2. L'échantillonnage
La taille des échantillons d'internautes et de
cybercafés a été largement influencée par la nature
de ce présent mémoire. Il s'agit en fait là d'une
étude exploratoire ou encore d'une esquisse qui vise à offrir une
grille de lecture satisfaisante de la problématique des usages
d'Internet au Sénégal, et à Touba en particulier. Le choix
du nombre d'internautes interrogés ne s'est donc pas fait en fonction
d'une base de sondage constituée de l'ensemble des usagers (ou
potentiels usagers) d'Internet de la ville. Et il en est aussi de même
pour les cybercafés visités qui sont au nombre de quatre. Le
choix de ces cybercafés a été principalement motivé
par certaines caractéristiques des quartiers qui les hébergent.
Nous avons en effet préféré mener des enquêtes dans
des cybercafés situés dans des quartiers peuplés,
symboliques et aussi anciens. L'intérêt étant de mieux
analyser les usages observés en rapport avec le fait religieux.
L'échantillon de 100 individus a été
réparti à ces quatre cybercafés retenus : 25
personnes interrogées par cybercafé. Le choix de ces celles-ci
s'est faite par hasard.
.
3. Les enquêtes proprement dites
3.1 Les enquêtes qualitatives
Il s'agit là des entretiens que nous avons eus avec M.
Olivier Sagna et M. Cheikh Gueye. Le premier a eu lieu le 03 Décembre
2008 au restaurant de l'Amicale des Etudiants de la FST qui se trouve
derrière la BU et a duré 27 minutes. Le second s'est
déroulé le 26 Novembre 2008 au siège d'Enda à
Dakar, sis aux Mamelles. Cet entretient a duré 30 minutes. Ces deux
entretiens de types semi directif nous ont été d'un grand apport
en ce sens qu'ils nous ont permis de mieux affiner notre problématique
de recherche.
3.2 Les enquêtes quantitatives
Celles si sont les enquêtes par questionnaires qui se
sont déroulé entre Janvier et Mai 2009 dans quatre
cybercafés de la ville de Touba et ont portés sur un
échantillon de 100 individus répartie équitablement dans
ces cybercafés.
Dans les cybercafés, on a exposé au
gérant les motifs de notre visite. A ceux qui ont accepté de nous
répondre, on a administré le questionnaire aux gérants des
cybercafés. On a également procédé de la même
manière avec les usagers. Le choix de ces usagers s'est fait par hasard.
On a choisit ceux que l'on trouvait sur place, qu'ils soient garçons,
filles, jeunes, adultes... En outre, on attendait qu'ils aient fini de se
connecter pour nous approcher d'eux et leur faire part des raisons de notre
visite. S'ils acceptent, on leur administre le questionnaire aux usagers. Les
enquêtes avec ces usagers de même que celles avec certains
gérants se sont fait le plus souvent sous forme d'entretien semi
directif et en langue wolof.
La durée de cette phase de notre travail s'explique par
les difficultés d'ordres matériels auxquelles on a
été confronté tout long de son exécution. Elle
s'explique également par le fait qu'il nous arrivait parfois de rester
tout une matinée (ou tout l'après midi ou la soirée) sans
interroger aucune personne. Et ceci est valable dans tous les
cybercafés. La raison est que, contrairement à ce que l'on
pourrait penser, il n'y a pas une grande affluence au niveau des
cybercafés de Touba. Les clients arrivent en compte goutte comme nous
l'a dit un gérant. Sur le terrain on a été à
plusieurs reprises confronté au manque de compréhension de
certains usagers et gérants. Et pourtant, on a fait de notre mieux pour
leur expliquer les raisons de notre visite.
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