Etude de la réception de deux coproductions
théâtrales européennes, à travers des articles de
la presse écrite d'Europe. Gurs, une tragédie
européenne et Learning Europa : projets de
la Convention Théâtrale Européenne.
. Année académique 2006-2007
Mémoire présenté sous la direction de
Jean-Jacques Jespers, en vue de l'obtention du grade académique
de Master en Arts du spectacle - finalité spectacle vivant.
Résumé
Laetitia van de Walle
Master en Arts du spectacle - finalité spectacle vivant
européen. Année académique 2006- 2007.
Etude de la réception de deux coproductions
théâtrales européennes, à travers des articles de
presse écrite d'Europe. Gurs, une tragédie
européenne et Learning Europa : projets de la
Convention Théâtrale Européenne.
Mots clés : Europe - Théâtres
d'Europe- Théâtre européen - Réception - Perception
- Willmar Sauter- Culture européenne- Médias- Presse
écrite- Critique dramatique- Convention Théâtrale
Européenne -Diversité.
Pour étudier la réception des coproductions
européennes, nous nous sommes basée sur des articles de presse
critique issus de la presse espagnole, niçoise, luxembourgeoise,
parisienne, berlinoise, hambourgeoise, francfortoise. Nous avons
appliqué une grille d'analyse empruntée à Patrice Pavis
afin de classer la composition des articles et d'observer s'il est possible d'y
déceler des éléments évoquant la réception
de l'oeuvre par le journaliste-critique.
Pour l'analyse de la réception, nous nous sommes
fondée essentiellement sur des schémas proposés par
Willmar Sauter. Ce professeur à l'université de Stockholm
considère que la création comme la réception d'un
spectacle dépendent de la Culture des Jeux, du Contexte Culturel, de la
Théâtralité en Contexte et du Jeu de Théâtre,
à l'intérieur duquel une communication particulière est
à l'oeuvre. La question que nous nous sommes posée est de savoir
si ces paramètres, que nous avons définis dans le cadre du
théâtre européen et particulièrement celui de nos
coproductions, se retrouvent dans les articles critiques, et en quelle
proportion.
Remerciements
Je tiens tout particulièrement à remercier
Monsieur le Professeur Jean-Jacques Jespers d'avoir accepté de me suivre
dans ce projet de mémoire et de me soutenir dans mes démarches de
recherches à Paris. Je tiens également à remercier pour
les entretiens qu'ils m'ont accordés et les lumières qu'ils m'ont
apportées dans leur domaine : Patricia Canellis, Christa Müller,
Gisèle Salin et Mircea Cornisteanou ainsi que Valéria Marcelin.
Je suis reconnaissante envers toutes les personnes qui ont collaboré
avec une grande gentillesse à ma recherche, notamment, les responsables
des théâtres de la CTE qui ont répondu aimablement à
mon enquête et ma demande d'articles de presse. Enfin cette recherche
n'aurait pas été menée à bien sans l'aide de mes
proches. Merci à mes parents, Sylvie et Arnould van de Walle pour leur
soutien et leurs aides précieuses, à Agnès et Jean-Louis
Franeau, à Madame Tambouro pour leurs conseils avisés ainsi
qu'à Sophie Velghe pour ses traductions de l'allemand. Merci à
tous ceux qui m'ont soutenue et supportée tout au long de ce travail qui
ne s'est pas déroulé sans peine. Clin d'oeil à
Anne-Sophie, Morgane et Charline mes compagnes dans cette épreuve,
à Ariane, Mélanie et Nourdine, les « Parisiens » pour
leur accueil. Merci à Pedro pour ses encouragements à distance et
à tous ceux qui m'ont épaulée : Julie, Sophie, Marie,
Natacha. .. Enfin, merci à Quentin et Rachel, chers frère et
soeur pour votre patience. .et à Bidon, pour son calme olympien, elle se
reconnaîtra.
Je me souviens comme, lycéen, les commentaires de
textes me désespéraient. A quoi sert de commenter, me
demandais-je, puisque l'auteur a dit tout ce qu'il avait à dire de la
meilleure façon possible ? (Je ne me l'étais pas formulé,
mais ce qui me paraissait important n'était pas les histoires, mais la
façon de les raconter.) De plus, comment faire ? Une fable, un
poème, une nouvelle sont des objets finis, fermés, des cailloux.
Que tirer d'un caillou ? J'ai depuis constaté que le commentaire est
agréable aux esprits stériles. Ils reproduisent les modes
d'emploi de diverses chaînes hi-fi, sûrs que cela explique la
musique. Les esprits créateurs, eux, sautent sur les oeuvres des autres
pour bondir vers d'autres pensées, d'autres phrases, d'autres images.
Ils vont du créé au créant.
Charles Dantzig, Dictionnaire égoïste de la
littérature française1
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