WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La problématique du financement de la décentralisation territoriale au Cameroun

( Télécharger le fichier original )
par Jean Raoul NKOUDOU BENGONO
Université de Yaoundé II Soa - DESS 2006
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Pourcentages

Catégorie 1

Catégorie 2

Catégorie 3

Recettes de d'investissement

Les différentes ressources de financement des CTD

Figure 3-4 : structure des différentes recettes par catégorie de CTD.

.

L'interprétation de cette figure nous laisse dire que :

- 74.64% des recettes de fonctionnement appartiennent à la seule communauté urbaine, 17.12% aux trois (03) communes (communes urbaine de Mbalmayo, CUA de Yaoundé 5e et la CR de Yoro) ayant une surface financière moyenne, et enfin 8.24% reviennent à six (06) communes marginalisées économiquement (Okola, Nsem, Ombessa, Ngoumedzap, Ngnibassal et Nkoting)

- 3.2% des recettes d'investissement appartiennent à la seule communauté urbaine de Yaoundé, 35.2% des recettes aux six (06) communes rurales de la troisième catégorie.

Ces chiffres nous permettent donc de confirmer notre hypothèse de travail suivant laquelle la politique de financement des CTD n'est pas efficace, car elle s'appuie sur des ressources fiscales difficilement recouvrables dans certaines communes du fait de leur marginalisation économique, une mauvaise répartition des ressources issues des transferts de l'Etat et une faible rentabilité des ressources propres locales.

CONCLUSION DU CHAPITRE

Nous nous sommes attelés dans ce chapitre à l'aide d'une analyse statistique basée sur la méthode de sondage à présenter les différents déséquilibres qui naissent des différentes sources de financement des CTD.

L'analyse statistique par la méthode de sondage nous a permis de tirer, de l'ensemble des CTD de la province du Centre, un échantillon représentatif de dix communes réparties selon l'importance des recettes réalisées au cours de l'année 2004 en trois catégories. La première catégorie regroupe les communes ayant un montant de recettes supérieur à un milliard ; la deuxième catégorie regroupe les communes ayant une surface financière moyenne, dont un montant de recette supérieur à 300.000.000Fcfa. Ici nous avons inclus la commune rurale de Yoko car celle-ci déploie d'importantes recettes dues à la redevance forestière. Enfin la troisième catégorie qui regroupe, quant à elle les communes rurales ayant une faible surface financière, dont un montant de recettes inférieur ou égal à 100.00.000F CFA.

Sur la base de ce classement l'examen des différentes sources de financement nous a permis de constater que la première catégorie de commune, dont la communauté urbaine de Yaoundé, collecte d'importantes recettes tant en fonctionnement qu'en investissement pour le financement de ses activités. Toutefois il existe encore quelques disparités dues au fait que certaines sources de financement restent inexploités soit du fait qu'elles nécessitent d'abord un transfert par l'Etat de nouvelles compétences dans le cadre de la « nouvelle décentralisation », soit du fait qu'elles relèvent d'une autre collectivité centrale.

Quant à la deuxième et à la troisième catégorie, nous constatons qu'elles sont les plus marginalisées dans cette politique de financement des CTD. Cette forte marginalisation est due au fait que certaines sources de financement sont exploitées par certaines communes et inexploitées par d'autres de même niveau. Ceci peut aussi se justifier par la faiblesse du niveau d'activités économique dans ces catégories de communes, car cette faiblesse d'activités ne favorise pas la mise sur pied d'une politique fiscale efficace.

La lutte contre ces inégalités apparaît donc importante. C'est ce qui fait l'objet de notre quatrième chapitre.

CHAPITRE 4 : LES RECOMMANDATIONS ET LES PERSPECTIVES POUR UN FINANCEMENT ADEQUAT DU PROCESSUS DE DECENTRALISATION TERRITORIALE AU CAMEROUN

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon