Chapitre II
Calcul de la composition
chimique d'un mélange
gazeux
II-1- Introduction:
Deux méthodes illustrent le calcul de la composition.
La première est fondée sur l'annulation des
affinités des réactions chimiques considérées au
sein des produits de combustion [4], quant à la deuxième, elle
est basée sur le calcul des constantes d'équilibre.
Considérons le cas d'un hydrocarbure de formule
CnHm dont la combustion est effectuée dans l'air sous
pression constante; les produits de la combustion comprennent essentiellement
du:
(CO2, H2O, O2, N2 ,CO, H2 , OH, NO, H, O, NO2, N).
A haute température, le mélange sera le
siège des réactions d'équilibre: R[0]= 2CO2 ?
2CO+O2
R[1]= 2H2O ? 2OH+H2
R[2]= 2H2O ? 2H2+O2
R[3]=H2? 2H R[4]= O2? 2O
R[5]=N2+ O2 ? 2NO
R[6]=N2? 2N
R[7]= NO+ 1/2 O2 ? NO2
II-2- 1ére méthode -
annulation des affinités:
Pour un mélange constitué de N composants et M
espèces atomique (C,H,N,O, on a ici M= 4); il faut compléter les
M équations de conservation des espèces atomiques par (N-M)
réactions d'équilibre dont l'affinité Affj peut
s'écrire :
Affj =-? v ijt i (j= 1,... ,N-M) (II-1)
Où v ij représente le coefficient
stoechiométrique du ième composant dans la
jème réaction et ti le potentiel chimique de ce
composant.
ti est définit par:
ti
|
?
|
G (T
0
|
)
+
|
ln
|
? P ?
? ?
? P 0 ?
|
+
|
ln
|
? n ?
i
? ?
1nb ?
|
(II-2)
|
RT
|
RT
|
Où G0 (T) est l'enthalpie libre à
température T.
G 0 (T)
i =
RT
H 0 (T)S0 (T)
i - i
RT R
D'où:
(II-3)
avec: ni : le nombre de moles du composant i.
nb : le nombre total de moles du mélange. P0 : la pression
de référence égale à 1 atm.
II-2-1- Méthode de résolution
:
Soit [M] la matrice des espèces atomiques et [D] celle
de la composition initiale d'un mélange quelconque d'hydrocarbure et
d'air de richesse Ri.
On a l'équation suivant:
Ri CncHnh+Zst (O2+ù N2)
ù est le nombre de mole de N2.
Avec : Zst = nc +nh/4 (coefficient
stoechiométrie).
C
|
nR
c i
|
Donc: [M] =
|
H O
|
et [D] =
|
n R
h i
2Z st
|
N
|
2 Z
w st
|
Dans le cas d'un mélange pauvre, les 4 premiers ( CO2,
H2O, O2, N2); dits de base sont affectés de l'indice O et les autres
composants non de base sont affectés de l'indice 1.
Ces composants, représentés par des matrices
[R0] et [R1], s'expriment respectivement en fonction des espèces
atomiques à l'aide des matrices [A0] et [A1], et ont des nombres de
moles [Xo] et [X1] et des potentiels chimiques [Go] et
[G1].
On a:
1
?
?
?
?
J
2
1
?
?
?
?
J
H
CO
O2
N2
[Ro]=
H O
2
= [R0]=[A0][M] éléments de base
1
?
?
?
?
J
C
O
N
[ ]
R 1
? CO1
? ?
H
? 2 ?
? OH ?
? ?
NO
? ? ? ?
? NO ?
2
? ?
? H ?
? O ?
?? ??
? N J
?
?
?
?
?
?
|
? 0110
? 0011 ? 0021
? 0100 ? 0010 ?? 0001
|
|
|
?
?
? = [R1]=[A1][M]éléments non de base
?
?
?
1
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?? J
C H
N
O
1
?
?
?
?
J
Dans le cas d'un mélange riche, on permute O2 avec CO
entre [RO] et [R1] ; Soit [Xn] la matrice des coefficients
stoechiométriques qui relie la masse molaire des éléments
non de base à celle des composants de base.
[R1]=[Xn][R0] (II-4)
avec:
[Xn]=[A1][A0]-1 (II-5)
[ ]
Xn
1 ?
?
?
?
?
?
?
?
?
?? J
2
1 0 1 2 0
--
0 1 1 2 0
--
40
001
?
0 0 1 12
01
21
21
0 12 1 4 0
--
0
00
00
12 0
12
La conservation du nombre de moles s'exprime:
t[A0][X0]+t[A1][X1]=[D] (II-6). que nous
écrivons:
[X0]= t[A0]-1([D]-t[A1] [X1])
(II-7)
D 'ou: [X0]= t[A0]-1
[D]-t[Xn] [X1] .(II-8) II-2-2- Calcul de
l'affinité chimique:
Soient [G0] la matrice des potentiels chimiques des
éléments de base et [G1] celle des éléments non de
base.
? J-tCO21
?J-tH2O ?? ? [G1 ? J-tO2 ?? ? J-tN2?J
[G0
J-t
J-t
CO
H2
J-t
OH
J-t
NO
1=
NO2
J-t
H
J-t
O
J-t
1 ?
?
?
?
?
?
? J
N
J-t
donnent pour l'affinité des réactions la matrice
[Aff]: [Aff]=[Xn][G0]-[G1] (II-9) Où l'indice
supérieur t désigne la transposition de la matrice.
III-2-3- Algorithme:
Pour déterminer la composition, on suit l'algorithme
suivant:
1- on initialise les matrices: [A0], [A1], [Xn]
2- on se donne les valeur de nc, nh et Ri ce qui
permet le calcul de [D].
3- on calcule successivement: [A0]-1,
t[A0]-1 , [Xn],t[A1].
4- Si le mélange est riche (Ri>1),
[A0]-1 et [Xn] seront recalculées, à partir
de leurs valeurs initiales données et en tenant compte de la permutation
de O2 avec CO.
G 0 (T) P
5- calcul de [A0]-1 et i +ln
RT P0
6- on initialise [X1] (X1(i)=0.001, i=1.....8)
7- on commence alors le cycle itératif:
a- on calcule [X0] à partir de l'équation (II-8)
avec la condition Suivante: Si X0(i) < 0 Alors X0(i) = 1 0-8
b- on calcule nb le nombre de moles total,[G0] et [G1]
c- on déduit: [Aff]= [Xn]-[G1]
d- on effectue le test de convergence:
Si [Aff] <0.01
Alors la composition est donnée par [X1] et [X0]
Si non, on recommence une nouvelle itération
e- On calcule les nouveaux nombres de moles [X1] à l'aide
de la loi empirique:
[ ] [ ] [ ] ?
' ?
x x 1 exp
1 .(II-10)
p ? 1 = ?_
p ff i
?
i i ? ? ?
Où p désigne le numéro de
l'itération.
a: est un paramètre empirique que l'on
doit diminuer au cours du calcul pour accélérer la
convergence.
a varie de(2~100) [3]
II-2-4- Détermination de la chaleur molaire
à pression constante, de l'enthalpie, de l'entropie et par suite de
l'enthalpie libre des produits de combustion:
Pour des températures comprises entre 1000 et 5000
K°, les polynômes de GORDON et
MAC BRIDE [3], permettant le calcul de ces grandeurs
sans dimension pour chaque composant.
Cp 0 (T)
i =a1+a2T+a3T2+ a4T3+
a5T4
R
H0(T)
i = a1+ T
a 2 ? 3 2 ? 4 3 ? 5 4 ? 6
a a a a
T T T T
RT 2 3 4 5
S0 (T)
i =a1 ln T+ a2T +7
a + + +
3 2 4 3 5 T 4 a
a a
T T
R 2 3 4
Par suite:
G 0 (T)
i =
|
H 0 (T)
i
|
-
|
S0 (T)
i
|
|
|
RT
|
RT
|
|
R
|
Les valeurs des coefficients ai, des principaux produits de
combustion d'hydrocarbures sont données dans l'annexe (A).
II-3- 2ème méthode -
Constante d'équilibre: [4]
Soit la réaction d'équilibre R sous la forme
générale suivante:
R: í1A1+ + ínAn ? w1B1+ + wmBm
Avec : (íi, i=1.... n,wi= 1 m) sont les coefficients
stoechiométriques ;
(Ai ,i=1 n ; Bi ,i=1 m) constituants chimiques.
On définit la constante d'équilibre K:
m
?
wi
P Bi
K (II-11)
1
?
? P Di
Ai
Avec : ( PBi , PAi ) les pressions
partielles des constituants Bi, Ai
respectivement.
L'équation (II-11) devient:
m
w
wim
n
wi
Bi
rI
1
i ?
? V )?
?
( n RT ?
? ?
?
? V )
m Bi ( RT ? 1
K ?
1
D
n ( n RT ? rI ?
Ai
'
1 ? V )
n
? D
?? V )?
i
( RT ? 1
i n
i
D
n
Ai
rI
1
On à : PTV = nT RT
P Ai
1
avec : = ?
1
P T P Bi + ?
et ? ?
n T n Bi + ?
n
1
Ai
1
et donc: ?
( RT (
P ?
? )? ? ?
V ? nT )
m n ( m
I ? ??
n wi ?
wi i ? ?
? ?? ? Bi ?
K
? ?
P 1 1 1
n n
T n
?? 1I i
Ai
? 1 )
|
(II-12)
|
Exemple :
Soit la réaction d'équilibre :
3 ?
0. 5
CO O2
?? )? ?? ??
n n
?
( P ? ( n n ?
? CO2 )
CO2 ? CO+ 2 1 O2.
K ?
1
n
( P ? ( ?
2 CO O2
n
?? )? ?? ??
n CO
n 2 )
avec: n = nCO2 + nO2 + nCO
II-3-1- Constante d'équilibre de
réaction ë*R avec ë R La
réaction ë*R s'écrit sous la forme:
ë*R:ë í1A1+ + ë
ínA n ? ë ù1B1+ + ë wmBm
D'après l'équation (II-12) :
m
m n ? wi
wi ? r' n ?
i
= ??
( ? ? ?
? - ?? Bi
P
K ? 1 1 1
n n
T n
?? i
?
r' Ai 1 D'où:
m n
E ?V
wi - 1 1
??
?
?
P
=
K ?
n
T
?
?
i
m
r'
1
i
n
n
r'
1
Ai
V
??
wi Bi
n
Donc:..
K ? = K (II-13)
II-3-2- Expression logarithmique de la constante
d'équilibre: D'après l'équation (II-12) :
m( '\ m
= ?? V - ?
n n
P
ln K w ln
?
?? ) ? I I - ? - ?V ...(II-14)
i i w ln(n ) ln(n )
1 i Bi 1 i Ai
1 1 1 n T )
II-3-3- Variation de la constante d'équilibre
avec la température : [1] La constante K est
définie par:
Ses variations avec la température s'étudient
grâce à la formule de Van't Hoff obtenue en appliquant la formule
de Gibbs Helmholtz à l'équation stoechiométrique de la
réaction, chacune des espèces étant prise dans
l'état de référence.
( A
d( G 0 ) 0 0
? ( A ? A
G H "
La relation ? ? ? ? ?
s'écrit aussi :
? dT ? ? T ?
( A (II-16)
G 0 0
? ( A H ?
?
d 2
? = _ ? ? dT
? T ? ? T ?
D'où en tenant compte de : ?G0= -RT lnK
( d(ln K) ?
?? ??
dT
0
? ?
(A H ?
? RT 2 ?
(II-17)
On en déduit aisément l'influence d'une
augmentation de température sur l'équilibre :
a- AH >0, la réaction est
endothermique et la constante d'équilibre
0
augmente avec la température ; la réaction
progresse de gauche à droite lorsqu'on augmente la
température.
b- 0 AH <0, la réaction est
exothermique. La réaction régresse de
droite à gauche pour une élévation de
température.
c- AH =0, la constante d'équilibre K est
indépendante de la
0
température. La réaction elle-même est
indifférente à une variation de température.
On notera que dans le cas d'une réaction entre gaz
parfaits, AH ne dépend que de la température.
où: AG0 = AH0 -
TAS0 .(II-18)
T
AH , est la chaleur de réaction dans les
conditions correspondant à l'état
0
de référence; 0
ASest la différence des entropies des produits de la
réaction et des corps initiaux, avec les nombres de moles figurant dans
l'équation stoechiométrique, chacun d'eux étant pris dans
l'état de référence, soit à l'état pur, et
sous la pression d'une atmosphère, en général, pour les
gaz, la température étant la température actuelle
T.
La constante d'équilibre résulte alors de
l'équation:
= -- .(II-19)
H 0 A 0
A S
ln K .
RT R
En introduisant la température T0 pour
laquelle sont données les enthalpies et les entropies dans les tables,
il vient, d'après la formule de Kirchhoff:
A ? A +
H 0T H (Cp) dT
0 n Jv i Xi
T0
T0 1
De même, pour la variation d'entropie :
T ( \î ?
S S
0 0 i Xi
(Cp)
A = A + n J ?
I dT
T T0 1 T0 ? T ?
on en déduit:
0 0
A H A S
T0 T0
+
RT R
T n 1 T n ? ? (Cp)
(Cp) dT ?
i Xi
J J
v +
i Xi
RT T0 1 R T0 1 ? T
lnK
?
dT
?
?
1
(II-20)
Les deux derniers termes sont de signes contraires, et se
compensent plus ou moins. C'est pourquoi, en première approximation, on
prend souvent :
RT
R
lnK =
A H
T0 A
0
?
S 0
T0
II-3-4- Méthode de
résolution:
Les chaleurs absorbées par les réaction R[i] (i= 0
7), obtenues
à partir des chaleurs de formation.
Les réactions R[i] ne sont pas indépendantes et
influent les unes sur les autres. C'est ce qui rend relativement difficile la
détermination de la composition du mélange de gaz
brûlés dans des conditions données de température et
de pression.
Désignons les nombres de moles dans le mélange en
équilibre par:
(
n , n , n , n , n , n , n , n , n , n , n , n . ) CO2 H2O O2
N2 CO H2 OH NO H O NO2 N La détermination de ces 12 inconnues s'effectue
au moyen des 12
équations obtenues en exprimant, d'une part
l'équilibre pour les réactions R[i], et d'autre part, les bilans
du carbone, de l'hydrogène, l'oxygène et d'Azote.
Pour le carbone, on doit avoir:
nCO2+nCO= nc*Ri
pour l'hydrogène:
nH2O+nOH+2nH2+nH=nh Ri
Pour l'oxygène:
2nCO2+nH2O+2nO2+nCO+nOH+2nO+nO+2nNO2=2Zst
Pour l' azote:
2nN2+nN0+nNO2+nN=ù .Zst
le nombre total de moles est:
N=nco2+nH2o+no2+nN2+nco+nH2+noH+nNo+nH+no+nNo2+nN
Désignons par K[i] (i=0,7), les constantes
d'équilibre des réactions R[i] (i=0... 7), et par P la pression
totale dans l'hypothèse de gaz parfaits, généralement
justifiée.
D'après l'équation (II-12) :
L
KI-0b P N n no2 => lnK[0]= ln P
+2ln(nco)+ln(no2)-2ln(nco2).
-- nL2 N
K1-i N = P n2OHnH2
lnK»ln P +2ln(nOH)+ln(H2)-2ln(nH2O).
-I nî,2O N
K?2?= P n?-12nH2 N
lnK[2bln P +2ln(nH2)+ln(nO2)-2ln(nH2O) n2N H2O
|
.
|
KI-3'1= P nîï lnK[3ln P
+2ln(nH)-ln(nH2)
' N nH2 N
KI-4'1 = P n° lnK[4]ln
P +2ln(nO)-ln(nO2)
' N nO2 N
145]=(P 2 nNO
lnK[52ln(nNO)-ln(nN2)-ln(nO2)
N nN2nO2
K[6]= P n?"' lnK[6ln P
+2ln(nN)-ln(nN2)
N
' N nN2
,_1
KM = V ) 3 nNO2
lnK[7-- 1 ln P
+ln(nNO2)-ln(nNO)-- 1 ln(nO2) N nNOnm 2 N 2
On pose les symboles suivants:
1°- f(i):est le vecteur de la composition X2[i], (i =
0...11)
2°-X2:(nCO2 ,nH2O,nO2
,nN2,nCO,nH2,nOH,nNO,nH,nO,nNO2,nN.)
Alors le système d'équation (S) obtenue: ( f(i) i=
0...11) est :
f(0)= X2 (0)+ X2(4)-nc Ri =0
f(1)= X2 (1)+2 X2 (5)+ X2 (6)- X2 (8) -nhRi =0
f(2)=2X2(0)+X2( 1 )+2X2(2)+X2(4)+X2(6)+2X2(7)+X2(9)+ 2X2( 1
0)-2Zst=0
f(3)=2 X2 (3)+ X2 (7)+ X2 (10)+ X2 (11)- ù Zst=0
f (4)=ln N P +2 ln X2 (4)+ ln X2 (2)-2 ln X2 (0)- ln K[0] =0
f(5)= ln N P +2 ln X2 (6)+ln X2 (5)-2 ln X2 (1)- ln K[1] =0 f(6)= ln N P +2 ln
X2 (5)+ ln X2 (2)-2 ln X2 (1)- ln K[2] =0 f(7)= ln N P +2 ln X2 (8)- ln X2 (5)-
ln K[3] =0
(S)
f(8)= ln N P +2 lnX2 (9)- lnX2 (2)- ln K[4] =0
f(9)=2 ln X2 (7)- ln X2 (3)- ln X2 (2)- ln K[5] =0 f(10)= ln N P
+2 ln X2 (11)- ln X2 (3)- ln K[6] =0
f (11)=- 2 1ln N P +lnX2(10)-lnX2(7)-
2 1lnX2(2)-ln K[7] =0
La résolution du système d'équations
précédentes n'est possible que pour une méthode
d'approximations successives; en effet la valeur des constantes
d'équilibre K dépend de la température, on utilise la
méthode de Newton pour résoudre ce système
II-3-5- Méthode de Newton : [6] II-3-5-1-
Principes:
Notons x*= [x*1,x*2, x*n]t le vecteur
solution du système
non linéaire :
fi(x) =0 (i= 1,...,n.) .(II-21)
Si chaque fonction fi est continue et continûment
différentiable, alors, par développement en série de
Taylor dans le voisinage d'un estimé xK proche de x* on
obtient:
fi( x*) = fi [ xK+ (x*-xK)]
fi(x*)=fi(xK)+
0 f (x )
K
n ? i ? n n
? J -- + ??
1
? (x x )
K
*j (x
j
0 x 2
j 1
= = = =
j
? ? j 1 r 1
x x K
2
+.... 0......(II-22)
= x K
? 0 f (x)
i ?
0 0
x x
j r
? ? x
) ? J
Pour i=1,....,n.
Si xK est un estimé proche de x*, les
éléments ( x*i- xj K)2 sont
négligeables, ainsi que les termes de degré supérieur.
Le système (II-22) s'écrit donc:
? i ?J -- =--
n ? 0 f (x) K
? (x x ) f (x )
K K
j j i
j 1 j
x
= ?? .(II-23)
0 x x K
=
Définition la matrice EK des
dérivées premières telles que : ? 0 f (x)
i ?
E K ij x
= (II-24)
?? 0 ?J
i x x K
=
Le vecteur d'erreur ?xK par:
A x j = x -- x (II-25)
K K
*j j
Puis le vecteur FK par
Fi K=-fi(xK) (II-2 6)
Alors la Relation matricielle (III-23) s'écrit:
EK. ?xK = FK (II-2 7)
?x' =F' 1
E ? (II-28)
(')
La méthode de newton présentée ci- dessus
génère souvent une correction
?x' telle que l'approximation de
(II-22),par (II-23) n'est pas valable dans
[x', x' + ?x' ].
Toutefois, on se satisfait souvent de trouver une correction
?x' telle que:
f(x('+1)) < (f(x)') (
|
est une norme quelconque)
|
C'est pourquoi on choisit souvent de se déplacer dans la
direction ?x' de Newton d'un pas:
(x('+1)) = (x)') + ë ' ?x'
.(II-29)
ouë' < 1 est choisi tel que:
f(x('+1)) < f(x)'
II-3-5-2- Algorithme de résolution du
système (s):
Pour le calcul de la composition on adopte l'algorithme
suivant:
1. On se donne la matrice Ei j (x),(i=1... .1
1,j=1.....11 )
2. On se donne le vecteur des constantes d'équilibre :
K[i](en fonction de la température)
3. On se donne le vecteur Fi(x),( i = 0.....11 )
4. On initialise le vecteur de la composition estimée X
2[i] ,(i = 0... 1 1),proche de la solution
5. On commence le cycle itératif.
6. On calcule la matrice E(X2) à partir de
l'équation (II-24).
7. On calcule le vecteur K(T) à partir de
l'équation (II-14).
8. On calcule le vecteur F(x) à partir du système
(S).
9. On calcule le nouveau vecteur X2[i] à partir de
l'équation (II-28).
Si X2 [i] ~0 on prend X2 [i] =||X2[i] ||, On effectue le test de
Convergence.
> Si Äxk <1 0-2; la valeur de
Äxk est calculée à partir de l'équation
(II-29).
> Si non, on calcule les nouveaux nombres des moles X2
à partir de la loi:
X2K=X2K? 1 +Ax
Et on effectue une nouvelle itération avec X2K
où K désigne le numéro de l'itération.
II-4- Calcul de la température de flamme
adiabatique:
II-4-1- Hypothèses générales :
[3]
Les hypothèses fondamentales sur les quels seront
basés nos calculs sont:
1°- Le mélange de gaz frais est assimilable
à un gaz calorifiquement parfait, c'est-à-dire, si U et H
représentent respectivement l'énergie interne et l'enthalpie, on
à:
PV=nRT
dU=nCvdT
dH=nCpdT
Avec: Cp- Cv= R= 8.32 (j/mole K°)
CP ??? ( Constante des gaz parfait )
1 .4
CV
2°- Les mélanges des réactifs et les
produits de combustion sont assimilables à des gaz parfaits. Cette
hypothèse est valable tant que les pressions ne soient pas très
élevées
.
3°- La combustion est isobare et adiabatique donc les
échanges thermiques ne sont pas pris en considération.
4°- On suppose que la composition T
nfi d'un constituant i du mélange frais à une
température et une pression donnée, est égale à sa
composition nf0i aux conditions de référence (P0=1
atm, T0=298 K°),
nfi = nf0i .(II-30)
T
5°- Les chaleurs spécifiques d'un constituant i du
mélange frais ont été supposées
indépendantes de la température.
Cp fi =Cp .(II-31)
T 0
fi
et par suite on a pour le mélange
? n Cp
T 0
fi fi
Cp (II-32)
T
f n
= i
? T fi
i
6°- L'enthalpie des gaz frais à la température
T est donnée par:
H f H Hà
T
T 0
= ? fi +? fi
i i
|
(II-33)
|
H0 fi est l'enthalpie de formation du constituant (i) du
mélange, au conditions de référence;
HàTfi est l'enthalpie sensible à la
température T.
à T 0fi 0fi ( 0)
fi = n Cp T -- T
(II-43)
H
7°- On a tenu compte que de 12 éléments
chimiques
Les enthalpies de formation et la chaleur spécifique des
constituants sont données par les tableaux (voir annexes B et C).
Le calcul détaillé de l'enthalpie des gaz frais est
donné en annexe E. II-4-2-principe du calcul de la
température adiabatique:
Lors d'une combustion isobare et adiabatique l'enthalpie des gaz,
avant et après leur combustion, se conserve.
H H Tb
f = (II-34)
Tf
b
L'enthalpie Tf
Hfest déterminée à partir de Tf et de
l'équation (II-32).
La pression dans la chambre étant connue, on cherche
ensuite la température Tb qui donne la composition et les enthalpies des
composants de produits de combustion, conduisant à
l'égalité des enthalpies des gaz avant et après
combustion.
-Il faut d'abord choisir la méthode de calcul.
-Cette méthode permet pour une température et une
pression donnée des gaz brûlés, de déterminer leur
composition.
-La composition étant évaluée, on peut
alors, en utilisant les polynômes de GORDEN et MAC BRIDE [3], calculer
l'enthalpie de chaque constituant et par suite l'enthalpie totale des produits
de combustion.
-Enfin, on évalue la température Tb des gaz
brûlés, en utilisant la méthode itérative des
sécantes, qui permet dans ce cas une convergence rapide et dont le
principe est le suivant:
-On se donne alors deux températures T1 et T2
arbitraires et à l'aide de la méthode choisie, on
déterminer les compositions et par suites les enthalpies
H et H T2
f correspondantes à T1 et T2.
T 1
b
L'intersection de la droite joignant les points A1(T1, T1
H ) et A2 (T2, T2
Hb )
b
avec la droite Tf
Hf= constante: (Fig :II-1) donne une première
température Tb que l'on considère comme étant acceptable
si :
Tb-T < æ Si non, on pose T1=T et T2=Tb et
on recommence. T étant la température correspondante à
l'enthalpie, ( H ou H T 2
b ) dont la valeur
T1
b
algébrique est la plus proche de celle de T 1
Hf .
H
T1 TfT2 T
(Fig :II-1): principe du calcul de la
température adiabatique
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