Twingo, Vuitton, Lexomil, Carambar et Roudoudou... étude de l'utilisation des marques de publicité dans les romans contemporain( Télécharger le fichier original )par Laetitia van de Walle Université Libre de Bruxelles - Licence en Langues et Littératures Romanes 2005 |
4.6. Adjuvant.L'adjuvant a pour fonction d'aider le sujet dans la quête de son objet. Dans « Belle mère », la quête de Lucien est de trouver une femme. Il avait déjà demandé sa main à Melle Rentier mais celle-ci l'avait repoussé. Avec l'argent de l'héritage de sa tante, il s'achète une Quinze Citroën. « Il considère que la Quinze Citroën est un argument éloquent » (p 35), ainsi, il réitère sa demande auprès de Melle Rentier. Sans succès. Plus tard, Pierrette, dont la « deux chevaux » (2CV) a les pneus continuellement crevés, demande à Lucien de bien vouloir sortir son antique Citroën. Lucien rouspète mais finit par obtempérer. Cependant, il laisse ostensiblement la Quinze dans le jardin. Pierrette s'extasie sur la ligne superbe de la Quinze Citroën. Elle est fascinée, elle rêve de l'essayer. Lucien saute sur l'occasion pour tenter sa chance, mais c'est malvenu. Découragé et touché par les problèmes d'argent évoqués par Eudoxie, qu'il commence à apprécier, il revend la Quinze Citroën. La Quinze Citroën joue le rôle d'adjuvant dans le sens où une « belle limousine » impressionne toujours les femmes. En effet, surtout à l'époque où se déroule le roman, la Quinze Citroën (1937) peut apparaître comme une voiture prestigieuse. Pour Melle Rentier, peu de gens avaient la possibilité de s'en offrir une, et pour Pierrette, la Quinze a acquis une valeur de vieille voiture d'avant-guerre. Dans le même roman, la quête d'Eudoxie est de gagner la confiance de Lucien, homme sauvage. Elle a tout essayé : les petits plats, la gentillesse, mais il est farouche et craintif. Cependant, après la mort d'Armand, elle doit gagner sa vie et décide de reprendre son métier de couturière, abandonné pour Armand. Elle installe donc la Singer dans la salle à manger, seule pièce chauffée. Elle se met à travailler. Petit à petit, elle sent que Lucien s'approche, avec beaucoup de circonspection. « La plupart du temps, il ne s'assoit pas, elle le devine planté là entre le Godin et la Singer.» (p 54) La machine est vieille, la mécanique est rouillée. Lucien la répare, puis il installe de la lumière pour faciliter le travail d' Eudoxie. Et enfin il déclare qu'il préfère travailler avec elle, sur sa machine. Il écrira dans son carnet que la femme à la machine n'est pas si méchante, et qu'il aime bien le ronron. Amis des chats, ou chat lui-même, Lucien a été attendri grâce à la machine à coudre Singer. Nous pouvons tous entendre le bruit régulier d'une machine à coudre que nous pouvons rapprocher du ronronnement des chats dont la maison de Lucien est envahie. Le fait que la machine soit une Singer n'est pas anodin. À cette époque, c'était probablement l'une des machines les plus performantes. Lucien est de plus en plus gentil, compréhensif et aidant. Il a revendu le pavillon de la tante Firmine ce qui leur donne des finances pour vivre. A présent, Lucien et Eudoxie se promènent dans la campagne à bord de la Peugeot 204. Un jour, en feuilletant La Redoute, Lucien déclare qu'il aimerait lui offrir une robe noire, car le drapé lui irait bien (p 137), elle refuse en disant qu'elle s'habille avec modestie. En réalité, il voulait qu'elle soit assortie à son costume noir. Alors pour son anniversaire, il lui donne un châle en laine des Pyrénées très chaud, commandé chez La Redoute. (p 138) La mention du catalogue a pour but de montrer l'évolution des sentiments de Lucien à l'égard d'Eudoxie. A ce stade du roman, les proches d'Eudoxie commencent à la presser de rentrer en maison de retraite. Lucien fait tout son possible pour montrer à Eudoxie qu'il tient à elle et qu'il ne veut pas la perdre. Il ne lui dit pas en ces termes, mais l'envie de lui faire un cadeau, montre son attachement. La Redoute est le magazine idéal pour un homme comme lui car cela lui permet de choisir des vêtements sans aller dans les boutiques, sans oublier que la présentation des vêtements permet de se faire plus facilement une idée de la tenue. Nous constatons aussi l'évolution du sentiment de Lucien envers Eudoxie à travers ses voitures. Alors qu'Eudoxie n'avait pas le droit de monter dans la Quinze Citroën, Lucien se fait à présent une joie de promener Eudoxie à bord de la Peugeot 204. (p 99) Il l'emmène faire ses courses, ce qui est uniquement utilitaire, mais ils ont également coutume de se promener dans les environs, ou même, Lucien emmène Eudoxie à la Délivrance, c'est-à-dire là où elle a passé son enfance. Une certaine complicité est née entre eux lors de ces promenades. Néanmoins, Eudoxie est partie en maison de retraite, Lucien le vit mal. Lorsqu'il la retrouve pour un week-end, pour être sûr de rester en sa compagnie, il lui propose de faire un tour en voiture. La Peugeot a ici la signification d'un lieu de détente. Mais, soit, volontairement pour ne pas être séparé d'Eudoxie, soit, par accident, leur vie prend fin au fond d'un lac, dans la Peugeot. Elle pourrait représenter leur union dans la mort. (p153) Dans « Le silence des hommes » de Christine Orban, Idylle veut séduire Jean. A sa deuxième visite, Idylle lui propose du jus d'orange mais il refuse, il dit qu'il aime le café. Elle n'en a pas mais lui propose ce qui accompagne souvent le café : le chocolat, des After Eight, ou des Kinder Surprise. (p 44) Il ne répond pas mais claque la langue, il n'aime pas le chocolat. Les After Eight appellent la convivialité entre adultes142 et les Kinder Surprise ont la 142 http://www.chocolat.nestle.fr/index.asp?Target=az/saga/aftereight.html prétention de resserrer les liens entre enfants et parents, grâce aux constructions des jouets offerts avec le Kinder143. Le chocolat ne fonctionne pas, mais elle l'a séduit quand même. Il revient, il appelle. Cependant, le plus dur reste encore à venir : le faire parler. Il lui a également dit qu'il ne buvait que du café mais que le sien n'était pas bon. Elle a donc acheté une machine Magimix chez Darty. « Darty, c'est le contrat de confiance. »144 Avec un peu de chance, ça va lui délier la langue. Le slogan de Darty n'est pas innocent, Idylle voudrait que Jean lui fasse confiance elle espère aussi que la magie de Magimix fera son effet. Elle fait des efforts, elle aussi, pour lui plaire, le faire succomber : elle s'enduit de crème de soin de grande qualité « la crème à l'abricot Christian Dior, la crème à l'avocat Sisley pour la douceur » (p 125). En désespoir de cause, elle lui dit qu'ils peuvent rester amis, mais même cette phrase insidieuse ne réveille aucune réaction. « J'ai envie d'aller chercher dans ma cuisine les brochettes en ferraille rouillée achetées au Maroc, les fourchettes Puiforcat héritées de ma tante et de lui transpercer les mollets puis d'en menacer sa langue s'il ne l'utilise pas immédiatement pour parler et qu'enfin réchauffé le moteur ne s'arrête plus de tourner ! » (p 99). Les fourchettes Puiforcat, oeuvre d'un des plus grands orfèvres de Paris, ont la particularité de ne posséder que trois dents et d'être très solides145, ce qui est nécessaire pour transpercer un mollet d'homme. Ce n'est plus possible, elle doit désormais résister à Jean, à tout prix mais son amour pour lui est si fort qu'elle a peur de ne pas y arriver. Elle se dit : « deux comprimés de Stilnox m'aideront à passer le cap.» (p 209) Mais elle se demande : « Ma volonté sera assez forte pour triompher ; si en cours d'opération, alors que je me serai déjà administré le sédatif, les regrets ne vont pas m'assaillir et m'entraîner à lui ouvrir la porte, à me prosterner, à lui demander, la bouche pâteuse, pardon pour le pantalon de jogging, pardon pour le Stilnox qui me rend gâteuse, pardon d'avoir douté, pardon de m'être un peu moquée, pardon de mon impatience. » (p 210) Enfin elle avale les comprimés. Mais le médicament ne fait pas vraiment d'effet sur la pauvre Idylle éplorée : elle a envie de lui ouvrir. Elle se dit : « ...grâce au Stilnox, moi aussi je vais devenir énigmatique. [Pourtant] je pleure, je sanglote, les larmes m'étouffent. Le Stilnox n'atteint que mes jambes, pas mon cerveau, mon cerveau est toujours vif, plein de lui. » (p 214) « Stilnox est indiqué dans l'insomnie occasionnelle, transitoire ou chronique. »146 Elle croit en la magie de ce médicament mais son amour est trop fort. Nous 145 http://www.art-rivedroite.com/gal pres.php?ID=80 nous sommes demandé pourquoi l'auteur a choisi d'utiliser précisément cette marque de somnifère. Nous pourrions faire appel à l'étymologie, en anglais, « Still » peut signifier « encore » ou « calme » et « nox » veut dire « nuit » en latin. Nous pourrions expliciter le paradoxe devant lequel se trouve Idylle : elle voudrait passer une nuit tranquille mais elle voudrait aussi être encore avec Jean. Elle lui laisserait bien encore une dernière chance. Dans « le châtiment de Narcisse » de Bruno de Stabenrath, Hugo vient de recevoir un message de mort d'Echo. Il se rend chez American Car, il y voit « une machine de guerre, noire comme le diable, énorme, monstrueuse, provocante » (p 119) et décide de se protéger dans ce genre de véhicule « un Hummer H2. » C'est un énorme quatre-quatre noir, carrossage blindé, vitres teintées, jantes et chromes rutilants. (p 105) Il coûte une petite fortune mais Hugo est prêt à tout pour sauver sa peau. C'est donc à bord de ce Hummer qu'il entreprend son enquête. Cependant, Hugo n'est pas habitué à ce genre de voiture : « Au volant du Hummer il roulait à la vitesse d'un vélo. » (p 120) « Le moteur du Hummer, solidaire de sa désolation, cala. » (p 122) C'est grâce au Hummer qu'il rencontre Lubna qui l'aide beaucoup dans ses affaires professionnelles, de plus, elle sait conduire le Hummer. Annabel, la future femme d'Hugo, n'en croit pas ses yeux -Hugo est d'habitude plutôt discret- quand elle voit ce monstre. Elle appelle le mobile d'Hugo et il se met effectivement à sonner à l'intérieur du Hummer. (p 130) Annabel fait une scène. Alors, il lui explique tout du jacuzzi jusque au Hummer. Hugo est exténué, les menaces se multiplient. Il fait tout dans son Hummer : il y mange (p 156), y dort (p 221). Il ne le quitte plus (p 180, 207, 233). C'est une voiture puissante (p 170), elle lui permet de filer à un rendez-vous urgent que lui fixe Klostoff, l'agent secret qui l'aide dans son investigation, au milieu de la nuit. C'est dans ce véhicule qu'il part avec Lubna et Charlie conclure une affaire en Normandie. Par la même occasion, il rend visite à un vieil ami. C'est là qu'Hugo découvre que Marcus a eu une liaison avec Annabel, sa future femme. C'est aussi en Hummer qu'il va chez sa tante pour découvrir qui se cache derrière Echo (p 255, 257,259, 266). Il réalise également que quelqu'un avait posé un « car spy box » sous le Hummer (p 273). Hugo a peur, il abandonne le Hummer, trop voyant et se cache (p 318). Le Hummer a dans ce cas un rôle d'adjuvant évident. Non seulement, il rassure Hugo mais en plus, il lui permet, lors de son escapade en Normandie, de trouver des preuves pour dénouer le complot dont il est le centre. « Filiale du groupe General Motors, Hummer est le fournisseur de l'armée américaine en matière de 4x4, c'est un véhicule militaire reconverti en 4x4 de luxe. »147 Dans « Ensemble, c'est tout » d'Anna Gavalda, Paulette, alias mémé, veut continuer à vivre dans sa maison de campagne. Or, elle a des pertes d'équilibre et pour cacher ses bleus, elle se badigeonne de Synthol (p 11). « Ce désinfectant est un remède pour les maux du quotidien, dont les ecchymoses. Cette marque a traversé les générations et reste encore très tendance aujourd'hui. C'est une marque mythique pour un antiseptique. »148 Son entourage trouve qu'il est prudent qu'elle aille s'installer dans une maison de retraite, mais Paulette ne veut pas. Un jour, après un malaise, inconsciente, elle est transportée à l'hôpital puis en convalescence, dans un home. Paulette ne restera pas très longtemps dans « ce mouroir ». En effet, Franck échange sa moto contre une Golf (p 520). Grâce à la voiture, il peut désormais faire voyager sa Mémé avec lui. C'est à son bord qu'avec ses amis parisiens, ils se rendent à la campagne le week- end. Pour Mémé, c'est inespéré de retrouver sa petite maison. C'est d'ailleurs là qu'elle finira sa vie, dans son jardin, comme elle le voulait. Nous pourrions également considérer cette voiture comme un adjuvant qui permet à Mémé de mourir là où elle le souhaitait. Dans « Je vais bien, ne t'en fais pas » d'Olivier Adam, Claire quitte Paris pour partir deux semaines en vacances. Elle loue une voiture : « On lui fait faire le tour de la Clio bordeaux. C'est un modèle de série limitée : Clio Chipie. Claire aime bien ça comme nom de voiture : Clio Chipie. » (p 35) La marque Chipie lui rappelle chaque rentrée, lorsque Claire demandait un agenda Chipie mais que ses parents ne pouvaient pas le lui payer. C'est donc à bord de cette voiture qu'elle se rend chez ses parents. Le slogan de cette Clio interrogeait : « Mais que reste-t il aux grandes ? »149 Là, elle reçoit une lettre de son frère, expédiée de Portbail. Sans rien dire à ses parents, elle se dirige vers Portbail pour une semaine de vacances dans le but surtout de retrouver son frère, c'est son voeu le plus cher. Au cours de ses recherches, elle finit par croiser son père, expéditeur des lettres. C'est la désillusion. Ensuite, elle rencontre un garçon, et comme elle sait qu'elle ne trouvera plus Loïc, elle lui propose de le raccompagner à Paris. Une histoire naît entre eux. Tout va bien. 147 http://www.webcarcenter.com/guide/hummer/h3/G2112.html 149 http://aebergon.club.fr/Renault/page Renault Clio Chipie.htm Cette voiture est un lieu mobile fermé. A bord de sa Clio, elle voyage de Paris à Porbail, et retour. En quittant Paris, Claire est remplie de l'espoir de retrouver son frère. La Clio Chipie qu'elle a louée lui donne le moyen de sillonner les environs de Portbail à sa recherche. Peine perdue, Claire y découvre qu'il a bel et bien disparu. Dans le même roman, l'espace marqué joue un rôle assez conséquent. En effet, Claire, l'héroïne est caissière chez Shopi. Cet emploi est une bouée de secours pour elle car après la disparition de son frère, elle se sent au plus mal. En effet, son frère était tout pour elle : son ami, son seul ami. Shopi est devenu son centre de sociabilité. Elle y rencontre Nadia, étudiante en sociologie, engagée pour les vacances, avec qui elle s'entend bien et qui l'emmène dans des soirées. Ce lieu est primordial pour l'action car si elle n'y travaillait pas, l'histoire aurait été tout autre. Grâce à Shopi, notamment, elle rencontre Julien, qui fréquente ce magasin pour Claire de laquelle il est amoureux sans oser se déclarer. Dans « En toute impunité » de Jacqueline Harpman, les dames propriétaires de la Diguiére n'ont plus un sou pour vivre. Elles revendent alors petit à petit leurs meubles, dont une bibliothèque et un secrétaire Serrurier-Bovy (p 109) qui permettent à Madame la Diguière de partir pour Vichy habillée en princesse afin d'y dénicher un milliardaire. En effet, cette marque de meuble, datant de 1896, est très prisée à Paris auprès des antiquaires. La venue de ce sauveur bien nanti est accueillie avec joie. Pourtant, après un certain temps, la communauté de la Diguière trouve que Louis prend manifestement trop de place, il veut tout décider, contrôler. Alors qu'elles déménagent leurs affaires de toilette pour les ranger dans la nouvelle salle de bain que Louis a fait aménager, elles découvrent une boîte de Léponex. L'intérêt suscité par ce médicament est proportionnel à l'exaspération des filles. Elles décident alors de se renseigner plus avant. Elles découvrent que le Léponex traite les troubles du métabolisme de la dopamine, liés à l'âge. En outre, le Léponex, associé à un autre médicament, peut devenir toxique et provoquer une septicémie. Un ami médecin interrogé plus tard, déclare qu'il espère que l'intéressé n'a pas « de parent traité au Léponex, dont elle souhaite hériter car ce serait une excellente recette pour un crime parfait. » Un jour, les filles la Diguière découvrent que si leur mère décède, Fontanin aura l'usufruit de la propriété. C'en était trop, « le verdict fut prononcé. Il ne comportait qu'un mot qui devint tranchant comme une guillotine : Léponex. » (p 270) Toutefois, « un contrôle régulier du dosage de Léponex aurait sauvé Fontanin. On sut par la suite qu'il avait toujours été négligent. » (p 273) Dans « Caroline assassine » de Sophie Jabes, l'héroïne éponyme veut tuer sa mère. Elle a envisagé plusieurs solutions, elle a réfléchi. Finalement, « la petite fille [qui] consciencieusement, tous les soirs, ajoutait au tilleul, à la verveine ou à l'anis, un comprimé Vespérax, un somnifère qu'avait prescrit le dentiste. » (p 123) Chaque jour, elle augmentait la dose. Donc, elle a choisi le Vespérax. Dans l'esprit de Caroline, le Vespérax est censé endormir suffisamment sa mère pour qu'elle puisse l'assassiner, son but avoué depuis le début du roman. Ce somnifère est composé de l'association d'un barbiturique et d'hydroxyzine. Cette molécule est à la base de la mort de Jimmy Hendrix150. Dans « Ensemble, c'est tout » d'Anna Gavalda, la grand-mère de Franck, Paulette, ne peut plus marcher, elle ne fait que quelques pas dans le quartier. Parfois, aussi, Camille lui décrit ce qui se passe dehors. Comme Camille en a assez de ne pas pouvoir bouger, elle persuade Franck d'acheter un fauteuil roulant. L'acquisition d'un fauteuil roulant classic 160 de Sunrise va changer leurs habitudes. En effet, elles peuvent se promener plus loin, leur espace quotidien s'agrandit. C'est ainsi qu'elles découvriront le restaurant où s'installera Franck après la mort de sa grand-mère. Dans cet endroit, les trois amis seront de nouveau ensemble. 150 www.parl.gc.ca/english/senate/ com-f/euth-f/rep-f/lad-a3-f.htm |
|