Les ressources humaines représentent, pour une
entité donnée, qu'il s'agisse d'une entreprise, d'une
organisation ou encore d'une unité de production, de service et/ou de
commercialisation ; l'ensemble des personnes qui participent à
l'accomplissement de sa mission.
D'une manière générale, les facteurs de
production sont constitués du capital et de la main-d'oeuvre. Dans cette
perspective, les ressources humaines font référence à
toutes les composantes de la main d'oeuvre qu'il s'agisse des dirigeants ou
encore des agents d'exécution. Dans tous les cas, il s'agit des
personnes qui, dans le cadre d'un contrat, apportent leurs aptitudes physiques
ou intellectuelles.
Les ressources humaines sont généralement
assimilées au personnel. Celui - ci représentant « tous ceux
qui sont engagés réellement ou potentiellement dans les rapports
de production des biens et des services, c'est - à - dire qui
participent à la production des biens et des services
»11.
Dans une entreprise, les ressources humaines s'opposent aux
ressources financières et aux ressources matérielles ; les
ressources financières étant l'ensemble des moyens financiers
dont
dispose l'entreprise pour accomplir sa mission alors que les
ressources matérielles sont constituées de l'ensemble des
capitaux physiques qui entrent dans l'exercice de ses activités.
1.2. GESTION
A la notion de « ressource », qu'elle soit
financière, humaine ou matérielle, est généralement
rattaché le concept de gestion. Celui - ci est tr-s riche et recouvre
plusieurs aspects. Dans tous les cas, il se ramène à
l'idée d'utilisation rationnelle des moyens disponibles.
Selon FAYOL, « la gestion englobe trois critères :
savoir coordonner, savoir commander, savoir contrôler
»12.
Dans le même ordre d'idées, certains auteurs
comme GALY évoquent la notion de système à en voir
l'enchevêtrement d'étapes dans le processus de gestion des
ressources humaines. Il l'évoque donc en soulignant que la gestion des
ressources humaines est « un système de processus de
décisions qui finalisent, organisent et animent les actions collectives
des personnes ou des groupes de personnes réalisant des activités
qui leur sont assignées dans une organisation »13.
12 FAYOL cité par KIDINDA SHANDUNGO,
Management, Notes de cours, G3 SPA, Fac SSAP, UPN, 2006 (inédit)
13 GALY, P., Gérer l'Etat, Coll.
L'Administration nouvelle, Paris, Ed. Berger LEVRAULT, 1977, p. 61.
En général, tout système se
caractérise par une organisation structurée, qui dispose des
moyens permettant d'atteindre certains objectifs en tenant compte des
contraintes.
Vue sous cet angle, la gestion s'applique à toutes les
organisations et à tous les types de ressources. Dans un cas comme dans
l'autre, il s'agit de se fixer des buts mesurables et de déterminer des
procédés les plus rationnels pour y parvenir ou des normes
préalablement définies. La clarté des objectifs ainsi que
des normes sont indispensables à toute activité de gestion.
1.3. PROCEDE
La gestion impliquant nécessairement la fixation des
buts mesurables dont l'utilisation des ressources, elle nécessite
inévitablement l'emploi des procédés pour y parvenir. Ces
derniers peuvent être perçus comme des manières
particulières d'atteindre des objectifs clairement et
préalablement définis.
De nos jours, l'évolution technologique offre aux
gestionnaires une vaste panoplie de procédés en vue d'optimiser
les actes de gestion. C'est dans cette perspective que s'inscrit
l'informatisation de certains actes de gestion et ce, dans tous les
domaines.
Comme pour confirmer cet état des choses,
l'Académie Royale des Sciences d'Outre-Mer révèle que
« l'application de plus en plus généralisée de
l'organisation scientifique du travail à la chaîne, des
découvertes technologiques en chimie et un des premiers pas en
informatique ont permis une production de masse d'articles standards,
absorbée par une demande globale en constante augmentation grâce
à une extension des politiques de hauts salaires »14.
1.3. LE RECRUTEMENT 1.3.1. NoTIoN
En matière de gestion des ressources humaines, la
fonction de recrutement se révèle essentielle, car elle
détermine toutes les autres étapes.
C'est fort de cela que MARTORY et CROZET affirment que «
la démarche de recrutement est un élément essentiel de la
politique des ressources humaines de l'entreprise ; elle peut en effet
influencer dans des directions totalement contraires à l'état du
potentiel humain d'une unité »15.
En réalité, le recrutement est une
démarche rationnelle visant à se procurer des nouvelles
unités de main d'oeuvre. Selon le code du travail, cette activité
peut être définie comme « toutes opérations
14 Académie Royale des Sciences d'Outre-Mer,
Impact de l'Informatique dans le tiers-monde, Bruxelles, 1990, p.13
15 MARTORY, B & CROZET, D., Gestion des
ressources humaines, Paris, Fernand Nathan, 1984, p. 36.
entreprises dans le but de s'assurer et de procurer à
autrui la main d'oeuvre des personnes n'offrant pas spontanément leurs
services »16.
1.3.2. LES ETAPES DU RECRUTEMENT
Le recrutement étant une démarche rationnelle,
elle doit nécessairement suivre un certain nombre d'étapes en vue
d'être efficace.
A cet effet MARTORY et CROZET considèrent que «
une bonne étape de recrutement ne peut s'opérer sans respecter
une suite de 8 étapes :
a. La définition du poste
Cette étape n'existe pas dans le cadre de postes dits
multiples, c'est - à - dire qui fonctionnent déjà à
l'identique dans l'unité : le poste est alors bien connu et entre dans
une structure établie ; les besoins sont cernés avec
précision. Elle se focalise sur trois axes principaux :
· La mission du poste : Il s'agit de situer le
poste dans la réalisation des objectifs de l'entreprise.
16 Code du Travail cité par EPPE GAMBWA, J.,
Op. Cit., p. 17.
· Les principales responsabilités : Ici, on
décrit ce que le titulaire aura à réaliser et la
façon de le réaliser.
· Le positionnement dans la structure : Ici, on
repère les postes grâce à un organigramme et à la
description du contrôle exercé par le titulaire du poste sur ses
subordonnés, de ses marges de manoeuvre et du niveau de ses
responsabilités.
b. Définition du profil du candidat
A cette étape, il s'agit de décrire le candidat
idéal. Les différents éléments du profil sont alors
classés en trois catégories suivantes :
· Indispensable : Un candidat qui ne
présenterait pas cette caractéristique ne peut remplir le
poste.
· Essentielle : Caractéristique que doit
posséder un candidat pour assurer correctement la fonction.
· Souhaité : Caractéristique
désirée mais non nécessaire pour remplir correctement la
fonction.
c. Identification des sources de recrutement
Les sources de recrutement qui s'offrent à
l'entreprise sont multiples et variées. Qui pour elle à opter
pour celles qui offrent le plus de garanties quant à la détection
des unités les plus performantes ou celles qui correspondent le mieux
aux besoins de l'entreprise.
D'une manière générale, une entreprise
peut recourir aux différentes voies suivantes (la liste n'est pas
exhaustive) : par connaissance, par affichage sur les lieux d'embauche, par
annonce, par appel aux organismes officiels, par la presse, par Internet ...
d. Mise en place des moyens de recrutement
Les moyens de recrutement auxquels recoure une entreprise
peuvent être regroupés en deux grandes catégories :
· Soit l'entreprise peut opérer le recrutement en
faisant appel à ses propres services.
· Soit elle peut confier cette tâche à un
organisme extérieur tout en gardant un pouvoir d'appréciation sur
le travail réalisé par celui -
.1
cl7 .
e. Campagne de recrutement
La campagne de recrutement a pour objectif de susciter les
candidatures pour le ou les postes à pourvoir. L'élaboration
d'une campagne de recrutement peut s'apparenter à celle d'une campagne
de publicité :
· Identification des cibles ;
· Détermination de la durée et suivi de la
campagne ;
17
Dans le langage le plus courant, ces organismes recrutant la
main d'oeuvre pour une autre entreprise sont nommés chasseurs des
têtes.
· Sélection des médias les mieux
adaptés ;
· Rédaction du (des) texte(s) de l'annonce (des
annonces). f. La sélection des candidatures
C'est la phase la plus délicate au cours de laquelle la
rigueur ne peut s'appuyer sur des méthodes scientifiques de choix.
D'une manière générale, la
sélection consiste à ne retenir que les candidats qui
correspondent au profil préalablement défini quitte à s'en
assurer à travers des procédés objectifs.
Dans cet ordre d'idées, plusieurs
procédés s'offrent à l'entreprise ; ils sont
généralement mis en oeuvre de façon graduée et
selon le paramètre propre à l'entreprise, il s'agit de :
· L'analyse graphologique ;
· La mise en oeuvre des tests ;
· La discussion de groupe ;
· L'interview ou entrevue de recrutement ;
· La méthode de simulation « (assessment centre
- test in basket) »18
· La discussion d'embauche, phase ultime de la
sélection.
Centre d'aptitude ou cas pratique : exercice mettant le candidat
dans la situation du travail afin de mesurer ses capacités en rapport
avec son futur emploi. (Traduit par nous-mêmes)
Il est généralement admis que la réussite
d'un candidat est fonction des circonstances qui ont présidé
à son intégration dans ses nouvelles fonctions.
Cette étape est très délicate et requiert
une approche systématique qui consiste, après l'accomplissement
des formalités administratives d'embauche, de donner au candidat retenu
une information complète sur :
· L'organisation de l'entreprise et du service
concerné ;
· Les contacts immédiats du poste : description de
fonction et personnalité du titulaire ;
· La rémunération et les programmes sociaux
;
· Les différentes procédures de l'entreprise
;
· Les contacts de l'environnement du poste : clients,
fournisseurs, administrations ... ;
· La familiarisation avec l'exercice du travail dans le
poste. 1.4. INTERNET
L'Internet représente « une vaste
communauté d'ordinateurs et des réseaux de toutes sortes
reliés les uns aux autres et disséminés dans le monde
»19.
L'unité logique entre les différents terminaux
(ordinateurs, téléphone portables, pager ...) permet un
échange d'information entre les différents utilisateurs.
On désigne parfois Internet par l'expression «
autoroute de l'information ». En effet, à l'image d'une route qui
permet de traverser les différentes régions d'un pays, Internet
permet aux informations de voyager en transitant par de nombreux réseaux
informatiques reliés entre eux.
19Internet que ce que c'est in
Reveillez - vous n° 14 du 22 juillet 1997, p.3.
Chaque réseau qu'un message « emprunte » au
cours de son périple possède les informations autorisant la
connexion au réseau voisin.
Ainsi, la destination finale d'un message peut se situer dans
une ville ou un pays différents de son point de départ.
En réalité, comme le souligne à juste
titre Jean - Pierre LARDY, « l'Internet représente un réseau
des réseaux informatiques communiquant entre eux grâce à un
ensemble de règles appelées protocoles définis
indépendamment des constructeurs et des réseaux. Il
s'étend mondialement et interconnecte des sites diversifiés :
universités, organismes de recherche publique, services gouvernementaux,
entreprises publiques ou privées, individus, auteurs de pages
personnelles ... »20.
1.5. E--MAIL,
E - mail ou messagerie individuelle est certainement l'une
des applications les plus utilisées de l'Internet. « Elle permet
à un utilisateur d'Internet d'envoyer des messages à un autre
utilisateur »21.
20 LARDY, J-P., Recherche d'information sur
Internet : Outils et méthodes, Paris, Ed. ADBS, 1999,
p.10
21
http://wikipedia.org
Pour correspondre avec une personne où qu'elle se
trouve dans le monde, il suffit de posséder une adresse
électronique qui se présente sous la forme :
nom_usager@a dresse_o rganisation
Le flot interrompu de messages est géré par des
serveurs de messagerie. L'utilisateur dispose d'un logiciel de messages
permettant de se connecter au serveur dont il dépend. A chaque
connexion, il récupère le courrier en attente dans sa boîte
aux lettres. Après lecture, il peut répondre, détruire ou
archiver localement les messages.
Il est possible aussi d'échanger un fichier en
l'attachant à un message. Celui appelé alors « pièce
jointe » à l'e-mail.
La messagerie est un moyen simple et économique de
communication asynchrone. Cela signifie que l'émetteur et le
destinataire n'ont pas besoin d'être connecté en même temps
contrairement à l'appel téléphonique et au tchat qui sont
des modes de communication synchrone.
1.6. E -
RECRUTEMENT
Le e - recrutement représente la mise en oeuvre du
procédé de recrutement tel que nous l'avons préalablement
défini tout en recourant à l'une ou l'autre application de
l'Internet à une ou plusieurs étapes du processus de
recrutement.
La principale ligne de démarcation entre le
recrutement et le néologisme « e - recrutement
» c'est l'utilisation de l'Internet tout simplement.
1.7. ENTREPRISE
Au sens large, le terme entreprise s'utilise pour des projets
uniques mais d'apparence risquée ou difficile (par ex : un grand *
voyage, une recherche scientifique...) car il y a un effort entrepris.
Étymologiquement, le terme dérive de «
entreprendre », daté d'environ 1430-1440 avec le sens de «
prendre entre ses mains ». Aux environs de 1480, il prit l'acception
actuelle de « prendre un risque, relever un défi, oser un objectif
»22.
Dans un sens économique, une entreprise est une
structure économique et sociale comprenant une ou plusieurs personnes
et
22 Hélène Vérin,
Entrepreneurs, entreprises. Histoire d'une idée, PUF, Paris,
1982, p 12
travaillant de manière organisée pour fournir
des biens ou des services à des clients dans un environnement
concurrentiel (le marché) ou non concurrentiel (le
monopole)23.
L'entreprise individuelle ou en nom propre est
exploitée par une personne physique seule, une entreprise individuelle
n'a pas de personnalité ni de patrimoine distinct de ceux de la personne
physique qui l'exploite.
Une entreprise est initiée et dirigée - au moins
à ses débuts - par un entrepreneur. Elle se différencie du
simple projet dont l'organisation est destinée à se dissoudre
à son terme. L'entreprise est plutôt conçue dans la
durée et pour la conduite de plusieurs projets similaires, ce qui
implique une pérennité des structures (ex : machines, ressources
humaines, actionnaires...).
Pour exister dans un environnement concurrentiel, une
entreprise doit satisfaire ses clients et générer un profit (ou
bénéfice), c'est-à-dire réaliser un chiffre
d'affaires supérieur à la somme de ses coûts (salaires et
charges, achats, frais de fonctionnement, amortissements des investissements,
impôts et taxes, etc.)
Les entreprises doivent par conséquent assumer la
gestion de quatre types d'activités interdépendantes :
· la gestion d'une production, matérielle ou
immatérielle,
23 TOENGHAO F., Grands Services Publiques,
Notes de cours, G3 SPA, Fac. SSAP, UPN, Kinshasa, 2005-2006 (Inédit)
· la gestion d'une main d'oeuvre
· la gestion de relations avec un marché
· la gestion de problèmes de financement
L'entrepreneur est avant tout un individu qui anticipe un
besoin, assemble et organise les outils et les compétences
nécessaires pour satisfaire ce besoin. Ce faisant, il prend le risque
que ce besoin ne se matérialise pas ou que les moyens qu'il a mis en
place pour le satisfaire se révèlent
inadéquats24.
Historiquement, l'entrepreneur est un intermédiaire,
un courtier en travail : on lui passe des commandes fermes de biens ou de
services, il recherche les ouvriers qui vont produire chacun une partie de
cette commande et il s'assure de la bonne livraison. Ceci dans un contexte
où la division du travail est trop peu marquée, où les
ouvriers travaillent à domicile, et disposent de leurs outils et
même de leurs machines (métier à tisser par exemple).
Un entrepreneur est surtout un "homme orchestre", capable
d'optimiser les besoins en capitaux et les ressources humaines pour mener une
activité licite et profitable. Pour ce faire, ses connaissances
juridiques deviennent de plus en plus nécessaires car l'organisation et
l'accès au marché le requièrent. Par ailleurs,
l'entrepreneur peut, lorsque
son profil est plutôt celui d'un créateur,
laisser par la suite la fonction de chef d'entreprise à un gestionnaire
rémunéré.
On retrouve encore aujourd'hui ce type d'organisation, par
exemple, dans l'industrie du transport, les services (ingénierie...)
où à côté de grands groupes, des indépendants
sont propriétaires de leur outil de travail (camion, péniche ou
barges) et trouvent leurs donneurs d'ordres par l'intermédiaire de
courtiers.
Avec la révolution industrielle, les entrepreneurs
changent, ils s'équipent de machines et conservent les mêmes
ouvriers longtemps, ce qui donne naissance aux entreprises au sens
traditionnel. Dans l'économie moderne, où les services ont pris
le pas sur l'industrie, la notion d'employé a pris elle aussi le pas sur
celle d'ouvrier.
Une entreprise repose sur un certain nombre de fonctions
vitales qui assurent son fonctionnement.
Généralement, les entreprises instaurent une
hiérarchie parmi leurs employés : ceux qui sont situés
à un échelon inférieur (ex: équipiers,
collaborateurs, employés...) obéissent à ceux
situés à un échelon supérieur (managers, cadres,
chefs de projet...).
Typologie et statuts
juridiques25
Les entreprises peuvent être classées selon
plusieurs
critères :
Classification par
activité
· Entreprise individuelle : une seule
personne, propriétaire de l'entreprise.
· Entreprise artisanale : Elle n'emploie
pas plus de dix salariés.
· Entreprise commerciale : Elle
achète des biens qu'elle revend sans transformation.
· Entreprise industrielle : Elle
transforme les matières premières et vend des produits finis (ou
semi-finis), elle appartient au secteur secondaire, celui de la
transformation.
· Société de services : Elle
revend un travail sans fabrication d'objets physiques.
· Entreprise agricole : Elle transforme
les matières premières en produits agricoles et vend ses
productions (élevage)
Classification par secteur
économique (déterminé par leur
activité
principale)
· Secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche,
parfois mines),
· Secteur secondaire (industrie, bâtiment et travaux
publics),
· Secteur tertiaire (services),
Par delà cette classification classique, des auteurs
distinguent un secteur quaternaire (recherche, développement et
information).
Classification par
taille et impact
économique
Selon la définition de la Commission européenne
dans sa recommandation du 6 mai 200326, on distingue :
· Micro-entreprise :
Sous-catégorie des TPE définie en France par un chiffre
d'affaires inférieur à 76300 euros pour celles réalisant
des opérations d'achat-vente et à 27000 euros pour les autres
(selon l'article 35 de la loi du 1er août 2003 pour l'initiative
économique).
· Très petite entreprise (TPE) :
moins de 10 salariés avec soit un chiffre d'affaires inférieur
à 2 millions d'euros par an, soit un total bilan inférieur
à 2 millions d'euros.
· Petite entreprise (PE) : entre 10
salariés et 49 salariés avec soit un chiffre d'affaires
inférieur à 10 millions d'euros par an, soit un total bilan
inférieur à 10 millions d'euros.
26 3002/361/CE - Journal officiel L124 du 20 mai 2003.
· Moyenne entreprise (ME) : entre 50
salariés et 249 salariés avec soit un chiffre d'affaires
inférieur à 50 millions d'euros par an, soit un total bilan
inférieur à 43 millions d'euros.
· Grande entreprise : 250
salariés et plus ou à la fois un chiffre d'affaires
supérieur ou égal à 50 millions d'euros par an et un total
bilan supérieur ou égal à 43 millions d'euros.
· Groupe d'entreprises : comporte une
société-mère et des filiales
· Entreprise étendue (ou en
réseau, ou matricielle, ou virtuelle) : comprend une entreprise pilote
travaillant avec de nombreuses entreprises partenaires.
Classification par branche et secteur
d'activité
· Le secteur : Ensemble des entreprises
ayant la même activité principale.
· La branche : Ensemble d'unités de
production fournissant un même produit ou service.
Classification par statut
juridique
· Les entreprises capitalistes,
· Les entreprises publiques, gérées par
l'État,
· Les sociétés coopératives, dans
lesquelles les associés dirigent
(salariés, consommateurs,
habitants, bénéficiaires du service...)
· Les associations à but non lucratif, entreprises
privées dont les bénéfices doivent être
intégralement réinvestis,
· Les mutuelles
Autre classification
transversale
Une autre forme de classement distingue trois grands types
d'entreprises existant dans tous les pays :
· les entreprises privées à but lucratif ,
· les entreprises privées à but non lucratif
(relevant de l'économie sociale),
· les entreprises publiques
Le fait d'entreprendre est - dans tous les pays -
encadré par une règlementation. La plupart des entreprises
fonctionnent donc dans un cadre prédéterminé par la loi :
le droit des sociétés.
> L'entreprise individuelle
Dans le contexte d'une économie capitaliste, il est
possible d'avoir une entreprise à titre personnel : il s'agit alors
d'une entreprise individuelle, c'est à dire que l'entrepreneur exerce
directement et en son propre nom l'activité économique. La
distinction entre entreprise et
établissement est importante : un établissement
est une unité de production qui dépend d'une entreprise.
Cela n'exclut pas l'existence d'un nom commercial mais, d'un
point de vue juridique, seule la personne physique qu'est l'entrepreneur
s'engage (signature des contrats, naissance des droits et obligations
découlant de l'activité directement dans le patrimoine de
l'individu).
L'exercice d'une activité sous forme d'entreprise
individuelle concerne en général les microentreprises. Par
exemple, en France, 96.6 % des 3 millions d'entreprises que comprend le pays
sont des Très Petites Entreprises de 0 à 3 collaborateurs.
> Les entreprises personnes morales
Il est aussi possible de constituer une personne morale sous
forme de société. Celle-ci peut grouper plusieurs participants
à son capital et est apte à faire des actes de gestion. Les
diverses formes de sociétés varient selon les pays.
Il convient alors de distinguer la propriété
effective de l'entreprise et le pouvoir d'accomplir des actes de gestions au
nom de la société. Selon la forme sociale le responsable de la
marche courante de l'entreprise sera appelé un gérant,
Président-directeur général ou
Directeur Général. Le titulaire de cette fonction
peut être détenteur de parts sociales ou d'actions ou être
commandité.
Le droit des sociétés congolais distingue
notamment les statuts de société anonyme (SA),
société à responsabilité limitée (SARL),
société par actions simplifiée (SAS),
société civile (SC) et société en nom collectif
(SNC).
Le fait qu'une entreprise utilise une forme de
société par actions n'implique pas nécessairement que ces
titres soient cotées en bourse (ou même qu'elle soit
considérée comme faisant appel public à l'épargne).
Si c'est le cas, des achats en bourse ou des offres publiques peuvent faire
changer la majorité de contrôle de l'entreprise, et aboutir aussi
au changement de sa direction.
Une entreprise doit être managée dans sa
globalité.
Il convient donc d'appliquer l'ensemble des méthodes de
Management dédiées aux diverses composantes de l'entreprise :
· Les ressources humaines
· Les finances
· Les services comptables
· les services commerciaux
· Les services techniques
· Etc.
> Les outils informatiques de gestion d'une
entreprise27
Il existe deux types d'outils pour la gestion des entreprises
:
Des outils généralistes,
telles que les suites bureautiques qui permettent de produire des documents,
des tables, des présentations commerciales;
Des outils de gestion
Ces derniers permettent de gérer chacune des
composantes de l'entreprise. Aujourd'hui, la plupart d'entre elles optent pour
un Progiciel de gestion intégré ou PGI qui a l'avantage de
permettre un Management global de l'entreprise.
En termes concis, traditionnellement, on distingue
l'entreprise privée de l'entreprise publique par le critère de la
détention de capital. L'entreprise publique a pour seul actionnaire
l'État alors que le capital de l'entreprise privée provient de
différents actionnaires privés. L'entreprise parapublique dite
aussi entreprise d'économie mixte est une société anonyme
de capitaux privés et publics.
27 J-L Tomas, ERP et PGI- Progiciel de gestion
intégré, Dunod, Paris, 2007, p. 43