WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Le e-recrutement comme procédé de gestion des ressources humaines au sein d'une entreprise privée. Cas de la ProCreditBank Congo

( Télécharger le fichier original )
par Alain NGULU LUKUNDA
Université Pédagogique Nationale - Licence 2008
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CHAPITRE I. CADRE CONCEPTUEL ET

THEORIQUE

Ce premier chapitre s'emploie à circonscrire clairement le cadre conceptuel et théorique relatif à cette étude portant sur le « e - recrutement » comme procédé de gestion des ressources humaines au sein de la ProCredit Bank.

Pour ce faire, ce premier chapitre comporte deux articulations principales :

· La première s'emploie à définir les différents concepts rattachés au titre même de cette étude, question de placer cette réflexion dans un cadre global qui l'éclaire et lui donne une cohérence.

· Et enfin, sur ces entrefaites, la deuxième section s'intéresse essentiellement à la gestion des ressources humaines ainsi qu'à ses différentes implications.

SECTION I . DÉFINITIONS DES CONCEPTS I
· I
· RESSOURCES HUMAINES

Les ressources humaines représentent, pour une entité donnée, qu'il s'agisse d'une entreprise, d'une organisation ou encore d'une unité de production, de service et/ou de commercialisation ; l'ensemble des personnes qui participent à l'accomplissement de sa mission.

D'une manière générale, les facteurs de production sont constitués du capital et de la main-d'oeuvre. Dans cette perspective, les ressources humaines font référence à toutes les composantes de la main d'oeuvre qu'il s'agisse des dirigeants ou encore des agents d'exécution. Dans tous les cas, il s'agit des personnes qui, dans le cadre d'un contrat, apportent leurs aptitudes physiques ou intellectuelles.

Les ressources humaines sont généralement assimilées au personnel. Celui - ci représentant « tous ceux qui sont engagés réellement ou potentiellement dans les rapports de production des biens et des services, c'est - à - dire qui participent à la production des biens et des services »11.

Dans une entreprise, les ressources humaines s'opposent aux ressources financières et aux ressources matérielles ; les ressources financières étant l'ensemble des moyens financiers dont

dispose l'entreprise pour accomplir sa mission alors que les ressources matérielles sont constituées de l'ensemble des capitaux physiques qui entrent dans l'exercice de ses activités.

1.2. GESTION

A la notion de « ressource », qu'elle soit financière, humaine ou matérielle, est généralement rattaché le concept de gestion. Celui - ci est tr-s riche et recouvre plusieurs aspects. Dans tous les cas, il se ramène à l'idée d'utilisation rationnelle des moyens disponibles.

Selon FAYOL, « la gestion englobe trois critères : savoir coordonner, savoir commander, savoir contrôler »12.

Dans le même ordre d'idées, certains auteurs comme GALY évoquent la notion de système à en voir l'enchevêtrement d'étapes dans le processus de gestion des ressources humaines. Il l'évoque donc en soulignant que la gestion des ressources humaines est « un système de processus de décisions qui finalisent, organisent et animent les actions collectives des personnes ou des groupes de personnes réalisant des activités qui leur sont assignées dans une organisation »13.

12 FAYOL cité par KIDINDA SHANDUNGO, Management, Notes de cours, G3 SPA, Fac SSAP, UPN, 2006 (inédit)

13 GALY, P., Gérer l'Etat, Coll. L'Administration nouvelle, Paris, Ed. Berger LEVRAULT, 1977, p. 61.

En général, tout système se caractérise par une organisation structurée, qui dispose des moyens permettant d'atteindre certains objectifs en tenant compte des contraintes.

Vue sous cet angle, la gestion s'applique à toutes les organisations et à tous les types de ressources. Dans un cas comme dans l'autre, il s'agit de se fixer des buts mesurables et de déterminer des procédés les plus rationnels pour y parvenir ou des normes préalablement définies. La clarté des objectifs ainsi que des normes sont indispensables à toute activité de gestion.

1.3. PROCEDE

La gestion impliquant nécessairement la fixation des buts mesurables dont l'utilisation des ressources, elle nécessite inévitablement l'emploi des procédés pour y parvenir. Ces derniers peuvent être perçus comme des manières particulières d'atteindre des objectifs clairement et préalablement définis.

De nos jours, l'évolution technologique offre aux gestionnaires une vaste panoplie de procédés en vue d'optimiser les actes de gestion. C'est dans cette perspective que s'inscrit l'informatisation de certains actes de gestion et ce, dans tous les domaines.

Comme pour confirmer cet état des choses, l'Académie Royale des Sciences d'Outre-Mer révèle que « l'application de plus en plus généralisée de l'organisation scientifique du travail à la chaîne, des découvertes technologiques en chimie et un des premiers pas en informatique ont permis une production de masse d'articles standards, absorbée par une demande globale en constante augmentation grâce à une extension des politiques de hauts salaires »14.

1.3. LE RECRUTEMENT 1.3.1. NoTIoN

En matière de gestion des ressources humaines, la fonction de recrutement se révèle essentielle, car elle détermine toutes les autres étapes.

C'est fort de cela que MARTORY et CROZET affirment que « la démarche de recrutement est un élément essentiel de la politique des ressources humaines de l'entreprise ; elle peut en effet influencer dans des directions totalement contraires à l'état du potentiel humain d'une unité »15.

En réalité, le recrutement est une démarche rationnelle visant à se procurer des nouvelles unités de main d'oeuvre. Selon le code du travail, cette activité peut être définie comme « toutes opérations

14 Académie Royale des Sciences d'Outre-Mer, Impact de l'Informatique dans le tiers-monde, Bruxelles, 1990, p.13

15 MARTORY, B & CROZET, D., Gestion des ressources humaines, Paris, Fernand Nathan, 1984, p. 36.

entreprises dans le but de s'assurer et de procurer à autrui la main d'oeuvre des personnes n'offrant pas spontanément leurs services »16.

1.3.2. LES ETAPES DU RECRUTEMENT

Le recrutement étant une démarche rationnelle, elle doit nécessairement suivre un certain nombre d'étapes en vue d'être efficace.

A cet effet MARTORY et CROZET considèrent que « une bonne étape de recrutement ne peut s'opérer sans respecter une suite de 8 étapes :

a. La définition du poste

Cette étape n'existe pas dans le cadre de postes dits multiples, c'est - à - dire qui fonctionnent déjà à l'identique dans l'unité : le poste est alors bien connu et entre dans une structure établie ; les besoins sont cernés avec précision. Elle se focalise sur trois axes principaux :


· La mission du poste : Il s'agit de situer le poste dans la réalisation des objectifs de l'entreprise.

16 Code du Travail cité par EPPE GAMBWA, J., Op. Cit., p. 17.

· Les principales responsabilités : Ici, on décrit ce que le titulaire aura à réaliser et la façon de le réaliser.

· Le positionnement dans la structure : Ici, on repère les postes grâce à un organigramme et à la description du contrôle exercé par le titulaire du poste sur ses subordonnés, de ses marges de manoeuvre et du niveau de ses responsabilités.

b. Définition du profil du candidat

A cette étape, il s'agit de décrire le candidat idéal. Les différents éléments du profil sont alors classés en trois catégories suivantes :

· Indispensable : Un candidat qui ne présenterait pas cette caractéristique ne peut remplir le poste.

· Essentielle : Caractéristique que doit posséder un candidat pour assurer correctement la fonction.

· Souhaité : Caractéristique désirée mais non nécessaire pour remplir correctement la fonction.

c. Identification des sources de recrutement

Les sources de recrutement qui s'offrent à l'entreprise sont multiples et variées. Qui pour elle à opter pour celles qui offrent le plus de garanties quant à la détection des unités les plus performantes ou celles qui correspondent le mieux aux besoins de l'entreprise.

D'une manière générale, une entreprise peut recourir aux différentes voies suivantes (la liste n'est pas exhaustive) : par connaissance, par affichage sur les lieux d'embauche, par annonce, par appel aux organismes officiels, par la presse, par Internet ...

d. Mise en place des moyens de recrutement

Les moyens de recrutement auxquels recoure une entreprise peuvent être regroupés en deux grandes catégories :

· Soit l'entreprise peut opérer le recrutement en faisant appel à ses propres services.

· Soit elle peut confier cette tâche à un organisme extérieur tout en gardant un pouvoir d'appréciation sur le travail réalisé par celui -

.1

cl7 .

e. Campagne de recrutement

La campagne de recrutement a pour objectif de susciter les candidatures pour le ou les postes à pourvoir. L'élaboration d'une campagne de recrutement peut s'apparenter à celle d'une campagne de publicité :

· Identification des cibles ;

· Détermination de la durée et suivi de la campagne ;

17

Dans le langage le plus courant, ces organismes recrutant la main d'oeuvre pour une autre entreprise sont nommés chasseurs des têtes.

· Sélection des médias les mieux adaptés ;

· Rédaction du (des) texte(s) de l'annonce (des annonces). f. La sélection des candidatures

C'est la phase la plus délicate au cours de laquelle la rigueur ne peut s'appuyer sur des méthodes scientifiques de choix.

D'une manière générale, la sélection consiste à ne retenir que les candidats qui correspondent au profil préalablement défini quitte à s'en assurer à travers des procédés objectifs.

Dans cet ordre d'idées, plusieurs procédés s'offrent à l'entreprise ; ils sont généralement mis en oeuvre de façon graduée et selon le paramètre propre à l'entreprise, il s'agit de :

· L'analyse graphologique ;

· La mise en oeuvre des tests ;

· La discussion de groupe ;

· L'interview ou entrevue de recrutement ;

· La méthode de simulation « (assessment centre - test in basket) »18

· La discussion d'embauche, phase ultime de la sélection.

18

Centre d'aptitude ou cas pratique : exercice mettant le candidat dans la situation du travail afin de mesurer ses capacités en rapport avec son futur emploi. (Traduit par nous-mêmes)

g. Décision d'embauche

C'est l'ultime phase de la sélection. Elle consiste, face à un nombre de candidats restant en lisse, à choisir celui qui occupera effectivement le poste à pourvoir.

La décision d'embauche est généralement prise par les supérieurs hiérarchiques contrôlant le poste à pourvoir.

h. L'intégration du nouvel arrivant

Il est généralement admis que la réussite d'un candidat est fonction des circonstances qui ont présidé à son intégration dans ses nouvelles fonctions.

Cette étape est très délicate et requiert une approche systématique qui consiste, après l'accomplissement des formalités administratives d'embauche, de donner au candidat retenu une information complète sur :

· L'organisation de l'entreprise et du service concerné ;

· Les contacts immédiats du poste : description de fonction et personnalité du titulaire ;

· La rémunération et les programmes sociaux ;

· Les différentes procédures de l'entreprise ;

· Les contacts de l'environnement du poste : clients, fournisseurs, administrations ... ;

· La familiarisation avec l'exercice du travail dans le poste. 1.4. INTERNET

L'Internet représente « une vaste communauté d'ordinateurs et des réseaux de toutes sortes reliés les uns aux autres et disséminés dans le monde »19.

L'unité logique entre les différents terminaux (ordinateurs, téléphone portables, pager ...) permet un échange d'information entre les différents utilisateurs.

On désigne parfois Internet par l'expression « autoroute de l'information ». En effet, à l'image d'une route qui permet de traverser les différentes régions d'un pays, Internet permet aux informations de voyager en transitant par de nombreux réseaux informatiques reliés entre eux.

19Internet que ce que c'est in Reveillez - vous n° 14 du 22 juillet 1997, p.3.

Chaque réseau qu'un message « emprunte » au cours de son périple possède les informations autorisant la connexion au réseau voisin.

Ainsi, la destination finale d'un message peut se situer dans une ville ou un pays différents de son point de départ.

En réalité, comme le souligne à juste titre Jean - Pierre LARDY, « l'Internet représente un réseau des réseaux informatiques communiquant entre eux grâce à un ensemble de règles appelées protocoles définis indépendamment des constructeurs et des réseaux. Il s'étend mondialement et interconnecte des sites diversifiés : universités, organismes de recherche publique, services gouvernementaux, entreprises publiques ou privées, individus, auteurs de pages personnelles ... »20.

1.5. E--MAIL,

E - mail ou messagerie individuelle est certainement l'une des applications les plus utilisées de l'Internet. « Elle permet à un utilisateur d'Internet d'envoyer des messages à un autre utilisateur »21.

20 LARDY, J-P., Recherche d'information sur Internet : Outils et méthodes, Paris, Ed. ADBS, 1999, p.10

21 http://wikipedia.org

Pour correspondre avec une personne où qu'elle se trouve dans le monde, il suffit de posséder une adresse électronique qui se présente sous la forme :

nom_usager@a dresse_o rganisation

Le flot interrompu de messages est géré par des serveurs de messagerie. L'utilisateur dispose d'un logiciel de messages permettant de se connecter au serveur dont il dépend. A chaque connexion, il récupère le courrier en attente dans sa boîte aux lettres. Après lecture, il peut répondre, détruire ou archiver localement les messages.

Il est possible aussi d'échanger un fichier en l'attachant à un message. Celui appelé alors « pièce jointe » à l'e-mail.

La messagerie est un moyen simple et économique de communication asynchrone. Cela signifie que l'émetteur et le destinataire n'ont pas besoin d'être connecté en même temps contrairement à l'appel téléphonique et au tchat qui sont des modes de communication synchrone.

1.6. E - RECRUTEMENT

Le e - recrutement représente la mise en oeuvre du procédé de recrutement tel que nous l'avons préalablement défini tout en recourant à l'une ou l'autre application de l'Internet à une ou plusieurs étapes du processus de recrutement.

La principale ligne de démarcation entre le recrutement et le néologisme « e - recrutement » c'est l'utilisation de l'Internet tout simplement.

1.7. ENTREPRISE

Au sens large, le terme entreprise s'utilise pour des projets uniques mais d'apparence risquée ou difficile (par ex : un grand * voyage, une recherche scientifique...) car il y a un effort entrepris.

Étymologiquement, le terme dérive de « entreprendre », daté d'environ 1430-1440 avec le sens de « prendre entre ses mains ». Aux environs de 1480, il prit l'acception actuelle de « prendre un risque, relever un défi, oser un objectif »22.

Dans un sens économique, une entreprise est une structure économique et sociale comprenant une ou plusieurs personnes et

22 Hélène Vérin, Entrepreneurs, entreprises. Histoire d'une idée, PUF, Paris, 1982, p 12

travaillant de manière organisée pour fournir des biens ou des services à des clients dans un environnement concurrentiel (le marché) ou non concurrentiel (le monopole)23.

L'entreprise individuelle ou en nom propre est exploitée par une personne physique seule, une entreprise individuelle n'a pas de personnalité ni de patrimoine distinct de ceux de la personne physique qui l'exploite.

Une entreprise est initiée et dirigée - au moins à ses débuts - par un entrepreneur. Elle se différencie du simple projet dont l'organisation est destinée à se dissoudre à son terme. L'entreprise est plutôt conçue dans la durée et pour la conduite de plusieurs projets similaires, ce qui implique une pérennité des structures (ex : machines, ressources humaines, actionnaires...).

Pour exister dans un environnement concurrentiel, une entreprise doit satisfaire ses clients et générer un profit (ou bénéfice), c'est-à-dire réaliser un chiffre d'affaires supérieur à la somme de ses coûts (salaires et charges, achats, frais de fonctionnement, amortissements des investissements, impôts et taxes, etc.)

Les entreprises doivent par conséquent assumer la gestion de quatre types d'activités interdépendantes :


· la gestion d'une production, matérielle ou immatérielle,

23 TOENGHAO F., Grands Services Publiques, Notes de cours, G3 SPA, Fac. SSAP, UPN, Kinshasa, 2005-2006 (Inédit)

· la gestion d'une main d'oeuvre

· la gestion de relations avec un marché

· la gestion de problèmes de financement

L'entrepreneur est avant tout un individu qui anticipe un besoin, assemble et organise les outils et les compétences nécessaires pour satisfaire ce besoin. Ce faisant, il prend le risque que ce besoin ne se matérialise pas ou que les moyens qu'il a mis en place pour le satisfaire se révèlent inadéquats24.

Historiquement, l'entrepreneur est un intermédiaire, un courtier en travail : on lui passe des commandes fermes de biens ou de services, il recherche les ouvriers qui vont produire chacun une partie de cette commande et il s'assure de la bonne livraison. Ceci dans un contexte où la division du travail est trop peu marquée, où les ouvriers travaillent à domicile, et disposent de leurs outils et même de leurs machines (métier à tisser par exemple).

Un entrepreneur est surtout un "homme orchestre", capable d'optimiser les besoins en capitaux et les ressources humaines pour mener une activité licite et profitable. Pour ce faire, ses connaissances juridiques deviennent de plus en plus nécessaires car l'organisation et l'accès au marché le requièrent. Par ailleurs, l'entrepreneur peut, lorsque

son profil est plutôt celui d'un créateur, laisser par la suite la fonction de chef d'entreprise à un gestionnaire rémunéré.

On retrouve encore aujourd'hui ce type d'organisation, par exemple, dans l'industrie du transport, les services (ingénierie...) où à côté de grands groupes, des indépendants sont propriétaires de leur outil de travail (camion, péniche ou barges) et trouvent leurs donneurs d'ordres par l'intermédiaire de courtiers.

Avec la révolution industrielle, les entrepreneurs changent, ils s'équipent de machines et conservent les mêmes ouvriers longtemps, ce qui donne naissance aux entreprises au sens traditionnel. Dans l'économie moderne, où les services ont pris le pas sur l'industrie, la notion d'employé a pris elle aussi le pas sur celle d'ouvrier.

Une entreprise repose sur un certain nombre de fonctions vitales qui assurent son fonctionnement.

Généralement, les entreprises instaurent une hiérarchie parmi leurs employés : ceux qui sont situés à un échelon inférieur (ex: équipiers, collaborateurs, employés...) obéissent à ceux situés à un échelon supérieur (managers, cadres, chefs de projet...).

Typologie et statuts juridiques25

Les entreprises peuvent être classées selon plusieurs

critères :

Classification par activité

· Entreprise individuelle : une seule personne, propriétaire de l'entreprise.

· Entreprise artisanale : Elle n'emploie pas plus de dix salariés.

· Entreprise commerciale : Elle achète des biens qu'elle revend sans transformation.

· Entreprise industrielle : Elle transforme les matières premières et vend des produits finis (ou semi-finis), elle appartient au secteur secondaire, celui de la transformation.

· Société de services : Elle revend un travail sans fabrication d'objets physiques.

· Entreprise agricole : Elle transforme les matières premières en produits agricoles et vend ses productions (élevage)

Classification par secteur économique (déterminé par leur activité principale)

· Secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche, parfois mines),

· Secteur secondaire (industrie, bâtiment et travaux publics),

· Secteur tertiaire (services),

Par delà cette classification classique, des auteurs distinguent un secteur quaternaire (recherche, développement et information).

Classification par taille et impact économique

Selon la définition de la Commission européenne dans sa recommandation du 6 mai 200326, on distingue :

· Micro-entreprise : Sous-catégorie des TPE définie en France par un chiffre d'affaires inférieur à 76300 euros pour celles réalisant des opérations d'achat-vente et à 27000 euros pour les autres (selon l'article 35 de la loi du 1er août 2003 pour l'initiative économique).

· Très petite entreprise (TPE) : moins de 10 salariés avec soit un chiffre d'affaires inférieur à 2 millions d'euros par an, soit un total bilan inférieur à 2 millions d'euros.

· Petite entreprise (PE) : entre 10 salariés et 49 salariés avec soit un chiffre d'affaires inférieur à 10 millions d'euros par an, soit un total bilan inférieur à 10 millions d'euros.

26 3002/361/CE - Journal officiel L124 du 20 mai 2003.

· Moyenne entreprise (ME) : entre 50 salariés et 249 salariés avec soit un chiffre d'affaires inférieur à 50 millions d'euros par an, soit un total bilan inférieur à 43 millions d'euros.

· Grande entreprise : 250 salariés et plus ou à la fois un chiffre d'affaires supérieur ou égal à 50 millions d'euros par an et un total bilan supérieur ou égal à 43 millions d'euros.

· Groupe d'entreprises : comporte une société-mère et des filiales

· Entreprise étendue (ou en réseau, ou matricielle, ou virtuelle) : comprend une entreprise pilote travaillant avec de nombreuses entreprises partenaires.

Classification par branche et secteur d'activi

· Le secteur : Ensemble des entreprises ayant la même activité principale.

· La branche : Ensemble d'unités de production fournissant un même produit ou service.

Classification par statut juridique

· Les entreprises capitalistes,

· Les entreprises publiques, gérées par l'État,

· Les sociétés coopératives, dans lesquelles les associés dirigent
(salariés, consommateurs, habitants, bénéficiaires du service...)

· Les associations à but non lucratif, entreprises privées dont les bénéfices doivent être intégralement réinvestis,

· Les mutuelles

Autre classification transversale

Une autre forme de classement distingue trois grands types d'entreprises existant dans tous les pays :

· les entreprises privées à but lucratif ,

· les entreprises privées à but non lucratif (relevant de l'économie sociale),

· les entreprises publiques

Le fait d'entreprendre est - dans tous les pays - encadré par une règlementation. La plupart des entreprises fonctionnent donc dans un cadre prédéterminé par la loi : le droit des sociétés.

> L'entreprise individuelle

Dans le contexte d'une économie capitaliste, il est possible d'avoir une entreprise à titre personnel : il s'agit alors d'une entreprise individuelle, c'est à dire que l'entrepreneur exerce directement et en son propre nom l'activité économique. La distinction entre entreprise et

établissement est importante : un établissement est une unité de production qui dépend d'une entreprise.

Cela n'exclut pas l'existence d'un nom commercial mais, d'un point de vue juridique, seule la personne physique qu'est l'entrepreneur s'engage (signature des contrats, naissance des droits et obligations découlant de l'activité directement dans le patrimoine de l'individu).

L'exercice d'une activité sous forme d'entreprise individuelle concerne en général les microentreprises. Par exemple, en France, 96.6 % des 3 millions d'entreprises que comprend le pays sont des Très Petites Entreprises de 0 à 3 collaborateurs.

> Les entreprises personnes morales

Il est aussi possible de constituer une personne morale sous forme de société. Celle-ci peut grouper plusieurs participants à son capital et est apte à faire des actes de gestion. Les diverses formes de sociétés varient selon les pays.

Il convient alors de distinguer la propriété effective de l'entreprise et le pouvoir d'accomplir des actes de gestions au nom de la société. Selon la forme sociale le responsable de la marche courante de l'entreprise sera appelé un gérant, Président-directeur général ou

Directeur Général. Le titulaire de cette fonction peut être détenteur de parts sociales ou d'actions ou être commandité.

Le droit des sociétés congolais distingue notamment les statuts de société anonyme (SA), société à responsabilité limitée (SARL), société par actions simplifiée (SAS), société civile (SC) et société en nom collectif (SNC).

Le fait qu'une entreprise utilise une forme de société par actions n'implique pas nécessairement que ces titres soient cotées en bourse (ou même qu'elle soit considérée comme faisant appel public à l'épargne). Si c'est le cas, des achats en bourse ou des offres publiques peuvent faire changer la majorité de contrôle de l'entreprise, et aboutir aussi au changement de sa direction.

Une entreprise doit être managée dans sa globalité.

Il convient donc d'appliquer l'ensemble des méthodes de Management dédiées aux diverses composantes de l'entreprise :


· Les ressources humaines

· Les finances

· Les services comptables

· les services commerciaux


· Les services techniques


· Etc.

> Les outils informatiques de gestion d'une entreprise27

Il existe deux types d'outils pour la gestion des entreprises :

Des outils généralistes, telles que les suites bureautiques qui permettent de produire des documents, des tables, des présentations commerciales;

Des outils de gestion

Ces derniers permettent de gérer chacune des composantes de l'entreprise. Aujourd'hui, la plupart d'entre elles optent pour un Progiciel de gestion intégré ou PGI qui a l'avantage de permettre un Management global de l'entreprise.

En termes concis, traditionnellement, on distingue l'entreprise privée de l'entreprise publique par le critère de la détention de capital. L'entreprise publique a pour seul actionnaire l'État alors que le capital de l'entreprise privée provient de différents actionnaires privés. L'entreprise parapublique dite aussi entreprise d'économie mixte est une société anonyme de capitaux privés et publics.

27 J-L Tomas, ERP et PGI- Progiciel de gestion intégré, Dunod, Paris, 2007, p. 43

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci