2) La catégorisation des outils intranet:
a) le navigateur : c'est
l'interface universelle (Internet explorer, Netscape).
b) les outils de
communication: c'est le type asynchrone : pas un temps
réel: forum, e-mail, type synchrone : temps réel
audioconférence, visioconférence, chat.
c) les outils de partage
d'information: gestion documentaire (GED), les bases des
données, application datawarehousing, datamining, agenda
partagé.
d) les outils de
collaboration: visioconférence, forum, liste de
diffusion.
e) les outils Workflow :
la gestion des flux, transaction et processus: datamining, connexions avec les
ERP, MRP, APS.
3) le fonctionnement de l'intranet à travers
ses concepts:
a) il a été toujours
perçu comme la plate forme servant le mieux la GRH et ce parce que,
non seulement il sert l'individu, mais également le groupe et de
l'entreprise.
b) aussi, de par sa conception, en tant
qu'outil d'entreprise, il est conçu autour des objectifs de cette
dernière et à base de sa stratégie.
c) ainsi, il crée un rapprochement sur,
entre l'entreprise et ses acteurs (employés) tout en favorisant
l'autonomie de ces derniers et leur indépendance (satisfaction
individuelle, capacité de décision à tout niveau).
d) ce qui permet de développer
l'innovation et la création au niveau de l'individu comme au niveau du
groupe.
e) par conséquent, cette liberté,
facilité de communication et d'interaction offre à tout un
environnement supportant la communication horizontale.
f) au niveau du groupe, l'intranet offre la
possibilité de travail collaboratif et favorise le Groupware. Ce qui se
traduit généralement par des groupes d'intérêts et
des groupes de pratiques (pensons à un groupe travaillant sur un
projet).
g) finalement l'intranet peut offrir, sans
contraintes d'espace et de temps, un support idéal sur quoi mettre en
place une plate-forme formation pouvant supporter la transcription de cours de
l'entreprise (interne) ou permettre le suivi en ligne auprès d'un
provider externe ( université virtuelle).
Il sert à relier plusieurs
remployés dans l'entreprise par le biais du réseau local dans le
but de faciliter leurs communications, leurs collaborations et la gestion de
leur travail à travers un simple navigateur.
31
- Messagerie
- Annuaire commun (carnets d'adr
-esses dans un seul fichier).
4) Les usagers de base de
l'intranet: - Agendas partagés
(connaître
les responsables des membres
de l'organisation).
Il offre un moyen d'accès à
l'Internet, mettant aussi à la disposition de ses utilisateurs des
sources d'information et de communication externes. (1)
a) La communication
individuelle :
C'est comme l'électronique, l'e-mail permet à deux
individus d'échanger des informations quasi- confidentielle.
b) la communication de groupe
:
Utilise des formes électroniques ou conférences virtuelles.
c) la communication de
masse:
Le meilleur outil de communication de masse et le WORD WID WEB (W.W.W)
accèdent à des réseaux de données de
l'entreprise.
Le Standard WEB permet une bonne gestion plus
efficace de l'information et donnent la possibilité d'accès aux
réseaux informatiques et à l'information simplifiée.
Avec le WEB les documents de toutes sortes
(textes, images, son, vidéos) avec le langage HTML (Hypertexte -
Markup - Langage) que le navigateur interprète.
Les nouveaux types de communication permettent
de créer un esprit d'entreprise, d'accentuer l'appartenance à
une communauté, d'impliquer différents collaborateurs, de
valoriser les acteurs du processus de réseaux.
La compétitivité accrue
l'utilisation d'un Internet est assez aisé et surtout très
conviviale, le temps de l'information est réduit, la rapidité,
affranchi du temps et l'espace (diffusion très rapide).
Il y a différents types de communication
L'entreprise est souvent assimilée a un vaste enchevêtrement de
réseaux de communication. Ceux-ci, sous diverses formes, dans
différentes directions, traversent la structure dans son ensemble. Ils
possèdent des caractéristiques propres. Voyons-en
quelques-unes.
1) La communication interpersonnelle : L'accent mis depuis
de nombreuses années sur l'importance de la communication dans les
entreprises, et en particulier de la communication entre les personnes, est le
résultat d'une double évolution.
2) Communication personnelle/impersonnelle
:
La lettre et le coup de téléphone
opposés à la note de service.
3) Communication descendante : (le long de a
ligne hiérarchique).
4) Communication ascendante, latérale,
diagonale : (directeur de la fabrication vers le chargé
d'études commerciales).
___________________________________________________________________________
(1) Marie Hélène Westphalen : Le guide la
communication d'entreprise. Page 396
32
5) Communication écrite, communication
orale :
Le choix est important, toutes deux présentant
de multiples avantages et inconvénients. Prenons simplement l'exemple de
l'écrit (il suffit d'inverser pour l'oral).
Tableau n° 02 - La communication
écrite
Points positifs
|
Points négatifs
|
Plus réfléchi
|
Lenteur
|
Facilité de conversation
|
Caractère impersonnel
|
Facilité de transmission
|
Coût élevé en temps de préparation
|
Le schéma ci-dessous met en relation les moyens de la
communication interpersonnelle et la richesse de l'information transmise
:
Figure n° 04 : Les médias de
la communication et la richesse de l'information (1)
Médium d'information
Richesse du transfert
D'information
- discussion face à face
- conversations téléphoniques
Elevée
- Lettres/notes/courantes
(adressées nominativement)
- Documents écrits officiels
(rédigés de manière impersonnelle)
- Documents chiffrés officiels
(comme la sortie d'ordinateur d'une
déclaration de revenus)
Basse
En ce qui concerne les réseaux de
communication : La communication ne se limite pas aux échanges entre eux
personnes ou groupes de personnes. Un individu peut être relié
à un ensemble de personnes par un réseau de communication :
La question de l'efficacité des
différents types de réseaux de communication a été
posée par des socio psychologues, dans le prolongement des
réflexions de l'école des relations humaines sur le comportement
et les relations interpersonnelles des hommes au travail.
(1) D. Hellriegel, J.W.JR. Slocum, R.W. Woodman, Management des
organisations, éditions De Boeck Université, Bruxelles 1993
33
Par exemple :
R. Likert identifiait au
début des années 60 quatre types de management en fonction du
degré de centralisation des décisions et des modes de circulation
de l'information :
a) le système autoritaire
exploiteur :
Très centralisé, le niveau de communication est faible et
emprunte uniquement la voie descendante (de la hiérarchie vers la base)
;
b) le système autoritaire
paternaliste :
Où quelques informations peuvent remonter, mais soigneusement
filtrées par les subordonnés ;
c) le système consultatif :
Encore
relativement centralisé, malgré au niveau significatif
d'échanges d'informations montantes et descendantes ;
d) le système participatif :
Décentralisé, où la communication est importante, aussi
bien ascendante que descendante et latérale.
Likert déduit de ses observations que le
système participatif est potentiellement supérieur aux autres.
Mais l'efficacité des systèmes autoritaires est incontestable
lorsque l'environnement est stable et les managers compétents.
Ses travaux sont, dans l'esprit, proches de ceux
de Bavelas qui avait proposé dans les années 50 une typologie de
réseaux et mis en évidence, du point de vue de al qualité
de la communication, la supériorité des réseaux
centralisés, contrebalancée cependant par une plus faible
motivation des participants (1)
Figure
n° 05 - Les différents réseaux
Réseau centralisé en croix
Réseau " en cercle "
___________________________________________________________________________
(1) P. Charpentier : Economie et gestion de l'entreprise page
140
34
Réseau centralisé en ligne
Réseau complet
Les autres
réseaux de communication : Les psychosociologues se sont penchés
sur les différentes formes de réseaux pour en déterminer
l'efficacité.
a) La qualité des réseaux
:
Les
recherches sur ce point datent quelque peu, demeurent très parlantes ;
elles sont dues à deux auteurs américains : Bavelas et Leavitt.
(1)
La technique d'étude consiste à mettre
en relation cinq personnes, à leur attribuer une tâche, puis
à mesurer l'efficacité de la communication.
On distingue 05 formes de réseaux.
1) Le réseau en chaîne :
Figure n° 06 - Le réseau en
chaîne.
A
B C D E
A : n'a de relation qu'avec B, C avec B et D, etc.
On détermine alors, pour chaque personne, un
"coefficient de centralité " égal au rapport entre la somme
totale des communications dans le réseau et le nombre de communication
dont elle-même dispose.
2) Le réseau en " Y " :
" C "
détient une position dominante. Ce réseau est assez efficace.
C
3) Le réseau en cercle :
Chacun présente le même degré de
"centralité". Le groupe est bien soudé mais mal adapté
à la résolution de tâches complexes. Les erreurs sont
fréquentes.
__________________________________________________________________________
(1)J.P Gruere, J. Jabes : Traité des organisations
35
4) Le réseau en " X " :
"B" domine, le réseau est efficace mais les motivations de
A, C, D et E sont faibles.
5) Le réseau en étoile :
Ce réseau est efficace mais on se rend compte
que, dans la pratique, il n'est guère possible de contraindre chacun
à établir des relations avec tous les autres. Des autolimitations
s'opèrent.
b) Les types de réseaux :
De nombreux
réseaux de communication coexistent dans l'entreprise. Ramenés
à l'essentiel, on distingue deux réseaux.
1) Le réseau formel :
Il résulte de
tout ce qui a été prévu par la direction : voie
hiérarchique, relations de conseil, journal d'entreprise, panneaux
d'affichage, déclarations du président. Nous trouvons donc des
canaux et des supports très diversifiés.
2) Les réseaux informels :
Parallèlement au premier réseau, se nouent toute une série
de relations amicales ou cordiales dues aux circonstances les plus diverses :
liens d'affectation, bureaux voisins, mêmes moyens de transport,
mêmes lieux de repas, etc.
L'impératif de style de communication : (1)
Les modalités de mise en oeuvre de la communication interne
varient selon le style de la direction, plus ou moins formel, plus ou moins
libéral ou autoritaire, plus ou moins ouvert sur l'extérieur.
L'écrit ou l'oral peuvent avoir plus ou moins de place selon la culture
d'entreprise (administrative, technique ou commerciale). Ces traditions
pèsent un poids considérable dans l'organisation des rapports
humains, le contenu des messages et le choix des moyens.
La communication se gère aussi dans l'espace.
Les lieux de travail ont une fonction de communication fondamentale.
L'architecture extérieure ou intérieure facilite ou non
l'accès, l'échange et les rencontres, de même la
localisation géographique.
__________________________________________________________________________
(1)J. F. Dortier : La communication: Appliquée aux
organisations et à la formation page 47
36
Quelques propositions :
- utiliser les espaces d'accueil pour l'image et les
espaces de circulation pour l'information.
- structurer la diffusion de l'information en fonction
des sites, unités d'organisation de base.
- prendre en compte les différences entre les
sites administratifs et les sites de production.
- développer l'outil intranet, notamment pour
pallier les problèmes de localisation ne ce qui concerne les clés
de la communication interne :
L'usage des modèles :
Cette palette de modèles destinés à
analyser la communication ne recouvre que les plus importants ! Il en existe
d'autres...
L'enjeu des modèles positivistes est l'analyse des
effets de la communication et de son efficacité.
Les modèles systémiques visent à
analyser la permanence et le changement des systèmes de communication.
On retrouve cette préoccupation dans le modèle
sociométrique et dans l'analyse transactionnelle ou dans l'analyse
systémique.
Les modèles permettent d'aider à cadrer
l'analyse : cerner les acteurs, les enjeux, les dimensions du
phénomène.
Chaque modèle parle essentiellement de celui qui
s'en sert. (1)
Les évolutions des technologies de l'information
évoquées auparavant ont largement contribué à
l'essor prodigieux des technologies de la communication permettant
principalement de favoriser la communication à distance. Le
développement des réseaux de communication locaux et à
grande distance incite les entreprises à reconfigurer leurs
systèmes internes de communication ainsi que leurs échanges
d'information avec leur environnement.
Les systèmes de
téléphone mobile, radio-messagerie se développent
rapidement, tout comme des visioconférences qui risquent de modifier les
pratiques des entreprises en matière d'organisation de réunions
et de travail en groupe.
Un outil de communication au coeur de l'organisation :
Messagerie, Groupware &
E.D.I :
La création de réseaux au sein des entreprises a contribué
à l'émergence de nouveaux comportements et de nouvelles
façons de travailler. Ainsi, la messagerie, le partage de fichier,
l'échange de données informatiques ou, plus récemment, les
logiciels de groupware s'imposent progressivement dans les entreprises et
permettent de substantiels gains de productivité.
B) L'extranet : C'est un site
Internet dont quelques unes des pages ou toutes les rubriques sont accessibles
par un mot de passe. Ce système permet par exemple : - limiter la
consultation des informations confidentielles aux clients, distributeurs ou
abonnés.
_________________________________________________________________________
(1) J.F. Dortier, La communication, Appliquée aux
organisations et à la formation page 47.
37
L'extranet élargit l'accès au
réseau Intranet à un public extérieur à
l'entreprise, public restreint et sélectionné (clients,
fournisseurs). Les fonctions d'accès aux publics extérieurs sont
réduites en fonction du type de données et d'utilisateurs. (1)
L'Extranet permet donc de s'approprier les outils
d'Internet tout en développant une infrastructure propre à
l'entreprise et en contrôlant les problèmes de
sécurité. Mais l'Intranet reste tourné vers l'entreprise
et ne permet pas de s'ouvrir vers ses partenaires extérieures. Ainsi,
l'Extranet offre la possibilité d'ouvrir L'Intranet à
l'extérieur à destination de tiers à l'entreprise tels que
des clients ou des fournisseurs.
Extranet client : Les
relations avec les clients ne peuvent se limiter à la simple
exploitation du Web en tant que vitrine commerciale. Beaucoup d'entreprises ont
d'ailleurs comme clients d'autres entreprises qui disposent elles-mêmes
d'un réseau de type Intranet. C'est pourquoi il est possible d'envisager
des synergies afin d'organiser leurs EDI autour du protocole TCP/IP. Les
applications sont très nombreuses, qu'il s'agisse de communication;
d'homogénéisation des procédures d'achat ou de
facturation.
Cette collaboration est bien évidemment
profitables aux deux parties puisqu'elle permet une meilleure adéquation
des services de l'entreprise aux besoins du client. L'Extranet permet de
conserver la confidentialité des données
Remarque : le terme "Extranet"
désigne un réseau Intranet dont l'accès est
autorisé à un public extérieur restreint (clients,
fournisseurs, partenaires, etc), constituant un réseau fermé.
(2)
C) Le Groupware -
Workflow : a) le Groupware est
un processus de travail de groupe désignant les outils informatiques
facilitant le travail d'équipe de projet. Il offre ainsi une meilleure
complémentarité à la messagerie électronique.
C'est un concept qui porte avant
tout sur le processus de communication et le travail en groupe en utilisant un
logiciel.
Le groupware est une technique et
un support de travail en groupe.
L'A.F.C.E.T : définit le groupware : comme
l'ensemble des techniques et méthodes qui contribuent à la
réalisation d'un objet commun à plusieurs acteurs
séparés ou réunis par le temps ou l'espace à
l'aide de tout dispositif interactif faisant appel à l'informatique
aux télécommunication et aux méthodes de conduite de
groupe. Le groupware est un meilleur focus de travailler en groupe pour
réaliser un projet en commun:
__ Il assure une
meilleure coordination du travail.
__Il assure une
synergie complètement réciproque.
1) Fonctionnalité de groupware: Figure
n° 07 - Fonction du groupware.
Mémorisation
Coordination circulation
collaboration
_______________________________________________________________________
(1) Marie Hélène Westphalen : Le guide de la
communication d'entreprise page 399
(2) H. Simon : Administration et processus page 264
38
C'est un logiciel qui permet
à un ensemble de personnes de travailler en groupe. Ce genre de
logiciel utilise tout type de réseau public ou privé et bien
entendu Internet, Intranet et Extranet. C'est aussi procédures de
travail permettant à un groupe d'être le plus efficace possible en
donnant de règles du jeu et des outils informatiques
approprié. Le groupware, c'est-à-dire le
travail en groupe en réseau, ouvre la voie vers une nouvelle
façon de travailler. Des notions telles que la transversalité
induites par la gestion de projet conduisent l'entreprise à remettre en
cause les structures hiérarchiques traditionnelles d'autorité.
Désormais, l'information, en étant de plus en plus facilement
accessible risque de remettre en cause l'existence de niveaux
hiérarchiques intermédiaires tels que les postes de cadres.
Le Groupware facilite 03 mécanismes
fondamentaux inhérents aux organisations humaines : la coordination, la
coopération et la communication. Ce sont des concepts clés des
sciences de l'organisation. (1)
Quand une entreprise
exploite pleinement le potentiel d'Intranet, elle fait exploser la
pyramide hiérarchique (un chef, quelques sous-chefs,
des sous sous-chefs plus nombreux, etc.) et favorise l'émergence d'une
organisation en râteau (une direction générale, puis une
flopée de responsables tous au même niveau).
Les groupwares :
Lotus
Notes est un progiciel de messagerie interne qui a été
conçu pour les réseaux traditionnels. Notes peut être
considéré comme le premier Groupware car il permet la gestion en
parallèle de plusieurs agendas afin de mieux coordonner les
activités au sein d'un même groupe de travail. La montée en
puissance de l'Intranet exige de nouveaux produits capables de tirer profit des
potentialités du réseau notamment en matière de travail en
groupe.
Lotus a
développé Domino, un produit spécialement pour Intranet
mais doit désormais faire face à d'autres géants du
logiciel tels que Netscape ou surtout Microsoft avec Outlook. La
généralisation des normes Intranet va enfin permettre le
développement de progiciels destinés aux entreprises et
conçus pour le travail en réseau. Cette perspective va du
même coup entraîner une concurrence farouche entre els producteurs
de serveurs Intranet et de éditeurs de progiciels
adaptés.
___________________________________________________________________________
(1) Melissa Saadoun : La technologie de l'information et
management page 46
39
2) les types d'individus :
Dans
le groupware, on distingue deux types d'individus :
_ Les premiers types d'individus
: sont les individus qui travaillent en même temps on les
appelle (groupware synchrone).
_ Les deuxièmes types d'individus:
sont ceux qui ne sont pas connectés on les appelle (groupware
asynchrone), c'est la messagerie, agendas partagés, formes.
3) l'intérêt du groupware
:
L'intérêt de ce GROUPWARE est avant tout:
__ Il
améliore la capacité de réaction en terme de
rapidité et de qualité.
__L'information peut
circuler plus vite avec de meilleur potentiel de coopération, ainsi
il est possible de mettre en réseau les compétences disponibles
dans l'entreprise.
4) Les familles du groupware:
Le groupware,
sans être exhaustif, se compose généralement de 03 grandes
familles d'application: (1)
a) les applications orientées "
mémoire ":
Elles comportent toutes les applications groupware dont le
but principal est d mettre en commun des informations et des connaissances
recueillies et capitalisées par les différentes équipes.
Ce réceptacle d'information et de connaissance constitue la
"mémoire collective" partagée par les membres de
l'équipe. Cette mémoire collective peut regrouper des documents
multimédias (textes, images, sons, vidéo).
b) les applications orientées "
routage":
elles comportent toutes les applications groupware dont le but
principal est d'organiser dans le temps et dans l'espace des flux
d'information, suivant des schémas de circulation
généralement prédéfinis entre différents
membres de l'équipe .
c) les applications orientées "
échange":
Elles comportent toutes les applications groupware dont le bu
principal est de faciliter les interactions entre plusieurs membres de
l'équipe et de, quel que soient le lieu et le; moment de leurs
interactions. (1)
5) les sous-familles :
__ Les applications
dites de " bibliothèques".
__ Et celles dites "
kiosques".
__________________________________________________________________________
(1) Pr. Mr: Abdesslam Bendiabdellah, Revue économie et
management.
40
a) la
bibliothèque:
elle
permet l'acquisition , la conservation organisée et la restitution de
la mémoire sémantique de l'équipe ( par exemple, catalogue
de produits et services, bibliothèque d'une université ou d'un
institut de formation, la bibliothèque d'une équipe de projet,
la documentation qualité ISO 9000 ).
b) le kiosque:
il s'attache
à la mémoire épisodique (temporaire ,
événementielle) de l'équipe ( par exemple fiches de poste
, bulletins d'information , revue de presse).
b) WORKFLOW:
Généralement associe au
groupware la coordination de la circulation de documents, une tache accomplie
par workflow,
Celui-ci peut donc être défini :
Comme un
ensemble de dispositifs techniques permettant la diffusion, l'administration
et l'exécution d'un flux d'information au sein du groupe de travail.
Le champ d'application du workflow est une forme de
travail impliquant un nombre limité de personnes devant accomplir, en un
temps limité, des tâches articulées autour d'une
procédure, définie et ayant un objectif global (1)
1) L'intérêt du workflow
est :
__ optimiser la cohésion entre les intervenants et
les temps de réponses.
__ simplifier le travail de chacun en lui
précisant les taches à réaliser en prévoyant des
procédures prédéfinies.
Toutefois une implantation de WORKFLOW implique que la
firme effectue des taches répétitives qui puissent être
automatisées. Mais avant de penser à leur utilisation, il faut
bien réfléchir sur les besoins réels car les coûts
induits par de telle technologie est très lourde à supporter.
__ La formation continue apparaît dans ce cas
indispensable étant donné l'obsolescence rapide des TIC.
__ Avec l'arrivée de ces
nouvelles technologies :
On assiste à une délocalisation du travail
connu sous l'appellation techno-nomandisme au sein même d'une
organisation, les enjeux des bureaux nomades sont loin d'être un simple
moyen de recomposition des modes de travail ou à retracer les
frontières de la vie professionnelle, malheureusement leurs
contributions restent encore incertaines et confuses.
__ A propos de la productivité :
Comment l'apport des TIC à l'entreprise en terme de productivité,
les avis sur ce sujet divergent énormément. D'autre part la
productivité est un concept difficile à cerner, ce qui impose
une redéfinition du terme en fonction des nouvelles mutations
organisationnelles et leurs modes d'utilisation et de développement.
_________________________________________________________________________
(1)Melissa Saadoun : Technologie de l'information et manager page
47
41
Le workflow facilite la communication et
la coordination des activités et des acteurs qui les réalisent.
Les meilleurs systèmes de workflow vont plus loin, en assistant les
personnes dans les mécanismes de coopération qu'elles peuvent
solliciter lorsque la nature des activités et du processus l'exige.
(1)
2) les grandes catégories :
Généralement le champ d'application du workflow couvre
03 grandes catégories:
a) le workflow"
administratif:"
Ses applications correspondent au processus de soutien de
l'entreprise , il s'agit d'automatiser , suivant des procédures
prédéfinis, la manipulation de formulaires électroniques
en remplacement des imprimés. En effet, ces formulaires ont pour
objectif de simplifier les procédures répétitive
(exemple : des frais de déplacement, le traitement des demandes
de congés, le traitement des prêts). Ils limitent la circulation
du papier.
b) le workflow de
production:
Il s'applique à des processus opérationnels,
répétitifs et critiques pour la performance globale de
l'entreprisse ou de l'unité organisationnelle qui en est responsable.
Ces processus sont des processus inhérents aux métiers de base
de l'entreprise.
c) Le work flow de type "ad
hoc":
Ses applications automatisent des
procédures d'exception, c'est-à-dire occasionnelles voir unique,
ces processus pourraient dans certain cas représenter des enjeux
critique pour la performance de l'entreprise mais ils sont le plus souvent
liées à des routines administratives.
d) Le workflow
coopératif:
Ses applications allient la complexité des processus et la souplesse
organisationnelle attendue des utilisateurs. Les membres d'un groupe
modélisent le processus de travail, fixent des règles, exploite
directement l'application et peuvent faire évoluer le processus et ses
règles de gestion en fonction des évolutions des modes
opératoires.
f) Le workflow et concurrent
engineering:
L'objet ici est de montré
la complémentarité du workflow avec le concurrent engineering
(ingénierie concourante ou simultanée). L'I.D.A
(Institude for Défense Analysis) définit le concurrent
engineering comme " une approche méthodologique qui intègre le
développement simultané des produits et des processus
associés, incluant la fabrication et le soutien logistique ".
__________________________________________________________________________
(1)Melissa Saadoun : Technologie de l'information et management
page 83
42
Autrement dit, l'ingénierie concourante a
pour objectif d'accroître les parts du marché en
maîtrisant le cycle de vie du produit:
1) une réduction de la
durée de conception et de réalisation du produit
(activités parallèles, intégrées,
simultanées).
2) une réduction du
coût de produit (par une intégration des contraintes de
production dès les premières phases de conception).
3) une amélioration de la
qualité du produit et de service.
4) l'analyse du concept, qui vise
une meilleure maîtrise du processus de conception, et souvent
accompagnée de la définition et du développement d'outils
nouveaux de pilotage de projets.
Le workflow:
Est associé à la fonction
de la (GED) -gestion électronique des documents. Le workflow est un
ensemble de dispositif techniques qui permettent la définition,
l'administration, le pilotage et l'exécution d'un flux d'information au
sein d'un groupe de travail.
Les TIC et le système de communication:
La structure organisationnelle et le système de
communication ne peuvent être considéré
séparément, ils entrent inévitablement en interaction. Une
structure pyramidale par exemple rend difficile si ce n'est impossible une
rapide fluide circulation de l'information à cause notamment de nombre
élevé des réseaux hiérarchiques.
Certaines appellations
dérivées, comme " entreprise virtuelle ", " usine virtuelle,"
corporation virtuelle", etc., font d'ailleurs référence à
des organisations du style " start-up internautes " affranchies du
développement des technologies de l'information
considérées. (1)
Le travail
à distance :
Des pratiques contemporaines ? L'essor des réseaux
d'entreprises a eu pour corollaire, celui des systèmes de
communication.
A. Chandler en 1988 a montré
ainsi que les technologies de l'information ont été mises en
oeuvre des XIXè siècle pour accroître la coordination.
J. Benniger en 1986 a soutenu
effectivement l'idée que ces systèmes de communication ont
été impulsés par le besoin de contrôler les
développements d'activités induits par la révolution
industrielle. L'apparition du télégraphe
inaugurait le transport des données à la vitesse de
l'électricité.
Celui-ci permettait déjà
de communiquer à travers le territoire sans plus être totalement
dépendant des contraintes spatio-temporelles qui affectaient
particulièrement les servies de messagerie.
__________________________________________________________________________
(1) Régis Meissonier : L'essor des NTIC page 11
43
Exemple :
Célèbre
Pony Express était une organisation postale fondée en 1860 aux
USA pour établir une liaison de près de 3000 Km entre Fort Joseph
(Missouri) et Sacramento (Californie). L'acheminement de courrier s'effectuait,
jour et nuit, grâce à des relais de chevaux. (1)
En informatique, la distinction est faite entre
le hardware qui correspond à l'ensemble des éléments
matériels (ordinateurs, imprimantes, etc.) et le software qui fait
référence à l'immatériel (les logiciels, les
programmes et les fichier.
Les outils du
cyber-management:
Il y a le groupware comme on l'a vu auparavant et le workflow.
1) le groupware, nouvel outil du management participatif
:
Dans le même sens, on se focalisera sur une
nouvelle orientation de l'organisation informationnelle,
développée depuis quelques années et
concrétisée par le C.S.C.W (Computer Supporte Collaborative
Work), Plus connu sous le nom de "groupware ".
Le groupware, en tant que
processus intentionnel de travail en groupe
(Group) processus intégrant les logiciels (ware)
nécessaire pour l'assister, met en évidence l'intégration
des dimensions humaines et organisationnelles d'une part (group processes) et
les dimensions technologiques d'autre part (software tools).
Le groupware permet ainsi
à des personnes proches ou géographiquement
éloignées de travailler en commun sue des documents, d'organiser
conjointement leurs agendas, d'automatiser le routage des formulaires, de
partager le contenu thématique des dossiers publics, d'envoyer du
courrier électronique, d'échanger des idées dans des
forums de discussion.
A cet effet, le groupware, en
facilitant trois mécanismes fondamentaux inhérents aux
organisations humaines, à savoir la coordination, la coopération
et la communication, nous impose d'analyser les conditions, la portée et
les limites de la synthèse intégrée des 3 leviers mis en
oeuvre pour collecter et gérer le savoir : des ressources humaines,
l'organisation et la technologie (travail d'équipe,
pluridisciplinarité, culture d'entreprise, style de management).
2) le workflow comme support de modélisation de la
gestion récurrente:
Au-delà des processus
opérationnels (recherche et développement, production, vente,
etc.), un autre type de processus de soutien ou de support (processus
administratifs, juridiques, comptables, financiers, GRH, etc.) retiendra notre
attention, à savoir le workflow court dit de proximité.
__________________________________________________________________________
(1) R. Meisonnier : Quels changements page 43.
44
Généralement le workflow prend en charge les 03
taches de base suivante:
__ gérer les procédures de travail.
__ coordonner les charges et les ressources.
__ superviser le déroulement des
opérations.
II) Les avantages des T.I.C
:
1) du point de vue économique :
- réduction des coûts;
- amélioration du développement
économique de l'emploi;
- " des revenus des
différents services;
- l'augmentation de la rentabilité du
capital dans les domaines de (la santé et l'éducation).
- l'amélioration des services rendus
par l'administration des différents services et du capital social.
2) du point de vus social :
- participation dans l'amélioration du
coté social et la création d'une société de
services;
- renforcer les décisions des
particuliers par l'intermédiaire des T.I.C dans les buts
économiques et sociaux;
- changement dans le comportement en ce qui
concerne l'éducation et le travail, la gestion des affaires des
personnes et prendre des prises décisions justes sur la base des
informations.
Selon Stolper Samuelson : les pays qui
investissent dans les T.I.C sont ceux qui réussissent à l'avenir
(le monde du savoir).
Les avantages dans l'ouverture économique :
- avantages concurrentiels; - " dans les
économies d'échelles;
- " dus à la rationalité de la production
(plus d'efficacité ou la sortie du marché);
- " à l'augmentation des qualités des
biens et services;
- " dans l'entrée à d'autres
marchés; " de l'utilisation des hautes technologies.
III) Les conditions qui exigent les TIC :
- stabilité politique et économique,
- mécanisme de l'efficacité du marché;
- marché du travail stable et constant; -
critère de l'environnement acceptable
- l'intervention de l'Etat pour encourager les
exportations;
- l'investissement dans les T.I.C et l'économie
nationale.
Conclusion du 1 er chapitre :
Les TIC
émergent la redistribution des missions (décentralisation,
délocalisation) hors frontières de l'organisation. Elles
contribuent à l'amélioration de la performance des ressources
humaines de l'entreprise et l'efficacité des ressources humaines dans
ses prestations aux structures quotidiennes.
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