Chapitre Ï : Situation de l'élevage
bovin en Algérie
1. Le cheptel bovin en Algérie :
Selon le ministère de l'agriculture
(2001), les bovins sont localisés dans le Tell est les hautes plaines.
La population locale représente environ 78% du cheptel alors que les
races importées et celles issues de croisements avec le bovin local sont
évaluées à environ 22% dont 59% sont localisés au
Nord-Est (ITEBO, 1997).
1.1. Evolution du cheptel bovin :
Le cheptel bovin est passé de 865 700 têtes
durant la période 1968 -1970 à 1 487 000 têtes entre
1983 -1985 (Yakhlef, 1989) pour enregistrer un total de 1586 070 durant la
période 2004 - 2005.
Le tableau 01 montre l'évolution de l'effectif du
cheptel bovin national total depuis 1990 jusqu'à 2005. Il apparaît
que l'évolution a connu 3 phases principales :
- Durant la période 1990 -1996, l'effectif bovin accuse
une régression en passant de 1 392 700 têtes en 1990
à 1 227 940 têtes en 1996.
- Durant la deuxième période qui s'étale
de 1997 à 2004, l'effectif bovin suit une élévation
irrégulière en nombre de têtes. Il atteint alors plus de 1
600 000 têtes de bovins.
- En 2005, le cheptel bovin connaît une baisse pour
enregistrer 1 586 070 têtes.
Tableau 01 : Evolution du cheptel bovin en
Algérie entre 1990 - 2005
(Unité de mesure : Têtes)
Année
|
Vache
|
Autres bovins
|
total
|
1990
|
797 410
|
595 290
|
1 392 700
|
1991
|
733 950
|
566 230
|
1 300 180
|
1992
|
778 580
|
562 970
|
1 341 550
|
1993
|
752 850
|
562 970
|
1 313 820
|
1994
|
713 990
|
555 140
|
1 269 130
|
1995
|
698 650
|
567 970
|
1 266 620
|
1996
|
676 720
|
551 220
|
1 227 940
|
1997
|
635 660
|
619 750
|
1 255 410
|
1998
|
675 730
|
641 510
|
1 317 240
|
1999
|
987 720
|
591 920
|
1 579 640
|
2000
|
997 060
|
598 320
|
1 595 380
|
2001
|
1 007 230
|
605 810
|
1 613 040
|
2002
|
892 960
|
605 810
|
1 551 570
|
2003
|
833 684
|
726 861
|
1 560 545
|
2004
|
844 500
|
769 200
|
1 613 700
|
2005
|
828 830
|
757 240
|
1 586 070
|
Moyenne 1990-2005
|
803 470
|
620 563
|
1 424 033
|
Source : DSA (2008)
Selon Kherzat (2006), la croissance est très faible,
elle est la résultante des causes recensées et
énumérées ci-après :
- Insuffisance des mesures de soutien à
l'élevage et au développement des fourrages ;
- Insuffisance des ressources en eau et faiblesse du
développement des périmètres irrigués ;
- Inefficacité de la politique des prix du lait
induisant le désintéressement des éleveurs pour la
production laitière ;
- Insuffisances dans la maîtrise de la conduite
technique des élevages de manière intégrée ;
- Longueur du cycle des sécheresses enregistrées
ces dernières années ;
- Apparition de plusieurs cas de maladies contagieuses
(tuberculose, brucellose...), ce qui a conduit parfois à des abattages
forcés ;
- Faiblesse de la vulgarisation agricole ;
- Absence, sur le terrain, d'associations actives dans le
domaine de l'élevage.
1.3. Les races bovines
exploitées :
En Algérie, la composition du troupeau a fortement
changé avec l'introduction, depuis 1970, des races Pie-Noire, Pie-Rouge
et Tarentaise. Les croisements, souvent anarchiques, et l'insémination
artificielle à base de semences importées ont fortement
réduit le sang de races locales qui ne subsistent en mélange que
dans les régions marginales (montagnes, élevage bovin en
extensif) (Abdelguerfi et Bedrani, 1997).
Les races locales croisées ont pris l'appellation de
"Bovin laitier amélioré" en opposition au "Bovin laitier moderne"
constitué uniquement de races importées (Abdelguerfi et Bedrani,
1997).
La race bovine principale reste donc la race locale,
spécialement la Brune de l'Atlas, dont des sujets de races pures sont
encore conservés dans les régions montagneuses, surtout
isolées. Elle est subdivisée en quatre rameaux qui se
différencient nettement du point de vue phénotypique. La
Guelmoise, identifiée dans les régions de Guelma et de Jijel,
compose la majorité du cheptel bovin algérien vivant en zone
forestière. La Cheurfa, qui vit en bordure des forêts, est
identifiée dans la région de Guelma et sur les zones lacustres de
la région de Annaba. La Chélifienne et la Sétifienne sont
adaptées à des conditions plus rustiques. La Djerba, qui peuple
la région de Biskra, se caractérise par son adaptation au milieu
très difficile du sud. Les populations bovines Kabyle et Chaoui, qui
s'apparentent respectivement aux populations Guelmoise et Guelmoise-Cheurfa, et
les populations de l'Ouest localisées dans les montagnes de Tlemcen et
de Saida, lesquelles ont subi des croisements avec une race ibérique
(Gredaal, 2002).
Les races bovines améliorées sont
représentées par la Frisonne Hollandaise Pie noire, très
bonne laitière, très répandue dans les régions
littorales. Elle constitue 66% de l'effectif des races
améliorées. La Frisonne Française Pie noire est
également très répandue et bonne laitière. La Pie
rouge de l'Est et la Pie rouge Montbéliarde ont un effectif plus
réduit (Nedjeraoui, 2001).
2. Les systèmes de production
bovine :
L'élevage en Algérie ne constitue pas un
ensemble homogène (Yakhlef, 1989), donc on peut distinguer trois grands
systèmes de production bovine :
2.1. Système dit "extensif ":
Le bovin conduit par ce système, est localisé
dans les régions montagneuses et son alimentation est basée sur
le pâturage (Adamou et al., 2005). Ce système de
production bovine en extensif occupe une place importante dans
l'économie familiale et nationale (Yakhlef, 1989), il assure
également 40% de la production laitière nationale (Nedjraoui,
2001).
Cet élevage est basé sur un système
traditionnel de transhumance entre les parcours d'altitude et les zones de
plaines. Il concerne les races locales et les races croisées et
correspond à la majorité du cheptel national (Feliachi et
al., 2003). Le système extensif est orienté vers la
production de viande (78% de la production nationale) (Nedjraoui, 2001).
2.2. Système dit "semi
intensif" :
Ce système est localisé dans l'Est et le Centre
du pays, dans les régions de piémonts. Il concerne le bovin
croisé (local avec importé) (Adamou et al., 2005). Ce
système est à tendance viande mais fournit une production
laitière non négligeable destinée à
l'autoconsommation et parfois, un surplus est dégagé pour la
vente aux riverains. Jugés médiocres en comparaison avec les
types génétiques importés, ces animaux valorisent seuls ou
conjointement avec l'ovin et le caprin, les sous produits des cultures et les
espaces non exploités. Ces élevages sont familiaux, avec des
troupeaux de petite taille (Feliachi et al., 2003). La majeure partie
de leur alimentation est issue des pâturages sur jachère, des
parcours et des résidus de récoltes et comme compléments,
du foin, de la paille et du concentré (Adamou et al., 2005,).
Le recours aux soins et aux produits vétérinaires est assez rare.
(Feliachi et al., 2003).
2.3. Système dit "intensif" :
La conduite de ce système montre clairement la
tendance mixte des élevages. En effet, les jeunes sont dans la
majorité des cas gardés jusqu'à 2 ans et au-delà,
le sevrage est tardif, l'insémination artificielle n'est pas une
pratique courante et les performances de production et de reproduction sont
loin des aptitudes du matériel génétique utilisé.
Les troupeaux sont généralement d'effectifs moyens à
réduits (autour de 20 têtes) et entretenus par une main d'oeuvre
familiale. L'alimentation est à base de foin et de paille
achetés. Un complément concentré est
régulièrement apporté. Les fourrages verts sont assez
rarement disponibles car dans la majorité des élevages bovins,
l'exploitation ne dispose pas ou dispose de très peu de terres (Feliachi
et al., 2003). Ce type de système fait appel à une
grande consommation d'aliments, une importante utilisation des produits
vétérinaires ainsi qu'à des équipements pour le
logement des animaux (Adamou et al., 2005,).
3. Les productions bovines en
Algérie :
3.1. La production du viande :
La filière des viandes rouges en
Algérie, reposent globalement sur les élevages bovins et ovins
ainsi que, marginalement, sur des élevages camelins et caprins dont les
niveaux de production restent modestes (Gredaal, 2004). De ce fait, la
production de viandes rouges provient essentiellement des élevages
extensifs ovins (56%) et bovins (34%) (Élevage caprin, 8 %, et camelin,
2 %) (Nedjraoui, 2001). Selon la chambre du commerce et de l'industrie (2004),
la production de viande rouge (y compris les abattages non
contrôlés) est de 300 460 tonnes en 2003 contre 290 760 tonnes en
2002, soit une croissance de 3,3%.
L'élevage bovin en Algérie n'arrive pas
à satisfaire les besoins de la population en viande, de plus en plus
croissants. En 2005, la production de viande bovine a été de 450
000 tonnes, ce qui est nettement inférieur à la demande. En
effet, les différents programmes de développement du secteur,
initiés par les pouvoirs publics sont quasiment tous orientés
vers la production laitière. Toutefois, l'élevage des bovins pour
la production de viande a toujours existé en Algérie et ce en
dépit de la « concurrence » de l'ovin, seul capable de
valoriser les importantes étendues steppiques (Djellal et al.,
2007).
3.2. La production laitière :
La production laitière est un secteur
stratégique de la politique agricole algérienne (Rachid, 2003),
parce que le lait et ses dérivées sont des produits ayant une
place importante dans le modèle de consommation algérien
(Bourbia, 1998). Sa production est assurée à hauteur de 80 % par
le cheptel bovin. L'autre partie est constituée par le lait de brebis et
de la chèvre (Cherfaoui, 2002), mais cette partie reste marginale sinon
limitée par la sphère de l'autoconsommation (Ferrah, 2005).
Malgré les ressources du pays, la production bovine
laitière locale a été négligée (Bourbouze et
al, 1989). Sa structure n'a pas changé
significativement depuis le début des années 1980, cette
production est le fait d'une population bovine estimée à 833 000
vaches en 2003 dont 192 000 dites « bovin laitier moderne »
(Ferrah ,2005).
Il faut aussi noter que l'Algérien consomme en
réalité plus qu'il en produit. Environ 65% de sa consommation en
lait et dérivés proviennent de l'importation (Cherfaoui, 2002).
De ce fait, l'Algérie demeure encore un des principaux importateurs
mondiaux de lait (Chalmin, 1999) : huit fois plus que le Maroc (tableau
02). Cette situation place l'Algérie au troisième rang mondial en
matière d'importation de laits et produits laitiers, après
l'Italie et le Mexique (Amellal, 1995).
Tableau 02 : Évolution récente
des niveaux d'importation en lait dans les pays du Maghreb
Année
|
Algérie
|
Maroc
|
Tunisie
|
t éq. lait
|
kg/hab /an
|
t éq. lait
|
kg/hab /an
|
t éq. lait
|
kg/hab /an
|
1992
|
1 721 437
|
66,2
|
298 319
|
12,6
|
236 742
|
24,2
|
1994
|
1 880 468
|
72,3
|
311 327
|
12,9
|
142 976
|
15,0
|
1996
|
1 618 486
|
62,7
|
301 432
|
12,3
|
145 674
|
15,4
|
1998
|
1 786 790
|
65,5
|
209 262
|
9,4
|
72 089
|
7,5
|
2000
|
1 814 625
|
66,0
|
245 256
|
10,2
|
63 125
|
6,4
|
2002
|
1 765 482
|
65,1
|
250 145
|
10,4
|
71 452
|
7,0
|
t éq. lait : tonne équivalent lait.,
Kg/hab/an : kilogramme par habitant par an.
Source : Food and Agriculture Organisation (2003).In :
Sraïri et al. (2007)
4. Les ressources fourragères en
Algérie :
D'après Hamadache (2001), Les
ressources fourragères en Algérie se composent principalement de
chaumes de céréales, de végétation des
jachères pâturées, des parcours steppiques, de
forêts, de maquis et de peu de fourrages cultivés (tableau 03).
Tableau 03 : Les ressources fourragères en
Algérie
Sources fourragères
|
Superficie (millions d'ha)
|
Productivité moyenne (UF / ha)
|
Observations
|
Parcours steppiques
|
15 à 20
|
100
|
Plus ou moins dégradés
|
Forêts
|
Plus de 3
|
150
|
-
|
Chaumes de céréales
|
Moins de 3
|
300
|
Nécessité d'amélioration de la
qualité des chaumes
|
Végétation des jachères
pâturées
|
Moins de 2
|
250
|
Nécessité d'orienter la
végétation
|
Fourrages cultivés
|
Moins de 0,5
|
1000 à
1200
|
Orge, avoine, luzerne, trèfle, sorgho, et vesce
avoine
|
Prairies permanentes
|
Moins de 0,3
|
-
|
Nécessité d'une prise en charge
|
ha : hectare, UF : unité fourragère
Source : Estimation
Gredaal, 2003.
La proportion des terres réservées aux cultures
fourragères, exploitées de manière extensive, ne
représente que 1%. La jachère (46% de la SAU) et les cultures
herbacées (47% de la SAU dont 82% à base de
céréalière et 18% des fourrages) sont les bases des
fourrages. La Vesce Avoine occupe 70% de la superficie cultivée, les
céréales (orge, avoine et seigle) occupe 10% et la luzerne et le
sorgho ne sont que de 1 à 5% (Abdelguerfi, 1987).
N
O E
S
L'alimentation du bétail en Algérie se
caractérise notamment par une offre insuffisante en ressources
fourragères, ce qui se traduit par un déficit fourrager
estimé à 34% par Houmani (1999). Ce déficit fourrager est
de 58% en zone littorale, de 32% en zone steppique et de 29% au Sahara (Adem et
Ferrah, 2002) (figure 3).
Figure 3 : Carte représente les
déficits fourragers en Algérie
Source : Gredaal ,2002.
Selon Nouad (2001), la satisfaction des besoins du cheptel
provient essentiellement des pacages et parcours et des dérivées
de céréales (86%), les cultures fourragères participent
à 13% dans le rationnement du cheptel national. Les besoins sont de
très loin beaucoup plus importants (en 2000 les besoins pour le cheptel
étaient estimés à 7680,77 millions d'UF; les
disponibilités fourragères et l'aliment de bétail ne
représentaient que 6 862, 66 millions d'UF soit un
déficit de plus de 800 millions d'UF) (Kherzat, 2006).
5. Les perspectives de développement de
l'élevage bovin en Algérie :
5.1. Le programme national de réhabilitation
de la production laitière :
Ce programme initié par le ministère de
l'agriculture, rend l'intervention d'autres acteurs institutionnels
concernés, tels que les structures du Commerce, des Finances ou du
Holding alimentaire de base, peu perceptibles. Cette nouvelle politique de
réhabilitation de la production laitière est entamé depuis
1995 (Cherfaoui et al., 2003).
Les objectifs centraux du programme adopté
sont :
· L'élargissement et la valorisation de l'ensemble
des ressources et des capacités existantes pour accroître
rapidement la production laitière à la ferme ;
· La fixation de mesures en vue de renforcer les
capacités à faire face à la concurrence qui est
appelée à s'amplifier en raison de l'ouverture de
l'économie nationale ;
· La création du cadre et la mise en place de
procédures adaptées pour assurer la participation de l'ensemble
des intervenants aux différents niveaux de la filière. Cette
participation est surtout appréhendée comme instrument de
"Régulation professionnelle" de la filière lait.
Selon Bencharif (2001), la politique de réhabilitation
de la production laitière nationale s'articulait autour de trois
principaux programmes :
· La promotion de la collecte du lait cru : Une
prime d'incitation de 4 DA/litre, est octroyée à l'éleveur
qui livre son lait à la transformation à titre d'encouragement
à la collecte ainsi qu'une aide complémentaire de 2 DA pour
chaque litre de lait collecté et livré.
· L'incitation à la réalisation de mini -
laiteries : Un financement de 40 % de l'équipement d'une mini-
laiterie d'une capacité de 5 000 à 10 000 litres est
octroyé. Lorsque les investissements sont réalisés par des
producteurs organisés en coopérative, ce financement est
porté à 60%.
· Le développement de la production du lait :
Les éleveurs disposant de douze vaches laitières et plus et de 6
ha de terre peuvent bénéficier d'un financement à concours
de 50% des installations des étables, des équipements
d'irrigation et de matériels de récolte, à 30% pour le
matériel laitier, ainsi que la promotion de l'insémination
artificielle à la ferme.
Ce programme de développement de la production
laitière n'a pas atteint les résultats escomptés. Les
interventions de l'Etat n'ont pas eu des conséquences significatives sur
les niveaux de production laitière et de la collecte. Malgré son
amélioration au cours des années 1995 et 1996, le taux de
collecte a chuté pour se situer au dessous de 10% (Bencharif, 2001).
5.2. Le Plan National de Développement Agricole
(PNDA)
Mis en oeuvre depuis septembre 2000, ce plan a
été lancé par le ministère de l'agriculture et du
développement rural. Dans l'espoir d'aboutir à un
développement durable, les objectifs du Plan National de
Développement Agricole (PNDA) convergent principalement vers la
restructuration du territoire agricole et le développement qualitatif et
quantitatif de la production (Bouchetata, 2006).
Le PNDA vise en priorité :
· L'amélioration du niveau de
sécurité alimentaire en visant l'accès des populations aux
produits alimentaires nationaux, en quantités suffisantes et en
qualités satisfaisantes. D'où une meilleure couverture des
besoins de consommation par la production locale,
· L'amélioration de la production agricole, en
développant les capacités de production des intrants agricoles et
du matériel de reproduction, ainsi qu'en valorisant les
potentialités du pays et en maîtrisant davantage les contraintes
naturelles,
· La préservation voire la protection de
l'environnement, et la valorisation des montagnes par des reboisements
économiques et utiles. Des reboisements qui peuvent servir
également à lutter contre la désertification,
· La création d'emplois et l'amélioration
du bien être de l'agriculteur,
· L'adaptation des systèmes d'exploitation des
sols, dans les régions arides et semi-arides ou soumises à
l'aridité (celles autrefois réservées aux
céréales malgré son inadaptation ou laissées en
jachère, et qui constituent une véritable menace de
dégradation) au profit des activités adaptées (telles
l'arboriculture, l'élevage, etc.),
· L'extension de la surface agricole utile à
travers la mise en valeur des terres par la concession,
· La relance de l'investissement agricole.
Dans ce sens, le PNDA s'articule autour de l'incitation et du
soutien aux exploitations agricoles, par une adhésion volontaire des
agriculteurs pour le développement des productions adaptées aux
caractéristiques et spécificités des zones
agro-écologiques, dans un but d'intensification optimale des cultures et
d'intégration agro-industrielle par filière d'activité
(céréales, lait, viandes rouges et blanches, arboriculture,
etc.)
|