Conclusion
Plus que jamais la concurrence n'a jamais était intense
et devient même planétaire. La prise en compte de la culture dans
le commerce international a de plus en plus de l'ampleur. Face à ce
phénomène d'internationalisation des activités de
l'entreprise dans un environnement interculturel, le facteur culturel occupe
une place prépondérante dans le développement
international de l'entreprise. Le contexte de l'économie mondiale oblige
dans une certaine mesure les entreprises de s'internationaliser vue l'ouverture
des frontières qui élargissement l'étendue des
marchés. Grâce au développement d'Internet, le client est
averti et peut acheter et être livré peu importe sa localisation
géographique. Dans cette perspective, les marchés sont devenus
globalisés, la concurrence planétaire. « La globalisation
culturelle » accompagne ce phénomène et place la culture au
coeur des préoccupations des dirigeants à tous les niveaux et
dans tout le processus de développement international de l'entreprise,
notamment au niveau du marketing, du management et même de la gestion. La
culture devient alors un facteur clé de succès dans le
développement l'internationalisation de l'entreprise. Le management
interculturel gagne en force et devient l'uns des fonctions clé de
l'entreprise internationale. Si le développement des nouvelles
technologies de l'information et de la communication permet la suppression des
frontières et le raccourcissement des distances, la culture reste une
barrière entre les nations.
Annexes
Annexe 1 : Pyramide des besoins de
Maslow
Annexe 2 : Quelques définitions des termes de
l'interculturel
Trompenaars et Charles Hampden-Turner ont développé
un modèle d'analyse culturelle à sept dimensions:
· universalisme / particularisme (Qu'est-ce qui est
le plus important, les règles ou les relations?)
Annexe 3 : Les dimensions culturelles de Gert
Hofstede
La distance hiérarchique : «
correspond au degré d'inégalité attendu et accepté
par les individus. La distribution inégale du pouvoir est l'essence
même des entreprises et des organisations »
L'autorité n'existe que si elle rencontre la soumission
et le pouvoir ne se maintient que s'ils satisfait un besoin de
dépendance. Selon les cultures, le subordonné accepte plus ou
moins, voire recherche cette autorité
>>>Distance hiérarchique élevée :
pays latins européens, Amérique du sud, pays arabes et Afrique
noire
Contrôle de l'incertitude: « la
manière dont les membres d'une société abordent
l'incertitude. Certaines cultures la favorisent, d'autres l'évitent : le
degré de tolérance qu'une culture peut accepter face à
l'inquiétude des évènements futurs ». Trois
composantes de l'incertitude sont relevées : le besoin de règles,
la stabilité, le stress
>>>Contrôle élevé de l'incertitude :
culture latine, japon
Individualisme vs Collectivisme : «
Degré d'indépendance et de liberté que peuvent revendiquer
les membres d'une société »
>>>Degré élevé d'individualisme :
les pays riches
Masculinité vs féminité :
« L'importance accordée aux valeurs de réussite et de
possession (valeurs masculines) et l'environnement social ou à
l'entraide (valeurs féminines) »
Plus les rôles sont différenciés, plus la
société montrera des traits masculins ; plus les rôles sont
interchangeables, plus les traits sont féminins
>>>Masculinité élevée : japon, pays
germanophones, pays caribéens d'Amérique latine, l'Italie ;
Féminité élevée : pays latins, Afrique noire, pays
scandinaves
Orientation à long terme vs Orientation à
court terme: « La manière dont les membres d'une
société acceptent le report de gratification de leurs besoins
matériels, sociaux et émotionnels »
>>>Orientation à long terme :
persévérance ; respect du rang ; sens de l'économie et du
déshonneur (Pays d'Asie, Brésil)
>>>Orientation à court terme : solidarité
; protection ; réciprocité des politesses ; faveurs et cadeaux ;
de respect de la tradition (Pakistan, Niger, Philippines, Canada,
Etats-Unis)
Annexe 4 : Les 7 dimensions culturelles de F.
Trompenaars
· individualisme / collectivisme (Est-ce que nous
fonctionnons dans un groupe ou en tant qu'individu?)
· neutralité / affectivité (Est-ce que
nous affichons nos émotions?)
· degré d'engagement (limite / diffus)
(Jusqu'à quel niveau devons nous nous impliquer vis-à-vis
d'une personne ou d'une situation?)
· statut attribué / statut acquis (Devons-nous
nous faire nos preuves pour acquérir un statut ou nous est-il
attribué par les autre?)
· orientation temporelle (Faisons-nous une seule chose
à la fois ou plusieurs en même temps?)
? orientation passé/présent/futur
? temps séquentiel / temps synchronique
· orientation interne ou externe (Contrôlons-nous
notre environnement ou devons-nous le subir?)
Annexe 5 : L'internationalisation de
l'entreprise
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