SOMMAIRE
INTRODUCTION.......................................................................p.3
PREMIERE PARTIE : DEMESURE ET INCONTINENCE CHEZ PLATON
I.1. Calliclès et l'éloge sophistique de l'hybris
................ ........................................p.9
I.2. Hybris et akrasia chez Platon : les origines d'une
confusion sémantique............p.18
II. DEUXIEME PARTIE : INCONTINENCE ET INTEMPERANCE CHEZ
ARISTOTE
II.1. La méchanceté et les limites de
l'éthique : le recours herméneutique...........p.69
II.2. L'akrasia
aristotélicien......................................................................p. 71
II.3. L'hybris chez
Aristote...................................................................p.138
II.4.La notion aristotélicienne d'akolasia
................... ...........................p.140
TROISIEME PARTIE : AMORALITE ET IMMORALITE CHEZ GUYAU
III.1. Eléments
biographiques.....................................................................p.151
III.2. De l'amoralité
....................................................................................p.154
III.3. De
l'immoralité..............................................................................p.167
CONCLUSION......................................................................................p.202
BIBLIOGAPHIE
....................................................................................................p.204
AMORALITE ET IMMORALITE CHEZ ARISTOTE ET
GUYAU
Hans EMANE-OBAME,
Université Omar Bongo, Libreville,
Gabon
Résumé
Cette étude vise à s'interroger
sur la distinction entre amoralité et immoralité, principalement
chez Aristote et Guyau. La principale hypothèse de ce travail est que la
simple distinction sémantique s'étant avéré
insuffisante, mettre l'amoralité et l'immoralité à
l'épreuve de la philosophie, c'est en réalité les
interpréter en tant qu'expériences subjectives, et donc les
interpréter comme « symboles de la conscience ».
Tenues pour symboles de la conscience, elles peuvent en signifier la
perversion, la négation, la dépravation, la corruption, la
déviation, ou le dérèglement. L'amoralité et
l'immoralité sont susceptibles d'être rassemblées sous un
terme générique : l'anéthicité. C'est
la raison pour laquelle une réflexion sur la structure et les
modalités de la conscience anéthique, permettrait de
révéler ce qu'il y a de propres à ces deux
phénomènes distincts.
Abstact
The aim of this work is to wonder about the
distinction between amorality and immorality in Aristotle's and Guyau's
thoughts. The main hypothesis of this work is that, because of the semantic
inadequacies, to put amorality and immorality to the test of philosophy, it is
try to interpret them as «consciousness symbols». So, they can mean
consciousness perversion, corruption, or vice. Amorality and immorality can be
gather under one word : unethicity. It is the reason why the thought
on structures and characteristics of unethical consciousness, would allow to
reveal this two phenomenon own.
Mots-clés : akrasia, akolasia,
hybris, désir, plaisir, passion, raison, faiblesse de (la)
volonté, liberté, vie, amoralité, immoralité,
amoralisme, immoralisme, anéthique.
Keywords : akrasia, akolasia,
hybris, desire, pleasure, passion, reason, weakness of (the) will,
liberty, life, amorality, immorality, amoralism, immoralism,
unethical.
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