ANNEXE
III
FICHE DE LECTURE NUMERO 1:
TITRE: STRESS, SOUFFRANCE ET VIOLENCE EN MILIEU
HOSPITALIER d'Aline MAURANGES.
IDENTIFICATION:
- Pages: 163 pages
- Editeur: Montargis MNH (mutuelle nationale des hospitaliers
et des professionnels de la santé et du social.
- Localisation: CDI IFSI Angers
- Date de lecture: lu le 07/07/10
|
RESUME:
- Auteur: Aline MAURANGES, est une
psychologue clinicienne, conseillère en ressources humaines à
l'hôpital Tenon à PARIS, aborde les différents
problèmes liés au stress, à la souffrance et à la
violence rencontrée par les soignants dans l'exercice de leur
profession. Elle a aussi écrit beaucoup de livre en collaboration avec
Pierre CANOUI, Médecin, spécialisé en psychiatrie,
Hôpital Necker-Enfants malades, Paris (en 1992), concernant surtout le
syndrome d'épuisement professionnel, le dernier datant de 2008.
Ce sont les élus de la mutuelle nationale des
hospitaliers, en accord avec les médecins du travail hospitalier qui ont
incité à la création de cet ouvrage. C'est dans un
contexte de prévention politique qu'ils se sont poser la question de
savoir de qu'elle manière on peut aborder cette souffrance, cette
violence présente en milieu hospitalier tant du côté des
soignants que des patients? Le but est qu'à la lecture de cet ouvrage
chacun s'interroge et réfléchisse sur leur comportement.
-Genre: ce livre est un ouvrage
psychologique
- Ce livre se compose de différents chapitres au nombre
de quatre.
Ø Le premier chapitre parle de la souffrance
présente dans la vie quotidienne d'un service, celles des soignants
surtout, cette souffrance qui peut-elle même entrainer une certaine forme
de violence. Tout d'abord, Aline MAURANGES parle de la souffrance des soignants
face à la mort. Ensuite, A.MAURANGES parle du quotidien des services
face à la souffrance. Le problème principal qui est relevé
ici est celui de l'impuissance des soignants à soulager le malade.
Ø Le second chapitre aborde le grand thème des
relations conflictuelles que A. MAURANGES décline en plusieurs sous
parties:
- La première, se base sur la
violence faite sur le corps soignant pour cela A.MAURANGES part de cas
concret:
- Le premier est un cas clinique nous démontrant que la
difficulté de la communication dû à la barrière de
la langue peut engendrer des situations de violences extrêmes de la
famille des soignés sur les soignants. Dans ce cas clinique, A.MAURANGES
appui sur l'importance dans ces situations du facteur stress des soignants.
Elle nous dit aussi que le soignant est la personne de référence,
le "représentant symbolique" de l'établissement pour la famille
et le patient et dans ces moments là il fait alors office bien souvent
de bouc émissaire. Enfin avec ce premier cas concret on remarque
l'importance d'une communication claire dans la prise en charge d'un patient et
de sa famille, en effet, les mots et le ton employé ont un poids
insoupçonnable et peuvent changer une situation. Donc dans cette
situation plusieurs causes de la violence sont à relever: tout d'abord
la tristesse, l'émotion, la colère, l'incompréhension (=
substitue aux mots) de la famille face au décès du monsieur,
ensuite le problème de communication, la fonction symbolique du soignant
irrespecté et enfin un manque de disponibilité, d'écoute,
de compassion et du stress.
- Dans le cas concret suivant, c'est le cas d'un monsieur
atteint de bronchopathie chronique obstructive trachéotomisé qui
n'a aucun moyen de communication à part un celui de taper sa canne
contre la barre en fer du lit. Situation épuisante pour le soignant qui
doit se déplacer à longueur de temps. Dans cette situation,
A.MAURANGES relève que l'angoisse de la mort du patient qui dans cette
situation est toujours présente révèle notre propre
angoisse de mort, et la maitrise de celle ci demande d'abord une maitrise de
soi même. L'angoisse se mêlant à la fatigue de l'appel
incessant peut entrainer une situation de mal être chez le soignant.
Même s'il n'y a pas de violence apparente (physique ou verbale) dans
cette situation, elle est tout de même présente car le soignant
est dans une impasse et s'épuise. La violence est donc ici
insidieuse.
- Le dernier cas concret parle de l'apparition soudaine de
violence chez un patient trachéotomisé. A.MAURANGES analyse cette
situation en abordant le fait que le patient peut se sentir
dépossédé de son corps que tout le monde atteint comme il
en a envie. Là encore le champ émotionnel de la situation est
large et en est en partie la cause, de plus d'autres facteurs sont à
prendre en compte comme le changement dans l'espace, l'apparition de nouvelle
tête...tous ceci est à prendre en compte avant de réagir
face à cette violence.
-La deuxième sous partie, aborde les
particularités et la violence dans le service des urgences.
- La troisième sous partie, traite de
la violence du soignant sur le patient. Pour cela, A MAURANGES a choisi deux
services bien spécifiques qui sont la psychiatrie et la
gériatrie. En psychiatrie, le soignant est confronté à des
patients parfois agités avec des conduites agressives liés
à leur pathologie, ici le rôle du soignant est double : en effet,
tout d'abord il doit évaluer les risques encourus pour le malade et les
autres mais aussi il doit évaluer le danger pour lui même.
A.MAURANGES pose la question du soin. En effet, elle se demande comment on peut
s'initier à la violence d'autrui sans se laisser entrainer par sa propre
violence? Comment ne pas être désorienté face un patient
tellement perturbé que le dialogue ne rime plus à rien? Face
à ces questions A.MAURANGES nous répond en disant que la violence
en psychiatrie peut s'expliquer par le faite que les soignants modifient leurs
comportements. En effet, le "fou" est souvent d'avance considéré
comme capable de violence, il fait donc peur, angoisse et le soignant met alors
en place un système de défense protecteur. Ainsi, plusieurs
attitudes peuvent être mises en place: une attitude autoritaire,
directive parfois agressive ou une attitude d'opposition et /ou
d'évitement. Tous ces types de réactions sont des violences,
elles font des personnes " des malades-objets".
En gériatrie, il est plus courant de parler de
maltraitance plutôt que de violence. Celle ci étant bien souvent
inconsciente de la part du soignant. La personne âgée est le
reflet miroir de ce que le soignant deviendra dans quelques années avec
des dégradations physique et psychologique, un éloignement des
siens, une perte des repères , des deuils à
répétition...Ce reflet pour le soignant peut être
angoissant et la maltraitance est parfois la réponse inconsciente de ce
ressenti. Dans cette sous partie A.MAURANGES nous décrit les
différents types de maltraitance que nous pouvons retrouver:
."violence physique par négligence": exemple:
pousser la personne, être brusque.
. "Usage intensif de médicament"
. "Non prise en compte des besoins avec privation de
toutes sorte"
. "Chantage affectif et spoliations"
. "Acte de soins et de confort différé":
ne pas changer la protection...
. "L'occultation de l'identité"
Face à ces problèmes A.MAURANGES nous fait
l'ébauche de quelques réponses comme: ne pas s'isoler, parler,
être solidaire, respecter les désirs du malade...
A.MAURANGES nous démontre aussi ensuite que certaines
maladies "appelle" à la violence comme par exemple la maladie
d'Alzheimer, la dépression... ces maladies qui prennent beaucoup
d'énergie aux soignants et fini par les épuiser.
Dans ces situations les facteurs de conditions de travail, de
stress, de fatigue, de problème organisationnel sont très
important et parfois les éléments déclencheurs.
La quatrième et dernière sous- partie est aussi
parfois un facteur déclenchant d'autres violences, c'est le
problème des relations conflictuelles dans les équipes
Ø Le troisième chapitre met en évidence une
des causes de beaucoup de cas de violence en milieu hospitalier : les
conditions et l'organisation du travail.
Ø Depuis le début, A.MAURANGES nous démontre
toutes les difficultés que peuvent rencontrer les soignants, tous les
débordements dont peuvent faire preuve les soignants. C'est tout ce qui
à été vu jusqu'ici qui nous mène donc au dernier
chapitre qui est celui du syndrome d'épuisement professionnel. Dans ce
chapitre AMAURANGES nous explique ce qu'est cette maladie qui se
développe dans le monde hospitalier. Le Syndrome d'épuisement
professionnel ou encore burn out est d'après A.MAURANGES "un état
de fragilité psychologique et physique intense qui ne permet plus au
soignant d'assurer ses responsabilités professionnelles." Les causes
sont tous ce que nous avons pu voir dans ce livre c'est à dire: une
relation d'aide difficile, des troubles dysfonctionnels organisationnels et
institutionnels, la violence, la tension, le trop plein, la
rentabilité.
A.MAURANGES nous dévoile l'existence d'un outil
psychotechnique pour évaluer et quantifier ce syndrome c'est le MBI
(Malash burnout inventory). Il se définit sur 3 symptômes:
l'épuisement émotionnel, la déshumanisation de la relation
à l'autre et la diminution de l'accomplissement personnel.
L'INTERET DE CE LIVRE POUR MOI:
Ce livre a eu de l'intérêt pour moi car la
violence est traité de plusieurs points de vu en milieu hospitalier mais
aussi parce qu'il aborde tout ce qui peut être adjoint à la
violence c'est à dire ce qui peut l'engendrer mais aussi ce qui peut en
découler. Trois grand mots correspondants à certains de mes mots
clés ressortent de ce livre ce sont:" l'émotion,
l'incompréhension et la pression" c'est trois mots pouvant tous avoir un
rapport avec la violence : l'émotion se rattachant à la
souffrance que peut dégager une situation de relation d'aide face
à la mort pouvant entrainer une certaine forme de violence;
L'incompréhension lié à la violence qui peut en être
la cause ou la conséquence et la pression qui sont toutes ces petites
choses de la vie de tous les jours au travail qui peuvent nous mettre dans des
situations difficilement gérable.
Ce qui m'a plu aussi c'est le chapitre sur la
difficulté de prendre en charge des personnes spécifiques comme
les patients atteint de maladie psychiatrique seulement le problème
c'est qu'il n'a pas assez insisté sur la difficulté pour les
milieux non spécialisé. Plusieurs points important ont retenu mon
attention comme par exemple la notion de la considération du patient
comme" objet de soin "qui est un mot clé important sur lequel je vais
continuer mes recherches , aussi la notion de "représentant symbolique"
qui est importante dans la représentation du soignant. La notion aussi
de la mise en place de système de défense protecteur face
à la violence et enfin la notion d'identification du soignant face au
patient et de la peur qu'elle entraine.
MES DIFICULTES:
Mes difficultés sur ce livre ont été
moindre car c'est un livre avec beaucoup d'illustration et donc facile à
lire. Seulement le problème a été de ressortir des
idées générales correspondants à des cas clinique
bien spécifiques.
CRITIQUE PERSONNEL SUR CE LIVRE:
La critique que je pourrais apporter à ce livre est le
manque d'approfondissement de chaque chapitre. En effet, les idées de ce
livre ne sont que peut développées, ce livre ne représente
donc qu'une ébauche de travail qu'il faut approfondir.
FICHE DE LECTURE NUMERO 2
TITRE: PSYCHOLOGIE CLINIQUE EN SOINS
INFIRMIERS de Séverine REZETTE
IDENTIFICATION:
- Pages : 175 pages
- Editeur: Masson
- Localisation: CDI IFSI Angers
- Date de lecture: lu le 1/09/10
RESUME:
- Auteur: Séverine REZETTE est psychologue clinicienne,
d'orientation psychanalytique, doctorante en psychologie clinique et en
psychopathologie à l'université de Paris. Elle intervient comme
formatrice en IFSI, travaille en libéral, en maison de retraite et en
institution auprès d'enfants et d'adolescents.
-Genre : Ce livre est un ouvrage
psychologique
- Ce livre est le deuxième à avoir
été lu car il aborde plusieurs points relevé lors de ma
précédente lecture et les développe plus. En effet, elle
aborde les notions de relation soignant soigné, de la place du corps
dans le soin, les mécanismes de défenses mis en place par les un
et les autres et surtout de la violence dans les situations de soins. C'est
certains de ces points développé dans le livre que je vais
résumer.
Dans la première partie: "la relation entre un
soignant et un soignés" c'est le chapitre 5 développant
"l'agressivité dans la relation de soin" qui ma le plus
interpellé. En effet, dans ce chapitre dans un premier temps elle
défini le terme d'agressivité en de tels termes:
"l'agressivité est, dans les premiers temps de la vie humaine, une
tentative de communiquer, d'entrer en relation." Elle nous explique
d'après la théorie de DONALD WINNICOTT notamment les
différentes raisons pouvant donner lieu à une agressivité
de la part du patient. Elle nous parle donc de l'agressivité comme
accession à l'autonomie, à l'affirmation de soi. De plus elle
nous donne comme raison la maladie du patient, ce combat pour survivre, pour
sauver son narcissisme, de l'impuissance face à la maladie. Enfin elle
nous donne aussi comme raison les traumatismes que peuvent engendrer
l'hospitalisation entraimant de l'agressivité.
Elle nous parle ensuite de l'agressivité des soignants
sur des patients, de cela elle nous donne les raisons poussant un soignant
à être agressif par exemple: ce serait le résultat d'un
mécontentement d'eux même du fait de ne pouvoir soigner le
patient, de ne pouvoir lui apporter les soins nécessaires. Cette
réaction d'agressivité se développe à l'insu de
l'infirmière elle ne s'en rend pas compte.
Pour résumer elle nous dit que s'il y a de l'agression
dans les soins ça peut venir du fait que celui ci soit trop
chargé en émotion, en affectivité ou en angoisse, sans
recul affectif suffisant.
Dans la deuxième partie: "Qu'est ce que le corps?"
c'est le chapitre 8 qui a retenu mon attention. En effet, dans ce chapitre,
l'auteur fait apparaitre la notion de corps objet. Elle nous dit que c'est
l'opposition entre le corps et l'esprit; c'est en fait le corps
séparé, coupé de tout impact émotionnel. Ensuite,
elle nous explique en ses propres termes que "la parole et le lien à un
soignant bienveillant permet qu'émerge, chez la personne son
désir de sujet vivant". Elle insiste sur l'importance de l'écoute
pour laisser au patient sa position de sujet.
Puis elle, nous parle de l'importance de l'image du corps pour
le narcissisme de la personne, de l'impact de la dégradation du corps
pour le narcissisme de la personne, l'influence du corps malade sur l'image que
la personne à d'elle même. Par ceci elle nous démontre
l'importance de prodiguer des soins sur la partie entière du corps et
non pas de se focaliser sur la partie qui va mal.
Dans la troisième partie:" Souffrance et violence dans
la situation de soins et d'accompagnement: comprendre et réagir", dans
cette partie, elle nous fait part de l'importance de l'action des
émotions et en particulier de l'angoisse dans les situations de soins.
Pour comprendre l'effet de l'angoisse sur des situations de soins et sur la
relation soignant-soigné elle fait appel à plusieurs points de vu
comme celui de freud par exemple. Elle nous démontre l'importance de la
place de l'angoisse dans les situations d'agression dans les soins qu'il soit
de la part du patient ou du soignant, l'angoisse du soin par exemple pour le
patient ou l'angoisse de la maladie, de l'impuissance ou en encore l'angoisse
du soignant et de sa toute puissance. Chez le soignant l'angoisse peut venir
d'une envie de bien faire, du conflit entre le désire et la
réalité mais ça peut être aussi le refus de voir le
patient souffrir. Par rapport à ces angoisses, S. Rezette
développe un point important qui est celui des mécanismes de
défenses mis en place de la part du patient ou de la part du soignant
pour se protéger et pour mettre de côté cette angoisse.
Elle distingue 2 types de mécanismes selon la personne. Dans chaque
mécanisme, plusieurs étapes sont détaillées. Enfin,
elle nous dit bien que la violence peut être un mécanisme de
défense chez les patients comme chez les soignants.
L'INTERET DE CE LIVRE POUR MOI:
Ce livre a répondu à certaines de mes attentes
dans le sens où il a développé des points abordés
par le livre précédent. Il y avait plusieurs points de vue
bordé dans ce livre du fait de l'incorporation par l'auteur de citation
d'autre très grand auteurs basé sur la psychologie comme par
exemple Freud. Ce point de vu psychologique sur la violence, même si
parfois compliqué, est très intéressante par ses
idées différemment construites.
Plusieurs notion importante pour mon développement du
cadre théorique sont abordées et développé dans ce
livre. En effet, la notion de relation soignant soigné est
abordé, seulement la définition et son développement me
paraît trop compliqué et pas assez perspicace. Par contre d'autre
notion comme celle de l'objet de soin à travers le chapitre sur le
corps et le soin est très intéressant par son point de vue en
psychanalyse, il m'a permis de voir à quel point celui est essentiel
dans une prise en charge. Une fois de plus, dans ce livre j'ai remarqué
l'importance des affects, des émotions dans les situations de violence.
Ce livre m'a permis aussi d'avoir une approche intéressante des
mécanismes de défenses mis en place dans les situations de
violence ou dans les situations qui mettent en difficulté que ce soit le
patient ou le soignant.
Le seul point qui à mon sens manque à ce livre
est celui de la psychiatrie qui n'est que très peu abordé dans la
violence ou qui n'est que trop spécifique et restreinte au niveau des
apports intéressant.
MES DIFFICULTES :
Mes difficultés principales dans ce livres ont
été le nombre de pages tout de même important et surtout
parfois ce côté psychologique dans l'écriture qui
compliquait parfois la compréhension des idées essentielles.
CRITIQUE PERSONNELLE SUR CE LIVRE :
Le seul point qui à mon sens manque à ce livre
est celui de la psychiatrie qui n'est que très peu abordé dans la
violence ou qui n'est que trop spécifique et restreinte au niveau des
apports intéressants.
Dans l'ensemble c'est tout de même un livre qui apporte
des points importants et des idées importantes pour mon
développement. Seulement, il me reste encore plusieurs parties non
traités ou peu. C'est pourquoi, d'autres lectures pour approfondir le
point sur la psychiatrie est à réaliser. FICHE DE LECTURE NUMERO
3
TITRE: "UNE ETUDE DES REPRESENTATIONS DES TROUBLES
PSYCHIATRIQUES" d'Alexandra Stengel
IDENTIFICATION :
Type: article de la revue SOINS
PSYCHIATRIE n°266
Pages: 4 pages
Localisation: CDI IFSI Angers
Date de lecture: 5/09/10
RESUME :
- Auteur: Alexandra STENGEL est
infirmière dans un établissement de santé publique en
Alsace Nord, c'est un service d'accueil des urgences psychiatriques.
Cet article réalisé par une infirmière
diplômé d'état traitant des représentations sociales
dans les services de soins généraux quant aux personnes atteintes
de troubles psychiatriques. Pour réaliser cet article, A.STENGEL a
réalisé un questionnaire qu'elle a soumis à une population
d'infirmières exerçant en service de soins généraux
en mars 2008. En tout, 80 questionnaires lui ont été
retournés.
Son but principal était de savoir si malgré la
nouvelle formation en soin infirmier regroupant la psychiatrie avec le reste et
si malgré tous les changements de ces derniers temps en ce qui concerne
le secteur psychiatrique (sectorisation entrainant une réinsertion des
malades psychiatriques dans la vie sociale par exemple) les
représentations de la maladie mentale reste la-même.
Dans son article, A.STENGEL nous fait part de sa constation.
En effet, elle nous dit que pour plus de la moitié des soignants en
soins généraux la prise en charge des patients atteints de
maladie psychique est une réelle difficulté et plusieurs causes
en ressortent: le manque de formation surtout, suis le manque de
compétences, la crainte su passage à l'acte, le manque de temps,
la peur et une mauvaise expérience antérieure. Dans son article,
elle nous précise aussi l'importance de la peur chez ces soignants, la
peur "de l'inconnu". Elle nous fait part aussi que les représentations
du milieu hospitalier généraux et de la population
générale sont quasiment identique. C'est à dire qu'elles
sont toujours "archaïques", stigmatisantes.
L'INTERET DE CET ARTICLE POUR MOI :
Cet article a eu de l'intérêt pour moi dans le
sens où il a fait avancer ma réflexion sur la prise en charge
d'un patient atteint d'une pathologie psychiatrique dans les services de soins
généraux comme la médecine par exemple. Dans cet article,
plusieurs raisons qui me semblent importantes sont développées
quant aux causes de cette difficulté de prise en charge. En effet, en
premier nous avons les représentations sociales de la psychiatrie qui
n'ont pas évolué et qui sont souvent négatives, en second
nous avons le manque de connaissance qui est lié avec le premier, puis
la peur, la peur de l'autre "fou", de la violence dont il serait capable...
c'est un article qui prend à mon avis tout son sens dans mon travail. De
plus, c'est un article qui se base directement sur les dire du terrain est
c'est en cela qu'il prend tout son sens.
MES DIFICULTES :
Je n'ais pas eu de difficultés particulières
pour cet article car il est facile à lire et correspond tout à
fait à ce que je voulais lire et avoir comme information concernant la
prise en charge de la psychiatrie.
QUATRIEME DE COUVERTURE
Dans le cadre de mon travail de fin d'étude
réalisé à l'IFSI d'Angers, je me suis
intéressée à la violence des soignés sur les
soignants. Je me suis demandée si la prise en charge des patients
atteints de pathologie psychiatrique dans un service de soin
généraux peut poser problème et quel peuvent être
les raisons qui poussent un patient de ce type à être violent
envers une infirmière. J'ai ensuite réalisé trois
entretiens avec des infirmières. Ils m'ont révélé
l'importance des représentations sociales, de l'organisation et
l'économie du service, des conditions de travail des soignants et de la
communication dans la prise en charge d'un patient atteint de pathologie
psychiatrique en milieu non spécialisé. La problématique
que j'ai décidé de développer portera sur les
représentations sociales et son impact sur cette prise en charge. Ma
question centrale de recherche sera donc :
EN QUOI LES REPRESENTATIONS SOCIALES DES PATIENTS
ATTEINTS DE PATHOLOGIES PSYCHIATRIQUES PEUVENT- ELLES ENGENDRER DE LA VIOLENCE
DANS UN SOIN ?
Les mots clés retenus sont : - Maltraitance et
soins,
- Violence du patient psychiatrique,
- Représentations sociales des maladies
mentales,
- Limites des soignants, psychiatrie et service de
médecine, - Violence et soins,
- Soins et menaces,
- Violence et douleur,
- Violence du patient,
- Impuissance du soignant face à la violence,
- Syndrôme d'épuisement des soignants.
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