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Le FMI et la crise financière internationale depuis les années 80

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par Jean Bruno RAKOTOMALALA
Université Montesquieu Bordeaux IV - DEA 2004
  

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La gestion de la crise russe de 1998

Une des principales raisons de la crise financière russe est du défaut de paiement est les déficits des finances publics.Elle a montré la fragilité de la libéralisation et de la financiarisation de l'économie dans un système dont les institutions de marché restaient faibles et peu développés.Ctte crise comme on l'a vu precedement a beaucoup bouleversé le système financier international.

A Noter que le gouvernement russe , après les menaces qui ont menacé le système bancaire et financier a déjà entrepris des la quinzaine de juin des négociations avec le FMI un vaste programme de renflouement , qui mobilise en tout 22,7 milliards de dollars (dont 15,2 apporté par le Fonds).Il a pour contrepartie une longue série de mesures centrée sur la contrôle des dépenses budgétaires , l'accroissement des recettes fiscales et l'allongement de la maturité moyenne de la dette : une plus grande crédibilité budgétaire devait permettre une baisse des taux d'intérêt et donc une réduction plus rapide du bésoin de financement public.Toutefois , aucune modification de la politique de change n'est demandée par le FMI qui continue de défendre la viabilité du « corridorde change ». [Jerome Sgard, 2002, p.98].

On connaît la suite , la crise a éclaté le 17 août 1998, avec l'annonce du gouvernement de suspendre le remboursement de sa dette et une demende de moratoire sur les engagement en devise des banques et un élargissement de la bande de fluctuation du change -le corridor. Deux semaines après, le rouble a chuté de 40% , il y avait aussi une ruée des déposants sur les banques , gel du marché monétaire , blocage du système de paiement de gros et de bourse de detail.Les recettes fiscales de l'Etat ont fortement chut é aussi .Dans le but d'enrayer tous ces problèmes , la Banque centrale de Russie a injecté massivement des liquidités dans le système financier et bancaire.Après avoir perdu 2,4 milliards de dollars en deux semaines ( sur un total de 6,5 milliards depuis le 24 juillet ), elle est finalement contrainte de laisser flotter le rouble , le 27 août après qoiu elle cesse progressivement ses interventions.

Dans le même temps , le FMI va faire son mieux afin de resoudre la crise.Mais au d ébut , il a fait preuve d'une certaine retincence.. En juillet déjà , sous la préssion du Trésor américain , le Fonfs a déjà intervenu dans le cadre d'une stabilisation macroeconomique en particulier la maitrise du déficit , tout en évitant l'effondrement du rouble.

Mais comme le note Stiglitz : « En dépit des souffrances infigées à la majorité des Russes , les reformateurs et leurs conseillers du FMI avaient peur d'une dévaluation : ils étaient persuadés qu'elle allait déclencher une nouvelle poussée d' hyperinflation.Ils resistaient à tout changement de taux de changeet étaient prets à deverser des milliards de dollars dans le pays pour l'éviter[Stiglitz , 2002, p,238]

Comment il a fait vraiment le FMI dans la gestion de cette crise qui se profile déjà ?

Quand la crise frappa, le FMI prit la direction des opérations, et demanda à la Banque mondiale de contribuer au sauvetage.Le plan se montait au total à 22,6 milliards de dollars .Le FMI en fournirait 11,2 ;la Banque mondiale en pretait 6 ; le reste viendrait du gouvernement japonais.[Stiglitz, 2002, p.240].

Ces fonds en particulier ceux du FMI étaient principalement destinés à défendre le taux de change. Des débats ont été virulents au sein des organismes compétents comme la Banque mondiale quant à l'opportunit é des apports massifs de capitaux à destination de la Russie vu la corruption qui sevit le pays , alors que dans d'autres régions du monde , la corruption est un grand entrave de déblocage de fonds surtaout pour ces deux institutions de Breton Woods.Lapression du trésor americain , d'un coté , la gravité de la crise de l'autre ont pressé le FMI à débousé ces fonds , la Banque mondiale sous pression du Trésor américain et de l'administration Clinton a aussi renflouer la Russie de liquidité.

Trois semaines après le prêt, la Russie annonca une suspension unilaterale des paiements et une dévaluation du rouble et le rouble s'effondra. Son niveau de janvier 1999 serait, en termes réels, inférieur de plus de 45%à celui de juillet 199822(*). L'annonce du 17 aout provoqua une crise financière internationale Les taux d'intert pour les marchés émergents monterent danantagequ'au plus fort de la crise asiatique.[stiglitz, 2002, p243].

Le débat sur l'action du FMI coninue ,aurait -il pu et du preter plus et plus vite que les 4,7 milliards de dollars qui furent volatilisés en aout 1998, n'a ici que peut d'intert , même s'il faut noter que cette institution avait été approuvée entre 1992et 1998 pour 35,5 milliards de dollars de concours financiers à la Russie dont seulement 21,2 milliards furent réellement déboursés[Pagé 2000]. Rappelons que en dépit d'un engagement suprérieur à 40 milliards de dollars , le Brésilfut , lui aussi , obligé de dévaluer au début de 1999.il est claire qu'une simple action de sauivetage conjocturelle est impuissante face à des désequilibres similaires à ceux de la Russie.

Selon les detrcateurs du FMI n'étaient pas pour le renflouement de liquidités de la Russie , en l'absence de crédits du FMI , la Russie aurait pris des mesures beaucoup lputot pour dévaluer sa monnaie «  à froid » , restructurer sa dette et assinir ses finances publiques.Le FMI avec ses apports financiers comme dans les autres pays émergents a prescrit a toujours insisté sur la «  therapie de choc  » .

Par là ,des mesures en faveur de redressement des finances publiques en contractant les dépenses publiques ont été prises. Aussi des reformes en profondeur de l'administration qui n'étaient en réalité qu'une mascarade car les oligarques Russes s'éparpillaient partout dant tout niveau de l'administration .Les reformes du secteur financier via le secteur bancaire a été aussi mises en oeuvre.

De fait , après la crise , la Russie n'a d'autre choix que d'assuer le rembouressemnnt de la dette dans des limites viables et conserver un taux de change adéquat en terme réels . Le pays a presque reussi son pari realisant un taux de croissance de 5,4% EN 1999 et 9% en 2000.Le FMI dans ce cadre là intervient à quel hauteur , c'est une question extrement difficile .Tous ce qu'on peut dire, le FMI a tout fait pour sauver la Russie de cette grave crise , mais le résultat était un échec pour les uns , une réussite pour les autres y compris le FMI.

Après la crise russe de 1998, d'autres pays comme le Brésil la même année , Equateur en 1999, Turquie et Argentine ont été encore victimes de crises financières .Le cas de l'Argentine merite une attention particulière tant du point de vue théorique mais aussi et surtout pratique dans le cadre de gestion et prévention de crise .

* 22 Le mardi 17 août , au marché des changes interbancaire de Moscou , le rouble est tombé de 1,9% contre le dollar par rapport à son niveau du 16 août , mais à la fin de la semaine ( vendredi 21 août ) sa dépréciation était de 11% ( toujours par rapport au niveau du 16 août ).Toutefois , le 17 août 1998 , sur le marché interbancaire non officiel , le rouble avait baissé de 26 % en fin de journée.

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