2.3.3. Les activités
socio-économiques
La population de Niamey pratique simultanément les
activités purement urbaines et les activités purement rurales. En
effet, la ville remplit pleinement ses fonctions de production des services. On
y retrouve les activités tertiaires de toutes sortes. Mais comme dans
toutes les capitales du tiers monde, on pratique à Niamey des
activités comme l'agriculture, le ramassage et le commerce du bois la
pêche et même l'élevage. Les populations, surtout les
immigrants installés généralement à la
périphérie de la ville continuent de pratiquer l'agriculture.
Mais cette activité n'est pas l'apanage de ces seuls nouveaux venus. De
riches citadins possèdent eux aussi des grands domaines (champs) qu'ils
font cultiver par des ouvriers agricoles. Le long du fleuve se pratique la
riziculture et les cultures de contre saison.
Malgré cette demande en terres de culture, la ville
continue de s'étendre sur ces dernières ; ce qui en reste
est sujet à une surexploitation. La ville a aussi besoin de bois que ses
habitants utilisent comme source d'énergie domestique et pour la
construction. L'approvisionnement en bois de la ville amène la
population à couper les arbres et arbustes et expose le sol à
l'érosion. Ces différentes activités qui relèvent
de la campagne entraînent un changement d'usage des sols.
En définitive, on peut rappeler que la région de
Niamey est une région de socle. Le relief, entaillé par les
vallées du fleuve Niger et ses affluents est essentiellement
constitué de plateaux structuraux, de plaines alluviales. Le climat est
du type sahélien (températures élevées, pluies
d'été...). La population est en très forte croissance avec
comme conséquence l'expansion de la ville et une pression sur les
ressources naturelles à sa périphérie.
Chapitre III :
Résultats et discussions
Ce travail a consisté essentiellement à
la réalisation des produits cartographiques et à leurs
commentaires.
3.1. Résultats
Du traitement des images satellitaires, on a abouti aux
résultats suivants :
· des cartes d'occupation des sols de 1989, de 1999 et de
2009 ainsi que deux cartes de synthèse par superposition de ces couches
deux à deux ;
· des cartes des unités géodynamiques de
1989, de 1999 et de 2009 ;
· des tableaux statistiques présentant les
proportions des différentes unités cartographiées.
3.1.1. Unités
d'occupation des sols
Les caractéristiques des différentes
unités aussi bien sur l'image que sur le terrain sont tirés de la
NOS.
3.1.1.1. Brousses tigrées
régulières
Très nettes sur les images, elles sont
régulièrement structurées avec une alternance franche de
bandes nues de couleur gris verdâtre et de bandes
végétalisées de couleur rougeâtre et
présentent un taux de recouvrement sensiblement équilibré
entre bandes végétalisées et bandes nues,
« évoquant typiquement le pelage d'un tigre ».
Sur la carte, elles se rencontrent sur les sommets des
plateaux et sur les terrasses ferrugineuses T1 et T2.
Elles sont caractérisées par une végétation
arborée ou arbustive dominée par les combrétacées.
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