IN MEMORIAM
A vous feu notre Père Florentin Lindjandja que le
trépas nous a précocement ravi. Vous avez semé mais vous
n'avez plus récolté. Votre absence crée en nous un vide
que nul ne saurait combler.
Je vous resterai reconnaissant.
Que la terre de nos ancêtres vous soit douce !
Papy HAMULI Lindjandja
EPIGRAPHE
La crainte de l'éternel est le commencement de la
science ;
Les insensés méprisent la sagesse et
l'instruction. Proverbes 1 :7
« Or, la science souveraine, la
science supérieure à toute science subordonnée, est celle
qui connaît pourquoi il faut faire chaque chose.
Et ce pourquoi c'est le bien de chaque être, pris au
général, c'est le mieux dans tout l'ensemble des
êtres »
(Aristote, Métaphysique Livre 1er,
2ème
Un fils sage fait la joie d'un Père, et un fils
insensé le chagrin de sa mère.
Proverbe 10 :1
Dans toute circonstance apprenez à garder le silence,
car le silence instruit.
Papy HAMULI
Lindjandja
DEDICACE
A l'éternel Dieu tout puissant pour nous avoir
donné la force, le courage et la santé afin de bien mener
à bon port ce travail ;
A notre regretté Père Florentin BAHATI LINDJANDA
pour nous avoir quitté tôt sans manger sur les fruits de ta
sueur ;
A notre mère Bernadett RIZIKI M'POTOLE, Grand Frère
Pierrot BULIMWENGU LINDJANDJA, oncles KALEGAMIRE LINDJANDJA, Guillaume
LINDJANJDA et Beaux pères MUSEMA MURHIMBO et Emmanuel SHAMAVU de qui
nous avons eu la vie et sans vous la réalisation de cette oeuvre
scientifique serait vaine ;
A notre épouse Gulaine MURHIMBO, pour un accompagnement
sans cesse pour l'accomplissement de ce travail ;
A nos fils BAHATI et IRAGI, que ce travail soit un exemple
à suivre pour votre détermination ;
Papy HAMULI LINDJANDJA
REMERCIEMENTS
Il nous est pratiquement impossible de terminer ce travail
sans pour autant remercier toutes les personnes qui de loin ou de près
ont contribués à sa réalisation.
Pour ce faire nous remercions le Professeur MUKE ZIHISIRE et
l'Assistant Bernard HALIMANA HANGI respectivement Directeur et co-directeur
qui , malgré leurs multiples occupations, ont accepté de
diriger ce travail avec patience et bonté.
Et à travers eux nous remercions tout le corps
enseignant de l'ISP/BUKAVU et particulièrement ceux de sciences
commerciales et administratives qui ont assuré notre formation.
Que nos oncles, tantes, cousins et cousines, amis et
connaissances trouvent en ce travail le fruit de leur dévouement, de
leur engagement et leur soutien dans la mission qu'ils se sont
assignés.
Que tous ceux qui ne sont pas cités ici acceptent ce
travail comme une marque de remerciement que nous leur prêtons pour leur
noble sentiment envers nous.
Papy HAMULI LINDJANDJA
SIGLES ET ABREVIATIONS
$ : Dollars
Adm : Administration
AV : Avenue
BG : Boissons Gazeuses
BRALIMA : Brasserie Limonaderie et Malteserie
CAE : Comptabilité analytique
d'exploitation
DG : Direction Générale
Dpt : Département
GEFIN : Gestion Financière
ISP : Institut Supérieur Pédagogique
Max : Maximum
Min : Minimum
RDC : République Démocratique du Congo
TFC : Travail de fin de Cycle
UCB : Université Catholique de Bukavu
UEA : Université Evangélique en Afrique
0. INTRODUCTION
0.1. Problématique
Gérer est autre chose que du pilotage automatique ou
simple une question de bon sens. La gestion, par intuition, par proverbe, n'a
aujourd'hui plus de place. Le gestionnaire doit savoir décider
efficacement. Par ailleurs, les facteurs qui affectent la
qualité de décision sont de plus en plus nombreux et font
que l'utilisation des méthodes quantitatives de décision telles
que la programmation à laquelle nous faisons allusion dans ce travail
soit l'objet d'une étude approfondie voire prioritaire.
L'économie dite moderne ne peut prétendre avoir un quelconque
niveau de croissance que dans la mesure où elle réussit à
maintenir son unité de production, à accroître ses
investissements et surtout à assurer convenablement les circuits de
distribution permettant de mettre des produits finis à la disposition
des acheteurs. Ce qui implique, certes, une bonne organisation du travail.
Or, la plupart des entreprises tant publiques,
para-étatiques que privées connaissent des difficultés
énormes dues à une mauvaise organisation du travail.
La programmation des charrois automobiles pour la distribution
des boissons sucrées ou alcooliques dans la ville de Bukavu par la
BRALIMA est l'une des exigences du genre auxquelles elle doit faire face pour
maximiser les recettes et rendre plus rentables et plus efficace les
entreprises. C'est dans ce cadre que la BRALIMA/Bukavu doit se doter d'un
système de distribution des boissons bien structuré et
planifié pour atteindre les objectifs qu'elle s'est assignée.
Néanmoins, la BRALIMA/Bukavu, confrontée
aujourd'hui à des difficultés d'ordre financier,
économique et social (transport) ne parvient plus à satisfaire
les attentes des clients en matière de distribution des boissons.
Dans ce cas, les problèmes essentiels qui ont
attiré notre attention peuvent être regroupés en trois
catégories :
- La déception des clients due souvent au
dysfonctionnement de la distribution ;
- La rareté des certains produits
préférés par les clients ;
- La multiplication des dépôts relais sans tenir
comptes de paramètres tels que la variété des boissons, la
croissance démographique ; etc.
Et pourtant qu'une entreprise qui veut atteindre
son succès commercial dispose de méthodes et de techniques
appropriées pendant la programmation des activités.
La non programmation bien réfléchie peut se
répercuter sur la vie de toute l'entreprise au moment où les
responsables n'effectuent pas des études approfondies de l'influence de
celle-ci sur la situation microéconomique de la firme.
Cette observation nous amène à
formuler les questions suivantes :
- Quelle est la politique relative à l'affectation des
charrois automobiles utilisés par la BRALIMA /Bukavu pour la
distribution de ses produits ?
- L'itinéraire pratiquée par ces charrois
automobiles pour atteindre les dépôt - relais ne sont - elles pas
longues ?
- Est-il possible de mettre sur pieds une politique optimale
permettant à cette entreprise de minimiser les coûts
alloués à ce service ?
Telles sont les préoccupations auxquelles
nous allons tenter de répondre tout au long de cette étude et qui
constitue le noeud de notre problématique.
0.2. Hypothèses
Pour donner réponse à notre
problématique, nous avons formulé des hypothèses selon
lesquelles :
- La politique d'affectation des charrois automobiles de la
BRALIMA/Bukavu posséderait des canaux de distribution par lesquels elle
fait écouler ses produits.
- L'itinéraire emprunté pour la distribution
semblerait long et en mauvais état.
- La programmation efficiente des charrois automobiles
pourrait contribuer, entre autre, à minimiser le coût
alloué à ce service.
0.3. Objectifs
Au cours de cette étude, nous nous sommes fixé
trois objectifs, à savoir :
- Mener une analyse approfondie relative à la
programmation de la distribution des boissons par la BRALIMA/Bukavu ;
- Appréhender la politique utilisée par la
BRALIMA/Bukavu pour l'affectation des charrois automobiles ;
- Interpréter le résultat trouvé par la
méthode de la programmation dynamique afin de faire l'analyse et
d'envisager d'autres mécanismes pour faciliter la distribution à
moindre frais.
0.4 Choix et
intérêt du sujet
Le choix de notre sujet n'a pas été un fait du
hasard. Il a été motivé par deux raisons
principales :
A) Raison d'ordre personnel,
Après avoir passé en revue les
différentes activités réalisées par la
BRALIMA/Bukavu en tant qu'entreprise industrielle, seule l'affectation des
charrois automobiles pour la distribution des boissons à ses multiples
dépôt relais a attiré notre attention par le fait qu'elle
est figurée par parmi les activités essentielles que doit
effectuer une entreprise industrielle pour le bon fonctionnement du
département commercial
B) Raisons d'ordre scientifique ;
Il est bien évident que tant des personnes se posent
des questions sur la distribution des boissons produites par la BRALIMA/Bukavu
à travers ses multiples dépôts - relais.
Nous sommes convaincu qu'à partir de notre travail
d'aucuns pourront avoir les informations modestes soient- elles, sur
l'ambiguïté qui se manifeste en matière de la programmation
des charrois automobiles utilisé pour la distribution des boissons
sucrées et alcooliques de la BRALIMA/Bukavu.
0.5. Délimitation du
sujet
L'analyse de ce thème impose une délimitation
tant spatiale que temporelle. Notre étude couvre une période
allant de 2005 à 2006 qui est une période pouvant nous donner une
idée claire sur la distribution de la boisson par la BUKAVU/Bukavu.
Notre étude porte sur la BRALIMA/Bukavu dont le
siège social se trouve à KINSHASA. Le choix de la BRALIMA/Bukavu
a été dicté par le fait que celle-ci dispose pour le
moment, de plusieurs dépôts - relais. Nous avions
considéré que la distribution pourrait être un
problème majeur pour cette firme. C'est la raison pour laquelle nous
avons choisi le sujet relatif à la Programmation de charrois automobiles
pour la distribution de la boisson dans la ville de Bukavu.
0.6. Approche méthodologique
6.1. Méthodes
La méthode, c'est l'ensemble d'opérations
intellectuelles sciemment coordonnées par lesquelles une discipline
cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les
démontre, les vérifie Grawitz M. et Pinto R., 1993, p.208)
Pour réaliser notre étude, nous avons fait
recours aux méthodes ci-après :
a) La méthode comparative : cette
méthode tend à systématiser une tendance naturelle de
l'esprit humain : le mouvement spontané qui nous pousse à
comparer ce que nous voyons. Elle laisse la latitude et la liberté
à comparer les aspects sociaux des sociétés choisies comme
centre d'investigation. C'est dans ce cadre que cette méthode nous a
permis de comparer les différentes distances reliant les points de
ventes (dépôts - relais) qui ont été effectifs au
cours des années 2005 et 2006.
b) La méthode descriptive : elle
nous a permis de décrire les réalités découvertes,
mieux les analyser et de les interpréter pour afin formuler des
recommandations concrètes.
C) La méthode
structuro-fonctionnelle : celle-ci nous a permis de comprendre la
structure et le fonctionnement de la Bralima/BUKAVU pour la période
retenue à cette fin.
7. Techniques
Selon Rohmer R. (1983, p.990), le mot
technique signifie l'ensemble des procédés d'un art, d'un
métier, d'une industrie. C'est un ensemble d'outils de travail pour
appuyer les méthodes.
En ce qui nous concerne, nous avons fait recours aux
techniques ci-dessous :
a) La technique documentaire : qui est
une principale technique de la recherche scientifique. Elle consiste à
consulter les documents pour obtenir les informations nécessaires
à la recherche. C'est grâce à cette technique que nous
avons pu exploiter les bibliothèques de la place et certains documents
de la BRALIMA en vue de réunir les données relatives à ce
sujet.
b) L'interview : c'est une forme de
communication établie entre deux personnes qui se connaissent ou pas,
ayant pour but de recueillir des informations concernant un objet précis
(M.Grawitz, cité par F. Dépelteau, 2000, p.315).
Cette technique nous a aidé à trouver certaines
données auprès des agents du département commercial et
cela d'une façon directe.
0.7. Etat de la question.
Pour poser le problème à examiner, il nous a
semblé utile de le situer par rapport aux études
antérieures ayant trait à notre recherche. Cela nous a
poussé à fouiller les documents se trouvant dans les
différentes bibliothèques de la place.
Les travaux de recherche qui nous ont intéressé
sont ceux que nous présentons ci-dessous :
KILAULI BITUBI Jean, L2 SCA, ISP, (2003-2004), dont le titre
de mémoire est : « Impact des actions marketing sur
la vente des produits BRALIMA dans une période de basse
conjoncture » il a été question dans ce travail de
faire connaître au monde scientifique l'accélération de la
vente durant la période de la basse conjoncture par rapport à la
haute conjoncture.
MURHULA BISIMWA Fidèro, G3IGE, ISP, (2003-2004)
dans : « Essai d'automatisation du circuit dans une
entreprise de production : cas de la BRALIMA/Bukavu » il a
été question de mettre sur pied un logiciel propre permettant de
connaître le mouvement de vente de la BRALIMA/ Bukavu.
BARWANI BWASHI Jean, G3SCA, ISP, (2005-2006),
dans : « Gestion des activités de formation du
personnel et leur rendement dans le milieu Professionnel : cas de la
BRALIMA/Bukavu », il a été question dans ce travail de
connaître quels intérêts les employés et les
salariés ont pour leur formation et que, c'est que les entreprises font
pour leurs résultats réalisés lors de celle-ci.
KANKOLONGO MBOWA Justine, G3SCA, ISP, (2004-2005), a
traité de la « Pratique de l'audit et l'application des
mesures de contrôle interne, atouts majeurs du succès de la
BRALIMA/BUKAVU », Il a été question dans ce travail de
savoir si le contrôle interne de la BRALIMA est efficace pour lui
permettre d'être performante.
LWESSO WEMA Patron, G3SCA, ISP, (2005-2006), a traité
de « la comptabilité analytique d'exploitation de la fixation du
prix de vente au sein d'une entreprise industrielle au Congo : cas de la
BRALIMA/BUKAVU »
Il a été question dans ce travail de
connaître comment la CAE intervient dans la fixation de prix de vente et
contribue à la variation de ce même prix par la BRALIMA.
NZIGIRE RUCHOGEZA, UCB, (1996-1997), dont le titre de
mémoire est « Modèle de gestion de production des
bières et boissons gazeuses à la BRALIMA SARL siège de
BUKAVU », il a été question dans ce travail de voir si
le modèle de gestion de production de bières et boissons gazeuses
avait une influence sur le bénéfice.
KINDU MUNDEKE, UCB, L2GEFIN, (1998-1999) dans
« Analyse systématique de la possibilité de proposer
une technique d'ordonnancement des travaux de la BRALIMA Bukavu » Il
a été question dans ce travail de déterminer le
modèle d'ordonnancement qui offre les possibilités respectives de
réduction de temps d'exécution de taches.
De son coté, Dorah MBAHE MBAMBU, UCB, L2 GEFIN,
(1998-199), a traité de « la rationalisation du circuit de
distribution interne à la Bralima Bukavu ». Il a
été question, pour lui, d'analyser l'efficacité du circuit
de distribution de la BRALIMA et de formuler des mesures correctives à
adopter compte tenu de l'environnement conjoncturel étant donné
que
les recettes réalisées par certains
dépôts n'arrivent plus à couvrir tous les frais de leurs
exploitations.
Pour BONANE MUSHAWA, UCB, L2GEFIN,(2001-2002), dans
« la corrélation entre la productivité du travail et
les facteurs motivationnels : cas de la BRALIMA Bukavu » Il
s'est agi dans ce travail de déterminer s'il existait une
corrélation entre la production et la masse salariale.
MBUMBA KALONGO, UEA, TFC, (2001-2002), le sujet était
« la contribution au volume de vente d'un produit à faible
rotation par la recherche de nouvelles pistes commerciales : cas de Fanta
tropical de 1996 à 2000 à la BRALIMA /Bukavu ». Il a
été question dans ce travail de cibler les causes d'une faible
rotation de ce produit « Fanta tropical à la BRALIMA.
Dans le mémoire de même auteur, UEA, (2003-2004),
dont le titre de mémoire est : « Analyse de la structure
financière d'une entreprise : cas de la BRALIMA Congo de 2000
à 2003 » il a été question dans ce travail de
faire connaître aux dirigeants de la BRALIMA et le monde scientifique la
santé financière de cette firme.
Il sied de faire remarquer qu'aucun de ces travaux
mentionnés ci-haut, n'a traité de la programmation des charrois
automobiles pour la distribution de la boisson.
Notre contribution dans ce domaine se situe au niveau de la
programmation des charrois automobile pour la distribution de la Boisson :
cas de la BRALIMA/ Bukavu de 2005 à 2006.
Il sera donc question
d'étudier la politique relative à l'affectation des charrois
automobiles, les distances parcourues par ces charrois pour atteindre les
dépôts -relais et de mettre sur pied une politique optimale
capable de minimiser les coûts alloués par ce service en usant de
la programmation dynamique.
0.8. Difficultés
rencontrées.
Au cours de nos recherches et pendant la rédaction du
présent travail, nous nous sommes heurtés à des
difficultés telles que l'absence de certaines données statiques,
la réticence de certains agents de l'entreprise à pouvoir fournir
de données dont nous avions besoins et autres difficultés de
diverses natures.
0.9. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Outre l'introduction et la conclusion, nous avons
subdivisé cette étude en trois chapitres :
- Le premier chapitre comprend les éclaircissements
notionnels et l'organisation structurelle de la BRALIMA/Bukavu ;
- Le deuxième chapitre présente la politique
générale de la distribution de la boisson par la BRALIMA/
Bukavu ; et
- Le troisième chapitre, décrit la
programmation dynamique pour la minimisation des coûts alloués
pour la distribution de la boisson par les charrois automobiles de la
BRALIMA/Bukavu
CHAPITRE 1
CONSIDERATIONS
THEORIQUES
Ce chapitre est constitué des considérations
d'ordre théorique qui comprend les points suivants :
· Définition des concepts ;
· Présentation de la BRALIMA/Bukavu.
1 .1.
Définition des concepts
Il s'agit de définir les mots clés
utilisés pour permettre aux lecteurs de bien comprendre le contenu
sémantique de nos propos.
1.1.1 La programmation
D'après le petit Robert (2001, p122), la programmation
est l'établissement, l'organisation des programmes. Elle est
l'élaboration et la codification de la suite d'opérations formant
un programme.
Par exemple, la programmation d'une machine.
Le même auteur ajoute en disant qu'elle est une action
de prévoir et d'organiser, et c'est ici le noeud de l'utilisation de ce
terme par les entreprises.
Quant au programme, le petit Robert (2001, p122), le
définit comme un écrit annonçant et décrivant les
diverses parties d'une cérémonie d'un spectacle .C'est
l'annonce des matières d'un cours, du sujet d'un concours etc.
Il s'ajoute en outre, que c'est la suite d'actions que l'on se
propose d'accomplir pour arriver à un résultat. C'est l'ensemble
ordonné d'opérations effectuées par un système
automatique. L'ensemble des instructions, rédigées dans un
langage de programmation, permettant à un système informatique
d'exécuter une tâche donnée. Par exemple : logiciel,
progiciel, c'est-à-dire le programme enregistré dans le
mémoire d'un ordinateur, programme stocké sur une mémoire
de masse, sur une disquette, etc.
Un programme décrit une procédure de calcul qui,
à partir d'information en entrée (données), produit des
informations en sortie (résultat). Enfin, c'est l'ensemble des
tâches que nous devons réaliser. Parmi les programmations, nous
pouvons retenir :
1.1.2 La programmation
linéaire
Le dictionnaire d'analyse économique de BERNARD G.,
(2001, p201) définit la programmation linéaire comme étant
la méthode de recherche des extremums d'une fonction linéaire
dont les variables sont soumises à des contraintes qui prennent la forme
d'inégalité linéaire. Cette méthode peut être
appliquée à des nombreux problèmes.
Par exemple la gestion de stocks ou le transport des
marchandises entre divers points et plus généralement à la
planification. Elle s'appuie sur le théorème de la dualité
qui permet d'associer à chaque contrainte un nombre (positif) qui peut
être interprété comme un prix ou comme un coût.
J. M'VIBUDULU KALUYIT. (2007, p72),
écrit que programmation linéaire a pour but de déterminer
la valeur à affecter à un certain nombre de variables :
- en vue d'optimiser (minimiser ou maximiser) une fonction
linéaire de ces variables ;
- en vue de tenir compte de certaines contraintes
(équation ou inéquation linéaire) aux quelles sont
soumises les valeurs de ces variables.
Ainsi du point de vue mathématique, on appelle
problème linéaire tout problème dans lequel il s'agit
d'optimiser selon le cas la fonction de plusieurs variables, celles-ci devant
satisfaire à un ensemble de contraintes linéaires, par exemple
y= ax + b.
Cette fonction est linéaire avec x
comme variable indépendante et y variable que nous
voulons étudier qui est la production de la bière à la
BRALIMA, en tenant compte de la variable x qui est la
quantité des matières premières utilisées,
a étant une charge fixe et b étant une
valeur résiduelle, c'est-à-dire difficile à
maîtriser car elle tient compte des circonstances dans lesquelles la
gestion des matières premières et l'activité de production
se déroulent ; ainsi si a= 3 et
b=25, f(x) devient y=3x+25.
Pour K. MAGENDO (ISP, 2006), la Programmation linéaire
est définie comme étant d un modèle d'optimalisation d'une
solution qui permet de guider le décideur dans le sens d'allouer des
ressources limitées par des contraintes, à une série
d'activités, en fonction de l'objectif que l'on s'est fixer.
Dans toute étude linéaire optimale, l'analyse
doit arriver à transformer un problème économique sous la
forme ci- haut donnée.
· Formulation mathématique d'une fonction
économique
La fonction économique associe
linéairement les quantités des facteurs, les unités et les
profils unitaires correspondants (les couts unitaires dans le cas de
minimisation).
Max
(C1X1+A2X2+............+.AnXn)
Min
(C1X1+A2X2+.................+AnXn)
1.1.2.1 La programmation duale
Le problème consiste à déterminer le prix
minimum à fixer pour qu'afin que :
- la restriction soit avantageuse pour le pays dans la mise en
valeur directe des terres.
- Le coût global de location soit minimal pour la
société.
Le programme dual est définit toujours :
1°) par des contraintes :
- dont les coefficients correspondent aux colonnes de
A ;
- dont les seconds membres sont les élément de
C ;
- dont le sens est opposé à celle du
primal ;
2°) par une fonction
économique :
-dont les coefficients sont les éléments de
B ;
-à maximiser si celle du primal est à minimiser
et inversement.
Par exemple : soient A=
B = C =
PROGRAMMATION PRIMALE
a11x1 + a12x2 +
a13x3 = b1
a21x1 + a22x2 +
a23x3 = b2
x1, x2, x3 = 0
Zmax: C1x1 + C2x2
+ C3x3
PROGRAMMATION DUALE
a11u1 + a21u2 =
C1
a12u1 + a22u2 =
C2
a13u1 + a23u2 =
C3
Zmax: (b1u1 +
b2u2)
Sous forme matricielle, les deux programmes peuvent
s'écrire comme suit :
PRIMAL DUAL
- X étant un vecteur colonne, c'est un vecteur ligne
U1, U2
- Chercher x tel que : Cx soit :
Ax = B
- Chercher U tel que UB soit : minimum sous
les contraintes UA = C
La méthode de résolution du primal est aussi
valable pour le Dual, si l'un des deux programmes admet une solution
optimale,l'autre en admet également une, le maximum de l'un est
égal au minimum de l'autre.
1.1.2.2 La programmation linéaire par
méthode simplexe (méthode de DANTZIG)
La méthode du simplexe prend pour point de
départ une solution de base pour laquelle la fonction économique
a pour valeur zéro ;
A chaque étape on cherche à améliorer la
solution de départ de façon créative afin d'atteindre un
meilleur membre de la contrainte.
(J. M'VIBUDULU KALUYIT J., 2007, p73).
La programmation par méthode simplexe est une solution
permettant d'aboutir à cet objectif et pour y arriver il faut d'abord
transformer le problème économique posé sous une forme
linéaire. En programmation, par méthode simplexe, deux
méthodes s'imposent à savoir la méthode graphique et la
méthode algorithmique simplexe.
1) La méthode graphique
Partons d'un exemple pour expliquer cette méthode
graphique. Soient XP matières première et
XF les produits finis fabriqués à la
BRALIMA/BUKAVU, dont Xp matières
premières et XF produits finis.
Max Z = 3 x p + 5 x F
S/C XP = 4
2XF = 12
3XP + 2XF = 18
XP, XF = 0
Pour résoudre notre problème nous devons d'abord
déterminer les coordonnées du graphique. Ainsi nous pouvons le
procéder de la manière suivante :
a) Les contraintes
1) XP = 4, XP = 4
2) 2XP = 12, 2XP = 12, XP =
6
3) 3XP + 2XF = 18
3XP + 2XF = 18
Pour XP = 0, 3.O+2XF
2XF = 18
XF = 18/2 =9
XF = 0,3Xp+2.0=18
3Xp=18
Xp=18/3=6
b) la représentation graphique
b) Interprétation du graphique
Zmax=3Xp + 5XF
-Pour Xp=4 et Xf=0 , on a :
Zmax= 3.4 +5.0=12
- Pour Xp=0 et Xf=6 , on a :
Zmax=3.0+ 5.6= 30
- Pour Xp=4 et Xf=3, on a :
Zmax=3.4+5.3=27
- Pour Xp=2 et Xf=6,on a :
Zmax=3.2+5.6=36
On observe que l'entreprise pourra maximiser coût de
production dans la contrainte 3Xp+2Xf =18
2) L'argorithme simplexe
L'algorithme complexe est une suite d'observation bien
définie qui amène progressivement à la solution optimale
du problème en respectant certains principes mathématiques.
1.1.2.3 Les contraintes linéaires
Elles représentent la manière dont les facteurs
peuvent être constitués pour utiliser les ressources et
générer un résultat au travers de la fonction
économique.
Elles s'écrivent comme suit :
a1x1 + a2x2 +
....................... + a1x1 = b1
a1x1 + a2x2 +
....................... + a1x1 = b2
.
.
.
An1x1 + an2x2 +
....................... + an1xn = bn
Notons que les contraintes sont souvent
représentées par les inégalités.
1.1.3 La programmation
dynamique
J. M'VIBUDULU KALUYIT, (2OO6-2007) définit la
programmation dynamique comme étant une procédure de
résolution des problèmes qui se posent dans différents
domaines de gestion telle que la gestion de stock, la gestion de production, la
gestion des équipements et de remplacement des matériels et les
décisions commerciales ; elle est encore plus utile dans les
problèmes de décisions sécuritaires.
La différence entre la programmation dynamique et la
programmation statique est que dans le modèle statique, on
considère le problème posé comme un tout isolé
tandis que dans le modèle dynamique on tient compte de
répercussions dans le temps de décisions prises.
Par exemple, dans la gestion de stock, le stock en fin de
période pour une période t se répercute
à la période t+1 et devient stock initial de
début de la période.
Quant à la programmation linéaire, elle concerne
la maximisation et la minimisation d'un système qu'on évalue en
plusieurs périodes consécutives et distinctes.
Le Petit Larousse illustré (1983, 101) définit
la programmation d'une part et la dynamique d'autre part.
Selon lui, la programmation est l'établissement d'un
programme alors que la dynamique consiste à faire la preuve
d'efficacité d'une entreprise.
1.1.4. La distribution
E. Cohen, (2001, p.112) définit la distribution comme
étant un ensemble d'activités qui permettent d'assurer la
circulation physique de marchandises entre l'entreprise qui les produits et
leurs utilisateurs finaux.
Le Petit Larousse illustré (1983,57), la définit
comme étant un ensemble d'activités et opérations mettant
les produits à la disposition des consommateurs (final ou
intermédiaire).
Les distributeurs jouent un rôle d'intermédiaire
et d'ajustement entre les offreurs et les demandeurs du commerce de gros,
par la constitution de stocks qui régularise le flux en garantissant des
débouchés importants aux producteurs et des approvisionnements
réguliers aux détaillants. Ceux-ci, tout en conseillant la
clientèle, orientent la production vers les goûts des
consommateurs.
Dans cette mesure, la distribution joue un rôle
économique qui justifie une prise de marge.
Mais la concurrence doit jouer entre les distributeurs et les
différentes formes de commerce (commerce isolé, commerce
associé ou groupement d'achat, grand commerce intégré tel
que les grands magasins hyper et supermarchés, etc.
Cela est nécessaire pour que les gains de
productivité à la production soient répercutés dans
le prix de vente au consommateur final et ne soient pas absorbés
par la distribution.
1.1.5. La production
Selon H.QUINTTON et VITRAY (1986, p.480), la production est
une activité économique sociale organisée, consistant
à créer des biens et /ou des services s'échangeant
habituellement sur le marché et/ou obtenus à partir des facteurs
de production.
Ces auteurs ajoutent qu'on peut appeler
« produit » tout ce qui peut être offert sur le
marché de façon à y être vendu ou
consommé.
D'une manière générale la production
générale la production est la transformation des matières
premières (in put) aux produit finis (out put) .
1.1.6. Le charroi
Le petit Robert (2001, p72) le définit comme
étant le transport par charrette, par chariot (voiture à quatre
roues pour le transport de fardeau).
1.1.7. La boisson
Le Petit Robert (2001,45) la définit comme étant
un liquide qui se boit, contenant de l'alcool. (Bière, liqueur, vin,
sucré,...)
1.1.8. Le coût
Le plan comptable générale français de
1979 définit le coût comme étant l'ensemble des charges
incorporables correspondant soit à un calcul relatif à une
fonction, soit à un objet, une prestation de services, un groupe d'objet
à un stade autre que le stade final.
Rapin et KINZONZI, tous du conseil permanent de la
comptabilité en RDC ont défini le coût comme étant
un total de dépenses rapportées à un moment donné,
soit à une fonction de l'entreprise, soit à un ou des objets pour
de prestations des services pris à un stade autre que le stade final de
la livraison au client.
Selon les besoins de chaque entreprise on pourrait calculer
les calculer les coût ci-après :
Le coût élémentaire
Le dictionnaire d'analyse économique le définit
comme étant une fonction qui associée à toute
quantité offerte par une entreprise, les coûts minimaux en outputs
nécessaire pour produire cette quantité. Nous
distinguons :
- Le coût marginal : dérivé de la
fonction de coût si l'on note celle-ci C (q), le coût marginal pour
la quantité produite q est donc égal à C'(q), expression
qui donne approximativement l'augmentation de coût qu'entraîne la
production d'une unité supplémentaire de bien lorsque la
production est q.
- Le coût moyen : c'est le coût unitaire de
production qui est obtenu en divisant le coût total tel qu'il est
donné par la fonction de coût par la quantité.
- Le coût de transaction : coûts
poqués par toutes les procédures ou opération qui rendent
possibles des échanges mutuellement avantageux, entre deux ou plusieurs
individus.
- Les fixes : coût d'une entreprise qui ne
dépendent pas de la quantité qu'elle produit. Si celle-ci est
faible, alors le coût unitaire de production est élevé, le
bien n'est produit que si son prix est suffisamment élevé.
D'une manière générale, le coût de
production est la somme des dépenses que chaque entreprise supporte pour
se procurer des ressources facteurs, pour se procurer le processus ou facteurs
et mettre en oeuvre le processus productif.
L'analyse marginaliste de la firme suppose que le seul
critère de décision de l'entrepreneur rationnel est la recherche
du profit maximum immédiat.
1.1.9. Optimisation
En économie, tout comme en gestion ce terme est
utilisé conformément à son exception commune :
« Principe, norme qui permet de distinguer le vrai du faux, de porter
un jugement sur quelqu'un ou quelque chose » (l'univers documentaire
axis, t.1, p.734, Hachette, 1993)
Lorsqu'il est question de critère d'optimisation ou
d'analyse multicritère comme c'est le cas en recherche
opérationnelle, plus généralement, on aide à la
décision, ce critère acquiert un sens plus restreint. Le jugement
qu'il s'agit de porter est essentiellement comparatif.
D'une manière générale optimiser une
fonction linéaire c'est minimiser ou maximiser cette fonction
linéaire à ces variables.
1.1.1O Modèle de
transport d'une programmation linéaire
Le modèle de transport n'est rien de moins qu'une
illusion adéquate d'un groupe de problème dont le mobile
principal est de trouver le coût minimum de transport pour acheminer un
certain nombre d'éléments à partir de (m) ressources avec
leurs disponibilités (offres) vers (n) destinataires en tenant compte de
leurs besoins (M'VIBUDULU KALUYIT J. p.124)
Par différence avec la programmation dynamique,
celle-ci sert à résoudre les problèmes aux variables non
stochastiques (non affecté d'une probabilité quelconque)
c'est-à-dire que la nature est parfaitement connue et l'on se trouve
dans une situation de certitude tandis que le modèle de transport sert
à résoudre les problèmes aux variables stochastiques
(affectés d'une probabilité quelconque) c'est-à-dire que
la nature n'est connue et l'on se trouve dans une situation d'incertitude.
1.1.11. Les dépôts
relais
Il s'agit des coins de vente de la Bralima/BUKAVU
dissimulés à travers toute la ville et placé sous la
responsabilité d'un meilleur client sélectionné à
partir de son pouvoir d'achat.
Ces dépôts relais vendent au prix de la
Bralima.
Avec, cette stratégie de vente, on retrouve que
même les petits consommateurs sont obligés d'acheter au prix de la
Bralima. Qu'il s'agisse d'une ou deux caisses achetées au
dépôt relais, cette vente est enregistrée par la
Bralima/BUKAVU à partir de son, coin de vente.
Nous constatons que ce système de maximisation de la
clientèle à gagner du terrain et place la commercialisation des
produits Bralima à un rang élevé. Dès lors, les
responsables de ces dépôts relais bénéficient lors
de la mise en jour d'un nouveau produit ou lors de la vente promotionnelle
les crédits emballages uniquement.
Les responsables de ces dépôts relais sont
rémunérés en fonction de la quantité des
marchandises écoulées et mensuellement. Cette
rémunération est selon nos enquêtes de 6% du total des
marchandises écoulées, soit 6% du chiffre d'affaire
réalisé.
1.2. Présentation de la Bralima / Bukavu
1.2.1 Situation
géographique
La Bralima /Bukavu anciennement située dans la
commune de Bagira est située actuellement dans la commune urbano-rurale
de KASHA, à 4 Km de la ville de Bukavu, en face de la
rivière WESHA.
1.2.2.
Historique
Etant une société par action à
responsabilité limitée (SPRL) .Elle est la première
firme industrielle du type Brassicole installée au CONGO-BELGE et
également l'une de 151 Brasseries du groupe HEINEKEN HOLLANDE à
travers 53 pays du monde.
Elle a vu le jours à Léopold Ville, actuellement
Kinshasa, le 23/10/1923 où elle installa son siège social au
n°912 sur l'avenu de Flambeau.
Jusqu'aux années 1920, les boissons alcoolisées
étaient les seules connues et consommées en Afrique centrale et
particulièrement au Congo Belge.
Il y a eu quelques hésitations dans
l'établissement du siège central de la BRALIMA au Congo. En
effet, son choix impliquait une bonne situation géographique par
rapport à l'ensemble du pays, alors Léopold Ville fut finalement
choisi.
Au départ, sous la direction de M. DUMOULIN, la
société regroupait Cinq expatriés (deux Belges, un
Français, un Suisse, et un Russe) et une trentaine d'employés
nationaux. Le 27/12/1926, la première bière fut produite mais sa
libre circulation va susciter beaucoup de problèmes :
- le marché de la bière présentait un
produit non pasteurisé : la Bière ne pouvait être
commercialisée qu'à l'intérieur de Léopoldville, ce
qui réduisait le nombre des consommateurs ;
- ce marché était dominé par les
fournisseurs Allemands et Hollandais qui importaient la bière en
quantité et en qualité supérieur à celle de la
PRIMUS, malgré son prix bas par rapport aux marques
importées ;
- la Primus, dont on doutait encore de la qualité ne
pouvait s'imposer sur le marché parce qu'inconnue des consommateurs.
Avec l'arrivée de Monsieur VISER,deuxième
directeur après DUMOULIN, la brasserie quitte lentement sa position
initiale. Durant ses 23ans de règne (1933 à 1956), il
améliore la qualité de la bière, après avoir
renouvelé l'équipement. Il augmenta aussi les salaires des
ouvriers.
Le nouvel équipement a permis l'augmentation de la
production, ainsi la qualité produite de la bière qui
n'était que de trente cinq mille (35000) hectolitres par mois en 1936
est passé à cent et huit milles (1O8000) hectolitres par mois en
1945,soit le triple .
Après la deuxième guerre mondiale, la brasserie
connaîtra une croissance sans précèdent dans la production
de la bière. Ainsi, de nouveaux sièges d'exploitation s'ouvriront
à travers le pays :
· A BUKAVU, en 1951
· A KISANGANI, en 1957
· A BOMA, en 1958
· A MBANDAKA, en 1972
1.2.3. Champ
d'action
1°) Sur le plan national
La Bralima/BUKAVU oeuvre sur toute l'étendue de la
province du sud Kivu et la province du nord Kivu. Elle est composée de
deux district : le district de BUKAVU, le dépôt d'UVIRA, de
KALEMIE, de GOMA, de BUTEMBO, et de BUNIA.
2°) Sur le plan international
La Bralima /BUKAVU n'expedie pas ses produits à
l'étranger et reste locale
1.2.4 Produits
fabriqués
Il s'agit de deux grandes subdivisions de produits
fabriqués par la Bralima/BUKAVU aux quelles nous pouvons ajouter la
fabrication des glaces. Il s'agit de :
1°) Les boissons alcoolisées : dans cette
catégorie, on retrouve essentiellement la PRIMUS
généralement appelé PRIMUS BUKAVU, MEETZING BUKAVU, TURBO
KING.
2°) Les boissons sucrées ( BG) : cette
catégorie est la plus diversifiée et se compose des produits
suivantes : Coca-cola, Fanta orange, Soda, eau gazeuse.
1.2.5. Objet de la Bralima
Bukavu
La Bralima Bukavu a pour objet la production et la
commercialisation des bières et boissons gazeuses. Son action vise
à relever le niveau de vente de ses produits en vue de la
réhabilitation de sa part du marché. Pour y arriver, elle a
choisi la qualité comme son cheval de batail.
1.2.6. Organisation
structurelle et Fonctionnelle
Commentaire sur l'organigramme
La succursale BRALIMA /BUKAVU (SPRL)
« société des personne à responsabilité
limitée » est composée de 6 principaux
département assistés par la direction centrale. Celle-ci a 3
fonctions principales comme toute entreprise industrielle. Il s'agit de la
fonction approvisionnement (achat), fonction production et la fonction
distribution.
· La Direction Centrale : est dirigée
par un directeur du siège actuellement une directrice ainsi qu'un
secrétaire de la direction. Elle doit superviser toutes les
activités de l'entreprise ainsi que les rapports avec la
société mère de Kinshasa et doit veiller à la
réalisation des objectifs que l'entreprise s'est assignée.
· Département médical : comme
dans toute entreprise bien organisée, le département
médical a pour rôle de soigner les agents de l'entreprise, le
département médical a pour rôle de soigner les agents de
l'entreprise en question ainsi que les membres de leurs familles
respectives.
· Département des ressources
humaines : c'est vrai que la réalisation des objectifs d'une
entreprise doit dépendre de certains facteurs importants, et il est donc
inconcevable de s'en passer outre la nature, le capital, il y a donc du
travail assuré par les humains.
· Département de Finances : son
rôle est de contrôler les caisses, les relations avec les
bailleurs, les prévisions de trésorerie, la tenue de la
comptabilité générale, les déclarations des taxes
et impôts et comporte une cédule chargée de calculer et
d'effectuer la paie des agents et gère aussi la caisse de
l'entreprise.
· Département de technique : il
s'occupe de la gestion des machines et de tous les détails techniques
relatifs à la production. Il doit aussi assumer l'entretien et les
maintenances de l'outillage de la production. Il organise en son sein un
ensemble de services techniques.
· Département de la production : il
s'occupe de la transformation des matières précieuses en produits
finis, il s'agit donc de la production de la bière, des boissons
sucrées et doit veiller aussi à l'embouteillage de ces
boissons.
· Département commercial : comme il
est inconcevable de produire sans pour autant penser à la
commercialisation ; le département commercial assure la
distribution de différents produits fabriqués ainsi que les
rapports entre les différents dépôts et points de vente,
les secteurs de vente ainsi que le service client. Il gère donc en
définitive les relations entre entreprise et la clientèle.
Nous pouvons toutefois noter qu'outre ces départements,
la BRALIMA dispose de différents services attachés à ces
derniers. C'est entre autre :
- le service informatique : chargé du traitement
automatique et rationnel des données.
- Le service du contrôle qualité : pour le
contrôle de la qualité des produits à lancer au
marché.
1.2.7. Conclusion
partielle
Par ce premier chapitre, nous avions à
décortiquer sur les quelques de noter sujet, en donnant des
définitions sur quelques concepts et en différencient, les
programmations existantes les unes par rapport à d'autres.
En plus, nous avions essayé de présenter d'une
manière générale les Bralima Bukavu en la situant
géographiquement, en donnant son historique, son champ d'action, son
objet, ses produits fabriqués et son organisation structurelle.
CHAPITRE II
GENERALITES ET POLITIQUES
DE LA DISTRIBUTION DE LA BRALIMA/BUKAVU
2.1.
Généralités sur la Distribution
2.1.1. Définition de la
distribution
Par Elie Cohen dans son dictionnaire de gestion p. 112, la
distribution constitue un ensemble d'activités qui permettent d'assurer
la circulation physique des marchandises entre l'entreprise qui les produits et
leur utilisateur final.
Elle englobe des tâches relatives au transport à
l'entreposage, au conditionnement, à la présentation, à la
vente des produits et parfois au financement de sa production.
Mais elle constitue également un métier
né d'une accentuation de la division du travail au sein des
filières de production et de commercialisation ; on est alors
conduit à analyser les structures et les canaux qui permettent la
circulation des marchandises grâce à l'intervention
d'utilités de professionnels spécialisés.
2.1.2. Les fonctions de la
distribution
Dans les économies fondées sur la division du
travail et sur une large ouverture spatiale des échanges, une
médiation s'impose entre des entreprises assurant une production
concentrée en terme économique et utilisateurs largement
dispensés, aussi bien sur le territoire national qu'à
l'étranger. C'est précisément cette médiation qui
est assurée par la distribution.
L'activité de la distribution doit être
distinguée du commerce, même si de nombreux commerçants
assument essentiellement un rôle de distributeur. Notons qu'ici celle la
firme BRALIMA/Bukavu qui assume le rôle de distributeur.
En effet, l'activité commerciale se définit en
général par l'achat de marchandises destinées à
être revendues soit en général par état, soit
après transformation.1(*)
Elle présente un caractère
générique dans une économie d'échange et prend
place à tous les stades des filières de production et de
commercialisation. Ainsi, une entreprise industrielle comme la BRALIMA/Bukavu
se livre à des opérations commerciales lorsqu'elle acquiert des
approvisionnements nécessaire pour sa consommation intermédiaire,
des équipements nécessaires par sa production, ou encore
lorsqu'elle cède sa production à un client.
Dans notre cas, la BRALIMA/Bukavu étant une entreprise
industrielle et commerciale, elle acquiert des approvisionnements
nécessaires pour sa production, parce qu'elle est située parmi
les entreprises poumon de la province du Sud Kivu en particulier et de la RDC
en général, donc c'est une entreprise acceptable pour le plan
structurel.
Par rapport au commerce, l'activité de distribution
présente deux caractéristiques distinctives :
D'une part elle intervient qu'au terme de processus de
production et met en cause le passage des marchandises de la sphère. De
l'utilisation finale ; elle concerne donc par les opérations
commerciales qui se déroulent entre entreprise, aux différents
stades de la transformation pour des produits complexe.
D'autre part, les opérations ne correspondent pas
necésserement à des transactions successives entre les vendeurs
et les acheteurs, alors que l'activité commerciale se définit
justement par la réalisation d'une suite d'opération
d'activité. Ainsi, des professionnels de la distribution tels que les
transporteurs prennent matériellement en charge des produits pour en
assurer le déplacement ; mais ils ne se réalisent pas une
opération commerciale puisqu'ils n'achètent pour le compte
d'autrui.
A la limite, une chaîne de distribution
intégrée dans laquelle la même entreprise contrôle
la production et la commercialisation peut faire circuler un produit entre le
site de production et le lieu de vente sans qu'aucune transaction
n'intervienne, jusqu'à l'acquisition par l'utilisateur final.
La Bralima Bukavu a des professionnels de la distribution tels
que nombreux transporteurs prennent eux même en charge des produits pour
en assurer le déplacement moyennant une rémunération selon
qu'il ont vendues. Par exemple pour le transport de la bière et le BG
nous avons rencontré que 17 transporteurs prennent en charge des
produits et ils se fixent les modalités de payement à la fin du
mois. (voir le 17e annexe).
Xxxxxxxxxxxx
2.1.3. Les canaux de
distribution
Les quatre canaux classiques du circuit de distribution :
production, grossistes, détaillants et consommateur sont analysés
quant à leurs caractéristiques proposes, leur historique, leur
valeur (centres d'appréciation) et leurs évolutions et
perspectives
La Bralima produit de la bière et le BG qui à
son tour les met à la disposition d grossistes par les
dépôts relais et les dépôts relais à leur tour
le vend aux détaillants quant à eux de les mettre à la
disposition des consommateurs considérés comme par exemple les
hôtels, Nganda, restaurant, etc.
Chacun de ces canaux a subi au cours de l'histoire des
changements professionnels sur l'effet de facteurs contradictoires les uns
renforçant parfois leur position, les autres l'atténuant au point
de les faire parfois disparaître. A la Bralima/Bukavu, ces facteurs ont
contribué à imposer à ces canaux une évolution
marquante sur l'influence des nouvelles techniques de distribution celles de
mettre en place les dépôts relais.
« Le canal de distribution est l'ensemble des
intermédiaires qui définis la production jusqu'à la
consommation ont pour rôle de base de transformer les ressources
hétérogènes trouvées dans la matière en un
ensemble des biens désirables pour l'home » (Kotler).
2.1.4. Canaux de distribution
Dans le but de faire parvenir les bières et les
boissons gazeuses à ses clients, la Bralima/Bukavu dispose de plusieurs
moyens de distribution :
- le personnel affecté à la distribution
- les points de vente (dépôts relais)
- les véhicules affectés à la
distribution.
La Bralima/Bukavu dispose de 5 camions à son propre
compte et 17 autres camions pour les transporteurs privés mais se fixe
les modalités de paiement (en fonction de consommation de chaque
véhicule) suivant l'écoulement des produits retirés
à la source.
2.2. La politique de la
distribution à la BRALIMA/BUKAVU
2.2.1. Notion
générale sur la politique de la distribution
Du point de vue de l'entreprise productrice, la distribution
des produits soulève quatre ensembles de problèmes d'ampleur
inégale2(*) :
une première série de décision d'importance majeure,
concerne le choix des canaux de distribution par lesquels la production sera
écoulée.
Dans certains cas, le choix est fortement contraint, soit
parce qu'un seul circuit de distribution est envisageable à moyen terme
pour un type de produit ou pour une zone géographique, soit parce que
l'entreprise concernée n'a pas vraiment le choix de ses distributeurs,
compte tenu de sa dimension restreinte ou de son faible pouvoir de
négociation. Mais une certaine latitude de choix demeure souvent
ouverte, au moins à propos du choix des partenaires, de la gamme
offerte, de la cible géographique visée, si non à propos
du choix des circuits.
Un deuxième ensemble de décision concerne la
gestion de relations stratégiques entre l'entreprise et les
distributeurs. Ajoutons que, la maîtrise des rapports de force avec
l'aval constitue un enjeu qui échappe à de nombreux producteurs,
même lorsqu'il s'agit d'entreprises moyennes ou grandes.
De ce fait, l'acceptation d'une relation d'intégration
ou de quasi-intégration par la distribution traduit une solution de
survie pour des entités qui préfèrent sacrifier une part
de leur autonomie. Cette situation est par exemple fréquente dans les
branches encore faiblement concentrées de l'industrie alimentaire telles
que les activités de charcuterie assure elle-même l'acheminement
grâce à une flotte de camions acquis ou loués ?
Doit-elle plutôt sous-traiter. Cette tâche à un transporteur
spécialisé ? De même, certaines opérations de
conditionnement, d'entreposage, voire de mise en magasin peuvent être
confiées à des tiers et vient donc une possibilité
d'externalisation.
2.2.2.1. Circuit de distribution de la
BRALIMA/Bukavu
Quelle que soit la distribution avec laquelle l'entreprise
productrice aborde la gestion de ses problèmes de distribution, elle est
de toute façon contrainte par l'existence de circuits de distribution,
qui à la BRALIMA, sont puissamment structurés.
En effet, la BRALIMA, pour satisfaire la majorité de
ses clients de la ville de Bukavu, et leur faire parvenir la boisson dans les
bonnes conditions, suite aux multiplicités des clients, celle-ci ne
disposant pas des véhicules assez nombreux, et par sa politique
monopolaire, elle utilise les véhicules des certains partenaires des
dépôts relis qui sont rémunérés en fonction
de leur vente, plus il vend une grande quantité de la boisson plus il
est bien rémunéré à fin du mois.
La BRALIMA Bukavu dispose de 5 véhicules facilitant
certaines distributions et 17 véhicules de particuliers utilisés
pour cette distribution. Son circuit de distribution est divisé en deux
grands axes dont l'axe 1 est appelée la VILLE 1 et l'axe 2, LA VILLE 2,
chacune d'elle regroupe des sous axes. Les différents intervenants dans
les deux axes, ainsi que leur localisation sont décrits de la
manière suivante :
I. AXE 1 « VILLE 1 »
I1. LA LIGNE BIERE ET BG
Les chauffeurs programmés pour cette catégorie
de la boisson pour cet axe, prend la direction. BRALIMA - LABOTTE
jusqu'à PANZI. Elle est subdivisée en 5 sous axes dont :
1. SOUS AXES 1, celui-ci prend les directions de La Place de
l'indépendance jusqu'à l'Athénée d'Ibanda, elle
regroupe 7 dépôts relais dont :
· BAMANYIRWE TEM'S 1, Place de l'independance
· MUSHAGALUSA GANY, AV. de la Poste à IBANDA
· FAIDA SIMWERAGI, AV. P.E LUMUMBA/LABOTTE
· NABINTU 4, AV.P.E LUMIMBA/LABOTTE
· JEANNE MAPENDO, AV. P.E LUMUMBA
· NOTRE SOURCE 2, AV. P.E LUMUMBA/ IBANDA
2. SOUS AXE 2
Il prend la direction VRAI SIEGE jusqu'au CAMP SAIO, ici nous
comprendrons que vers cette direction on trouve les dépôts relais
et lieu de vente de la BRALIMA. Ce point de vente possède 9
dépôts relais dont :
· KITAMBALA ALWATA 2, au bon prix npNyawera
· MAMAN JENIFER, Athénée d'Ibanda
· NOTRE VRAI SIEGE, AV. P.E LUMUMBA/IBANDA
· MAMAN MUDERWA, Cercle HYPPIQUE/IBANDA
· MAMAN BAGALWA, CAMP SAIO/IBANDA
· BEKAO, AV. SAIO/ IBANDA
· SUPER COPAINS, NYAWERA MARCHE/IBANDA
· ALEXIS BAGUMA CHIRIZA 2, NYAWERA MARCHE/IBANDA
3. SOUS AXE 3
Il prend la direction de NYAWERA MARCHE vers RUZIZI
Ier
Il présente 6 dépôts
relais, dont :
· BITIJULA, NYAWERA MARCHE
· KITAMBALA 1, AU BON PRIX NYAWERA
· BIGIRIMANA, NGANDA BELVEDERE
· KONDA BAGALWA 2, PLACE MULAMBA
· MUSHAMALIRWA, AV. CIMETIERE/NGUBA
· NABINTU3, AV. LUMUMBA/NGUBA
4. SOUS AXE 4
De la direction vers la 10ème Région
militaire (Avenue Maniema/IBANDA jusqu'au Camp PROFESSEURS/ISP, elle
présente 5 dépôts relais dont :
· MUGENGE NTAHIZA, AV.MUHUNGU
· MUKULU ODESIRE, AV. MANIEMA/IBANDA.
· CHIRINGWI CIKIZA, avenue Kasongo Rond point
ISP/Bukavu
· MASUMBUKO ZAGABE, maison Rafiki rond point
ISP/Bukavu
· NTAKOBAJIRA BIREMB., en face de la direction
provinciale des impôts.
5. SOUS AXE 5
De rond point Major Vangu jusqu'à Panzi, cet axe
présente 7 dépôts relais à savoir :
· WASSO AKILI, Rond Point Major Vangu ; Ibanda
· MUFUNGIZI MUHAHANO à L'Essence chez Ishega
· Jean MADO, à Panzi
· NCHANGU BUHENDWA, à l'Essence chez Ishega
· CHOKOLA, chez Frangambele/MAJOR VANGU ESSENCE
· MUNGANGA CIGOHO, AV. MANIEMA/IBANDA
· MUSAFIRI JOSEPH, MAISON SOLIDARITE à
PANZI/IBANDA
II. AXE 2 «
VILLE2 »
Cette Ville comprend les dépôts relais de la
commune de Kadutu et la commune de BAGIRA. Il prend la direction de BEACH
MUHANZI, KADUTU, et BAGIRA.
1. SOUS AXE 1
De Beach MUHANZI Jusqu'à l'Essence chez KIBONGE,11
dépôts relais constituent cet axe à savoir :
· AYAYS SAMVURA à Nyamugo Marché de
Kadutu
· MAMAN TANTINE à l'avenue Industriel
· JOMBA MONGANE à l'essence chez KIBONGE
· BAMANYIRWE TEN'S, Marché Beach Muhanzi, commune
de KADUTU
· BANYWESIZE MATATA, Beach MUHANZI/Commune de Kadutu
· ALAIN, Nyamugo marché/Commune de KADUTU
· TAIFA, Nyamugo marché/commune de kadutu
· BAGALWA KANDA1, Nyamugo marché/Commune de
Kadutu
· LUMAMBO LWITA, Auberge trois canards/ Kadutu
· MUSHAGALUSA CARITAS, Essence/Kibonge
· Da LETHY, en face de la 3ème
République/AV. KIBOMBO
2. SOUS AXE 2
De Kadurhu à la commune de Kadutu jusqu'à CIRIRI
à Kadutu, 13 dépôts relais à savoir :
· PLACE DU DIALOGUE, avenue Kasali ancienne
coopérative de Kadutu
· N'SHANGALUME RUNIGA, Nyamugo stade de Kadutu
· KABI à l'ISDR/Bukavu
· MAMAN MIKA, AV. KADURHU/ Commune de KADUTU
· MAKERA à CIRIRI/ Commune de kadutu
· JANVIER MBASWA à CIRIRI/Commune de Kadutu
· BABA TANTINE, Camp TV/Commune de kadutu
· Kwinja claire à CIRIRI/Commune de kadutu
· MAMAN NVOMERWA au LYCEE WIMA/KADUTU
· MAMAN JOLIE à L'ISDR/BUKAVU
· VITAL à l'ITFM/BUKAVU
· MARTIN à L'UCB
· MAMAN ROMAIN, CAMP TV/KADUTU
8. Sous axe 3
De BUHOLO 5 Jusqu'à CIMPUNDA, il comprend 10
dépots relais.
· M' BISIMWA, Buholo 5 à Kadutu
· MAMAN NGOMO, Buholo 4 à kadutu
· INTERNET, BUHOLO 5 à kadutu
· MWABO KIZO'S à Buholo 5 à Kadutu
· BAHUGUKE CISHUSI, Pas à pas commune de Kadutu
· MUSHAGALUSA CARITAS 1, pas à pas commune de
Kadutu
· PERE FLAVIEN, Chimpunda ONL à Kadutu
· Alexis BAGUMA CHIRUZA 1, Nganda ABC au pas à
pas
· MAMA ANNY, pas à pas Kadutu
· MAMAN AURELIE, chimpunda à Kadutu
4. SOUS AXE 4
Il prend la direction du marché de LA BRASSERIE
jusqu'à Bagira. 9 dépôts relais constituent cet axe.
· SIKUZANI M'MUNGOMBE, marché NKAFU/BAGIRA
· MAFUALA, marché NKAFU/ BAGIRA
· VERONIQUE KAJURU, marché NKAFU/BAGIRA
· M'NYAMUKONDE, AV. ROUTE DE GOMA/BAGIRA
· MAMAN SILLY, Quartier A/ BAGIRA
· NABINTU 1, aux 7 fontaine/ BAGIRA
· NOTRE SOURCE 1, Quartier B/BAGIRA
· MUHIGIRWA BISHIKWABO, marché NKAFU/BAGIRA
SOUS AXE 3
Du marché de la Brasserie jusqu'à Bagira. Il
regroupe 9 dépôts relais dont :
· SIKUZANI M'MUNGOMBE, marché
Nkafu/Kasha/Bagira
· MAFUALA, marché Nkafu/Kasha/Bagira
· VERONIQUE KAJURU, marché Nkafu/Kasha/Bagira
· M'NYAMUKONDE, avenue Route de Goma à Bagira
· MAMA SILLY au quartier A à Bagira
· NABINTU 1 aux 7 fontaines/Place commune de Bagira
· WENGA CLEMENTINE Quartier A à Bagira
· NOTRE SOURCE 1 Quartier B à Bagira
· MUHIGIRWA BISHIKWABO chez Maman WANNY, marché
Nkafu/Kasha/Bagira.
Schématiquement, le circuit de distribution de la Ligne
bière se présente comme suit :
POINT DE VENTE DEPART AXES SOUS AXE DESTINATION
CHAUFFEURSAPPROPRIES/N° COMPTE
1 Place de l'ind-Athénée BULAMBO
MWILIKW 111860
2 Notre vrai siege-camp MIHIGO PATIENT 1200
3 MAISON BLEUE-chez Da Lethy ANYAWA GBALANGA
1180
4 Chez NTAKOBAJIRA-Chez MAMA DEBSI MAISHA KYALONDAWA
11110
5 Rond point Major vangu-Panzi SINGA KASELE
DOUGLAS
VILLE 1 6 Place de l'indép.-Marché
Kadutu PALIPALI FIKIRI 11210
7 Beach MUHANZI-BUHOLO 5 KAVANGA Daniel 10990
8 KADURU-BUHOLO 5 Bahay Kapitula 11030
BRALIMA
VILLE 2 1 Pas à pas-cimpunda KULIMUSHI
MUHARABU 11080
2 Beach Muhanzi-Ciriri CHIRIBAGULA Gratien
11000
3 Marché Brasserir-Baagira TASILE MAKIMA
11790
Source : Département commercial à la
BRALIMA
Commentaire
Il se remarque que la Bralima Bukavu présente son
circuit en le substituant en deux axes, l'axe 1 est appelé VILLE 1
tandis que l'axe 2 est appelé VILLE 2. Chaque axe est subdivisé
en sous axe, l'axe 1 comporte 8 sous axes et l'axe 2, 3 sous axes. Chaque sous
axe a une destination précise et son chauffeur approprié.
2.3 Le coût de
distribution de la Bralima Bukavu
Ce coût de représente seulement tout ce qu'ont
coûté les opération relatives à la vente.
Il est constitué exclusivement et uniquement par les
charges de la fonction de distribution. La fonction de distribution concerne
les charges liées à la distribution autres que les charges
d'exploitation supportées par l'entreprise durant l'exercice. Il s'agit
essentiellement des frais de transport vers les dépôts relais et
l'ensemble des frais accessoires payés pour la distribution.
Les charges de distribution sont affectées directement
aux produits distribués par la Bralima (Bières et BG) tandis que
les autres sont repartis entre les différents secteurs de l'entreprise
selon les critères d'imputation.
Les Frais de distribution en dollars sont de :
Mois
Rubrique frais de distribution
|
Janv.
|
Fév.
|
Mars
|
Avril
|
mai
|
Juin
|
Juil.
|
Août
|
Sept.
|
Oct.
|
Nov
|
Déc.
|
Frais de transport
|
2550
|
3000
|
4000
|
2750
|
2500
|
2000
|
2115
|
2100
|
3100
|
3550
|
3100
|
320
|
Accessoires
|
400
|
350
|
375
|
477
|
415
|
380
|
400
|
400
|
550
|
300
|
300
|
320
|
Total
|
2950
|
3350
|
4375
|
3227
|
2915
|
2380
|
2515
|
2500
|
3600
|
|
|
|
Source : Bralima Bukavu comptabilité
Au courant de l'année 2005 la Bralima/Bukavu a
affecté 38.502$
Tableau n° 2 : Coût de distribution 2006 en
dollars
Mois
Rubrique frais de distribution
|
Janv.
|
Fév.
|
Mars
|
Avril
|
mai
|
Juin
|
Juil .
|
Août
|
Sept.
|
Oct.
|
Nov
|
Déc.
|
Transport
|
3120
|
3150
|
2050
|
2750
|
4000
|
3000
|
3000
|
2850
|
2500
|
3550
|
3750
|
4500
|
Accessoires
|
320
|
270
|
300
|
370
|
410
|
300
|
300
|
250
|
315
|
375
|
375
|
450
|
Total
|
3440
|
3420
|
2350
|
3120
|
4410
|
3300
|
3300
|
3130
|
2815
|
3925
|
4125
|
4950
|
Source : Département comptabilité
Bralima/Bukavu
Au courant de l'année 2006 la Bralima/Bukavu a
affecté 42.285$ pour la distribution de ces produits.
Le montant de transport et accessoires est
représenté par la somme des dépenses allouées par
les charrois automobiles de la Bralima et des particuliers. Les particuliers
sont rémunérés par mois selon les nombres de caisses de BG
ou bières écoulées durant cette période.
Selon nos recherches, une caisse de BG écoulée
revient à 0,14$/caisse bière 0,22$/caisse. Paiement une fois
écoulé 100 caisses de BG cela revient à être
rémunéré à un montant équivalent à
0,14 x 100 = 14$ et vice versa.
2.4. Conclusion
partielle
Le second chapitre porte sur les
généralités et la pratique de la distribution de la
Bralima/Bukavu. Ce chapitre est réparti en trois points : dans son
premier point partout sur les généralités nous avions
défini la distribution d'une manière générale,
donné les moyens et fonctions de la distribution. Dans son point partout
sur la politique de la distribution à la Bralima nous avions
essayé de donner une notion générale et la politique
proprement dite de la distribution de la Bralima/Bukavu. Enfin, dans le
3e point nous avions relevé les différents coûts
liés à la distribution à la Bralima/Bukavu.
Sur base de quoi nous avions trouvé que le coût
que doit parcourir les charrois automobiles, faute de quoi, avions
décidé d'aider cette firme pour programmer d'une façon
dynamique les distances parcourues par les charrois automobiles pour atteindre
les dépôts relais afin de minimiser les coûts et le temps
à effectuer au courant de la journée.
Pour ce faire, la nécessité d'introduire le
3e chapitre portant sur la programmation dynamique. Nous avions
évité de l'introduire par le modèle de transport parce que
la Bralima utilise les véhicules des particuliers, elle ne tient pas
compte des contraintes liées à cette distribution.
CHAPITRE 3
LA PROGRAMMATION DYNAMIQUE
DE CHARROIS AUTOMOBILES DE LA BRALIMA/BUKAVU
3.1. Introduction sur la
programmation dynamique
La programmation dynamique est une technique quantitative
utilisée pour résoudre les problèmes relatifs aux
décisions interdépendances et séquentielles. Comme le
programmation linéaire, elle concerne la maximisation et la minimisation
d'un système qu'on évalue en plusieurs périodes
consécutives et distinctes.
A titre d'exemple, une direction de marketing d'une
société peut chercher à connaître la décision
qui lui procure une vente optimale parmi tant de décisions à
prendre. Une autre organisation peut s'intéresser à trouver une
décision optimale qui lui permet de minimiser le coût afin
d'atteindre la production attendue.
Ce type de problèmes peut comprendre des
stratégies affectées de probabilités ou encore des
stratégies non affectées des probabilités. Dans le premier
cas, ils seraient résolus par les méthodes d'arbre de
décision (chaînes MARKOV) et dans le deuxième cas par les
méthodes de la programmation dynamique dont l'objet de notre
chapitre.
La programmation dynamique sert à résoudre les
problèmes variables non stochastiques (non affectés d'une
probabilité quelconque). Cela sous tend que la nature est parfaitement
commune, et l'on se trouve dans une situation de certitude. L'approche de la
programmation dynamique s'effectue par la décomposition en
sous-problème, du problème concerné, et l'analyse commence
par traiter d'abord les sous-problèmes qui sont situés
chronologiquement les derniers en terminant par les sous-problèmes
situés en première position. L'opération s'effectue d'une
façon recursive ou encore selon les principes LIFO (Last in First
out).
Ainsi, lorsqu'un problème est divisé en
sous-problèmes 1, 2, 3, les impôts de 3e
sous-problème sont considérés comme étant les
outputs du 2e problème. Et des inputs du deuxième sous
problème sont les outputs du 1er sous-problème. Les
données des problèmes traités par la programmation
dynamique peuvent être exprimées en variables discrètes ou
continues. Ainsi nous pouvons distinguer l'algorithme de résolution.
Remarque : Dans le domaine de gestion, dans le
problème d'ordonnancement c'est-à-dire de conduire,
planification, réalisation des projets, de production,
d'élaboration de projet et dans le domaine de transport les concepts sur
la théorie de graphes sont utilisés. Ainsi donc, il est
nécessaire que pour avoir une bonne canalisation des routes
pratiquées par la Bralima d'introduire la notion de théorie de
graphe.
3.2. Introduction à
la théorie de graphe
3.2.1. Définition de
graphe
Soit x un ensemble de sommets fini et dénombrable
X = (x1, x2, x3,
...x4), soit m, une application multivoque et ex une appliation de x
dans lui-même noté x de x, dans ce cas, le couple (x, m)
défini un graphe noté G. (MVIBUDULU KALUYIT Jacques, cours de la
recherche opérationnelle).
Ex. : Soit l'ensemble de sommets de x = (x1,
x2, x3, x4, x5, x6)
l'application multivoque correspondant à chaque sommet et peut se
présenter comme suit :
X m (x)
X1 x2, x3
X2 x4
X3 x2, x4
X4 x5, x6
X5 x6
X6
Représentation d'un graphe
Le graphe est représenté par un ensemble de
points reliés entre eux par des flèches. La flèche relie
un sommet Xi Xj appartenant à un sommet
Xi Xj si Xj m (Xi). Partant de
notre exemple, on peut avoir la représentation de graphe
ci-après :
X2
X1
X3 X4
X5 X6
3.2.2. Sommet suivant et
sommet précédent
Un sommet Xj est dit
« suivant » de Xi s'il y a une flèche de
Xi vers Xj m (Xi). Dans ce cas, Xi
est dit « précédent » de Xj.
L'ensemble de suivants de x est symbolisé par S (x). L'ensemble de
précédents de x est symbolisé par P (x).
Ainsi pour notre exemple on aura le tableau de suivant.
Tableau de suivant (Dictionnaire de suivant)
S S (x)
X1 -
X2 x1, x3
X3 x1
X4 x2, x3
X5 x4
X6 x4, x5
Le tableau de précédent est ainsi appelé
dictionnaire de précédent. Il s'obtient du dictionnaire de
suivant. Pour cela, la procédure est la suivante :
On note sur la ligne xi les numéros des
lignes dans lesquelles xi apparaît comme suivant. Ainsi, si on
applique cette procédure on aura le tableau de précédent
ci-après :
P P (x)
X1 -
x2 x1, x3
x3 x1
x4 x2,
x3
x5 x4
x6 x5, x4
3.2.3. Les points de vente de
la BRALIMA
A partir de cette théorie nous pouvons l'applliquer
à la réalité rencontrée à la Bralima/Bukavu.
Ainsi donc, par son circuit de distribution, la ville de Bukavu a 2 axes, dont
le 1er axe appelé VILLE 1 et le 2e axe VILLE 2. Et
chacun d'axes a ses points de ventes bien identifiés.
I) Les principaux points de vente de l'axe 1 peuvent se
présenter comme suit :
X1 : Bralima (point de départ)
x2 : Place de l'indépendance (ces points de
vente a comme dépôts relais :
TEM'S 1)
X3 : Av. P.E LUMUMBA/Labotte (FAIDA, NABINTU 4,
JEANNE)
X4 : Athénée d'Ibanda (KITAMBALA 2,
MAMAN JENIFER)
X5 : AV. P.E LUMUMBA (La source 2, NOTRE VRAI
SIEGE)
X6 : NYAWERA Marché (super Copin, NABINTU 2,
Alexis BAGUMA 2,
BITIJULA)
X7 : Cercle Hippique (Maman MUDERHWA)
X8 : Camp Saïo (Maman MUDERWHA)
X9 : Nganda Belvédère (KONDA,
BIGIRIMANA, KITAMBALA 1)
X10 : AV. Cimetière (MUSHAMALIRWA, NABINTU
3)
X11 : DGI (MUKULU, BIREM, CIGOHO)
X12 : Rond point ISP (CIKIZA, BOUTIQUE RAFIKI,
MAMAN DEPS,
MUGENGE)
X13 : Rond point Major Vangu (WASSO AKILI,
BUHENDWA, MUHANANO,
CHOKOLA)
X14 : Panzi (MUSAFIRI, Jean MADO).
Pour l'axe 2 les principaux points des ventes
sont :
X1 : Bralima (Point de départ)
x2 : Beach MUHANZI (MATATA, TEM'S 2)
x3 : AV. KIBOMBO (Trois canards, DA LETHY)
x4 : Av. Industriel (Maman Tantine)
x5 : Nyamugo deux poteaux (TAIFA)
x6 : Nyamugo Marché (Alain, KONDA 1,
AYAYS)
x7 : Essence KIBONGE (JOMBA MONGANE, CARITAS)
x8 : BUHOLO V (INTERNET, M'BISIMWA, KIZO'S)
x9 : Pas à pas (Maman Anny, BAHUGUKE,
MUSHAGA, CIRUZA 1)
x10 : BUHOLO IV (NGOMO)
x11 : CHIMPUDA (Flavien, urelie)
x12 : Avenue KADURU (MAMAN MUOMERWA)
x13 : Avenue KASALI (Place du
Dialogue)
x14 : Nyamugo Stade (N'SHANGALUME
RUNINGA)
x15 : CIRIRI (MAKERA, MBASWA, CLAIRE)
x16 : CAMP TV (BABA TANTINE, ROMAIN)
x17 : Marché Nkafu (SIKUZANI,
MAFUALA, VERONIQUE)
x18 : AV. Route de Goma (M'NYAMUKONDE)
« BAGIRA »
x19 : QUARTIER A (WENGA, MAMA SILLY)
x20 : AUX 7 FONTAINES/Place communale Bagira
(NABINTU 1)
x21 : Quartier B (NOTRE SOURCE 1)
D'une manière générale, nous pouvons
représenter ces deux axes en utilisation la méthode de graphe
évoquée précédemment.
I. L'AXE 1 (VILLE 1)
a) Le graphe de l'axe 1
P P (x)
X1 -
X2 X2, X3,
X4
X3 X3, X4,
X5
X4 X4, X5,
X6
X5 X5, X6,
X7
X6 X6, X7,
X8
X7 X7, X8,
X9
X8 X8, X9,
X10
X9 X9, X10,
X11
X10 X10, X11,
X12
X11 X11, X12,
X13
X12 X12, X13,
X14
X13 X3, X14
X14 X4
b) Construction graphe ordonné
La procédure de détermination de
niveau :
1. On commence toujours par la détermination de niveau
zéro (NO), on le détermine comme suit : les sommets de NO
correspondent aux sommets n'ayant pas de précèdent
NO = {x1}
2. Niveau 1 (N1)
Les sommets de N1 s'obtiennent à partir des
sommets de niveau zéro.
Pour cela, on barre sur toutes les lignes partout où se
trouve les sommets de NO. Si la ligne est complètement barrée,
les sommets correspondant sont de N1.
N1= {x2, x3, x4}
3. Niveau 2 (N2)
Les sommets de N2 s'obtiennent de niveau un, pour
cela, on barre sur trouves lignes partout où se trouve les sommets de
NO. Si la ligne est complètement barrée, les sommets
correspondant sont de N1
N2= {x5, x6}
4. niveau 3 (N3)
Le processus continue comme précédemment en
portant du niveau 2.
N3= {x6, x7}
5. Niveau 4 (N4)
N4={x7, x8}
6. Niveau 5 (N5)
N5= {x8,x9}
7. Niveau 6 (N6)
N6={x9,x10}
8. Niveau 7 (N7)
N7={x10,x11}
9. Niveau 8 (N8)
N8={x11,x12}
10. Niveau 9 (N9)
N9={x12,x13}
5. Niveau 10 (N10)
N10={x13,x14}
6. Niveau 11 (N11)
N11={x14}
c) Construction de graphe ordonné pour l'axe1
(N° 1)
7h30' N 6h°° 4h30' 3h°°
1h30é de la journée
8h°° de la journée
X2 x5 x9
x13
400m
X1 x3 x7
x11
X8
X14
X4 x6 x10
x12
SOURCE : nos constructions
Comme nous l'avons évoqué
précédemment, l'approche de la programmation dynamique s'effectue
par la décomposition en sous-problème, du problème
concerné et l'analyse commence par traiter d'abord les sous
problèmes qui sont situés chronologiquement les derniers en
terminant par les sous problèmes situé ou encore selon les
principes LIFO (last in first out) « première sortie,
dernière entrée »
Ainsi, lorsqu'un problème est divisé en
sous-problème :1, 2,3 les inputs des 3è
sous-problèmes sont considérés comme étant les out
put du 2è problème. Et des inputs du deuxième
sous-problème sont les outputs du 1è sous-problème.
d) Résolution de problème
· Procédure
Imaginons un poste de vente quelconque Pi où le
vendeur veut minimiser les coùts (c) pendant une allée de m
heures vers la déstination J.
Ainsi, ces coûts C est fonction du point de
départ (Poste Pi) et du nombre de jour de W requises (n) pour effectuer
le travail au point J. on peut alors dire :
C (i, r) au coût minimal de kilomètres à
parcourir par les charrois automobile de la Bralima au moment où il ne
reste que n heures pour atteindre la destination.
Ces coûts peuvent être exprimés
mathématiquement par une option fonctionnelle. Ainsi, l'équation
fonctionnelle à maximiser ou à minimiser au niveau de chaque
sous-problème sera :
C (i,n) = max [Cij + C(j, n-1)].
Pour le problème de minimisation, l'équation
sera alors:
C(i, n) = min [Cij + C(j, n-1]
Cij = les kilomètres à parcourir en
allant du poste Xi vers le poste Xj.
Cj, n-1 = les kilomètres à parcourir
pendant l e reste de temps du travail soit n-1 heures vers Xj.
· Analyse
Soit le 1er sous-problème, en effet, le
vendeur de la Bralima se trouvant à une 1h30' du point
d'arrivée.
PANZI (X14), il sera alors à l'un des points
de vente ci-après
(Points de départ) : X12,
X11, X13.
L'équation fonctionnelle de minimisation sera
appliquée à chacun de ces points de vente : C(14, 1), C(11,
1), C(13, 1).
C(13, 1) = min (Cnj + C(j, 1-1) tel que j = 14
= min (C(nj) + C(j, 0) tel que j = 14
= min [(Cnj + C(14,0)]
N.B : c(14, 0) = 0
C'est-à-dire que C (13, 1) = 500+0 = 500m 5 km
· Point de vente X11
C11, 1 = min (C11j +
Cj, 1-1) tel que j = 14
= min (C11j = Cj, 0 tel que j = 14
= 915 + 0 = 915m 9,15km
· Point de vente X12
C12, 1 = min (C12j +
Cj, 1-1) tel que j = 14
= min (C12, 1 + C14, 0)
= min (800 + 0)
= 800m 8km
9. Deuxième sous-problème
A ce niveau les vendeurs de la Bralima sera à
3h°° de vente (journée) pendant la journée. Le vendeur
peut atteindre les points de vente suivant : X9, X8,
X10.
· Point de vente X9
C (9, 2) = min (C9, 2 +
Cj, 2-1) tel que j = 13, 12
= min (C9, 2 = Cj, 1) tel
que j = 13, 12
= min (600 + 500, 200 + 800)
= min (1100, 1000)
= 1000m 10km.
· Point de vente X8
· C (8, 2) = min (C8, 2
+ Cj, 1) tel que j = 11, 12
= min (790 + 914, 600 + 800)
= min (1705, 1400)
= 1400m 14km.
· Point de vente X10
C (10, 2) = min (C10, 2 +
Cj, 1) tel que j = 13, 14
= min (940 + 500, 1560 + 0)
= min (1440, 1560)
= 1440m 14,4km.
10. Troisième sous-problème
Le vendeur de la Bralima est à 4h30' de la distribution
et peut se trouver à l'un des points de ventes X5,
X7, X6 et doit passer par l'un des postes suivants :
X8, X9, X10 avant d'arriver à la
destination. A partir du poste X5 = C(5,3), C(7, 3), C(6, 3).
C (5, 2) = min (C5, 3 +
Cj, 3-1) tel que j = 9, 8
= min (C5, 3 + Cj, 2) tel que j = 9, 8
= min (280 + 1000, 730 + 1400)
= min (1280, 2130)
= 1280m 12,8km.
· Point de vente X7
C(7,3) = min [C(7,3) + C(j,2)] tel que j
=11, 10
= min (214 + 915, 375 + 1440)
= min (1229, 1815)
= 1229m 12,29km
· Point de vente X6
C(6,3) = min [C(6,3) + C(j,2)] tel que j
=9, 10
= min (170 + 1000, 413 + 1440)
= min (1170, 1815)
= 1170m 11,70km
11. Quatrième sous-problème
Le vendeur de la Bralima est à 6h°° de la
journée vers la destination finale. Aussi à 6h°° vers
Panzi, le vendeur peut arriver à l'un des ces 3 points de ventes :
X5, x6, x7. a partir de ces points de vente
X2 = C(2,4), C(3,4),
C(4,4)
· Point de vente X2
C(2,4)) = min [C(2,4) +
C(j,3)] tel que j = 5,6
= min (320 + 1280, 435 + 1170)
= min (1600, 1605)
= 1600m 16km
· Point de vente X3
C(3,4)) = min [C(3,4) +
C(j,3)] tel que j = 7,6
= min (7000 + 1229, 310 + 1170)
= min (1929, 1480)
= 1480m 14,8km
· Point de vente X4
C(4,4)) = min [C(4,4) +
C(j,3)] tel que j = 7,8
= min (320 + 1280, 435 + 1170)
= min (1441, 2070)
= 1441m 14,41km
12. Cinquième sous-problème
Le vendeur est à 7h30 ou à 8h°° avant
d'atteindre le point final. Le vendeur peut arriver à l'un de ces 3
points de vente : x1, x2, x3.
De la Bralima X1
C(1,5) = min [C(1,5) +
C(j,4)] tel que j = 2,3,4
= min (400 + 600, 615 + 1480, 775 + 1441)
= min (2000, 2095, 2216)
= 2000m 20km
Au courant de la journée le vendeur de la Bralima
pourra effectuer 20km. Après avoir évalué les distances
à parcourir, on peut alors indiquer le tableau de l'itinéraire
relatif à ces différents points de vente :
- C(14,0) = 0 - C(7,3) = 12,9km
- C(13,1) = 5km - C(6,3) = 11,7km
- C(12,1) = 8km - C(2,4) = 16km
- C(11,1) = 10km - C(3,4) = 14,8km
- C(9,2) = 14km - C(4,4) = 14,41km
- C(10,2) = 14,4 - C(1,5) = 20km
- C(5,3) = 12,8
Le tableau de l'itinéraire peut se présenter
comme suit:
C(13,1) = 5km
C(12,1) = 8km
C(11,1) = 9,15km
C(14,0) = 0
On place à gauche les distances à parcourir
ci-dessous, d'autres distances au niveau du 5e sous
problème.
C13,1 = 5km
C12,1 = 8km
C11,1 = 9,15km
C14,0 = 0
C9,2 = 10km
C8,2 = 14km
C10,2 = 14,4km
C10,2 = 14,4km
C8,2 = 14km
Au niveau du 4e sous-problème, on placera
les 3 points de vente au coût optimale à gauche de 3 points de
ventes situés à droite.
C9,1 = 10km
C8,2 = 14km
C10,2 = 14,4km
C14,0 = 0
C5,3 = 12,8km
C6,3 = 11,7km
C13,1 = 5km
C12,1 = 8km
C11,1 = 9,15km
C7,3 = 12,8km
Au 4e sous-problème, on place toujours les
distances minimales à parcourir par le vendeur de la Bralima à
gauche de ces 3 points de vente situés à droite.
C6,2 = 11,7km
C14,0 = 0
C2,4 = 16km
C4,4 = 14,41km
C13,1 = 5km
C12,1 = 8km
C11,1 = 9,15km
C3,4 = 14,8km
C9,2 = 10km
C8,2 = 14km
C10,2 = 14,4km
C7,3 = 12,29km
C5,3 = 12,8km
Quant au 5e sous-problème, on aura un seul
poste (le point de départ) la flèche sera de la case C
(1,4) vers la case C (4,4) car il a obtenu son niveau
minimum de j = 4.
C6,3 = 11,7km
C14,0 = 0
C2,4 = 16km
C4,4 = 14,41km
C13,1 = 5km
C12,1 = 8km
C11,1 = 9,15km
C3,4 = 14,8km
C9,2 = 10km
C8,2 = 14km
C10,2 = 14,4km
C7,3 = 12,29km
C5,3 = 12,8km
C4,1=20km
Le chemin qui désigne le point de vente au coût
minimal se fait ressortir facilement.
C(4,1) C(4,4)
C(7,3) C(9,2)
C(13,1) C(4,0)
Ou X1 X4 X7 X9
X13 X14
Pour l'axe qui est la VILLE 1, le vendeur peut adopter le
programme de vente minimum en commençant par la Bralima successivement
aux points de ventes de l'athénée, cercle hippique,
Belvédère, Rond point Major Vangu jusqu'à Panzi.
Ainsi, il aura évité le risque de gaspillage
inutile enfin pour la bonne marche de l'entreprise.
II. L'axe 2 (VILLE 2)
a) Le graphe de l'axe 2 b) Construction de graphe
ordonné
1) sommet 0 (N0)
N0 = {y1}
2) sommet 1 (N1)
N1 = {y2, y3, y4}
3) sommet 2 (N2)
N2 = {y5, y6}
4) sommet 3 (N3)
N3 = {y6, y7}
5) sommet 4 (N4)
N4 = {y7, y8}
6) sommet 4 (N4)
N4 = {y7, y8}
7) sommet 6 (N6)
N6 = {y9, y10}
8) sommet 7 (N7)
N7 = {y10, y11}
9) sommet 8 (N8)
N8 = {y11, y12}
10) sommet 9 (N9)
N9 = {y11, y12}
11) sommet 10 (N10)
N10 = {y13, y14}
12) sommet 11 (N11)
N11 = {y14, y15}
13) sommet 12 (N12)
N12 = {y15, y16}
14) sommet 13 (N13)
N13 = {y16, y17}
15) sommet 14 (N14)
N14 = {y17, y18}
16) sommet 15 (N15)
N15 = {y18, y19}
17) sommet 16 (N16)
N16 = {y19, y20}
18) sommet 17 (N17)
N17 = {y20, y21}
19) sommet 18 (N18)
N18 = {y21}
P P(y) Procédure
Y1
Y2 Y2, Y3,
Y4
Y3 Y3, Y4,
Y5
Y4 Y4, Y5,
Y6
Y5 Y5, Y6,
Y7
Y6 Y6, Y7,
Y8
Y7 Y7, Y8,
Y9
Y8 Y8, Y9,
Y10
Y9 Y9, Y10,
Y11
Y10 Y10, Y11,
Y12
Y11 Y11, Y12,
Y13
Y12 Y12, Y13,
Y14
Y13 Y13, Y14,
Y15
Y14 Y14, Y15,
Y16
Y15 Y15, Y16,
Y17
Y16 Y16, Y17,
Y18
Y17 Y17, Y18,
Y19
Y18 Y18, Y19,
Y20
Y19 Y19, Y20,
Y21
Y20 Y20, Y21
Y21 Y21
Le graphe ordonné peut se schématiser comme
suit :
Y2 Y5 Y9 Y13
Y16 Y19
Y1 Y3 Y7 Y11
Y15 Y17 Y20
Y4 Y8 Y14
Y6 Y10 Y12 Y18
Y21 source : nos constructions
c) Résolution de problème
- Analyse
Soit le 14er sous-problème, le vendeur se trouve
à 1h30' à la zone de Bagira et au Quartier B. de quartier B et de
la zone de Bagira, il sera alors à l'un des points de vente
ci-après : y19, y17, y18.
L'équation fonctionnelle de minimisation sera appliquée à
chacun de ces points de vente : C19,1 ,
C17,1 , C17,1.
C(19,1) = min [C(nj + C(j,
1-1)] tel que j = 20,
= min [(Cnj + C(j, 0)] tel
que j = 20
= min (60 + 0)
= 60m 0,6km
· Point de vente Y17
C17,1 = min (C17,1 + Cj,
0) tel que j = 20, 21
= min (600 + 0, 620 + 0)
= min (600, 620)
= 600m 6km
· Point de vente Y18
C18,1 = min (C18,1 + Cj,
0) tel que j = 21
= min (150+0)
= 150m 1,5km
2. Deuxième sous-problème
A ce niveau le vendeur de la Bralima sera à
3h°° de vente pendant la journée. Le vendeur peut attendre
l'un des points suivants : y16, y17, y14.
· Point de vente Y16
C16,2 = min (C16,2 + Cj,
2-1) tel que j = 19, 20
= min (3500+600, 3508+0)
= min (3560,3508)
= 3508m 35,08km
· Point de vente Y15
C15,2 = min (C15,2 + Cj,1)
tel que j = 19, 18
= min (3900+60, 3890+150)
= min (39600, 4040)
= 3960m 39,6km
· Point de vente Y14
C14,2 = min (C14,2 + Cj,1)
tel que j = 17, 18
= min (800+600, 1300+150)
= min (1400, 1450)
= 1400m 14km
3. Troisième sous-problème
Le vendeur étant à 4h30', il peut atteindre l'un
de ces points de vente : y13, y11,
y12.
· Point de vente Y13
C13,3 = min (C13,3 + Cj,
3-1) tel que j = 16, 17
= min (C13,3 + Cj,2) tel que j = 16, 17
= min (2200+3508, 1350+600)
= min (5708, 1950)
= 1950m 19,50km
· Point de vente Y11
C11,3 = min (C13,2 + Cj,2)
tel que j = 15, 14
= min (310 + 3960, 770+1400)
= min (4270, 2170)
= 2170m 21,7km
· Point de vente Y12
C12,3 = min (C12,2 + Cj,2)
tel que j = 16, 15
= min (1000+3508, 990+3960)
= min (4508, 4950)
= 4508m 45,08km
4. Quartier sous-problème
Il se trouve maintenant à 6h, il peut atteindre l'un de
ces points de vente : y9, y8, y10.
· Point de vente Y9
C9,4 = min (C9,4 + Cj,
4-1) tel que j = 13, 12
= min (C9,4 + Cj,3) tel que j = 13,
12
= min (400+1950, 300+4508)
= min (2350, 4808)
= 2350m 23,50km
· Point de vente Y8
C8,4 = min (C8,4 + Cj,3) tel
que j = 11, 12
= min (500+2170, 350+4508)
= min (2670, 4858)
= 2670m 26,7km
· Point de vente Y10
C10,4 = min (C10,4 + Cj,3)
tel que j = 13, 14
= min (350+1950, 275+1400)
= min (2300, 1675)
= 1675m 16,75km
5. Cinquième sous-problème
Il se trouve alors à 7h30', il pourra atteindre l'un de
ces points suivants : y5, y7, y6.
· Point de vente Y5
C5,5 = min (C5,5 + Cj,
5-1) tel que j = 9, 8
= min (415+2350, 900+26700)
= min (2765, 3570)
= 2765m 27,65km
· Point de vente Y7
C7,5 = min (C7,5 + Cj,4) tel
que j = 11, 10
= min (2220+2170, 1440+1675)
= min (4390, 3115)
= 3115m 31,15km
· Point de vente Y6
C6,5 = min (C6,5 + Cj,4) tel
que j = 9, 10
= min (450+2350, 1512+1675)
= min (2800, 3187)
= 2800m 28km
13. Sixième sous-problème
A 9h°°, ilpourra atteindre l'un de ces points
suivants : y2, y3, y4.
· Point de vente Y2
C2,6 = min (C2,6 + Cj,
6-1) tel que j = 5, 7
= min (200+275, 400+2800)
= min (2969, 3200)
= 2969m 29,69km
· Point de vente Y3
C3,6 = min (C3,6 + Cj,5) tel
que j = 7, 6
= min (365+3115, 200+2800)
= min (3480, 3000)
= 3000m 30km
· Point de vente Y4
C4,6 = min (C4,6 + Cj,5) tel
que j = 7, 8
= min (380+3115, 995+2670)
= min (3495, 3665)
= 3495m 34,95km
14. Septième sous-problème
A 10h°° et 30', il a un seul point, qui est le point
de départ Y1 (La Bralima), il peut atteindre l'un de ces
points suivants :
y2, y3, y4.
De la Bralima Y1 :
C(1,7) = min (C1,7 + Cj,
7-1) tel que j = 2, 3, 4
= min (C1,7 + Cj,6) tel que j = 2, 3,
4
= min (300+2969, 500+3000, 550+3495)
= min (3269, 3500, 4045)
= 3269m 32,69km
Au cours de cette allé, le vendeur de la Bralima pourra
parcourir une distance minimum de 32, 69km. Le tableau de l'itinéraire
relatif à ces différentes points de vente peut se
présenter comme suit :
C19, 1= 0,6km C11,
3= 21,70km C7, 5= 31,15km
C17, 1= 6km C12,
3= 45,08km C6, 5= 28km
C18, 1= 1,5km C9,
4= 23,5km C2, 6= 29,69km
C16, 2= 35,08km C8,
4= 26,7km C3, 6= 30km
C15, 2= 39,6km C10,
4= 16,75km C4, 6= 34,95km
C14, 2= 14km C5,
5= 27,65km C1= 32,69km
C13, 3= 19,50km
Le tableau de l'itinéraire est le suivant:
C19, 1= 0,6km
C17, 1= 6km
C18, 1= 1,5km
C20, 0= 0
C21, 0= 0
On place à gauche les distances à parcourir
ci-dessous, d'autres distances au niveau du 6e
sous-problème.
C20, 0= 0
C19, 1= 0,6km
C16, 2= 35,08km
C17, 1= 6km
C15, 2= 39,6km
C21, 0= 0
C18, 1= 1,5km
C14, 2= 14km
Au niveau du 5e sous-problème, on placera
les 3 points de vente au coût optimale à gauche de 3 points de
ventes situés à droite.
C13, 3= 19,50km
C11, 3= 21,70km
C12, 3= 45,08km
C16, 2= 35,08km
C15, 2= 39,6km
C14, 2= 14km
C19, 1= 0,6km
C17, 1= 6km
C18, 1= 1,5km
C20, 0= 0
C21, 0= 0
C13, 3= 19,50km
C13, 3= 19,50km
C13, 3= 19,50km
C13, 3= 19,50km
Le processus continue de la manière suivante :
C9, 4= 23,5km
C8, 4= 26,7km
C10, 4= 16,75km
C13, 3= 19,50km
C11, 3= 21,70km
C12, 3= 45,08km
C16, 2= 35,08km
C15, 2= 39,6km
C14, 2= 14km
C19, 1= 0,6km
C17, 1= 6km
C18, 1= 1,5km
C21, 0= 0
C20, 0= 0
Au niveau du 4e sous-problème, on place
toujours les 3 points de vente au coût optimal à gauche de 3
points de vente situés à droite.
C5, 5= 27,65km
C7, 5= 31,15km
C6, 5= 28km
C9, 4= 23,5km
C8, 4= 26,7km
C10, 4= 16,75km
C13, 3= 19,50km
C11, 3= 21,70km
C12, 3= 45,08km
C16, 2= 35,08km
C15, 2= 39,6km
C14, 2= 14km
C17, 1= 6km
C19, 1= 0,6km
C18, 1= 1,5km
C20, 0= 0
C21, 0= 0
On continue le processus :
C2, 6= 29,69km
C3, 6= 30km
C4, 6= 34,95km
C5, 5= 27,65km
C7, 5= 31,15km
C6, 5= 28km
C9, 4= 23,5km
C8, 4= 26,7km
C10, 4= 16,75km
C12, 3= 45,08km
C11, 3= 21,70km
C13, 3= 19,50km
C16, 2= 35,08km
C15, 2= 39,6km
C14, 2= 14km
C18, 1= 1,5km
C17, 1= 6km
C19, 1= 0,6km
C20, 0= 0
C21, 0= 0
On pourra compléter le coût minimal
précédent :
C21, 0= 0
C18, 1= 1,5km
C14, 2= 14km
C12, 3= 45,08km
C10, 4= 16,75km
C17, = 32,69km
C4, 6= 34,95km
C6, 5= 28km
C17, 1= 6km
C15, 2= 39,6km
C11, 3= 21,70km
C8, 4= 26,7km
C7, 5= 31,15km
C3, 6= 30km
C19, 1= 0,6km
C16, 2= 35,08km
C2, 6= 29,69km
C5, 5= 27,65km
C9, 4= 23,5km
C13, 3= 19,50km
C21, 0= 0
La route qui désigne les points de vente au coût
minimal se fait ressortir facilement :
C1,7 C2,6 C5,5 C9,4
C13,3 C16,2 C19,2
C20
Y1 Y2 Y5 Y9
Y13 Y16 Y19 Y20
Le programme de vente minimum à ce niveau commence
à partir de point de départ en commençant par le Beach
Muhanzi, Nyamugo deux poteaux, pas à pas, avenue Kasali, camp TV,
quartier A et puis à la commune de Bagira.
A partir de cette analyse, nous pouvons conclure en disant que
le manager de les Bralima n'ayant pas introduit les notions de programmation en
subdivisant le circuit de distribution, cela nous a amené aux
résultats biaisés. Par exemple, du au camp TV au quartier A
à Bagira il n'y a aucune route qui relie ce tronçon, et puis si
la route existait on n'aurait pas minimisé les coûts liés
à cette affectation, car quitter Camp TV jusqu'à Bagira au Q/A il
y a une longue distance. Cela va nous amener à aider la Bralima à
faire une subdivision ordonnée de son circuit de distribution en tenant
compte des notions de programmation dynamique.
Pour faciliter la distribution à la Bralima, il a
été préférable de faire une étude
approfondie sur la politique optimale capable de minimiser les coûts.
C'est le point qui fera la troisième partie de notre chapitre.
3.3. La Politique optimale
de la distribution à la Bralima/Bukavu
Beaucoup de problèmes de décisions consistent
à rendre maximum ou minimum un résultat tout en respectant des
contraintes des moyens disponibles. Ce type des problèmes peut
être résolus par la programmation dynamique.
La programmation dynamique sert à résoudre les
problèmes aux variables non stochastiques (non affectés d'une
probabilité quelconque).
3.3.1. Subdivision de circuit
de distribution de la Bralima
Pour l'atteinte de l'objectif de la Bralim, celui de maximiser
des recettes et minimiser des coûts, celle-ci pourrait subdiviser son
circuit en 3 axes afin de faire un programme analytique convenable. Ainsi donc
on peut le subdiviser comme suit :
- L'axe 1 (VILLE 1) peut regrouper tous les
dépôts relais de la commune de Bagira ;
- L'axe 2 (VILLE 2) peut aussi regrouper tous les
dépôts relais de la commune de Kadutu et
- L'axe 3 (VILLE 3) les dépôts relais de la
commune d'Ibanda.
a) Les dépôts relais de la ville 1
(Commune de Bagira)
Ø X1 : Bralima
Ø X2 : Marché Nkafu (M'MUN GOMBE)
Ø X3 : Marché Nkafu (MAFUALA)
Ø X4 : Marché Nkafu (KAJURU)
Ø X5 : Marché Nkafu (BISHIKWABO)
Ø X6 : Av. Route de Goma (M'NYAMUKONDE)
Ø X7 : Quartier A/Bagira (WENGA)
Ø X8 : Quartier A (MAMA SILLY)
Ø X9 : Aux 7 fontaines/Bagira (NABINTU 1)
Ø X10 : Quartier B (NOTRE SOURCE)
b) Les dépôts relais de la ville 2
(Commune de Kadutu)
y1 : Bralima (Point de départ)
y2 : Beach MUHANZI (MATATA, TEM'S 2)
y3 : AV. KIBOMBO (Trois canards, DA LETHY)
y4 : Av. Industriel (Maman Tantine)
y5 : Nyamugo deux poteaux (TAIFA)
y6 : Nyamugo Marché (Alain, KONDA 1,
AYAYS)
y7 : Essence KIBONGE (JOMBA MONGANE, CARITAS)
y8 : BUHOLO V (INTERNET, M'BISIMWA, KIZO'S)
y9 : Pas à pas (Maman Anny, BAHUGUKE,
MUSHAGA, CIRUZA 1)
y10 : BUHOLO IV (NGOMO)
y11 : CHIMPUDA (Flavien, urelie)
y12 : Avenue KADURU (MAMAN MUOMERWA)
y13 : Avenue KASALI (Place du
Dialogue)
y14 : Nyamugo Stade (N'SHANGALUME
RUNINGA)
y15 : CIRIRI (MAKERA, MBASWA, CLAIRE)
y16 : CAMP TV (BABA TANTINE, ROMAIN)
c) Les dépôts relais de la ville 3
(Commune d'Ibanda)
z1 : Bralima (point de départ)
z2 : Place de l'indépendance (ces points de
vente a comme dépôts relais :
TEM'S 1)
z3 : Av. P.E LUMUMBA/Labotte (FAIDA, NABINTU 4,
JEANNE)
z4 : Athénée d'Ibanda (KITAMBALA 2,
MAMAN JENIFER)
z5 : AV. P.E LUMUMBA (La source 2, NOTRE VRAI
SIEGE)
z6 : NYAWERA Marché (super Copin, NABINTU 2,
Alexis BAGUMA 2,
BITIJULA)
z7 : Cercle Hippique (Maman MUDERHWA)
z8 : Camp Saïo (Maman MUDERWHA)
z9 : Nganda Belvédère (KONDA,
BIGIRIMANA, KITAMBALA 1)
z10 : AV. Cimetière (MUSHAMALIRWA, NABINTU
3)
z11 : DGI (MUKULU, BIREM, CIGOHO)
z12 : Rond point ISP (CIKIZA, BOUTIQUE RAFIKI,
MAMAN DEPS,
MUGENGE)
z13 : Rond point Major Vangu (WASSO AKILI,
BUHENDWA, MUHANANO,
CHOKOLA)
z14 : Panzi (MUSAFIRI, Jean MADO).
3.3.2. Analyse proprement dite
de chaque axe
A. AXE 1 (VILLE 1)
a. Construction de graphe ordonné
X1 -
X2 X2, X3, X4
X3 X6, X4, X5
X4 X4, X5, X6
X5 X5, X6, X7
X6 X6, X7, X8
X7 X7, X8, X9
X8 X8, X9, X10
X9 X9, X10
X10 X10
b. Procédure de détermination de niveau
· Niveau 0(N0)
N0 = {X1}
· Niveau 1 (N1)
N1 = {X2, X3, X4}
· Niveau 2 (N2)
N2 = {X5, X6}
· Niveau 3 (N3)
N3 = {X6, X7}
· Niveau 4 (N4)
N4 = {X7, X8}
· Niveau 5 (N5)
N5 = {X8, X9}
· Niveau 6 (N6)
N6 = {X9, X10}
· Niveau 7 (N7)
N7 = {X10}
c. Construction de graphe ordonné n° 3
2H 2H 2H 2H
X2 X5 X9
X1 X3 X7
X10
X6
X4 X8
d. Analyse
Soit le 1er sous-problème, en effet, le
distributeur se trouvant à 2h de la journée, il pourra alors
atteindre l'un de ces points des ventes :
X9, X8
Au point de vente X9 : C9,1
C10,1
· Point de vente
C9,1 = min (C9,1 + Cj,
1-1) tel que j = 10
= min (C9,1 + Cj, 0) tel que
j = 10
= min (20+0)
= 20m 0,6k
2. 2e sous-problème
Le vendeur se trouve à 4h au courant de la
journée, il peut atteindre l'un de ces points : X5,
X7, X6
· Point de vente X5
C5,2 = min (C5,2 + Cj,
2-1) tel que j = 9, 8
= min (800+20, 728+60)
= 788m 7,88km
· Point de vente X7
C7,2 = min (C7,2 +
Cj,1) tel que j = 10
= min (50+0)
= 50m 0,5km
· Point de vente X8
C6,2 = min (C6,2 +
Cj,1) tel que j = 9, 8
= min (50+20, 30+0)
= min (70, 30)
= 30m 0,3km
3. 3e sous-problème
Le vendeur se trouve à 6h au courant de la
journée, il peut atteindre l'un de ces points X2,
X3, X4
· Point de vente X2
C2,3 = min (C2,3 + Cj,
3-1) tel que j = 5, 6
= min (78+788, 746+30)
= min (866, 776)
= 776m 7,66km
· Point de vente X3
C3,3 = min (C3,3 + Cj,
2) tel que j = 7, 8
= min (775+50, 728+30)
= min (825, 758)
= 758m 7,58km
· Point de vente X4
C4,3 = min (C4,3 +
Cj,2) tel que j = 7, 8
= min (728+50, 728+60)
= min (778, 788)
= 778m 7,78km
4. 4e sous-problème
Le vendeur est à 8h au courant de la journée, il
peut atteindre l'un de ces points X2, X3,
X4
De la Bralima X1
C(1,4) = min (C1,4 +
Cj,3-1) tel que j = 2, 3, 4
= min (60+776,65+758,72+778)
= min (836, 823, 850)
= 823m 8,23km
Le tableau de l'itinéraire peut se présenter
comme suit :
C10,0 = 0 C6,2 = 0,3km
C9,1 = 0,2km C2,3 = 7,76km
C8,1 = 0,6km C3,3 = 7,58km
C5,2 = 7,88km C4,3 = 7,78km
C7,2 = 0,5km C1,4 = 8,23km
On peut schématiser l'itinéraire minimum comme
suit:
C1,4 = 8,23km
C3,3 = 7,58km
C7,2 = 0,5km
C10,0 = 0
C2,3 = 7,76km
C5,2 = 7,88km
C6,2 = 0,3km
C4,3 = 7,78km
C8,1 = 0,6km
C9,1 = 0,2km
La route qui désigne les points de vente au coût
minimal se fait ressortir facilement.
C1,4 C3,3 C6,2 C9,1
C10,0
X1 X3 X6 X9
X1
La Bralima/Bukavu pourra adopter le programme de distribution
au coût minimum en commerçant par la Bralima (point de
départ) successivement aux points de vente :
Marché Nkafu, Avenue route de Goma, Aux 7 fontaines
(commune de Bagira) jusqu'au quartier B.
B. AXE 2 (VILLE 2) « COMMUNE DE
KADUTU »
a) Construction de graphe ordonné
P P(y)
Y1
Y2 Y2, Y3,Y 4
Y3 Y3, Y4,Y 5
Y4 Y4, Y5,Y6
Y5 Y5, Y6,Y7
Y6 Y6, Y7,Y8
Y7 Y7, Y8,Y9
Y8 Y8, Y9,Y10
Y9 Y9, Y10,Y11
Y10 Y10,
Y11,Y12
Y11 Y11,
Y12,Y13
Y12 Y12,
Y13,Y14
Y13 Y13,
Y14,Y15
Y14 Y14,
Y15,Y16
Y15 Y15, Y16
Y16 Y16
Y17
b) Le graphe n° 4
Y2 Y5 Y9 Y13
Y1 Y3 Y7 Y11
Y15 Y16
Y4 Y8 Y14
Y6
Y10 Y12
c) Analyse
Soit le 19 sous-problème, en effet, le vendeur se
trouve à 1h30' du point de vente d'arrivée. De CIRIRI
(Y16), il sera alors à l'un de point de vente ci-après
point de départ Y12, Y11, Y17.
L'équation fonction de minimisation sera appliquée à
chacun de ces points de vente : C14,1, C15,1.
C15,1 = min (C15,1 + (C Cj,
1-1) tel que j = y16
= min (500+0)
= 500m 5km
· Point de vente Y14
C15,1 = min (C15,1 + (Cj,
1-1) tel que j = y16
= min (500+0)
= 500m 5km
· Point de vente Y14
C14,1 = min (C14,1 + (Cj,
0) tel que j = y16
= min (1000+0)
= 1000m 10km
2. Deuxième sous-problème
Le vendeur pourra passer à l'un des points
suivants : Y3, Y16 Y12
· Point de vente Y13
C13,2 = min (C13,2 +
(Cj,1) tel que j = y16, 15
= min (2200+0, 950+500
= min (2200, 1450)
= 1450m 14,5km
· Point de vente y11
C11,2 = min (C11,2 +
(Cj,1) tel que j = y15, 14
= min (310+500, 770+650)
= min (810, 1420)
= 810m 8,1km
· Point de vente y12
C12,2 = min (C12,2 + (Cj,
1) tel que j = y15, 16
= min (990+500, 1000+0)
= min (1490, 1000)
= 1000m 10km
3. Troisième sous-problème
Le vendeur se trouve à l'un des points suivants :
Y9, Y8, Y10
· Point de vente Y9
C9,3 = min (400+1450, 300+1000)
= min (1850, 1300)
= 1300m 13km
· Pointe de vente Y8
C8,3 = min (C8,3 +
(Cj,2) tel que j = 11, 12
= min (500+810, 350+1000)
= min (1310, 1350))
= 1310m 13,1km
· Point de vente Y10
C10,3 = min (C10,3 + (Cj,
2) tel que j = 13, 14
= min (350+2200, 275+650)
= min (2500, 925)
= 925m 9,25km
4. Quatrième sous-problème
Le vendeur à l'un des points suivants :
Y5, Y7 Y6
· Pointe de vente Y5
C5,4 = min (C5,4 +
(Cj,4-1) tel que j = 9, 8
= min (415+1300, 900+1310)
= min (1715, 2210)
= 1715m 17,15km
· Point de vente Y7
C7,4 = min (C7,4 + (Cj,
3) tel que j = 11, 10
= min (2220+810, 1440+915)
= min (3030, 2355)
= 2355m 23,55km
· Point de vente Y6
C6,4 = min (C6,5 + (Cj,
3) tel que j = 9, 10
= min (450+1300, 1512+925)
= min (1750, 2437)
= 1750m 17,50km
5. Cinquième sous-problème
Le vendeur de la Bralima se trouve à l'un des points
suivants :
Y2, Y3 Y4
· Pointe de vente Y2
C2,5 = min (C2,5 +
(Cj,5-1) tel que j = 5, 6
= min (C2,5 + (Cj,4) tel que
j = 5, 6
= min (200+1715, 400+1750)
= min (1915, 2150)
= 1915m 19,15km
· Point de vente Y3
C3,5 = min (C3,5 + (Cj,
4) tel que j = 7, 6
= min (365+2355, 400+1750)
= min (2720, 2150)
= 2150m 21,50km
· Point de vente Y4
C4,5 = min (C4,5 + (Cj,
4) tel que j = 7, 8
= min (380+2355, 995+1310)
= min (2735, 2305)
= 2305m 23,05km
6. Sixième sous-problème
Ici le vendeur se trouve au point de départ
c'est-à-dire à la Bralima/Bukavu ; il ne peut atteindre l'un
de ces points Y2, Y3 Y4.
De la Bralima Y1 nous pouvons avoir :
C1,6 = min (C1,6 + (Cj,
6-1) tel que j = 2, 3, 4
= min (300+1915, 500+2150, 550+2305)
= min (2215, 2650, 2855)
= 2215m 22,15km
Ainsi, le tableau de l'itinéraire peut se
présenter comme suit :
C16, 1= 0km C8,
3= 13,1km C2, 5 = 19,5km
C15, 1= 5km C9,
3= 13km C6, 4 = 17,50km
C14, 1= 10km C10, 3
= 9,25km C3, 5 = 21,50km
C13, 2= 14,58km C5,
4= 17,15km C4, 6= 30km
C11, 2= 8,1km C7,
4= 23,55km C4, 5 = 23,05km
C12, 2= 10km C6, 4
= 17,50km C1,6 = 22,15km
Nous pouvons schématiser l'itinéraire minimum
comme suit:
C1,6 = 22,15km
C3, 5 = 21,50km
C7, 4 = 23,55km
C9,3 = 13km
C11, 2 = 8,1km
C16,0 = 0
C2, 5 = 19,5km
C5, 4 = 17,15km
C8, 3 = 13,1km
C13, 2 = 14,58km
C15, 1 = 5km
C4, 5 = 23,05km
C6, 4 = 17,50km
C10, 3 = 9,25km
C12, 2 = 10km
C14, 1 = 10km
La route qui désigne les points au coût minimal
se fait ressortir facilement :
C1,6 C2,5 C5,4 C9,3
C12,2 C15,1 C16,0
Y1 Y2 Y5 Y9
Y12 Y15 Y16
La Bralima/Bukavu poura adopter le programme de destination au
coût minimum en commençant par la Bralima (point de départ)
successivement aux points de vente :
Beach MUHANZI, Nyamugo deux poteaux, pas à pas, avenue
Kadurhu, Ciriri jusqu'au Camp TV.
C. AXE 3 (VILLE 3) : « COMMUNE
D'IBANDA »
Ici nous fait ressortir sur le graphe n° 1 vu
précédemment à la page 39. Par analyse la route qui
désigne la route au coût minimum était ressorti comme
suit :
C4,1 C4,4 C7,3 C9,2
C13,1 C14,0 ou encore
Z1 Z4 Z7 Z9
Z13 Z14
Pour cet axe, le vendeur pourra adopter le programme de vente
minimum en commençant par la Bralima successivement aux points de vente
de l'athénée, cercle hippique, Belvédère, rond
point Major Vangu jusqu'à Panzi.
Ainsi, il aura évité le risque de gaspillage
inutile pour la bonne marche de cette entreprise.
3.4. Conclusion
partielle
Le troisième chapitre porte sur la programmation
dynamique de charrois automobiles. Il est subdivisé en trois grandes
parties. La première porte sur l'introduction sur la programmation
dynamique en différencient la programmation dynamique ave la
programmation linéaire. La 2ème parti porte sur la
théorie du graphe, on essaye de voir sur base de son circuit de
distribution, comment on peut tracer un schéma permettant de
déterminer la distance qui relie chaque dépôt relais
suivant leurs sommets.
Enfin, le 3e point traite sur la politique optimale
de la distribution, c'est le point important de notre travail parce qu'il est
même la solution à notre problématique. Il donne à
la Bralima les pistes de solution pour la bonne minimisation de son coût
de distribution, il donne une nouvelle stratégie de la subdivision de
son circuit.
Si la Bralima pourrait suivre cette stratégie ;
elle s'épargnerait des transporteurs extérieurs parce que ces
derniers profitent beaucoup plus que si la Bralima disposerait eux-mêmes
le moyen pour le transport de ses produits.
Ajoutons qu'à part le coût de transport, les
transporteurs paquent d'autres subsides qui pourraient même aller plus
loin du taux d'amortissement que la Bralima pourrait assurer à ses
véhicules.
CONCLUGION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail intitulé
« Programmation de charrois automobiles pour la distribution de la
Boisson : cas de la Bralima/Bukavu de 2005 à 2006 » dont
l'objectif était de mener une analyse, d'appréhender une
politique et d'interpréter les résultats trouvés par cette
analyse afin de faciliter la distribution à moindre frais à la
Bralima/Bukavu.
A la lumière de cet objectif, il a été
question de vérifier la politique utilisée par la Bralima/Bukavu
pour la distribution de la boisson à travers son circuit de distribution
par la méthode de programmation dynamique.
Eu égard aux difficultés d'ordre financier,
économique et social que connaît cette entreprise, il a
été utile d'étudier sa situation sociale enfin pour la
gestion rationnelle de son circuit de distribution.
C'est ainsi que les questions suivantes ont
mérité d'être posées :
- Quelle est la politique relative à l'affection des
charrois automobiles utilisés par la Bralima/Bukavu pour la distribution
de ses produits ?
- Les routes pratiquées par ces charrois pour atteindre
les dépôts relais ne sont-elles pas longues ?
- Est-il possible de mettre sur pieds une politique optimale
capable de minimiser les coûts alloués à ce
service ?
Pour répondre à ces questions, les informations
recueillies au cours de nos investigations ont été
analysées et présentées dans trois chapitres : le
premier chapitre a présenté le cadre théorique qui est la
toile de fond sur laquelle s'est inscrit notre étude. Il a compris 2
points, à savoir : la définition des concepts et la
présentation de la Bralima. Le deuxième chapitre a porté
sur les généralités et politiques de la distribution de la
Bralima/Bukavu. Ce chapitre a permis de connaître le circuit de
distribution de cette entreprise. Il nous a permis de connaître les
généralités d'abord de la distribution et ensuite la
politique et le coût de la distribution de la Bralima/Bukavu.
Le troisième chapitre a traité de la
programmation dynamique de charrois automobiles de la Bralima/Bukavu, a
introduit d'une manière générale la programmation
dynamique, la théorie de graphe qui nous a permis de tracer le
schéma lié au circuit de distribution et nous avons mis à
la porté de la Bralima une politique optimale de la distribution pouvant
permettre à cette firme de minimiser son coût de distribution, en
analysant ses points de ventes.
Toutes nos hypothèses ont été
vérifiées et nous avons constaté ce qui suit :
- La Bralima/Bukavu possède des canaux de distribution
par lesquels elle fait écouler ses produits mais son circuit de
distribution était male subdivisé compte tenu qu'elle n'utilise
aucune méthode quantitative pour la prise de décision.
- L'itinéraire emprunté pour la distribution est
longue pour la même cause de la non praticabilité des
méthodes quantitative et sur ce, il ce compte aucune contrainte parce
que les charrois utilisés pour la plus part seraient des particuliers
d'où la condition de route ne lui dit rien.
- Par analyse nous avions trouvé que la programmation
efficiente des charrois automobiles pourrait contribuer entre autres à
minimiser le coût alloué à la distribution de la boisson
à la Bralima.
Partant de ceci, nous suggérons aux responsables de
ladite maison et à toute personne intéressée pour
l'amélioration des activités de la Bralima ce qui suit :
- De renouveler le système de transport en adoptant
l'entreprise par des charrois automobiles propre à elle. L'utilisation
de charrois automobiles de particulier cause un coût élevé
dans sa fonction de distribution.
- De recruter les experts en recherche opérationnelle
pouvant lui aider de faire les analyses par les méthodes quantitative
pour l'optimisation de coûts liés à cette firme
- De pratiquer les méthodes quantitatives pouvant lui
permettre de minimiser son coût de distribution
Nous n'avons pas la prétention d'avoir
épuisé tous les éléments relatifs à ce
sujet, d'autres chercheurs pourront nous compléter dans les pistes
suivantes :
- Sur la programmation de charrois automobiles en utilisant
la méthode de transport, ici tenant compte des circonstances
liées à ce service.
- Soit l'optimisation de circuit de distribution en tenant
compte de la maximisation et minimisation de ce service.
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES
1. BAMWISHO, M., Initiation à la méthodologie
de la recherche en
éducation,
éd. PUZ, Kinshasa, 1975.
2. BEITONE, A. et al., Dictionnaire des sciences
économiques, éd. Colin,
Paris, 2001.
3. COHEN, E., Dictionnaire de gestion, éd. La
découverte, Paris, 2001.
4. M'VIBUDULU KALUYIT, J., Initiation aux méthodes
et pratiques de
recherche
opérationnel, T.1, Kin., 2007.
5. KAUFMAN, A., Méthodes et modèles de la
recherche opérationnelle,
T.1, éd. Dunod, Paris,
1962.
6. KAUFMAN, A. et DESBASEILLE, Méthodes du chemin
critique,
applications aux programmations
et d'étude de la
méthode PERT et ses
variables, éd. Dunod, Paris, 1968.
7. QUINTTON, H. et VITRY A., économie politique,
éd. Dalloz, Pars, 1986.
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1984.
9. ROHMER, B., Petit Larousse illustré,
éd. CEDEX, Paris, 1983.
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11. BREMOND J. et Cie., Dictionnaire des sciences
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sociales,
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12. BERNARD GUERRIEU, Dictionnaire d'analyse
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Dalloz, Paris,
2001.
B. MEMOIRES ET TFC
1. KILAURI BITUBI J., Impact des actions marketing sur la
vente des produits Bralima dans une période de basse conjonctureImpact
des actions marketing sur la vente des produits Bralima dans une période
de basse conjoncture, inédit, ISP, 2003-2004
2. MURHULA BISIMWA F., Essai d'automatisation du circuit en
vente dans une entreprise de production « cas de la
Bralima/Bukavu, ISP/TFC, 2003-2004.
3. BARWANI BWASHI J., Gestion des activités de
formation du personnel et leur rendement dans le milieu
professionnel : cas de la Bralima/Bukavu, inédit, ISP, TFC,
2005-2006.
4. KANKOLONGO MBOWA J., Pratique de l'audit et
l'application des mesures de contrôle interne, atouts majeurs du
succès de la Bralima/Bukavu, ISP, inédit, TFC, 2004-2005.
5. BALIBUNO MURHULA I., Gestion des créances
commerciales dans une entreprise industrielle : cas de la Bralima/Bukavu
2001-2004, inédit, TFC, ISP, 2004-2005.
6. 7. LWESSO WEMA P., Comptabilité analytique
d'exploitation de la fixation du prix de vente au sein d'une entreprise
industrielle au Congo : cas de la Bralima/Bukavu, inédit, TFC,
ISP, 2005-2006.
8. NZIGIRE RUCHOGEZA, Modèle de gestion de
production des bières et boissons gazeuses à la Bralima SARL
siège de Bukavu, UCB, Mémoire, inédit, 1996-1997.
9. KINDU MUNDEKE, Analyse systématique de la
possibilité de proposer une technique d'ordonnancement des canaux de la
Bralima/Bukavu, UCB, Mémoire, inédit, 1998-1999.
10. MBAHE MBAMBU, D., Rationalisation du circuit de
distribution interne à la Bralima/Bukavu, UCB, Mémoire,
1998-1999.
11. BUNANE MUSHAMUKA, Correction entre la
productivité du travail et les facteurs motivationnels : cas de la
Bralima/Bukavu, YCB, Mémoire, inédit, 2001-2002.
12. MBUMBA KALONGO F., Construction au volume de vente d'un
produit à faible rotation par la recherche de nouvelles pistes
commerciales : cas de Fanta tropical de 1996 à 2000 à la
Bralima/Bukavu, UEA, TFC, inédit, 2001-2002.
13. MBUMBA KALOLNGO F., Analyse de la structure
Financière d'une entreprise : cas de la Bralima Condo de 2000
à 2003, UEA, Mémoire, inédit, 2003-2004.
C. COURS
- M'VIBUDULU KALUYIT J., Recherche opérionnelle,
ISP/Bukavu,
L1SCAI, inédit, 2006-2007.
- MAGENDO NAKACIGA, Recherche opérationnelle,
ISP/Bukavu, inédit,
L1 SCAI, 2005-2006.
TABLE DES MATIERES
IN MEMORIAM
I
EPIGRAPHE
II
DEDICACE
III
REMERCIEMENTS
IV
SIGLES ET ABREVIATIONS
V
0. INTRODUCTION
1
0.1. Problématique
1
0.2. Hypothèses
2
0.3. Objectifs
3
0.4 Choix et intérêt du sujet
3
0.5. Délimitation du sujet
4
0.6. Approche méthodologique
4
6.1. Méthodes
4
0.7. Etat de la question.
6
0.8. Difficultés rencontrées.
8
0.9. SUBDIVISION DU TRAVAIL
9
CHAPITRE 1
10
CONSIDERATIONS THEORIQUES
10
1 .1. Définitions des concepts
10
1.1.1 La programmation
10
1.1.2 La programmation linéaire
11
1.1.3 La programmation dynamique
16
1.1.4. La distribution
17
1.1.5. La production
17
1.1.6. Le charroi
18
1.1.7. La boisson
18
1.1.8. Le coût
18
1.1.9. Optimisation
19
1.1.1O Modèle de transport d'une
programmation linéaire
19
1.1.11. Les dépôts relais
20
1.2. Présentation de la
Bralima / Bukavu
21
1.2.1 Situation géographique
21
1.2.2. Historique
21
1.2.3. Champ d'action
22
1.2.4 Produits fabriqués
23
1.2.5. Objet de la Bralima Bukavu
23
1.2.6. Organisation structurelle et
Fonctionnelle
24
1.2.7. Conclusion partielle
26
CHAPITRE II
27
GENERALITES ET POLITIQUES DE LA DISTRIBUTION DE LA
BRALIMA/BUKAVU
27
2.1. Généralités sur la
Distribution
27
2.1.1. Définition de la distribution
27
2.1.2. Les fonctions de la distribution
27
2.1.3. Les canaux de distribution
29
2.1.4. Canaux de distribution
30
2.2. La politique de la distribution à la
BRALIMA/BUKAVU
30
2.2.1. Notion générale sur la
politique de la distribution
30
2.3 Le coût de distribution de la Bralima
Bukavu
26
2.4. Conclusion partielle
28
CHAPITRE 3
29
LA PROGRAMMATION DYNAMIQUE DE CHARROIS AUTOMOBILES
DE LA BRALIMA/BUKAVU
29
3.1. Introduction sur la programmation
dynamique
29
3.2. Introduction à la théorie de
graphe
30
3.2.1. Définition de graphe
30
3.2.2. Sommet suivant et sommet
précédent
31
3.2.3. Les points de vente de la BRALIMA
32
3.3. La Politique optimale de la distribution
à la Bralima/Bukavu
51
3.3.1. Subdivision de circuit de distribution de la
Bralima
52
3.3.2. Analyse proprement dite de chaque axe
54
3.4. Conclusion partielle
63
CONCLUGION GENERALE
64
BIBLIOGRAPHIE
67
TABLE DES MATIERES
69
* 1
* 2
|
|