REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, UNIVERSITAIRE ET
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE
B.P 854 BUKAVU
ESSAI D'ELABORATION D'UN MODELE OPTIMAL DE PRODUCTION D'UNE
ENTREPRISE INDUSTRIELLE : Cas de la Bralima
siège de Bukavu
SECTION DES SCIENCES COMMERCIALES,
ADMINISTRATIVES ET INFORMATIQUE
Par Eustache NYAMAZI
LUKOO
Mémoire
présenté et défendu pour l'obtention du
diplôme de
licencié en Pédagogie Appliquée
Option : Sciences
Commerciales et Administratives
Directeur : Prof.
Albert LUKUITSHI Malaika
Co-directeur : Ass.
Marcellin NYAMUHARA Mugisho
ANNEE UNIVERSITAIRE 2007-2008 220082008
EPIGRAPHE
« L'avenir n'est point chose dont on hérite,
on le mérite pour l'avoir forgé »
LAMINERE DIAKATE
« Voici, ils seront confondus, ils seront couverts
de honte, tous ceux qui se sont irrités contre toi ; ils seront
réduits à rien, ils périront, ceux qui disputent contre
toi. Tu les chercheras et tu ne les trouveras plus, ceux qui te suscitaient
querelle ; ils seront réduits à rien, réduits au
néant, ceux qui faisaient la, guerre »
ESAÏE 41 :11-12
« L'Eternel est ma lumière et mon
salut : de qui aurais-je crainte?
L'Eternel est le soutien de ma vie, de qui aurais-je peur?
Quant les méchants s'avancent contre moi pour
dévorer ma chair, ce sont mes persécuteurs et mes ennemis qui
chancellent et tombent »
PSAUMES 7 :1-2
DEDICACE
A toi Eternel Dieu Miséricordieux qui ne cesse
d'alléger ma souffrance en me prêtant main forte en dépit
de ma déviation.
A toi mon père NYAMAZI Kamegerhe Frédéric
pour le sacrifice énorme consacré à mon égard.
A toi ma mère KISIMOLO Bindu Rosette qui ne cesse de
s'occuper de moi et d'avoir accepté de m'élever en me prodiguant
de bons conseils. Que tu trouves dans ce travail ma profonde gratitude.
A toi Patience MWRARABU yohali pour ton soutien
AVANT-PROPOS
Certes, la responsabilité de tout et la sanction du
présent travail incombent à notre seule et unique personne, il
serait ingrat de notre part de dire qu'il est le fruit de nos seuls efforts,
nos seules recherches, de notre imagination. Bien au contraire, il est la
synthèse des contributions diverses de toutes les personnes qui nous ont
livré des informations, qui nous ont prodigué des conseils, qui
nous ont orienté, etc.
Ainsi, avons-nous l'immense plaisir d'exprimer notre profonde
gratitude à toutes les personnes qui, de près ou de loin,
à un stade ou à un autre, ont eu à contribuer tant soit
peu à la réalisation du présent travail en particulier et
à notre formation « d'homme » en
général.
Nous rendons grâce à l'Eternel, notre Dieu pour
l'inspiration qu'il ne cesse d'insuffler en nous et grâce à
laquelle nous restons convaincu que l'esprit humain est capable d'une
perfectibilité sans fin.
Nous remercions particulièrement le Professeur Albert
LUKUITSHI MALAIKA et l'Assistant Marcellin NYAMUHARA MUGISHO qui,
respectivement, ont accepté malgré leurs multiples obligations,
de diriger et de coodiriger ce travail, dans un esprit de rigueur scientifique
et sans complaisance. Leurs qualités de travailleurs nous ont garanti
une issue heureuse à la fin de ce travail car convaincu d'avoir
emprunté une démarche scientifique dès le départ et
tout au long de nos recherches.
Nous remercions tout le corps professoral et académique
de l'ISP/Bukavu, c'est ainsi que nous pensons aux Assistants et Chefs de
travaux ci-après : BASHOMBE BALAGIZI Anselme, KULIMUSHI MUGISHO
Augustin, KAJABIKA MWEZE, HANGI HALIMANA, ITONGWA KABIONA Anicet, SHALUBINCHI
SHAMWINDO Charles, NJANGALA CHIBASHIMBA, MUBAWA MIRUHO, HERVE SHAMAVU, MAPENZI,
BUSHIRI Albert pour leurs conseils et leurs soutiens dans toutes les actions
que nous menions pendant notre passage à l'ISP/Bukavu.
Nos remerciements s'adressent également à la
famille NYAMAZI KAMEGERHE Frédéric pour les sacrifices
énormes consentis à notre égard, c'est ainsi qu'avons-nous
pensé à : REMY et son épouse KAKE BETY, NSHOKANO,
SOLANGE, BIBISHE, CLAUDINE, BYENDA, BIRINDWA, BYAMUNGU, CIRHUZA, MWISHA,
VUMILIA, FLORIBERT, MAJOR, ZAWADI, MAMAN NABIDEKO et MAMAN VIRGINIE.
Nous ne pouvons pas terminer sans reconnaître les
prouesses de la famille KYAHI à travers la veuve MAMAN BEYA et ses
enfants BRIGITTE, SOLANGE, GENEVIEVE, BAHATI, ALAIN pour son amour
témoigné à notre égard.
Nous reconnaissons plus particulièrement le
mérite de la demoiselle Patience MWARABU YOHALI dans toutes nos actions
à l'ISP/Bukavu et pour cela nous disons sincèrement merci.
Nous reconnaissons aussi l'intervention de nos camarades
pendant notre séjour à l'ISP/Bukavu. C'est ainsi que nous avons
le plein plaisir de remercier : ASENDE MAENDA, BUDA MASEMO, SANVURA
BASEMAKE, BASUNGUCHI SADI Robert, BILULU ANANDOMI, WABENGA, CIRHUZA BASHIGE,
BAGALWA KALIMBIRO, BABY RUZOREZA, KACHELEWA AMINA, WABITA MILENGE et tous les
autres qui n'ont pas été cités qu'ils trouvent dans ce
travail nos remerciements les plus sincères.
Eustache NYAMAZI Lukoo
SIGLES ET ABREVIATIONS
1. AGETRAF : Agence de transport et de fret
2. BRALIMA : Brasserie de limonaderie et de
malterie
3. BG : Boissons
gazeuses
4. HL : Hectolitres
5. HT : Hors taxe
6. ISP : Institut supérieur
pédagogique
7. M.C : Matières
Consommables
8. M.P : Matières
Premières
9. MTZ : Mutzïg
10. PR : Primus
11. P.R : Prix de revient
12. P.V : Prix de vente
13. Q : Quantité
produite
14. R.O : Recherche
opérationnelle
15. S.A.R.L : Société par action
à responsabilité
limitée
16. TK : Turbo King
17. UCB : Université catholique de
Bukavu
18. UEA : Université
évangélique en Afrique
19.$(USD) : Dollars
Américains
O.INTRODUCTION GENERALE
0.1. PROBLEMATIQUE DE
RECHERCHE
Parler de la production dans les entreprises, c'est faire
constamment référence à l'ensemble des biens et des
services auquel l'activité des hommes a abouti, elle correspond cette
fois au résultat de cette activité((*)1). Ainsi, donc, avant de produire, on se préoccupe
beaucoup à des notions de flux : la notion de flux est synonyme de
mouvement, d'évolution, de rapidité et donc
d'efficacité((*)2).
En produisant, on s'intéresse plus
particulièrement aux flux physiques (approvisionnement, entrée et
circulation des matières premières, des composants, des
pièces de rechange, sortie et distribution des produits finis) et aux
flux d'informations (suivi des données techniques, suivi des heures de
main d'oeuvre, des heures machines, de consommation de matière) lesquels
flux conduisent à des dépenses exorbitantes avant la mise en
place du produit que l'on veut vendre.
D'une part, la préoccupation majeure quand on produit
dans une entreprise, c'est la satisfaction des clients (les clients sont de
plus en plus exigeants quant à la qualité, au prix, etc.).
Toutefois, on doit veiller à ce que les coûts engagés
s'amoindrissent pour pouvoir espérer une marge
bénéficiaire acceptable. Pour ce faire l'entreprise
doit :
? Fluidifier et accélérer les flux physiques en
évitant les pannes machines, en diminuant les temps de changement de
série, en améliorant la qualité des pièces, en
développant tant la polyvalence des hommes que le partenariat avec les
fournisseurs et les distributeurs, en maîtrisant les flux de transports
externes des produits, tout ceci dans le souci majeur de produire beaucoup et
à moindres coûts ;
? Créer un système d'informations de gestion de
production cohérent et pertinent par un dialogue et une mise au point
pour connaître et répondre aux besoins et aux attentes de chacun
dans le but d'éviter les retards de production qui conduiraient
à des manques à gagner.
D'autre part, lorsqu'une entreprise met en place un produit,
pour elle, l'ultime préoccupation est que le produit injecté sur
le marché lui rapporte une marge bénéficiaire plus
satisfaisante et plus optimale possible (une marge bénéficiaire
qui rend minimal le coût total).
Ainsi, quels que soient le système politique et les
opinions de chacun, la quête de la pérennité condamne
l'entreprise à rechercher un niveau de rentabilité suffisant,
compte tenu à la fois de la compétitivité de plus en
plus agressive et des exigences croissantes du client.
Au lieu de considérer la relation classique :
Coût de revient+marge bénéficiaire= prix de vente ;
l'entreprise cherchera à s'appuyer sur la relation suivante : Prix
de vente-coût de revient=marge bénéficiaire. Si ces deux
relations sont équivalentes d'un point de vue mathématique, il en
va tout autrement au plan de la philosophie de l'entreprise et de sa gestion de
production et de sa productivité.
Les dirigeants savent que les décisions de bon sens ne
suffisent plus : « les jours des dirigeants intuitifs sont
comptés » dit Peter Drucker cité par Alain COURTOIS((*)3).
Le présent mémoire, a pour but de montrer qu'une
entreprise de production peut trouver un niveau optimal de l'activité de
production malgré les multiples contraintes. La production est un
processus long qui exige beaucoup de moyens tant humains que financiers. En
fait, depuis quelques années, la maîtrise de la fonction
« Production » devient le facteur essentiel de la
rentabilité pour une entreprise de production.
La réalisation de richesse passe par une bonne
organisation et une bonne planification de la production.
La production nécessite des ressources en
matières premières, en main d'oeuvre, en machines, dont les
quantités que peut disposer l'entreprise sont limitées.
Plongée dans un environnement sans cesse complexe, concurrentiel,
mouvant, une entreprise de production doit tout mettre en oeuvre pour survivre
et progresser.
La nécessité impose donc à tout
gestionnaire soucieux de l'évolution de son entreprise de bien comprimer
ses charges et de maximiser ses recettes pour pouvoir espérer à
une marge bénéficiaire suffisante et acceptable, de ce fait un
modèle optimal de production s'avère indispensable.
Cette nécessité très ressentie par toute
entreprise et par tout gestionnaire, nous inspire d'étudier le
modèle de production de la Bralima siège de Bukavu pour que nous
parvenions à nous rendre compte des difficultés qu'il
éprouve mais aussi d'apporter nos suggestions qui pourront conduire
à une amélioration dans l'avenir par la mise en place d'un
modèle optimal de production que nous aurons conçu.
Pour y parvenir, une série de questions a retenu notre
attention, questions auxquelles nous tenterons d'apporter des réponses
au cours de notre analyse :
1. Existe-t-il une relation ou corrélation entre la
production de la Bralima et les facteurs qui l'influencent, en d'autres termes
la relation est-elle significative entre la variable expliquée (la
production) et les variables explicatives ?
2. Le modèle de production mis en place par la Bralima
est-il efficace, lui permet-elle d'atteindre ses objectifs les plus ultimes
?
3. Quel est le modèle de production permettant de
maximiser les recettes et de minimiser les charges pour une entreprise
industrielle comme la Bralima?
Ainsi, présenter un problème et y
réfléchir davantage suppose avoir à l'esprit des pistes
de solutions qui pourront être soit affirmées, infirmées ou
nuancées avec la réalité selon le cas. C'est autour de
questions ci-haut énoncées que nous allons nous atteler pendant
l'élaboration de ce travail.
0.2. HYPOTHESES DE
RECHERCHE.
En pratique, les objectifs que se fixent les entreprises ou
les individus sont exprimés sous forme d'optima. Si l'on admet, par
exemple que le profit constitue le but pour une entreprise, il est clair que
cette entreprise cherchera à maximiser ce profit. Dans la pratique des
affaires, les objectifs sont fixés de façon précise ;
la direction ne fait que donner son estimation du niveau optimal accessible par
chacun des objectifs fixés. Il s'agit bien d'une optimisation.
« Si les hommes d'affaires sont conduits à
considérer que le profit constitue un critère de succès,
c'est en fait parce qu'ils ne peuvent survivre qu'en évitant les
pertes »((*)4). « Or, il est clair que si les pertes sont
nuisibles, le profit ne peut être qu'utile et que la situation optimale
semble donc être celle où le profit est maximal »((*)5).
Le monde des affaires est actuellement très
imprégné par la recherche du profit. Les documents financiers
attirent avant tout l'attention sur l'importance des bénéfices
réalisés. Les directions des entreprises consacrent une partie
importante de leur activité à l'étude de l'effet qu'auront
leurs décisions sur la rentabilité des affaires. Le
système fiscal lui-même n'échappe pas à la
règle, puisque les entreprises ne paient d'impôt que dans la
mesure où elles font des bénéfices.
Comme toute entreprise industrielle, la BRALIMA siège
de Bukavu entreprise sur laquelle nous avons mené cette étude de
cas pratique, son but principal est la réalisation du profit. Pour que
cela puisse se concrétiser, elle doit mettre en place un modèle
d'optimisation de la production sous contraintes.
Au vu de ce raisonnement et eu égard aux interrogations
précédemment susmentionnées, les hypothèses
à vérifier sont les suivantes :
Ø Il existerait une corrélation non
significative entre la production et les facteurs qui l'influencent. Certains
déterminants de la production échapperaient au contrôle de
la BRALIMA compte tenu de la routine et de leur non intégration dans les
analyses.
Ø Le modèle de production de la BRALIMA serait
efficace s'il permettrait de minimiser les coûts et de maximiser les
recettes et éviterait d'autres failles comme la carence de produits
observée certaines périodes sur le marché, la perte de
temps dans le changement de série et à la longue ce modèle
conduirait à la mise en place d'autres lignes de production qui
s'ajouteraient sur la seule existante (ligne bière et boissons
gazeuses).
Ø Eu égard à ce qui
précède, l'élaboration d'un modèle optimal de
production serait d'une importance capitale car il réduirait les
coûts liés à l'application de l'ancien modèle et
maximiserait les gains de l'entreprise.
0.3. CHOIX ET INTERET DE
L'ETUDE
Les dirigeants de l'entreprise « BRALIMA
siège de Bukavu» devraient savoir que dans les prochains jours,
l'entreprise doit s'attendre naturellement à une situation de
concurrence bien qu'elle soit encore actuellement la seule entreprise qui
produit industriellement les boissons (bières et boissons gazeuses) et
est provisoirement maître de fixation des prix sur le marché local
où s'écoule la totalité de sa production, car la part de
la production artisanale est négligeable.
La méthode actuelle de gestion est entièrement
tournée vers le passé et tient pour acquit que les consommations
et ventes futures seront à l'image des consommations et ventes du
passé dont on calcule une moyenne. Cette méthode est dangereuse.
Si on ne fait pas attention, la BRALIMA peut continuer à renouveler et
perpétuer un stock de produits qui ne satisfait pas le marché
étant donné que la demande est de loin supérieure à
l'offre.
La méthode appliquée actuellement dans la
gestion ne permet pas d'atteindre un optimum global. La présente
étude adopte une démarche fort différente et
appréciable. Constatant qu'on dispose des statistiques de production et
des ventes de cinq dernières années, cette étude tente
d'estimer le niveau de production de chaque type de produit fabriqué par
la société.
Les quantités optimales trouvées permettront
à l'entrepreneur de faire des prévisions avec une petite marge
d'erreur des charges directes liées à la production :
matières premières et consommables, coût du personnel
affecté à la production. Une réduction des charges
directes relatives à la production permettrait de financer d'autres
frais comme les frais d'études de certains cadres du personnel.
La mise en application de notre étude pourra
contribuer à l'accroissement de la rentabilité, laquelle
permettra une réalisation des investissements d'extension. Ces derniers
auront un impact socio-économique sur la création d'emplois et
l'accroissement du revenu dans les milieux environnant l'usine.
0.4.
OBJECTIF DE L'ETUDE
L'objet de notre étude est de construire un
modèle linéaire d'un programme de production en recherche
opérationnelle permettant de minimiser les coûts et maximiser le
profit sur la production optimale pour chaque type de produit fabriqué
par la BRALIMA.
Le modèle guidera les décisions du responsable
de la planification en fournissant les niveaux de production optimaux pour
pouvoir maximiser le profit.
0.5. DELIMITATION DU SUJET
L'analyse de ce thème impose une
délimitation tant spatiale que temporelle.
0.5.1. Délimitation
spatiale
Du point de vue espace, nos recherches vont
se dérouler dans la ville de Bukavu, chef-lieu de la Province du
Sud-Kivu en République Démocratique du Congo. Pour être
beaucoup plus clair, nos analyses porteront sur la société
Bralima siège de Bukavu (SARL).
0.5.2. Délimitation
temporelle
Notre étude couvre une période
allant de 2003-2007, qui est une période pouvant nous donner une
idée claire sur l'évolution de la production de la
Bralima-Bukavu. La dernière année nous aidera à
construire le modèle optimal de production par le calcul des marges
unitaires de chaque type de produit fabriqué par la Bralima afin de
formuler la fonction économique dans le cas de la maximisation. Nos
recherches ont duré 12 mois c'est-à-dire de juin 2007 en juin
2008
0.6. APPROCHE
METHODOLOGIQUE
0.6.1. Méthodes
Selon GRAWITZ Madeleine : « La méthode
est constituée de l'ensemble des opérations intellectuelles par
lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités
qu'elle poursuit, les démontre et les vérifie»((*)6)
Dans le présent travail, nous utiliserons les
méthodes analytique, statistique, synthétique, comparative et
nous terminerons par la méthodologie d'analyse.
a.
Méthode statistique
La méthode statistique aide à pouvoir quantifier
et chiffrer des résultats de la recherche. Elle permet de
présenter les résultats sous forme des graphiques, des tableaux
et des schémas. Pour pouvoir construire le modèle de
programmation linéaire, nous sommes partis des données
statistiques de la Bralima siège de Bukavu.
b.
Méthode synthétique
Avant d'exploiter les données statistiques, nous avons
d'abord donné une formulation synthétique du modèle.
c.
Méthode analytique
La présentation synthétique du modèle
s'exprime à travers la définition des variables de
décision, coefficients de la fonction économique et
technologique.
d. Méthode
comparative
Cette méthode nous a permis de comparer les
productions, les ventes, les balances, les statistiques de prix des
matières et des standards de consommation des cinq dernières
années en vue de voir leur évolution.
e.
Méthodologie d'analyse
Pour aboutir aux résultats, nous avons deux principales
étapes reliées et interdépendantes :
· La première étape est la
modélisation qui consiste à l'identification du problème,
la collecte des informations et des données, le choix et la construction
du modèle qui consistent à représenter le système
abstrait à partir d'une fonction mathématique et de contraintes
(sous forme d'équations ou inéquations) toutes linéaires.
Les données ont été recueillies dans l'entreprise Bralima
siège de Bukavu ;
· La deuxième étape est la
résolution du programme linéaire représentant le
modèle par quelques méthodes de programmation linéaire ou
technique d'optimisation suivie de la présentation des résultats
optimaux.
0.6.2.
Techniques.
Pour atteindre notre objectif à savoir, montrer comment
élaboration d'un modèle optimal de production à la
Bralima, permettrait aux dirigeants de minimiser les charges et de maximiser
les recettes, en obtenant un bénéfice optimal sur toutes les
quantités produites, les techniques documentaires et d'interview
s'imposent. Les documents disponibles au sein de l'entreprise ont
été fouillés, les ouvrages d'auteurs qui ont
étudié les problèmes de programmation linéaire ont
été également consultés. L'interview a
consisté à des entretiens au cours desquels nous avons
interrogé des responsables de production de la Bralima siège de
Bukavu qui nous ont fourni les informations relatives à notre sujet de
recherche.
0.7.
ETAT DE LA QUESTION.
Pour poser le problème à examiner, il nous a
semblé utile de le situer par rapport aux études
antérieures ayant trait à notre recherche. Cela nous a
poussé à fouiller les documents se trouvant dans les
différentes bibliothèques de la place. Les travaux
ci-après ont attiré notre attention :
NZIGIRE RUCHOGEZA, UCB, (1996-1997), dont le titre de
mémoire est : « Modèle de gestion de
production des bières et des boissons gazeuses à la Bralima SARL
siège de Bukavu », il a été question, dans ce
travail, de voir si la manière de gérer la production des
bières et les boissons gazeuses avait une influence sur le
bénéfice.
KINDU MUNDEKE, UCB, (1998-1999), dont le titre de
mémoire est: «Analyse systématique de la
possibilité de proposer une technique d'ordonnancement des travaux de la
Bralima Bukavu», il a été question dans ce travail de
déterminer le modèle d'ordonnancement qui offre les
possibilités respectives de réduction de temps d'exécution
des tâches.
De son coté, Dorah MBAYAHE MBAMBU, UCB, (1998-1999),
dont le titre de mémoire est : «La rationalisation du circuit
de distribution interne à la Bralima Bukavu », dans ce
travail, il a été question d'analyser l'efficacité du
circuit de distribution de la Bralima et de formuler les mesures correctives
à adopter compte tenu de l'environnement conjoncturel étant
donné que les recettes réalisées par certains
dépôts n'arrivent plus à couvrir tous les frais de leurs
exploitations.
Pour BONANE MUSHAWA, UCB, (2001-2002), dont le titre de
mémoire est : « La corrélation entre la
productivité du travail et les facteurs motivationnels : cas de
la Bralima Bukavu », il a été question dans ce travail
de déterminer s'il existait une corrélation entre la production
et la masse salariale.
MBUMBA KALONGO, UEA, (2001-2002), dont le titre de TFC est
« La contribution au volume de vente d'un produit à faible
rotation par la recherche de nouvelles pistes commerciales : cas de la
Bralima Bukavu ». Il a été question dans ce travail de
cibler les causes d'une faible rotation de ce produit « Fanta
tropical » à la Bralima.
Dans le mémoire du même auteur, UEA, (2003-2004),
dont le titre de mémoire est : « Analyse de la
structure financière d'une entreprise : cas de la Bralima
Bukavu ». Il a été question dans ce travail de faire
connaître aux dirigeants de la Bralima et le monde scientifique la
santé financière de cette firme.
Jean KILAULI BITUBI, ISP, (2003-2004), dont le titre de
mémoire est : « Impact des actions marketing sur la
vente des produits Bralima dans la période de basse
conjoncture ». Il s'agissait dans ce travail de faire
connaître au monde scientifique l'accélération de la vente
durant la période de la basse conjoncture par rapport à la haute
conjoncture.
Patrick BISIMWA MIRINDI, ISP, (2005-2006), dont le titre de
mémoire est : « Evaluation de la politique de
distribution des boissons sur le marché de Bukavu : cas
spécifique des produits de la Bralima ». Il s'agissait dans
ce travail d'évaluer la politique de distribution des produits de la
Bralima, de juger de son efficacité enfin d'évaluer l'incidence
des coûts de distribution sur le chiffre d'affaires de cette firme.
Papy HAMULI LINDJANDJA, ISP, (2006-2007), dont le titre de
mémoire est : « Programmation des charrois
automobiles pour la distribution de la Boisson dans la ville de Bukavu :
cas de la Bralima Bukavu », dont l'objectif était de mener une
analyse, d'appréhender une politique et d'interpréter les
résultats trouvés afin de faciliter la distribution à
moindre frais à la Bralima Bukavu.
Il sied de faire remarquer qu'aucun de ces travaux
mentionnés ci-haut, n'a traité de l'élaboration d'un
modèle optimal de production à la Bralima siège de
Bukavu.
Notre contribution se situe au niveau de la conception d'un
modèle optimal de production qui permettra aux autorités de la
Bralima de maximiser les recettes et de minimiser les coûts afin
d'obtenir un bénéfice optimal sur les quantités produites.
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Le premier chapitre est consacré à des
considérations théoriques. Il présente la Bralima, les
modèles d'optimisation et les facteurs de production et en fin la
typologie et l'organisation de la production.
Le second chapitre présente l'analyse de
corrélation de la production et les facteurs qui l'influencent (facteurs
externes et internes) et la détection d'autres facteurs oubliés
dans les analyses mais aussi les critiques du modèle de production de
la Bralima (les failles et les performances du modèle).
Le troisième chapitre est consacré à
l'étude d'un cas concret : il montre comment l'application d'un
modèle optimal de production peut être un outil efficace pour
pouvoir maximiser les recettes et minimiser les charges afin d'obtenir un
bénéfice optimal pour une entreprise industrielle comme la
Bralima. Ce dernier chapitre donne l'interprétation des résultats.
0.9. DIFFICULTES RENCONTREES.
Comme tout travail scientifique celui-ci ne s'est pas
réalisé sans heurts. Au cours de la rédaction de ce
travail nous nous sommes buté à des difficultés d'ordre
temporel telles que :
ü Un temps suffisamment élevé dans
l'analyse des données ;
ü Un temps suffisamment élevé dans le test
de nos résultats de recherche à la Bralima.
Toutes ces difficultés ont été
contournées et nous croyons avoir atteint notre objectif qui
consistait à construire un modèle linéaire d'un programme
de production en recherche opérationnelle permettant de minimiser les
coûts et maximiser le profit sur la production optimale pour chaque type
de produit fabriqué par la Bralima.
CHAP.1. CONSIDERATIONS
THEORIQUES
Ce chapitre est consacré à des
considérations théoriques. Il présente la Bralima, les
modèles d'optimisation et les facteurs de production et en fin la
typologie et l'organisation de la production.
1.1. APERCU GENERAL
SUR LA BRALIMA
1.1.1. Historique
La Bralima est une Société par Actions à
Responsabilité Limitée (SARL).
C'est la première firme industrielle du type Brassicole
au Congo-Belge et également l'une de 151 Brasseries du groupe HEINEKEN
HOLLANDE à travers 53 pays du monde. Elle a vu le jour à
LEOPOLDVILLE, actuellement KINSHASA, le 23 Octobre 1923 où elle installa
son siège social au n° 912 sur l'avenue du Flambeau à
NDOLO.
Les boissons indigènes étaient les seules
connues et consommées en Afrique centrale et particulièrement au
Congo-Belge. Avec l'évolution des habitudes dans la colonie et le
développement de l'économie et du commerce, un créneau
à exploiter s'ouvrait pour des boissons étrangères qu'un
groupe des colons en quête d'opportunité d'investissement a su
exploiter. Ce fut l'origine de la première Brasserie du Congo-Belge. Il
y a eu quelque hésitation dans l'établissement du siège
central de la Bralima au Congo.
En effet, son choix impliquait une bonne situation
géographique et stratégique par rapport à l'ensemble du
pays ; c'est LEOPOLDVILLE qui fut finalement choisie, et ce jour
là, la Brasserie ne complait que 4 cadres expatriés dont 2
Belges, 1 Suisse, 1 Russe et 30 manoeuvres autochtones. Le 27 décembre
1926, trois ans après, la 1ère bière sortit.
Pendant cette période, la production n'était que
de 5000 bouteilles/mois mais sa libre circulation créa beaucoup de
problèmes. Les Allemands et les Hollandais détenaient encore le
monopole du marché de la bière, leur bière était de
meilleure qualité et vendue à bas prix.
La bière PRIMUS dont on doutait encore de la
qualité ne pouvait se risquer sur le marché. D'une part, elle
n'avait pas de clientèle surtout des blancs et d'autre part, les
indigènes ne pouvaient pas facilement aborder son prix qui
s'élevait déjà à 5,75 francs, une somme qui avait
une valeur d'un salaire de 3 jours ouvrables pour un manoeuvre.
Il fallait attendre l'arrivé de M. VISER,
deuxième directeur après DUMOULIN, pour voir la Brasserie de
Léopoldville se relever petit à petit de sa crise initiale.
Celui-ci dirigea la firme pendant 23 ans (soit de 1933 à 1956). Pendant
son régime, il prit le risque de changer l'équipement de l'usine
en mettant l'accent particulier sur l'entretien mécanique et
électrique.
Déjà en 1934, la qualité de la
bière s'améliorait, la production progressait petit à
petit et cela en passant de 5000 bouteilles à 10 000
bouteilles/mois soit une amélioration de 100%
La Bralima fournit l'effort dans le sens d'accroître ses
activités, c'est ainsi qu'elle a ouvert des nouveaux sièges
à travers le pays :
1. le siège national à Kinshasa
créé en 1923
2. le siège de Bukavu créé en 1951
3. le siège de Boma créé en 1958
4. le siège de Kisangani créé en 1958
5. le siège de Mbandaka créé en en
1972
6. le siège de Lubumbashi créé en 1994
En 1973, la capacité de production de la Brasserie de
Kinshasa a été doublée grâce à une salle de
brassage ultra- moderne totalement automatisée.
Depuis Novembre 1991, la Bralima fonctionne en commun avec la
compagnie industrielle de boisson et constitue un groupe de 5 Brasseries d'une
capacité totale de production de 390 000 000 bouteilles/mois
et trois limonaderies.
La même firme exploite également deux fabriques
de glace ; une à Kinshasa et l'autre à Bukavu.
1.1.2. Domaine d'activité.
Deux grandes subdivisions se trouvent dans la gamme des
produits de la Bralima auxquelles on peut ajouter la fabrique des glaces, il
s'agit de :
1.
Bière
On trouve dans cette catégorie, la fabrique de trois
qualités des bières : la PRIMUS généralement
appelée PRIMUS- BUKAVU pour la distinguer des PRIMUS du BURUNDI et du
RWANDA et celle nouvellement lancée dans la province : la
« TURBO KING » et la « MUTZIG »
2.
Boissons gazeuses
Cette catégorie est plus différenciée et
se compose des produits suivants : Coca-Cola, Fanta orange, Fanta citron,
Fanta tropical, Fanta Tonic, Fanta limonade, Grenadine 1/3, Grenadine 2/3, Eau
pure.
1.1.3. Objectifs et rayon
d'action de la Bralima
La Bralima a comme objectifs
principaux :
Ø La production et commercialisation des bières
et des boissons gazeuses ;
Ø L'atteinte de plus grand nombre de ses consommateurs
tout en relevant le niveau de ses ventes ;
Ø La production d'autres produits (AMSTEL, GUINESS,
MALTINA, etc.) selon la demande de ses consommateurs ;
Ø Bref, satisfaire sa clientèle.
La Bralima siège de Bukavu développe ses
activités sur deux districts couvrant l'étendue de deux
provinces, notamment le district Nord qui supervise Goma, Beni, Bunia et
Butembo et le district sud qui prend Uvira et Kalemie. Signalons que la
bière produite à Bukavu est consommée aussi dans la
province du Maniema précisément à Kasongo bien qu'il n'y a
pas de dépôt officiel de la
Bralima.
1.1.4. Environnement de la Bralima
On appelle environnement commercial d'une entreprise,
l'ensemble des composantes qui influent sur les attitudes de l'entreprise dans
le milieu sur où elle évolue((*)7).
Selon le dictionnaire commercial, l'environnement de
l'entreprise est un ensemble des forces, des décisions, des contraintes,
des centres de décisions extérieures à l'entreprise qui
ont une influence sur elle, car elles peuvent être coûteuses pour
l'entreprise et mettent en question son existence((*)8).
De par cette définition nous constatons que l'avenir de
l'entreprise dépend da sa capacité à faire face à
son environnement. En effet, comme toute entreprise industrielle, la Bralima
est un système cohérent qui évolue dans un environnement
en perpétuelles mutations dont il faut tenir compte. Cet environnement
regroupe des forces et puissances internes et externes de l'entreprise et
pouvant conduire la manière dont s'articule et se stabilise les
interdépendances de celles-ci.
Ne vivant pas ou n'exerçant pas ses activités
seule, la Bralima regroupe ainsi le microenvironnement et le
macro-environnement.
1. Micro-environnement
Au sein de micro-environnement, on distingue deux grands
sous ensembles : les partenaires commerciaux et les publics. Les
partenaires commerciaux de l'entreprise comprennent tous les acteurs qui sont
potentiellement liés par des relations d'échange comme les
fournisseurs, les intermédiaires, etc. et il faut également
aussi tenir compte d'un certain nombre de publics qui ne sont pas
nécessairement engagés dans des relations commerciales avec
l'entreprise mais dont les décisions sont susceptibles d'entraîner
des conséquences sur les résultats. Parmi les publics figurent
notamment les concurrents, le pouvoir public, les médias, le monde
financier, etc.
a. Les fournisseurs
Dans ses activités quotidiennes, la Bralima en tant
qu'entreprise industrielle, utilise les matières, les consommables, les
fournitures diverses et des machines. Certains de ses fournisseurs
résident à l'étranger (pour le malt, houblon, riz et
autres) et des entreprises locales comme : DATCO, KOTECHA (pour d'autres
fournitures)
b. Les
intermédiaires
Dans ses activités, la Bralima collabore avec les
intermédiaires du commerce pour faciliter ses opérations. Parmi
eux, l'on peut citer : AGETRAF, ...
c. La technologie
La Bralima Bukavu ne fait pas abstraction à cet
atout, son cheval de bataille est la modernisation de son support
matériel en accord avec le temps. Elle est passée des sous
tireuses mécaniques à celles automatiques, dispose d'une
limonaderie moderne, de l'informatique et des outils de travail
modernisés.
d. Les clients
Les grands consommateurs ou les clients de la Bralima sont la
population du Sud-Kivu et des régions environnantes. La Bralima vend ses
produits aux détaillants qui à leurs tours vendent aux
consommateurs finals.
e. Les ressources humaines
Elles constituent les éléments fondamentaux de
toute activité. L'homme constitue la pièce maîtresse et
l'élément central de l'avenir d'une activité au sein d'une
entreprise. C'est un moyen qui est utilisé pour l'atteinte des
objectifs de la société.
f. Les actionnaires
La Bralima étant une SARL, elle se caractérise
par la présence des actionnaires qui rassemblent des capitaux ou actions
considérables pour permettre à la société de
réaliser son objet social. Ces actionnaires attendent à leurs
tours des dividendes à la fin de chaque exercice.
g. Le pouvoir public
L'Etat congolais bénéficie
énormément de la présence de cette firme sur son
territoire. Ainsi, la fiscalité et la parafiscalité
soutirée de la Bralima augmente le trésor public : ce qui
modifie sensiblement le prix de vente des produits avec toutes ses
conséquences sur le prix de revient.
h. La concurrence
Dans cette région, la Bralima n'a pas des concurrents
réels car aucune autre entreprise de ce type n'y est implantée.
Elle est une entreprise monopolistique du point de vue concurrence directe.
Cependant, il serait trop hâtif d'affirmer qu'elle n'en a pas au vu de la
multiplicité des produits de substitution importés et qui
apportent satisfaction aux mêmes besoins, ces produits importés
occupent une part non négligeable du marché.
2. Macro-environnement
Au-delà du micro-environnement, l'entreprise
évolue au sein d'un contexte plus général,
caractérisé par les structures et évolution de la
société dans laquelle elle se trouve. Même si les facteurs
qui composent la société sont incontrôlables, l'entreprise
se doit de les surveiller car ils peuvent avoir des conséquences
importantes sur son devenir.
a. Environnement
économique
Nous référant aux années qui constituent
la période de notre recherche, l'environnement économique de
notre pays sous l'effet de la dépréciation économique
occasionne une conjoncture désastreuse pour la Bralima en terme de
cours face aux devises qu'elle utilisent dans ses transactions, les francs
congolais sont toujours en baisse
b. Environnement politique
Les récentes guerres à répétition,
le manque de leader politique adéquat ont entraîné une
perte considérable de pouvoir d'achat de la population. A ce la s'ajoute
une insécurité grandissante qui n'a pas permis à la
Bralima d'être dans tous ses secteurs et d'approvisionner ses points de
vente.
c. Environnement
socioculturel
Toutes les cultures du Sud-Kivu en particulier et celles du
Congo en général reconnaissent le rôle capital des produits
Bralima parce qu'ils interviennent dans toutes les circonstances de la vie.
1.2. APERCU GENERAL SUR LES
MODELES D'OPTIMISATION ET LES FACTEURS DE PRODUCTION
1.2.1. Modèles
d'optimisation
1. Introduction
L'utilisation du cadre de la programmation
mathématique, éventuellement sous forme linéaire, impose
le recours à l'optimisation.
Cela est souvent la source de confusion, tenant au statut
« normatif » ou « descriptif » du
modèle en cours de construction. Il est donc nécessaire d'en dire
un mot.
Certains modèles économiques ont pour but de
dire ce qui devrait être fait : ce sont des modèles
normatifs. Par exemple, on peut à l'aide de la programmation
linéaire, déterminer le plan de production qu'un entrepreneur
devrait appliquer pour maximiser son profit et minimiser ses coûts. Le
résultat du modèle s'exprime par un conseil. D'autres
modèles sont descriptifs : ils ont la seule ambition d'exprimer
comment certaines variables dépendent des autres. Par exemple, on veut
savoir si les prix de matières premières diminuent, quelles
modifications ce changement entraînera dans les livraisons de ce produit
par les producteurs.
Cette distinction est importante car elle commande
évidemment la déontologie de l'utilisation des
modèles : en particulier, on ne jugera pas de la même
façon les performances d'un modèle normatif et celles d'un
modèle descriptif. En revanche, il est essentiel de faire la distinction
entre ces notions, et celles qui sont liées aux instruments
mathématiques qui servent à l'expression des modèles.
Une idée fréquente est que les modèles
normatifs s'identifient avec ceux qui utilisent pour leur expression les
techniques de mathématiques l'optimisation, comme par exemple la
programmation linéaire, tandis que les modèles descriptifs
reposent sur des techniques mathématiques comme l'inférence
statistique qui ne font pas appel à cette notion d'optimisation((*)9).
Rien n'est plus faux. Si l'on admet que certains entrepreneurs
maximisent leur revenu, il est absolument naturel de chercher à
décrire leur comportement à l'aide des techniques d'optimisation
telle que la programmation linéaire((*)10).
Ainsi, on pourra prévoir le plan de production de ces
entrepreneurs à partir des solutions optimales du programme
linéaire construit de manière à maximiser leurs revenus.
Inversement, l'établissement de relations qui ne font nullement appel
à l'optimisation, peut par la suite servir de base à
l'établissement d'un conseil en matière économique.
La différence entre le modèle normatif et
descriptif se situe uniquement dans l'usage qui est fait du modèle, et
non dans la technique mathématique utilisée pour le construire.
Il est clair que presque tous les modèles servent à prendre des
décisions. Le modèle que nous allons construire consiste à
donner conseil aux responsables de l'entreprise.
2. La programmation
linéaire
Beaucoup de problèmes de décisions consistent
à rendre maximum un résultat (ou minimum un coût) tout en
respectant des contraintes de moyen disponibles. Ce type de problème
est résolu aisément par la programmation linéaire.
a. Notion sur la programmation
linéaire
Du point de vue mathématique, on appelle
problème de programmation linéaire tout problème dans
lequel il s'agit d'optimiser (c'est-à-dire de maximiser ou minimiser
selon le cas) une fonction de plusieurs variables, linéaires par
rapport à l'ensemble de ces variables, celles-ci devant satisfaire
à un ensemble des contraintes linéaires((*)11).
Selon William J. BAUMAUL, la programmation linéaire est
une technique mathématique d'optimisation (maximisation ou minimisation)
de fonction à objectif linéaire sous des contraintes ayant la
forme d'inéquations linéaires. Elle vise à
sélectionner parmi différentes actions celle qui atteindra le
plus probablement l'objectif visé((*)12).
Robert DORFMAN et Paul Samuelson,
ajoutent que la programmation linéaire est une méthode de
détermination du meilleur plan d'action pour réaliser des
objectifs donnés dans une situation où les ressources sont
limitées((*)13).
C'est donc une méthode de résolution du
problème économique, soit dans le cadre d'une économie
globale, soit dans celui du secteur public, soit dans une entreprise
particulière.
b. But de la programmation
linéaire
Le but de la programmation linéaire est de
déterminer la valeur à affecter à un ensemble des
variables :
Ø En vue d'optimiser (maximiser ou minimiser) une
fonction linéaire de ces variables
Ø Compte tenue de certaines contraintes
(équation ou inéquations linéaires) auxquelles sont
soumises les valeurs de ces variables.
Signalons que les problèmes de la programmation
linéaire se posent lorsque l'on cherche à rendre optimale une
fonction linéaire de plusieurs variables, ces variables étant
assujetties à des contraintes linéaires, c'est-à-dire, du
premier degré. Soulignons à ce propos qu'une contrainte est
linéaire, lorsqu'elle s'exprime par une égalité ou une
inégalité dont le premier membre est une combinaison
linéaire et le second membre, est un nombre réel((*)14).
c. Méthodes de
résolution
? La méthode du simplexe.
Dans la pratique, les problèmes de la programmation
linéaire comportent plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines des
variables et de contraintes. Dans ce cas on utilise la méthode
SIMPLEXE du nom de son auteur DANTZIG ou algorithme du simplexe.
La méthode du simplexe est une technique
algébrique itérative qui permet de trouver la solution optimale
d'une façon ordonnée et concise. Le mathématicien DANTZIG
a eu le mérite d'établir un algorithme qui permet de
résoudre le programme linéaire et d'atteindre la solution
optimale par plusieurs itérations.
? Méthode graphique.
La programmation linéaire a pour objectif de
déterminer l'affectation optimale de ressources rares entre les
activités. Les situations économiques demandent souvent qu'on
optimise une fonction sous plusieurs contraintes prenant la forme
d'inégalités.
Dans la méthode graphique, seules les variables
d'activités ou variables réelles seront utilisées. Il n'y
aura donc pas de variables d'écart ni de variables artificielles
après traduction du problème posé en modèle
mathématique, on se bornera seulement à :
· représenter graphiquement les droites - limites
(équations provenant des inéquations de départ) ;
· délimiter la frontière de l'enveloppe
polygonale, c'est à dire à construire le domaine
d'acceptabilité ;
· remplacer successivement les coordonnées de
chaque sommet du polygone dans la fonction économique afin d'obtenir la
combinaison optimale cherchée (minimum ou maximum).
? Méthode matricielle
Le système de contrainte Ax = b ; x = nombre
réel à déterminer, nous donne l'ensemble de solutions
réalisables ou admissibles du programme linéaire. La
méthode consiste à visiter les sommets de cet ensemble convexe de
façon à améliorer progressivement la valeur de la
fonction. La valeur x* qui donne la meilleure valeur de la fonction
économique est appelée solution optimale de ce programme
linéaire.
3. La programmation
dynamique
M'VIBUDULU KALUYIT((*)15), définit la programmation dynamique comme
étant une procédure de résolution des problèmes
qui se posent dans différents domaines de gestion tels que la gestion
de stock, la gestion de production, la gestion des équipements et de
remplacement des matériels et les décisions commerciales,
etc.
La différence entre la programmation dynamique et la
programmation statique est que dans le modèle statique, on
considère le problème posé comme un tout isolé
tandis que dans le modèle de la programmation dynamique on tient
compte de répercussions dans le temps de décisions prises. Par
exemple dans la gestion de stock enfin de période,
t se répercute à la période
t+1 et dévient le stock initial de
début de la période.
La programmation dynamique est une technique qui est
utilisée pour résoudre les problèmes relatifs aux
décisions interdépendantes et séquentielles. Comme la
programmation linéaire, elle concerne la maximisation et la minimisation
d'un système qu'on évalue en plusieurs périodes
consécutives et distinctes.
La programmation dynamique sert à résoudre les
problèmes variables non stochastiques (non affecté d'une
probabilité quelconque). Cela sous entend que la nature du
problème à résoudre est parfaitement connue, et l'on se
trouve dans une situation de certitude. L'approche de la programmation
dynamique s'effectue par la décomposition du problème
concerné et l'analyse commerce par traiter d'abord les sous
problèmes qui sont situés chronologiquement les derniers en
terminant par les sous problèmes situés en première
position.
La résolution de ce genre de problème implique
la théorie des graphes.
1.2.2. Les facteurs de
production
1. Introduction
La production est la source principale de biens et services
que les hommes utilisent. « En effet, mis à part quelques
biens qui proviennent d'un don de la nature et qui peuvent être
parfois offerts aux humains sans qu'ils aient à faire des efforts (cas
de l'air qu'ils respirent ou de paysage qu'ils admirent...), la
quasi-totalité des biens et services correspondent à une
activité de production »((*)16)
La notion de production peut se comprendre en deux
sens :
? La production peut désigner le processus
général par lequel, à partir de la combinaison du travail,
capital et de maintes ressources diverses sont élaborés des biens
et services. Cela correspond à l'activité habituelle de
produire.
? La production peut aussi désigner l'ensemble
même des biens et services auxquels l'activité des hommes aboutit.
Elle correspond donc cette fois au résultat de cette activité et
peut être mesurée par la valeur de ces biens et services.
Avant de produire les biens ou les services l'entreprise, doit
combiner un certain nombre de facteurs pour avoir les produits
désirés.
2. Les facteurs proprement
dits((*)17)
a. Le travail
Le facteur travail peut se diviser en deux
éléments fondamentalement différents, l'un relatif aux
tâches matérielles, l'autre aux tâches d'administration.
Par tâches matérielles, il faut entendre toutes
les activités en rapport direct avec l'élaboration du produit,
son utilisation et le financement, sans avoir un but d'organisation ou de
coordination. Par tâche administrative, par contre, il faut entendre les
tâches en rapport avec les différents aspects de la direction.
b. La terre
Comme le travail, il est aussi facile de comprendre ce que
sont les services de la terre, en particulier si l'on pense à la
production agricole. Le travail comme la terre sont des facteurs de
production originaires, c'est-à-dire qu'ils n'ont pas
été produits et particulièrement produits à des
fins économiques.
c. Le capital
Le capital, contrairement aux deux autres facteurs de
production, lui a été produit dans les conditions et dans une
optique économique. La nature du capital est beaucoup plus
mystérieuse et controversée que celle des autres facteurs de
production. Il y a, en effet, des conceptions très différentes du
capital citons-en deux :
Une première conception que l'on peut appeler "
matérielle " considère le capital comme une collection
d'objets permettant d'améliorer la productivité du travail et
de la terre. Un tracteur, une charrue, sont ainsi de biens de capital et il est
possible de comprendre facilement en quoi de tels outils permettent d'augmenter
la productivité. Mais cette conception n'explique pas de manière
totalement satisfaisante pourquoi des objets très nombreux et
très hétérogènes devraient être
regroupés dans cette catégorie de capital.
Une autre conception plus unificatrice interprète le
capital comme un " outil homogène " dont la mesure est
une valeur et non pas une collection d'objets. Cette valeur ou ce fonds dont
dispose l'entreprise contribue à la production dans la mesure où
elle permet à l'entreprise de rémunérer les facteurs de
production, de les faire subsister, avant de vendre le produit de leur
activité. Disposer d'un capital revient alors à pouvoir faire des
avances, faire des dépenses qui n'aboutiront que plus tard à un
produit fini et à des ventes.
Les 3 grands facteurs de productions contribuent donc à
la production de manière différente.
I.3 TYPOLOGIE ET
ORGANISATION DE LA PRODUCTION((*)18)
1.3.1 Typologie de la
production
Chaque entreprise est unique de par son organisation et la
spécificité des produits qu'elle fabrique. Cependant, on peut
réaliser une classification des entreprises en fonction des
critères suivants :
Ø Quantités fabriquées et
répétitivité ;
Ø Organisation des flux de production ;
Ø Relation avec les clients
1. Classification en fonction
de l'importance des séries et de la
répétitivité
La première différence notable entre les
entreprises a trait bien sûr à l'importance des productions. Les
quantités lancées peuvent être :
ü En production unitaire ;
ü En production par petites séries ;
ü En production par moyennes séries ;
ü En production par grandes séries.
Notons que les nombres liés aux notions de petit, moyen
et grand sont sensiblement différents selon le produit concerné.
Pour fixer les idées, indiquons un ordre de grandeur moyen : 100
pour les petites séries, 1000 pour les moyennes et 100.000 pour les
grandes. Pour chacune des ces quantités, les lancements peuvent
être répétitifs ou non, ce qui agira sur la typologie de
l'entreprise.
2. Classification selon
l'organisation des flux de production
On distingue trois types de production sachant que l'on
pourrait trouver des nombreux types intermédiaires :
ü Production en continu ;
ü Production en discontinu ;
ü Production par projet.
a. Production en continu
Une production en continu est retenue lorsqu'on traite des
quantités importantes d'un produit ou d'une famille de produits. En
règle générale, ce type de production est
accompagné d'une automatisation poussée des processus de
production ainsi que des systèmes de manutention.
Cette automatisation est rendu nécessaire par le besoin
d'obtenir des coûts de revient bas, un niveau de quantité
élevé et stable, de n'avoir que très peu d'en-cours et
d'obtenir une circulation rapide de produits. Elle contraint à
procéder à un entretien préventif des machines sous peines
de risquer un arrêt total de l'atelier.
b. Production en discontinu
Une production en discontinu est retenue lorsque l'on traite
des quantités relativement faibles de nombreux produits variés,
réalisés à partir d'un parc machine à vocation
générale. Dans ce type de production, les machines ou les
installations sont capables de réaliser un grand nombre de
travaux ; elles ne sont pas spécifiques à un produit, ce
qui donne une grande flexibilité.
c. Production par projet
Dans le cas de la production par projet, le produit est
unique. Parmi les exemples, nous pouvons citer la construction d'un barrage.
Le processus de production y est unique. Dans ce type de production, on ne
peut pas stabiliser de façon formelle une production. Aussi,
l'organisation doit être capable de prendre en compte de nombreuses
perturbations extérieures, et de permettre des modifications.
3. Classification selon la
relation avec le client.
Dans la classification selon la relation avec le client, on
distingue 2 types de production.
ü Vente sur stock ;
ü Production à la commande ;
a. Vente sur stock
Le client achète des produits dans le stock
crée par l'entreprise. On retient ce type de production pour deux
raisons :
Ø Lorsque le délai de fabrication est
supérieur au délai de livraison réclamé ou
accepté par le client (poste de radio). Il faut alors produire à
l'avance pour satisfaire le client en s'appuyant sur des prévisions.
Ø Pour produire en grande quantité et ainsi
diminuer les coûts
b. Production à la
commande
La production à la commande n'est commencée que
si l'on dispose d'un engagement ferme du client. On évite alors (sauf
cas d'annulation) le stock de produits finis.
1.3.2. Organisation de la
production
1. Implantation en sections
homogènes.
C'est l'implantation que l'on rencontre le plus souvent dans
le cas des processus discontinus. Elle résulte de l'organisation qu'a
prévalu dans nos sociétés pendant plusieurs
décennies. On regroupe les machines ayant la même technique, ou
les mêmes fonctions.
On regroupe également les machines sur des
critères de qualité (prévision) ou de
capacité. Cette implantation présente des avantages et des
inconvénients.
a. Avantages principaux
Ø Regroupement des métiers, les personnes
travaillant dans un secteur sont des professionnels de ce type de machine. Ils
peuvent facilement passer d'une machine à l'autre ;
Ø Flexibilité, l'implantation est
indépendante des gammes de fabrication, il est donc possible de
fabriquer tous les types de produits utilisant les moyens de l'atelier sans
perturber davantage le flux.
b. Inconvénients
principaux
Ø Flux complexes dans ce type d'implantation, les flux
sont complexes avec de nombreux points de rebroussement et d'accumulation.
Ø En-cours importants, c'est la conséquence
logique de la complexité des flux. Ils se transforment
nécessairement en délais de productions importants.
2. Implantation en lignes de
fabrication
On retrouve principalement ce type d'implantation dans le
processus continus. Les machines sont placées en ligne dans l'ordre de
la gamme de fabrication. Ce type d'implantation possède les avantages
suivants :
Ø Pas de point de rebroussement ;
Ø Flux facile à identifier.
Cependant, l'implantation étant
spécialisée pour un produit ou une famille de produits, la
flexibilité de ce type d'implantation est extrêmement
limitée.
3. Implantation en cellules de
fabrication
Une implantation en cellules est constituée de petits
ateliers de production spécialisée de façon à
réaliser entièrement un ensemble des pièces. On appelle
également ces cellules des îlots de production. Ce type
d'implantation permet de diminuer considérablement les stocks et le
délai dans le cas des processus discontinus.
CHAP. 2. ANALYSE CRITIQUE
DU MODELE DE PRODUCTION DE LA BRALIMA
Ce second chapitre présente l'analyse de
corrélation de la production et les facteurs qui l'influencent (facteurs
externes et internes) et la détection d'autres facteurs oubliés
dans les analyses ; cette analyse a été effectuée par
l'approche économétrique (régression simple et multiple)
mais aussi nous avons, par la fin, critiqué le modèle de
production de la Bralima en relevant d'une part ses performances et d'autre
part ses failles (faiblesses).
2.1. FACTEURS INFLUANCANT
LA PRODUCTION A LA BRALIMA
2.1.1. Présentation des
facteurs
1. Facteurs externes
a. Les fournisseurs
Dans ses activités quotidiennes, la Bralima en tant
qu'entreprise industrielle, utilise les matières premières et
consommables, les fournitures diverses, des machines qui sont fournies par un
certain nombre des fournisseurs. Certains de ses fournisseurs résident
à l'étranger et d'autres sont des entreprises locales. Si cette
variable n'est pas bien maîtrisée ou contrôlée par la
Bralima, elle peut entraîner des effets indésirables qui peuvent
arrêter la production et avec comme conséquence, le manque
à gagner pour la société. Voilà pourquoi
l'entreprise doit savoir quel est le degré de liaison ou de
dépendance existant entre cette production qu'elle réalise
annuellement et la quantité de la somme affectée pour
l'acquisition des matières auprès des fournisseurs.
b. la vente ou la demande
Elle constitue l'aboutissement de l'activité de
production de la Bralima. On produit parce que l'on sait que l'on doit
vendre. Cette variable doit être très bien maîtrisée,
car c'est elle qui génère à la Bralima les marges
bénéficiaires. Il sied de connaître ce degré de
dépendance entre elle et la production.
2. Facteurs internes
a. les moyens
d'exploitation
Par moyens d'exploitation, il faut entendre tous les
équipements et installations qui forment les données techniques
sur lesquelles reposent l'obtention de produit et en particulier la
production. Aux moyens d'exploitations, appartient tout ce dont a besoin
l'entreprise pour assurer son activité. Dans cette catégorie,
il faut aussi ajouter les matières consommables dont le rôle est
de permettre à l'exploitation de fonctionner((*)19). Pour la Bralima, On fait
rentrer dans cette catégorie :
? L'énergie et les matériaux
C'est le flux combustible d'électricité, de
vapeur, etc. qui fait tourner les machines (électricité, eau,
etc.)
? Les emballages et la technique
Il est difficile d'acheminer les produits sur le marché
sans avoir des emballages car même si on produisait beaucoup sans tenir
compte de ces emballages, il serait pratiquement impossible et même
difficile d'atteindre les objectifs fixés. Il sied de bien
contrôler cette variable qui peut influencer négativement ou
positivement la production d'une part et d'autre part, les personnes
chargées de faire tourner les machines, d'assurer leurs entretiens
(réparation des pannes éventuelles) doivent être dans des
bonnes conditions afin de mieux produire. Les oublier, c'est oublier les
objectifs fixés au départ car, il suffit qu'ils refusent
d'assurer l'entretien faute de motivation pour voir les choses se bloquer et
l'arrêt immédiat de la production peut être
observée.
? Les informations
C'est le savoir faire, les brevets, les licences, tous les
biens immatériels résultants de l'expérience des membres
de l'entreprise et d'un savoir préalablement accumulé.
b. les matières
premières
On entend ici toutes les matières, produits semi-finis
qui sont destinés à participer à la production.
Après avoir subi des modifications de forme ou de nature ou après
leur introduction dans le produit fini, elles font partie intégrante
du nouveau produit((*)20).
Les matières premières peuvent être aussi
des produits finis ou semi-finis. En tant que tels, ils sont
élaborés par l'entreprise elle-même ou elles proviennent
d'autres entreprises mais elles doivent faire partie intégrante des
nouveaux produits.
La Bralima utilise les matières premières
suivantes : malt, sucre, riz, levure, houblon, arôme caramel et des
matières consommables comme : dicalite, soude caustique, ammoniac,
etc., pour la fabrication de la bière (Primus, Turbo King et Mutzig) et
pour la fabrication des boissons gazeuses, elle utilise les matières
premières suivantes : concentré, sucre et d'autres
matières consommables comme vous le remarquerez dans la partie annexe
pour les standards de consommation.
Il sied de déterminer le degré de
dépendance entre la production et les facteurs qui l'influencent
(internes et externes) afin de bien faire la prévision et de
détecter d'autres facteurs qui, une fois intégrés dans
les analyses, peuvent avoir un impact positif sur l'ensemble des objectifs que
se fixe l'entreprise.
2.1.2. Analyse de
corrélation
1. La production et les
facteurs externes
Cette analyse cherche à
déterminer le degré de corrélation ou de dépendance
qui peut exister entre la production et les facteurs externes. Parmi tous
les facteurs externes, nous nous bornerons à la vente (demande) ;
donc, il sera question de l'analyse entre la production et la vente.
a. Calcul du montant afférant
à la production et à la vente de bière et BG de
2003-2007
N.B : Les valeurs de la production de Bière et des
BG ont été calculées au prix de revient tandis que les
ventes ont été évaluées au prix de vente Hors
Taxe
Les valeurs de la production bière ont été
calculées de la manière ci après :
1HL Bière =11.58 casiers
Or un casier bière (Primus et Turbo) =5.6$ et 6.57$ pour
la Mutzig.
De ce fait un hectolitre de Bière a pour valeur :
Primus et Turbo = 5.6$*11.58 = 64.848$
Mutzig = 6.57$*11.58=76,0806$
1 HL de BG =27.75 Casiers
Or un casier BG (sauf le SODA) =3.79$ et le SODA =3.09$
De ce fait un hectolitre BG a pour valeur :
BG (sauf le SODA) = 3.79$*27.75=105,1725 $
SODA =3.09$*27.75= 85,7475$
Les valeurs de vente ont été
calculées de la manière suivante :
1 HL Bière =11.58 casiers
Or un casier Bière (Primus et Turbo) =6.72 $ et 7.88 $
pour la Mutzig
De ce fait un hectolitre de Bière a pour valeur :
Primus et Turbo = 6.72$*11.58 = 77,8176$
Mutzig = 7.88$*11.58= 91,2504$
1 HL de BG =27.75 Casiers
Or un casier BG (sauf le SODA) =4.55 $ et le SODA =3.71$
De ce fait un hectolitre BG a pour valeur :
BG (sauf le SODA) = 4.55$ * 27.75= 126,2625 $
SODA =3.71$*27.75= 102,9525$
D'une manière synthétique, les Prix de revient et
les Prix de vente hors taxe (en dollars américain), qui nous ont
permis de valoriser respectivement la production et la vente des
Bières et BG peuvent être représentés dans le
tableau ci-après :
|
Prix de Revient
|
Prix de Vente HT
|
PRIMUS ET TURBO
|
5.6
|
6.72
|
MUTZIG
|
6.57
|
7.88
|
BG
|
3.79
|
4.55
|
SODA
|
3.09
|
3.71
|
Source : Département commercial
Bralima
ü Calcul du montant afférant à la
production de la bière et des BG en
$
Année
|
PROD. BIERE EN HECTOLITRE
|
PR d'un hl de bière en dollars
|
VALEUR
|
TOTAL
|
PROD.BG EN HLS
|
PR d'un HL de
BG
|
VALEUR
|
TOTAL
|
|
PR et TK
|
MTZ
|
PR et TK
|
MTZ
|
PR et TK
|
MTZ
|
|
BG
|
SODA
|
BG
|
SODA
|
BG
|
SODA
|
|
2003
|
118000
|
0
|
64,85
|
76,081
|
7652300
|
0
|
7652300
|
44200
|
150
|
105,17
|
85,75
|
4648514
|
12863
|
4661377
|
2004
|
160000
|
0
|
64,85
|
76,081
|
10376000
|
0
|
10376000
|
95336
|
250
|
105,17
|
85,75
|
10026487
|
21438
|
10047925
|
2005
|
240065
|
0
|
64,85
|
76,081
|
15568215,25
|
0
|
15568215
|
77579
|
445
|
105,17
|
85,75
|
8158983
|
38159
|
8197142
|
2006
|
289090
|
23449
|
64,85
|
76,081
|
18747486,5
|
1784023,37
|
20531510
|
108548
|
383
|
105,17
|
85,75
|
11415993
|
32842
|
11448835
|
2007
|
333400,23
|
40328,33
|
64,85
|
76,081
|
21621004,92
|
3068219,67
|
24689225
|
126496
|
185,8
|
105,17
|
85,75
|
13303612
|
15932
|
13319544
|
Source : calcul effectué sur base de standard de
production en annexe.
ü Calcul du montant afférant à la
vente de la bière et des BG en $
Année
|
VENTE BIERE EN HLS
|
PV d'un hl de bière en dollars
|
VALEUR
|
TOTAL
|
VENT .BG EN HLS
|
PV d'un HL de
BG
|
VALEUR
|
TOTAL
|
|
PR et TK
|
MTZ
|
PR et TK
|
MTZ
|
PR et TK
|
MTZ
|
|
BG
|
SODA
|
BG
|
SODA
|
BG
|
SODA
|
|
2003
|
116983
|
0
|
77,8176
|
91,2504
|
9103336,301
|
0
|
9103336,3
|
43862
|
150
|
126,2625
|
85,7475
|
5538125,775
|
12862
|
5550988
|
2004
|
160227
|
0
|
77,8176
|
91,2504
|
12468480,6
|
0
|
12468480,6
|
59985
|
250
|
126,2625
|
85,7475
|
7573856,063
|
21437
|
7595293
|
2005
|
238410
|
0
|
77,8176
|
91,2504
|
18552494,02
|
0
|
18552494
|
77504
|
445
|
126,2625
|
85,7475
|
9785848,8
|
38158
|
9824006
|
2006
|
310051
|
22500
|
77,8176
|
91,2504
|
24127424,7
|
2053134
|
26180558,7
|
107752
|
383
|
126,2625
|
85,7475
|
13605036,9
|
32841
|
13637878
|
2007
|
327748
|
39780
|
77,8176
|
91,2504
|
25504562,76
|
3629940,91
|
29134503,7
|
112091
|
185,8
|
126,2625
|
85,7475
|
14152889,89
|
15932
|
14168822
|
Source : calcul effectué sur base de standard de
production en annexe.
ü Synthèse production bière et BG
en valeur
ANNEE
|
PRODUCTION BIERE EN VALEUR
|
PRODUCTION BG EN VALEUR
|
TOTAL
|
2003
|
7652300
|
4661376,5
|
12313676,5
|
2004
|
10376000
|
10047924,6
|
20423924,6
|
2005
|
15568215,3
|
8197142,18
|
23765357,48
|
2006
|
20531509,9
|
11448835,4
|
31980345,3
|
2007
|
24689224,6
|
13319544
|
38008768,6
|
Source : calcul effectué sur base du tableau
précédent de la production de bière et BG
ü Synthèse vente bière et BG en
valeur
ANNEE
|
VENTE BIERE EN VALEUR
|
VENTE BG EN VALEUR
|
TOTAL
|
2003
|
9103336,301
|
5550988
|
14654324
|
2004
|
12468481
|
7595293
|
20063774
|
2005
|
18552494
|
9824006
|
28376500
|
2006
|
26180559
|
13637878
|
39818437
|
2007
|
29134504
|
14168822
|
43303326
|
Source : calcul effectué sur base du tableau
précédent de la vente de bière et BG
La production et la vente de bière et de BG
peuvent être synthétisées dans le tableau
ci-après
ANNEE
|
PRODUCTION
|
VENTE
|
2003
|
12313677
|
1465424
|
2004
|
20423925
|
20063774
|
2005
|
23765358
|
28376500
|
2006
|
31980345
|
39818437
|
2007
|
38008769
|
43303326
|
Source : calcul effectué sur
base de deux tableaux précédents
b. Régression
simple.
Dans cette partie, il sera question d'utiliser
l'économétrie pour pouvoir déterminer le degré de
dépendance ou de corrélation entre la production et la vente.
Dans son acception plus restreinte, l'économétrie est un
ensemble des techniques utilisant la statistique mathématique qui
vérifient la validité empirique des relations supposées
entre les phénomènes économiques et mesurent les
paramètres de ces relations. Au sens large, l'économétrie
est l'art de construire et d'estimer des modèles adéquats par
rapport aux caractéristiques de la réalité et
intelligibles au regard de la théorie économique((*)21)
En matière économique, l'une des
difficultés de l'analyse de régression est dans la plupart de cas
le chercheur ne connaît pas l'ensemble des valeurs de la population des
x. On peut connaître les valeurs de y
que pour un échantillon((*)22)
Le but de l'analyse de régression est d'estimer
l'équation : Yi = a +
bXi + i à partir de l'équation ; de manière à obtenir des valeurs de et aussi proches que possible des vraies valeurs des coefficients de
régression a et b, tel est l'objet de
la méthode des moindres carrés ordinaires ayant comme principe
à minimiser la somme des carrés des écarts à la
moyenne.
Nos prédécesseurs avaient calculés la
dérivée première de la somme des carrés des
écarts par rapport aux estimateurs de a et
b et ont trouvé les équations normales de la
régression pour pouvoir estimer les coefficients de régression
a et b.
Ainsi, les équations normales de la régression
simple deviennent :
(1)
(2)
Les équations normales de régression permettent
de calculer et .
Dans notre cas, la production est la variable Yi et la vente
la variable Xi.
Yi = Variable expliquée ou endogène (variable
à prévoir)
Xi = Variable explicative ou exogène
Présentons la production et la vente obtenues
précédemment dans le tableau ci-après :
ANNEE
|
PRODUCTION
|
VENTE
|
2003
|
12313677
|
1465424
|
2004
|
20423925
|
20063774
|
2005
|
23765358
|
28376500
|
2006
|
31980345
|
39818437
|
2007
|
38008769
|
43303326
|
Pour raison de calcul, le tableau précédent
peut être exprimé en millions de dollars américains.
Ainsi :
ANNEE
|
PRODUCTION
|
VENTE
|
2003
|
12 ,313677
|
14,65424
|
2004
|
20,423925
|
20,063774
|
2005
|
23,765358
|
28,376500
|
2006
|
31,980345
|
39,818437
|
2007
|
38,008769
|
43,303326
|
Source : calcul effectué sur base du tableau
précédent
|
|
|
|
|
2003
|
12,313677
|
14,65424
|
180,447578
|
214,74675
|
2004
|
20,423925
|
20,063774
|
409,7810154
|
402,5550271
|
2005
|
23,765358
|
28,3765
|
674,3776813
|
805,2257523
|
2006
|
31,980345
|
39,818437
|
1273,407353
|
1585,507925
|
2007
|
38,008769
|
43,303326
|
1645,906115
|
1875,178043
|
|
126,492074
|
146,216277
|
4183,919742
|
4883,213497
|
Source : calcul effectué sur base du tableau
précédent
Où = moyenne de Yi
= moyenne de Xi
n = nombre d'observations
Ainsi donc, l'équation estimée s'écrit de la manière ci-après :
Cette équation de régression signifie tout
simplement que l'augmentation de la vente de la bière et des B.G
entraîne l'augmentation de la production. En d'autres termes, la
production dépend de la vente, il s'agit tout simplement de
déterminer à quel degré cette dépendance peut
être établit.
Avant de calculer le coefficient de corrélation,
montrons d'abord la droite de régression linéaire.
? Droite de moindre carré ou droite d'ajustement
Yi
37,5
36
34
30
24
22,5
18
15
14
7,5
Xi
7,5 15 20 22,5
28 30 37,5 40 43 45
Comme tous les points de nuage se trouvent sur la droite, on
peut se dire que l'ajustement est parfait. Le coefficient de
détermination mesure la qualité de cet ajustement.
Le coefficient de corrélation linéaire est un
indicateur étroitement lié de coefficient de
détermination, bien que sa signification soit différente. Il
mesure le degré d'association linéaire entre variables.
Le coefficient de corrélation (r) peut être
déduit de coefficient de détermination R². Ainsi :
Ainsi donc,
|
|
|
|
-14,5890154
|
-12,98477379
|
212,8393703
|
168,6043504
|
-9,1794814
|
-4,8744896
|
84,26287877
|
23,76064886
|
-0,42484184
|
-1,5330568
|
0,180490589
|
2,350263152
|
10,5751816
|
6,6819302
|
111,8344659
|
44,6481912
|
14,0600706
|
12,7103542
|
197,6855853
|
161,5531039
|
0,44191356
|
-0,00003579
|
606,8027909
|
400,9165575
|
r = 0,982606
r = 98%
Il se dégage qu'il y a une corrélation entre
la production et la vente. En d'autres termes, à 98% ; il existe
une relation entre la production et la vente des bières et des boissons
gazeuses. L'ultime préoccupation est de savoir si cette
corrélation est significative ou pas.
Ainsi, la signification des coefficients ou des
paramètres et les règles de décision
deviennent :
Si ta > tt à (n - k)ddl : a 0 ; si tb > tt à (n - k)ddl : b 0, donc les coefficients sont
statistiquement significatifs.
Avec et
et avec
n = nombre d'observations
k = nombre des paramètres
Déterminons d'abord ².
|
|
|
|
12,313677
|
13,65168194
|
1,33800494
|
1,790257219
|
20,423925
|
17,97023228
|
2,45369272
|
6,020607964
|
23,765358
|
24,60646484
|
-0,84110684
|
0,707460716
|
31,980345
|
33,74081558
|
-1,76047058
|
3,099256663
|
38,008769
|
36,52287935
|
1,48588965
|
2,207868052
|
|
|
|
13,82545061 =
|
N.B. : Les chiffres appartenant à ont été calculés de la manière
ci-après :
Pour la 1ère observation de Xi, on a :
x 14,65424
= 13,65168194.
On procède de la même façon pour les
autres observations.
Ainsi,
à (n - k)ddl (pour un seuil de
signification de 5%) = 3,1824
à (n - k)ddl (pour = 5%) = 3,1824
? Décision
|
tca tcb
|
tta ttb
|
tca
|
0,717054563
|
3,1824
|
tcb
|
9,160578262
|
3,1824
|
On remarque que tca < tta et tcb >
ttb, or a est une constante. Donc, les coefficients sont
statistiquement significatifs, c'est-à-dire la production de la
bière et de boissons gazeuses dépend significativement de la
vente.
La prévision est l'une de préoccupation majeure
du gestionnaire pour éviter certaines surprises qui pourraient porter
préjudice aux objectifs que se fixe l'entreprise ; l'outil
économétrique aide le gestionnaire à anticiper l'avenir.
Ceci nous pousse à calculer l'indice de prédiction pour pouvoir
connaître par exemple, dans les années qui viennent, quelle
pourrait être la production de la Bralima si la consommation passait
d'un montant x à y
? Indice de prédiction
Sans prévision et sans programme, toutes les impulsions
personnelles si fortes soient- elles et tous les objectifs si grand soient-
ils, restent sans effets. « Prévision » au
sens large du terme, recouvre toutes les actions visant à mettre
à l'abri la production, la vente et le secteur financier. Elle vise
à protéger l'entreprise des aléas internes ou externes
à celle-ci. Planifier est une tâche importante de tout
gestionnaire lorsque des incertitudes sont présentes((*)23)
Supposons que nous voulons connaître, la
production de 2012 si les ventes passent de 43,303326 (en millions de
dollars) à 75,124522 (en millions de dollars), ceci se fera de la
façon ci-après : (l'indice de prédiction) avec =erreur sur l'indice de prédiction.
= 2105,090625
= 606,8027909
Le terme d'erreur sur l'indice de prédiction
devient :
Donc, la production de 2012 sera comprise entre l'intervalle
ci-haut.
2. La production et les
facteurs internes
Calculons les montants afférents à la consommation
des MP & MC,
eau et énergie et la redevance technique pour la
bière et les BG de 2003 - 2007 dans les tableaux qui suivent :
Année
|
Production
|
MP & MC
|
Energie, Emb. et Redevance technique
|
2003
|
121 313 677
|
2 734 188
|
3 910 489
|
2004
|
20 423 925
|
2 963 519
|
7 125 110
|
2005
|
23 765 358
|
5 853 437
|
5 687 650
|
2006
|
31 980 345
|
8 523 253
|
30 698 991
|
2007
|
38 008 769
|
8 402 592
|
13 336 427
|
Source : Calcul effectué sur base de standards de
consommation en annexe
Pour de raison de calcul, ce tableau a été
simplifié en millions de dollars américains.
Année
|
production : Y
|
MP & MC : X1
|
Autres : X2
|
2003
|
12,1313677
|
2,734188
|
3,910489
|
2004
|
20,423925
|
2,963519
|
7,12511
|
2005
|
23,765358
|
5,853437
|
5,68765
|
2006
|
31,980345
|
8,523253
|
30,698991
|
2007
|
38,008769
|
8,402592
|
13,336427
|
|
= 126,3097647
|
= 28,476989
|
= 60,758667
|
Source : Calcul effectué sur base du tableau
précédent.
· La production est la variable expliquée :
Yi ;
· Les matières premières et consommables
seront considérées comme la variable explicative
X1
· Les emballages, l'énergie et la redevance
technique seront considérés comme la variable explicative
X2
Comme nous sommes en présence de deux variables
explicatives et une expliquée, l'équation estimée
sera :
La préoccupation majeure est de connaître la valeur
des coefficients, et pour pouvoir établir la corrélation entre les variables.
Ainsi :
Cette équation nous permet d'estimer la valeur de, et avec
|
|
|
|
|
|
7,475784019
|
15,29192422
|
10,6920121
|
33,16943999
|
47,43957995
|
147,1700823
|
8,782444863
|
50,76719251
|
21,11539886
|
60,52668979
|
145,5227123
|
417,1367124
|
34,26272471
|
32,34936252
|
33,29230095
|
139,1090258
|
135,1690384
|
564,7922409
|
72,6458417
|
942,4280484
|
261,6552671
|
272,5765715
|
981,7643233
|
1022,742466
|
70,60355232
|
177,8602851
|
112,0605548
|
319,3721783
|
506,9011731
|
1444,666521
|
= 193,7703476
|
=1218,696813
|
438,8155339
|
824,7539054
|
1816,796827
|
3596,508023
|
Source : Calcul effectué sur base du tableau
précédent.
Ainsi l'équation X'X devient :
Après avoir inversé la matrice (X'X),
l'équation (X.X-1). X'Y donne :
Ainsi :,,
Yt = 5,652469 + 3,726319X1 -
0,132770X2
Comme vous le remarquerez dans les calculs qui suivent, et
comme le coefficient de corrélation est positif, cette équation
veut tout simplement dire que les deux séries tendent à
croître et à décroître en même temps. En
d'autres mots, cette équation veut dire que lorsqu'on augmente les
matières premières et les consommables, les emballages, les
énergies et la redevance technique, la production augmente aussi et
vice-versa.
Il sied maintenant de déterminer le degré de
dépendance (corrélation) entre les variables explicatives et la
variable à prévoir. Ceci nous pousse à calculer le
coefficient de détermination et de corrélation.
Soient : alors ;
1°)
2°)
3°)
4°) Y = 25,26195297 = 638,1662663
nY² = 31910,831332
Le coefficient de détermination trouvé
(R²) a également un sens. Il mesure le pourcentage de la
variabilité de l'historique de la variable à prévoir (la
production) qui est expliquée à partir des variables explicatives
(matières premières, matières consommables, etc.). Cette
information agrégée permet une perception intuitive
immédiate de l'apport des variables explicatives en vue de faire de la
prévision.
La racine carrée du coefficient de
détermination possède également une interprétation.
Ce coefficient de corrélation mesure l'intensité d'une liaison
linéaire retenue pour la régression.
Ainsi, R = ; comme on peut le remarquer, la valeur de R est comprise entre -1
et 1. Comme nous avons trouvé une valeur positive, ceci signifie tout
simplement que, les deux séries tendent à croître et
à décroître au même moment. Une valeur de R
négative signifie tout simplement lorsqu'une série croît,
l'autre décroît et inversement.
Il sied de faire remarquer qu'il existe une forte
corrélation entre la production et les facteurs internes, soit de 93,5%.
Il convient seulement de connaître si cette corrélation est
significative ou pas, de ce fait :
(Hypothèse nulle)
(Hypothèse alternative)
Règle de
décision
· Si F calculé est inférieur à F
tabulaire ; vraie les coefficients sont dans l'ensemble statistiquement
non significatifs.
Où = le seuil de signification
généralement 5%
V1= k - 1
V2= n - k ; avec k = nombre de
paramètres estimés
où
k = 3 ; n = 5 (Nombre d'observations ou d'effectifs)
FC 16
F(5%, 2,2) =39
Conclusion
Comme on peut le remarquer, FC < Ft. C'est-à-dire
16 < 39, donc les coefficients sont dans l'ensemble statistiquement non
significatifs. En d'autres termes, il existe une corrélation non
significative entre la production et les facteurs internes ; c'est -
à - dire qu'à part les matières premières, les
matières consommables, l'énergie, les emballages, la redevance
technique, il existerait d'autres variables qui ne sont pas exploitées
ou qui ne sont pas prises en compte dans les analyses et qui influenceraient
encore mieux la production.
2.2. ANALYSE CRITIQUE DU
MODELE DE PRODUCTION DE LA BRALIMA
2.2.1. Présentation du
modèle
Le modèle de production de la Bralima se trouve
à la page suivante.
BRALIMA - S.A.R.L
DEPT - PACKAGING
SIEGE DE BUKAVU
|
MODELE DE PRODUCTION
|
RECTIFICATIF
N°0
|
BIERES
|
BOISSONS GAZEUSES
|
Heure
|
Lundi
|
Mardi
|
Merc
|
Jeudi
|
Vend
|
Sam
|
Dim
|
Lundi
|
Mardi
|
Merc
|
Jeudi
|
Vend
|
Sam
|
Dim
|
6 :00
|
DE-AJ
|
DE-AJ
|
NU
|
DE-AJ
|
DE-AJ
|
DE-AJ
|
DE-AJ
|
DE-AJ
|
DE-AJ
|
DE-AJ
|
NU
|
DE-AJ
|
DE-AJ
|
DE-AJ
|
7 :00
|
MITZ2
|
PR3
|
NU
|
PR3
|
PR3
|
TK3
|
PR3
|
SP1.2sh
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
NU
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
VGR2
|
8 :00
|
MITZ2
|
PR3
|
NU
|
PR3
|
PR3
|
TK3
|
PR3
|
SP1.2sh
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
NU
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
VGR2
|
9 :00
|
MITZ2
|
PR3
|
EN/SA/ne
|
PR3
|
PR3
|
TK3
|
PR3
|
SP1.2sh
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
EN/SA/ne
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
VGR2
|
10 :00
|
MITZ2
|
PR3
|
EN/SA/ne
|
PR3
|
PR3
|
TK3
|
PR3
|
SP1.2sh
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
EN/SA/ne
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
VGR2
|
11 :00
|
MITZ2
|
PR3
|
EN/SA/ne
|
PR3
|
PR3
|
TK3
|
PR3
|
SP1.2sh
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
EN/SA/ne
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
VGR2
|
12 :00
|
MITZ2
|
PR3
|
EN/SA/ne
|
PR3
|
PR3
|
TK3
|
PR3
|
SP1.2sh
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
EN/SA/ne
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
VGR2
|
13 :00
|
MITZ2
|
PR3
|
EN/SA/ne
|
PR3
|
PR3
|
TK3
|
PR3
|
cp/ne
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
EN/SA/ne
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
VGR2
|
14 :00
|
MITZ2
|
PR3
|
EN/SA/ne
|
PR3
|
PR3
|
TK3
|
PR3
|
CC1.1sh
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
EN/SA/ne
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
VGR2
|
15 :00
|
MITZ2
|
PR3
|
EN/SA/ne
|
PR3
|
PR3
|
TK3
|
PR3
|
CC1.1sh
|
cp/ne
|
FO1.1sh
|
EN/SA/ne
|
cp/ne
|
FO1.1sh
|
VGR2
|
16 :00
|
MITZ2
|
PR3
|
EN/SA/ne
|
PR3
|
PR3
|
TK3
|
PR3
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
FO1.1sh
|
EN/SA/ne
|
FO1.1sh
|
FO1.1sh
|
VGR2
|
17 :00
|
MITZ2
|
PR3
|
EN/SA/ne
|
PR3
|
PR3
|
TK3
|
PR3
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
FO1.1sh
|
EN/SA/ne
|
FO1.1sh
|
FC1.1sh
|
VGR2
|
18 :00
|
MITZ2
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
cp/ne
|
PR3
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
FO1.1sh
|
DE-JA
|
FO1.1sh
|
FC1.1sh
|
FI - NE
|
19 :00
|
MITZ2
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
FO1.1sh
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
FC1.1sh
|
NU
|
20 :00
|
MITZ2
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
FO1.1sh
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
FC1.1sh
|
NU
|
21 :00
|
MITZ2
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
FO1.1sh
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
FC1.1sh
|
NU
|
22 :00
|
MITZ2
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
FO1.1sh
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
FC1.1sh
|
NU
|
23 :00
|
MITZ2
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
FO1.1sh
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
FC1.1sh
|
NU
|
0 :00
|
MITZ2
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
FO1.1sh
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
FC1.1sh
|
NU
|
1 :00
|
MITZ2
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
FO1.1sh
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
FC1.1sh
|
NU
|
2 :00
|
MITZ2
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
FO1.1sh
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
FC1.1sh
|
NU
|
3 :00
|
MITZ2
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
FO1.1sh
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
FC1.1sh
|
NU
|
4 :00
|
MITZ2
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
PR3
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
FO1.1sh
|
CC1.1sh
|
FO1.1sh
|
FC1.1sh
|
NU
|
5 :00
|
FI-NE
|
FINE
|
FI -NE
|
FI-NE
|
FI-NE
|
FI-NE
|
FI-NE
|
FI-NE
|
FI - NE
|
FI - NE
|
FI- NE
|
FI - NE
|
FI - NE
|
NU
|
|
Groupe Bière : Team Leader -
Kajangu/Munkulu
|
Groupe Bg : Team Leader - Sokoto/Fundi
|
LEGENDE
|
PR3 : Primus ¾
TK3 : Turbo-King 3/4
MTZ2 : Mutzïg 2/3
FO1 : Fanta Orange 1/3
FC1 : Fanta Citron 1/3
CGR1 : Vital'O Grena 1/3
|
To1 : Tonic 1/3
Cc1 : Coca-Cola 1/3
Sp1 : Sprite 1/3
SO1 : Soda 1/3
SCWT1 : Schxppes To 1/3
VGR2 : Vital'O grenad 2/3
|
Ne : Nettoyage
Sa : Sanitation
NU : Non Utilisation
EN : Entretien
Fi : Finition
DE : Démarrage
|
ce : Changement équipement
AJ : Ajustage
cp : changement produit
1sh : Shift 1
2sh : Shift 2
|
Gammes :
|
2 x CC1 :750+750 hls
|
|
3 xPR3 :1500+3000+1000 hls
|
3 x FO : 300+600+600 hls
|
1x TK3 : 1000 hls
|
1 x VGR2 : 188 hls
|
1 x MTZ2 : 1000 hls
|
1 x SP1 : 1 x 160 hls
|
|
1 x FC1 : 240 hls
|
2.2.2. Analyse du
modèle
En ce qui concerne la production de la bière, il se
dégage que la PRIMUS prend à elle seule 5 jours de production par
semaine, la MUTZIG une seule journée et la TURBO-KING une
demi-journée. Ceci, selon les responsables, se justifie par le fait que
la PRIMUS constitue la production de base de la Bralima.
Signalons que la Bralima utilise une seule ligne de
production. Ce qui conduit à un temps de changement de série et
d'entretien important soit 18 heures par semaine pour les bières;
ceci suite à la vétusté des machines. Les machines qui
étaient utilisées pour la production en 1970, sont les
mêmes qu'on peut retrouver aujourd'hui.
En ce qui concerne la production des boissons gazeuses, vu la
multiplicité des produits à fabriquer, ce modèle conduit
à un temps de changement de série et d'entretien important.
La production maximale de la bière était
fixée à 35 000 Hls par mois et 15 000 Hls de BG, suite
à tous ces problèmes, il arrive souvent que la production soit
revue à la baisse. Le modèle de production en vigueur ne
satisfait pas le marché, d'autant plus que le marché n'est pas
diversifié d'une part (l'uniformisation d'un produit sur le
marché pendant plusieurs jours) et d'autre part l'offre est de loin
inférieure à la demande.
En regardant ce modèle de production, on peut
toutefois dire que la Bralima impose le goût à ses consommateurs.
2.2.3. Critique du
modèle
1. Points forts.
Ce modèle permet aux responsables de la Bralima et
d'atteindre un résultat acceptable comme on peut le constater dans les
calculs effectués à la page suivante.
CALCUL DE LA MARGE BENEFICIAIRE ANNUELLE
Ind. Compte
|
Libellé
|
Solde USD
|
Ind. Compte
|
libellé
|
solde USD
|
61
|
Matières et fournitures consommées
|
16.351.692,95
|
71
|
production vendue
|
39.646.869,33
|
62
|
Transports consommés
|
4.324.442,86
|
72
|
production stockée
|
9.108.433,9
|
63
|
Autres services consommés
|
2.334.158,48
|
|
|
|
64
|
Charges et pertes diverses
|
6.773.403,22
|
|
|
|
65
|
Charges du personnel
|
2.458.398,39
|
|
|
|
66
|
Contributions et taxes
|
7.579.606,55
|
|
|
|
68
|
Dotations aux amortissements et pr.
|
544.269,09
|
|
|
|
|
Total charges
|
40.365.971,54
|
|
|
|
|
Bénéfice annuel
|
8.389.331,69
|
|
|
|
|
TOTAL GENERAL
|
48.755.303,23
|
|
TOTAL GENERAL
|
48.755.303,23
|
Source : Calcul effectué sur base de la balance
2007 en annexe.
2. Points faibles
a. La bière
En inférant les résultats :
(7 500 Hls par semaine soit 30 000 Hls le mois et 360 000
Hls l'année) si toutes choses restaient égales par
ailleurs ; c'est - à - dire s'il n'y avait pas de changement, le
majeur problème que produit ce modèle, est qu'il conduit à
des manques à gagner importants car la production normale vu la
capacité de production qui doit être de 35 000 Hls par mois
soit 420 000 Hls l'année est revue à la baisse soit 360 000
Hls. Il se dégage un manque à gagner de 420 000 Hls -
360 000 Hls = 60 000 Hls par an.
Si 1 hectolitre de bière en moyenne
coûtait : 6,085 x 11,58 casiers, soit 70,46 $.
60 000 Hls coûteraient 60 000 x 70,46 $ =
4 227 600 $ de manque à gagner durant l'année, soit un
manque à gagner de 352 300 $ le mois et de 88 075 $ la semaine
en terme des capacités de production.
Vu les marges bénéficiaires
réalisées, ce modèle devrait permettre à la Bralima
d'installer une seconde salle de brassage afin de permettre l'installation
d'autres lignes de fabrication pour éviter le temps de changement de
série car chaque produit pourrait avoir sa propre ligne de production et
le marché pourrait être diversifié. Bref, avec
l'installation d'autres lignes de production, la Bralima pourrait mettre fin au
problème de l'uniformisation d'un seul produit sur le marché et
à l'imposition du goût aux consommateurs mais curieusement
chose qui n'est pas faite.
Ce modèle conduit à un temps de changement de
série important car la même ligne de production est
utilisée pour la production de Primus, Mutzïg et Turbo King. Ce
temps est en moyenne de 2 heures par changement de produit soit 6 heures par
semaines et de 24 heures par mois et d'un total annuel de 288 heures soit 12
jours de non activité et ce qui conduit encore à un manque
à gagner de :
7 500 Hls 7 jrs
1 jr
12 jrs
Soit un manque à gagner de 12857,14 x 70,46 =
905.914,0844 $ l'année.
Bref, le temps de changement de série conduit à
un manque à gagner de 905.914,08 $.
Ce modèle ne répond pas à la satisfaction
des consommateurs d'autant plus que, comme on le constate, on retrouve un seul
produit (Primus) qui prend à lui seul 5 jours de production avec comme
conséquence :
o Imposition du goût ;
o Fuite de la clientèle car ceux qui ne consomment pas
la Primus vont se contenter de consommer d'autres produits de substitution.
Cette situation conduit à des manques à gagner faute de non
diversification des produits sur le marché.
Vu la vétusté des machines, ce modèle
conduit à des temps d'entretien, de nettoyage et de la non-utilisation
(la sanitation) les plus élevés soit d'un total de 19 heures la
semaine. Les responsables, vu les bénéfices
réalisés, devraient penser à installer au moins 2 lignes
de production de la bière qui s'ajouteraient à la seule
existante, ceci pour réduire le temps de changement de série,
d'entretien, de nettoyage d'une part et d'autre part suivre la production de
chaque type de produit fabriqué et satisfaire les consommateurs.
Rappelons que la demande est de loin supérieure à l'offre.
L'installation d'autres lignes devrait permettre de réduire le manque
à gagner provenant de l'application de ce modèle.
Le temps d'entretien conduit à un total annuel d'heures
de 912 soit 38 jours de non activité et qui conduit à un manque
à gagner de : 40.714,2857 Hls par l'an (1071,43 Hls x 38) et d'un
montant total de 2 868 728, 57$.
b. Boissons gazeuses
En faisant l'inférence des résultats, on
remarque une production moyenne mensuelle de : 3500 Hls x 4 = 14 000
Hls/mois x 12 = 168 000 Hls/an. Or la capacité annuelle
serait : 15 000 Hls x 12 = 180 000 Hls/an. Il se dégage
un manque à gagner de :
180 000 Hls - 168 000 Hls = 12 000 Hls or, 1 Hl BG = 105,
1752 $. Total = 105,1725 $ x
12 000 = 1.262.070 $ l'an et d'un manque à gagner mensuel de
105.172,5 $ et d'un total hebdomadaire de 26.293,125 $.
Ce modèle conduit à un temps de changement de
série important (4heures la semaine) soit d'un total de 192 heures
par an, soit d'un total de 8 jours de non activité et d'un total en
dollars de [8x500 (production journalière) x 105,1725] = 420690$.
Ce modèle de production des boissons gazeuses ne
répond pas à la satisfaction des consommateurs d'autant plus que,
il y a des périodes où l'on retrouve l'uniformisation d'un
produit sur le marché (Fanta orange, 3 jours) et cette situation conduit
à un mécontentement des certains consommateurs qui sont
obligés à consommer des produits de substitution et pour la
Bralima cette situation conduit à des manques à gagner
Vu le modèle, on remarque qu'il conduit à un
temps d'entretien important soit en moyenne de 9 heures par semaine en moyenne
et d'un temps de non-utilisation de 14 heures par semaine (lié à
des pannes machines) soit un total de 23 heures de temps perdus par
semaine : soit d'un total annuel de 1104 Heures/an soit 46 jours de non
activité et d'un montant total de : 500Hls x46x105.1725=
2 418 967.5 $ l'an.
CONCLUSION PARTIELLE
Il a été remarqué lors de l'étude
que (qu') :
· Il existe une corrélation entre la production et
les facteurs internes et externes qui l'influencent. Mais cependant,
dans l'analyse de corrélation entre la production et les facteurs
internes, il a été trouvé que la production ne
dépendait pas significativement de ces facteurs d'autant plus qu'il
existe d'autres facteurs comme la préférence du
consommateur, la diversification des produits, l'installation
d'autres lignes de production qui pouvaient influencer la production mais
malheureusement ces facteurs ne sont pas pris en compte dans les analyses.
· Le modèle de production de la Bralima conduit
à beaucoup de manques à gagner bien que ce modèle permette
d'avoir un bénéfice, il n'est pas efficace d'autant plus qu'il
conduit :
o A un temps de changement de série, à un temps
d'entretien et de la non-utilisation importants ;
o A des manques à gagner importants ;
o A la non installation d'autres lignes de production ;
o A des carences des produits sur le marché ;
o A l'imposition du goût aux consommateurs par
l'uniformisation des certains produits qui prennent en eux seuls 3 à 5
jours de production.
Eu égard à ce qui précède,
l'élaboration d'un modèle optimal de production à la
Bralima s'avère indispensable.
CHAP. 3. ESSAI
D'ELABORATION D'UN MODELE OPTIMAL DE PRODUCTION A LA BRALIMA
3.1. INTRODUCTION
L'objectif majeur de cette partie est de construire un
modèle optimal de production permettant de minimiser les charges et de
maximiser les recettes sur tous les produits fabriqués par la
société. Le modèle sera élaboré en recherche
opérationnelle.
Nous présenterons le modèle et son
application en vue de déterminer son résultat (marge
bénéficiaire réalisée) et par la fin nous
procéderons par la comparaison du résultat réalisé
par notre modèle à celui réalisé par l'application
de l'ancien modèle par la Bralima pour monter l'efficacité du
modèle conçu par rapport à l'ancien modèle.
3.1.1. Tâches à
mener pour résoudre un problème de R.O((*)21)
Voici de façon schématique, le
déroulement des tâches à mener pour résoudre un
problème de gestion grâce aux techniques de la R.O.
Ø Détection d'un problème
Ø Formulation du problème
Ø Collecte des données
Ø Elaboration du modèle
Ø Résolution du modèle
Ø Validation du modèle
Ø Prise de décision et implantation de la
solution.
a. La détection d'un
problème
Les nécessités d'action viennent des
expériences vécues : C'est la phase
préscientifique.
b. La
formulation du problème
Quel est le vrai problème à
résoudre ?
Quels critères permettent de juger si le
problème sera résolu de façon satisfaisante ?
c. la
collecte des données
Il faut préciser les paramètres du modèle
en s'appuyant sur l'information recueillie dans l'environnement du
problème à résoudre. L'élaboration du modèle
s'éclaire à la lanterne des données.
d.
Elaboration d'un modèle
Il s'agit de représenter les principaux aspects de la
réalité par un ensemble de formules mathématiques le plus
souvent, qui mettent en jeu les variables de décision concernées
et leurs interactions. On lance les hypothèses, on écrit une
théorie et on élabore un modèle. C'est la phase de
conceptualisation, de construction théorique ; en un mot, c'est la
phase de modélisation.
On formule d'une façon mathématique le vrai
problème à résoudre.
e. La
résolution du modèle
C'est la phase où l'on souhaite recourir aux
méthodes appropriées déjà disponibles si on a
réussi à classer le problème parmi ceux pour lesquels on
connaît déjà une méthode d'approche.
f.
Validation du modèle
On confronte les conclusions obtenues du modèle aux
opinions des personnes qui ont suffisamment d'expérience du
problème traité pour apprécier ou critiquer la pertinence
de la résolution proposée. Si les avis sont négatifs, on
peut alors remettre en cause soit l'écriture du modèle retenu,
soit la valeur de ses paramètres, soit les critères
d'appréciation de la solution. On peut aller jusqu'à remettre en
cause l'approche choisie pour résoudre le problème et partant, le
modèle retenu.
g. Prise de décision
et implantation de la solution
Comment implanter la solution retenue, doit-on s'arrêter
là ?
Il y a ici un retour possible vers le modèle initial
pour le modifier ou l'enrichir des observations faites lors de la phase
expérimentale. Une fois les révisions nécessaires
apportées, le modèle enrichi permettra de tirer des conclusions
mieux étayées
3.1.2. Modélisation
Le mot modèle est ambigu selon le dictionnaire((*)22), le modèle a trois
sens principaux : idéal, type et représentation
simplifiée.
En économie un modèle est une
représentation simplifiée de phénomènes
réels.
L'originalité d'un modèle de recherche
opérationnelle est d'être toujours décisionnelle. Il s'agit
d'éclairer des choix, de dire quelle est la meilleure
décision.
1. Description des conditions
de linéarité d'un modèle
Le modèle à utiliser pour traduire le
problème de la Bralima en langage mathématique est
qualifié de linéaire. Mais à quelles conditions ce
modèle doit obéir ?
Les modèles linéaires se présentent
naturellement dans la modélisation de plusieurs situations de gestion.
De plus, il existe toute une gamme d'algorithmes efficaces pour résoudre
ces modèles.
Rappelons qu'un modèle linéaire s'écrit
sous la forme suivante :
Max. (min) Z = C1X1 +
C2X2 ..... + CjXn.
S/C:
a11x1 + a12x2 +
..... + a1nxn (=, = ou =) b1
a21x1 + a22x2
+..... + a2nxn ((=, = ou =) b2
am1 x1+ am2x2 +..... +
amnxn ((=, = ou =) bm
x1, x2,..... , xn
= ou = 0.
Les conditions de linéarité auxquelles doit
respecter un modèle linéaire sont décrites de la
manière ci-après :
1. le modèle comporte une fonction « objectif
ou économique » qu'il s'agisse soit, de maximiser, soit de
minimiser.
Dans le problème de la Bralima, on cherche à
maximiser le profit total qui est représenté par la fonction Z.
Max = CjXj
Avec : n : nombre de variables de décision
Cj : marge bénéficiaire par
unité de Xj
Xj : produit fabriqué par un processus de
production de la Bralima, dans un horizon de 12 mois
2. La fonction « objectif ou
économique », de même que les membres gauches des
contraintes, s'écrivent comme des sommes dont chaque terme est un
produit d'une constante.
Ex : Max. c1x1 +
c2x2
s/c : a11x1 +
a12x2 =b1
3. Chaque variable est soumise à une contrainte de non
- négativité pour le cas de notre travail nous considérons
Xj = 0
4. Le modèle ne comporte pas de contraintes
écrites sous forme d'inéquation strictes.
5. On suppose connus avec certitude et précision tous
les paramètres qui apparaissent dans le modèle. Dans le
présent travail, dans la fonction économique, les marges
bénéficiaires pour chaque xj sont bien connues, ainsi
que la quantité des ressources consacrées à
xj.
La condition 2 résume ce que la littérature de
la R.O désigne sous le nom d'hypothèses de
proportionnalité et d'additivité((*)23).
Nous décrivons la portée de ces deux
hypothèses dans un problème d'allocation de ressources à
une gamme de produits et illustrons nos propos à l'aide du
problème de la Bralima
2. Hypothèse de
proportionnalité et d'additivité ((*)23)
a. Hypothèse de
proportionnalité
Le bénéfice provenant du produit rattaché
à une variable donnée est proportionnel à la valeur de
cette variable, par exemple, le profit correspondant aux xj
s'obtient en multipliant le nombre d'hectolitres de xj par le profit
unitaire. De même, la portion d'une ressource consacrée à
un hectolitre de produit xj est proportionnelle à la variable
associée.
b. Hypothèse
d'additivité
Le profit total est la somme des profits provenant des
xj est cjxj.
La quantité totale d'une ressource requise par un plan
de production est la somme des quantités utilisées par les
xj.
3.2. ELABORATION DU
MODELE
3.2.1. Présentation
synthétique du modèle
La Bralima siège de Bukavu fabrique des boissons
gazeuses et des bières. Plus d'une dizaine de produits sont
écoulés sur le marché. Au cours de l'exercice 2007, elle a
fabriqué 8 types de produits et compte les produire au cours de
l'exercice 2008. L'unité de mesure de la production est exprimée
en hectolitre.
Chaque hectolitre de type de produit a sa marge
bénéficiaire qui est égale à la différence
entre le prix de vente et celui de revient (charges). Les calculs de la marge
bénéficiaire et du coût de revient pour chaque hectolitre
de type de produit seront faits dans les paragraphes qui suivent.
Nous construisons les contraintes technologiques relatives
à la consommation des matières premières, à la main
d'oeuvre disponible, aux matières consommables, à
l'énergie (eau et électricité).
La capacité de production installée est de
15.000 hectolitres de boissons gazeuses par mois et 35.000 hectolitres de
bières le mois. L'autre élément à souligner est que
les états financiers prévisionnels pour 2006 reflètent une
rentabilité qui est tout au moins égale à celle de l'an
2007.
Ici le grand problème est de savoir comment la Bralima
peut maximiser son profit avec sa production annuelle.
Le nombre de variables de décision sera égal au
nombre de type de produits fabriqués par l'entreprise (l'unité
statistique sera exprimée en hectolitre). L'entreprise est
confrontée à 6 contraintes pour les bières et 5
contraintes pour les boissons gazeuses:
? contrainte liée à la consommation des
matières premières ce qui correspond à 3 contraintes
pour les bières et 2 les boisons gazeuses;
? contrainte liée à la consommation des
matières consommables, ce qui correspond à 1 contrainte pour les
bières et 1 autre pour les boissons gazeuses ;
? contrainte liée à consommation de
l'énergie (eau et électricité), ce qui correspond à
2 contraintes pour les bières et les BG.
Nous construirons deux modèles : un pour les
bières et l'autre pour les boissons gazeuses, cette séparation
se justifie par le fait que les bières et les boissons gazeuses n'ont
pas les mêmes matières premières, consommables, etc.
1. Modèle pour les
bières
Dans cette catégorie, nous avons : la bière
PRIMUS, TURBO KING et la bière MUTZIG
Max Z = cj xj
j = (1...3)
Avec cj : marge bénéficiaire
pour un hectolitre du produit xj
- Sous contraintes :
Ø des matières premières ;
Ø des matières consommables ;
Ø de l'énergie.
Avec la condition de non négativité :
x1, x2, x3 = 0
Pour: x1= Primus
x2=
Turbo King
x3=
Mutzig
2. Modèle pour les
boissons gazeuses
Dans cette catégorie, nous aurons deux produits, qui
sont fréquemment fabriqués : COCA-COLA et FANTA-ORANGE. Le
choix pour ces deux produits se justifie par le fait que les boissons gazeuses
utilisent les mêmes matières premières. L'application du
modèle pour les deux produits sera aussi valable pour les autres
produits BG.
Max Z = cj xj
j = (1...2)
Avec cj : marge bénéficiaire
pour un hectolitre du produit xj
- sous contraintes :
Ø des matières premières ;
Ø des matières consommables
Ø de l'énergie.
Avec la condition de non négativité :
x1, x2 = 0
Pour: x1= COCA-COLA et x2=
FANTA-ORANGE
3.2.2. Expression du
modèle à partir des données statistiques de la Bralima
1. Fonction
« objectif ou économique »
Les marges unitaires constituent les bénéfices
réalisés en vendant un hectolitre de bière (Primus, Turbo
King ou Mutzig) ou de BG (coca-cola, orange, etc.). Elles constituent les
différences entre les prix de ventes unitaires et les prix de revient
unitaires. Elles nous aiderons à formuler les fonctions
économiques dans notre modèle.
Comme nous l'avons dit dans le paragraphe
précédent, la marge bénéficiaire est donnée
par la différence entre le prix de vente et le prix de revient. Ce
calcul de la marge sera fait pour chaque type de produit. Dans les pages qui
précèdent nous avons présenté la fonction
« objectif » comme suit :
Max z = CjXj
Avec Cj : marge bénéficiaire
pour un hectolitre de produit Xj
a. Le prix de revient
A ce jour, la société n'a pas de
comptabilité analytique pour déterminer ses prix de revient. Une
analyse des prix de revient a dès lors nécessité
l'élaboration d'un système simplifié de calcul ayant pour
objet de déterminer le prix de référence de consommation
de matière première, consommables, emballages, énergie et
la redevance technique pour chaque type de produit fabriqué par la
Bralima.
La deuxième base de nos calculs de prix de revient est
la production effective de l'exercice 2007. Un tableau récapitulatif
dressé à partir des rapports de production de l'usine est
donné en annexe.
Au cours de cette période de douze mois, la Bralima a
donc produit 500.224,8 d'hectolitres de produits confondus dont la valeur
estimée est hors taxe.
Une liste comparative des prix de revient et prix de vente va
nous permettre de dégager les marges bénéficiaires pour
chaque type de produit, lesquelles marges vont nous servir dans la construction
de la fonction « objectif » de notre modèle (une
pour les BG et l'autre pour les bières).
Calcul des prix de revient (charges) :
Bières
Nature de la charge
|
PRIMUS
|
TURBOKING
|
MUTZING
|
Consommation matières premières
|
4369410,451
|
846611,4218
|
280956,8319
|
consommation matières consommables
|
429876,2831
|
46481,22331
|
45250,04106
|
Consommation Emballages
|
820584,2897
|
146504,7572
|
304949,5025
|
Consommation Energie
|
6241045,709
|
1204113,724
|
476713,4802
|
Consommation technique
|
1770104,455
|
184441,6173
|
513308,8416
|
TOTAL CHARGE
|
13631021,19
|
2428152,744
|
1621178,697
|
Source : montants obtenus sur base de standards de
consommation en annexe
Calcul des prix de revient (charges) Boissons
gazeuses
Nature de la charge
|
COCA-COLA
|
FANTA ORANGE
|
Consommation matière première
|
1037292
|
800926,8
|
consommation matières consommables
|
312666
|
279754,1
|
Consommation Emballages
|
0
|
0
|
Consommation Energie
|
1017656,032
|
910536,7
|
Consommation technique
|
148493
|
132863
|
TOTAL CHARGE
|
2516107,032
|
2124080,6
|
Source : montants obtenus sur base de standards
de consommation en annexe
b. Les prix de vente
? Résumé du prix de vente bière
Le prix de vente que nous avons obtenu étant global, il
sied de déterminer le prix de vente de chaque produit fabriqué
par la Bralima pour les bières. Ainsi, nous avons pris le total vente
(pour la Primus et Turbo King) multiplié par le total de la production
afférant au produit et divisé par la production totale de deux
produits. Le prix de vente de la Mutzïg, lui, étant connu.
Nature
|
Proportion dans le prix de vente
|
Montant total
|
Primus
|
|
22 779 907,190
|
Turbo King
|
|
2 724 655,566
|
Mutzïg
|
3 629 940,91
|
3 629 940,91
|
TOTAL
|
29 134 503,666
|
Source : Calcul effectué sur base du tableau de
vente bières.
? Résumé du prix de vente BG
Dans cette partie, comme nous connaissons le
total des boissons gazeuses vendues qui est de 126 496 Hls avec un montant
total de 14 152 889,89$, on procédera de la même
façon comme pour les bières,
ainsi :
Nature
|
Proportion dans le prix de vente
|
Montant total
|
Coca-cola
|
|
5 997 882,361
|
Fanta orange
|
|
5 366 520,434
|
TOTAL
|
11 364 402,795
|
Source : Calcul effectué sur base du tableau de
vente boissons gazeuses.
c. Détermination des
marges bénéficiaires unitaires
Bières
Nature
|
Marge bénéficiaire unitaire
|
Marge unitaire
|
Primus
|
|
32
|
Turbo King
|
|
9
|
Mutzïg
|
|
51
|
Source : Calcul effectué sur base des tableaux de
prix de revient et de vente bières.
Boissons gazeuses
Nature
|
Marge bénéficiaire unitaire
|
Marge unitaire
|
Coca-cola
|
|
65
|
Fanta orange
|
|
68
|
Source : Calcul effectué sur base des tableaux de
prix de revient et de vente des boissons gazeuses.
Ainsi, pour les bières et les boissons gazeuses, la
fonction économique sera formulée de la façon
ci-après :
· Bière : Zmax = 32X1 +
9X2 +51X3
Avec X1 : Primus
X2: Turbo - King
X3: Mutzig
· Boissons gazeuses : Zmax = 65X1
+ 68X2
Avec X1 : Coca-cola
X2: Fanta orange
2. formulation des
contraintes
a. Bières
Dans cette partie, nous avons 6 contraintes :
· Contraintes liées à la
consommation des matières premières : 3
contraintes.
Dans cette partie, nous avons les matières
premières nécessaires et lesquelles on ne peut pas se passer pour
fabriquer les bières. Nous retrouverons dans cette catégorie le
malte, le sucre, le riz. Nous avons les standards de consommation des
matières premières des bières (la quantité de
malte, de riz ou de sucre consommée pour produire un hectolitre de
bière en annexe) multiplié par les prix unitaires de ces
mêmes matières premières (en annexe) pour avoir ce qu'un
hectolitre des bières (Primus, Turbo King ou Mutzig) consomme en terme
de valeur. Ainsi, les contraintes se présentent comme suit :
o Malte : 9x1 + 12
x2 + 7x3 < 3 476 125.
x1 : La quantité de malte utilisée
pour produire la Primus
x2 : La quantité de malte utilisée
pour produire la Turbo-King
x3: La quantité de malte utilisée
pour produire la Mutzig
Le second membre représente les ressources disponibles
qu'on ne peut pas dépasser pour l'achat de malte afin de produire les
bières (annuellement).
o Sucre : 1,44x1 +
2x2 + 0x3 < 3 476 125
x1 : La quantité de sucre utilisée
pour pouvoir produire la Primus
x2 : La quantité de sucre utilisée
pour pouvoir produire la Turbo-King
x3: La quantité de sucre utilisée
pour pouvoir produire la Mutzig
Le second membre représente les ressources disponibles
qu'on ne peut pas dépasser pour l'achat de sucres afin de produire les
bières.
o Riz : 3,24x1 +
4,4x2 + 3,6x3 < 1 259 410
x1 : La quantité de riz utilisée pour
pouvoir produire la Primus
x2 : La quantité de riz utilisée pour
pouvoir produire la Turbo-King
x3: La quantité de riz utilisée pour
pouvoir produire la Mutzig
Le deuxième membre représente les ressources
disponibles qu'on ne peut pas dépasser pour l'achat de riz pour pouvoir
produire les bières.
· Contrainte liée à la
consommation des matières consommables : 1
contrainte :
Dans cette catégorie, nous avons
sélectionné un produit chimique qui est couramment utilisé
lors de la production et qui est le plus important parmi d'autres. On
procède de la même façon comme fait aux matières
premières. Le produit chimique sélectionné est
« la soude caustique ». Ainsi, la contrainte
devient :
o Soude caustique : 0,2x1 +
0x2 + 0,2x3 < 57 832
x1 : La quantité de soude caustique
utilisée pour produire la Primus.
x2 : La quantité de soude caustique
utilisée pour produire la Turbo-King
x3 : La quantité de soude caustique
utilisée pour produire la Mutzig
Le second membre représente les ressources disponibles
pour l'achat de soude caustique afin de produire les bières.
· Les contraintes liées à la
consommation de l'énergie (eau et électricité) :2
contraintes
Dans cette catégorie, en procédant de la
même façon comme ci-haut (ci-dessus). Ainsi, les contraintes
deviennent :
o Eau : 17,886x1 +
17,886x2 + 17,886x3 < 6 684 509
x1 : La quantité d'eau utilisée pour
produire la Primus.
x2 : La quantité d'eau utilisée pour
produire la Turbo-king.
x3 : La quantité d'eau utilisée pour
produire la Mutzig.
Le second membre représente les ressources disponibles
pour l'achat d'eau afin de produire les bières.
o Electricité :
1,0974x1 + 1,0974x2 + 1,0974x3 <
410 130
x1 : La valeur d'électricité ou la
somme allouée à l'électricité pour produire la
Primus.
x2 : La valeur d'électricité ou la
somme allouée à l'électricité pour produire la
Turbo-King.
x3 : La valeur d'électricité ou la
somme allouée à l'électricité pour produire la
Mutzig.
Le second membre représente les ressources disponibles
allouées à la consommation de l'électricité pour
produire les bières (Primus, Turbo-king et Mutzig).
Ainsi, les contraintes peuvent se résumer comme
suit :
: 9x1 + 12 x2
+ 7x3 < 3 .476 .125
1,44x1 + 2x2 +
0x3 < 3 .476. 125
3,24x1 + 4,4x2 +
3,6x3 < 1 .259 .410
0,2x1 + 0x2 +
0,2x3 < 57. 832
17,886x1 + 17,886x2 +
17,886x3 < 6 .684 .509
1,0974x1 + 1,0974x2 +
1,0974x3 < 410 .130
b. Boissons gazeuses
Dans cette partie, nous aurons 5 contraintes. Nous
procéderons de la même façon que pour les bières,
ainsi donc :
· Contraintes liées à la
consommation des matières premières : 2
contraintes
Ø Concentrés :
11,23x1+8,16x2 < 994 368
x1 : La quantité de concentré
disponible pour produire les COCA-COLA ;
x2 : La quantité de concentré
disponible pour produire les Fanta orange.
Le second membre représente les ressources disponibles
pour l'achat de concentrés de ces deux produits.
Ø Sucre : 8,03x1 +
8,472x2 < 835 971
x1 : La quantité de sucre pour produire
les COCA-COLA ;
x2 : La quantité de sucre pour produire
les Fanta orange.
Le second membre représente les ressources disponibles
pour l'achat de sucre de ces produits.
· Contrainte liée à la
consommation des matières consommables :
Ø Soude caustique : 0,539x1
+ 0,539x2 < 547 475
x1 : La quantité de soude caustique
utilisée pour produire les COCA-COLA ;
x2 : La quantité de soude caustique
utilisée pour produire les Fanta orange.
Le second membre représente les ressources disponibles
pour l'achat de la soude caustique pour les deux produits afin de mieux
produire.
· Contraintes liées à la
consommation de l'énergie (eau et électricité) : 2
contraintes
Ø Eau : 17,886x1 +
17,886x2 < 1 816 727
x1 : La quantité d'eau consommée
pour produire les Coca-cola ;
x2 : La quantité d'eau consommée
pour produire les Fanta orange ;
Le second membre représente les ressources disponibles
allouées à la consommation d'eau pour pouvoir produire les COCA
-COLA et les Fanta-oranges.
Ø Electricité :
1,0974x1 + 1,0974x2 < 111 466
x1 : La quantité
d'électricité pour produire les COCA-COLA ;
x2 : La quantité
d'électricité pour produire les Fanta orange.
Le second membre représente les ressources disponibles
allouées à l'électricité pour produire les
COCA-COLA et les Fanta orange.
Ainsi, les contraintes peuvent se résumer comme
suit :
11,23x1 + 8,16x2
< 994. 368
8,03x1 + 8,472x2
< 83. 5 97
0,539x1 + 0,539x2
< 547. 475
17,886x1 + 17,886x2 <
1 .816 .727
1,0974x1 + 1,0974x2
< 111 .466
3. présentation du
modèle
a. Bières :
Zmax = 32X1 + 9X2 +
51X3
S/C : 9x1 + 12 x2
+ 7x3 < 3. 476 .125
1,44x1 + 2x2 + 0x3
< 5 22. 400
3,24x1 + 4,4x2 +
3,6x3 < 1 .259 .410
0,2x1 + 0x2 +
0,2x3 < 57. 832
17,886x1 + 17,886x2 +
17,886x3 < 6 .684 .509
1,0974x1 + 1,0974x2 +
1,0974x3 < 410 .130
X1, X2, X3 > 0
b. Boissons gazeuses :
Zmax = 65X1 + 68X2
S/C : 11,23x1 + 8,16x2
< 994 .368
8,03x1 + 8,472x2 <
83. 597
0,539x1 + 0,539x2 <
547. 475
17,886x1 + 17,886x2 <
1 .816 .727
1,0974x1 + 1,0974x2 <
111. 466
X1, X2 > 0
3.3 APPLICATION OU
RESOLUTION DU MODELE
La résolution de notre modèle se fera par la
méthode de simplexe.
La méthode de simplexe procède par
itération. Ainsi, la méthode du simplexe prend pour point de
départ une solution économique de base. Cette solution
économique fera l'objet d'amélioration par un processus
appelé processus d'itération jusqu'à ce que la solution ne
puisse être améliorée. La dernière solution obtenue
est la solution optimale.
3.3.1. Les bières
Zmax = 32X1 + 9X2 +
51X3
S/C : 9x1 + 12 x2
+ 7x3 < 3 .476 .125
1,44x1 + 2x2 +
0x3 < 522 .400
3,24x1 + 4,4x2 +
3,6x3 < 1 .259 .410
0,2x1 + 0x2 +
0,2x3 < 57. 832
17,886x1 + 17,886x2 +
17,886x3 < 6 .684 .509
1,0974x1 + 1,0974x2 +
1,0974x3 < 410. 130
X1, X2, X3 > 0
1. Algorithme de
résolution
· Transformez le programme linéaire sous forme
standard (en introduisant les égalités dans les
inéquations) avec les variables d'écarts. Les variables
d'écarts sont introduites avec signes positifs pour les contraintes du
type ; avec signes négatifs pour les contraintes du type =.
Ainsi, pour notre modèle, nous avons :
Zmax =
32X1+9X2+51X3
S/C : 9x1 + 12 x2 +
7x3 + A1 = 3 476 125
1,44x1 + 2x2 +
0x3 + A2 = 522 400
3,24x1 + 4,4x2
+ 3,6x3 + A3 = 1 259 410
0,2x1 + 0x2
+ 0,2x3 + A4 = 57 832
17,886x1 + 17,886x2 +
17,886x3 + A5 = 6 684 509
1,0974x1 + 1,0974x2 +
1,0974x3 + A6 = 410 130
X1, X2, X3 > 0
· Présentez le programme linéaire standard
sous forme d'un tableau.
Cj
|
Var
|
P.O
|
X1
|
X2
|
X3
|
A1
|
A2
|
A3
|
A4
|
A5
|
A6
|
0
|
A1
|
3476125
|
9
|
12
|
7
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
A2
|
522400
|
1,44
|
2
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
A3
|
1259410
|
3,24
|
4,4
|
3,6
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
A4
|
57832
|
0,2
|
0
|
0,2
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
A5
|
6684509
|
18
|
18
|
18
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
A6
|
410129
|
1,1
|
1,1
|
1,1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
|
|
Zmax = 0
|
32
|
09
|
51
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
· Détermination de la solution de départ ou
de base. Pour cela on pose ; A1 = 3 476 125
A2 =
522 400
A3 =
1 259 410
A4 = 57 832
A5 =
6 684 509
A6 =
410 129
X1 = 0
X2 = 0 => Zmax = 0
X3 = 0
· Détermination de la variable entrante, sortante,
la ligne pivot, colonne pivot et le nombre pivot.
i. Variable entrante : on regarde sur la ligne
Zmax; on prend sur cette ligne le plus grand nombre pour un
problème de Maximum ; c'est-à-dire la plus grande valeur.
La variable correspondant à ce nombre est la variable entrante. Dans
notre cas : X3 est la variable entrante.
ii. La variable sortante : on la détermine comme
suit : on fait le rapport des éléments de la colonne P.O par
les éléments de la colonne de la variable entrante et on prend le
plus petit de rapport positif. Dans ce cas, c'est A4
= la variable sortante.
iii. La ligne pivot : la ligne pivot est la ligne de la
variable sortante.
iv. La colonne pivot : est désignée par la
colonne de la variable entrante.
v. Le nombre pivot : est l'intersection de la colonne
pivot et la ligne pivot, dans notre cas, c'est 0,2.
· Construire le nouveau tableau du simplexe : on
commence toujours par la nouvelle ligne pivot du nouveau tableau. Pour cela,
on divise chaque élément de la ligne pivot initiale par le
· nombre pivot. Pour les autres valeurs, on utilise la
formule suivante :
N.V = Valeur initiale
NV = Nouvelle valeur
Ainsi, la résolution de notre modèle
donne :
Cj
|
Var
|
P.O
|
X1
|
X2
|
X3
|
A1
|
A2
|
A3
|
A4
|
A5
|
A6
|
0
|
A1
|
3476125
|
9
|
12
|
7
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
A2
|
522400
|
1,44
|
2
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
A3
|
1259410
|
3,24
|
4,4
|
3,6
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
A4
|
57832
|
0,2
|
0
|
0,2
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
A5
|
6684509
|
18
|
18
|
18
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
A6
|
410129
|
1,1
|
1,1
|
1,1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
|
Zmax
|
0
|
32
|
09
|
51
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
A1
|
1452005
|
2
|
12
|
0
|
1
|
0
|
0
|
-35
|
0
|
0
|
0
|
A2
|
522400
|
1,44
|
2
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
A3
|
218 434
|
-0,36
|
4.4
|
0
|
0
|
0
|
1
|
-18
|
0
|
0
|
51
|
X3
|
289160
|
1
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
5
|
0
|
0
|
0
|
A5
|
1479629
|
0
|
18
|
0
|
0
|
0
|
0
|
-90
|
1
|
0
|
0
|
A6
|
115185,8
|
0
|
1,1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
-5,1
|
0
|
1
|
|
Zmax
|
14747160
|
-19
|
09
|
0
|
0
|
0
|
0
|
-255
|
0
|
0
|
0
|
A1
|
856276
|
2,90
|
0
|
0
|
1
|
0
|
-2,73
|
14,09
|
0
|
0
|
0
|
A2
|
423112
|
1,60
|
0
|
0
|
0
|
1
|
-0,33
|
8,18
|
0
|
0
|
09
|
x2
|
49644
|
-0,08
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0,23
|
-4,09
|
0
|
0
|
51
|
X3
|
289160
|
1
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
5
|
0
|
0
|
0
|
A5
|
586035
|
1,47
|
0
|
0
|
0
|
0
|
-4,09
|
-16,36
|
1
|
0
|
0
|
A6
|
64548,8
|
0,08
|
0
|
0
|
0
|
0
|
-0,23
|
-0,93
|
0
|
1
|
|
Zmax
|
15193956
|
-18,3
|
0
|
0
|
0
|
0
|
-2,5
|
-210
|
0
|
0
|
NB : Comme il n'y a pas d'éléments positifs
et non nuls sur la ligne Zmax, c-à-d que la solution optimale ne peut
pas être améliorée.2.
Interprétation
Comme nous pouvons le remarquer, X1
n'apparaît pas sur toutes les colonnes « variables »,
cela veut dire que, la quantité de Primus produite par la Bralima ne
peut pas être améliorée. Bref, elle est maximale vu les
ressources disponibles et les capacités productives des
machines. Par contre, la Bralima peut seulement augmenter la production de
Mutzig et de Turbo King respectivement de l'ordre de 289160 Hls et de
49 644 Hls pour avoir un bénéfice supplémentaire
optimal de l'ordre de :
· Primus : 306 990 Hls :
bénéfice : 9 148 898
· Turbo King : 49 644 Hls :
bénéfice : 446 796
· Mutzig : 289 160 Hls :
bénéfice : 14 747 160
24 342 854
3.3.2. Les boissons
gazeuses
Zmax = 65X1 + 68X2
S/C : 11,23x1 + 8,16x2
< 994 368
8,03x1 + 8,472x2
< 83 597
0,539x1 + 0,539x2
< 547 475
17,886x1 + 17,886x2 <
1 816 727
1,0974x1 + 1,0974x2 <
111 466
X1, X2 > 0
On procède de la même façon que les
bières dans la résolution. Ainsi, notre tableau
d'itération donne :
1. Algorithme de
résolution
Cfr bières
Cj
|
Var
|
P.O
|
X1
|
X2
|
A1
|
A2
|
A3
|
A4
|
A5
|
0
|
A1
|
994368
|
11
|
8
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
A2
|
835971
|
8
|
9
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
A3
|
547475
|
0,5
|
0,5
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
A4
|
1816727
|
18
|
18
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
A5
|
111466
|
1,1
|
1,1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
|
|
Zmax = 0
|
65
|
68
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
A1
|
251283
|
4
|
0
|
1
|
-0,9
|
0
|
0
|
0
|
68
|
X2
|
92886
|
0,9
|
1
|
0
|
0,11
|
0
|
0
|
0
|
0
|
A3
|
501032
|
0,06
|
0
|
0
|
-0,056
|
1
|
0
|
0
|
0
|
A4
|
144785
|
2
|
0
|
0
|
-2
|
0
|
1
|
0
|
0
|
A5
|
9292
|
0,12
|
0
|
0
|
-0,12
|
0
|
0
|
1
|
|
Zmax
|
6316248
|
4,55
|
0
|
0
|
-7,55
|
0
|
0
|
0
|
65
|
x1
|
62820,5
|
1
|
0
|
0,25
|
-0,225
|
0
|
0
|
0
|
68
|
X2
|
36347
|
0
|
1
|
-0,225
|
0,3125
|
0
|
0
|
0
|
0
|
A3
|
497263
|
0
|
0
|
-0,015
|
-0,0425
|
1
|
0
|
0
|
0
|
A4
|
19143,5
|
0
|
0
|
-0,5
|
-1,55
|
0
|
1
|
0
|
0
|
A5
|
1753,51
|
0
|
0
|
-0,03
|
-0,093
|
0
|
0
|
1
|
|
Zmax
|
6554928,5
|
0
|
0
|
-1,1375
|
-6,52625
|
0
|
0
|
0
|
2. Interprétation
La Bralima doit fabriquer 62 820,5 Hls de Coca-cola et 36 347
Hls de Fanta orange pour réaliser un bénéfice optimal de
l'ordre de : [62820,5 x 65 + 36347 x 68] = 6 544 928,5
$.
NB : Pour les autres boissons gazeuses, on procède
de la même façon. L'application reste la même.
Il sied de faire remarquer que le bénéfice
total devient : 6 544 928,5$+ 24 342854$ =
30 887 782,5 $.
3.4 COMPARAISON DU
RESULTAT DU MODELE A CELUI DE LA BRALIMA
D'après le calcul effectué au chapitre
précédent dans la détermination de la marge
bénéficiaire réalisée par le modèle de
production de la Bralima en nous référant à la balance de
l'année 2007, nous avons fait ressortir un bénéfice annuel
de l'ordre de 8 389 331,69 $.
Partant de notre modèle, le bénéfice
à réaliser est de l'ordre de
30 887 782,5$. Il se dégage une
différence de 30887782,5$- 8389331$ =
22 498 450,81$.
Partant de ce chiffre, il sied de faire remarquer que notre
modèle de production devient plus rentable et plus efficace que le
modèle appliqué par la Bralima.
Notre modèle de production pourrait conduire à
d'autres investissements d'extension, comme l'implantation d'autres lignes de
production pour essayer de satisfaire le marché par la diversification
des produits en augmentant les quantités produites d'une part et d'autre
part essayer de mettre fin au temps de changement de série, de diminuer
le temps de la non utilisation par des équipements nouveaux
(réduction sensible de la réparation) mais aussi sur le plan
social essayer de lutter contre le chômage car la mise en application de
notre modèle permettra d'embaucher d'autres gens qui viendrons
travailler dans les différentes lignes de production.
CONCLUSION PARTIELLE
Eu égard à ce qui précède, on
remarque que l'application du modèle optimal à la Bralima est
d'une grande importance car ce modèle maximisera le gain de
l'entreprise et peut conduire à d'autres investissements d'extension
comme l'installation d'autres salles de brassage (à Bukavu, Goma,
Uvira, etc.) et qui cette situation pourrait conduire à l'embauche d'une
partie de la population (lutte contre la pauvreté et le chômage)
mais aussi ce modèle pourrait permettre l'équilibre entre l'offre
et la demande des produits Bralima, car souvenez-vous, il a été
souligné qu'il existe un déséquilibre entre les
quantités offertes par la Bralima et les quantités
demandées sur le marché.
L'application de notre modèle exige la mise sur pied
d'une petite marge d'erreur des charges directes de production comme la
consommation des matières premières, les charges du personnel
affecté à la production, etc., en basse conjoncture pour ne pas
chambarder la solution optimale, cette marge pourrait être de 10% soit du
bénéfice total (exemple : certaines périodes, les
matières premières ont un prix exorbitant à cause de leur
rareté, etc.)
CONCLUSION GENERALE
Dans cet « Essai d'élaboration d'un
modèle optimal de production d'une entreprise industrielle : cas de
la Bralima siège de Bukavu », il a été question
d'élaborer un modèle de programmation linéaire de la
production permettant de minimiser les coûts et maximiser le profit pour
chaque type de produit fabriqué par la Bralima.
Ainsi, hormis l'introduction et la conclusion
générale, ce travail a été rédigé
suivant trois chapitres, à savoir :
Le premier chapitre
intitulé : « Cadre théorique » a
traité la littérature sur la Bralima, les modèles
d'optimisation, les facteurs de production et enfin la typologie et
l'organisation de la production.
Le second chapitre
intitulé : « Analyse critique du modèle de
production de la Bralima » a présenté en premier lieu
l'analyse de corrélation de la production et les facteurs qui
l'influencent (facteurs internes et externes) et la détection d'autres
facteurs oubliés dans les analyses mais aussi a critiqué le
modèle de production de la Bralima en second lieu (les failles et les
performances du modèle)
Le troisième chapitre
intitulé : « Essai d'élaboration d'un
modèle optimal de production à la Bralima » a
traité de l'élaboration d'un modèle optimal de production,
bref, nous avons montré comment l'application d'un modèle optimal
peut conduire à des marges bénéficiaires
élevées mais aussi peut conduire à d'autres
investissements d'extension. Ce dernier chapitre donne l'interprétation
des résultats.
A l'issue de ce travail, nous sommes arrivé aux
constats ci- après :
v Le
modèle de production de la Bralima bien que permettant de
réaliser un bénéfice, n'est pas efficace d'autant plus
qu'il conduit :
- A un temps
de changement de série, à un temps d'entretien et de la non
utilisation importants ;
- A la non
installation d'autres lignes de production ;
- A
l'imposition du goût aux consommateurs par l'uniformisation des certains
produits qui prennent en eux seuls 3 à 5 jours de
production ;
- Certains
facteurs de production ne sont pas pris en compte dans les analyses
A la suite de l'exploitation des données
recueillies sur terrain et dans les archives de la société ainsi
que de l'élaboration et de l'application du modèle optimal, nous
avons formulé les propositions et les suggestions suivantes :
v Que la
société Bralima siège de Bukavu applique le modèle
optimal d'autant plus qu'il peut conduire :
- A la
maximisation du gain de l'entreprise ;
- A d'autres
investissements d'extension comme l'installation d'autres salles de brassages
(à Bukavu, à Uvira, à Goma) ;
- A
l'embauche d'une partie de la population (lutte contre le
chômage) ;
- A la
suppression du temps de changement de série ;
- A la
diminution des temps d'entretien et de la non utilisation ;
- A la
diversification du goût aux consommateurs ;
- A la prise
en compte de tous les facteurs avant de produire
Nous ne prétendons pas avoir
épuisé ce sujet mais cependant nous estimons que les objectifs
assignés à ce travail ont dûment été
atteints, nous pensons avoir ouvert les portes à tout chercheur qui
pourrait traiter les points non débattus dans ce travail.
Enfin, ce travail restant une oeuvre humaine, est
soumis à l'imperfection, nous sommes conscients qu'il rencontrera les
sentiments de nos différents lecteurs et d'autres chercheurs qui
s'orienteraient dans le même domaine et nous sommes ouverts à
toute critique scientifique constructive objective pour l'avancement de la
science.
BIBLIOGRAPHIE
1. OUVRAGES GENERAUX
1. BAILLARGEON, G. : La programmation
linéaire, aide à la décision économique et
technique, Les
Editions SMG, Trois- Rivières, 1976.
2. BAUMAUL, J.W.: Economic Theory and operation
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3. BERANGER, P. : Les nouvelles règles de la
production vers l'excellence Industrielle,
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linéaire et théorie de l'entreprise, Dunod,
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production, Dunod, Paris,1968
6. COURTOIS A. et AL., Gestion de
production, Edition d'organisation, Paris, 2003
7. COURTOIS, A, gestion de production, Edition
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8. CROLAIS, M. : Gestion Intégrée de la
production et ordonnancement, Dunod, Paris, 1968
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2ème édition, Edition Marketing S.A,
Paris, 2004
10. Dictionnaire commercial, Edition DALLOZ, Paris,
1980.
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gestion économique, Dunod, Paris, 1962
12. DUBOIS, J. et al. : Dictionnaire de
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13. ERIC DOR, Econométrie, Editions Collection
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14. GAUJET, C et NICOLAS, C. : Mathématiques
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15. GRAWITZ, M. : Méthode des sciences
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17. M'VIBUDULU K., Initiations aux modèles,
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18. NORBERT, Y. : La recherche
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: Evaluation de la politique de distribution des
boissons sur le
marché de Bukavu : cas spécifique
des produits de
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2. BONANE MUSHAWA: La
corrélation entre la productivité du travail et les facteurs
motivationnels : cas de la Bralima Bukavu, Mémoire,
UCB,
2001-2002
3. HAMULI LINDJANDJA
Papy: Programmation des charrois automobiles pour la
distribution de la Boisson dans la ville de Bukavu : cas
de
la Bralima Bukavu, Mémoire, ISP/BKV, 2006-2007
4. KILAULI BITUBI Jean : Impact
des actions marketing sur la vente des
produits Bralima
dans la période de basse conjoncture, Mémoire
ISP/BKV, 2003-2004
5. KINDU MUNDEKE : Analyse
systématique de la possibilité de proposer une
technique
d'ordonnancement des travaux de la Bralima
Bukavu,
Mémoire, UCB, 1998-1999
6 · MBAYAHE MBAMBU Dorah :
La rationalisation du circuit de distribution interne à
la Bralima Bukavu, Mémoire, UCB, 1998-1999
7. MBUMBA KALONGO : La
contribution au volume de vente d'un produit à faible
rotation par
la recherche de nouvelles pistes commerciales :
de la Bralima
Bukavu, Travail de fin de Cycle, UEA, 2001-
2002
8. MBUMBA KALONGO : Analyse de la
structure financière d'une entreprise : cas de
la Bralima
Bukavu, Mémoire, UEA, 2003-2004
9. NZIGIRE RUCHOGEZA : Modèle
de gestion de production des bières et des boissons
gazeuses
à la Bralima SARL siège de Bukavu, Mémoire,
UCB
1996-1997
3. NOTES DE COURS
1. BASHENGEZI, Cours de méthodes quantitatives
économiques, 3èmegraduat, économie,
UCB, inédit, 2000-2001
2. BARARUZUNZA F., Cours des principes
d'économétrie, inédit, L1SCA, ISP-BUKAVU,
2006-2007
3. DOMINIQUE, Cours de statistiques appliquées à
la gestion, L1GEFIN, UEA, inédit, 2006-
2007
4. LOSSO M., cours de gestion commerciale, L1SCA/ISP,
Inédit, 2006-2007
5. MULUMBA, Cours des principes d'économétrie,
L1SCA, ISP/BKV, inédit, 2004-2005
6. MUTABAZI, Cours de statistiques appliquées aux
affaires, L2SCA, ISP/BKV,inédit ,2007-
2008
7. M'VIBUDULU K., Cours de recherche opérationnelle,
L1SCA, ISP-BUKAVU, 2006-
2007
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
............................................................................................I
DEDICACE..............................................................................................II
AVANT-PROPOS......................................................................................III
SIGLES ET
ABREVIATIONS......................................................................V
O.INTRODUCTION GENERALE
1
0.1. PROBLEMATIQUE DE RECHERCHE
1
0.2. HYPOTHESES DE RECHERCHE.
4
0.3. CHOIX ET INTERET DE L'ETUDE
5
0.4. OBJECTIF DE L'ETUDE
6
0.5. DELIMITATION DU SUJET
7
0.5.1. Délimitation spatiale
7
0.5.2. Délimitation temporelle
7
0.6. APPROCHE METHODOLOGIQUE
7
0.6.1. Méthodes
7
a. Méthode statistique
8
b. Méthode synthétique
8
c. Méthode analytique
8
d. Méthode comparative
8
e. Méthodologie d'analyse
8
0.6.2. Techniques.
9
0.7. ETAT DE LA QUESTION.
9
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
11
0.9. DIFFICULTES RENCONTREES.
11
CHAP.1. CONSIDERATIONS THEORIQUES
13
1.1. APERCU GENERAL SUR LA BRALIMA
13
1.1.1. Historique
13
1.1.2. Domaine d'activité.
15
1. Bière
15
2. Boissons gazeuses
15
1.1.3. Objectifs et rayon d'action de la
Bralima
15
1.1.4. Environnement de la Bralima
16
1. Micro-environnement
16
a. Les fournisseurs
17
b. Les intermédiaires
17
c. La technologie
17
d. Les clients
17
e. Les ressources humaines
18
f. Les actionnaires
18
g. Le pouvoir public
18
h. La concurrence
18
2. Macro-environnement
18
a. Environnement économique
19
b. Environnement politique
19
c. Environnement socioculturel
19
1.2. APERCU GENERAL SUR LES MODELES
D'OPTIMISATION ET LES FACTEURS DE PRODUCTION
20
1.2.1. Modèles d'optimisation
20
1. Introduction
20
2. La programmation linéaire
21
a. Notion sur la programmation
linéaire
21
b. But de la programmation
linéaire
22
c. Méthodes de
résolution
23
La méthode du simplexe.
23
Méthode graphique.
23
Méthode matricielle
23
3. La programmation dynamique
24
1.2.2. Les facteurs de production
25
1. Introduction
25
2. Les facteurs proprement dits
25
a. Le travail
25
b. La terre
26
c. Le capital
26
I.3 TYPOLOGIE ET ORGANISATION DE LA
PRODUCTION
27
1.3.1 Typologie de la production
27
1. Classification en fonction de l'importance des
séries et de la répétitivité
27
2. Classification selon l'organisation des flux de
production
28
a. Production en continu
28
b. Production en discontinu
28
c. Production par projet
28
3. Classification selon la relation avec le
client.
29
a. Vente sur stock
29
b. Production à la commande
29
1.3.2. Organisation de la production
30
1. Implantation en sections homogènes.
30
a. Avantages principaux
30
b. Inconvénients principaux
30
2. Implantation en lignes de fabrication
30
3. Implantation en cellules de fabrication
31
CHAP. 2. ANALYSE CRITIQUE DU MODELE DE
PRODUCTION DE LA BRALIMA
32
2.1. FACTEURS INFLUANCANT LA PRODUCTION A LA
BRALIMA
32
2.1.1. Présentation des facteurs
32
1. Facteurs externes
32
a. Les fournisseurs
32
b. la vente ou la demande
32
2. Facteurs internes
33
a. les moyens d'exploitation
33
L'énergie et les matériaux
33
Les emballages et la technique
33
Les informations
34
b. les matières
premières
34
2.1.2. Analyse de corrélation
35
1. La production et les facteurs externes
35
a. Calcul du montant afférant à
la production et à la vente de bière et BG de 2003-2007
35
b. Régression simple.
40
Droite de moindre carré ou droite
d'ajustement
43
Décision
46
Indice de prédiction
46
2. La production et les facteurs internes
48
Règle de décision
52
Conclusion
53
2.2. ANALYSE CRITIQUE DU MODELE DE PRODUCTION
DE LA BRALIMA
53
2.2.1. Présentation du modèle
53
2.2.2. Analyse du programme
55
2.2.3. Critique du programme
55
1. Points forts.
55
2. Points faibles
57
a. La bière
57
b. Boissons gazeuses
59
CONCLUSION PARTIELLE
60
CHAP. 3. ESSAI D'ELABORATION D'UN MODELE
OPTIMAL DE PRODUCTION A LA BRALIMA
61
3.1. INTRODUCTION
61
3.1.1. Tâches à mener pour
résoudre un problème de R.O
61
a. La détection d'un problème
61
b. La formulation du problème
62
c. la collecte des données
62
d. Elaboration d'un modèle
62
e. La résolution du modèle
62
f. Validation du modèle
62
g. Prise de décision et implantation de la
solution
63
3.1.2. Modélisation
63
1.Description des conditions de
linéarité d'un modèle
63
2. Hypothèse de proportionnalité et
d'additivité(23)
65
a. Hypothèse de proportionnalité
65
b. Hypothèse d'additivité
65
3.2. ELABORATION DU MODELE
66
3.2.1. Présentation synthétique du
modèle
66
1. Modèle pour les bières
67
2. Modèle pour les boissons gazeuses
67
3.2.2. Expression du modèle à partir
des données statistiques de la Bralima
68
1. Fonction « objectif ou
économique »
68
a. Le prix de revient
69
b. Les prix de vente
70
Résumé du prix de vente
bière
70
Résumé du prix de vente BG
71
c. Détermination des marges
bénéficiaires unitaires
71
2. formulation des contraintes
72
a. Bières
72
b. Boissons gazeuses
75
3. présentation du modèle
77
a. Bières :
77
b. Boissons gazeuses :
77
3.3 APPLICATION OU RESOLUTION DU MODELE
77
3.3.1. Les bières
78
1. Algorithme de résolution
78
a. Interprétation
82
3.3.2. Les boissons gazeuses
82
1. Algorithme de résolution
83
a. Interprétation
83
3.4 COMPARAISON DU RESULTAT DU MODELE A CELUI
DE LA BRALIMA
84
CONCLUSION PARTIELLE
85
CONCLUSION GENERALE
....................................................................86
BIBLIOGRAPHIE...................................................................................88
TABLE DES
MATIERES.........................................................................91
* (1) MORVAN, Y., Fondements
d'économie industrielle, 2ème édition, Edition
ECONOMICA, 1980
* (2) COURTOIS A. et AL.,
Gestion de production, Edition d'organisation, Paris, 2003
* (3) COURTOIS A. et AL.,
op.cit.
* (4) BAILLARGEON, G. :
La programmation linéaire, aide à la décision
économique et technique, Les
Editions SMG, Trois- Rivières, 1976, P.169.
* (5) BOULDING, K.E et
AL. : La programmation linéaire et théorie de
l'entreprise, Dunod, Paris, 1964
* (6) GRAWITZ, M. :
Méthode des sciences sociales, Dalloz, 4ème
édition, Paris, 1979
* (7) LOSSO M., cours de gestion
commerciale, L1SCA/ISP, Inédit, 2006-2007
* (8) Dictionnaire commercial, Edition DALLOZ, Paris,
1980, P.203
* (9) VIDAL, C., La recherche
opérationnelle, presse universitaire de France, paris, 1974.
* (10) SIMONNARD, M.,
Programmation linéaire, Dunod, Paris, 1962
* (11) MVIBUDULU K.,
Initiations aux modèles, méthodes et pratiques de la recherche
opérationnelle,
2ème édition
CRSAT, 2007
* (12) BAUMAUL, J.W.:
Economic Theory and operation analysis, 4ème édition,
Harper &
Brothers New York,
1959.P.15
* (13) DOFORMAN, R. :
Programmation linéaire et gestion économique, Dunod,
Paris, 1962
* (14) GAUJET, C et NICOLAS,
C. : Mathématiques appliquées, initiation à la
recherche opérationnelle,
Dunod,
3ème édition révisée, Paris,
1988.P.169
* (15) M'VIBUDULU K., op.cit
* (16) BERANGER, P. : Les
nouvelles règles de la production vers l'excellence Industrielle,
Dunod, Paris,
1987.
* (17) CROLAIS, M. :
Gestion Intégrée de la production et ordonnancement,
Dunod, Paris, 1968.
* (18) COURTOIS A. et AL., op.
cit. Page 19-29
* (19) CANTEGRELL, F., Les
points de la production, Dunod, Paris, 1968, P. 191
* (20) COURTOIS, A, gestion
de production, Edition d'organisation, paris, 1993 page.39
* (21) ERIC DOR,
Econométrie, Editions Collection Synthex, Paris, 2004, page1
* (22) BARARUZUNZA F., Cours
des principes d'économétrie, Inédit, L1SCA, ISP-BUKAVU,
2006-2007
* (23) DAYAN, A et alii,
Manuel de gestion, volume 2, 2ème édition,
Edition Marketing S.A, Paris, 2004
* (21) NORBERT, Y. : La
recherche opérationnelle, Gaëtan Morin 1995, P. 1417
* (22) DUBOIS, J. et al. :
Dictionnaire de linguistique, Librairie Larousse, Paris, 1988.
* (23) NORBERT,
Y. :Op.cit.page 31
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