La problématique de la gestion intégrée des ressources en eau en République Démocratique du Congo: Analyse et stratégies( Télécharger le fichier original )par Serge Olivier TSHIBAMBA Université de Kinshasa - Licence 2005 |
III.3. L'OnchocercoseL'onchocercose ou cécité des rivières est une maladie parasitaire transmise par la piqûre d'une mouche « la simulie ». L'onchocercose entraîne de sérieuses lésions cutanées et dans sa phase finale une cécité irréversible. Plus de 15 millions de personnes sont actuellement atteintes par la maladie dont une grande majorité en Afrique sub-saharienne. L'onchocercose représente la 2ème cause de cécité d'origine infectieuse dans le monde après la conjonctivite granuleuse29(*). Cette maladie est endémique dans 30 pays d'Afrique et 6 pays d'Amérique. Environ 120 millions de personnes dans le monde sont exposées au risque d'onchocercose. Plusieurs programmes de lutte contre la maladie sont actuellement en cours d'exécution notamment par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).30(*) III.4. Le PaludismeLe paludisme reste la maladie parasitaire la plus fréquente au monde (environ 41% de la population mondiale, soit 2.3 milliards de personnes souffrent de cette maladie). On recense entre 300 et 500 millions de cas par an (infections nouvelles ou réinfections) dont près de 80% en Afrique sub-saharienne (estimation de l'OMS en 1994). Il s'agit d'une des plus meurtrières de toutes les affections humaines. Elle tue chaque année 1.5 à 2.7 millions de personnes dont 1 million d'enfants de moins de 5 ans31(*). L'agent du paludisme est un protozoaire du genre Plasmodium dont le vecteur est un moustique femelle; l'anophèle. Face au manque de médicaments spécifiques au traitement du paludisme, cette maladie a longtemps fait figure de « maladie orpheline ». Toutefois plusieurs initiatives récentes témoignent d'un regain d'intérêt en faveur des recherches thérapeutiques dans ce domaine, tant de la part des grandes sociétés pharmaceutiques que des organismes publics de recherche. Quant à l'Organisation Mondiale de la Santé, elle vient enfin de mettre cette maladie au rang de ses hautes priorités en développant notamment un vaste « programme malaria ». * 29 Idem, p42 * 30 www.oms.org * 31 Paul (Gabriel) et al, op. cit., p83 |
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