Deuxième partie : Cas pratique de mise
en place d'un Consortium à
l'exportation (secteur de la chaussure)
I- Présentation du secteur de la
chaussure
La branche de la chaussure occupe une place de choix
dans le secteur du travail du
cuir.
En 2006, l'industrie de la chaussure, qui compte 234
établissements productifs,
PME/PMI dans leur grande majorité, a réalisé
une production de plus de 1,6 milliards
de dhs destinée à 100% à l'exportation.
Avec une valeur ajoutée de près de 700 millions de
dhs et des investissements drainés
de l'ordre de 78 millions de dhs, ce secteur emploie un
effectif dépassant les 14 000
personnes.
GRANDEURS ECONOMIQUES
(année 2006)
Nombre d'ptablissements
Effectif
Production (Millions de dhs)
Valeur ajoutée (Millions de dhs)
Investissements (Millions de dhs)
SECTEUR DE LA
TANNERIE
58
1662
386,7
110,6
5,6
SECTEUR
MAROQUINERIE
ET VETEMENTS
66
2392
311,4
105,4
2,8
SECTEUR DE LA
CHAUSSURE
234
14153
1673,2
698,6
77,7
Source : Ministère de
l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies
La chaussure se caractérise par la
diversité des articles fabriqués, à savoir les
chaussures de ville, de sport, de golf et de ski. Certaines
grandes marques étrangères
ont choisi le Maroc pour fabriquer leurs produits, notamment
Kickers-BSA, JB Martin,
Labelle, Puma, Adidas, Rieker, Gep France, Ferragamo, Effegi,
etc.
Au niveau de ce secteur, on distingue deux types
d'entreprises, les sous-traitants de
premier rang qui travaillent directement avec les donneurs
d'ordres ptrangers (centrales
d'achat, grandes surfaces, fabricants, etc.) et les
sous-traitants de deuxième rang qui
font de la sous-traitance de capacité pour le compte des
sous-traitants de premier rang
et qui fabriquent généralement la tige
(dessus de la chaussure) à partir de matières
premières fournies par ces derniers.
Consortia à l'exportation et stratpgie
d'internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
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La compétitivité de la chaussure marocaine est
impactée négativement par les facteurs
suivants :
? Le manque de qualification et de motivation du personnel
ouvrier ;
? Le manque de créativité et de structures
dédiées à la Recherche-Développement ;
? L'ptat vptuste du parc machine ;
? La faiblesse de l'encadrement ;
? L'exiguïté et le manque de confort des
exploitations industrielles ;
? Le niveau élevé des coûts de production ;
? La faiblesse et l'insuffisance des pquipements ;
? Le bas niveau de productivité.
L'étude d'analyse du potentiel du secteur du cuir
et en particulier la branche de la
chaussure lancée en 2003 par l'ANPME en partenariat avec
la FEDIC et avec l'appui
financier du programme MEDA de l'Union Européenne, a
dressé un diagnostic interne
et externe de ladite branche et qui se présente comme suit
:
10
Forces
* Dessus cuir en grande proportion ;
*Mise au point assurée par les clients dans le cadre de la
sous-
traitance ;
*Respect des caractéristiques techniques demandées
pour des
usages ville ;
*Articles vendus sur les grandes places européennes.
Produits
Qualité
*Exigences des clients ;
*Contrôle en cours de process ;
*Soutien logistique et technique de la part des donneurs
d'ordre.
Faiblesses
*Articles Ville moyenne et entrée de gammes ;
*Dessus cuir de qualité moyenne ;
*Article de faible technicité ;
*Créativité limitée ;
*Le consommateur marocain, j pouvoir d'achat plevp,
préfère acheter des chaussures de marques
européennes
alors que les chaussures marocaines répondent en grande
partie aux mêmes standards.
*Peu de contrôle à réception des
matières premières ;
*Absences de procédures qualité ;
*Absence d'enregistrements donc d'outils d'analyse et de
résolution des problèmes rencontrés.
Personnel technique
*Main d'°uvre abondante ;
*Adaptation rapide aux connaissances de base ;
*OFPPT : Centre de Formation l'Hermitage ;
*Savoir faire traditionnel.
Outils de production
*Connaissance des règles traditionnelles pour la
fabrication
d'articles courants.
*Connaissances techniques insuffisantes ;
*Techniciens en trop petit nombre ;
*Agents de bureau d'ptudes ;
*Agents des méthodes ;
*Direction technique et opérationnelle ;
*Turnover important ;
*Personnel intérimaire important.
*Machines obsolètes et vétustes dans une grande
proportion du parc matériel ;
*Maintenance insuffisante ;
*Locaux inadaptés dans le cas des petites structures ;
*Absence d'outils performants de gestion de la production.
10 SAUTET J-D., GAND O., JARDIN P., MORNAS J-M., DAIF
A., « Etude d'analyse du potentiel du secteur du cuir », Etude ANPME,
Rabat, 2003.
Consortia à l'exportation et stratpgie
d'internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
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Partant de ce diagnostic, la FEDIC a signé en 2006 avec
le Gouvernement un accord
relatif au Plan Emergence spécifique au secteur du
cuir, qui vise à repositionner la
filière et à la redynamiser eu égard
les opportunités offertes par les accords de libre
échange que le Maroc a signés avec ses partenaires
commerciaux.
Ainsi, ce plan s'inscrit dans le cadre d'une stratpgie
cohprente de dpveloppement du
secteur cuir visant à rehausser sa valeur ajoutée
en réorientant son positionnement sur
de nouveaux segments. Ceci implique des investissements
matériel et immatériel et un
accompagnement de l'Etat.
Cet accompagnement concerne des mesures de
facilitations douanières, des
réaménagements de droits d'importation
à même d'assurer au secteur un
approvisionnement compétitif en intrants et
matières premières, ainsi que des
allégements de procédures à l'exportation
(à l'exception des peaux brutes et Wet blue).
Il concerne également des dispositions
fiscales au profit des plates-formes
d'exportation, des programmes d'assistance technique, des
actions d'organisation de
l'amont du secteur, des aménagements d'espaces d'accueil
appropriés, des mécanismes
de financement des programmes de modernisation
compétitive et/ou restructuration
financière, des mesures d'optimisation des coûts
logistique et énergétique, des actions
promotionnelles et de formations.
II- Démarche de mise en °uvre
La dpmarche de mise en °uvre du Consortium de la chaussure
que j'ai menp dans le
cadre de la présente thèse professionnelle
est la démarche classique en neuf étapes
prpconispe par l'ONUDI.
Le processus de lancement de ce consortium a été
piloté et encadré par M. BERRADA
Abdelali, consultant ONUDI, et expert dans ce domaine.
Etape 1 :
Consiste en l'identification des membres potentiels. C'est
une phase cruciale qui
conditionne le succès futur du consortium. Un
groupe homogène d'entreprises aura
beaucoup de chance j poursuivre le chemin et aller de l'avant.
Consortia à l'exportation et stratpgie
d'internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
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Etape 2 :
Consiste en la conduite d'une enqurte d'intprrt auprqs
des membres potentiels du
consortium.
Etape 3 :
Consiste en la désignation, par les entreprises
intéressées, de représentants et du chef
de file du consortium.
Etape 4 :
Consiste en l'organisation de plusieurs rencontres afin de crper
le consensus au sein du
groupe et définir la mission du consortium et ses
objectifs prioritaires. Parfois les
membres ont beaucoup d'ambitions qui dppassent leurs
moyens et capacitps.
L'accompagnateur du consortium doit les encadrer et veiller
à adapter les objectifs aux
moyens. Avancez doucement mais sûrement.
Etape 5 :
Consiste en la dpfinition d'un plan d'action eu égard les
objectifs prioritaires assignés
par le consortium.
Etape 6 :
Consiste en la rpalisation de l'Etude de faisabilité et du
Business Plan.
Etape 7 :
Consiste au choix de la forme juridique la plus
appropriée, à l'élaboration des statuts et
au dimensionnement de l'engagement financier de chaque membre.
Etape 8 :
Consiste au choix du nom et à la création formelle
et effective du consortium.
Etape 9 :
Consiste au suivi et en l'accompagnement régulier du
consortium.
Consortia à l'exportation et stratpgie
d'internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
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Vu le temps réduit alloué à la
présente thèse professionnelle ainsi que la complexité de
la mise en place effective d'un Consortium j l'exportation qui
nécessite beaucoup de
temps (plus de 12 mois aprqs l'enqurte d'intprrt),
certaines actions ont été réalisées,
d'autres sont en cours d'achqvement ou de lancement.
Mais le plus important reste les étapes qui ont
été franchies, à savoir la confirmation de
l'intprrt de l'ensemble des entreprises pour la
constitution du consortium, la
convergence des visions et des intprrts, le consensus autour
d'une batterie de valeurs,
la dpclinaison des objectifs et du plan d'action, le choix de la
forme juridique ainsi que
la création formelle du consortium.
Consortia à l'exportation et stratpgie
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Cas du secteur de la chaussure
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III-
Choix des entreprises
Les entreprises industrielles qui ont manifesté
leur intérêt et disponibilité à se
constituer au sein d'un Consortium j l'exportation ptaient au
départ au nombre de cinq,
pour rester en dernier lieu à quatre, car le groupe a
estimé que la société écartée n'ptait
pas encore prête, chose que nous avons respecté sans
interférer avec sa décision.
Les entreprises en question relèvent du secteur de
la chaussure et ont un facteur en
commun trqs important, j savoir le fait d'rtre des
sous-traitants de premier rang de
tiges de chaussures de sécurité en cuir pour le
compte de la société ANIMAC, filiale
d'une entreprise franoaise (ANNIC) dplocalispe au Maroc en
1996, elle-même filiale
du numéro un mondial des équipements de
protection individuelle SPERIAN
PROTECTION (ex BACOU-DALLOZ). Elle propose une gamme de
chaussures de
sécurité homme/femme de grande qualité,
réalisée à 100% au Maroc.
La société ANIMAC emploie un effectif permanent de
170 personnes dont 90 de sexe
fpminin et dispose d'une capacitp de production de 1 600 000
paires par an.
Les entreprises membres du futur Consortium de la
chaussure, dont aucune n'est
certifiée selon un référentiel normatif
(qualité, environnement, sécurité et hygiène au
travail, responsabilité sociale), se présentent
comme suit :
Société
ATLAS FABRICATION
TAINE SHOES
GROUP HOME COMPANY
CELTIC CUIR
Responsable
Bouchaib Wahbi
Hamid Benrhrido
Karim Ezzaki
Ali Etligue
Date de création
2005
2001
1997
2006
Effectif
113
53
72
40
Ces entreprises, qui totalisent une capacité de
production journalière de 4500 paires,
emploient environ 280 personnes, rpalisent un chiffre
d'affaires consolidé avoisinant
les 11 millions de dhs et assurent 80% de la gamme de
produits de la société
ANIMAC.
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Cas du secteur de la chaussure
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Notons à ce propos que la société ANIMAC a
accueilli favorablement la création de ce
consortium, ce qui dénote du haut degré de
conscience et de maturité professionnelle
de ce donneur d'ordres qui voit d'un bon °il cette
initiative qu'il n'hpsitera pas j
soutenir.
Par ailleurs, l'audit export des sociétés
citées plus haut montrent que la majorité
d'entres elles n'a pas d'exppriences en matiqre d'export
direct, ne dispose ni d'un
service dédié j l'exportation ni d'une force de
vente. Cette situation s'explique par le
fait que jusqu'j prpsent elles sous-traitent pour le
compte d'un donneur d'ordres
national (société ANIMAC) et donc leur
organisation interne est en adéquation avec
leur statut actuel de sous-traitant. Néanmoins, elles
fabriquent des produits exportables
et ont donc des potentialités non négligeables pour
percer sur les marchés extérieurs.
La société GROUP HOME COMPANY, qui fait
l'exception et qui a une expérience
dans l'export, fabrique en sous-traitance des chaussures
premier âge de 0 à 1 an,
produit fini pour le compte d'une sociptp franoaise (BABY-LOVE),
filiale du Groupe
français KINDY depuis 2005. Ces produits sont
revendus par des enseignes et des
centrales d'achat pour le compte de la grande
distribution (Auchan, Carrefour,
Monoprix, Vert Baudet, Prémaman, Aubert, etc.).
Consortia à l'exportation et stratpgie
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IV-
Enquête d'intérêt
Une enqurte d'intprrt a ptp rpalispe auprqs des
entreprises prpcitpes sur la base du
questionnaire joint en Annexe 5.
L'objectif de cette enquête est de s'assurer de
l'homogpnpitp des membres du groupe et
de l'existence d'une certaine connivence entre elles, de
l'uniformitp de la vision, de la
convergence des intérêts et de la disposition
et de la capacité de chaque entreprise à
contribuer au sein du futur consortium.
Ladite enqurte a permis de clarifier un certain nombre
d'aspects lips j la nature du
futur consortium (promotionnel ou de vente),
l'admission de concurrents,
l'identification des produits exportables, les valeurs communes,
les attentes vis-à-vis du
consortium, la forme juridique à adopter, etc.
Ainsi, l'enqurte en question et les différentes
réunions de travail tenues avec les
entreprises ont permis de relever les contraintes communes
vécues par ces derniers et
qui sont énumérées ci-après :
? Etroitesse des locaux de production ;
? Activité de sous-traitance cantonnpe dans la
fabrication d'une composante de la
chaussure : la tige en cuir ;
? Forte dppendance d'un seul client : la société
ANIMAC ;
? Pression sur les prix exercée par le donneur d'ordres
;
? Difficultp d'accqs aux crpdits ;
? Qualification du personnel pas à la hauteur ;
? Difficulté de recrutement de compétences.
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Par ailleurs, il y a eu un consensus autour des valeurs
à partager au sein du futur
consortium et qui se déclinent comme suit :
? Le sérieux ;
? Etre en règle vis-à-vis des différentes
administrations (CNSS, Impôts, Inspection
du travail, etc.) ;
? Ouverture d'esprit ;
? Transparence et Confiance ;
? Etre animp par l'intprrt gpnpral ;
? Respect des rendez-vous (heure de réunion).
Les attentes des entreprises sondées par rapport aux
services à dispenser par le futur
consortium, concernent principalement la
mutualisation des coûts des outils
promotionnels, le partage des frais de promotion j
l'ptranger, l'assistance pour la
recherche de nouveaux partenaires, la négociation avec les
fournisseurs.
Consortia à l'exportation et stratpgie
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V-
Mode de gouvernance et statut juridique
La question de la forme juridique a été
examinée en profondeur avec les entreprises, en
prpsence d'un expert comptable ayant déjà une
expérience dans la création juridique
des Consortia j l'exportation, et les différentes
possibilités prévues dans le droit
marocain des affaires ont été passées en
revue.
Rappelons à ce titre que plusieurs paramètres
interviennent dans le choix de la forme
juridique d'un consortium, notamment, sa nature (promotionnel ou
de vente), sa taille,
ses objectifs, son capital social, la qualité de ses
membres, etc.
Ainsi, les entreprises avaient le choix entre trois
possibilités : la SARL, l'Association j
but non lucratif et le GIE.
Le choix final a porté, j l'unanimitp, sur le GIE
qui reste la forme juridique la plus
appropriée aux consortia dans le contexte marocain,
à cause de sa flexibilité et des
facilitps qu'il offre en termes de capital social (non
obligatoire), de contrôle des
comptes (facultatif) et du non soumission à un
régime fiscal. Néanmoins, il présente
une contrainte relative à la responsabilité
illimitée et personnelle des membres, que
certains consortia arrivent à dépasser en limitant
le champ de man°uvre du gprant en
ce qui concerne les engagements financiers (double
signature avec le trésorier par
exemple).
Les membres du futur consortium, baptisé Casa
Leather, ont opté pour un GIE sans
capital, avec des parts égales de 25%
chacun, dont le siège social sera logé
temporairement au sein de la société
GROUP HOME COMPANY, sise à Aïn
Harrouda, Préfecture de Mohammedia.
En termes de gouvernance, il a ptp convenu d'opter, dans un
premier temps, pour une
gestion interne du consortium avec un partage
équilibré des tâches entre les membres et
une présidence tournante selon une fréquence
à convenir ultérieurement dans le
règlement intérieur. Une fois arrivé
à une certaine maturité, il est prévu de recruter
à
terme un coordinateur indépendant.
Le premier mandat de Président a été
confié à M. Karim EZZAKI gérant de la
société
GROUP HOME COMPANY.
Des pôles thématiques concernant les axes
stratégiques de développement du
consortium sont prévus.
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Cas du secteur de la chaussure
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Le premier pôle, qui s'occupera de
l'industrialisation et de l'optimisation des
ressources, à pour vocation la réalisation de
toutes actions permettant l'pvolution des
entreprises de la sous-traitance basique au produit fini.
De même, il est chargé
d'optimiser les co€ts de production et de mutualiser les
ressources entre les entreprises
membres.
Le deuxième pôle en charge de la modernisation
compétitive, a pour rôle de mener les
actions de mise à niveau des entreprises membres,
qui est un préalable pour pouvoir
accéder dans de bonnes conditions aux marchés
internationaux, dans le cadre des
mécanismes disponibles (ANPME, GTZ, etc.). En outre, il se
charge de concrétiser les
actions de formation avec la FEDIC, l'OFPPT, le GIAC, etc.
Le troisième pôle a trait j l'infrastructure
d'accueil et s'occupe de satisfaire les besoins
des entreprises en terrains industriels pour leur extension qui
se pose avec acuité et qui
est cruciale pour soutenir leur croissance.
Le quatrième pôle traite les aspects liés
à la promotion et à la prospection de nouveaux
clients étrangers. Il traite également les volets
Marketing et Communication.
Le cinquième pôle se charge de la
mobilisation des moyens financiers à même de
rpaliser le plan d'action, notamment auprqs des
différentes instances (Ministère du
Commerce Extérieur, CMPE, ANPME, ASMEX, etc.).
Les modalités de création juridique du
consortium sont en phase finale au niveau de
l'expert comptable, qui déposera incessamment le contrat
du GIE auprès du Tribunal
de Commerce (voir modèle joint en annexe 1).
Consortia à l'exportation et stratpgie
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Cas du secteur de la chaussure
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VI-
Plan d'action
L'enqurte d'intprêt ainsi que les réunions tenues
avec les membres du consortium Casa
Leather ont permis d'arrrter des objectifs communs traduisant
leur ambition lpgitime j
se développer, à se moderniser et à
évoluer dans la chaîne des valeurs de leur branche
d'activitps.
En termes d'objectifs, ces entreprises aspirent :
? Au développement de leurs structures et au
renforcement de leur compétitivité ;
? A la diversification de leurs clients et de leurs
marchés ;
? A l'orientation de leur activitp vers l'export dans le cadre
de la sous-traitance en
provenance de donneurs d'ordres européens, et
particulièrement français,
espagnols et italiens ;
? A l'pvolution de la sous-traitance vers la
co-traitance, et à moyen terme au
produit fini à travers le développement de la
création et du collectionning et la
crpation d'une marque commune j commercialiser sur le marchp
local.
Les membres du consortium Casa Leather ont
décliné les objectifs cités plus haut en
plan d'action j court, moyen et long terme, selon quatre
dimensions essentielles, à
savoir : l'Industrialisation et l'optimisation des
ressources, la Modernisation
compétitive, l'Infrastructure d'accueil, la Promotion et
la prospection.
1. Industrialisation et optimisation des ressources :
Le consortium se positionne dans un premier temps dans les
segments de la chaussure
pour bébé, enfant et adolescent.
Il projette de passer au produit fini, d'o la npcessitp de
disposer d'un Bureau d'Etudes
et d'une chaîne de montage. Cette derniqre existe dpjj au
niveau de la sociptp ATLAS
PRODUCTION qui est d'accord pour la mettre j la
disposition du consortium. Il ne
reste qu'j recruter un bon modpliste-patronnier
expérimenté et de mettre en place une
base de données des principaux fournisseurs de
matières premières et fournitures pour
assurer dans une deuxième étape le sourcing.
Consortia à l'exportation et stratpgie
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Cette action est prioritaire dans la mesure où elle
va améliorer la valeur ajoutée des
entreprises et dpvelopper l'attractivitp de leurs produits
vis-à-vis des donneurs d'ordres
étrangers qui privilégient les
sociétés qui sont capables de livrer un produit fini. Ceci
constituera un pas en avant dans l'pvolution de ces entreprises
du statut de sous-traitant
de tiges, à celui de sous-traitant puis co-traitant
de chaussures pour qu'j terme elles
disposent de leurs propres marques.
Par ailleurs, et dans le cadre de l'optimisation des
ressources et de la recherche de
synergies, il est prévu la mutualisation des achats
(matières premières, équipements,
fournitures et accessoires, assurances, etc.) et des
ressources (services commercial,
comptable, transit, etc.).
2. Modernisation compétitive :
Mettre en place un plan de formation qui traduit les
ambitions du consortium : deux
voies possibles, faire appel au GIAC Textile et cuir qui a un
programme de formation
préétabli (plan sectoriel de formation) ou faire
appel directement aux CSF.
Mener des actions de modernisation compptitive avec
l'ANPME (diagnostic
stratégique, catégorisation en douane,
certification ISO 9001 : 2000, conformité
sociale, etc.). Le RIMANE de la DPCI de Casablanca se
chargera de mener cette
action.
3. Infrastructure d'accueil (foncier) :
Acquisition d'un terrain d'environ 1000 m² pour
chaque entreprise dans la Zone
Industrielle Sud-ouest de Mohammedia ou à Aïn
Harrouda, et ce en vu d'y construire
un local adéquat permettant d'assurer le
dpveloppement des entreprises, d'organiser
d'une maniqre rationnelle le processus de production et
d'augmenter la capacitp de
production.
A ce sujet, il y a lieu de noter que cette action est
prioritaire car les entreprises dans
leur situation actuelle sont saturpes et ne peuvent pas
intpgrer d'autres machines
nécessaires à leur développement.
Des démarches actives de recherches de terrains seront
lancées en collaboration avec le
Dplpgup Rpgional du Commerce et de l'Industrie du Grand
Casablanca. Les zones
ciblées sont la Zone Industrielle Sud-ouest de Mohammedia
et Aïn Harrouda.
Consortia à l'exportation et stratpgie
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4. Promotion et prospection :
Elaboration d'un plan de prospection intpgrant, en plus
d'un programme propre au
consortium, des actions à mener avec le CMPE qui prend en
charge 85% des frais de
participation aux foires et salons internationaux.
De même, le consortium s'attèlera à
éditer les outils de promotion et de communication
nécessaires aux activités de prospection et de
promotion (brochures, cartes de visites,
site web, logo, etc.).
Par ailleurs, il sera procpdp j l'exploration des
opportunitps offertes par le concept
« commerce équitable trqs en vogue j l'pchelle
internationale.
Mais au prpalable, il faut °uvrer pour
l'obtention du bénéfice des Régimes
Economiques en Douane, et particulièrement la
caution en douane pour pouvoir
travailler directement avec des donneurs d'ordres
étrangers.
5. Financement
Montage du dossier pour bénéficier de la
contribution du Ministère du Commerce
Extérieur pour les outils de communication
(brochure, dépliant, site Web, carte de
visite, etc.) et la réalisation du programme de
prospection.
Notons à ce propos que le consortium a
déjà commencé à réaliser des actions
avant
mrme d'avoir bpnpficip de la subvention du Ministère du
Commerce Extérieur, ce qui
affiche clairement sa motivation j passer j l'action et j rpussir
cette initiative louable.
En effet, le consortium a participé en octobre 2008 au
salon Maroc Cuir, qui a eu lieu à
Casablanca. C'est la premiqre sortie du consortium, dont
les membres ont beaucoup
apprécié leur participation à ce salon.
Les entreprises, de par les contacts avec leurs paires, se sont
rendues compte de leurs
faiblesses, comme l'incapacitp j l'heure actuelle de
faire le produit fini, mais
également de leurs forces, en l'occurrence un
savoir-faire avéré et une capacité de
production consolidée importante (4500 paires/jour).
Sur un autre registre, le consortium a d'ores et dpjj
procpdp au recrutement d'un
modéliste-patronnier, profil extrêmement important
pour basculer vers la fabrication de
la chaussure en entier et évoluer dans la
chaîne des valeurs, ainsi que quatre
techniciennes devant l'aider dans son travail et ont
acquis pgalement une piqueuse.
Afin de subvenir aux besoins du BET, une cotisation de 3000
dhs par entreprise par
mois a été instituée.
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La budgétisation des actions à mener par le
consortium durant la période 2009-2013
fait ressortir un besoin en fonds propres par entreprise
de 4.4 millions de dhs, en
prenant en considération la subvention du Ministère
du Commerce Extérieur selon sa
configuration actuelle.
Ainsi, le CPC prévisionnel durant cette même
période se présente comme suit :
Dépenses :
ACTIONS
I #177; Frais de constitution du GIE
II #177; Equipements informatique et bureautique
Ordinateur portable
Imprimante
Photocopieur
Téléphone-fax
Caméra numérique
Data show
Bureau
Chaise pour bureau
2 chaises visiteurs+table basse
Meuble de rangement
Table de réunion avec 6 chaises
Table pour ordinateur
Montant
2009
6000
45 900
8 000
2 000
10 000
1 500
3 000
15 000
1 500
800
1 500
600
1 500
500
Montant
2010
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Montant
2011
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Montant
2012
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Montant
2013
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
III #177; Frais de fonctionnement du consortium
Loyer
Eau-Electricité
Téléphone-fax-internet
42 000
0
0
0
47 000
0
0
0
52 000
0
0
0
319 000
60 000
7 000
15 000
324 000
60 000
7 000
15 000
Consortia à l'exportation et stratpgie
d'internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
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Consommable
Salaire coordinateur
Frais de cérémonie
III #177; Industrialisation et optimisation des
ressources
Rpmunpration d'un modpliste-patronnier
Frais de fonctionnement du BET
Négociations avec les fournisseurs et prestataires de
services
Constitution d'une base de donnpes Clients/Fournisseurs
Machines et équipements pour le montage des
chaussures
Réalisation de collections communes
Rpmunpration d'un styliste
III - Outils de promotion et de communication
Conception d'un logo et de la charte graphique, avec
prise de photos
Impression brochure
12 000
0
30 000
105 000
80 000
20 000
0
12 000
0
35 000
145 000
80 000
25 000
40.000
12 000
0
40 000
150 000
80 000
30 000
40.000
12 000
180 000
45 000
755 000
80 000
35 000
40.000
12 000
180 000
50 000
620 000
80 000
40 000
40.000
5.000
0
0
0
0
0
0
500 000
0
0
0
0
150.000
50.000
0
0
0
0
0
0
0
0
100 000
0
34 000
0
100 000
360 000
0
0
20.000
0
0
20000
0
Impression de Roll-up
6.000
0
0
0
0
Impression carte visite
3.000
0
0
3000
0
Impression d'Entrte
6.000
0
0
6000
0
Conception et mise en service d'un site web
60.000
0
0
0
0
CD ROM
5.000
0
0
5000
0
III #177; Promotion des exportations :
125 000
190 000
220 000
260 000
220 000
1/ Foires et Salons :
? Visite du salon MIDEC
(Mode internationale de la chaussure)- Paris
125 000
35 000
160 000
0
190 000
0
160 000
0
190 000
0
Consortia à l'exportation et stratpgie
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Cas du secteur de la chaussure
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? Participation au salon MIDEC
(Mode internationale de la chaussure)- Paris
? Participation au salon MICAM SHOEVENT
(Salon international de la chaussure)- Milan
? Participation au salon FUTURMODA (Salon
international des produits en cuir et des
accessoires pour chaussures et articles en cuir)-
Alicante
? Participation à un salon aux USA
? Participation au salon Maroc cuir
2/ Missions commerciales B to B :
? Italie
? Espagne
? France
? USA
3/ Invitation des acheteurs et donneurs d'ordres
IV #177; Actions de modernisation compétitive
Diagnostic stratégique
Catégorisation en douane
Certification ISO 9001 : 2000
Certification SA 8000 (conformité sociale)
Amélioration de la productivité
Mise en place d'un systqme d'information
Ingénierie de formation
Formation sur les techniques de commerce international
Formation sur le Marketing à l'international
Formation sur le design
Formation sur les techniques d'optimisation du cuir
0
70 000
70 000
0
0
70 000
70 000
0
0
70 000
0
70 000
0
70 000
0
0
20 000
0
0
0
0
0
50.000
100 000
40 000
0
0
0
20 000
0
20 000
10 000
10 000
0
0
0
20 000
30 000
30 000
0
0
0
50.000
210 000
0
0
200 000
0
0
0
0
0
0
0
10 000
100 000
20 000
30 000
0
30 000
0
0
50.000
280 000
0
0
80 000
200 000
0
0
0
0
0
0
0
0
20 000
50 000
0
0
0
50 000
50 000
290 000
0
0
80 000
80 000
0
120 000
0
0
0
10 000
0
100 000
20 000
30 000
0
0
30 000
0
50 000
160 000
0
0
80 000
80 000
0
0
0
0
0
0
0
Consortia à l'exportation et stratpgie
d'internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
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V - Infrastructure d'accueil (foncier)
8 200 000
5 000 000
0
0
0
Acquisition de terrain
3 200 000
0
0
0
0
Construction
5 000 000
5 000 000
0
0
0
IV - Divers et imprévus
20 000
20 000
20 000
20 000
20 000
TOTAL
8 800 000
5 620 000
730 000
1 680 000
1 350 000
Recettes :
ACTIONS
Equipements informatique et bureautique
(prise en charge de 50% des frais par le Fonds d'appui
des Consortia j l'exportation)
Outils de promotion et de communication
(prise en charge de 50% des frais par le Fonds d'appui
des Consortia j l'exportation)
Promotion des exportations
(prise en charge la première année de 75% des frais
par
le Fonds d'appui des Consortia j l'exportation)
(prise en charge la deuxième année de 60% des frais
par
le Fonds d'appui des Consortia j l'exportation)
(prise en charge la troisième année de 50% des
frais par
le Fonds d'appui des Consortia j l'exportation)
TOTAL
Montant
2009
22 950
Montant
2010
0
Montant
2011
0
Montant
2012
0
Montant
2013
0
75000
0
0
0
0
93 750
114 000
110 000
0
0
191 700
114 000
110 000
0
0
Consortia à l'exportation et stratpgie
d'internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
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Besoins en Fonds propres :
Total dépenses
Total recettes
Besoin du consortium
en dhs
Besoin par entreprise
en dhs
Montant
2009
8 800 000
191 700
Montant
2010
5 620 000
114 000
Montant
2011
730 000
110 000
Montant
2012
1 680 000
0
Montant
2013
1 350 000
0
Total
18 180 000
415 700
8 608 300
5 506 000
620 000
1 680 000
1 350 000
17 764 300
2152000
1376500
155000
420000
337500
4441000
L'adhpsion des entreprises au consortium permettra de
booster leurs activités et
augmenter leurs chiffres d'affaires et par ricochet leurs
profits.
Le tableau ci-après récapitule les profits
additionnels estimatifs dégagés par chaque
société grâce au consortium :
Consortia à l'exportation et stratpgie
d'internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
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Société ATLAS FABRICATION :
Année
Profit additionnel
en dhs
Dépenses consortium
en dhs
Ecart profit-dépenses
2009
27500
2153000
2010
61900
1376500
-2125500 -1314600
2011
140800
155000
-14200
2012
285800
420000
-134200
2013
478500
337500
141000
2014
730400
337500
392900
2015
1059200
337500
721700
2016
1484800
337500
1147300
2017
2032800
337500
1695300
Pour la société ATLAS FABRICATION, le point mort
correspondant à la couverture
des dépenses par les profits additionnels sera atteint en
2013.
Consortia à l'exportation et stratpgie
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Cas du secteur de la chaussure
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Société TAINE SHOES
Année
Profit additionnel
en dhs
Dépenses consortium
en dhs
Ecart profit-dépenses
2009
7150
2153000
-2145850
2010
16100
1376500
2011
36600
155000
-1360400 -118400
2012
74300
420000
-345700
2013
124300
337500
-213200
2014
190000
337500
-147500
2015
275400
337500
-62100
2016
386100
337500
48600
2017
528500
337500
191000
Pour la société TAINE SHOES, le point mort
correspondant à la couverture des
dépenses par les profits additionnels sera atteint en
2016.
Consortia à l'exportation et stratpgie
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Cas du secteur de la chaussure
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Société GROUP HOME COMPANY
Année
Profit additionnel
en dhs
Dépenses consortium
en dhs
Ecart profit-dépenses
2009
19250
2153000
2010
43400
1376500
-2133750 -1333100
2011
98600
155000
-56400
2012
200000
420000
-220000
2013
334700
337500
-2800
2014
511300
337500
173800
2015
741500
337500
404000
2016
1039300
337500
701800
2017
1423000
337500
1085500
Pour la société GROUP HOME COMPANY, le
point mort correspondant à la
couverture des dépenses par les profits additionnels sera
atteint en 2014.
Consortia à l'exportation et stratpgie
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Cas du secteur de la chaussure
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Société CELTIC CUIR
Année
Profit additionnel
en dhs
Dépenses consortium
en dhs
Ecart profit-dépenses
2009
5500
2153000
2010
12400
1376500
-2147500 -1364100
2011
28200
155000
-126800
2012
57200
420000
-362800
2013
95600
337500
2014
146100
337500
-241900 -191400
2015
211900
337500
-125600
2016
297000
337500
-40500
2017
406600
337500
69100
Pour la société CELTIC CUIR, le point mort
correspondant à la couverture des
dépenses par les profits additionnels sera atteint en
2017.
Consortia à l'exportation et stratpgie
d'internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
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Conclusion
Le Maroc est engagé dans une dynamique de croissance
structurelle touchant plusieurs
secteurs de son économie, pour lesquels il dispose
de stratégies de développement
ambitieuses mais réalistes : Plan Emergence pour
l'Industrie, Plan Rawaj pour le
Commerce, Programmes Imtiaz et Moussanada pour la modernisation
compétitive des
entreprises, Plan Azur pour le Tourisme, Plan Vert pour
l'Agriculture, Plan Bleu pour
la Pêche, et tout récemment une Stratégie de
valorisation du phosphate, etc.
D'un autre côtp, le Maroc est signataire d'une panoplie
d'accords de libre échange et
de conventions commerciales et tarifaires, l'prigeant en
une vpritable plate-forme
industrielle et un hub commercial par excellence au
niveau régional, ce qui ne
manquera pas d'offrir des opportunitps d'exportation à
notre industrie locale et d'attirer
des investissements extérieurs productifs.
Cependant, notre pays gagnerait à mettre en place une
vraie stratégie de développement
et de promotion de toutes les initiatives de mise en
réseau des PME/PMI, telles que les
Clusters, les Pôles de compptitivitp et les Consortia
j l'exportation, à même de créer
des synergies, favoriser la coopération et la
complémentarité interentreprises, stimuler
l'innovation, encourager le maillage entre les entreprises et le
monde de la recherche et
de la formation, et comme but ultime booster nos exportations en
quantité et en qualité.
A l'échelle mondiale, les pays
développés ont compris depuis longtemps le rôle
important que jouent les PME/PMI dans la crpation de richesses
et d'emplois, et leurs
ont accordé par conséquent une place de
choix dans leur politique publique de
développement : SPL, Pôles de
compétitivité, Districts industriels et Clusters sont
autant de leviers actionnés par des pays fortement
industrialisés comme la France,
l'Italie, l'Allemagne, l'Espagne, la Grande Bretagne, le
Japon, les USA et le Canada,
avec à la clé des budgets colossaux, pour
développer leur secteur industriel.
Le Gouvernement marocain devrait donc à son tour
aller dans le même sens et leur
emboîter le pas. Ainsi, on pourrait envisager de lancer
des appels à candidatures pour
labelliser les futurs Consortia j l'exportation, Clusters et
Pôles de Compptitivitp, qui se
verront accorder un package complet d'incitations
couvrant l'ensemble de leurs
besoins. L'ONUDI, acteur clp dans ce domaine, devait être
mis à contribution en plus
des différents départements et institutions
concernés (Ministère du Commerce
Extprieur, Ministqre de l'Industrie, du Commerce et des
Nouvelles Technologies,
l'ANPME, le CMPE, l'ASMEX, la SMAEX, le CNCE, etc.).
Consortia à l'exportation et stratpgie
d'internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
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Les actions de sensibilisation devront être
maintenues et intensifiées afin de montrer
aux PME/PMI, chiffres j l'appui, les gains escomptés de
leur éventuelle adhésion à de
tels concepts et en particulier les Consortia j
l'exportation, qui l'expérience a montré
leur impact positif sur la croissance des entreprises membres
réalisant dans la majorité
des cas des performances j l'export hors de portpe j titre
individuel.
En dernier lieu, l'attention devrait rtre attirpe sur la
npcessitp d'impliquer dans ce
processus les acteurs locaux de développement qui devront
faire partie intégrante de la
stratégie citée plus haut.
Consortia à l'exportation et stratpgie
d'internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
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Bibliographie
Livres, Thèses et Mémoires :
RUSSO F., PAPI L., « Développement des
Systèmes Productifs Locaux et de réseaux
de PME : Guide sur les Consortia d'exportation », Ed. SIPI,
Rome, 2003.
POMMIER P., « SPL et Pôles de
Compétitivité », Ed. DATAR/La documentation
française, Paris, 2004.
DIACT, « Les Systèmes Productifs Locaux », Ed.
DIACT/la Documentation française,
Paris, 2002.
AZROUL M., « Diagnostic territoriale et identification
de projets de SPL : Cas du
territoire de Mohammedia », Mpmoire pour l'accqs au
grade d'Ingpnieur en Chef
MICNT, Rabat, 2006.
Bulletins d'information et Communiqups de Presse :
Dutreil R., Ministre des PME, du Commerce, de l'Artisanat
et des Professions
libérales, Lagarde C., Ministre
délégué au Commerce Extérieur, «
Labellisation de
quinze groupements de PME j l'export », Paris, 11 juillet
2006.
Bulletin d'information du Programme Intpgrp pour
l'amplioration de la compptitivitp
du secteur industriel au Maroc N°4, Rabat, avril 2002.
Présentations :
BELLITI C., « Les Consortia d'export »,
présentation de séminaire, Rabat, 2004.
BENSEDDIK H., « L'expprience marocaine : Systqme
d'appui aux Consortia
d'exportation et premiers rpsultats », présentation
de séminaire, Tunis, 2008.
RODRIGUEZ E-P., « Les Consortia d'exportation en
Espagne », présentation de
séminaire, Tunis, 2008.
BELLITI C., « Les Consortia export en Italie, un
modèle à proposer pour le Maroc »,
présentation de séminaire, Rabat, 2004.
Consortia à l'exportation et stratpgie
d'internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
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BELLITI C., « Le financement des Consortia j l'export
», présentation de séminaire,
Rabat, 2004.
LABIGNE B-H., « Les Consortia d'exportation »,
présentation de séminaire, Rabat,
2002.
BERRADA A., « Les Consortia d'exportation »,
présentation de séminaire, Tunis,
2008.
GALTIERI G., « Financement du consortium et exemple italien
de systèmes de soutien
et d'incitation », présentation de séminaire,
Tunis, 2008.
Etudes et Rapports :
BERRADA A., « Réunion d'Experts des Pays
de l'Accord d'Agadir sur le
Dpveloppement des Consortia d'Exportation, Rapport National
Maroc », Rapport
ONUDI, Rabat, 2007.
CHAABANE T., « Rpunion d'Experts des Pays de
l'Accord d'Agadir sur le
Développement des Consortia à l'exportation,
Rapport National Tunisie », Rapport
ONUDI, Rabat, 2007.
LABIGNE B-H., « L'expprience de crpation de Consortia export
en Tunisie », Rapport
ONUDI, Tunis, 2002.
SAUTET J-D., GAND O., JARDIN P., MORNAS J-M., DAIF A., «
Etude d'analyse
du potentiel du secteur du cuir », Etude ANPME, Rabat, 2003.
MARRAKCHI M., « La filiqre Cuir, futur potentiel de
l'industrie marocaine », Rapport
MICNT, Rabat, 2007.
NOVELLI H., Secrptaire d'État chargp des entreprises et du
commerce extprieur, (c) Les
défis du commerce extérieur », Rapport SECECE,
Paris, 2008.
HESP P., « Systqmes de support pour les Consortia j
l'exportation », Rapport ONUDI,
Vienne, 2005.
Consortia à l'exportation et stratpgie
d'internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
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