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L'impact des TIC sur l'entreprise

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par Abdelkader RACHEDI
Université de Saida - Magister 2006
  

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Section : 03 L'introduction des TIC dans l'entreprise :

A) Les différents obstacles

Les pays en développement sont confrontés à des obstacles différents pour l'accès et la maîtrise des TIC. (5)

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(1) Prof Mr: Abdessalem Bendiabdellah, Savoirs et compétences page 02

(2) Régis Meissonier, Enquête auprès des PME de la région des pays de la Loire

(3) société française des sciences de l'information et de la communication (SFSIC), l'importance du système d'information et de communication.

(4)Christian Baylor, Xavier Mignon, la communication, les outils et les formes de la communication, une représentation méthodique et illustrée. Page 105

(5) Revue économie et management

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Ces obstacles touchent plusieurs à savoir:

1) les obstacles technologiques:

Certains pays africains demeurent privés de toute espèce de connectivité électronique. Le paradoxe toutefois est que , n'étant pas encombrés de câbles en cuivre vieux de plusieurs décennies , les pays en développement qui ont fait du système de communication une priorité de commutateurs numériques, de réseaux de fibres optiques et de la technologie de pointe en matière de téléphones cellulaires et mobiles.

2) les obstacles financiers:

Les coûts des technologies de l'information et de la communication demeure, pour les pays en voie de développement, le principal obstacle. Il est généralement abordé sous 04 angles: Infrastructure Matériel.

Tarifs des télécommunications.Contenu.

3) les obstacles liés aux contenus et à l'interface:

La question de l'accès aux contenus ne se réduit pas à un problème de coûts. La pertinence et la diversité très réduites des contenus, notamment au niveau local, ainsi que la qualité médiocre des productions des pays en développement suscitent de vives préoccupations. Les contenus sont pour la plupart produits soit dans les pays industrialisés, soit dans les grandes métropoles des pays en développement.

4) les obstacles juridiques et éthiques :

Les pays en voie de développement sont confrontés à plusieurs obstacles juridiques et éthiques, qui ont d'énormes répercussions sur la libre circulation de l'information à l'intérieur des pays comme avec le reste du monde.

5) Les obstacles politiques et institutionnels:

Le problème de la résistance du changement revêt une importance particulière dans beaucoup en voie de développement , ou il existe souvent une réticence à revoir et modifier les politiques nationales concernant les technologies nouvelles , les structures et les mode d'organisation, ainsi que les dispositions réglementaires.

6) Les obstacles liés aux ressources humaines:

Le manque de ressources humaines qualifiées réduit considérablement les moyens d'accès efficace aux technologies de l'information et de la communication dans les pays en voie de développement.

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B) Comment réussir l'introduction des TIC:

Croire au progrès ne signifie pas qu'un progrès ait déjà eu lieu selon (Franz Kafka) (1)

L'introduction des technologies entraîne un certain nombre de questions, voire d'inquiétudes.

Les outils pour certains "chronophagies" : une étude portant sur mille entreprise françaises, montre qu'un cadre échange en moyenne vingt-sept mails, quarante coups de téléphone et quatorze fax par jour. En France, 45 % des salariés se disent submergés par l'afflux croissant (dû aux NTIC) de tâches à réaliser simultanément. C'est un effet désormais le lot commun des managers écartelés entre l'urgence et l'efficacité, submergés par leurs tâches et la déferlante des messages électroniques. (2)

Quel est l'impact de l'introduction de ces nouvelles technologies sur le corps social, en particulier sur le mangement. Une nouvelle sociologie du management se fait jour au fur et à mesure de l'introduction et de l'utilisation des TIC. L'impact est réel et il est difficile d'être exhaustif. Mais, si ces impacts sont mal maîtrisés, ils augmentent la pression sur le management, voire le mettent à mal.

Les TIC modifient de fait la chaîne traditionnelle de transmission du savoir. En opposition avec les systèmes traditionnels, elles permettent une diffusion large et plus complète de l'information ainsi qu'un fonctionnement en réseau, lequel peut s'opposer au fonctionnement hiérarchique traditionnel. Les responsables qui fondent leur pouvoir sur leur niveau hiérarchique et l'information qu'ils détiennent se trouvent ainsi dépossédés de leur levier d'action. Ce type de management est encore bien présent dans les entreprises, quoi qu'on en dise !

Quand le management traditionnel s'oppose aux TIC ?

Une entreprise ne se conduit pas sans les hommes et les femmes qui la composent. Aussi comme une entraîneur sportif, il doit entrer dans une logique d'adaptation de personnalisation, de mobilisation et d'anticipation. Les TIC encouragent la responsabilisation de l'encadrement sur le développement de son personnel ; pour obtenir un résultat,

1) Les enjeux R.H & leurs contraintes :

Les enjeux : To make changes easier to deliver selon Dave Ulrich (Université du Michigan)

Exigence : opérationnaliser. Un enjeu de valeur ajoutée : monter en gamme oui mais passer des concepts pratique, industrialiser les process existants, réduire les coûts. Mais le problème qui se pose c'est d'opérationnaliser les concepts R.H c'est-à-dire les concepts, les méthodes et enfin les outils.

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(1) http://www.rhino.com/: Franz Kafka.

(2) Source, Etude de Pitney Bowes sur la gestion des messages

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2) Les possibilités des technologies :

Rappel : le panorama des TIC est large...Elles permettent :

- de réduire les coûts parce qu'elles industrialisent des concepts,

-d'améliorer la qualité parce qu'il y a une standardisation,

- de responsabiliser et impliquer parce qu'il y a une traçabilité et plus de transparence et chacun devient acteur

C) Les TIC et le système de communication :

L'amélioration des systèmes de communication et d'information internes à l'entreprise a en effet apporté des voies et des moyens de circulation, de traitement. Ces transformations du travail posent in fine la question de l'acquisition des compétences d'usages de ces outils. Certes, les utilisateurs ont acquis des compétences e se sont appropriés ces outils d'information par la pratique, mais l'entreprise sait qu'elle doit élaborer un dispositif d'accompagnement qui permette à chaque utilisateur d'améliorer leur utilisation en situation de travail. (1)

3) Les 10 facteurs de succès :

Privilégier un processus itératif,

Essai - erreur plutôt qu'une cathédrale,

Ne pas céder au "tout de suite",

Un mois de retard pour une solution testée qui marche plutôt que 3

Reports d'une semaine avec des bugs,

Privilégier l'ouverture (évolution),

Pas d'extrémisme et de religions techniques,

Ne pas se focaliser sur le seul investissement initial,

Process de gestion & d'animation, disponibilité, charges d'exploitation etc.

Offrir de réelles commodités aux utilisateurs,

Attention aux gadgets : focaliser sur le nécessaire, ne pas réinventer la roue, un produit qui couvre 80% des besoins est souvent préférable à un développement lourd et coûteux pour les 20 % restant, satisfaire les besoins de tous les acteurs (dans la réalité) DG, managers, utilisateurs, les fonctionnalités avancées n'ont de sens que si les fonctionnalités de base marchent ! Ne pas générer des exclus ou des contraintes supplémentaires parce que ce qui est laid ne se vend pas...

4) Les acteurs : Les freins potentiels :

L'exercice du pouvoir et leurs symboles peuvent être mis à mal l'exemple du Knowledge Management (tranversabilité, coopération...) solution ? Le gain doit être visible a priori et non a posteriori. Les guerres de clocher DRH - communication interne, perception "gadget" par les utilisateurs Monopole informatique tandis que les freins classiques de tout projet et l'utilisation de réseaux informels c'est un consensus mou.

___________________________________________________________________________

(1) Hélène Breton, ARACT des pays de la Loire.

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5) Nouveaux métiers, nouvelles compétences :

Les compétences sont de trois ordres :

a) pratique (connaissances, savoir-faire),

b) relationnel (rencontrer, écouter, comprendre),

c) situationnel (adaptabilité, autonomie).

Elles sont donc une combinaison de connaissances, savoir-faire, expériences, comportements qui ont pu être acquises en situation de travail, en formation ou au cours de la vie. Il est important de reconnaître la valeur de ces compétences ; cela nécessaire de pérenniser l'entreprise, faire reconnaître le métier, créer des fiches métiers et certifier. (1)

Nouveaux métiers, nouvelles compétences : Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) : mieux communiquer ne relève pas de la maîtrise d'un outil, mais bien d'une démarche qui va modifier le savoir être.

La multiplication des sources d'information, la recherche de la compétitivité amènent à une véritable course-poursuite entre l'évolution de ces technologies et leur emploi dans l'entreprise comme facteur de changement culturel.

Dans ce contexte, autant de questions qui méritent d'être posées :

1) Quels changements majeurs peut-on déceler dans les entreprises qui introduisent les TIC ?

2) Quelles sont les conséquences de l'introduction des TIC sur la structure organisationnelle, et quels sont leurs rapports avec les transformations du travail ?

3) En quoi ces TIC influent-elles les compétences et la gestion des ressources humaines ?

On sait bien que les TIC accélèrent la transformation des compétences par le développement de l'utilisation des TIC dans l'organisation qui fait le bonheur des uns et le malheur des autres car les technologies correspondent exige des qualifications et des compétences dont les individus sont inégalement dotés. (Lasfargue, 1989).

On peur souligner donc qu'au fur et à mesure que les TIC modifient la façon de travailler, elles affectent le profil des conséquences exigées des individus. En effet, l'introduction des TIC de nouvelles compétences.

___________________________________________________________________________

(1) http://www.desssmrh.org: reconnaître la valeur de ces compétences....

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La notion de compétence faite référence à un ensemble de savoir tel que le savoir, savoir faire, savoir vivre. (1)

Mais avec la révolution technologique, ces compétences sont devenues insuffisantes. Dans ce cas, Cardy (1993, cité par Yanat & al, 2002) présente un ensemble des compétences que doivent réunir les salariés engagés dans un environnement NTIC : (2)

1) - Chercher à innover : imaginer, créer, percevoir ;

2) - Faciliter le travail en équipe : partager l'information, soutenir, savoir apprécier ;

3) - Aimer travailler en groupe ou en équipe : être flexible, pouvoir s'adapter, collaborer, coopérer, faire confiance, être honnête et intégré ;

4) - S'impliquer dans le travail : être enthousiaste, rechercher la qualité, apprécier la performance, prendre des initiatives, avoir l'ambition, être actif.

1) La formation des utilisateurs :

Les besoins de formation tendent à augmenter avec les nombreuses formes avancées de technologies de l'information et de la communication (Meckersie, 1995)

A ce niveau Bédard (1990) précise que : " au-delà du développement des habilités proprement techniques, la formation en fonction de nouvelles technologies, notamment, a connu but ultime un changement d'attitude, de culture presque, ou le rapport homme/machine se trouve modifié " (Cité par Rivard, 1995). (3)

On remarque bien que la formation est une activité primordiale face au changement technologique afin de réaliser un certain équilibre entre les éléments strictement techniques et humains.

2) Gestion des ressources humines et TIC :

" Théorie et pratique nous donnent fortement à penser que, pour augmenter les chances de succès, il faut faire participer le personnel très tôt au processus de mise en place des TIC. Il se relève utile pour l'organisation de mettre au point, en matières de ressources humaines, des politiques flexibles qui lui permettent de capitaliser dans les TIC qui l'encouragent à le faire dans une période marquée par la mondialisation de l'économie et l'obsolescence rapide des technologies de l'information tel que le télex et le fax, les entreprises sont conduites à réfléchir très tôt sur la mise en

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(1) Prof Mr Abdessalam Bendiabdellah : savoirs et compétences

(2) http://www.agrh.org/ Cardy (1993, cité par Yanat & al, 2002.

(3) http://www.egrh.org: (Cité par Rivard, 1995).

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Jeremy Rifkin, auteur de la " fin du travail " (1) prédit en effet " Un chômage massif, d'une ampleur jamais connue auparavant, inévitable pour les années à venir ".

Reconfiguration des entreprises face aux TIC :

L'introduction des TIC induit des changements au niveau de l'organisation du travail au sein de l'entreprise. En effet, la transformation de la circulation de l'information modifie les processus de décision. On passe d'une structure pyramidale ou le savoir est exclusivement détenu par les dirigeants à des structures matricielles où tous les individus participent aux décisions grâce à la mise en commun de savoirs.

La nécessité de capitaliser le savoir, donnée vitale pour la compétitivité de l'entreprise ne nous pousse t'elle pas vers la fin des hiérarchies et vers la reconstruction d'une autorité en réseau grâce à des outils tels que l'Intranet et l'Extranet. (1)

L'introduction des technologies de l'information de la communication représente un enjeu de taille pour l'entreprise et les formes de travail qui y coexistent. C'est une vraie révolution des mentalités qui s'impose avec de nouvelles formes de travail.

Les entreprises doivent donc repenser leur organisation et se reconfigurer pour faire face à de nouveaux comportements et s'intégrer dans un nouvel environnement.

L'introduction des technologies de l'information induirait de changements fondamentaux dans les fonctions de l'entreprise. Les entreprises algériennes ne font pas encore l'objet d'un effort d'investigation suffisant qui permettrait de mieux reconnaître leur réalité multiple et complexe.

Car la plupart des entrepreneurs ont une réticence envers ces technologies soit parce qu'on pense que c'est un moyen de luxe ou parce que la plupart des dirigeants considèrent que c'est encore un investissement réservé aux grandes ressources et entreprises de grande taille.

A cet égard, les gestionnaires des entreprises en voie de développement doivent développer une culture basée sur les technologies de l'information et le partage de l'information et penser à une stratégie afin de saisir les menaces et les opportunités et minimiser les risques provenant de l'environnement externe. " La complexité appelle la stratégie, il n'y a que la stratégie (pour avancer dans l'incertain et l'aléatoire" (2)

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(1) http://internet.wk.com/case/study0629.1.htm: l'introduction des TIC.

(2) Edgar, Morin science avec conscience, Paris, Seuil (points sciences), 1990, p.315

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L'entreprise algérienne pourrait malgré la faiblesse de ses ressources acquérir des avantages concurrentiels en accentuant sa gestion sur les ressources humaines. Ceci ne peut se faire sans une démarche de changement cohérent et une mobilisation des acteurs concernés.

" Le problème essentiel n'est pas la technologie elle-même mais sa gestion heureuse, ce qui nécessite sagesse et clarté tant du point de vue de la société désirée que des façons dont la technologie peut aider à construire une telle société ".

Il reste que des recherches sur terrain, à l'aide d'un corpus des entreprises algériennes, doivent être réalisées avant de pouvoir faire un pronostic concret. Ceci, permettra ainsi d'opérationnaliser cette étude et chercher les leviers marquants pour résoudre les difficultés réelles dont elles souffrent et s'interroger sur l'autonomie des pays en voie de développement dans la société de l'information.

Afin de réussir l'introduction des nouvelles technologies au sein d'une entreprise il faut s'assurer que:

a) avant de s'aventurer dans de telle technologie, il est prudent de créer des groupes de travail pour observer des concurrents et le marché et pour réfléchir sur le potentiel usage qu'il peut en être fait.

b) la création des projets pilotes permet de mettre en place des équipes techniques compétentes pour mesurer l'impact sur l'organisation, puis valider les choix avant la généralisation de la nouvelle technologie à l'ensemble de la firme. Avec cette méthode pragmatique on diminue le risque d'échec et de rejet.

c) en outre, pour que la greffe réussisse, il est souvent préférable que les nouvelles pratiques viennent cohabiter voir hybrider les anciennes et s'appuyer sur elles. Cela veut dire une fois on implante Internet.

Par exemple:

La substitution de communications électroniques aux anciennes doit s'opérer par étape. Ainsi, on commence par mettre en ligne de services publiques simples et incontournables comme le répertoire téléphonique ou la messagerie, el les doublant en premier temps parles supports classiques papiers qui disparaîtront progressivement. Une forte progression des TIC en Algérie les 02 prochaines années. (1)

Les niveaux hiérarchiques indiqués ici sont les cadres intermédiaires. Mais, d'après les études auprès des entreprises, la situation est paradoxale :

- d'une part, les possibilités accrues de communication et d'accès à l'information, grâce aux TIC, à tous les niveaux hiérarchiques auront comme conséquence directe d'éliminer les cadres intermédiaires et l'aplatissement de l'organigramme.

- d'autre part, l'usage des TIC n'a pas eu d'impact sur la structure de l'organisation du fait qu'il n'y a pas de réduction du nombre hiérarchique.

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(1) Agence d'information algérienne 18/03/04 La pyramide hiérarchique, emblème de la bureaucratie traditionnelle, n'est plus représentative de la structure organisationnelle d'un certain nombre d'entreprises (Rivard, 2000).

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Il semble également probable que l'impact d'une nouvelle technologie de l'information et de la communication varie d'une organisation à une autre selon les circonstances. En effet, les TIC ont envahi les différentes activités de l'entreprise et ce, aussi bien au niveau de la production, qu'au niveau organisationnel, engendrant de ce fait un accès direct à l'information par les différents niveaux hiérarchiques.

Conclusion du chapitre 03 :

L'arrivée des TIC a provoqué une rapide évolution des métiers et afin de suivre cette mutation la firme doit adopter une politique de formation continue aux nouvelles méthodes de travail, aux nouveaux modes de gestion de" l'information.

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle