3.1.2.3.6. Les cours d'eau et les
mares
Parmi eux, seul le fleuve Niger a un écoulement
permanent. Les koris affluents, surtout ceux de la rive droite sont sources
d' « approvisionnement » du fleuve en sable.
D'énormes quantités y sont déversées par ces koris
en atteste leurs nombreux cônes d'épandages sableux. Ces koris
occupent une superficie estimée à 1604,1ha dont 887,4ha
ensablée (Tableau 2).
La dynamique de ces koris se caractérise par une
importante érosion verticale et latérale car la nature du
matériel s'y prête (matériel sableux hydro-éolien)
(Bouzou, 2000).
Les mares s'observent le long des koris et en majorité
temporaires. A la date de l'image, elles occupent une superficie de 625,15ha
(Tableau 2).
Figure 6: Carte des unités géodynamiques
de la ville de Niamey et sa périphérie en 1989
3.1.3. Situation en
1999
3.1.3.1. Occupation des
sols en 1999
La situation des paysages de la zone d'étude ainsi que
les marques d'érosion au cours de l'année 1999 sont
présentés sur la figure 8.
3.1.3.2. Superficies et
proportion des unités
Le tableau 3 nous donne leurs proportions en superficie (ha)
et en pourcentage et sont représentées graphiquement sur la
figure 7.
Tableau 3: Superficie des unités d'occupation
des sols en 1999
Unités d'occupation des sols
|
Superficies (ha)
|
Proportion par rapport à la superficie totale
(%)
|
Broussailles
|
6716,6
|
6,3
|
Brousse tigrée régulière
|
14775,4
|
13,8
|
Brousse tigrée dégradée
|
8348,7
|
7,8
|
Brousse tigrée très dégradée
|
5145,9
|
4,8
|
Ceinture verte
|
1550,1
|
1,4
|
Cultures irriguées
|
4071,7
|
3,8
|
Cordon ripicole
|
2069,7
|
1,9
|
Cultures pluviales
|
42190,2
|
39,3
|
Fleuve
|
2698,6
|
2,5
|
Jachère
|
1100,2
|
1,0
|
Kori
|
154,0
|
0,1
|
Lit sableux des Koris
|
1116,7
|
1,0
|
Mares
|
717,4
|
0,7
|
Mosaïque cultures-jachères
|
428,1
|
0,4
|
Ville de Niamey
|
9296,6
|
8,7
|
Terrains rocheux
|
6833,5
|
6,4
|
Villages
|
111,1
|
0,1
|
Total
|
107324,5
|
100
|
Figure 7: Répartition en superficie des
unités d'occupation des sols en 1999
Le tableau 3 illustre la situation de 1999.
· les brousses tigrées représentent 26,4%
de la superficie totale de la zone. Elles sont reparties en brousses
tigrées régulières 13,8%, brousses tigrées
dégradée 7,8% et brousses tigrées très
dégradée 4,8% de la superficie totale. Elles sont
localisées sur les plateaux.
· les broussailles occupent 6,3% de la superficie totale
de la zone. Elles sont situées sur les hauts des glacis et aux pieds des
plateaux.
· les cordons ripicoles ont une proportion de 1,9% de la
superficie totale de la zone. Ils épousent le tracé des lits des
cours d'eau.
· la ceinture verte occupe 1,4% de la superficie totale
de la zone. Elle se localise à l'extrême Est de la ville de
Niamey.
· les zones des cultures représentent à
cette époque 44,5% de la superficie totale dont 39,3% pour les cultures
pluviales, 3,8% pour les cultures irriguées, 1,0% pour les
jachères et 0,4% pour la mosaïque cultures-jachères. Les
cultures irriguées se localisent le long du fleuve sous formes
d'aménagements traditionnels ou modernes. Quant aux cultures pluviales,
on les retrouve sur les plateaux, sur les glacis et dans les vallées.
· le réseau hydrographique a une proportion de
3,3% de la superficie totale de la zone dont le fleuve 2,5%, les koris 0,1% et
les mares 0,7%.
· les sols nus occupent 7,4% de la superficie totale de
la zone avec 6,4% pour les terrains rocheux et 1,0% pour les lits sableux des
koris. Les terrains rocheux sont visibles sur la surface du plateau.
· les établissements humains représentent
8,8% de la superficie totale de la zone repartie en ville de Niamey avec 8,7%
et quelques villages 0,1%. Tous se localisent le long du fleuve Niger.
Figure 8: Carte d'occupation des sols de la ville de
Niamey et sa périphérie en 1999
|