Le FMI et la crise financière internationale depuis les années 80( Télécharger le fichier original )par Jean Bruno RAKOTOMALALA Université Montesquieu Bordeaux IV - DEA 2004 |
III) La lutte contre la pauvreté et l'Agenda du FMIMalgré les politiques préconisées par les institutions de Breton Woods à travers le PAS et les tentatives de résolutions de la dette au niveau international, nombre de PED en particulier l'Afrique s'enfoncent toujours dans l'ombre du cercle vicieux d'endettement.D'un certains milieu, on avance même que ces politiques étaient à l'origine même de la stagnation économique de ces pays. Face aux critiques de plus en plus virulents, contrants aussi par le contexte et l'evolution des choses le FMIet la Banque mondiale et le club de Paris ont decidé de changer de strategie. après les conditions de Naples de 1995 il ont mis en placeen septembre 1996 une nouvellle initiative appeléé Pays Pauvres Très Endettés dans le langage courant PPTE destinée principalement aux pays pauvres. Le FMI dans cette nouvellle formule a un rôle capital à jouer. Non seulement il est le premier concerné en tant que garant de la stabilité financière de ces pays mais il est aussi acteur à trvers ses interventions et apports techniques et financiers.Cette initiative sera renforcée en 1999 par la mise en place de Facilité pour la Reduction de la Croissance et de la Pauvreté (FRPC). Le FMI integre ansi à partir de 1996 la lutte contre la pauvreté principale preoccupation de la Banque mondiale. 1)L'Initiative PPTE DE 1996 L'initiative PPTE a été initié en septembre 1996par les pays membres du G7 et les instituons de Breton Woods.Ces réanciers ont décidé de donner un coup de pouce aux pays pauvres et endettés afin que ces derniers puissent vivre dans un Etat d'endettement soutenable. L'iniative vise 42 pays pauvres princialement en Afrique.Rappelons qu'à l'epoque, la dette de ces pays représente un dixième de la dette des PED. L'initiative a ceci de particulier qu `elle est la premeiere initiative de taitement concertée et coordonné de la dette et qu'elle implique l'ensemble descréanciers .L'ensemble de Désormais, il ne s'agit plus de poser des rééchelonnements mais de réduire la dette , afin qu'elle atteigne des niveaux soutenables24(*) .Ces niveaux sont mesurés par le ratio Valeur Actuelle Nette /Exportationset le ratio service de la dette /Exportations. La conditionnalité d'admissibilité à l'initiative PPTE est très complexe. Les pays candidats doivent : -Ne peuvent etre admissibles que les pays béneficiant de la FASR ou recourant exclusivemnt aux concours de l'IDA qui qui sont confrontés à un endettement non supportable. -Avoir entrepris des programmes de reformes avec l'apppui du FMI et de la Banque mondiale entre septembre 1996 et octobre 1998 (cette dernière date , date à laquelle l'initiative devrait etre examinée pour décider de sa prolongation a été reportée en 2000). -Avoir une dette insoutenableaprès application des mecanismes traditionnels d'allegementc'et à dire après application des termes de Naples , soit une reduction de 67% de la VANde la dette élligible au Club de Paris. -Le ratio Valeur Actuelle Nette de la dette /Exportations de biens et services se situe entre 200et 250%. -Le ratio Service de la dette /Exportatioinsde biens et services se situe entre 20et 25%. . -De bon antécedents en matière de politique économique. La Décision quant à l'admissibilité de tel ou tel pays à l'initiative est prise par les conseils d'administration du FMI et de la Banque mondiale sur la base de la AVD ( Analyse de la Viabilité de la D ette). Preparée conjointement par les services des deux instituons , en etroite coopération avec les autorités du pays interessé. L' application de l'initiative se deroule en deux phases , chacune marquée par un point ( décision et achevement aucours desquelles une évaluationde la soutenabilitede la dette est effectuée , chaque phase dure normalement trois ans.Anoter que l'Ouganda et la Bolivie sont lesdeux premiers pays béeneficiant de l'initiative, ayant été atteint la prise de décision et la fin du processus à fin septembre 1998.Pendant la première étape , c'est à dire le point de decision la pays peut bénéficier d'une réduction de 67% de sa dette éligible dans le cadre de PPTE.Ensuite au point d'achevement qui marque la fin de la deuxième étape , il bénéficie une réduction de sadette pouvant aller jusquà a 90% de sa dette eligible . Le pays afin de beneficier l'initiative doit ainsi etablir un e stategei efficace de politique economique . cette stratégie est résumée dans le DCPE ( Document Cadre de Politique Eonomique). A noter que sur 42 pays eligibles, cinq seulument ont béneficié un début de tritement de la dette en 1999. Afin de prioriser la lutte contre la pauvteté ,l'initiative PPTE a été renforcée en 1999 2-L'initiative PPTE renforcée par le FRPC de 1999 L'initiative PPTE a été renforcée à partir du sommet de Cologne en 1999 pendant lequelle G7 a décidé de modifier certaines modalités de l'initiative .Lors de ce sommet les pays riches se sont engagés à effacer environ 110 milliards de dollars ( 113milliards d'euros)de la de des pays pauvres. Suite à des critiques de l'initiative PPTE , les pays membre du G7 , le FMI et la Banque mondiale ont du modifier les criteres de taux .Ainsi le ratio VAN/Exportations auparavant situées dans une fourchette de 200à 250% a été abaissé à 150%. Cette mesure devrait couter selon le FMI 7 milliards de dollars . Pour les pays ouverts (ratio Exportations / PIB supérieur à 30%), ayant un endettement très eleve par rapport aux reccetttes budgetaires , le ratio VAN / Exportations retenu commme objectif peut aller en dessout de 150%.Dans ces pays , le critère estr desormais d'avoir un ratio Exportations biens et services /PIB de 30% au lieu de 40%. Le ratio recettes fiscales / PIB doit desormais etre égale à 15% au lieu de 20%. Enfin le ratio cible VAN de la dette / Recettes budgetaires a été abaisée de 280à 250%.Ces mesures devraient occasionner un cours suplementaires de 3 milliards de dollars selon encore le FMI. L'initiative s'inscrit principalement dans le cadre d'une lutte contre la pauvreté .L' élaboration d'un plan de lutte contre la pauvreté . Chaque pays doit établir ainsi un Document Strategique pour la Reduction de la Pauvreté (DSRP).La lutte contre la pauvreté en déegageant de ressources considérables dans les secteurs sociaux est considérée prioritaire desormais.Le principeest que la rteduction de la dette des pays pauvres leur permetront de dégager des fonds à alllouer principalement au secteur sociaux. Le FMI quand à lui intervient à travers la FRPC (Facilité pour la Reduction de la Dette et la Croissance) crée en 1999.Comme son nom l'indique cette politique vise à la fois la reduction de la pauvrté et la croissance.Dans le cadre de PPTE renforcée , rappelons que 60% des ressouces obtenus de l'allegement de la dette devraient etre allouer au secteur social et 40% à la relance de la croissance. Et le financement ? Le FMI estime que le cout total de l'aide apportée aux 37 pays admissibles est estimé à environ 50 millirads de dollars en valeur actualiée nette.Un peu plus de la moitié proviendra de créanciers bilateraux et le rste de créanciers multilateraux . Le FMI finance sa contribution essentiellementt par les revenus de placement du produit net des ventes d'or hors marché de 1999 qui ont été déposés dans le fonds fiduciaire FRPC -PPTE du FMI. Des contributions additionnellles ont été apportés à ce fonds par les pays membres .D'après encore le FMI a une appréciation réelle de la portée de cette politique. En effet selon le FMI ,pour les 27 pays pour lesquels un allégement a dja été approuvé , le service de la dette exigible entre 1998-2004 diminuera de plus de moitié par rapport aux exportations et aux recettes pupliques .Cependant , pour que la reduction de la dette ait un effet tangible sur la pauvtrété , les ressources ainsi dégagées doivent etre ciblées sur les pauvres .avant l'initiative PPTE , les pays admissibles consacraient en moyenne , un peuplus de ressources au service de leur dette qu'à la santé et à l'education combinées. C'est n'est plus le cas dans les 27 pays dont la dette a été allégée au titre de l'initiative dans le cadre de leur récent programme appuyé par le FMI et la Banque mondiale, ces pays ont accru notablement leurs dépenses consacrées à la santé , à l'éducation et aux autres services sociaux , et en moyenne, ces dépenses sont maintenant près de quatre fis supérieures au montant des paiements au titre su service de la dette. Mais en réalité la pauvreté persiste encore dans ces pays. Des problemes persistent aussi dans les pays qui n'ont pas enore atteint leur point de decision .Certains PPTE ont aussi des dettes trop éleves pour etre annulées , c'est le cas du Liberia ,Soudan qui sont des pays gravement ravagés par des confits civils. On peut se demander quand même si l'effacement des dettes de ces pays pauvres voir extrêmement pauvres déstabilisent vraiment les bilans comptable des créanciers à savoir la à savoir la Banque mondiale , le FMI , les pays riches et les Banques internationales ? Madagascar : un cas concret Un pays très pauvre comme Madagascar 25(*)n'a pas vraiment pu compter sur la PPTE pour reduire sa pauvreté. Non seulement la pauvrete persiste car touche 69% de la population en 1999 et 71 % environ en 2003. Malgré alors les ressources degagées par cette initiative, ce pays s'enfonce toujours dans l'ombre de la pauvreté .Les ressouces du PPTE necessitent avant tout des reformes économiques fondamentales. Le pays, malgré les efforts entrepris n'a pas pu ainsi atteindre dans le moindre délai les objectifs exigés par le FMI et la banque mondiale. Rappelons que Madagascar compte beaucoup sur les bailleurs de fonds traditionnels dans la mise en oeuvre de sa politique économique. L'apport financier de l'union Européenne26(*) même si très considérable en terme de volume n'a pas pu compenser l'enorme besoins financiers du pays pour endiguer la propagation de la pauvreté. En 2002, le PNUD classe ce pays 147eme sur 173 pays en matière de développement dans le monde.Des ateliers en vue d' ameliorer le DSRP ont été faits à maintes fois dans l'ensemble du pays , mais les résultats ne sont pas encore au rendez vous . Le déblocage des crédits du FMI et de la Banque mondiale n'etait pas facile, parfois necessitant des va et vient des dirigeants à Washington. Cela fait presque deux ans que le pays est dans le point de décision et attend il y a quelques mois l'approbation par le conseil d'administration du FMI et de la Banque mondile de son arrivée au point d'achèvement, jusque là rien n'est encore signalé. Le tableau ci après retrace l'évolution des ratios d'endettement de Madagascar , les pays PPTE et l'Afrique subsaharienne. Tableau 26 : Evolution des ratios d'endettement de Madagascar, l `ASS et les PPTE ( 1975-2000)
Source :Global Development Finance(1999) et 2000, Banque mondiale (2000) , FMI(2000) 3-Chocs des chiffres L'initiative PPTE même celui renforcée de 1999 n ` a pas manqué l'objet de controverse entre les partisans de cette formule et les détracteurs du FMI et la Banque mondiale27(*).Tous se joue dans les chiffres en fait. Le tableau ci après retrace quelques indicateurs concernant les pays eligibles à l'initiative PPTE . Tableau 28 : Les PPTE en quelques chiffres
Source :CATDM (2004). L'initiative PPTE n'etait pas facile alors à mettre en oeuvre. Ce tabeau nous montre que seulelment 9 pays sur les 42 ont pu atteindre le point d'achevement en janvier 2004 et baneficier de l'annunlation de leur dette juaqu'à la hauteur de 90% VAN. La majorité de ces pays c'est à dire 27 pays , soit 64 % des PPTE dans l'ensemble sont encore dans le point de decision. Comme le montre le tableau ci-dessous, le service de la dette des 26 premiers pays concernés par l'initiative jusqu'en 2001 suit une tendance baissière .La baisse est due aux réehelonnements trditionnels car l'initiative n'a pas fait encore ses effets. Tableau 29 : Service de la Dette des 26 premiers pays élligibles en avril 2003
Source : CATDM (2004) D'après le FMI et la Banque mondiale , le cout total de l'aide apporté à 34 pays dans le cadre de l'initiative PPTE esr estimé à environ 33 milliards de dollars en VAN en 2000, ce qui economisera aux pays beneficiaires 54 milliards de dollars. La moitié proviendra de créanciers bilateraux et le reste pour l'essentiel des créanciers multilareraux .Anoter que le FMI et la Banque mondiale beneficient des ressources bilaterales et diverses pour fincancer ces annulations de dettes.En 2000, le FMI et la banque mondiale ont approuvé des programmes de rductionde la dette pour vingt quatre pays dont vingt pays africanis dans le cadre de l'initiative PPTE .L `allegement total atteint 36 milliards de dollars soit la moitié de la dette globale des pays beneficiaires . En combinaison avec d'autres programmes , la dette de ces pays sera réduite en moyenne des deux tiers .Pour les pays bénéficiaires, le service de la dette exigible au cours des trois prochaines années sera en moyenne 30% inférieur à ce qu'il était en 1998-1999. 4) Portée et limite de l'initiative PPTE Comme toute strategie mise en depuis plusieurs decennie à l'exemlpe du PAS l'initiative PPTE a aussi son efficacité qui prouve son bien fondé mais aussi ses points faibles à travers les quels les détracteurs du FMI et de la Banque mondiale esssaient d' attaquer de toutes horizons ces deux institutions. 4-1) Portée de l'initiative PPTE Dans le sens du FMI la Banque mondiale et ses partisans , cette initiative figure parmi les options la plus crédible de resoudre le problème d'endettement des pays pauvres , mais aussi de resorber la pauvreté .Elle offre ainsi double avantages D'abord , la reduction de la dette de ces pays qui constituent un lourd fardeau pour leur décollage economique .Ces pays par le biais des ressouces degagées de l'initiative PPTE porront établir des projets de grande ambition car leur dette sont déjà soutenable et la charge de la dette . D`autre part, une grande partie de ces ressouces serviront à financer le sectaur social en particulier l'education et la santé, donc à reduire la pauvreté . Avant la mise en place de l'initiative PPTE ,les pays qui y sont admissibles dépensaient en moyenne un peu plus pour régler les interets et rembourser leur dette que pour la santé et l'education publique. Ce n'est desormais plus le cas pour les vingt quatre premiers beneficiaires de l'initiative PPTE .....Les sommes economisées sur le service de la dette vont à hauteur de 39% aux dépenses d'education, à 25% aux infrastructures de santé, une part supplementaire doit etre allouer à la lutte contre le Sida, le reste se repartissant entre fonds pour le développemnt rural, l'approvisionnement en eau, la construction routière et le développement institutionnel. En Ouganda , la mise en placed'un programme visant à rendre gratuit l' accès à l'ecole primaire a permis de doubler , dans un temps très reduit , le taux de scolarisation.[Patrick Lenain , 2004,p65]. Ces arguments ne manquent pas de critique , là intervient les limites du PPTE . 4-2) Limites de l'initiative PPTE Au sens où elle est présentée par le FMI et la Banque mondiale, l'initiative PPTE est de plus en plus interessante .Certains pensent même que le développemnt est tout proche .Ils se trompent quand même à plusieurs raisons . Principalement tout réside dans la manipulation des chiffres et erreur de la part du FMI et la banque mondiale, l'insuffisance des nombres de pays bénéficiant le programme , s'ajoute les interts strategiques de garder les pays pauvres sous leur emprise. Mais le plus important est leur réticence à faire des engagements concrets dans le cadre d'annulation des dettes de ces pays. Manipulations des chiffres . Le FMI et la Banque mondiale ne cessent de publier des rapports faisant valoir leur contribution réelle en matière de lutte contre la pauvreté à travers leur apports financiers directs ou indirects . Les autres (CATDM , Jubilé 2000) critiques les données avancées par les institutions de Bretons woods .Ils avancent même parfois qu' il y a manipulation la dessus. Aussi , ces détracteurs estiment l'insuffisance des fonds alloués dans ce cadre de PPTE. Le FMI et la Banque mondiale annoncent qu'au teme du processsus PPTE, les deux tiers du stock de la dette seront annulés . Cependant , le FMI admet également que les allegements du service de la dette ne dépassent pas 1/3 en moyenne(27% pour les 23 premiers pays). Or ce sont justement ces allégements effectifs du service de la dette qui permettront de leberer des fonds en faveur du développement. Anoter que le defi de développement dans le cadre de l'objectif du millenaire necessite un financement de l'ordre de 50 miliards de dollars par an au minimum.. Le probleme est là , parce que , a partir de 2006 les remboursemnts des pays béneficiaires devraient repartir à la hausse.Et l'allégement ne serait plus que de 14% horizon 2007-2009selon certaines études . Les 17 pays africains selectionnés continueront toujours à payer plus pour le remboursement de la dette que pour leur dépenses de santé.Cette situation risque de compromettre la sortie du surendettement des pays pauvres très endettées .Ces pays pourraaient retomber d'ici cinq ou six ans dans un niveau de la dette insoutenable. Aussi les calculs de soutenabilité de la dette effectués par le FMI et la Banque mondiale se basent sur des projections des taux de croissance et d'évolution des exportations pour les années à venir qui paraissent totalement irréalistes . En effet , les IFIPrévoient par exemple une croissance par habitant annuelle de 6% sur les prochaines années alors que celle- ci a été negative ces dernières années. Le tableau ci après montre dans quelles mesures les arguments du FMI et de la Banque mondiale sont critiquables , faux même dans certains cas. Tableau 30 : Le faux allegement de la dette de certains pays pauvres
Source : CATDM (2004) Limites et insuffisances des ressources L `attitude du FMI et la Banque mondiale mérite aussi d'etre examinée. Si la France et les autres pays du G7 se sont engagés à annuler près de 100% de leur créances , le Fmi et la Banque mondiale se limiteant à un effort de 40 en moyenne.Après les allegement de la dette , le FMI et la Banque mondiale déetiendront autant de créance sue les PPTE que les 17 plus grands créanciers bilateraux réunis.On se demande ansi si l'effort bilateral servira le remborsement des dettes multilaterales . Encore le FMI n'a fait qu'un engagement financier de 1,7 milliards de dollars qui sont les fruits de la vente d'une partie de son or .La Banque mondiale quant à elle envisage un engagement de l'ordre de 4,3 milliards de dollars pour un capital estimé à près de 1000 milliards de dollars ! Ces deux institutions n'ont pas fait alors vrimeent des efforts concrets dans le cadre de reduction de la dette de ces pays .Comme le note Eric Toussaint : « En cinq ans (1996-2000), les fonds réellement placés par le FMI dans le dépôt commun (fonds fiduciaire , trust fund en anglais )qui sert à financer les allégements de la dette ont été inférieurs à laa somme nécessire pour payer ses 2300 fonctionnaires durant la seule année 2000.Autre element de comparaison , la somme dépensée par le FMI en cing ans pou financer l'allégement de la dette des PPTE represente moins de 2% de la somme qu `il a engagé dans le sauvetage des créanciers des pays du Sud-Est asiatique, du Bresil , de la Russie et de l'Argentine pendant la même periode.Quant à la somme décaisse par la Banque mondiale, elle etait inferieure à son benefice annuel qui est de l'ordre de 1,5 milliards de dollars. Encore ,faut -il tenir compte du fait que ce qui est décaissé par la Banque mondiale et le FMI leur revient ensuite sous forme de remboursementcar ces deux instituons ne renoncent jamais à une créance.[Eric Toussaint , 2004, p.291]. A travers ces critiques précédemment citées , il ressort que le problème n'est pas seulement l'Initiative PPTE lui même mais le cadre d'élaboration qui régit les programmes à mettre en oeuvre. Oui, les erreurs de projection sont là , mais , il faut avant tout attaquer le fonds du problème. Donner des ressources si minimes (par rapport aux enjeux financier actuel ) aux pays pauvres va -il changer la pauvreté dans ces pays , même si on ne change pas les mécanismes du jeu à travers les préceptes libéraux du FMI et Banque mondiale dont on connaît son échec précédent ? Peut être il est de changer de cap ?Ces pays doivent d'abord compter sur leur propres efforts , toutefois ,la coopération internationale est le bienvenue dans cadre de leur stratégie de développement. CONCLUSION PARTIELLE Après le double échec de gestion de la crise d'endettement des année 1980 , le FMI a essayé de voir une autre issue afin d'avoir une solution optimale au problème qui non seulement constitue l'obstacle du décollage économique des PED mais constitue aussi une menace de la stabilité financière internationale .Il a décidé ainsi d' adopter le Consensus de Washington quin'est autre qu'une reformulation des PAS inspirés des preceptes libérales de l'économie de marché. A travers le temps ,le FMI s'est transformé en preteur de dernier ressort tout en jouant le rôle de catalyseur d'aide .Ila aussi essayé de privilegier le partenariat avec le secteur privé . Ce dernier qui nest à la fois créancier et entrepreneur dans les PED.La gestion par le FMI des crise a été presque le même car il a toujours intervenu sous l'ospice du consensus de washignton .Si dans les pays asiatique , il a beaucoup insistté sur la restructurarion du secteur financier , en Russie et en argenine il à beaucoup reiteré la rigeuer budgétaire et monetaire qui conteirement aux attentes etait venu aggraver la crise .La lutte contre la pauvrté à trvers la mise en ouevre de l'initiative PPTE en 1996 et renforcée en septembre 1999 marque un changement imortant dans la conduite de la politique d'intervention du FMI . Dès lors avec le concours de la Banque mondiale , il essaie de lutter contre la p auvreté dans le cadre du FRPC .Le FMI a essaié ainsi de changer sa politique suivant le temps mais le fondement même de son intervention reste le même , c'est à dire les preceptes libérales de l'économié de marché déjà formulé dans le consensus de washigton par J Willamson depuis 1990. * 24 La soutenabilité de la dette est la capacité d'un pays à faire face à ces obligations sans rééchelonnement ni accumulation d'arriérés dans le futur * 25 Madagascar est un pays de l'Ocean Indien ,à 400km de l'Afrique ,de 16 millions d'habitants disposant de ressouces naturelles en abondances - que ce soit minières, halieutiques ou des faunes et flores.Le pays a enregistré une croissance économique notable de l'ordre de 4,5% de 1999 à 2001 après laquelle la crise politique électorale de 2002 a plongé le pays dans la récession de 10 % du PIB faisant accroître la pauvreté de 70 %à 72 % .Le budget de l'Etat est financé en grand parti par des apports extérieurs. * 26 L'Union Européenne est le deuxième principal bailleur de fonds du pays après la Banque mondiale. * 27 Ces sont le CATDM , le Jubilé 2000 et autres groupes altermondialistes. |
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