Liste des tableaux
2.1 Exemples de modèles GARCH 28
3.1 Call Européen Down & Out 45
3.2 Call Européen Up & Out 46
3.3 Call Européen Double Knock Out 47
3.4 Put Européen Down & Out 48
3.5 Put Américain Down & Out 49
3.6 Put Européen Up & Out 50
3.7 Put Européen Down & In 51
3.8 Call Européen Up & In 52
3.9 Put Européen Down & Out 53
3.10 Call Européen Up & Out 54
Table des figures
1.1
|
Options à barrière Down & Out
|
14
|
1.2
|
Options à barrière Up & In
|
14
|
1.3
|
Modèle trinomial de Ritchken pour l'évaluation des
options à barrière . . . .
|
21
|
1.4
|
Modèle trinomial de Cheuk et Vorst pour
l'évaluation des options à barrière
|
23
|
2.1
|
Distribution des prix de l'actif sous-jacent S
|
41
|
2.2
|
Distribution des volatilités H +1
|
41
|
3.1
|
Convergence du prix d'un Put Down & Out à l'aide de la
programmation
|
|
|
dynamique
|
54
|
3.2
|
Convergence du prix d'un Call Up & Out à l'aide de la
programmation dyna-
|
|
|
mique
|
55
|
Introduction
Ce travail s'inscrit dans le cadre d'un stage effectué
au Centre de Recherche en E-Financie (CREF) et à HEC Montréal.
L'une des missions du CREF consiste à étudier et analyser les
effets économiques, technologiques et financiers de la nouvelle
économie financière. La modélisation des marchés
financiers et la tarification des produits dérivés forment un axe
de recherche privilégié au CREF. Ce travail constitue donc un
volet de cet axe de recherche et présente une méthode de
tarification des options à barrière européennes et
américaines en utilisant la programmation dynamique.
Les options jouent un rôle très important dans
les marchés financiers. En effet, elles sont extrêmement
utilisées pour la couverture des risques. Ces dernières
années, les options à barrière sont devenues presque aussi
populaires que les options vanilles ordinaires. En effet, l'existence d'une
barrière a le plus souvent pour conséquence de réduire le
risque du vendeur de l'option. Aussi la valeur d'une option à
barrière est--elle généralement inférieure à
celle d'une option classique équivalente. La première
méthode de tarification d'options standards a été
proposée par Black et Scholes (1973). Ils proposent une formule
fermée où la volatilité du sous- jacent est
considérée comme étant constante. Dans ce même
contexte, Merton (1973) a établi une formule fermée qui permet
l'évaluation d'un Call de type Down & Out. L'évaluation des
autres types d'options à barrière (activantes,
désactivantes, up et down) a été ensuite proposée
par Reiner et Rubinstein (1991).
La diversification des modèles de tarification des
options standards avait comme impact la multiplication des procédures de
pricing des options à barrière. En effet, A partir du
modèle de Cox, Ross et Rubinstein (1979), Boyle et Lau (1994) ont
montré que le recours aux arbres binomiaux ne donnait pas lieu à
une convergence rapide du prix de l'option à barrière. Ce qui a
poussé Ritchken (1995) à proposer un modèle d'arbre
trinomial en donnant un degré de liberté supplémentaire
utile pour la localisation de la barrière. Ce modèle a
montré ses limites lorsque le niveau de la barrière est proche ou
loin du prix initial de l'actif sous-jacent. Cette difficulté a
été relevée par Cheuk et Vorst (1996) en proposant un
ajustement du treillis à
l'aide d'un terme multiplicatif de telle sorte qu'à une
période donnée, la valeur de la barrière coïncide
avec un niveau de prix de l'arbre trinomial. Cependant, cette approche
rencontre des problèmes lorsque plus d'une barrière conditionne
le prix de l'option.
Les options à barrière ont été
aussi évaluées par la méthode de la simulation. En effet,
Boyle, Broadie et Glasserman (1997) proposent une approche par les
méthodes de Monte Carlo. Certes cette méthode est robuste mais
présente un coût assez élevé de point de vue temps
de calcul et rencontre quelques difficultés pour l'évaluation des
options à barrières de type américain.
Tous les modèles présentés jusqu'ici
constituent les modèles de la première génération
puisque ils ont été développés sous la contrainte
que la volatilité est constante dans le temps. Cependant, les
séries financières présentent plusieurs
propriétés qui ne peuvent pas être étudiées
sous une volatilité constante. Ceci a poussé les études de
plusieurs modèles de variation de la volatilité dans le temps.
Engle (1982) a proposé une famille de modèles appelée ARCH
qui décrivent cette variation. Ces modèles ont été
ultérieurement généralisés par Bollerslev (1986)
pour proposer un processus général appelé GARCH
(Generalized AutoRegressive Conditional Heteroskedasticity).
Harrison et Kreps (1979) ont démontré que pour
qu'un processus puisse modéliser un marché parfait, il faut que
ce modèle suive une martingale. Le premier modèle à
volatilité variable à avoir vérifié cette
hypothèse est le modèle GARCH. En effet, Duan (1995) a
établi un modèle basé sur le processus GARCH pour
évaluer les options. Depuis, plusieurs procédures de tarification
ont été avancées dans la littérature en tenant
compte de ce nouvel aspect de la variabilité de la volatilité.
Ces procédures constituent la deuxième génération
des modèles de tarification d'options.
Dans ce contexte, Duan et Simonato (2001) ont proposé
une approximation par chaîne de Markov pour évaluer les options
vanilles européennes et américaines pour le modèle NGARCH.
Duan, Dudley, Gauthier et Simonato (2003) ont utilisé cette même
approximation pour tarifier les options à barrière pour le
même processus NGARCH. Cette méthode a donné de bons
résultats mais converge pour une discrétisation assez grande. Ben
Ameur, Breton et Martinez (2008) ont proposé une procédure
basée sur la programmation dynamique couplée avec une
approximation polynomiale pour le pricing des options standards. Cette
méthode a montré une rapidité dans la convergence et une
précision dans les résultats.
Compte tenu de l'efficacité de la programmation
dynamique dans ses résultats, nous proposons une méthode pour le
pricing des options à barrière européennes et
américaines basée sur la programmation dynamique et
couplée avec deux types d'approximations polynomiales. La méthode
qu'on propose ici peut être adaptée à tous les
modèles MGARCH (multivariate GARCH).
La première partie du présent rapport est
consacrée aux notions élémentaires à la
compréhension du document. Dans la deuxième partie, nous
présentons la formulation de la programmation dynamique pour
l'évaluation des options à barrière ainsi que les
approximations polynomiales associées. Dans la dernière partie,
nous présentons les résultats obtenus par cette méthode et
nous les comparons avec les résultats d'autres procédures de
tarification proposées dans la littérature.
|