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Solvabilité II: Impact de l'utilisation d'un modèle interne sur la valorisation du bilan en assurance

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par K. Aristide VIGNIKIN
Université d'Orleans - Master 2 Recherche en économétrie et statistiques appliquées 2007
  

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Solvabilité II : Impact de l'utilisation d'un modèle interne sur la valorisation du bilan en
assurance
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REMERCIEMENTS

Qu'il me soit permis ici de remercier très sincèrement :

· Madame Anne Lavigne, d'abord pour avoir accepté diriger ce travail et surtout pour sa patience, sa disponibilité, sa rigueur et ses conseils prolifiques dans la direction de ce mémoire;

· Messieurs Gilbert Colletaz et Christophe Hurlin, les responsables du master Econométrie et Statistique Appliquée (ESA);

· Tous les professeurs d'économie de l'université d'Orléans et particulièrement ceux du master Econométrie et Statistique Appliquée (ESA);

· Et enfin tous mes camarades de promotion.

Solvabilité II : Impact de l'utilisation d'un modèle interne sur la valorisation du bilan en
assurance
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RESUME

Assainir et rendre plus transparente la gestion de tous les secteurs financiers fait partie des objectifs des organisations financières internationales, afin de les rendre plus compétitif. Ainsi, parle-t-on, beaucoup aujourd'hui de convergence des réglementations prudentielles des différents secteurs. A l'instar des autres pays, notamment les Etats-Unis, le Royaume-Uni, et le Japon, l'Union Européenne a commencé par réformer le secteur Bancaire -d'abord Bâle I puis les directives CRD (ou Bâle II). Il était donc temps de transposer cette démarche au secteur de l'assurance. Ainsi donc se penche-t-elle désormais aussi sur la question du contrôle de la solvabilité des assureurs, projet connu sous le nom de Solvency II. Les débats menés autour du secteur bancaire doivent naturellement venir nourrir ceux qui auront lieu dans le cadre de ce projet de solvabilité. Solvency II n'en serait que l'aboutissement. Plusieurs autres facteurs ont encouragé cette réforme notamment, l'apparition de nouveaux risques (terrorisme, pandémie); l'évolution des techniques financières (science actuarielle) et intégration croissante finance / assurance ; le retrait progressif des institutions publiques de certains domaines (retraite, santé) ; et d'autres facteurs encore mineurs aujourd'hui tels que sont la croissance de la concurrence et la non incitation des entreprises à mieux connaître et gérer leurs risques.

Nous nous sommes proposé dans ce mémoire de vérifier la pertinence des approches calculatoires pour les exigences de capital, énumérées au Pilier 1 des principes de base de cette proposition de Directive selon les différents secteurs d'activité de l'assurance.

Nous avons dans un premier temps montré que le système Solvency II visait à améliorer Solvency I ; le cadre de solvabilité actuel. Nous avons au passage noté que ces deux projets visent une meilleure couverture des véritables risques d'une compagnie d'assurance. Et que, la différence majeure entre Solvency I et Solvency II réside dans le fait que la marge de solvabilité sera dépendante du niveau de risque de la société. Et surtout que Solvency II prend mieux en compte l'exposition aux risques ; ces derniers donnant sens à l'activité même de l'assurance. Solvency II reposant sur des piliers, nous avons ensuite discuté des approches calculatoires qui permettent la détermination des niveaux d'exigences de capitaux évoqués au Pilier 1. Ceci nous a amené à discuter des avantages et insuffisances de chaque approche selon le secteur d'activité. Au-delà de quelques spécificités propres à chaque approche, le bonus de diversification a constitué la différence fondamentale entre ces deux approches. A l'aide de l'évolution des ratios de couverture de marges, nous avons montré que la formule standard suggérée lors de la troisième étude quantitative d'impact est bien adaptée à l'assurance non-vie. Et qu'à l'opposé, l'utilisation d'un modèle interne est plus pertinente en assurance vie. Les données des entreprises fictives Ariskov vie et Ariskov non-vie nous ont permis de valider ces hypothèses. Cependant, par mesure de simplification d'ordre technique, nous n'avons pas pris en compte tous les risques notamment les risques de crédit ni les risques opérationnels qui ne sont pas nuls. Par ailleurs, pour les risques de marché, nous n'avons considéré que les risques actions et les risques de taux sans prendre en compte les possibilités de rachats avant échéance qui constituent pour l'assurance vie un facteur important dans sa solvabilité. Dans un cadre moins restreint, une étude plus globale prenant en compte toutes les risques que nous avons présentés dans ce mémoire permettrait de montrer la robustesse de notre hypothèse.

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Réalisé par : Aristide K. VIGNIKIN

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