en oeuvre diffère d'un pays à l'autre selon la politique adoptée et les moyens qui lui sont consacrés notamment, dans les pays comme les notres.

-Finalité économique : c'est la finalité qui reconnaît la relation directe entre l'éducation et le développement économique et assigne à l'éducation un rôle moteur.

L'objectif du système d'enseignement a travers cette finalité est de :

-Préparer l'individu au métier et à la vie professionnelle

-D'adepter la formation des hommes aux besoins de l'économie

-Donner au facteur travail la possibilité ultérieure d'être plus productif.

Les fins poursuivies peuvent être incompatibles les unes avec les autres et entrent en conflit. Pour atténuer ces incompatibilités et faire prévaloir la cohérence entre-elles, les
gouvernements des pays doivent choisir des politiques éducatives adéquates d'où la difficulté de définir une relation précise et constante entre éducation et développement économique.

-Potentiel économique d'éducation et capacité d'absorption de l'économie :

-Pour que l'éducation joue un rôle productif dans le développement économique, il faut qu'elle satisfasse deux conditions :

-La première est l'effort consacré à l'éducation tout en maintenant l'équilibre entre l'allocation des ressources nationales.

-La deuxième concerne le personnel qualifié issu des différentes filières de formation et qui doit être absorbé par l'économie.

2.1 Charges économiques liées à l'éducation: ce problème est lié principalement à

l'allocation ou à la répartition optimale des ressources entre les différents emplois possibles car les décisions reposent surtout sur les choix politiques tiraillés entre des exigences socioculturelles et des exigences économiques car cette allocation de ressources nationales à l'éducation nous affronte à une difficulté particulière tenant à sa double consommation et d'investissement. L'éducation est un moyen d'atteindre les objectifs social et économique en sa nature de besoin collectif d'une part et de main-d'oeuvre qualifiée pour les besoins économiques d'autre part. Mais son développement peut avoir des limites lorsqu'il risque de se faire au détriment des possibilités mêmes du développement économique ;à ce moment les charges économiques liées à l'éducation doivent rencontrer un plafond. Ces charges font apparaître des contraintes économiques qui peuvent limiter soit le développement de l'éducation elle-même, soit le champ d'accueil du système productif aux sortants du système éducatif.

2.2-Emplois économiques des produits du système d'enseignement:Ils sont le résultat d'un ensemble d'activités éducatives telles que la présence d'un stock de connaissances accumulées; la disponibilité de capitaux et de facteurs naturels ainsi que l'expérience d'une organisation. Toutes ces opérations appliquées aux individus donneront une certaine qualité des hommes qu'il faut évaluer.

-Les « produits » d'enseignement et leur évaluation:

On peut classer ces produits en deux groupes selon leur importance.

Le premier est d'une importance primordiale du fait que les individus à qui on apporte des connaissances c'est à dire une « valeur ajoutée éducative » à travers une institution éducative sont transformés en produits « intermédiaires » ou « fini s» de différents niveaux et de qualifications différentes (élève en IER, en terminale, bachelier avec telle ou telle mention pour un lycée; étudiant admis en 2e année ,technicien supérieur, titulaire d'une licence, etc. avec telle ou telle mention pour une université ) sans oublier les produits "semi-finis" correspondant aux échecs et abandons qui se caractérisent par une sortie sans diplôme (mais avec tout de même une valeur ajoutée ajouté du système) Ces différents produits sont classés en trois(3) catégories fondamentales de sorte que l'analyse économique va proposer des solutions diverses d'évaluation plus au moins simplificatrices.

La première évaluation est celle qui consiste à mesurer l'output de l'institution par le nombre de personnes la quittant. Mais cette optique rencontre des obstacles car les sorties du système ne sont pas homogènes, d'où la nécessité de penser à la seconde méthode dévaluation qui repose sur le nombre d'inscrits.

Cette solution n'est cependant pas efficace vu la diversification des niveaux et la complexité de distinguer les réussites des échecs à l'intérieur de chaque niveau. Pour ces deux cas la consommation des moyens est la même.

Une troisième méthode d'évaluation des produits d'enseignement que ce soit en terme d'activités(inscrits) ou de résultat( sortants) se base sur la pondération avec ses différentes ramifications(durée des études, résultats scolaires, perspectives de gains et futur diplômé). Pour chacune de ces fonctions, l'analyse économique ne peut être décisive envers les produits d'enseignement sauf si on suppose que les étudiants sont suffisamment homogènes au niveau de leurs qualités initiales et de leurs cursus, que les systèmes de nation sont équivalents et qu'enfin les perspectives de gains sont les mêmes quelles que soient les institutions, on pourra alors conclure que la ou les pondérations seront les mêmes et la comparaison se fera au niveau quantitatif seulement; ce qui n'est pas évident.

En parallèle à ces formations initiales, existent des cycles de formation continue qui délivrent

des diplômes aux individus formés à la fin du cycle.

Dans ce cas le système d'évaluation est la même que dans le cas de la formation initiale. Cependant, les activités des organismes de formation continue sont évaluées monétairement aux prix de marché; ce qui permet d'évaluer le niveau d'activité » à partir du chiffre d'affaire de l'organisation.

Concernant les deux groupes de produits, les institutions scolaires sont le siège d'autres activités éducatives dont l'importance n'est pas négligeable. Il s'agit donc de ou des: -L'administration qui gère financièrement et pédagogiquement les services d'enseignement ainsi que les activités pratiques telles que l'entretien et la maintenance des locaux et des équipements qui requierent des moyens.

-La recherche qui concerne l'enseignement supérieur. C'est le produit de l'activité personnelle des enseignants, chercheurs et tous leurs associes des équipes et laboratoire universitaires (les techniciens de laboratoires et étudiants de troisième cycle)- Les services annexes qui ne sont pas de caractère enseignement mais sont reliés à lui par intérêt mutuel; on cite par exemple, les services sociaux et médicaux (médecine scolaire et universitaire), Hôteliers (restaurants universitaires et cantines) de logement (cités universitaires),etc.

II- Les effets macro -économiques de l'éducation:

1-La relation entre l'éducation et la croissance économique a toujours été la question préoccupante des chercheurs dans ce domaine jusqu'à ce que les recherches s'approfondissent pour analyser l'impact de l'éducation sur les grands équilibres macro- économiques et la répartition des revenus.

1- Éducation et croissance:

l'idée de recherche dans ce domaine remonte en réalité au temps d'Adam Smith et des premiers économistes classiques qui ont mis en lumière l'importance de l'investissement dans la qualification humaine, ensuite et pendant les années soixante, Schultze(1961) et Denison(1962) ont montré que l'éducation contribue directement à la croissance du revenu national des USA en améliorant les qualifications et les capacités productives de la force de travail.

1.1 La contribution de l'éducation à la croissance, Observations empiriques:

les recherches de Denison(1961) sur la nature de cette contribution aux USA, ont montré que les facteurs de production « traditionnels »(capital et travail ) n'expliquent pas la totalité du taux de croissance de l'économie, mais que l'éducation contribue avec un taux d'environ 23%.D'autres calculs du même type ont été effectués dans différents pays tels qu'en France par carré Dubois et Malinvaud(1951-1969),dans les pays en voie de développement par Hichs (1987), et le résultat est le même, une proportion du taux de croissance est imputable à l'éducation .Mais ,la question de causalité reste toujours posée selon P Gravot: est-ce le haut niveau d'éducation qui engendre la croissance ou la croissance qui permet un haut niveau d'éducation?

1.2 La logique de la liaison éducation -croissance

D'après Psacharopoulos « la relation qui existe entre l'éducation et la croissance est de type de la poule et de l'oeuf et sens ne pourra jamais être tout à fait déterminé .Seulement, on peut trouver des bases solides à la notion selon laquelle le lien causal le plus probable va de l'éducation vers la croissance économique, plutôt que l'inverse ».

En effet l'éducation améliore la productivité des individus, et permet donc à l'économie de disposer d'une main -d'oeuvre qualifiée notamment dans le domaine scientifique et technique qui est une des clefs du développement économique.

III- Autres effets macro-économiques de l'éducation:

Comme l'éducation a une grande influence sur la croissance économique, elle ne manque pas autant envers les « grands équilibres » et la répartition du revenu.

1- Éducation et grands équilibres:

L'emploi, les prix, les finances publiques et la balance des paiements sont les quatre grands

équilibres économiques.

-Puisque l'éducation est un élément favorable à la croissance économique, elle adapte la main-d'oeuvre au développement technologique, donc un niveau élevé d'éducation diminue le chômage ce qui facilite l'insertion professionnelle et la rend plus rapide.

-L'éducation a un double effet sur les prix,elle peut générer des pressions inflationnistes par des dépenses publiques croissantes ou l'augmentation de salaires de la main-d'oeuvre qualifiéeau dépends de ceux des autres catégories de travailleurs, or dans les pays à dépenses éducatives élevées (et a haut niveau de développement), les taux d'inflation sont modérés. L'autre effet provoqué par le développement de l'éducation étant celui anti-inflationniste à travers la création des gains de productivité qui luttent contre les dérapages des prix.

-Pour une demande croissante d'éducation, les pouvoirs publics doivent dépenser beaucoup notamment en ce qui concerne la main-d'oeuvre qualifié. En contrepartie, les recettes fiscales sont d'autant plus importantes que les revenus plus élevés.Ce qui engendre des dépenses de consommation plus élèves et en conséquence les rentrée de TVA sont plus importantes. Donc, à terme les dépenses publiques sont rentables pour les finances publiques en matière d'éducation.

-Une preuve de plus pour le rôle positif et déterminant que joue l'éducation dans la croissance économique c'est à travers les échanges internationaux. En effet, un haut niveau d'éducation engendre une main-d'oeuvre qualifiée donc un facteur de travail très développé et par conséquent, une production de « bien consommés » intense. On cite là l'exemple dit la R.F.A où les produits manufacturés sont d'une grande valeur commerciale du fait de la structure d'enseignement très développé en faveur des formations techniques.

Et, pour ce qui concerne les finances, un niveau d'éducation conduit à une gestion efficace d'un portefeuille, d'une trésorerie et même à une décision d'investissement rationnelle. 2.Éducation et répartition des revenus:

Comme l'éducation contribue à la croissance économique, elle peut également avoir un rôle décisif dans la distribution des revenus, mais le problème qui se pose dans ce contexte concerne la méthode selon laquelle les revenus sont repartis car des conditions énormes apparaissent dans la distribution des revenus et de la recherche notamment dans les pays en développement. Plusieurs recherches dans ce domaine à travers le monde concluaient d'après Psacharopoulosque5 ( les choses dépendent ,dans une large mesure, de la politique gouvernementale qui peut atténuer la fragmentation du processus de modernisation et accélérer la croissance en favorisant le relèvement de la productivité dans petite agriculture traditionnel, en faisant augmenter aux taux d'absorption de la main-d'oeuvre dans le secteur industriel moderne, et veillant à ne pas concentrer l'investissement dans les services publics sur quelques régions ou catégories sociales).

De ce rapport, on peut déduire que si l'égalité des chances à l'éducation était respectée pour tous quelqu'ils soient et où qu'ils se trouvent, la distribution des revenus aurait été équitable .il en est de même que si elle (l'éducation) pouvait aider à absorber le travail dans le secteur industriel et à favoriser les gains de production de l'agriculture.

IV-REMARQUES:

Les sources des problèmes de gestion de l'université résident dans différents textes. Ce sont ces textes qui ont déterminé la présente structure de gouvernance qui est en déphasage clair avec la tendance mondiale vers l'autonomie (pédagogique, administrative, financière, etc.). Un arrêté du Ministère de l'Education parle de « syndicat » des étudiants ! Et plusieurs personnes semblent surprises quand des groupes d'étudiants se comportent comme des syndicats en lieu et place d'associations. Il y a une liste relativement longue de ces textes (lois, ordonnances, arrêtés, décrets, accords, etc.) en annexe.

Un aspect particulièrement troublant est que si un Prix Nobel venait pour enseigner au Mali,

5 Education pour le developpement Edition:Economica date 1999

les lois ne lui permettront pas d'intégrer la fonction publique s'il (ou si elle) a plus de 40 ans ! Dans le cas où cet individu a moins de 40 ans, il ne pourra intégrer le corps enseignant du Supérieur qu'au rang de Maître-assistant (ou moins) Ensuite la différence entre les plus hauts indices des professeurs et des assistants est pratiquement insignifiante. Et certains s'étonnent du fait que nous avons un très grand nombre (bien qu'insuffisant vu les pléthores dans certaines facultés) d'assistants Les agences d'assurance qualité dans plusieurs pays généralement demandent qu'un très haut pourcentage des enseignants ait le doctorat (le Ph.D. Dans d'autres pays).Clairement, l'autonomie mentionnée ci-dessus demandera que plusieurs lois relatives à la fonction publique soient relues, en plus de plusieurs autres directement germaines à l'enseignement supérieur et la recherche. Une absence de « transparence » a permis à des facultés ou institutions d'empêcher des chercheurs détenteurs de doctorat de donner des cours comme brillamment prévu par les textes relatifs à leurs statuts de chercheurs. [Brillamment n'est pas a prendre a la légère ; dans tous les pays où les sciences et technologies ont fleuri, il semble y avoir des ponts solides entre l'enseignement supérieur et les institutions ou organisations de recherche (publiques ou privées), et entre l'enseignement supérieur et les agences gouvernementales de tout genre. N'est ce pas via ces ponts, en partie, que la recherche se traduit en produits, procédés, etc. ?]

Les textes imposent un culte du secret. Les détails sur cette affirmation se trouvent en partie dans les textes relatifs au fonctionnement (et réunions) du Conseil d'Université et plusieurs autres. Non seulement les réunions ne sont pas publiques, mais aussi les informations ne le sont pas. D'ailleurs, il faut ajouter que des procédures par lesquelles de grandes décisions sont prises indiquent que « des individus dans l'anonymat total » ont des influences inouïes. Pour bien comprendre cette affirmation, suivez la progression d'un projet de décision à travers les réunions « secrètes ». Il faut noter ici que ces individus ne sont pas coupables de quoi que ce soit, d'ailleurs les textes les forcent à procéder ainsi dans l'obscurité Dans de telles circonstances, ceux qui sont affectés par ces décisions, textes, et autres n'ont pas une participation réelle à leur élaboration ou adoption.

En un certain temps, entre 1998 et 2005, un très petit nombre de structures avec des besoins criards en enseignants ont utilisé le même manque de « transparence» pour refuser d'inviter des consultants TOKTEN qui n'allaient rien leur coûter. [Peut-être nous devons dire rien coûter à la faculté mais peut-être réduire les heures supplémentaires (et complémentaires) d'enseignement ou d'encadrement de certains individus. Et, avec le système d'élection des doyens, on voit comment cela fut possible.]

Cet aperçu illustratif sur ces points ci-dessus, y compris des lois gouvernant la dynamique de l'enseignement supérieur et de la recherche, indique qu'un travail sérieux de relecture et de développement de textes, documenté par écrit à toutes les étapes, est une urgence au Mali. J'aborde ci-dessous une esquisse de voies et moyens pour un système d'enseignement et de recherche qui est remodelé, performant, compétitif (selon les standards et normes régionaux et internationaux) et innovateur qui va jouer pleinement un rôle décisif dans le développement économique et social du Mal.

CONCLUSION:

La hiérarchie de ces recommandations découle naturellement du processus de remodelage. Etant donné que l'élaboration de ce document, dans mon entendement, c'est d'acquérir les informations et références pertinentes, de les étudier en profondeur, de présenter des sommaires qui peuvent guider les universitaires, et d'offrir des possibilités de solutions. Les recommandations qui suivent représentent une synthèse cohérente et non une compilation du contenu des contributions écrites disponibles sur le site Internet des journées de réflexion. Un résumé de ces contributions est dans l'annexe (sous la rubrique Diagnostics et

Recommandations). Avant de présenter des recommandations, je signale qu'un remodelage ne peut se faire sans un minimum de patriotisme. Par conséquent,Pour faciliter la lecture de ces propositions, Ils ont été numérotés, avec la convention que la recommandation I.1 n'est pas

plus importante que la recommandation I.2 ou vice-versa, à moins que cela soit établi. Similairement, les recommandations I.1.2 et I.1.5 sont toutes liées à la recommandation I.1, mais I.1.5 n'est pas nécessairement moins importante que I.1.2. Avec cette convention:

I. Résoudre les Problèmes de Violence et de Fraude en Milieu Scolaire et Universitaire Je signale que dans une perspective globale, c'est une minorité presque infime d'individus qui, de façon avérée, s'est rendue coupable d'actes de violence. Un seul cas de violence est de trop. La fraude, selon les cinq points qui suivent sur la violence, a plusieurs aspects en commun avec la violence ! Toutes les deux sont des violations des lois et le bafouage du système de valeurs, le contournement des qualifications et du mérite (i.e., l'abolition du travail et de l'effort). Ce contournement de l'effort et du travail, s'il n'est pas éliminé, peut conduire à une gangrène socioculturelle. Comme dans le cas de la violence, c'est une proportion infinie de différents groupes qui s'est rendue coupable de fraude. D'un point de vue académique, étant donné le nombre très large des facteurs qui façonnent la personnalité et le comportement, tout groupement de plusieurs individus (plus de 30, 100, etc.) peut être considéré comme un échantillonnage aléatoire. Alors, selon le théorème de la limite centrale, la distribution du groupe selon une vertu donnée va approcher la distribution normale. Donc, il y aura une queue (comptant un nombre relativement faible d'individus) qui court le risque de ne pas se comporter correctement ! Toutes les sociétés (de plus de 30) du monde ont potentiellement ce problème. De la préhistoire au présent, les sociétés humaines ont vu la nécessité de ne jamais permettre à cette queue de les détruire. Là se trouve une raison profonde et globale pour ce qui suit.

I.1.1 Mettre une Fin Définitive à la Violence en Milieu Scolaire et Universitaire

Le problème de la violence en milieu scolaire ou Universitaire a été traité dans le Rapport du Premier Ministre (Le PM, 2005) et des solutions ont été préconisées. Ce qui a manqué jusqu'à présent semble être une analyse du problème de violence afin de le cerner dans ses dimensions les plus effrayantes, destructives, et terroristes.

· L'usage de la violence ou de l'intimidation est une violation de la loi, en ce 21ème siècle. Notons la longue tradition de respect des droits de l'homme dans l'ancien Empire du Mali :

L'Article 5 de Kurukan Fuga stipule : « Chacun a le droit à la vie et à la préservation de son intégrité physique. » (Cet article du 13ème siècle imposait la peine de mort pour les délinquants). C'est l'application des articles de ce genre qui a servi d'éco environnement favorable à la floraison intellectuelle et universitaire à Tombouctou (particulièrement du 14ème à la fin du 16ème siècle). Il faut en effet rappeler que la sécurité est le premier des trois facteurs gouvernant le mouvement des intellectuels et autres (Bagayoko, 2006), les deux autres étant l'adéquation (ou non) des ressources financières et autres pour subvenir aux besoins de leurs familles confortablement et la liberté d'opinion et d'expression accompagnée de moyens pour exercer les expertises acquises au fil des années. Ces facteurs constituent une taxonomie dans cet ordre.

· L'usage de la violence fausse totalement le système de valeurs qui souscrit au mérite, aux récompenses compatibles avec les qualifications, niveaux d'efforts et les résultats. La stagnation et la régression sont induites par l'impunité qui encourage,à,userdeviolence: les usagers impunis de violence et intimidations n'ont pas besoin de fournir des efforts pour obtenir ce qu'ils veulent (argent, bourses, bonnes notes, diplômes, positions ou emplois de tout genre).

· L'effrayante réalité est que les usagers récidivistes se professionnalisent dans leurs pratiques si la société ne les arrête pas, figurativement et littéralement Prière de noter qu'ils ne fourniront généralement pas assez d'efforts pour apprendre. Des camarades et membres des familles des usagers de violence et d'intimidations courent le risque de devenir victimes. Cela est vrai également pour les partenaires ou complices des usagers de la violence et de l'intimidation Apres l'école, les délinquants impunis (i.e., encouragés) emploient la même pratique d'intimidation et de violence au travail, dans les

partis politiques ou autres organisations. Je prends l'histoire et la psychologie à témoin

pour affirmer que ceux qui manipulent ou protègent les auteurs de violence très souvent
deviennent un jour leurs victimes, qu'ils le comprennent à temps ou pas

· L'usage de la violence et de l'intimidation contribue au manque d'enseignants en nombre suffisant. La sécurité est le premier des facteurs régissant le mouvement des intellectuels :

Ils quittent les zones, pays, et villes où l'insécurité sévit pour aller vers les destinations plus favorables ou la sécurité règne. Plus le niveau de formation est élevé, plus les opportunités sont grandes pour échapper à la violence !

· L'usage de la violence et de l'intimidation décourage les partenaires techniques et financiers (y compris ceux de l'enseignement supérieur et de la recherche). Quelle entité va investir des milliards et millions de Francs CFA dans des infrastructures universitaires (rectorat, bibliothèques, laboratoires de recherche, réseau Internet, complexes sportifs, dortoirs, décanat, etc.) pour les voir saccagées ou brûlées ?

Les points ci-dessus montrent que l'éradication totale de la violence et de l'intimidation en milieu scolaire ou universitaire est nécessaire pour promouvoir l'effort,faire valoir le mérite (AGEMPEM, 2008). Sans cette éradication, il ne peut pas y avoir de progrès vers un enseignement de qualité. Cette éradication, au vu des points ci-dessus, y compris le troisième point, demande des actes spécifiques de tous. Le système de « Transparence » dans le travail des services de sécurité et dans celui des procédures judiciaires, accompagné par l'aide de tous, permet d'éliminer totalement la violence en milieu scolaire ou universitaire.

Il est recommandé que les services de sécurité prennent les dispositions nécessaires pour la prévention. Ces dispositions peuvent inclure une « brigade » (ou autre) nationale anti- violence scolaire et universitaire. Elle doit avoir des antennes dans toutes les régions, villes, et localités. Elle doit avoir des numéros de téléphone et tout autre moyen de contact. Elle doit permettre la provision d'informations dans l'anonymat.

Une telle information permettra à la police de cibler ses enquêtes. Si les cinq points ci-dessus sont expliqués à la population toute entière (dans toutes les langues nationales), alors elle aidera les forces de sécurité dans leur travail. Elèves étudiants, parents, et autres comprendront que c'est le devoir de chacun (non seulement envers le Mali, mais aussi envers soi-même, sa lignée, et autres) d'aider les forces de sécurité. Que les vrais camarades et membres des familles des «délinquants potentiels » se mettent au travail pour faire voir les cinq points ci-dessus et aider les «délinquants potentiels » à toujours éviter la violence et l'intimidation. Ne pas aider à l'application des lois, au nom d'une parenté ou d'autres, c'est pervertir nos valeurs et violer une des nouvelles lois espérées dans un avenir très proche : un lien de parenté ou une amitié aux dépens de tous, y compris les membres de sa famille et d'autres, n'est pas dans les valeurs du Mali d'antan ni d'aujourd'hui. Donc, il faut agir en amont pour prévenir un crime au lieu de le faire rétroactivement pour sauver un criminel.

Prière de relire les cinq points ci-dessus au sujet de la violence. Ils s'appliquent à la fraude également. Pour le quatrième, les meilleurs enseignants n'acceptent pas une tricherie par certains élèves ou étudiants ou par leurs collègues ou des administrateurs. Quant aux partenaires techniques et financiers, inutile d'ajouter que la fraude les découragent dans leurs efforts en faveur du pays. Il est recommandé d'établir dans toutes les structures d'enseignement supérieur ou de recherche un Comité d'Ethique et de Déontologie au cas où il n'existe pas. [Les comités de discipline peuvent jouer ce rôle pourvu qu'ils s'adonnent en amont à la promotion de la décence, de l'éthique, et de la probité envers l'état.] Il est recommandé que les établissements et structures (décanat) développent (ou relisent) leurs règlements intérieurs, avec la participation des parties prenantes, et les mettent, de façon documentée, dans les mains des parties concernée.Trop souvent des administrateurs supposent que les enseignants (anciens ou nouveaux) sont au courant de choses qu'ils ne savent pas.

Le cas flagrant, pour digresser, est celui des brevets : plusieurs administrateurs, pendant les ateliers, ont affirmé que les enseignants sont au courant des issues et procédures de brevets et

de propriétés intellectuelles ; au début de leurs ateliers, aucun des 26 enseignants du supérieur qui était présents, quand le sondage a été fait, ne savait quoique ce soit sur ces sujets! Les administrateurs à tous les niveaux (institutions, centres, décanats et départements) doivent être tenus responsables de vérifier (au lieu de supposer) que les informations pertinentes sont dans les mains de ceux qui sont affectés. C'est seulement avec cette vérification que l'on peut amener qui que ce soit à rendre des comptes, même au niveau d'actions judiciaires. La lutte contre la fraude commence par l'élucidation des lois, règles, procédures, règlements intérieurs, etc., et leur provision (d'une manière documentée et vérifiable) aux parties concernées.

Il est hautement recommandé que l'Assemblée Nationale relise les lois relatives aux conflits d'intérêts pour les modifier ou les compléter. En particulier, s'il n'est présentement pas un crime d'avoir des relations sexuelles avec une personne sous son autorité directe (et les élèves et étudiants sont sous l'autorité directe de toute personne leur délivrant des cours et participant à une évaluation de leurs performances académiques), alors une nouvelle loi doit être votée. S'il n'est présentement pas un crime d'user de sa position publique pour des fins personnelles ou de politique partisane (ou politicienne), alors une nouvelle loi doit être votée. En effet les conflits d'intérêts conduisent à une forme de fraude qui contourne les critères de qualifications et de mérite. L'élimination de la fraude passe également par le contrôle vigilant. Une considération sérieuse doit être donnée à la possibilité de revoir les procédures de tous les examens nationaux (CEP. DEF, BAC, Concours, etc.). Les élèves et étudiants ont recommandé (AEEM, 2008), et il semble raisonnable, que les corrections d'examens soient sur place, centralisées (et non dans les maisons ou résidences des correcteurs). La fraude institutionnelle existe même si elle n'est pas au Mali ou n'est pas documentée au Mali (Boston Collège, 2008). Il y a la fraude institutionnelle quand une institution, en connaissance de cause, clame des ressources immobilières, matérielles, un personnel hautement qualifié, une instruction qui est au diapason des standards et normes compétitifs, etc., alors que cela n'est pas le cas. Avec l'établissement des agences d'assurance qualité au Mali (voir plus loin), espérées au Mali nous allons vacciner l'enseignement secondaire et supérieur (public et privé) contre la fraude institutionnelle. Pour l'Enseignement Supérieur, le Ghana (National Accréditions Board, 2008), le Nigeria (National Universités Commission, 2008) et d'autres pays l'ont fait avec un succès qui se traduit par une élévation et un maintien de la qualité des prestations institutionnelles et du niveau des étudiants.

Notons finalement, concernant la fin de la violence et l'élimination de la fraude, que l'éducation civique fait partie de la solution à long terme. Il faut signaler également que ce qui se passe dans les établissements scolaires et universitaires est souvent un reflet de la réalité socioculturelle.Par conséquent, il est espéré que les efforts de lutte contre la corruption (la fraude) dans la société malienne vont aboutir aux résultats escomptés. Pendant des décennies passées, des conditions de non perception de salaires mérités, le bas niveau de ces salaires, en termes relatifs à d'autres, et le coût de la vie ont servi de variables médiatrices pour expliquer et non justifier la fraude dans certains cas. Clairement, la revalorisation de la fonction enseignante et les mesures d'accompagnement d'évaluation valide, fiable, et compréhensive aideront à garantir la pérennisation de la fin de la violence et de l'élimination de la fraude en milieu scolaire et universitaire.

I.2 La Question de Politique en Milieu Scolaire ou Universitaire

Je recommande qu'il faut « dépolitiser » l'école et les établissements d'enseignement supérieur (et de recherche). J'implore le lecteur de revoir l'étymologie et l'étiologie du mot « politique ». Une approche scientifique se contente d'énoncer l'essence de la politique comme le processus complexe par lequel société, groupes, familles, et autres régissent leurs affaires. Il y a politique chaque fois qu'un individu ou un groupe d'individus prend une décision qui affecte le groupe ou d'autres individus ou groupes « Dépolitiser » l'école, dans le sens cidessus, est donc une impossibilité Ceci étant dit, définissons la politique partisane ou

politicienne comme celle dont l'objectif est d'acquérir un pouvoir ou d'autres choses de valeur pour soi, sa famille, ses disciples, ou pour son parti politique dans un contexte noyé dans des conflits intérêts Si le contexte de conflits d'intérêts n'existe pas, il est normal pour un parti politique de travailler pour avoir des adhérents, des votes, et pour conquérir le pouvoir! Pendant les ateliers des partis politiques, c'était reconfortant de voir l'unanimité sur la dépolitisation comme qualifiée dans ce paragraphe (et seuls les représentants des partis ont voté). Un fonctionnaire n'étant pas payé pour promouvoir un parti politique au détriment des autres, il y a de sérieux problèmes s'il use de sa position à cette fin. Même pour ceux qui ne sont pas fonctionnaires, contractuels, ou vacataires, une situation de conflits intérêts peut exister.

Ces points sont pour dire que la dépolitisation qualifiée prendra des efforts sérieux d'information et d'éducation sur les subtilités qui peuvent exister. En effet, les lignes de démarcations entre le comportement légal (et éthique) et un autre qui ne l'est pas n'est pas toujours très clair ou très visible.

D'ailleurs cette dépolitisation qualifiée peut être impossible si les doyens ou recteurs (ou directeurs d'établissement) sont élus !

I.3 La Nouvelle Structure de Gouvernance de l'Enseignement Supérieur: la

présente forme de gouvernance est très problématique, pas à cause d'individus dans les structures ou au Ministère de l'Enseignement Secondaire, Supérieur et de Recherche Scientifique, mais plutôt pour des raisons structurelles. La première indication du déficit structurel consiste en l'absence d'une ou de plusieurs agences d'assurance qualité. Les détails pourvus ci-dessous sur les parties responsables et le temps d'exécution (voir I.3.1 et I.3.2) sont simplement pour indiquer aux universitaires que des précisions de ce genre doivent être données autant que possible. Il est entendu que le Conseil pour la Compétitivité (dans l'Enseignement Supérieur et la Recherche Scientifique), permettra les ajustements ou modifications nécessaires suivant des délibérations publiques pour lesquelles les procès verbaux doivent être places sur la toile (l'Internet).

I.3.1 Le Conseil Supérieur de l'Education

Bien qu'il ait été prévu par la Loi d'Orientation de l'Education en 1999 (Voir Annexe), il a fallu attendre huit ans pour l'établissement formel du Conseil Supérieur de l'Education. Une des fonctions de ce Conseil doit être le développement d'une politique générale en matières foncières et immobilières pour l'éducation. La situation intenable d'insuffisance caractérisée du domaine universitaire et des locaux de tout genre (salles de classe, bureaux des enseignants, laboratoires de recherche, complexe sportif, etc.) est une conséquence directe du manque d'attention et donc l'absence d'une planification stratégique.

I.3.2 Agences d'Assurance Qualité

Il est donc hautement recommandé que le Mali établisse une ou des agences d'Assurance Qualité (National Accréditation Board, Ghana ; National Universités Commission (NUC, Nigeria, 2008) ; Materu, 2007 ; UNESCO, 2008 (contribution) et 2006b) pour les établissements d'enseignement supérieur publics et privés. Une série de recommandations de l'AEEM va dans la direction d'assurer la qualité de l'enseignement et de l'apprentissage (Contribution, AEEM, 2008) . En effet, l'intégration régionale seulement demande que la valeur des diplômes soit raisonnablement garantie, ci les homologations de diplômes doivent continuer ou doivent être faites. Les dispositions doivent être prises pour une telle agence pour l'enseignement supérieur privé. Ceci est important, vu que des diplômes d'établissement d'enseignement supérieur privé ne sont pas reconnus pour le concours d'entrée à la Fonction Publique ! Avec le travail de ces agences, l'Etat n'aura aucune raison de ne pas reconnaître les diplômes des établissements d'enseignement supérieur privé. Des feuilles de routes existent au Ghana (sur l'Internet) et au Nigeria pour l'établissement, l'opération, etc., de ces agences d'Assurance Qualité. Parties responsables : Ministère chargé de l'ESSRS et l'Assemblée Nationale pour les projets de lois, l'approbation du financement. Temps d'exécution : études

(y compris la détermination du coût), développement des projets de textes de 2008 à la Session Législative de 2009 ; établissement de l'agence l'étude de la validité, fiabilité, et le caractère compréhensif du processus d'assurance qualité de 2009 à Juin 2010 ; Pleine mise oeuvre du processus d'assurance qualité à partir de la rentrée 2010.

Financement : les partenaires techniques et financiers sont susceptibles de souscrire au financement le processus de l'établissement de telles agences. Ils ne vont généralement pas s'engager pour les coûts récurrents une fois que la capacité d'assurance qualité est en place.

I.3.3 Autonomie fonctionnelle des Etablissements

Il est vigoureusement recommandé qu'une autonomie fonctionnelle soit accordée aux Etablissements publics d'enseignement supérieur (université, Grandes Ecoles, instituts, et ceux de toutes autres appellations). Les groupes d'établissement du même type (i.e., Grandes Ecoles et instituts ; universités, institutions de courtes filières (2 ans), doivent être « gouvernés » (ou au moins sérieusement guidés) par des Conseils de Superviseurs. ils doivent être déterminés non par des individus dans l'anonymat, mais pas des Groupes Ad Hoc dont les réunions seront ouvertes au public. Cette autonomie doit être accompagnée (ou précédée) par une planification stratégique (Bagayoko, 2002) pour chaque établissement et le développement et l'application d'un système d'évaluation qui est valide, fiable, et compréhensible. [Toute l'autonomie prévue par les textes courants peut être pratiquement accordée par les entités de tutelle]. L'établissement des conseils de superviseurs par le Ministère chargé de l'ESSRS, Assemblée Nationale et les institutions publiques d'enseignement supérieur.

5.3.4 Nominations des Hauts Dirigeants d'Institutions

Il est recommandé que les nominations aux positions de doyen d'une faculté, de recteur et vice recteur d'une université, de directeur général ou directeur adjoint d'une Grande Ecole ou d'un centre de recherche et les positions similaires dans des institutions futures soient faites suivant la méthode d'appel à candidature. Que la décision finale pour une nomination soit faite par un Conseil de Superviseurs ou par un ministre, elle ne doit être que pour une des personnes finalistes (3 au maximum) choisies par un Comité de Sélection. Ce Comité de Sélection doit inclure plusieurs enseignants ou chercheurs dont certains seront choisis par le SyneSup.

I.3.5 La Direction du Système d'Enseignement Supérieur et de la Recherche.

La DNESRS doit être le bras du gouvernement pour l'orientation générale, le développement, et le suivi en matière d'ESSRE. Les centres et instituts de recherche, aussi bien que les universités et les Grandes Ecoles doivent avoir leur autonomie en matière de recherche. Ces entités devraient soumettre un rapport annuel à la DNESRS qui fait une appréciation objective. Une évaluation rigoureuse de chaque institution de recherche par la DNESRS (tous les 3 à 5 ans), utilisant seulement le service de consultants (experts) compétents et indépendants, doit être le mode d'évaluation et de suivi. Les fonctions de la DNESRS telles que présentement définies se chevauchent avec celles du CNRST au point où ce dernier peut être dévolu. En fait, les besoins des facultés et Grandes Ecoles en personnel détenteur de doctorats sont tels que les chercheurs du CNRST doivent retourner dans ces structures pour supporter le démarrage de LMD .

D'ailleurs, le nom même du CNRST n'est pas approprié, vu qu'il ne fait pas de recherche. La tendance mondiale est d'appeler « centre de recherche » une entité qui fait de la recherche. La DNESRS doit, obligatoirement, avoir deux Conseils pour l'accompagner dans ses fonctions de développement de la politique générale de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique au Mali. Chaque conseil doit comprendre des experts qualifiés et compétents. Les universitaires ou chercheurs maliens de la Diaspora doivent être membres . Les autres membres doivent être choisis en fonction seulement de leur expertise, compétence et capacité d'absorber les tendances régionales et internationales. Les différentes réunions de ces conseils (et sous conseils) doivent être annoncées au public, doivent être publics, et

doivent permettre au publique de commenter sur les items de son agenda.

I.4 Les Institutions du Système, Additions et Reformes

La présentation des états dynamiques des lieux a montré que le Ghana et le Nigeria ont plusieurs types d'établissements d'enseignement supérieur, y compris ceux de 2 ans, les polytechniques, Universités (générales) et des Universits de Science et Technologie. Plusieurs des établissements spécialisés dans ces pays forment les infirmiers et sages-femmes et les enseignants. La diversité de ces institutions permet un alignement de la formation avec les marchés d'emplois. L'AEEM et la CAFO ont souligné le besoin pour cet alignement.

I.4.1 Une Étude de Création d'Institutions

Il est recommandé qu'un groupe d'individus soit formé pour étudier les institutions pour les filières courtes ou autres. Il est critique que ce groupe fasse un travail rigoureux, analytique et compréhensif et que ses rapports soient substantiels. Le groupe peut commencer avec les plans d'établissements régionaux qui n'ont pas été mis en oeuvre (Ministère de l'Education, PRODEC, 2000). Les grosses dépenses et grands enjeux associés à la création d'institutions demandent une approche compréhensive. Les décisions de création, nous croyons, seront alors rationnelles et justifiées. Le même groupe doit examiner les institutions publiques d'enseignement supérieur, qui sont sous la tutelle d'autres ministères, afin de déterminer si certaines doivent être rattachées au Ministère chargé de l'ENSUP. Il est important que les établissements spécialisés (polytechniques ou Ecoles Professionnelles) soient une priorité au lieu d'universités ou pôles universitaires non- alignés avec les activités économiques, sociales ou culturelles.

I.4.2 Adoption du Système LMD

Il est hautement recommandé que l'adoption du système LMD soit accompagnée sérieusement dans les facultés et les Grandes Ecoles. Dans le cadre de sa participation dans le Réseau pour l'Excellence de l'Enseignement Supérieur en Afrique de l'Ouest (RESAO), le Mali s'est engagé à introduire le système LMD (Licence, Master, Doctorat) dans ses structures d'enseignement supérieur. On peut déjà noter le démarrage de ce processus à la FAST. La mise en oeuvre du LMD est jugée nécessaire et doit être accélérée dans toutes les facultés et Grandes Ecoles pour permettre une homologation des diplômes délivrés par notre système universitaire. L'ENI a clairement expliqué (Contribution ENI, 2008) la nécessité du système LMD pour ses besoins de formation de. Le diplôme d'études universitaires générales (DEUG) doit être éliminé au plus tard 1 an après la mise en oeuvre complète du système LMD. La mise en oeuvre du LMD comme système d'enseignement supérieur devrait conduire naturellement le déclin et la fin des activités de l'ISFRA dont les enseignants-chercheurs doivent être restitués à leurs DER respectifs pour mieux appuyer le démarrage de LMD dans les facultés et combler en partie l'insuffisance d'enseignants.

I.4.3 Conversion de l'IUG et du Cycle Court à l'ENI en des Institutions

Une fois que ce système LMD est en place, les cycles de 2 ans ne doivent pas être dans les institutions offrant des diplômes jusqu'au doctorat (i.e., Université et ENI). Les institutions offrant le doctorat doivent se concentrer sur la recherche de façon accentuée. Cet accent doit inclure des efforts de développement, d'innovations scientifiques et technologiques.

I.4.4 Bureaux de Projets Sponsorises et le LMD

L'accent à placer sur la recherche dans les Grandes Ecoles et l'Université rend nécessaire L'établissement de Bureaux de Projets Sponsorisés dans ces institutions. Les enseignants, avec un tel bureau, auront le support nécessaire pour competir non seulement pour le financement local, mais aussi international.

I.4.5 Infrastructure pour l'Encadrement et la Recherche

Les activités de recherche, d'encadrement et de préparation de cours demandent la
construction d'infrastructures comme les laboratoires équipés et des infrastructures où chaque

enseignant doit avoir un bureau. Un réseau Internet performant et de haut débit est une urgente nécessite pour l'accès aux journaux de recherche et aux collègues chercheurs à travers le monde.

I.5 Recherche

I.5.1 Académie des sciences

Aujourd'hui, la création d'une Académie des Sciences s'impose pour la promotion de la recherche scientifique et technologique. Elle doit avoir un rôle de conseiller ad hoc du gouvernement pour la prise de décisions rigoureuses sur les questions de science et de technologie. Elle doit être une structure qui s'autofinance après un financement de son établissement par le gouvernement pour une période de 5 ans. Vu que cette Académie était prévue par le PRODEC en 2000, elle doit être établie.

I.5.2 Fondation pour la recherche scientifique

Pour promouvoir la recherche scientifique et technologique, l'établissement d'une fondation pour la recherche scientifique est capital. Le Mali, en accord avec ses engagements, doit immédiatement accroître son investissement en recherche scientifique afin d'atteindre un niveau d'au moins 1% du PIB - comme consenti par tous les pays Africains. Cette fondation peut aussi recevoir des fonds provenant du secteur privé et de partenaires financiers internationaux. La méthode compétitive de financement de la recherche dans les institutions d'enseignement supérieur et de recherche. Le fonctionnement de cette fondation doit donner un modèle de transparence dans la gestion des biens publics. La fondation doit s'occuper du financement de projets dans l'ESSRS avec un accent sur les programmes de doctorat méritants. Elle ne doit pas s'engager dans le financement de grands projets d'infrastructure foncière ou immobilière.

I.5.3 Planification Stratégique pour la recherche au Mali

L'adoption du système LMD constitue une étape décisive pour le futur de la recherche au Mali. En effet, des études ont montré que les programmes de doctorat sont critiques pour la recherche de haute qualité dans les universités et grandes écoles. Ils sont cruciaux dans le développement, l'innovation et la commercialisation des fruits de la recherche. Il est donc vigoureusement recommandé que le Mali sollicite l'assistance de l'UNESCO, dans le cadre de la plate forme intersectorielle sur le renforcement des systèmes nationaux de recherche, pour une revue et planification stratégiques de la recherche scientifique et technique au Mali Huit pays africains, y compris le Sénégal et le Togo, ont déjà écrit à l l'UNESCO pour exprimer leur intérêt. Ce nouveau programme de l'UNESCO est prévu pour six ans. Le Mali doit immédiatement postuler. Dans cette optique, Il est hautement recommandé que le Mali renforce sa représentation diplomatique à l UNESCO en vue de supporter les futurs efforts en matière de science et de technologie et de formation doctorale (Dicko, 2008).

I.6 Ressources humaines

Un des problèmes les plus brûlants du système éducatif malien est le manque de ressources humaines qualifiées et en nombre suffisant à tous les niveaux (de l'Education de Base à l'enseignement supérieur et la recherche scientifique). Le programme de formation des formateurs initié par l'UB (Rectorat, 2007). Ce programme doit être supporté et élargi. Les Grandes Ecoles doivent avoir un programme similaire le plus tôt possible. Le système LMD, s'il est appliqué, a le potentiel de former des formateurs sur place en nombres significatifs. Le projet TOKTEN peut jouer un rôle crucial en associant la Diaspora intellectuelle malienne aux efforts de recherche et de formation dans les nouveaux programmes de doctorat.

Il doit donc être vigoureusement supporté et sérieusement financé, y compris par l'Etat, par une participation conséquente de la Diaspora.

Vu les besoins énormes pour des enseignants qualifies en nombre suffisant pour l'enseignement fondamental et l'enseignement secondaire général et professionnel, les recommandations suivantes doivent être mise en oeuvre.

1) l'ENSup doit exister pour pouvoir jouer son rôle de formateur des enseignants du secondaire et du second cycle fondamental.

2) l'ENSup doit regagner tous ses locaux afin d'entreprendre aussi un recyclage du corps enseignant (fondamental et secondaire).

3) La structure de salaire doit être immédiatement rehaussée pour retenir les enseignants existants et recruter d'autres, y compris des non maliens. La formation des formateurs n'a de sens que si les formés sont retenus.

I.7 Le CENOU

Quarante (40) ans de négligence ont abouti à une situation des étudiants qui est une manque de planification stratégique . Il incombe au gouvernement de considérer le cas du logement des étudiants comme une urgence nationale de la plus haute priorité possible. Une telle urgence demande une réaction proportionnelle conséquente. Il est recommandé de former un Conseil de Sauvetage composé de la direction du CENOU, des représentants de l'AEEM et autres pour développer un plan stratégique avec un budget conséquent pour que la situation catastrophique (dortoirs, trousseaux, complexes sportifs, dispositifs médicaux, etc.) soit remédiée Les contributions du CENOU et de l'AEEM (aux forums disponible sur le net). Il est recommandé que l'admission à l'université et aux grandes écoles soit strictement basée sur le mérite et les capacités d'accueil des institutions. En attendant d'institutionnaliser le concours d'entrée a l'université, il est recommandé de prendre pour critère d'admission seulement les moyennes du bac (sans la moyenne de classe).

En plus de ces recommandations je présenterai les diagnostiques et recommandations du MSAS en annexe.

Toutes les recommandations ci-dessus permettront à l'Enseignement Supérieur du Mali d'être en phase avec les tendances internationales en la matière, car Le trait caractérisant le mieux l'activité universitaire dans l'ensemble de ces missions, recherche, formation scientifique ou professionnelle est le style de réflexion qui consiste à aborder tout sujet, toute question sous un angle qui mette en lumière leur substance réelle et leur sens au delà des apparences s'offrant au premier regard, souvent superficiel. Le style de pensée propre à l'université et le type de formation consistent à porter la réflexion aux confins de la connaissance, à cet extrême point du savoir où il devient possible à l'esprit de saisir les connaissances en leur jaillissement, de s'interroger sur leurs fondements théoriques et sur leur évolution, d'en explorer les applications et les incidences sur la vie de tous les jours.

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70-Guy Rocher, «Re-définition du rôle de l'université» (1990) sociologue, Université de Montréal.

71-Rapport général Final du Forum sur l'éducation 2008. :

ANNEXE

Gouvernance et Gestion des Ressources

Gouvernance et Gestion des ressources 1/3

Objectifs

Initiatives pour atteindre les

objectifs

Service(s) responsables(s) et durée d'exécution

Commentaires/Motivation s

Performance dans le leadership

Recteur et Directeur/Directrice

(DNESRS, CNRST, institutions de recherche, grandes écoles, etc.): NOMINATION AVEC APPEL A CANDIDATURE POUR LE

POSTE. Il/elle doit avoir une

mission claire sur laquelle Il/elle

sera périodiquement évalué(e)par

écrit

Ministère en

charge de l'ESR- démarrage Immédiat du
processus (3 mois max.)

Nécessite de sélection par
un jury compétent et

indépendant sur des critères clairs basés sur la compétence et la productivité intellectuelle.

Efficacité dans la

promotion de
personnel

Une politique claire, basée

strictement sur le mérite, doit être établie et exécutée dans la transparence

Décanat en

rapport avec le
rectorat/Direction -Processus

immédiat et
Permanent

Nécessité de la mise en place d'un jury compétent et indépendant qui s'appuiera sur des critères clairs basés sur la

compétence et la
productivité intellectuelle.

Amélioration de la

qualité et de la

quantité des
ressources humanes

-Recrutement (enseignant-

chercheurs, personnel administratif
et technique, etc.) en adéquation

avec les besoins réels des

structures. Ne pas limiter l'âge, tenir compte du grade initial du candidat.

-Transférer le recrutement au

rectorat ou au décanat/Direction, et associer les professeurs titulaires surtout dans le recrutement de leurs assistants éventuels.

-L'intervention des professeurs de

la sous région

Décanat en

rapport avec le
rectorat/Direction -Processus

immédiat et
Permanent

- Les universités ne

devraient pas dépendre de la fonction publique concernant le recrutement des enseignants et le

contrat de travail des
enseignants.

- Insuffisance de

professeurs de rang

magistral ;

Gouvernance et Gestion des ressources 2/3

-Manque de plan de carrière pour les contractuels ; -La centralisation à outrance des activités du personnel administratif et technique a comme conséquence l'engorgement des services pour les relevés de note ; les attestations de diplôme ; et des guichets pour l'inscription. Cet encombrement crée l'apparence de surplus de travail et est source de pas mal de problèmes.

-Absence de texte régissant la gestion des sections (FLASH)

-L'impression de donner la priorité aux vacataires au détriment des permanents

-La violation des textes par l'administration à travers l'admission des vacataires dans des commissions d'examen et l'éviction des permanents au profit de ces derniers

-La non application des textes légaux et leur interprétation extensive en s'arrogeant des prérogatives qui n'existent dans aucun texte -Le recours massif aux vacataires alors que les

compétences existent et sont recrutées et payées par l'Etat

-L'opacité et la gestion restreinte en fonction de l'appartenance syndicale sont les facteurs d'exclusion d'une franche importante du corps des enseignants

-Absence de programme de formation des enseignants en pédagogie.

-La lutte factionnelle entre professeurs qui polluent l'atmosphère de travail.

-La recherche du gain facile pousse certains enseignants à s'inscrire dans une logique de clientélisme à visage découvert

-L'inexistence d'un dispositif d'accueil et d'encadrement des jeunes assistants.

-Ce ne sont pas les plus méritants qui ont les hauts titres

-Allouer des ressources financières aux DER afin qu'ils puissent supporter les charges de fonctionnement et d'investissement

-Autonomie des sections.

-Les plans de carrière du personnel (fonctionnaires et contractuels) devront être clarifiés

-La mise en place d'une politique de formation post doctorale.

- Créer des écoles doctorales

-Instaurer un cadre d'accueil en responsabilisant les professeurs et les maîtres de conférences pour les jeunes assistants qui arrivent à la faculté

-Donner la possibilité aux étudiants d'évaluer les enseignants à travers des fiches anonymes par trimestre ou semestre

-Valoriser les ressources existantes et développer les relations avec les entreprises

-Accorder fréquemment une année sabbatique aux enseignants

-Adopter une stratégie de formation du personnel technique particulièrement les bibliothécaires.

onne
estion

es essources umaines

Décanat en rapport avec le rectorat/Directi on-Processus immédiat et Permanent.

Gouvernance et Gestion des ressources 3/3

 

Restaur ation de l'éthiqu e, de la déontol ogie et

-Clarifier, diffuser et faire

appliquer le code d'éthique et de déontologie

-Trancher sur la rétention

des notes et le refus

Syndicat et

administration- Processus immédiat
et permanent

-Tache pédagogique pas toujours exécutée -Certains professeurs donnent des cours privés payants à leurs étudiants.

- Des enseignants continuent de vendre les brochures de très mauvaise qualité pédagogique.

de la

d'évaluation (relecture des

textes régissant les examens,

 

-Des enseignants se battent pour avoir des heures qu'ils se savent incapables de donner -Des professeurs voyagent sans prévenir
l'administration

-Les perturbations dues aux grèves des

étudiants et des enseignants qui entraînent un manque de concentration et de motivation des étudiants

discipli

les concours et autres

 

-Des luttes factionnelles intempestives entre

ne

évaluations).

 

étudiants pour les postes au bureau de

l'Association des Elèves et Etudiants du Mali

 
 
 

(AEEM).

 
 
 

-La très grande présence des professionnels,
en général, peu enclin à subir la rigueur des
activités académiques et très prompt à

 
 
 

« acheter » les services.

Mise en

-Il s'agit d'une agence qui

Syndicat et

Bien que L'évaluation annuelle du progrès

place

sera chargée d'élaborer un

administration en

accompli soit d'importance capitale, on note

d'un

cadre général d'évaluation.

rapport avec le

que :

système

-Evaluation annuelle pour

ministère chargé de

- Les enseignants ne sont pas évalués

perform

les institutions et les

l'ESR-Processus

- Les administrations ne sont pas évaluées

ant

facultés.

immédiat et

 

d'évalu ation

du système , des
progra mmes

et des

enseign ants

-Pour le système entier de l'enseignement supérieur, elle peut être faite chaque année ou tous les deux, trois ou quatre ans.

-Il est très recommandé,

pour être du côté de la

prudence, que l'évaluation pleine du système soit faite tous les deux ans.

permanent

 
 

- Organiser des séminaires
sur la manière d'évaluer

dans les différentes
disciplines

 
 
 

- Organiser des séminaires à l'externe comme à l'interne sur les thématiques riches et variées notamment sur les manières d'enseignement

des sciences sociales, des sciences appliquées et de la technologie, d'encadrement des mémoires, d'animation des séances des travaux

dirigés et des conférences

scientifiques, les

publications scientifiques

dans les revues scientifiques.

 
 
 

-Evaluer les politiques

 
 

O

Maîtrise du flux

 

publiques menées par les

Formation et emploi

1/2

bjectifs

facultés suivant les normes
et standards internationaux

Initiatives pour atteindre les objectifs

en matière de gouvernance -Instaurer une grille

 

Service(s) responsables(s) et durée d'exécution

 

Commentaires/Motivations

 
 

-Promotion de l'enseignement supérieur

d'évaluation des soutenances

privé (homologation des diplômes, suivi

de mémoires

régulier, etc )

 
 
 
 

-Etablissement de critères de sélection (concours sélectif) des étudiants pour accéder aux DER

-Mettre en place des critères objectifs de sélection qui tiendront compte des

capacités d'accueil

-Mettre sur place une politique en amont pour intéresser les jeunes aux matières scientifiques

-Ouvrir des filières courtes professionnelles (supérieures)

-Ouvrir plus d'écoles de formation professionnelle (niveau secondaire)

DNESRS/Assoc iations des écoles

supérieures privées- - Processus immédiat et permanent

- Pléthore d étudiants (FLASH, FSJP, FSEG)

- La non maîtrise du flux des nouveaux bacheliers vers le supérieur est un facteur entravant.

- La baisse vertigineuse des niveaux (une très forte proportion des étudiants a un niveau largement en déca de la moyenne).

Amélioratio n de l'accès aux grandes écoles

Faciliter l'accès aux nouvelles technologies d'informatio n et de la communicat ion

-Les Grandes Ecoles doivent revenir à l'ancien système (avant création de l'Université) en recrutant (sur concours) à partir du Bac ou équivalent suivant des critères propres à chaque École.

-Amener l'ensemble du corps professoral à se connecter

- Encourager les enseignants à mettre les cours en ligne

-Développer la formation a distance -Utiliser l'Internet pour l'inscription des étudiants

- Introduire l'informatique comme

discipline aux départements

Ministère

chargé de l'ESR-

Processus immédiat et permanent

Décanat en rapport avec le rectorat/Directio n-Processus immédiat et Permanent

- Les produits issus des facultés et des IFM présentent de sérieux problèmes de niveau dans certaines disciplines clés tel qu'il est impossible de leur former correctement sans modifier les cycles (nombre d'années d'études) de formations des Écoles et une telle modification aurait pour conséquence la délivrance d'un diplôme ne correspondant pas finalement aux nombres d'années d'études.

Ces problèmes ont pour sources: (1) L'inadaptation des programmes d'enseignement des Facs et des IFM aux besoins des Écoles; (2) La non-exécution des

programmes d'enseignement due aux années tronquées (3) La baisse significative du niveau du Bac Malien

Accès difficile à l'Internet (Écoles ou bureaux & laboratoires non connectés)

Formation et emploi

Formation et emploi 2/2

Bonne gestion

des

bourses d'étude et
de

recherche

-Bourse aux professeurs titulaires de DEA et aux

meilleurs étudiants

-Bourses postdoctorales

Décanat en rapport avec

le rectorat/Direction-

Processus immédiat et

Permanent

Les titulaires de DEA

constituent la majorité du
corps enseignant de l'ESR.

Bonne gestion de la

formation

- Enrichir et multiplier les DEA d'enseignement

-Initier les DESS et la formation en capacité.

- Adapter la formation aux besoins du marché

- Assurer une formation en

pédagogie des enseignants (n'ayant pas) dès leur recrutement;

- Réviser périodiquement les

programmes d'enseignement pour les adapter aux besoins du milieu professionnel et de l'emploi;

- Offrir des stages de

perfectionnements aux enseignants ; - Mener les enseignements

théoriques et pratiques suivant le
respect d'un volume horaire.

-créer des cadres de Co-encadrement de thèses avec les autres universités

Ministère chargé de

l'ESR et Décanat en

rapport avec le
rectorat/Direction-

Processus immédiat et
Permanent

Problèmes de mise à jour des programmes d'enseignement (manque de conseils de perfectionnement) ;

Manque de formation

doctorale et postdoctorale ; Inexistence de formation
continue des enseignants.

Bonne gestion

des

examens

-Eviter d'organiser les grands

devoirs, les partiels et les examens au même moment afin de permettre la transparence des travaux de commission et le traitement adéquat des réclamations qui sont des droits inviolables des étudiants

-Que les présidents de commission d'examen soient soumis aux mêmes obligations de transparence que les autres membres

-Etablir une charte d'examen

Décanat en rapport avec

le rectorat/Direction-

Processus immédiat et

Permanent

Le système d'évaluation dans certaines facultés est lourd et mal organisé.

Logistique et cadre de travail

ravail 1/2

 

Initiatives pour atteindre les objectifs

Service(s)

responsables(s) et durée d'exécution

Commentaires/Motivations

nant-chercheur

-La structure de salaire devra être mise à jour pour servir de motivation et de base de récompense.

-Payer à temps les rémunérations

auxquelles le personnel a droit -Alignement du salaire des enseignantschercheurs sur ceux de leurs
homologues de la sous région (exemple au Sénégal)

-Augmentation des frais des heures

supplémentaires à 7 500 francs CFA /heure,

-Les primes de recherche et de

documentation substantielles (relecture des textes en la matière)

- Attribuer des logements aux

professeurs dans les différents
programmes de logements sociaux

Bus pour les professeurs et les étudiants; -Rendre les structures accessibles aux personnes handicapées ;

Ministère chargé de

l'enseignement

supérieur- Processus

immédiat

Faibles taux de rémunération (sal
supplémentaires les plus bas de la

alité et de la res

-Entretenir régulièrement les matériels de sonorisation et de bureautique -Procéder régulièrement à l'inventaire des matériels

-Mise à la disposition d'un bureau

équipé pour chaque enseignant-

chercheur avec, ordinateur et l'accès
Internet

-Accès au crédit, au foncier et

allégements fiscaux pour les promoteurs de l'enseignement supérieur privé

-Doter les DER de laboratoires

-Doter des enseignants d'ordinateur

portable avec connexion à domicile, -Multiplier et sécuriser les voies d'accès -Gestion par le CENOU de l'espace universitaire

Ministère chargé de

l'enseignement

supérieur- Processus

immédiat

-Insalubrité des salles

-Conditions difficiles de travail d d'espace approprié (bureau) pou formateurs, de secrétaire de DE bureautique et de courrier) -Insuffisance d'infrastructures

ENSup/FLASH, difficile cohab cycles à l'ENI-ABT: Ingénieur - P Supérieur et même institutions étra -Obsolescence des équipements de -Absence de salles de dessin équip -Manque de vidéoprojecteurs dan TD ;

-Insuffisance de salles de cours, b matériels didactiques

-Mauvais état des routes et autres i - Espace universitaire non protégé

e de travail 2/2

 

-Rénover / Équiper les salles des travaux pratiques.

-Construire des amphithéâtres en tenant compte des besoins et en impliquant les acteurs de l'université;

 
 
 

-Construire une bibliothèque

 

- Le besoin d'amphithéâtres s'exprime

la qualité

universitaire et une bibliothèque pour

 

niveau de la FSJP, la FSEG et la FLAS

tité des

chaque faculté/grande école

 

-Dans tous les cas les nouveaux amp

ite ...)

-Construire des centres de sport et de loisirs

 

avoir une capacité adaptée aux besoins.

 

-Doter l'université d'une chaîne de

 
 
 

Radio et de télévision

 
 
 

- Construire des centres de santé (avec

médecins et infirmiers) dans les
universités/grandes écoles

 
 
 
 
 

-Insécurité physique et morale à l'ég

 

Sanction exemplaire à tous les fauteurs

Syndicat en rapport avec

enseignant et administratif : agressio

 

de troubles et des auteurs d'agressions

le ministère chargé de

morales (attaques physiques, propo

roblèmes

qu'elles soient physique ou verbales tant

l'enseignement

étudiants) ;

 

au plan disciplinaire que sur le plan

supérieur- Processus

-Menaces et intimidations des syndicali

 

pénal.

immédiat

et leurs familles de la part des différ charge de l'enseignement supérieur

Recherche et innovations

vations 1/2

Initiatives pour atteindre les objectifs

 
 

Service(s)

responsables(s) et durée d'exécution

Commentaires/Motivations

e culture

- Demander aux chefs de DER

d'accorder dans leur listage la priorité à des activités qui s'inscrivent dans une perspective pluridisciplinaire

-Décréter une journée « journée

nationale de la recherche scientifique »,
cela donnerait l'occasion aux DER de
faire le bilan des activités de leurs

départements respectifs : résultats,
difficultés et perspectives

-Encourager l'organisation de

séminaires périodiques dans les DER -Redynamiser la recherche pour
permettre aux enseignants de faire des publications et de monter en grade en vue d'une augmentation (en quantité et

en qualité) des enseignants de rang
magistral ;

-Création d'une académie des sciences et techniques

Décanat/Direction en

rapport avec Rectorat et ministère chargé de l'ESR-Processus

immédiat et permanent

-Manque d'une véritable culture de reche -Manque d'organisation et de participati scientifiques (conférences, colloques, at ...) .

des de la ment de

-Allocation de fonds conséquents pour la recherche avec facilitation du processus de décaissement

-Création de laboratoires de recherche -Création de revues spécialisées -Organisation périodique par les Écoles et facultés des rencontres scientifiques
et technologiques

-Prise en charge de la participation des enseignants-chercheurs aux rencontres scientifiques ;

-Octroi d'avantages spéciaux aux

chercheurs qui produisent ;

-Abonnement à des revues spécialisées ;

Décanat/Direction en

rapport avec Rectorat et ministère chargé de l'ESR-Processus

immédiat et permanent

-Absence d'abonnement aux revues spéc -Absence de revues spécialisées ;

- Insuffisance de documentation ; -Manque de véritables laboratoires d exemple aujourd'hui, l'ENI-ABT ne dis que des salles de TP appelées Laboratoir -Modicité des fonds alloués à la recher administrative dans le processus de déca -Inopérationnalité des équipes de recherc -Manque de personnel

vations 2/2

personnel

-Faire appel aux chercheurs évoluant dans les institutions de recherche pour réduire le déficit en professeurs (Revoir le statut afin de permettre aux chercheurs de donner des cours dans les écoles sans être considérés comme absents à leurs postes)

-Préparer les acteurs au système LMD -Ouverture dans chaque École d'un

département chargé de la formation
doctorale et postdoctorale

-Création de véritables équipes de

recherche autour des projets pertinents -Renforcement des liens entre les
instituts de recherche et les structures

d'enseignement supérieur (exemple :
FLASH-Centre A. Baba)

Décanat/Direction en

rapport avec Rectorat et ministère chargé de l'ESR-Processus

immédiat et permanent

-Les départements ne forment ni thésard (FLASH, FSJP, FSEG)

d'appui ;

-Le personnel enseignant et chercheur vieillissant

ent des

es

- Mise en place de formation continue et un programme d'échange avec les universités étrangères (sud-sud et nordsud)

- Création d'un service de relations

extérieures dans chaque École et le doter de moyen adéquat;

- Développement de la coopération

inter-universitaire et avec les
institutions;

- Développement de la coopération avec les industries / entreprises ;

- Renforcement des visites

pédagogiques des entreprises, unités

industrielles et chantiers par les
étudiants.

Décanat/Direction en

rapport avec Rectorat et ministère chargé de l'ESR-Processus

immédiat et permanent

Relations extérieures limitées

Le constat général est que les Écoles timide relations avec l'extérieur.

matériel

Il importe d'élaborer des nouveaux

textes qui prennent en compte les préoccupations du monde de l'éducation et de la recherche. Il s'agit simplement, en réponse aux nouveaux besoins et aux nouvelles situations de procéder à la création de nouvelles catégories de matériels bénéficiant d'exonération

Ministère chargé de

l'ESR-Processus

immédiat et permanent

La liste de matériels de recherche

exonérations est désignée par l'articl douanes et les différents décrets et arrê La question qui se pose est de savoir si c suffisante pour prendre en compte l'ens didactique et de recherche. Bien sûr que

Reformes nécessaires

Reformes nécessaires

Objectifs

Initiatives pour atteindre les objectifs

Service(s) et durée d'e

- L'actuelle ENI-ABT doit subir une mutation vers une Université Technique (avec un programme LMD) qui peut contenir : 0l'actuel Cycle Ingénieur (Master Professional)

1des facultés qui vont

former dans un cadre
LMD

-Rendre la formation modulaire obligatoire dans toutes les écoles supérieures en adoptant un programme LMD ;

-Envisager la fermeture de l'ISFRA qui n'aura plus de raison d'être avec le système LMD ;

-Envisager la fermeture du CNRST dont le rôle sera transféré à la DNESRS.

Organe de en rapport a chargé de l' immédiat p faisabilité

-A long terme, la mission de l'ENSup doit être revue pour être concentrée sur la formation pédagogique des futurs enseignants qui auront déjà effectué leur formation initiale ou de spécialité dans les autres facultés (Système LMD).

-Un accent particulier sur la formation continue pour former tous ces « non-enseignants » qui donnent des cours dans nos écoles (primaires, secondaires et supérieures).

-l'ENSup devra ouvrir des structures délocalisées (dans les régions) pour être plus proche des candidats pour la formation. Une fois, cette phase de transition terminée, dans un cadre de LMD, l'ENSup devra subir une mutation pour devenir Faculté de l'Education et s'occuper exclusivement de la formation pédagogique initiale et continue et de la recherche en pédagogie.

Organe de en rapport a chargé de l' immédiat

Promouvoir le plein

exercice des structures

-Donner un statut autonome aux Grandes Écoles afin de promouvoir leur développement et alléger leur gestion. -Autonomie de l'IUG. Compte tenu de sa mission spécifique par rapport aux facultés, il serait mieux de détacher l'IUG de l'Université en lui donnant un statut autonome. Rebaptiser l'IUG en Institut Universitaire de Technologie (IUT) afin de prendre en compte ses autres missions (Hôtellerie, Tourisme, etc.).

-Les différentes facultés dans leurs contributions ont demandé d'accorder une large autonomie à l'université, aux facultés et aux différents départements d'études de recherches. Cette autonomie doit être très large afin de les permettre d'apporter rapidement des réponses aux questions fondamentales de l'enseignement supérieur.

Ministère ch
Processus im

Textes Réglementaires sur l'Education

Intitulé

LES LOIS

Portant Création des Cellules de Planification et de Statistique

Dat

27

Portant Modification de l'Ordonnance N°01-051/P-RM du 25 septembre 2001 portant Création du 11 Centre Nationale des OEuvres Universitaires

 

Portant création de la Direction Nationale de l'Enseignement supérieur et de la Recherche

Scientifique

23

 

Portant création de l'Université de Bamako

23

 

Portant Statut des Chercheurs

1er

 

Portant Loi d'Orientation sur l'Education

28

 

Portant Statut du Personnel de l'Enseignement Supérieur

30

 

Portant Statut de l'Enseignement Privé en République du Mali

25

 

Portant Principes fondamentaux de la Création, de l'Organisation et du Fonctionnement des Etablissement publics à caractère administratifs

18

DÉCRETS

/P-RM

Fixant la composition, l'organisation et les modalités de fonctionnement du Conseil Supérieur de l'Education

9 J

/P-RM

Portant Allocation d'une Indemnité au personnel chargé de la Correction, de la surveillance et du secrétariat des examens de l'Enseignement Supérieur

26

/P-RM

Portant Nomination des membres du Conseil d'Administration de l'Institut des Sciences Humaines

10

/P-RM

Fixant l'Organisation et les modalités de fonctionnement des Cellules de Planification et de

Statistique

28

/P-RM

Fixant l'Organisation et les modalités de fonctionnement de l'Institut des Sciences Humaines

09

/P-RM

Fixant l'Organisation et les modalités de fonctionnement du Centre National des OEuvres

Universitaires

19

/P-RM

Fixant les modalités de l'Habilitation et de la délivrance des Diplômes de l'Enseignement Supérieur

19

9/P-RM

Fixant les modalités d'application de diverses dispositions de la Loi N°00-060 du 1er septembre 2000 portant statut des Chercheurs

20

/P-RM

Fixant l'organisation et les modalités de Fonctionnement de la Direction Nationale de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique

28

5/P-RM

Fixant l'organisation et les modalités de Fonctionnement de l'Université de Bamako

16

0/P-RM

Abrogeant et remplaçant les mots `'Université du Mali» par les mots `'Université de Bamako»

12

4/P-RM

Portant les Modalité d'Application du Statut Général des fonctionnaires

06

/PM-RM

Portant Création des Diplômes de l'Université et des Grandes Ecoles

27

3/P-RM

Fixant les Détails des compétences transférées de l'Etat aux Collectivités territoriales en matière d'Education

04

6/P-RM

Fixant les modalités d'application de diverses dispositions de la Loi N°98-067 du 30 Décembre 1998 portant statut du personnel Enseignant de l'Enseignement Supérieur

05

/PM-RM

Portant sur Réglementation des Bourses d'Etudes attribuées par l'Etat

31

8/P-RM

Fixant les Conditions de travail du personnel de l'Administration relevant du Code du Travail

27

5/P-RM

Fixant l'Organisation et les modalités de fonctionnement de l'Institut des Hautes Etudes et de Recherche Islamiques Ahmed Baba de Tombouctou

29

5/MESSRS-

Fixant les conditions d'Accès et le Régime des Etudes et des Examen de la Faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines

29

/P-RM

Relatifs au régime et aux conditions d'emploi du personnel enseignant de l'Enseignement Supérieur

12

/P-RM

Fixant les modalités d'application de la Loi portant Statut de l'Enseignement Privé en République du Mali

15

/P-RM

Fixant la liste des services et des emplois et les catégories de personnels indispensables à l'exécution du services minimal en cas de cessation concertées du travail dans les services publics de l'Etat et les collectivités Territoriales et les Organismes personnalisés chargés de la gestion d'un service public

22

ARRÊTÉS

N

20/MERRS-SG

Déterminant les modalités de délibération de la Commission Nationale d'Etablissement des Listes d'Aptitude aux fonctions de Chargé de Recherché, Maître de Recherche et directeur et de Directeur de Recherche

20 Février

N°08-

MERRS-SG

Portant Création d'un Certificat spécial de Dermatologie- Vénérologie à la Faculté de Médecine, de pharmacie et d'Odontostomatologie

2008

N°07 MDSSPA/MEN-

Fixant les Conditions d'accès, le Régime des études et examens et le diplômes de l'Institut National de Formation des Travailleurs Sociaux

2007

N°07-2630/MEN-

Fixant les modalités de fonctionnement de la Commission Nationale d'Habilitation

26 Sept

2007

N°07-0207/MEN-

Fixant le nombre des Représentants des Collèges d'Enseignants à l'Assemblée de l'Institut Universitaire de Gestion de l'Université de Bamako

30 Janvier

N°07-0206/MEN-

Fixant le nombre des Représentants des Collèges d'Enseignants à l'Assemblée de l'Institut Supérieur de Formation et de Recherche Appliquée de l l'Université de Bamako

30 Janvier

N°07-0205/MEN-

Fixant le nombre des Représentants des Collèges d'Enseignants à l'Assemblée de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d'Odontostomatologie de l'Université de Bamako

30 Janvier

N°07-0204/MEN-

Fixant le nombre des Représentants des Collèges d'Enseignants à l'Assemblée de la Faculté des Sciences et Technique de l'Université de Bamako

30 Janvier

N°07-0203/MEN-

Fixant le nombre des Représentants des Collèges d'Enseignants à l'Assemblée de la Faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines de l'Université de Bamako

30 Janvier

N°07-0202/MEN-

Fixant le nombre des Représentants des Collèges d'Enseignants à l'Assemblée de la Faculté des Sciences Economique et de Gestion de l'Université de Bamako

30 Janvier

N°07-0201/MEN-

Fixant le nombre des Représentants des Collèges d'Enseignants à l'Assemblée de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l'Université de Bamako

30 Janvier

N°07-0200/MEN-

Fixant les Modalités d'élection des Doyens, Vic- Doyens et Assesseurs des Facultés de l'Université de Bamako

30 Janvier

N°05-2542/MEN-

Portant Création d'un Certificat spécial de Gynécologie obstétrique à la Faculté de Médecine, de pharmacie et d'Odontostomatologie

21 Octobre

N°05-2580/MEN-

Portant Création d'un Certificat spécial de médecine interne à la Faculté de Médecine, de pharmacie et d'Odontostomatologie

27 Octobre

N°05-1530/MEN-

Portant Nomination aux Fonctions de Maître de Conférence

16 Juin 200

N°05-1529/MEN-

Portant Nomination aux Fonctions de Maître Assistants

16 Juin 200

N°04-0469/MEN-

Portant création, Organisation et Modalités de fonctionnement du Comité de Gestions Scolaires

09 Mars 20

N°4-1374/MEN-

Fixant les conditions spéciales d'inscription sur les listes d'aptitude aux Fonctions de Maître assistant, de Maître de Conférence et de Professeur

15 sept

2003

N°02-0295/ME-

Fixant les critères d'attribution des bourses d'Etudes allouées par l'Etat et les conditions d'accès à l'aide scolaire

15 Février

N°01-xxxx/ME-

Portant création d'un Certificat d'Etude Spéciale de Pédiatrie à la Faculté de Médecine, de pharmacie et d'Odontostomatologie

09 janvier 2

N°01-0361/ME-

Fixant les Conditions et les Modalités d'application du Congé de formation

26 février 2

N°00-2766/ME-

Fixant les Conditions d'accès, le Régime des études et des examens de la Faculté des Sciences et des Techniques

06 Octobre

N°00-2769/ME-

Fixant les Conditions d'accès, le Régime des études et des examens de l'Institut Polytechnique Rural de Formation et de Recherche de Katibougou

06 Octobre

N°00-2582/ME-

Fixant les conditions d'accès, le régime des études et des examens à l'Ecole Normale Supérieure

19 Sept

2000

N°00-1709/ME-

Fixant les Conditions d'accès, le Régime des études et des examens de la Faculté de Médecine, de pharmacie et d'Odontostomatologie

13 Juin 200

N

16/MESSRS-SG

Fixant les conditions d'accès, le régime des études et des examens de la Faculté des Sciences Juridiques et Economiques

09 Nov

1999

N

17/MESSRS-SG

Instituant des Diplôme d'Etudes Approfondie de Droit Public

09 Nov

1999

N

18/MESSRS-SG

Instituant des Diplôme d'Etudes Approfondie de Droit Privé

09 Nov

1999

N

20/MESSRS-

S-SG

Portant ouverture de concours de recrutement de candidats aux certificats d'Etudes Spéciales (C.E.S) à la Faculté de Médecine, de pharmacie et d'Odontostomatologie

12 Janvier

N

73/MESSRS-SG

Fixant les conditions d'accès, le régime des études et des examens de l'Ecole Nationale d'Ingénieurs

29 Janvier

N

16/MESSRS-SG

Fixant les modalités d'Encadrement des Mémoires, projets de Fin d'Etudes et de Thèses

26 Mai 199

N

93/MESSRS-

T

Portant équivalences des Diplômes, Certificats et Stage

17 Juin 199

N

40/MESSRS-CAB

Fixant le Réglementation des Etudes dans les Etablissement relevant de la Direction Nationale de l'Enseignement technique et professionnel

30 Sept

1994

N

36/MESSRS-CAB

Fixant le Règlement Intérieur des Etablissements d'Enseignement Supérieur

30 Sept

1994

N°89-9440/MEN- S

Portant Ouverture des Concours de recrutement des candidats aux Certificats d'Etudes Spéciale (CES) à l'Assistanat et aux poste de Maître Assistants et Assistants Chef de Clinique à l'Ecole Nationale de Médecine et de Pharmacie

27 Avril 19

N°1825/MEN-

AS

Portant Création de Certificats d'Etudes Spéciale (CES) de Chirurgie Générale à l'Ecole Nationale de Médecine et de Pharmacie

10 Avril 19

ORDONNANCES

ance N°04-077/

Portant Création du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique

25 Mars 20

ance N°04-004/

Portant modification du Statut du Personnel Enseignant de l'Enseignement Supérieur

04 Mars 20

ance N°04-003/

Portant modification du Statut des Chercheurs

04 Mars 20

ance N°02-051/

Portant Création du Centre National des OEuvres Universitaires

25 Sep

2001

ance N°02-057/

Portant Création de l'Institut des Sciences Humaines

05 Juin 20

ance N°99-044/

Portant Création de l'Institut des Hautes Etude et de Recherche Islamique Ahmed Baba de Tombouctou

30 Sep

1999

ACCORDS INTERNATIONAUX

Conseil des MES en sa inaire

Conseil des MES en sa dinaire Conseil des MES en sa dinaire Conseil des MES en sa dinaire

Portant sur Création et Organisation des Comités Consultatifs Interafricains de l'Enseignement Av Supérieur et de la Recherche Scientifique

Relatif au Concours d'Agrégation de Médecine humaine, Pharmacie, Odontostomatologie, Médecine Av vétérinaire et Production animale

Portant statut du Conseil Malgache pour l'Enseignement Supérieur Av

Règlement Intérieur du Secrétariat Général du Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement Av Supérieur






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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle