REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
UNIVERSITÉ DE LUBUMBASHI
Faculté des Sciences Economiques et de
Gestion
Département de Gestion
ENJEUX DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION
ET DE LA COMMUNICATION DANS LA RELATION AVEC LA CLIENTÈLE
« Cas de la
RAWBANK »
Mémoire présenté et défendu en vue de
l'obtention du grade de licencié en sciences de gestion.
Option : Gestion Marketing
Par MULOJI SHIMUNA Eric
Juillet 2008
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
UNIVERSITÉ DE LUBUMBASHI
Faculté des Sciences Economiques et de
Gestion
Département de Gestion
ENJEUX DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION ET
DE LA COMMUNICATION DANS LA RELATION AVEC LA CLIENTELE
« Cas de la RAWBANK »
Mémoire présenté et défendu en vue de
l'obtention du grade de licencié en sciences de gestion.
Option : Gestion Marketing
Par : MULOJI SHIMUNA Eric
Directeur : Professeur Ipo Abelela
Juillet 2008
EPIGRAPHE
« Notre défi est de faire du Congo un pays
moderne. On ne peut être fort que si on peut vivre dans un monde
où la technologie n'est plus un mythe ».
Kimbembe Mazunga
A :
- Mes parents, Alexis MAYAMBI et Nono KINONA Antoinette
- Mes soeurs et frères : Nicole MUSAMU, Pauline
LUHENYA, Trésor MATALA, Hélène KAVUNDJI, Emmanuel MBONZA
et Sergio KITOKO ;
- Mes tantes et oncles ;
- Mes cousines et cousins ;
- Mes nièces et neveux ;
- Mes amies et amis ;
- Mes collègues de promotion ;
- Tous mes professeurs ;
- Mon équipe de basket-ball : le BC AFIA et tout
les basketteurs du pays ;
- Toute la communauté hip-hop de la R.D.C. ;
- Tous les informaticiens, internautes et accro de la mode et
la technologie ;
Je dédie ce travail.
Eric Muloji
AVANT PROPOS
Ce travail portant sur les « nouvelles technologies de
l'information et de la communication : NTIC », marque
l'aboutissement de notre deuxième cycle universitaire. Au terme de
celui-ci, nous nous trouvons dans l'obligation de remercier toutes les
personnes qui, de près ou de loin, ont concouru à la
réalisation de cette oeuvre scientifique.
Nous remercions le Professeur IPO ABELELA qui, nonobstant ses
charges horaires et en dépit de ses multiples occupations, a bien voulu
rendre disponible son temps pour la direction de ce travail. Ces lignes sont
pour nous, la traduction de notre incommensurable redevance et remerciement.
Nos remerciements s'adressent également à tous les
membres du corps académique et professoral de l'université de
Lubumbashi en général et de la noble faculté des sciences
économiques et de gestion, en l'occurrence : le professeur M'BAYO
Maurice, le professeur MWALABA K., le professeur DITEND YAV, le C.T. KAMANDA...
pour le savoir et les connaissances scientifiques combien indispensables et
nécessaires reçu d'eux.
Nous remercions les agents de la RAWBANK : Patrick KATANGA
et Cyrile MUSWIL; pour leur apport à l'élaboration de ce
travail. Nous remercions aussi les familles : LUAMBWA, ILAKA, KABIBU,
KAZUMBA et MAKELA, pour leurs conseils et encouragements, et pour leur soutien
tant matériel que financier.
Nous restons reconnaissant envers nos amis et amies pour tout
leur bienfait, et pour tout l'amour et l'amitié qu'ils nous ont toujours
témoignés. Nous citons : Yves BOMPEMO, Christel ILAKA, JR
MBALINI, Rudy MAKELA, Marcel KANDE, Clary ZAZI, Alain TSHIMANGA,
Séraphin BUKASA, Channel ZENGAMAMBU, Nadine BISAMBU, Rolly WEMBA, Grace
MBALINI, Jacky MAWAWA, Sandra TSHIBANGU, Christelle TSHISANDA, Colin TUNGA,
Thierry LIKOBE, Benhur KABENGELE, Pyrex NYABOLONDO, Patricia KONGOLO.
Nous nous sentons aussi redevable envers tous les compagnons de
lutte qui ont cheminé avec nous durant notre parcours à
l'université et ont partagé avec nous les bons et mauvais temps
ainsi que le quotidien.
Que tout ceux dont nous n'avons pas fait une mention explicite,
ne daignent nous en tenir rigueur, car aux uns et aux autres, nous
réitérons nos sentiments de gratitude.
TABLE DES ABREVIATIONS
1. 1. 1 to 1 : One to One
2. ADSL : Asymetric Digital Subscriber Line
3. AMPS : Advanced Mobile Phone System
4. ARPA : Advanced Research Projects Agency (Agence par la
Recherche des Projets Avancés)
5. ARPANet : ARPA Network
6. ATM : Automated Teller Machine
7. BADR : Banque Agricole de Développement Rural
8. BC : Banque Congolaise
9. BCDC : Banque Commerciale du Congo
10. BBN : Bolt Beranek and Newman
11. BGP : Border Gateway Protocol
12. BCC : Banque Centrale du Congo
13. BIAC : Banque Internationale pour l'Afrique au Congo
14. BIC : Banque Internationale de Crédit
15. CD : Compact Disc (Disque Compacte)
16. C.A. : Chiffre d'Affaire
17. C.I. : Carte d'identité
18. CRM : Custormer Relationship Management
19. CDMA : Code Division Multiple Access
20. CHV : Card Holder Verification
21. COOPEC : Coopérative d'Epargne et de Crédit
22. Cab. : Cabinet
23. DVD : Digital Versatile Disc
24. DNS : Domaine Name System
25. DAB : Distributeur Automatique des Billets
26. e-CRM : electronic CRM
27. EDGE : Enhaced Data Rate for GSM Evolution
28. EGP : Exterior Gateway Protocol
29. FTP : File Transfer Protocol
30. FAI : Fournisseur d'Accès Internet
31. FMI : Fonds Monétaire International
32. FC : Franc Congolais
33. Fin. : Finances
34. GRC : Gestion de la Relation Client
35. GPS : Global Positionning System
36. GPRS : General Packet Radio Service
37. GSM : General System for Mobile Communication
38. GAB : Guichet Automatique Bancaire
39. GRH : Gestion des Ressources Humaines
40. HTML : Hyper Text Markup Langage
41. HTTP : Hyper Text Transfer Protocol
42. HTTPS : http Security
43. HSDPA : High Speed Downlink Packet Access
44. IMAP : Internet Message Access Protocol
45. ICMP : Internet Control Message Protocol
46. Internet : Interconnected Network
47. IGP : Interior Gateway Protocol
48. IP : Internet Protocol
49. IMEI : International Mobile Equipment Identity
50. IMSI : International Mobile Subscriber Identity
51. IRC : Internet Relay Chat
52. L.A. : Los Angeles
53. MMS : Multimedia Messaging Service
54. MSISDN : Mobile Station ISDN
55. MF : Micro Finance
56. Min. : Ministère
57. N.D. : Non Déterminé
58. NTIC : Nouvelles Technologies de l'Information et de la
Communication
59. NSF : National Science Foundation
60. NNTP : Network News Transfer Protocol
61. N-Tech. : Nouvelles Technologies
62. OFDM : Orthogonal Frequency Division Multiplexing
63. ONG : Organisation Non Gouvernementale
64. POP : Post Office Protocol
65. PRBT : Personal Ring Back Tone
66. PPP : Point to Point Protocol
67. PNB : Produit Net Bancaire
68. PDA : Personal Digital Assistant
69. P2P : Peer to Peer
70. PIN : Personal Identity Number
71. RDC : République Démocratique du Congo
72. RB : Rawbank
73. SIM : Subscriber Identity Module
74. SIM : Système d'Information Marketing
75. SMTP : Simple Mail Transfer Protocol
76. SSL : Secure Socket Layer
77. SFA : Sales Force Automation
78. SMS : Short Message Service
79. SARL : Société par Action à
Responsabilité Limitée
80. SPRL : Société des Personnes à
Responsabilité Limitée
81. TIC : Technologie de l'Information et de la Communication
82. TCP/IP : Transmission Control Protocol/IP
83. TLS : Transport Layer Security
84. TMSI : Temporary Mobile Station Identity
85. TES : Transactions Electroniques Sécurisées
86. TMB : Trust Merchant Bank
87. TPE : Terminal de Paiement Electronique
88. U.S.A. : United State of America
89. UDP : User Datagram Protocol
90. UIT : Union Internationale des
Télécommunications
91. USD : United State Dollar
92. UMTS : Universal Mobile Telecommunication System
93. VIP : Very Important Personality
94. www : world wide web
95. Wi-Fi : Wireless Fidelity
96. WML : Wireless Markup Language
97. WAP : Wireless Application Protocol
98. XML : eXtensible Markup Language
TABLE DES FIGURES ET
TABLEAUX
I. FIGURES
Figure 1 : Les dimensions de la fidélisation
en marketing
12
Figure 2 : Les 3 préoccupations du CRM
13
Figure 3 : Les 5 étapes de la GRC
16
Figure 4 : Répartition des tâches et
postes au sein de la Rawbank
46
Figure 5 : Evolution du personnel de la Rawbank
48
Figure 6 : Transferts extérieurs à la
Rawbank de 2003 à 2006 (en millions de USD)
58
Figure 7 : Evolution de la clientèle de la
Rawbank
63
II. TABLEAUX
Tableau 1 : Les objectifs et outils du marketing
relationnel
9
Tableau 2 : Les différentes
générations des téléphones mobiles
26
Tableau 3 : Les banques commerciales
agréées inscrites par la BCC, en activité
33
Tableau 4 : Quelques données au sujet des
banques commerciales en décembre 2006 (en millions de USD)
34
Tableau 5 : Différents types d'institutions
dotées d'un statut légal en RDC
36
Tableau 6 : Localisation des agences Rawbank
37
Tableau 7 : Top 3 des banques de la RDC en 2007
52
Tableau 8 : Extrait de la fiche de souscription
54
Tableau 9 : Transferts extérieurs à
la RAWBANK, de 2003 à 2006 (en USD millions)
57
Tableau 10 : Marchands de Lubumbashi acceptant les
cartes Rapidos, Maestro et MasterCard
70
Tableau 11 : Les cartes RAPIDOS et leur plafond de
règlement
71
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
I
AVANT PROPOS
III
TABLE DES ABREVIATIONS
IV
TABLE DES FIGURES ET TABLEAUX
VI
TABLE DES MATIERES
VII
0. INTRODUCTION
1
0.1. ETAT DE LA QUESTION
1
0.2. PROBLEMATIQUE
2
0.3. HYPOTHESES DU TRAVAIL
3
0.4. APPROCHE METHODOLOGIQUE
3
0.4.1. Méthodes de recherche
utilisées
4
0.4.2. Techniques de recherche utilisées
4
0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET
5
0.6. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE
5
0.7. PLAN SOMMAIRE
6
CHAPITRE PREMIER : APPROCHE THEORIQUE
7
SECTION I : LE MARKETING RELATIONNEL ET LA
GESTION DE LA RELATION CLIENT
7
1. APPROCHE CONCEPTUELLE
7
2. LE MARKETING ONE TO ONE
8
3. LE MARKETING RELATIONNEL : OBJECTIFS ET
OUTILS
9
4. DE LA QUALITE A LA SATISFACTION DES CLIENTS
10
5. LA FIDELITE DES CLIENTS
11
6. LE CUSTOMER RELATIONSHIP MANAGEMENT
13
SECTION II : QUELQUES NOTIONS SUR LA
BANQUE
17
1. DEFINITION
17
2. TYPES DE BANQUES
18
3. ROLES ET OPERATIONS DE BANQUE
19
4. MODELE ECONOMIQUE
19
5. SERVICES DIVERS
19
SECTION III : UN MOT SUR LES N.T.I.C.
20
1. NOTIONS
20
2. APERÇU SUR LES TELECOMMUNICATIONS
22
2.1. Objet des télécommunications
22
3. INTERNET
23
4. LE TELEPHONE MOBILE
26
5. LA MONETIQUE
28
IV. CONCLUSION PARTIELLE
30
CHAPITRE DEUXIÈME : LA RAWBANK
31
SECTION I : LE SYSTEME BANCAIRE CONGOLAIS
31
1. ORGANISATION DU SYSTEME BANCAIRE CONGOLAIS
32
2. FONCTIONNEMENT DU SYSTEME BANCAIRE
35
3. BREVE ESQUISSE SUR LA MICRO FINANCE
36
SECTION II : PRESENTATION DE LA RAWBANK
37
1. SIEGE ET AGENCES
37
2. HISTOIRE
37
3. PRESENTATION DE LA BANQUE
39
4. ACTIVITES
40
5. AUTRES SERVICES A LA CLIENTELE
41
6. LA VISION DE LA RAWBANK
43
7. LES VALEURS DE LA RAWBANK
43
8. MISSION DE LA RAWBANK
44
9. LA STRATEGIE DE LA RAWBANK
44
10. COORDONNEES D'IDENTIFICATION
44
11. PARTENAIRES ET CORRESPONDANTS
44
12. ORGANIGRAMME ET GOUVERNANCE D'ENTREPRISE DE LA
RAWBANK
46
13. GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
48
14. ORGANISATION COMMERCIALE
49
15. LA TRESORERIE
50
16. DEPARTEMENT JURIDIQUE ET COMPLIANCE
50
17. LE CONTROLE INTERNE ET AUDIT
51
18. LA RAWBANK EN AFRIQUE
52
III. CONCLUSION PARTIELLE
52
CHAPITRE TROISIEME : NOUVELLES TECHNOLOGIES DE
L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION DANS LE CUSTOMER RELATIONSHIP MANAGEMENT A
LA RAWBANK
53
SECTION I : LE MARKETING RELATIONNEL :
UNE DEMARCHE CENTREE SUR LE CLIENT
53
I.1. LA CLIENTELE DE LA RAWBANK
53
I.2. DU ONE TO ONE AU RELATIONNEL AU SEIN DE LA
RAWBANK
61
I.3. LE CRM
62
SECTION II : LES NTIC DANS LE CRM A LA
RAWBANK
65
II.1. LE TELEPHONE MOBILE
65
II.2. INTERNET
67
II.3. MONETIQUE
69
III. CONCLUSION PARTIELLE
72
IV. CONCLUSION GENERALE
73
V. BIBLIOGRAPHIE et WEBOGRAPHIE
76
ANNEXES
i
0. INTRODUCTION
0.1. ETAT DE LA QUESTION
Depuis ses débuts, le marketing n'a cessé
d'évoluer et de s'adapter aux modes et aux changements socioculturels.
Né avec la grande consommation, des démarches et des
méthodes ne cessent d'être formulées pour
démocratiser et professionnaliser ce nouveau savoir-faire commercial,
d'où l'apparition d'une vision moderne de l'entreprise. Cette
dernière n'est plus au centre de son environnement comme le concevaient
les industriels, mais elle est plutôt tournée vers un
marché sur lequel agissent directement les concurrents, les clients et
tout autre acteur.
Ainsi, la notion de marché va profondément
modifier le fonctionnement des sociétés qui ont désormais
comme seul et unique objectif : « le client et la satisfaction de
celui-ci ». La banque n'échappe donc pas à ce
principe.
Ricardo GERVAIS dans : « NTIC et
système bancaire en Haïti » (1(*)), affirme que le secteur
bancaire a su imprimer une certaine dynamique grâce à une
meilleure définition des procédés en vigueur et une
meilleure structuration du système en général.
Sa préoccupation majeure est : « comment
l'intégration des NTIC apporte une réponse supplémentaire
au problème de la saturation des canaux naturels de distribution de
services bancaires ? ».
Il est arrivé aux conclusions selon lesquelles la
croissance accélérée de la demande de services bancaires
fera que les banques haïtiennes devront faire face au problème
épineux de la saturation des canaux traditionnels de distribution de
services bancaires, c'est ainsi qu'elles doivent donc se préparer aux
nouvelles donnés qui se dessinent de façon à être
plus compétitive et ainsi, la définition d'un cadre financier de
plus en plus technologique et innovateur leur permettra de répondre aux
exigences actuelles et futures du marché.
De sa part, DIAB NEDJOUA, dans son mémoire de
master : « Le système d'information marketing
dans le nouveau contexte concurrentiel : cas de la
BADR » (2(*)), soutient que l'environnement bancaire est devenu
très dynamique et concurrentiel, et subit des nombreux bouleversements
tels que la révolution des NTIC, la diversité des produits et des
services financiers, et la recherche de nouveaux marchés face à
une clientèle plus exigeante et mieux formée et informée,
et dans des telles conditions, l'information relative au marché et
à son environnement ainsi qu'à son évolution devient un
élément essentiel voire stratégique.
Ainsi donc, elle s'est posée la question :
« les nouvelles conditions concurrentielles du secteur bancaire
algérien, ont-elles conduit les dirigeants de la banque à mettre
en place les moyens et les procédures nécessaires à la
gestion de l'information marketing ? ».
Dans sa conclusion, elle dit que l'existence d'un SIM efficace
est tributaire d'une fonction marketing développée et celui de la
BADR se trouve encore à l'état embryonnaire et que le recours aux
NTIC n'exprime pas le besoin de disposer de plus d'efficacité dans la
gestion de l'information marketing. Donc, pour elle, le changement de
l'environnement bancaire n'implique pas un changement de la part de la banque
algérienne.
En ce qui nous concerne, nous rejoignons les deux auteurs
précités dans ce sens que nous abordons un sujet traitant des
NTIC dans leurs applications dans la banque mais seulement avec des nettes
lignes de démarcation du fait que notre étude porte sur
l'intégration des NTIC dans un contexte de leur efficacité et
leur implication dans la gestion du relationnel avec la clientèle d'une
banque de la place, spécifiquement la RAWBANK.
0.2. PROBLEMATIQUE
La banque est appelée à faire face aux
sollicitations exponentielles du marché des services et aux initiatives
de la concurrence, raison pour laquelle elle se doit d'être
compétitive en matière des NTIC.
Le métier de banquier étant devenu de plus en plus
complexe, la sécurité, le contrôle et le suivi des risques
sont de ces domaines de plus en plus prépondérants. Ils
s'appuient sur les TIC qui représentent une véritable migration
structurelle du métier. Le facteur - clé de succès d'une
banque doit se traduire en des termes tels que : la banque est un
réseau de confiance. Ainsi donc, l'intégration des NTIC devra
prendre en compte cette dimension des choses.
En RDC, les NTIC avec notamment, Internet et
Téléphone mobile, prennent de l'ampleur mais il n'y a pas plus de
100.000 comptes bancaires ouverts à ce jour sur toute l'étendue
du pays (3(*)) ; et les
banques dorment sur leurs lauriers en s'abstenant de prendre en compte cette
donnée du marché qu'il pourrait bien exploiter dans un cadre de
communication marketing et de conquête de marché.
D'où notre préoccupation de savoir :
- Si la RAWBANK a gérée le relationnel client au
travers des NTIC de sa création à nos jours. Si oui, comment s'y
est-elle prise ?
- Quels sont les enjeux que présente la
révolution des NTIC dans un contexte de la gestion de la relation client
pour les banques en RDC ?
C'est donc autour de ces interrogations que sera focalisé
notre travail.
0.3. HYPOTHESES DU TRAVAIL
Après avoir réalisé des recherches
préliminaires, les hypothèses que nous pouvons émettre au
regard de notre problématique sont les suivantes :
- La RAWBANK semble accorder une place à certains
aspects des NTIC dans la gestion de sa relation avec la clientèle.
- En outre, la révolution des NTIC semble
représenter un atout majeur dans l'activité bancaire moderne.
Dès lors, nous pensons que le recours aux NTIC est un passage
obligé pour les banques congolaises si elles veulent obtenir plus
d'efficacité dans la GRC et plus de rapidité dans l'atteinte de
l'audience sur le plan de la communication marketing.
0.4. APPROCHE METHODOLOGIQUE
Pour arriver à un bon résultat tout travail
scientifique doit utiliser des méthodes de recherche appropriées
afin de certifier les réponses aux conclusions dont il met à la
disposition de la science et ainsi le choix des méthodes et techniques
s'avère donc important pour la démonstration, la recherche,
l'analyse et la vérification des vérités poursuivies et
dépend du chercheur lui-même, de la nature et de l'importance du
problème qu'il veut résoudre.
Raison pour laquelle nous aurons recours à certaines
méthodes et techniques pour l'aboutissement heureux de notre travail.
0.4.1. Méthodes de recherche utilisées
La méthode est défini par Madeleine GRAWITZ comme
étant l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles
une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle
poursuit, les démontre, les vérifie (4(*)).
Elle pourrait être comprise comme l'ensemble des
règles ou de procédés pour atteindre dans les meilleures
conditions (temps, argent, homme, ...), un objectif :
vérité, expérience, vérification, apprentissage.
Ainsi, tout au long de notre travail, nous ferons appel à
la méthode descriptive qui consiste à décrire le
phénomène étudié dans son ensemble et dans ses
aspects particuliers. Nous mènerons donc des études qualitatives
sur le recours aux NTIC, leur utilisation dans la gestion de la
clientèle, en le démontrant par le biais des descriptions, de
classification ou des typologies. Nous aurons donc davantage appel à
notre jugement et à la finesse de l'observation dans la
compréhension du phénomène.
0.4.2. Techniques de recherche utilisées
Les techniques de recherche sont des supports d'un travail
scientifique qui viennent à l'appui d'une méthode et, elles
constituent de ce fait des outils efficaces dans la récolte des
données. Ces sont des instruments, des procédés
opératoires pour récolter les données sur le terrain.
Ainsi donc, les techniques ci-après vont aider dans la
récolte des informations nécessaires pour notre travail.
0.4.2.1. La documentation
Grâce à cette technique, nous aurons à
consulter et à explorer différents ouvrages et supports tels
que : les dictionnaires, les livres, les revues, l'Internet, les CD audio
et visuels, ... afin d'y soustraire des éléments et de
s'imprégner des différentes informations en rapport avec notre
travail.
Cette technique est utile car elle permet d'asseoir
l'étude sur des bases fiables des données.
0.4.2.2. L'entretien
Cette technique consistera à avoir des entrevues en
tête à tête avec des agents de la RAWBANK ainsi que toute
personne susceptible de nous fournir une information utile à notre
étude (agent d'une autre banque, spécialiste en matière
bancaire, webmarketer, conseiller en marketing, etc.) en vue de pouvoir
soutirer davantage d'information sur les enjeux des NTIC dans la gestion du
relationnel client d'une banque.
0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Internet est rentré dans nos moeurs, les
téléphones multimédia sont légions aujourd'hui, le
SMS dont on connaissait à peine l'existence il y a 8 ans
représente environ 25% du C.A. des opérateurs mobiles, et il ne
passe pas de jour que dans les journaux et revues, ou que des journalistes, ne
nous éclairent sur les ATM, ou sur tel GPS de voiture à
écran tactile, il ne passe pas de journée sans qu'on ne nous
bouche les oreilles avec les histoires de carte de crédit. Le marketing
des NTIC, y a-t-il un sujet qui fait plus rêver ? C'est par passion
pour les NTIC que notre choix s'est vu porté sur ce sujet car,
même après éclatement de la bulle, les nouvelles
technologies continuent à fasciner nos contemporains.
Nous nous sommes assignés la tâche de
l'étudier afin d'apporter notre pierre à la construction de
l'édifice marketing et ainsi éclairer les uns et les autres sur
ce sujet, c'est aussi une occasion pour nous de nous informer davantage sur le
sujet et de donner des armes marketing liées aux nouvelles technologies,
aux banques, dans la gestion de leur clientèle.
0.6. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE
Vu la complexité du sujet, il s'est avéré
nécessaire de se fixer les idées en le limitant dans le temps et
dans l'espace pour la pertinence de l'analyse. Ainsi donc, sur le plan
temporel, notre étude va de 2002 à ce jour (2008) et, sur le plan
spatial, nous avons pris comme cadre d'étude, le secteur bancaire, en
nous focalisant sur la RAWBANK.
0.7. PLAN SOMMAIRE
Hormis l'introduction, la conclusion et les annexes, notre
travail s'articule en trois chapitres :
- le premier porte sur les concepts de base liés
à notre sujet d'étude. Il est intitulé : approche
théorique ;
- le deuxième décrit le secteur bancaire
congolais et présente en détail la RAWBANK.
- le troisième analyse l'utilisation des NTIC au sein
de la RAWBANK et leurs enjeux dans la gestion de la relation avec le client.
CHAPITRE PREMIER : APPROCHE THEORIQUE
Dans ce présent chapitre, il sera question de poser des
bases théoriques relatives à notre sujet d'étude. Il
comporte 3 sections principales : le marketing relationnel et la GRC, des
notions sur la banque et l'essentiel sur les N.T.I.C.
L'importance de tout ceci réside dans le fait que ces
notions permettront l'articulation et l'élaboration du travail et
faciliteront la compréhension des concepts utilisés dans
l'étude.
SECTION I : LE MARKETING RELATIONNEL ET LA GESTION DE LA
RELATION CLIENT
1.
APPROCHE CONCEPTUELLE
Vu la confusion que sèment les notions de
« marketing one to one » et « marketing
relationnel » avec une autre notion un peu plus ancienne :
« le marketing direct », nous débutons ce chapitre
par la définition de chacun de ces concepts.
Le marketing One to One (1 to 1) regroupe l'ensemble
des outils et techniques permettant une relation individualisée avec un
prospect ou un client (5(*)). Il revient à une idée très
simple : « traiter différemment des clients
différents » (6(*)).
Le marketing relationnel quant à lui, peut
être définit comme une politique et un ensemble d'outils (outils
de communication hors média principalement) destinés à
établir des relations individualisées et interactives avec les
clients en vue de créer et d'entretenir chez eux des attitudes positives
et durables à l'égard de l'entreprise ou de la marque (7(*)).
Le marketing 1 to 1 a pour but de prospecter et de vendre une
solution adaptée aux besoins d'un prospect tandis que le but du
marketing relationnel est de créer une relation durable et profitable
avec le client (8(*)), c'est
donc la recherche de la fidélisation du client. Le point commun entre
les deux est l'utilisation d'un entrepôt de données et de
logiciels spécifiques permettant le travail de l'information, la
segmentation et la gestion d'actions commerciales (actions de prospection, de
vente ou de fidélisation).
Le marketing direct quant à lui, après
avoir tourné vers la vente direct ou immédiate, est une technique
recouvrant beaucoup d'usages : vente et communication, acquisition des
clients et fidélisation (9(*)). On en distingue deux principaux types selon
l'objectif poursuivi : le marketing direct transactionnel (One to One) et
le marketing direct relationnel.
Le marketing viral, qui est aussi l'une des applications du
marketing souvent confondu avec le marketing direct, consiste en la propagation
exponentielle d'informations généralement à
caractère commercial via le courrier électronique, les forums de
discussions (10(*)), le
bouche à oreille, etc. Ici, le consommateur concoure à la
diffusion de l'information.
2.
LE MARKETING ONE TO ONE
2.1. Mise en oeuvre d'un programme de marketing One to
One
Quel que soit le secteur d'activité, les entreprises sont
confrontées au problème d'infidélité de la part des
clients et à une érosion des marges. Mais il y en a qui
enregistre tout de même des brillants succès du fait qu'elles se
focalisent sur les clients individuellement, tout en exploitant la technologie
pour créer des relations individualisées, one to one, sur le long
terme.
Elles élaborent des programmes de marketing 1 to 1 de
manière à acquérir des clients plus fidèles et plus
profitables et à protéger leurs marges unitaires de
l'érosion. Il existe quatre phases principales dans le lancement d'un
programme de marketing 1 to 1 (11(*)). Ces étapes, qui sont approximativement
séquentielles, sont :
- L'identification de ses clients ;
- La différenciation de ses clients ;
- Le dialogue avec ses clients ;
- La personnalisation de certains aspects de son produit ou
service pour satisfaire les besoins individuels des clients.
C'est en concentrant toutes ces ressources pour satisfaire les
différents besoins de chacun de ses clients qu'une entreprise est dite
réellement « One to One », en fonctionnant comme si
elle n'avait qu'un seul client, en favorisant la participation active de
celui-ci dans le développement de ses produits, de ses services et de
leurs offres (12(*)).
2.2. Apprentissage, fidélité et
rentabilité des clients
Il est facile de rendre chacun de ses clients plus fidèle
et plus rentable par la mise en place d'une relation d'apprentissage avec eux.
Cette relation va s'enrichir au fur et à mesure des nouvelles
transactions.
L'entreprise profite de chaque transaction pour avancer dans la
démarche d'adaptation de plus en plus étroite de ses produits
pour chaque consommateur pris individuellement. Ainsi, en pratiquant un
marketing 1 to 1, l'entreprise rend ses produits de plus en plus indispensables
pour chacun de ses clients grâce à l'interactivité
omniprésente dans toute les transactions (13(*)).
3.
LE MARKETING RELATIONNEL : OBJECTIFS ET OUTILS
Pour établir et maintenir de bonnes relations avec les
clients, le marketing relationnel est utilisé avec des objectifs bien
précis :
- Identifier et connaître ses clients ;
- Communiquer avec eux (parler et écouter) ;
- Les fidéliser ;
- Les récompenser pour leur
fidélité ;
- Les associés à la vie de la marque ou de
l'entreprise.
A chacun de ces objectifs correspondent un ou plusieurs outils
spécifiques de marketing relationnel (voir tableau n°1).
Tableau 1 : Les objectifs
et outils du marketing relationnel
Objectifs
|
Moyens d'actions
|
Connaître les clients
Leur parler
Leur écouter
Les récompenser
Les associer
|
Base des données
Revues consommateurs, courrier personnalisé, site web,
e-mail, etc.
Enquêtes, services clients, centre d'appel, sites Internet,
etc.
Cartes et point de fidélité
Clubs de clients, parrainage, forum
|
Source : J. LENDREVIE, Mercator,
Théorie et pratique du marketing, p.905
4.
DE LA QUALITE A LA SATISFACTION DES CLIENTS
4.1. Nature et déterminants de la
qualité
La qualité est une notion simple à comprendre mais
difficile à définir. On peut distinguer la définition
objective de celle subjective de la qualité pour aboutir au concept plus
complexe de la satisfaction.
4.1.1. Définition objective de la
qualité
La qualité d'un produit peut se définir à
partir de ses caractéristiques et de sa capacité à remplir
parfaitement ses fonctions (14(*)). On distingue 4 dimensions de la qualité
objective :
1° La fiabilité qui mesure le nombre d'incidents et
de pannes expérimentés par un client après l'achat du
produit ;
2° La durabilité qui mesure la durée de vie du
produit, sa durée d'usage, cette dimension est liée à la
fiabilité mais elle est distincte : un produit peut durer longtemps
et avoir des multiples pannes.
3° Le respect des normes (standards) qui sont des accords
documentés contenant des spécifications techniques ou d'autres
critères précis destinés à être
utilisés systématiquement en tant que lignes directrices,
règles ou définition des caractéristiques pour garantir
que les matériaux, produits, processus et services, sont aptes à
l'usage.
4° La performance qui mesure la capacité d'un produit
à réaliser ses fonctions. Dans l'esprit des clients, la
performance est liée au nombre de fonction d'un produit, on attend d'un
produit de haute qualité un plus grand nombre de fonctions et de
services.
4.1.2. Définition subjective de la
qualité
« La qualité d'un produit est le degré
auquel ses caractéristiques et performances répondent aux
attentes que les clients est en droit d'avoir à son
égard » (15(*)).Lorsqu'un client d'une banque demande un
crédit, il est en droit de compter, sinon sur des conditions
particulièrement avantageuses, tout au moins sur un accueil aimable et
compétent.
4.2. La satisfaction
La satisfaction peut être comprise comme le sentiment de
plaisir ou de déplaisir qui naît de la comparaison entre des
attentes préalables et une expérience de consommation (16(*)).
La satisfaction est donc fondamentalement un jugement, une
évaluation qui intègre d'une part la qualité perçue
(expérience de consommation) et d'autre part les attentes
préalables. Une expérience supérieure ou égale aux
attentes crée un sentiment de satisfaction alors qu'une
expérience inférieure provoque une insatisfaction.
5.
LA FIDELITE DES CLIENTS
La survie, la croissance et la rentabilité d'une marque
dépendent de son aptitude à conquérir de nouveaux clients
mais aussi et surtout de son aptitude à les conserver
c'est-à-dire à les fidéliser. Les avantages qu'il y a pour
une marque ou une entreprise à avoir des clients fidèles sont
reconnus depuis toujours, notamment dans certains secteurs d'activité
(distribution, la banque ou l'assurance). Mais depuis quelques années,
les entreprises de tous les secteurs attachent de l'importance à la
fidélité de leurs clients.
Les principaux arguments qui soutiennent l'importance de la
fidélité sont :
- Il est moins coûteux de conserver un client que
d'acquérir un nouveau client ;
- Les clients fidèles sont parfois plus rentables que
les clients occasionnels ;
- Les clients fidèles d'une entreprise sont pour elle
un gage de stabilité ;
- Les clients fidèles sont la source d'une bouche
à oreille positive.
5.1. Le concept de fidélité
Telle qu'elle est conçue par les responsables marketing
et telle qu'ils cherchent à l'obtenir de leurs clients, la
fidélité est absolue. Il en est ainsi des entreprises qui vendent
leur services par abonnement (Tigo, Vodacom, Solar Energy, ...) et pour qui un
client est fidèle s'il renouvelle son abonnement à
l'échéance, et infidèle s'il ne le renouvelle pas, sans
qu'il puisse y avoir des degrés intermédiaires.
Une distinction est faite entre : la fidélité
objective de celle subjective et la fidélité passive de celle
active.
5.1.1. La fidélité passive et la
fidélité active
La distinction ici est faite en tenant compte
simultanément de l'aspect comportemental et de l'aspect attitudinal de
la fidélité.
La fidélité passive est celle que l'on observe dans
les comportements, mais qui ne s'appuie pas sur l'attitude. C'est des facteurs
externes (environnement) qu'elle résulte uniquement, en rendant
difficile, ou même impossible pour un client, de ses comporter d'une
manière infidèle.
La fidélité active, à l'inverse, est celle
qui résulte d'une conviction, d'un véritable attachement ou d'une
véritable préférence (rationnelle) d'un client pour la
marque ou le fournisseur (17(*)).
5.1.6. La fidélité objective et la
fidélité subjective
Dans le domaine de la fidélité des clients, elle
peut être définie soit objectivement, en se référant
à des comportements affectifs, soit subjectivement, en se
référant à des attitudes mentales d'attachement ou de
préférence.
Tout en considérant, dans la définition et la
mesure de la fidélité l'aspect comportemental, l'attitude mentale
est aussi prise en compte. Ainsi, comme toutes les attitudes, l'attitude de
fidélité à l'égard d'une marque possède
trois composantes principales qui peuvent être mesurées par des
enquêtes et qui peuvent être illustrées dans le
schéma ci-après :
Figure 1 : Les dimensions de la fidélisation en
marketing
Préférence
Attachement
Intention
Attitude
Comportement (rachat)
Fidélité
Source : J. LENDREVIE et Alii., Mercator.
Théorie et pratique du marketing, p.929
5.2. Relation entre satisfaction et
fidélité
Plus un client est satisfait du produit qu'il a acheté,
plus il y a de la chance qu'il le rachète ultérieurement. Cette
évidence ne se traduit pas pour autant pour un lien automatique entre
satisfaction et fidélité.
Mais tout de même, la satisfaction conduit à la
fidélité dans la plupart des cas.
5.3. Les outils de la fidélisation
Les outils ou techniques de la fidélisation devraient
comprendre toutes les techniques utilisées dans une politique
relationnelle. Ces outils sont : les programmes d'accueil, les consumers
magazines (lettres d'information), les coupons, les programmes à points,
les cartes de fidélité, les clubs, etc.
6.
LE CUSTOMER RELATIONSHIP MANAGEMENT
Les entreprises s'orientent de plus en plus vers une
optimisation de leur performance commerciale qui nécessite le
développement de nouvelles qualités : souplesse,
flexibilité, réactivité, etc. Le CRM (Customer
Relationship Management) ou GRC (Gestion de la Relation Client)
accélère cette performance commerciale en gérant au plus
près la relation avec le client qui est la principale source des revenus
pour les entreprises.
Le CRM a trouvé son origine à la fin des
années 1980 dans plusieurs études américaines qui ont
démontré que fidéliser un client coûtait cinq fois
moins cher que d'en prospecter des nouveaux, c'est la raison pour laquelle les
entreprises orientent leur stratégie vers la mise du client au centre de
l'entreprise avec pour objectif d'en améliorer la rentabilité et
de le fidéliser.
Le CRM répond à trois préoccupations
(18(*)) :
- L'accroissement de la fidélité ;
- L'intégration multicanale ;
- L'accroissement de la productivité
(c'est-à-dire la réduction des coûts).
Figure 2 : Les 3 préoccupations du
CRM
CRM
Part de clients
Multi canal
Productivité
Fidéliser
Personnaliser
Parler « d'une même voix »
Ecouter d'une même oreille
Automatiser
Optimiser
Source : J. LENDREVIE et Alii., Mercator,
Théorie et pratique du marketing, p.937
6.1. Définition
Le CRM désigne l'ensemble de la démarche qui,
à partir d'un entrepôt de données et d'applications
logicielles spécifiques, permet de pratiquer du marketing ouvert
(multipliant les points de contact) et relationnel avec ses clients dans le but
d'augmenter la rentabilité de l'entreprise (19(*)).
Le CRM vise à proposer des solutions technologiques
permettant de renforcer la communication entre l'entreprise et ses clients afin
d'améliorer la relation avec la clientèle en automatisant les
différentes composantes de la relation client (20(*)).
Avec Internet, on parle d'é-CRM constitué d'un
ensemble des dispositifs mis en place sur Internet pour la gestion des
relations avec les clients d'une entreprise (21(*)).
6.2. Utilité, objet et raison d'être
L'utilité du CRM réside dans le fait qu'il
accélère la performance commerciale, gère la relation
client au plus près, optimise la chaîne de valeur client et
construit l'avenir de l'entreprise.
L'esprit CRM étant un esprit de dialogue, son objet est
d'être plus à l'écoute du client afin de répondre
à ses besoins et de le fidéliser. L'amélioration de la
relation client est une réelle nécessité, notamment parce
que l'ensemble des entreprises considère généralement
qu'acquérir un nouveau client coûte beaucoup plus cher que de
garder un client déjà acquis (22(*)).
6.3. Les principaux outils du CRM
a) L'automatisation de la force de vente (SFA) : outil mis
à la disposition des commerciaux leur permettant de structurer et
partager les données sur les clients.
b) Centres d'appels : organisation d'automatisation des
appels téléphoniques avec les clients (entrants et sortants).
c) Personnalisation et e-commerce : outil qui autorise
l'ensemble des opérations commerciales, y compris le paiement, via
Internet. Cela permet une plus grande interactivité avec le client.
d) Service à travers le web : d'habitude le contact
avec le client se fait par téléphone. Cependant, une partie des
demandes peut être satisfaite sur un site web qui regroupe des outils
avancés.
Parmi les outils technologiques du CRM, nous pouvons
citer :
1° Le datawarehouse ou entrepôt de
données : c'est une grande base de données où
sont collectées les informations sur les clients qui peuvent venir de
différentes sources : système de production, points de
contact clients,...
2° Les datamarts qui sont des sous-ensembles de
l'entrepôt de données, qui ne contiennent que les informations
nécessaires à certaines fonctions de l'entreprise (23(*)).
3° Le datamining (extraction ou forage de
données) : c'est un processus d'analyse statistique et
mathématique des données permettant d'accroître
sensiblement le nombre d'informations qu'une entreprise possède sur ses
clients, leurs tendances, de mieux comprendre les comportements et donc d'aider
à la prise de décisions.
4° Le scoring : il permet en fait de noter et
de classer la sensibilité des clients par rapport à une
proposition commerciale donnée (24(*)). Il consiste à la suite d'un travail de
fouilles de données, à établir un score par client qui
permet de lui attribuer une probabilité de comportement :
réponse à une action commerciale, risque de défection,
etc. (25(*)).
6.4. La mise en place d'un projet CRM et les 5
étapes du CRM
La mise en place d'un projet CRM passe par trois
étapes : à savoir : l'automatisation ou informatisation
du SFA, l'informatisation du service marketing et, l'automatisation du service
client.
Par ailleurs, il y a cinq grandes étapes par lesquelles
passe la construction d`une base de données clients (voir fig. 4) :
l'identification, la segmentation, l'adaptation, l'échange et
l'évaluation
Figure 3 : Les 5 étapes de la GRC
Identifier
· Collecte
· Datawarehouse
· Connaissance
Evaluer
· Satisfaction
· Rentabilité
· Optimisation des canaux
· Optimisation de l'offre et de la communication
Segmenter
· Datamining
· Sociodémographie
· Comportemental
· Potentiel/rentabilité
· Profil
Adapter
Echanger
· Biens-services
· Communication (nature, contenu et fréquence)
· Choix de canal
· Répondre
· Plan d'action
· Commercialisation
· Ecoute
Source : J. LENDREVIE et Alii., Mercator. Théorie
et pratique du Marketing
6.5. Intégration du CRM dans l'entreprise26(*)
La mise en place de solution CRM dans une entreprise ne consiste
pas uniquement à installer un logiciel ad hoc, mais à modifier
l'organisation de l'entreprise tout entière, ce qui implique une
nécessaire prise en compte d'un projet de conduite de changement. En
effet, la mise en place d'une stratégie de CRM impose des modifications
structurelles, de compétences et de comportements.
SECTION II : QUELQUES NOTIONS SUR LA BANQUE
La banque est un établissement de crédit ayant
pour objet de procurer des services financiers aux particuliers ainsi qu'aux
entreprises, qu'elles soient privées ou publiques (27(*)).
Le mot « Banque » apparaît dans la
langue française au XVe siècle. Le monde contemporain
de la banque est né, par concentration successives, de la convergence de
trois activités financières, à savoir :
l'activité de changeur de monnaie qui s'était
développée face à la prolifération des devises au
sortir du bas Moyen-Âge, l'essor du commerce pratiqué par les
républiques maritimes italiennes et l'ouverture de
sociétés commerciales dépassant les comptoirs, et enfin,
de l'activité de crédit exercée par la communauté
juive.
Aujourd'hui, l'activité bancaire consiste à
collecter des fonds qui, mobilisés sous des formes variables (par
l'octroi d'un prêt par exemple), permettent le financement de
l'activité économique.
1.
DEFINITION
Selon le petit Larousse, la banque est un établissement
privé ou public qui facilite les paiements des particuliers et des
entreprises, avance et reçoit des fonds, et gère les moyens de
paiement (28(*)).
Au sens légal et actuel du terme, la banque est
l'organisme financier dont la fonction essentielle est de recevoir des
dépôts en vue de les prêter sous formes d'avances aux
pouvoirs publics, aux entreprises industrielles, commerciales et agricoles pour
le besoin de leur fonds de roulement, et, depuis peu pour les investissement
à moyen et à long terme, et à des particuliers pour leurs
besoins personnels (29(*)).
Six catégories d'établissements bancaires sont
à distinguer : les banques proprement dites, les
établissements du secteur mutualiste et coopératif, les caisses
d'épargne et de prévoyance, les caisses de crédit
municipal, les sociétés financières et les institutions
financières spécialisées (30(*)).
2.
TYPES DE BANQUES
L'ensemble des banques, chapeauté par la banque centrale
forme le « système bancaire » d'une zone
monétaire. On distingue ainsi trois sortes de banques selon leur
rôle :
2.1. Banque centrale ou banque d'émission
Elle a pour rôle principal l'émission des billets
de banque. Outre cela, elle a aussi pour rôle de règlementer et
superviser les opérations des différentes banques, en veillant
notamment à leur solvabilité à l'égard des
dépôts.
Raison pour laquelle elle est dite « Banque des
banques ».
Elle a aussi pour rôle de superviser la production de
monnaie par ces banques, et d'en réguler l'usage par le biais des taux
d'intérêt directeurs. La théorie économique y voit
un moyen de réguler la croissance, via l'incitation à
l'épargne ou à la consommation, et d'agir sur l'inflation.
2.2. Banques de dépôts (commercial
banks)
Elles travaillent essentiellement avec leurs clients,
particuliers, professionnels et entreprises ; reçoivent du public
des dépôts de fonds à vue et à terme et les
utilisent en opération de crédit, essentiellement à court
et moyen terme, et sont séparées entre :
- Les banques de détail (Retail banks) :
destinées aux particuliers, aux professionnels et aux PME
- Les banques d'affaires (wholesale banks) :
destinées aux moyennes et grandes entreprises.
Mais le plus souvent, il s'agit de deux départements d'une
même banque.
2.3. Banques d'investissement (Investment Banks)
Elles travaillent essentiellement sur les marchés
financiers et lancent notamment des opérations financières
(émissions d'emprunts obligataires, souscriptions d'actions,
introduction en bourse, fusions - acquisitions, ...).
Aux E.U (31(*)), unes incompatibilité a été
créée par le « Banking Act de 1933 », plus
connu sous le nom de « Glass-Steagall Act » entre les
activités de :
- Banque commerciale : qui reçoit les
dépôts et qui effectue des prêts
- Banque d'investissement : qui réalise des
opérations sur titres et valeurs mobilières.
3.
ROLES ET OPERATIONS DE BANQUE
L'activité des banques englobe la réception des
fonds du public, leur mise à la disposition de la clientèle,
ainsi que la gestion de moyens de paiement. Les fonds recueillis sont
affectés à la conduite d'opérations de crédit,
elles-mêmes génératrices de nouveaux dépôts
par le supplément de monnaie qu'elles sont amenées à
créer : les banques sont au centre du processus de
« création monétaire » (32(*)).
Nous comprenons ici que, non seulement les banques exercent le
« commerce de l'argent », mais sont également les
organismes qui produisent de la monnaie. Selon l'adage « loans make
deposits » (« les crédits font les
dépôts »), tout crédit accordé par une
banque augmente la masse monétaire en créant un
dépôt bancaire (monnaie scripturale) de montant équivalent,
et tout crédit remboursé réduit la monnaie en circulation
(33(*)).
4.
MODELE ECONOMIQUE
Le C.A. des banques est appelé produit net bancaire (PNB)
(34(*)). Il
provient :
- des charges financières (agios) sur les
opérations ;
- des commissions sur les services financiers (cartes
bancaires, etc.) ;
- des intérêts perçus en plaçant et
prêtant l'argent déposé par leurs clients ;
- de la création monétaire ;
- des activités de banque d'investissement ;
- des frais liés aux activités de gestion
d'actifs.
5.
SERVICES DIVERS
Les banques offrent des services divers comme l'accès
à des coffres, la souscription et la conservation de titres, le passage
d'ordre de bourse, etc. Elle commercialise aussi des contrats d'assurance. Les
deux métiers étant de plus en plus proches : c'est la
bancassurance.
SECTION III : UN MOT SUR LES N.T.I.C.
1.
NOTIONS
Le terme NTIC (Nouvelles Technologie de l'Information et de la
Communication) ou TIC (Technologie de l'Information et de la Communication) est
une invention des ingénieurs réseaux. C'est l'avènement de
l'Internet comme médias de masse et le succès des blogs, des
wikis ou technologies P2P qui ont conférés aux NTIC une dimension
sociétale.
Par définition, les NTIC désignent tout ce qui
relève des techniques utilisées dans le traitement et la
transmission des informations, principalement l'informatique, l'Internet et les
télécommunications (35(*)).
1.1. Technologies
Les TIC peuvent être regroupés par secteurs
suivants :
· L'équipement informatique serveurs,
matériel informatique ;
· La micro électronique et les
composants ;
· Les télécommunications et les
réseaux informatiques ;
· Le multimédia ;
· Les services informatiques et les logiciels
· Le e-commerce et les médias
électroniques.
Les premiers pas vers une société de l'information
furent entamés lors de l'invention du télégraphe
électrique, du téléphone fixe, de la
radiotéléphonie et enfin, de la télévision.
L'Internet, la télécommunication mobile et le GPS peuvent
être considérés comme des NTIC.
Dans un interview accordé à Nancy
Numérique, Yves SAND, président du Club N-TECH dit que le vocable
TIC (en parlant des NTIC) ne doit pas être confiné à la
notion d'Internet (36(*)).
Il donne quelques exemples supplémentaires d'applications des NTIC que
sont : l'avènement des plates-formes téléphoniques
à horaire élargis, des automates d'agence multiservices, la
monétique, la vente à distance et la banque mobile ou en ligne de
plus en plus personnalisée.
1.2. Avantages de l'investissement dans les TIC
L'investissement dans les TIC serait l'un des principaux moteurs
de compétitivité des entreprises. Il est d'ailleurs reconnu que
le développement des TIC favorise le commerce et l'économie
(37(*)).
· Au niveau du système d'information, il y
a : hausse de la productivité du travail pour la saisie de
l'information, donc baisse des coûts ; délocalisation de la
production (exemple : call centers) ; meilleure connaissance de
l'environnement ; amélioration de l'efficacité de la prise
de décision permise par une veille stratégique plus
performante.
· Au niveau de la structure de l'entreprise et de la
gestion du personnel, il y a une organisation moins hiérarchisée,
le partage de l'information et une meilleure GRH (recrutement, etc.).
· Au niveau commercial, il y a de nouveaux circuits de
production grâce à l'extension du marché potentiel
(e-commerce), il y a baisse des coûts d'approvisionnement,
développement des innovations en matière de services et
réponses aux besoins des consommateurs et amélioration de l'image
de marque de l'entreprise.
Il faut quand même noter quelques limites de
l'investissement dans les TIC dû au coût du matériel, des
logiciels, de la maintenance et du renouvellement, à l'apparition d'un
suréquipement par rapport aux besoins et donc une sous-utilisation des
logiciels, au coût de la formation du personnel, de sa résistance
aux changements, au coût généré par la modification
des structures, par la réorganisation du travail, par la surabondance
des informations, à la rentabilité difficilement quantifiable,
etc.
A l'heure actuelle, aucune « gouvernance
mondiale » n'est parvenue à une surveillance ou à
imposer un respect de règles « minimales
réputées communes ».En RDC, c'est l'initiative
privée qui semble devenir un des déterminants majeurs de la
formation et de la démocratisation des NTIC (38(*)).
2.
APERÇU SUR LES TELECOMMUNICATIONS
Depuis des milliers d'années, l'homme cherche à
améliorer ses moyens de communication. Au XXe siècle, les
télécommunications trouvent dans l'informatique un allié
solide, notamment avec Internet et forment de ce fait, la partie la plus
récente de l'histoire de la communication humaine (39(*)).
2.1. Objet des télécommunications
Les télécommunications recouvrent toutes les
techniques (filaires, radio, optiques, etc.) de transfert d'information qu'elle
qu'en soit la nature (symboles, écrits, images fixés ou
animées, sons ou autres) (40(*)). Ce mot, introduit en 1904 par ESTAURIE, fut
consacré en 1932 à la conférence de Madrid qui
décida de rébaptiser l'Union Télégraphique
Internationale en Union Internationale des Télécommunications
(UIT).
Aujourd'hui, avec la déferlante Internet, les
télécommunications ont débordées les domaines de la
télégraphie et de la téléphonie. Une ère
nouvelle est née, celle de la communication. Cette révolution n'a
été rendue possible que par une formidable évolution des
technologies. Les progrès réalisés dans le traitement du
signal ont autorisés la banalisation des flux de données et la
convergence des techniques impliquant une permanente adaptation de la part des
professionnels.
2.2. Les télécommunications en dates
1832 : Début de l'histoire des
télécommunications (année ou l'américain MORSE eut
l'idée d'un système de transmission codée dit Alphabet
Morse) ;
1844 : Réalisation de la première liaison
officielle de l'alphabet MORSE
1858 : Première liaison transocéanique du
Morse qui ne fonctionna qu'un mois et parallèlement, la phonie (le
téléphone) se développait avec Alexander Graham BELL et
Eliska GRAY.
1899 : Première liaison télégraphique
par ondes hertziennes entre la France et l'Angleterre par MARCONI et peu
après, Lee DE FOREST ouvrit véritablement la voie aux
transmissions longues distances avec l'invention de la triode.
1927 : Première liaison téléphonique
transocéanique par ondes hertziennes
1956 : Premier câble téléphonique
transocéanique posé, avec 15 récepteurs immergés
1962 : Le satellite Telstar 1 autorise la première
liaison de télévision transocéanique, ainsi, 7 ans plus
tard, les premiers pas de l'homme sur la lune peuvent être vécu en
direct.
Les télécommunications sont aujourd'hui, de
manière tout à fait transparente, utilisées journellement
par tous : télécopie, minitel, cartes de crédit, et
surtout Internet (41(*)).
3.
INTERNET
Internet est le réseau informatique mondial qui rend
accessible au public, des services comme le courrier électronique et le
World Wide Web (42(*)). Le
nom Internet vient de la contraction de INTERconnected NETworks (réseaux
interconnectés).
3.1. Aperçu historique
A la fin des années 1950, aux pires moments de la
« guerre froide », les Soviétiques lancent le
premier satellite artificiel, le SPOUTNIK. Ayant été pris de
vitesse, le département américain de la défense
crée alors l'ARPA, une agence destinée à stimuler la
recherche technologique. Quelques années plus tard naît ARPAnet,
l'ancêtre d'Internet. Ce dernier est un projet de réseau
conçu de telle manière que la destruction de l'un de ses noeuds
n'affecte pas le fonctionnement de l'ensemble du système (43(*)).
Les premières recherches, financées par les
militaires, en ont conclu que cette invention était destinée
à parer une attaque nucléaire. Mais la principale motivation des
concepteurs d'Internet était de permettre les échanges entre
chercheurs et le partage des ressources informatiques.
L'année 1969 est considérée comme
l'année du lancement officiel d'Internet car deux ordinateurs,
situés dans les universités de LA et de STANFORD, sont
reliés entre eux et échangent les premiers messages, grâce
aux équipements installées par la BBN. A la fin de la même
année, les universités de SANTA BARBARA et de l'UTAH rejoignent
le réseau. Mais ce n'est qu'en octobre 1972 à l'ICCC que la
première démonstration à grande échelle d'Internet
eût lieu.
A la fin des années 1980, la NSF met en place cinq
centres informatiques superpuissants, auxquels les internautes peuvent se
connecter, quelque soit le lieu où ils se trouvaient aux U.S.A. :
ARPAnet devenait ainsi accessible sur une plus grande échelle. Le
système rencontra un franc succès et s'ouvrit au trafic
commercial au début des années 1990.
Le début des années 1990 marque en fait, la
naissance d'Internet tel que nous le connaissons aujourd'hui : le
réseau des réseaux parlant le même langage, connu sous le
nom de norme TCP/IP qui permet à des ordinateurs différents de
communiquer aisément entre eux.
La popularité d'Internet est due surtout à
l'invention, au début des années 1990 en Suisse, du trois W (www)
par Tim BERNERS LEE et avec l'apparition des premiers navigateurs (Mosaïc
puis Netscape Navigator).
Quelques dates
· 1969 : Première liaison entre deux
ordinateurs, puis de quatre machines interconnectées à la fin de
l'année ;
· 1971 : 13 ordinateurs reliaient les
universités et centres militaires ;
· 1972 : invention de la notion d'e-mail ;
· 1973 : création du concept
Internet ;
· 1986 : 5000 ordinateurs reliés, puis 125000
en 1989 ;
· 1990 : Invention du web ;
· 1991 : 1 million de machines
interconnectées ;
· 1995 : Aux U.S.A., le nombre d'internautes
dépasse les trois millions ;
· 2000 : Explosion de la bulle Internet : plus
de 300 millions d'internautes dans le monde ;
· 2007 (décembre) : on dénombre
1,32 milliard d'internautes dans le monde.
3.2. Un langage commun : le protocole
Un protocole est un ensemble de règles qui
définissent un langage afin de faire communiquer les ordinateurs
(44(*)). Le protocole
principal et commun pour Internet porte le nom de TCP/IP. Les autres principaux
protocoles fournissent un éventail de moyen permettant de
répondre à la multiplicité et à la diversité
des besoins sur Internet, chacun ayant des indications particulières,
sont les suivants : http ; HTTPS ; FTP ; SMTP ;
POP3 ; IMAP ; IRC ; NNTP ; SSL ou TLS ; P2P ;
UDP ; DNS ; ICMP ; IGP ; EGP et BGP.
3.3. Requis
Aller sur Internet nécessite un accès IP. Pour
cela, le grand public emploi matériels et logiciels suivants :
- Un ordinateur ou équipement terminal d'un
réseau (assistant personnel ou PDA, téléphone mobile,
console de jeux,...) ;
- Un canal de communication : ligne
téléphonique fixe (ligne analogique, XDSL) ; ligne
téléphonique mobile (3G+, 3G, EDGE, GPRS, GSM, ...) ;
câble ; fibres optiques, satellite ; Wi-Fi ; ....
- Un FAI ou « Provider » ;
- Un client pour le protocole réseau utilisé
(PPP, PPPOX, Ethernet, ATM, etc.) ;
- Un navigateur web : www ;
- La messagerie électronique : un client SMTP
et POP (ou POP3) ou IMAP (ou IMAP4) ;
- Le P2P : un client ou un serveur FTP ;
- Le pare-feu pour la sécurité, etc.
3.4. Les services et applications d'Internet
Grâce à un progrès technologique continu,
Internet est devenu une place de prédilection de partage de
données, de diffusions d'informations, de prise de contact et
d'échange. Internet est en train devenir le moyen de communication
professionnel.
Grâce à Internet, on fait son shopping dans des
supermarchés virtuels, ou télécharge des films, des
musiques, des livres,... depuis son domicile.
Internet c'est tout à la fois le www
(littéralement « toile d'araignée
mondiale »), le mail (courrier électronique), l'usenet (le
système de « forums de discussions »), l'Internet
Relay Chat ou IRC (les chats, littéralement
« bavardage ») et le FTP (transfert de fichier) (45(*)) ainsi que les discussions
dans les newsgroups.
En explorant le CYBERSPACE, il est possible de faire des
rencontres surprenantes (exemple : Hi5.com, amitie.fr, ...), surfer de
site en site à la recherche d'une information, et passer en quelques
clics de souris de la forêt équatoriale à Wall street en
passant par le musée du Louvre ou la bibliothèque d'Alexandre
pour finir sur le boulevard du 30 Juin.
4.
LE TELEPHONE MOBILE
Tout commence avec la téléphonie sans fil
(46(*)), qui voit le jour
dans les années 1950 lorsqu'on commerce à acheminer des
conversations entre différents points du réseau par la voie des
ondes. C'est cette technologie qui donne naissance au TELEPHONE MOBILE qui
permet de téléphoner et d'être joint partout dans le
monde.
Un « téléphone mobile » (ou
simplement mobile, téléphone cellulaire, téléphone
portable ou portable, Natel, GSM ou G) permet de communiquer par
téléphone sans être relié par câble à
une centrale.
La transmission des sons se fait
électromagnétiquement avec un réseau spécifique. On
peut donc communiquer de tout lieu où une antenne de relais capte les
émissions de l'appareil utilisé.
4.1. Les normes et les différentes
générations
Nous nous limitons ici à la simple citation des
différentes normes utilisées dans la téléphonie
mobile depuis ses débuts sans trop des détails. Ainsi, donc, nous
avons : AMPS, CDMA2000, CDMA(ANSI-41), EDGE, GPRS, GSM, Radiocom 2000 et
UMTS ou WCDMA.
Tableau 2 : Les
différentes générations des téléphones
mobiles
Génération
|
Acronyme
|
Intitulé
|
1G
|
Radiocom 2000
Bibop
|
Radiocom 2000
France Télécom
|
2G
|
GSM
|
Global System for Mobile Communication
|
2,5G
|
GPRS
|
General Packet Radio Service
|
2.75G
|
EDGE
|
Enhaced Data rate for GSM Evolution
|
3G
|
UMTS
|
Universal Mobile Telecommunications System
|
3,5G
|
HSDPA
|
High Speed Downlink Packet Access
|
4G
|
OFDM Wimax
|
Orthogonal Frequency Division Multiplexing
|
Source:
http://wikipedia.org/wiki/telephone.mobile
N.B. : GPRS et OFDM sont utilisées uniquement pour
l'échange de données et non de la voix.
4.2. Caractéristiques et principes
généraux
La fonction d'usage du téléphone est la
communication vocale, mais le téléphone mobile permet aussi
d'envoyer des SMS. Avec l'évolution de l'électronique, le texte a
pu être augmenté d'images, puis de photographies, de sons et de
vidéos. Des équipements embarqués associés à
des services permettent aussi de : lire et rédiger des
e-mails ; naviguer sur Internet ; jouer ; photographier et
enregistrer des vidéos ; écouter la musique ; regarder
la télévision ; écouter la radio ; servir de
modem à un ordinateur, etc.
4.3. Sécurité
Une carte SIM est délivrée par l'opérateur
de téléphonie mobile à chaque abonné pour
l'identifier. L'utilisation du téléphone est
protégée par un mot de passe utilisateur demandé à
l'initialisation du système (le CHV1 ou PIN) (47(*)). Certaines fonctions ne sont
accessibles qu'après l'introduction d'un mot de passe de second niveau
(CHV2 ou PIN2).
La SIM permet de dissocier les données utilisateurs du
terminal et permettre à l'opérateur de bloquer l'un
indépendamment de l'autre. Le terminal est identifié par l'IMEI.
A chaque utilisateur est associé un numéro d'appel international
MSISDN par lequel l'abonné peut être appelé et un
identifiant utilisé par le réseau pour le localiser, l'IMSI.
Lorsqu'un utilisateur est présent dans une zone, pour ne pas transporter
dans le réseau son identifiant personnel, un identifiant temporaire lui
est attribué, le TMSI.
4.4. Mobilité
Le protocole en mode circuits GSM ou mode paquets (GPRS) WAP
autorise l'accès à Internet depuis un portable. Le WAP est un
ensemble de protocoles permettant l'accès aux pages web à partir
d'un navigateur embarqué(48(*)). L'utilisation d'un navigateur allégé
et d'un langage spécifique, le WML dérivé du XML
nécessite d'utiliser une passerelle de conversion pour assurer
l'adaptation des requêtes et des formats.
Un langage similaire est le « i-mode »
(dérivé du HTML) qui ne nécessite pas l'utilisation d'une
passerelle de conversion et compression de contenu. Il s'appuie directement sur
des réseaux GSM et GPRS. C'est un système développé
par les Japonais.
N.B. : Le ROAMING est un système permettant au
réseau de transmettre un appel (appel entrant) alors que l'appelant n'a
aucune connaissance de la position géographique de l'appelé.
5.
LA MONETIQUE
La monétique désigne l'ensemble des traitements
électroniques, informatiques et télématiques
nécessaires à la gestion es transactions monétaires et de
transferts de fond monétaires (49(*)).
Dans un premier temps, la monétique a renforcé
l'utilité de la monnaie scripturale et a permis la gestion
dématérialisée des chèques et a rendue possible,
grâce aux virements électroniques, la banque à distance.
Elle est a l'origine de l'essor des cartes de paiement (carte bancaire de
crédit et de débit).
Dans un second temps, la monétique a crée la
monnaie électronique qui n'est plus rattachée à aucun
compte de banque ou de commerçant. Elle existe par une information
codée représentant une somme d'argent utilisé pour le
règlement de sommes peu importantes.
La monétique fait partie du domaine des Transactions
Electroniques Sécurisées (TES).
5.1. La gestion des flux
La gestion des flux dans le domaine de la monétique n'est
possible qu'à la condition que les différents acteurs
(émetteur, porteur, accepteur, acquéreur) adhérent sans
réserve aux multiples contraintes imposées par les
systèmes de transfert des informations proposées par les
établissements financiers.
Le typage des informations obéit à des
règles très strictes et normalisées au niveau
international. Ces flux doivent s'accompagner d'une quasi inviolabilité
de leur contenu. Ainsi, un cryptage fort est mis en place à toutes les
étapes de transfert des informations.
On distingue trois catégories de flux. Similairement
à ceux présents sur la toile (Intranet, Internet et Extranet), la
gestion des flux sera différentes quant à sa gestion et son
contenu, selon qu'il circule au sein même de l'établissement
financier, entre les différents établissements financiers ou en
direction des tierces parties ou des clients.
Le souci principal lié à la gestion des flux
consiste à faire en sorte que seules les informations
« nécessaires » à la cible concernée
(collaborateur, tiers, client, agent de changes, etc.) soient mises à
disposition.
Au sein même de l'établissement financier, ne seront
accessibles aux collaborateurs que les informations dont ils ont la charge de
gestion opérationnelle.
5.2. La carte de paiement
La carte de paiement est un moyen de paiement
présenté sous forme de carte plastique, équipée
d'une bande magnétique et/ou d'une puce électronique. Comme type
de cartes de paiement, nous avons :
- La carte de débit : c'est une carte de
paiement qui permet différentes options de gestion au choix du
porteur : débit immédiat, différé, paiement ou
retrait simple en DAB, à utilisation nationale ou internationale,
etc.
- La carte de crédit : parfois privative,
elle offre des services proches de ceux de la carte bancaire : paiement
sur terminaux en magasin, retrait simple dans des GAB, etc.
- Les porte monnaies électroniques (PME) :
ces sont des cartes de paiement pré chargées à puce d'un
format proche de celui d'une carte téléphonique et
réservées aux petites dépenses. Les PME se
réduisent parfois à une simple puce électronique
intégrée au téléphone portable.
5.3. Guichet Automatique Bancaire (GAB)
Un guichet automatique bancaire (GAB) (en anglais ATM pour
Automated Teller Machine) est un appareil électronique et
électromécanique permettant aux clients d'effectuer
différentes transactions bancaires en libre service (50(*)). Différent
modèles de GAB permettent de faire des retraits, acceptent des
dépôts en liquide ou par chèque, ordonnent des transferts
de fonds, impriment des mises à jour de carnets, augmentent le montant
d'une carte d'appel téléphonique, vendent des timbres - poste et
permettent même de régler certaines factures.
Le GAB est une extension du DAB (Distributeur Automatique de
Billets), qui est un GAB simplifié ne permettant que les retraits
(51(*)).
5.4. Terminal de Paiement Electronique
Le terminal de paiement électronique, plus souvent
appelé TPE, est un appareil électronique permettant d'enregistrer
une transaction sécurisée de diverse nature (bancaire,
santé, fidélité, etc.) en dialoguant avec d'une part une
carte bancaire, un PME ou un téléphone mobile et d'autre part un
serveur d'autorisation (soit par intermittence, soit systématiquement
pour les cartes à autorisation systématique) (52(*)).
Pour utiliser un TPE, un commerçant doit passer un
contrat avec sa banque par lequel sont fixés un montant maximal de
transaction au dessus duquel une autorisation est obligatoire, ainsi que le
montant que la banque prélèvera comme commission sur chaque
paiement effectué. Le TPE peut être autonome ou
intégré dans un appareil plus complexe, comme un automate.
IV. CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce chapitre, nous avons donné des notions
théoriques sur le thème sous étude. Nous nous sommes
attardé dans la première section sur le marketing relationnel et
les notions sur le CRM en donnant les spécifiques, outils, objectifs et
en précisant certains détails.
La deuxième a été consacrée à
la banque. Nous avons commencé par donner la définition de
celle-ci et présenté les différents types de banques, en
analysant les opérations des banques et leurs rôles, pour finir
avec le modèle économique des banques que nous avons
présentés brièvement.
Enfin, dans la troisième section, il a été
question des NTIC. Nous avons tenté de donner les notions essentielles
sur les NTIC malgré leurs complexités en y présentant
l'Internet, le Téléphone Mobile ainsi que la monétique. En
fait, il y a lieu de retenir que de plus en plus les NTIC sont au service des
activités bancaires.
CHAPITRE DEUXIÈME : LA RAWBANK
Dans ce deuxième chapitre consacré à la
RAWBANK, il va être essentiellement question, dans la première
section, du système bancaire congolais en général. Dans
cette section, nous parlerons d'abord de l'organisation du système
bancaire en RDC, en présentant la Banque Centrale du Congo ainsi que les
banques de second rang (banques commerciales), en donnant quelques chiffres
relatifs au secteur. Ensuite, nous allons tabler sur le fonctionnement du
système bancaire. Enfin, nous allons faire une brève esquisse sur
la micro finance en République Démocratique du Congo.
La deuxième section, consacré à la RAWBANK,
se préoccupera essentiellement de la présentation de la banque,
en donnant et épinglant des éléments susceptibles de
fournir une quelconque information ou susceptibles de donner une idée
sur ce qu'est la RAWBANK pour nous permettre de nous fixer sur la gouvernance,
les activités,... de notre champs d'investigation.
SECTION I : LE SYSTEME BANCAIRE CONGOLAIS
La RDC émerge d'une guerre marquées des
désordres civils, d'une inflation vertigineuse et des crises
économiques mais, bien que le pays ait rencontré des
difficultés et soit encore confronté à bien plein d'autres
obstacles sérieux, il accompli tout de même des progrès non
négligeables.
Sur le plan économique, l'inflation semble être
maîtrisée et on note un taux d'expansion de l'économie
supérieur à 6% depuis quelques 3 ou 4 ans (53(*)) et sur le plan politique, la
première élection présidentielle démocratique s'est
tenue en 2006. Le pays s'est également relancé dans la
coopération avec les institutions de Bretton Woods (54(*)) depuis 2001. Des
réformes économiques ont été ainsi initiées
dans différents secteurs de l'économie y compris le secteur
financier, lesquelles réformes ont permis au gouvernement et à la
BCC de réaliser des progrès remarquables à travers
notamment : le renforcement du cadre légal du système
financier, l'amélioration de la gestion monétaire,
l'assainissement du secteur bancaire et l'amorce de la restructuration de la
Banque Centrale (55(*)).
Alors que moins de 1% de la population a accès à
un compte bancaire, l'activité des banques reste concentrée sur
le secteur relativement mineur de l'Etat, des entreprises et certains
particuliers voyant clair. Raison pour laquelle les pouvoirs publics cherchent
à assainir et consolider le secteur bancaire et accroître
l'indépendance de la BCC, à poursuivre l'élaboration et la
mise en place de la législation et de la réglementation
afférentes à la micro finance ; aux paiements
électroniques ; à la modernisation du système
national de paiement ; aux renforcements de la surveillance des secteurs
bancaires et de la micro finance et d'un cadre comptable applicable au
secteur.
Il reste néanmoins de nombreux obstacles à la
création d'un secteur financier viable et rentable offrant un
accès élargi aux services financiers et, le recours aux NTIC se
trouve être l'une des voie solutions pour surmonter les obstacles.
1.
ORGANISATION DU SYSTEME BANCAIRE CONGOLAIS
Le système bancaire congolais est organisé selon
un système pyramidal comprenant un institut d'émission, la banque
centrale et un ensemble d'établissements constituant les banques dites
de second rang.
1.1. La Banque Centrale du Congo (BCC)
La BCC a été créée par le
décret-loi du 23 février 1961 mais n'entra en activité que
le 22 juin 1964 (56(*)).
Le décret-loi n°005/2002 du 7 mai 2002 relative à la
constitution, à l'organisation et au financement de la BCC
reconnaît, en son article 1er, l'indépendance de
celle-ci (57(*)) dans
l'élaboration et la mise en oeuvre de la politique monétaire
visant à stabiliser le niveau général des prix
intérieurs.
La BCC est donc indépendante et jouit de l'autonomie de
gestion dans la réalisation de ses missions et attributions (58(*)). Elle est donc responsable
des interventions sur le marché des changes en opérant l'achat de
devises étrangères et leurs ventes lorsque le franc congolais
s'apprécie ou déprécie. Outre cela, elle est
chargée de maintenir la valeur externe de la monnaie de l'Etat (FC) et
c'est dans cette optique qu'elle règlemente l'activité des
établissements de crédit. Elle veille au bon fonctionnement du
système bancaire et financier, établit et impose à toute
banque de respecter un ensemble des règles prudentielles
d'activités.
Le gouverneur de la BCC (actuellement J.C. MASANGU MULONGO),
dans une autorisation appelée « acte
d'agrément », promulgue la liste des banques et fixe les
modalités requises pour l'exercice de l'activité bancaire. La
qualité de « Banque » est sollicitée par
écrit auprès de la BCC et ainsi donc, toute les banques
opérant à traves l'étendue de la RDC, fonctionnent avec
les imprimées de la Banque Centrale (feuille de liquidation, avis de
débit et de crédit, feuilles des états financiers,
etc.).
La BCC dispose d'une direction - HOTEL DE MONNAIE - pour
l'imprimerie de documents de sécurité et la fabrication, outre
des billets de banque, des passeports, des vignettes, des diplômes, des
chèques, des timbres, etc. (59(*)) Bref, des documents infalsifiables.
1.2. Les banques de second rang
Il y a plus d'une génération, la RDC (Zaïre
à l'époque), comptait quatorze banques commerciales (60(*)) et cela jusqu'en 1998, hormis
la banque centrale. Aujourd'hui, elle en compte onze en activité et sept
en liquidation. (Voir tableau ci-dessous)
Tableau 3 : Les banques
commerciales agréées inscrites par la BCC, en
activité
|
Raison sociale
|
Sigle
|
Année de création
|
Date d'agrément
|
Siège
|
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
|
Banque Commerciale du Congo
Banque Internationale pour l'Afrique au Congo
City Group (Citybank)
Banque Congolaise
Stanbic Bank Congo
Banque International de Crédit
Rawbank
Procrédit bank Congo
Afriland First bank Congo Démocratique
Trust Merchant Bank
Banque Privée du Congo
|
BCDC
BIAC
-
BC
-
BIC
-
-
-
TMB
BPC
|
10 Août 1911
Avril 1970
01 Juin 1971
1993
1994
2001
2005
2005
2004
|
1911
1970
1971
1987
1993
1994
2001
27 sept. 2004
03 Mars 2005
12 Déc. 2003
|
Kinshasa
Kinshasa
Kinshasa
Kinshasa
Kinshasa
Kinshasa
Kinshasa
Kinshasa
Kinshasa
Lubumbashi
Goma
|
Source : élaboré par nous-mêmes sur
base de données en notre possession
Les banques en liquidation sont :
- African Trade Bank (ATB)
- Banque Continentale du Congo (BANCOC)
- Banque à la Confiance d'Or (BANCOR)
- Compagnie Bancaire de Commerce et de Crédit (
COBAC)
- Banque Congolaise du Commerce extérieure (BCCE)
- Banque de Crédit Agricole (BCA)
- Nouvelle Banque de Kinshasa (NBK)
Ces banques commerciales (en activité), concentrent
presque exclusivement leur activité sur environ 100
sociétés grandes et moyennes (présentes surtout dans le
secteur minier et de l'importation) sur les comptes des administrations
publiques et sur l'élite économique du pays (61(*)). Il faudrait tout de
même signaler qu'il y a des études qui sont entrain d'être
mener pour mettre sur pieds le système de « banque
villageoise » de manière à intégrer toute les
couches sociales.
Les banques commerciales en RDC imposent un versement minimum
variant entre 1.000 USD et 25.000 USD pour l'ouverture d'un compte (62(*)). Hormis cela, il y a la BIAC
qui offre un produit d'épargne à solde minime (versement minimum
de 100 USD) mais ne fait pas de prêt de faible montant.
Tableau 4 : Quelques
données au sujet des banques commerciales en décembre 2006 (en
millions de USD)
ACTIF TOTAL
|
777
|
Prêt à la clientèle
|
214,9
|
Dépôts de la clientèle
|
458,7
|
Emprunts
|
48,6
|
Source : J. ISERN et Alii., Diagnostic du cadre
règlementaire et politique sur l'accès aux services financiers en
RDC, CGAP, Avril 2007, p.9
2.
FONCTIONNEMENT DU SYSTEME BANCAIRE
2.1. Organe de contrôle
Le contrôle du système bancaire s'organise autour
des organes suivants :
a. Le comité de la règlementation
bancaire : supervisé par le ministre des finances qui en assure la
présidence et coordonné par le gouverneur de la B.C.C., il se
charge des règles générales applicables aux
établissements de crédit, notamment le montant du capital, les
conditions d'implantation des réseaux, les opérations avec la
clientèle, les règles de liquidité et de
solvabilité, etc.
b. La commission bancaire : qui contrôle la
situation financière des institutions bancaires. Elle est investie des
pouvoirs disciplinaires lui permettant de sanctionner.
c. Le conseil national de crédit : qui est un
organe consultatif permettant à la B.C.C. et au gouvernement d'orienter
la politique monétaire et de crédit au niveau national.
2.2. Mécanisme de contrôle
Le contrôle s'effectue par la régulation de
l'émission de monnaie et de la distribution du crédit d'une part
et des ressources et emplois des banques d'autre part.
Cette régulation mise en oeuvre par la BCC permet aux
banques de se refinancer auprès d'autres banques ayant des ressources
excédentaires.
Par ailleurs, cette régulation entraîne une
fluctuation pouvant provoquer des besoins de trésorerie très
temporaire.
Dans ce contexte, une action se fait sur le taux
d'intérêt directeur sur appel d'offre planchée. Ainsi, la
BCC provoque et centralise les appels d'offre des banques qui souhaitent se
refinancer. Elle n'accorde son concours qu'à celles qui proposent un
taux au moins égal à celui annoncé.
Dans une autre mesure, la distribution de crédit est
régulée par le blocage sans intérêt auprès de
la BCC, d'un pourcentage variable des dépôts à vue et
à terme.
3.
BREVE ESQUISSE SUR LA MICRO FINANCE
Le terme micro finance fait référence à la
prestation de services financiers (épargne, prêts, transfert
d'argent au niveau national ou international, et même assurance) aux
personnes à faibles revenus, qu'elles soient salariées ou
travailleurs indépendants (63(*)).
Dans le cas de la RDC, les services financiers de
proximité sont offerts par des coopératives d'épargne et
de crédit, des ONG, des sociétés et entreprises de micro
finance, des sociétés de transfert d'argent et messagerie
financière, et plus récemment, par de nouvelles banques
spécialisées et par les banques explorant le marché de la
bancarisation de masse.
Le tableau ci-dessous nous offre une comparaison des
différents types d'institutions dotées d'un statut légal
reconnu en R.D.Congo.
Tableau 5 :
Différents types d'institutions dotées d'un statut légal
en RDC
|
Banques
|
Sociétés de financement
|
COOPEC
|
Sociétés de microfinance
|
Entreprise de MF, niveau 2
|
Entreprise de MF, niveau 1
|
Organisation à but non lucratif pour la promotion du
prêt « social »
|
Forme juridique
|
Société par actions à responsabilité
limitée
|
Société commerciale. Format sous étude
à la BCC
|
Coopérative
|
SARL
|
Libre mais doit être compatible avec les droits des
personnes morales
|
Libre mais doit être compatible avec les droits des
personnes morales
|
Toutes formes d'organisations à but non lucratif
constituée par des membres
|
Activités autorisées
|
Epargne crédit, transferts internationaux et nationaux,
etc.
|
Crédit, autres activités : possibles, pas
d'épargne
|
Epargne et crédit
|
Epargne et crédit
|
Crédit épargne uniquement avec autorisation
spéciale de la BCC
|
Crédit uniquement (max, 250$ par personne/cycle)
|
Crédit social à leurs membres
|
Niveau min. de capital
|
1,5 millions de USD
|
A étudier avec la BCC
|
Aucun
|
100.000 USD
|
50.000 USD
|
15.000 USD
|
Aucun
|
Source : J.ISERN et Alii., Diagnostic du cadre
règlementaire et politique sur l'accès aux services financiers en
République Démocratique du Congo, CGAP, Avril 2007,
p.6
SECTION II : PRESENTATION DE LA RAWBANK
1.
SIEGE ET AGENCES
Hormis le siège social se trouvant à Kinshasa, la
RAWBANK compte aujourd'hui 6 agences sur l'étendu du territoire
congolais. (Voir tableau ci-dessous).
Tableau 6 : Localisation
des agences Rawbank
AGENCES DE KINSHASA
Siège social : 3487, Bld du 30 Juin,
Kinshasa/Gombe
B.P. : 2499 KIN 1 RDC
Tél. : (+243)998320000
(+243)819832000
Fax : (+33)489240204
E-mail :
contact@rawbank.cd
Agence de la Couronne : av.Bandundu n°21
Kinshasa/Gombe
Tél. : (+243) 817159003
Agence de Limete : 7e rue, Boulevard Lumumba,
Kinshasa/Limete
Contacts : Richard LUKUSA (
rlu@rawbank.cd)
VISHY LALANI (
sla@rawbank.cd)
EE. Claude MABUNDIA (
cma@rawbank.cd)
|
AGENCE DE MATADI
Adresse : 13, av. Major Vangu
Tél. : (+243) 9980 10001
(+243) 81980 1000
Fax : (+33)489240206
Contact : Joseph Heri (
jhe@rawbank.cd)
AGENCE DE LUBUMBASHI
Adresse : 91, Av. Sendwe c/Lubumbashi
Tél : (+243) 8198 32003
(+243)997000026
Fax : (+33)489240207
Contact : Michel NOTEBAERT (
mno@rawbank.cd)
AGENCE DE LIKASI
Adresse : 32, Av. Mama Yemo/Likasi
Tél. : (+243) 817159002
AGENCE DE KOLWEZI
Adresse : 58, Av. Kamba - Kolwezi
Tél. : (+243)817159001
|
Source : Tableau élaboré par nous
même sur base des données à notre disposition
2.
HISTOIRE
L'histoire commence en 1922 lorsque Mr. Meral RAWJI (grand
père de M. Mazhar RAWJI, président du conseil d'administration de
la Rawbank) vient s'installer de l'Est du Congo avec sa famille et lance une
petite activité commerciale à Kindu. Il y étend rapidement
ses affaires vers Kisangani et, c'est le début d'une aventure
entrepreneuriale passionnante.
Pionniers mais également visionnaires, la famille RAWJI
investit au Congo depuis quatre générations et, les membres de la
famille ont fait fi des troubles qui ont parsemé l'histoire
économique, sociale et politique du pays. Quand d'autres partaient, eux
ils renforçaient leur présence, conscients qu'un pays tel que le
Congo, fort d'une position centrale en Afrique et riche d'un impressionnant
potentiel humain et économique, est appelé à jouer
tôt ou tard, un rôle de premier plan au coeur de l'économie
mondiale.
Le groupe familial compte aujourd'hui plusieurs entités
actives dans le commerce, l'industrie et la finance en R.D.Congo, à
savoir :
BELTEXCO
BELTEXCO dont le nom est également celui du groupe
familial est uen société de trading spécialisée
dans l'importation et la distribution de produits de grande consommation.
Plus de 1000 articles figurent dans le portefeuille de Beltexco
qui représente des noms aussi prestigieux comme Colgate, Palmolive,
Nestlé, Bayer, Philip Morris, ...
PRODIMPEX
Fondée en 1981, Prodimpex est le distributeur exclusif
des produits YAMAHA en RDC. Elle représente les produits des marques
Husqvarna, Kodak, Iveco, Zodiac, Siemens, Shell, Solar,... Prodimpex dispose
également de deux usines de montage pour vélo à Kinshasa
et à Lubumbashi : KINGA 4 X 4 et CYCLOR 4 X 4.
SOGALKIN
Créée en 1969, la Société de
Galvanisation de Kinshasa est aujourd'hui le seul producteur en RDC de
tôles galvanisées, tôles peintes, tôles plastiques et
bacs autoportants en aluzinc de première qualité. Sa
réputation comme son marché, dépassent largement les
frontières du pays.
RAFI
Installée au port de Kinshasa, RAFI propose des services
de grutage, de changement et de déchargement de cargaisons ainsi que de
stockage de marchandises, de logistique et d'entretien des bâtiments de
flotte du groupe dont le nom va croissant.
PROTON
Proton se positionne comme un fournisseur de produits,
matériaux et matériels électriques et mécaniques de
haute qualité et de marques réputées de par le monde
telles que SKF, Schneider Electric, MGE, Ortea, Lastek, OEZ, NKT... Egalement
fournisseur de services, l'entreprise se veut un centre unique de solutions
industrielles et techniques.
MARSAVCO
Marsavco appartenait à UNILEVER avant de rejoindre le
groupe Beltexco. Fondée en 1922, Marsavco est leader dans la fabrication
et la distribution d'huile, de margarine, de savon et de produits
cosmétiques en RDC.
Ainsi, grâce à son réseau de distribution,
le groupe couvre la quasi-totalité du territoire congolais. Forts de
plus de 85 années de présence, d'investissements et de
développements ininterrompus aux quatre coin du Congo, le groupe a une
connaissance profonde du tissu social et des rouages de l'économie du
pays. Il a appris a être proactifs, capables de réagir en temps
réel aux conditions et aux exigences du marché.
Cette connaissance approfondie du marché et des multiples
besoins des opérateurs économiques à inciter le groupe
à investir dans le secteur bancaire, avec cet esprit de pionnier,
d'entraineur et de leader qui a toujours été celui de Famille
RAWJI. C'est ainsi qu'est née en 2002 la RAWBANK, au terme d'une
réflexion menée dès 1989 mais dont l'aboutissement fut
retardé par les secousses dont a souffert le pays dans les années
90.
3.
PRESENTATION DE LA BANQUE
La RAWBANK S.A.R.L., située en République
Démocratique du Congo, est une banque commerciale indépendante
fondée en Mai 2001 - banque de droit congolais - et autorisée
à exercer l'activité de banque commerciale par décret
présidentiel n°040/2001 du 8 Août 2001.
Au 31 décembre 2006, le capital de la banque
s'élevait à CDF 2.814.993.000, équivalent à USD
5.657.968 (64(*)).
Il est reparti en 700 actions sans désignation de valeur
dont 694 sont détenues par RAWHOLDING S.A (le solde étant
réparti entre 6 membres de la famille RAWJI), qui est une
société de droit luxembourgeois. RAWHOLDING S.A. dispose d'un
capital libéré de USD 500.000 (pour un capital autorisé de
USD 5 millions) détenu par la famille RAWJI, laquelle famille a
octroyé un prêt à la société holding pour lui
permettre de libérer l'entièreté du capital de la
RAWBANK.
En complément la banque bénéficie d'une
ligne de crédit de USD 6,5 millions octroyée par ING BELGIUM, une
des principales banques européennes (65(*)).
La RAWBANK est établie selon la législation
bancaire de la République Démocratique du Congo telle que
stipulé par l'ordonnance-loi n°72/004 du 14 Janvier 1972 relative
à la protection de l'épargne et au contrôle des
intermédiaires financiers telle que modifiée par la loi 003/2002
du 2 février 2002 relative à l'activité et au
contrôle des établissements financiers et de crédit.
A sa création (66(*)), la banque a obtenu le bénéfice des
avantages du code des investissements par l'arrêté
interministériel n°003 du 31 décembre 2001. Elle a
bénéficié ainsi d'une exemption de l'impôt sur le
bénéfice jusqu'à la clôture de l'exercice 2004.
Cette exonération a été étendue en 2005 en vertu
des arrêtés interministériels n°029/CAB/MIN/PLAN/2003
et n°027/CAB/MIN/FIN/2003 du 23 Mars 2003 portant approbation de
l'agrément du projet d'investissement de la RAWBANK.
La RAWBANK figure parmi les plus importantes banques de la
République Démocratique du Congo selon l'attestation du
gouverneur de la BCC.
4.
ACTIVITES
Les activités de la RB se répartissent en 3
catégories :
4.1. Commercial Banking
Dans cette catégorie nous retrouvons :
- Les transferts nationaux et internationaux ;
- Le ramassage de fonds ;
- Les avances sur produits et aval d'effets ;
- Les dépôts à vue et à
terme ;
- Les opérations de change et d'arbitrage au comptant
et à terme ;
- L'émission des cautionnements de marché et
lettres de garantie ;
- L'ouverture de crédits documentaires ;
- La négociation des remises documentaires ;
- Le financement des importations et exportations ;
- La mise à disposition des devises cash et francs
congolais.
4.2. Private Banking
- Conseil en placement
- Emission des cartes de crédit (Mastercard)
- Emission des cartes de débit RAPIDOS (Classic, Gold,
Platinum)
- Emission des cartes de débit prépayées
(Maestro)
- Émission des cartes websurfer (pour l'achat sur le
net)
- Banque à domicile (rawbanking)
- Vente et achat de travellers chèques
4.3. Investment Banking
- Conseil aux entreprises ;
- Création d'entreprises ;
- Fusions et acquisitions ;
- Recherche de financement à moyen terme ;
- Analyse des projets d'investissement.
5.
AUTRES SERVICES A LA CLIENTELE
Depuis son entrée sur le marché bancaire
congolais, la Rawbank n'a cessé de croître grâce à sa
ligne innovatrice de produits et services, couplée à ses
techniques modernes de management (67(*)).
En effet, elle offre un paquet complet de divers produits et
services financiers pour les entreprises et les particuliers en matière
de :
5.1. Gestion des capitaux
La RB met à la disposition de sa clientèle un
intéressant éventail d'investissements englobant les cinq classes
et capitaux et leur garantie des intérêts prospères avec un
portefeuille à risques équilibrés.
5.2. Trésor
Pour permettre à sa clientèle une bonne gestion
des ressources, la RB donne un accès à ses clients pour leur
permettre de visualiser et d'anticiper le cours des devises ainsi que
l'échange de celles-ci avec plusieurs options.
5.3. Finance commerciale
La RB met à la disposition de ses clients divers produits
de finance commerciale, à savoir : des lettres de collection, des
lettres de crédit, des billets d'échanges et d'industrie, etc.
En outre, elle fonctionne en tant qu'établissement
commercial de finances en permettant à ses clients d'avoir des comptes
courants avec chèque et carte, des comptes d'épargne, ainsi que
des produits financiers personnels (68(*)).
Première banque congolaise à avoir intégrer
le réseau international SWIFT (Société privée dont
l'objet est d'assurer le fonctionnement d'un réseau international de
communication électronique entre acteurs des marchés financiers)
pour le traitement des transferts internationaux.
La RB est également pionnière en matière de
monétique et dans la distribution des cartes de crédit
MasterCard, en RDC.
Parmi les divers produits et services en monétique, il y a
lieu de citer :
· MasterCard
· Cartes prépayées (maestro)
· Rawbanking
· Websurfer
· SMS's alerts
· Travellers chèque
· Terminal de paiement électronique
· GAB RAPIDOS
· Cartes de débit (Classic, Gold et Platinum).
Selon Thierry TAEYMANS (Président du comité de
direction de la RB), la Rawbank a une maîtrise complète des
technologies de l'information et de la communication pour poursuivre dans les
meilleures conditions, le développement efficace de la monétique
en RDC (69(*)).
6.
LA VISION DE LA RAWBANK
La RAWBANK se veut être un acteur bancaire de
référence, global et innovant, créateur et distributeur de
produits bancaires, financiers et monétique performants et profitables
à l'ensemble de sa clientèle congolaise et internationale :
entreprises privées et publiques, organismes internationaux, ambassades,
ONG et particuliers (70(*)).
7.
LES VALEURS DE LA RAWBANK
Totalement dédiée à sa clientèle et
avec le souci de la qualité de ses produits et service, la RB est un
entrepreneur financier qui respecte des valeurs sociétales, tout en
étant à l'écoute des besoins et des attentes de toutes les
composantes de ses marchés cibles.
La RB veille à l'épanouissement de chacun de ses
collègues et collaborateurs, pour partager sa passion d'entreprise et
relever avec succès les défis du marché, dans le respect
bien compris et sans compromis de l'intégrité intellectuelle, de
la transparence, de l'éthique des affaires et de la déontologie
bancaire (71(*)). Elle
reste attentive à la création de valeur à long terme
nécessaire à la croissance de la banque, à la
pérennité de ses investissements, au développement de ses
coeurs de métiers ainsi qu'à la satisfaction de ses
actionnaires.
La RB se veut être la référence sur le
marché bancaire en matière de financement des opérations
d'exportation et d'importation. Cette référence se décline
en 3 axes : SOLVABILITE, FLEXIBILITE, RAPIDITE (72(*)).
8.
MISSION DE LA RAWBANK
Forts d'une expertise de terrain acquise depuis 1922 dans le
commerce et l'industrie au Congo, entourés depuis sa création des
spécialistes des métiers de la banque et de la finance, la RB
focalise ses efforts sur les atouts qui font sa différence au service du
succès de ses clients : savoir-faire dans les métiers et
connaissance du tissu économique congolais, qualité de l'accueil
et rapidité des opérations, recherche et développement
dans les TIC bancaires les plus récentes.
9.
LA STRATEGIE DE LA RAWBANK
Dans la perspective du renouveau économique congolais, la
RB se veut être une référence bancaire de premier plan en
R.D.Congo, en termes de solvabilité, de flexibilité et de
rapidité. Pour renforcer en permanence le niveau d'excellence, la RB met
à la disposition de ses clients des équipes aux
compétences professionnelles régulièrement
actualisées ainsi qu'un savoir-faire de haut niveau dans le NTIC. Pour
ce faire, elle met en oeuvre les moyens financiers utiles et
nécessaires, en adéquation avec ses ambitions.
Dans le déploiement de sa stratégie, la RB veut
être une entreprise cohérente et appréciée comme
telle, gérée avec rigueur, ambition et professionnalisme, dans le
respect de ses clients, de son personnel et de ses actionnaires.
10.
COORDONNEES D'IDENTIFICATION
B.P. : 2499 - Kinshasa 1
NRC KIN 52 579
ID.NAT.01-610-N39036T
Compte Banque Centrale : 5100
SWIFT: RAWBCDTXXX
Site:
www.rawbank.cd
11.
PARTENAIRES ET CORRESPONDANTS
La RAWBANK travaille en partenariat avec certaines entreprises
dans l'échange ou la sous-traitance en matière de divers
services. Elle travail en partenariat avec :
11.1. Moneygram
Pour le transfert d'argent et la messagerie financière
tant sur le plan national qu'international.
11.2. Celpay
Dans l'offre des services de banque sur mobile pour les
transactions bancaires sur téléphone portable.
Outre ces partenaires, la RAWBANK dispose d'un réseau
performant de banquiers correspondants aux quatre coins du monde :
a. USA
* Citibank NA, New York City
* Habib American Bank, New York City
b. EUROPE
* ING Belgium SA/NV, Bruxelles
* Citibank NA, Londres
* Commerzbank, Franckfort
c. AFRIQUE
* Standard Bank of South Africa, Johannesbourg
* Absa Bank, Johannesburg
d. MOYEN ORIENT
* Habib Bank AG Zurich, Dubaï
e. AUSTRALIE
* National Autralian Bank, New South Wales
Par ailleurs, les avoirs en banques auprès des
correspondants sont principalement logés auprès de Citybank New
York, Standard Bank of South Africa et Habib American Bank New York (73(*)) ainsi que quelque placements
auprès de commerz bank et ING Bank. Ces avoirs sont essentiellement
détenus en Dollards américains et en Euros pour respectivement
USD 14,394 millions et EUROS 1,3 millions (74(*)).
12. ORGANIGRAMME ET GOUVERNANCE D'ENTREPRISE DE LA
RAWBANK
12.1. Organigramme
Figure 4 :
Répartition des tâches et postes au sein de la Rawbank
Source: Marc-E. EVERAERT , RAWBANK.Panorama 2006,
p.7
12.2. La gouvernance d'entreprise de la RAWBANK
12.2.1. Le conseil d'administration
Il est l'organe collégial qui dispose des pouvoirs les
plus étendus pour la gestion de la banque, l'élaboration de sa
stratégie financière, organisationnelle et commerciale, et donc
la réalisation de son objet social. Sans préjudice et de ses
missions légales, il a pour rôle de veiller à la
pérennité de l'organisation en favorisant l'essor d'un leadership
entrepreneurial et tout en s'assurant de la qualité de la gestion
journalière, de la mesure et du contrôle des risques liés
aux métiers de la banque, ainsi que du respect des principes de bonne
gouvernance opérationnelle tels qu'ils ont été
communiqués aux membres du personnel et aux cadres de direction
dès 2003. Le conseil d'administration comme le président et les
membres du comité de direction.
12.2.2. Le comité de direction
C'est l'organe opérationnel placé sous la
responsabilité de l'administrateur délégué
entouré de cinq directeurs. Son rôle est de proposer au conseil
d'administration les grandes lignes de la stratégie de la banque,
d'exécuter cette stratégie conformément aux options prises
par le conseil d'administration et d'assurer l'organisation de toutes les
tâches de la gestion journalière, pour ensuite en faire rapport
régulier au conseil d'administration.
12.2.3. Des comités spécifiques
Ils sont rattachés au comité de direction qui, en
accord avec le conseil d'administration, en définit l'organisation, les
objectifs et les modalités de fonctionnement. Ces comités sont au
nombre de treize.
· Le comité commercial et le comité
trésorerie se réunissent chaque matin
· Le comité crédit siège chaque
mercredi sous la présidence du conseil d'administration
· Le comité compliance statue chaque mardi et
jeudi, entre autres sur la qualité des demandes d'ouverture de
compte ;
· Le comité d'audit, sous la présidence de
l'administrateur délégué, porte tous les deux mois une
appréciation sur la qualité du contrôle interne et la
pertinence des méthodes comptables et en fait rapport au conseil
d'administration
· Se réunissent également selon un rythme
régulier : les comités
« budgétaire »,
« comptabilité »,
« informatique » et « sécurité
informatique », « opérations »,
« ressources humaines », « stratégies et
développements », ainsi que
« qualité ».
13. GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
« La qualité et le savoir-faire des
équipes de la RAWBANK sont des priorités au service du
client » affirme M. Christian KAMANZY (75(*)).
En effet, la qualité des ressources humaines
prévaut pour un fonctionnement optimal de tous les départements
de la banque. L'accent est mis en permanence sur la sensibilisation et la
formation de toutes les équipes à l'accueil du client et à
la maîtrise des techniques des opérations bancaires.
La RAWBANK a démarrée ses activités avec
quelques équipes constituées des hommes et femmes de terrain et
d'expérience, auxquelles sont venus s'ajouter des jeunes universitaires
selon un plan de recrutement adapté au développement rapide de la
banque. Elle est ainsi passée de 40 employés au 31
décembre 2002 à 173 fin 2006, pour atteindre 191 en septembre
2007 soit une multiplication par 5 en 4 ans. (Voir graphique).
Pyramide des âges (septembre
2007)
Figure 5 : Evolution du personnel de la
Rawbank
Evolution du personnel Rawbank
Source: Marc-E. EVERAERT, RAWBANK.Panorama 2006,
p.10
Des plans de formation sont mis en place, tant en interne qu'en
externe et aussi les cadres de la RB bénéficient de temps
à autre de l'expertise des principaux correspondants internationaux de
la banque.
14. ORGANISATION COMMERCIALE
Lors de sa création, la RAWBANK était une banque
à vocation essentiellement « Corporate » mais
aujourd'hui elle a élargie sa clientèle aux cibles
« Private » et « Retail ».
14.1. L'activité
« Corporate »
Elle reste la plus importante en termes d'apports bruts. Le
portefeuille « corporate » de la banque est reparti en
différents secteurs : mines, diamant, pétrole, distribution,
bâtiments, ONG, ambassades, organismes publics et autres.
Les corporate officers se spécialisent progressivement par
secteur, le secteur des comptoirs de diamant étant affecté
à un spécialiste. Pour Richard LUKUSA (corporate manager Rawbank
Kinshasa), « L'objectif est clair : parler un même langage
que notre clientèle » (76(*)). Ainsi, grâce à une offre bien
adaptée, la RAWBANK compte parmi ses clients plusieurs importants
comptoirs diamantaires.
14.2. L'activité
« Private »
Elle cible une clientèle privée « high
standing » qui génère d'importants mouvements en
compte, attirée par la qualité de l'accueil et du service aux
bureaux VIP de la banque et par des produits haut de gamme.
14.3. L'activité
« retail »
La clientèle « retail » est une
clientèle de particuliers salariés d'entreprise en compte
à la banque et de commerçants de bonne notoriété
ayant pignon sur rue. Cette clientèle prend de plus en plus le chemin de
la RB où elle bénéficie de services monétiques
à la pointe du progrès technologique. C'est une démarche
qui anticipe l'évolution de la société congolaise qui,
avec le retour de la normalisation politique et de la relance
économique, voit progressivement renaître une classe moyenne
épargnante et consommatrice.
15. LA TRESORERIE
Dans le contexte actuel de redéploiement progressif des
affaires en RDC, la politique de la RAWBANK en matière de
trésorerie porte en grande partie sur l'importance de la
disponibilité de liquidités tant en franc congolais qu'en dollars
aux guichets de la banque pour lui permettre de répondre favorablement
à toute demande de la part des entreprises clientes. Ces
dernières sont actives dans le commerce international le plus
souvent, ce qui amène la banque à traiter des flux financiers
entrants et sortants ainsi que d'importantes opérations de change, en
relation étroite avec les banquiers correspondants.
16. DEPARTEMENT JURIDIQUE ET COMPLIANCE
C'est un département qui relève d'un processus
à vocation transversale au coeur de l'organisation, garant de la
conformité des opérations nées de l'activité des
clients ou initiées par la banque elle-même.
Trois fonctions relèvent de ce
département :
1° La fonction
« contentieux »
Elle fournit de manière générale tous les
conseils et services nécessaires au fonctionnement de la banque sur les
plans juridique et judiciaire. Parmi ceux-ci : des avis divers sur des
questions de droit, la rédaction d'actes et de contrats, l'inscription
des garanties, l'accomplissement des formalités nécessaires au
fonctionnement de la vie sociale de la banque, la gestion des contentieux
fiscaux, parafiscaux et judiciaires.
2° La fonction
« compliance »
Cette fonction existe à la RAWBANK depuis 2003,
époque où il n'y avait pas encore dans le pays des
législations étoffée en matière de lutte contre le
blanchissement d'argent et le financement du terrorisme.
Cette fonction s'attache à sept points en
particuliers :
1. Intégrer les règles de la législation
congolaise ainsi que les normes internationales sur la lutte contre le
blanchissement des capitaux et le financement du terrorisme dans les
procédures et instructions de la banque ;
2. Examiner les demandes d'ouverture de comptes et les
soumettre au comité compliance pour décision ;
3. S'assurer de la régularisation des dossiers
d'ouverture de compte ;
4. Surveiller les opérations afin de détecter
celles qui sont suspectes ;
5. Assurer la formation du personnel en matière de
compliance ;
6. Contrôler le respect des directives par le personnel
de la banque ;
7. Centraliser les communications du personnel sur les
opérations suspectes et faire les déclarations de soupçon
à la B.C.C.
3° La fonction « relations
extérieures »
Cette fonction porte essentiellement sur les contacts avec les
personnalités qui détiennent le pouvoir politique,
économique, législatif et judiciaire dans le but de faire
connaitre davantage la banque et de développer son image de marque.
17. LE CONTROLE INTERNE ET AUDIT
17.1. Le contrôle interne
Il est défini au sein de la RAWBANK comme un
système cohérent et global comprenant un ensemble de moyens
humains et techniques ayant pour objectifs :
- La sécurité des opérations, des biens
et des personnes ;
- L'efficacité et la qualité des
services ;
- Le respect des dispositions législatives et
règlementaires ainsi que des normes professionnelles et
déontologique et la promotion d'une culture forte de contrôle et
d'éthique ;
- La production et la diffusion d'une information fiable, de
qualité et rapidement disponible ;
- Le respect des règles, objectifs et limites
fixés par la direction.
Le conseil d'administration entend ainsi s'assurer que l'ensemble
des risques liés aux métiers de banquier est parfaitement
maîtrisé.
17.2. Audit
Conformément à l'instruction n°17 de la BCC,
la RAWBANK a instauré un comité d'audit composé de
l'administrateur délégué, du directeur administratif, du
directeur financier, du risk manager et de l'auditeur général.
Ce comité a pour mission de vérifier la
clarté, l'exactitude et la sincérité des informations
fournies au conseil d'administration. Il porte également une
appréciation sur la qualité du contrôle interne et la
pertinence des méthodes comptables adoptées pour
l'établissement des comptes.
L'audit externe est assuré par le cabinet PRICEWATERHOUSE
COOPERS SPRL.
18. LA RAWBANK EN AFRIQUE
En 5 ans d'existence, la RAWBANK fait preuve de performance
financière et se classe 19e dans le top 30 des premiers
banques d'Afrique Centrale en 2007 avec un total de bilan de 144,6 millions de
dollars loin derrières la BCDC qui affiche un total de bilan de 215,9
millions de dollars (77(*)).
Tableau 7 : Top 3 des
banques de la RDC en 2007
Rang 2007
|
Rang dans le top 30
|
RAISON SOCIALE
|
PDG ou DG
|
Total de bilan (en millions de USD)
|
PNB (en millions de USD)
|
1.
|
15
|
BANQUE COMMERCIALE DU CONGO (BCDC)
|
Yves CUYPERS
|
215 930
|
45 742
|
2.
|
19
|
RAWBANK S.A.R.L.
|
Thierry TAEYMANS
|
144 583
|
9 792
|
3.
|
25
|
BANQUE CONGOLAISE (BC)
|
Roger YAGHI
|
119 835
|
N.D.
|
Source : Tableau abrégé par
nous-même à partir du classement des 30 premières banques
d'Afrique centrale dans Jeune Afrique (Hors-serie n°16, éd.
2007, p.123)
III. CONCLUSION PARTIELLE
Dans l'articulation de ce deuxième chapitre, nous sommes
allé d'une présentation du système bancaire congolais en
général, à la présentation de la RAWBANK, question
de nous imprégner de la réalité ainsi que de la structure
de l'environnement et du secteur dans lequel évolue la RAWBANK.
En second plan, c'est de la RAWBANK dont il a s'agit. Nous avons
présenté de façon globale et plus ou moins succincte notre
champ d'investigation, la RAWBANK, qui a cinq ans d'existence en RD.Congo. Nous
avons pu observer que la Rawbank est un géant dans le monde bancaire et
le secteur de la finance en RDC.
CHAPITRE TROISIEME : NOUVELLES TECHNOLOGIES DE
L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION DANS LE CUSTOMER RELATIONSHIP MANAGEMENT A
LA RAWBANK
Après avoir parcouru des notions théoriques
à notre objet d'étude dans le premier chapitre et, exploré
et traité des questions touchant au secteur bancaire en RDC,
présenté notre champs d'investigation qui est la RAWBANK dans le
deuxième chapitre, nous voici maintenant arrivé au chapitre
où nous traiterons des notions liées au marketing relationnel
dans son application à la RAWBANK. Nous présenterons le profil de
la clientèle et analyserons l'organisation commerciale et
opérationnelle de la Rawbank. Nous analyserons aussi les
différents axes du CRM au sein de la RAWBANK et la large gamme de
service des clients qu'offre la banque.
Enfin, nous parlerons des NTIC dans le CRM à la RAWBANK
en examinant l'utilisation du téléphone portable, de l'Internet
et de la monétique qu'on en fait.
SECTION I : LE MARKETING RELATIONNEL : UNE DEMARCHE
CENTREE SUR LE CLIENT
I.1. LA CLIENTELE DE LA RAWBANK
I.1.1. Du statut client
Est client à la RAWBANK, toute personne détentrice
d'un compte dans celle-ci. L'ouverture d'un compte à la RAWBANK revient
à 1.000 dollars américains minimum et les conditions d'ouverture
sont les suivantes :
a. Pour les personnes physiques
1. Etre majeur (e)
2. Présenter l'original de la pièce
d'identité
3. Déposer les documents suivants :
Ø Lettre de demande d'ouverture de compte ;
Ø Deux photos passeport
Ø Photocopie de la pièce d'identité
(C.I., Passeport, Permis) ;
Ø Autorisation maritale légalisée (femmes
mariées) ;
Ø Attestation de résidence (pour
étranger) ;
Ø Spécimen de signature(s) du/des tiers ayant
mandat d'agir sur le compte ;
Ø Photocopie du registre de commerce et du
numéro d'identification nationale (si la personne est
commerçante) ;
4. Lettre de l'employeur attestant que le salaire sera
viré à la RAWBANK (pour compte salaire)
5. Premier versement en espèces
6. Souscrire au règlement général des
opérations
b. Pour les personnes morales
1. Déposer les documents suivants :
Ø Lettre de demande d'ouverture de compte ;
Ø Photocopie du registre de commerce ou de l'acte
accordant la personnalité juridique ;
Ø Photocopie du numéro d'identification
nationale ;
Ø Deux photos d'identité des
signataires ;
Ø Copie des statuts notariés et
éventuellement des pouvoirs donnés par la société
ou l'association ;
Ø Photocopie de la pièce d'identité
du/des gérants (C.I., Passeport, Permis) ;
Ø Un exemplaire du dernier bilan ;
Ø Spécimen de signature du ou des
représentants ou mandataires.
2. Premier versement en espèces
3. Souscription au règlement général des
opérations.
Ce n'est qu'à ces conditions que la RAWBANK prend la
décision de l'ouverture d'un compte et il faut préciser ici que,
la décision d'ouvrir d'un compte relève du pouvoir
discrétionnaire de la banque. Ci-dessous, nous présentons
l'extrait de la fiche de souscription à l'ouverture d'un compte à
la RAWBANK.
Tableau 8 : Extrait de la
fiche de souscription
Code agence
|
Numéro(s) de(s) compte(s)
|
DEV
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-
|
-
|
|
CDF
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-
|
-
|
|
USD
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-
|
-
|
|
EUR
|
Source : RAWBANK/Agence de Lubumbashi, Service
d'accueil, fiche de condition d'ouverture de compte, Avril 2008
I.1.2. Catégorisation de la
clientèle
a. La clientèle corporate
Dans son portefeuille « corporate », la
RAWBANK compte différentes entreprises évoluant dans des secteurs
très variés (mines, diamant, pétrole, distribution,
bâtiments, ONG, ambassades, organismes publics...). La RAWBANK
répond également aux besoins des PME/PMI rentables du secteur
formel qui répondent à des critères qualitatifs stricts.
(RM Video, Chez Ntemba, New Déesse,...)
b. La clientèle private
La RB fournit un service de qualité à cette
clientèle privée, sélectionnée et bien connue. Elle
estime que cette clientèle est « haut de gamme »,
raison pour laquelle elle offre un service de qualité à cette
dernière.
Cette clientèle est composée entre autres de
dirigeants et de cadres supérieurs de grandes entreprises, de patrons de
PME performantes, de hauts fonctionnaires, de cadres d'institutions et d'ONG
internationales. Les derniers sont accueillis en toute convivialité dans
des bureaux VIP, par des cadres de la banque formés à cet
effet.
Il convient ici de souligner que la RB est très
accueillant dans ses agences. L'efficacité de l'accueil fait que les
clients de la banque se sentent à leur aise et en sécurité
à la RB.
c. La clientèle retail
Cette clientèle est composée des personnels
salariés des entreprises clientes et des indépendants qui
souscrivent à un compte à la RB. Cette clientèle a pris le
chemin de la RAWBANK où elle bénéficie de service
monétiques à la pointe du progrès technologique.
Pour faire valoir cette catégorie de la clientèle,
la RB développe une large gamme de formules de crédit
adaptées aux différents besoins de la vie courante.
Nous remarquons qu'au sein de la RAWBANK, la segmentation de la
clientèle est bien faite et avec des objectifs précis. La
démarche marketing au sein de la RAWBANK est centrée sur le
client avec un objectif très clair : « Parler le
même langage que le client ».
En se fixant un tel objectif et avec une telle segmentation, les
portes du relationnel s'ouvre car la banque connait ses clients, leur
catégorie et statut, leurs attentes (comme nous le verrons un peu plus
loin dans ce chapitre) et sait ainsi personnaliser ses produits et services en
fonction de tout cela. La RAWBANK a su donc comprendre que l'activité
bancaire repose sur sa clientèle, non seulement sur le plan
transactionnel, mais aussi et surtout aujourd'hui, sur le plan relationnel,
raison pour laquelle elle ne cesse de développer des solutions marketing
liées à la relation individualisée avec le client pour lui
fournir le service qu'il attend et le mettre en confiance pour qu'il reste
fidèle.
Il convient ici de retenir une autre catégorie de la
clientèle que nous appelons « clientèle
interne ». Cette clientèle est composée des personnels
de la RAWBANK. La RAWBANK a su ainsi s'adapter aux exigences marketing qui
veulent que « vous puissiez être vous-même client de
votre société pour mieux comprendre ceux-ci ».
I.1.3. Politique commerciale et
opérationnel
Comme nous le dit Etienne Claude MABUNDA (78(*)) - Corporate manager à
la Rawbank -, la RAWBANK a mis en place une politique commerciale axée
sur la proximité de la clientèle et la qualité du service
rendu.
En effet, la RAWBANK se rapproche de plus en plus de sa
clientèle sur tout en ce qui concerne la distribution ou l'offre de ses
services par la création du multi canal (agences,
téléphones, mobiles, internet, automates,...) car ce dernier
commence peu à peu à passer dans nos moeurs.
Comme nous l'avons souligné dans le chapitre
précédent, pour M. Christian KAMANZY - directeur du
département des ressources humaines, de la direction commerciale et du
département des opérations -, le personnel de la RAWBANK doit
être à pointe de l'actualité et de l'évolution de
leurs discipline vu que « la qualité et le savoir-faire des
équipes doivent être des priorités au service du
client » pour être plus proche de lui et lui offrir un service
répondant à ses attentes.
Les corporate officers de la RAWBANK sont ainsi à
l'écoute permanente et à la totale disposition des clients pour
comprendre les éléments de leurs métiers, les connaitre et
apprécier leurs besoins financiers en vue de mesurer les réponses
concrètes à leur apporter, les mots d'ordre étant :
réactivité, disponibilité, rapidité.
Il faut rappeler ici que l'organisation commerciale de la RAWBANK
est optimalisée par cible de clientèle (corporate, private,
retail).
Dans son plan stratégique, la RAWBANK s'est
organisée de manière à disposer en permanence
d'importantes liquidités, tant en franc congolais qu'en dollar, que ce
soit à Kinshasa, à Lubumbashi, à Matadi, à Likasi
ou à Kolwezi. Pour la RAWBANK, c'est un atout indéniable dans un
marché où priment les transactions en liquide.
Une des clés du succès de la banque, dès sa
création, tient à la qualité, la fiabilité et la
rapidité des opérations qu'elle traite (79(*)). Il faut noter que le
département des opérations est le centre névralgique de la
banque.
Hormis le fait que la RAWBANK utilise les NTIC dans la fourniture
de ses services et est la première banque en RDC à
utilisée la monétique, elle fut aussi la première banque
à utiliser en direct les services SWIFT pour le traitement des
transferts internationaux, ce qui a eu pour résultat : tout les
comptes à l'étranger sont crédités endéans
les 24 heures, et cela également grâce à un réseau
bien structuré de correspondants internationaux (voir chapitre II).
Les statistiques sont significatives depuis que la RAWBANK a
commencé à utiliser les services SWIFT, illustrations faites
ci-dessous :
Tableau 9 : Transferts
extérieurs à la RAWBANK, de 2003 à 2006 (en USD
millions)
Année
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
TOTAL
|
FLUX ENTRANTS
|
300
|
515
|
826
|
755
|
2396
|
FLUX SORTANTS
|
105
|
273
|
411
|
511
|
1300
|
TOTAL
|
405
|
788
|
1237
|
1266
|
3696
|
Source : élaboré par nous-mêmes sur
base des données à notre disposition
Graphiquement, cette situation se présente comme
suit :
Figure 6 : Transferts extérieurs à la
Rawbank de 2003 à 2006 (en millions de USD)
Source: Marc-E. EVERAERT, RAWBANK. Panorama 2006,
éd. RAWBANK, Kinshasa, Octobre 2007, p.2
Au regard de ces chiffres, nous remarquons que le total des flux
sortants en contre-valeur dollars a été multiplié par 5 au
cours des trois dernières années. Dans le même temps, les
flux entrants ont vu leur valeur totale multipliée par 2,5.
Ceci traduit la performance de la RAWBANK et dans ce contexte
d'accroissement rapide du nombre d'opérations tant domestiques
qu'internationales, la « Tolérance zéro »
prévaut en matière de risques compliance et d'erreurs.
La RAWBANK mise tellement sur la qualité de ses
opérations que les modalités de contrôle mises en place par
la direction des opérations en collaboration avec l'audit et le
contrôle interne, a données des résultats satisfaisants en
2007. Ainsi, moins de 2% d'erreurs ont été constatées dans
le traitement des opérations, la plupart du temps
régularisé avant exécution.
Parlant de la performance (80(*)), M. Achille ILONDO LELE-NGONDO, directeur des
opérations, trouve que les clients leur ont accordés leur
confiance, raison pour laquelle la RAWBANK fournit d'efforts
d'aménagement d'un cadre qui vaut d'être rapide et performant. Il
dit : « nous sommes aujourd'hui attentifs à ne pas
être débordés par notre propre performance ».
Cette performance de la RAWBANK dont nous parle M. Achille
ILONDO, est due à la fourniture au marché congolais en
général et à sa propre clientèle en particulier,
d'un service bancaire professionnel basé sur la qualité, la
fiabilité et la rapidité des opérations par
l'investissement sans relâche dans les NTIC mais aussi par l'offre d'une
large gamme de produits et de services à forte valeur ajoutée
à une clientèle connue et bien identifiée de grandes
entreprises et d'organismes internationaux, de particuliers et de PME
performantes.
I.1.3.1. La gamme au service de l'entreprise
La RAWBANK déploie une offre de produits et services
adaptés aux nécessités et aux contraintes du marché
local et cela dans le souci d'accompagner le développement industriel et
commercial des opérateurs économiques performants en RDC. Nous
trouvons ainsi dans cette gamme :
- Le financement des importations et exportations ;
- L'ouverture de crédits documentaires ;
- La négociation de remises documentaires ;
- Les avances sur produits et aval d'effets ;
- L'émission de cautionnements de marché et
lettre de garantie ;
- Les opérations de change et d'arbitrage au comptant
et à terme ;
- Les transferts nationaux et internationaux ;
- Les dépôts à vue et à
terme ;
- Le RAWBANKING ;
- La mise à disposition de liquidités en USD et
franc congolais.
Outre ces différents services, la banque offre aussi ses
conseils aux entreprises, leur création, les fusions et acquisitions, la
recherche de financement à moyen terme et l'analyse de projets
d'investissement (81(*)).
I.1.3.2. La gamme au service du particulier
Le client étant toujours le bienvenu à la RAWBANK,
il y trouve une offre complète de services et de produits adaptés
à ses nécessités quotidiennes, à ses souhaits
d'épargne et à ses besoins de financement. Dans cette large gamme
destinée au particulier se trouve :
1° La monétique
A la pointe du progrès en RDC, la RAWBANK propose une
offre monétique dont la gamme de produits permet d'apporter une
réponse à toute personne qui ne souhaite pas s'encombrer de
liquidités pour ses paiements courants ou lors de ses
déplacements. Différents types de cartes sont ainsi mises en
circulation :
· La carte de crédit internationale
MasterCard ;
· La carte prépayée Maestro ;
· La carte prépayée Websurfer ;
· La carte de débit privative classic, Gold ou
Platinum
D'autre part, la RAWBANK met à disposition de ses clients
et de tout titulaire congolais ou étranger d'une carte MasterCard ou
Maestro, un réseau en extension progressive de GAB
« Rapidos » et aussi, des TPE placés chez les
commerçants complétant utilement la panoplie des produits
RAWBANK.
2° Le Rawbanking
La RAWBANK propose à sa clientèle de particuliers
- mais également d'entreprises - un service d'Internet Banking sous
l'appellation « RAWBANKING ».
3° Les opérations par téléphonie
mobile
La RAWBANK a mis au point une formule d'alerte SMS pour
prévenir les clients qui le souhaitent de tout crédit. Elle
travaille aussi en partenariat avec CELPAY dans le système du cash via
son mobile. C'est une solution proposée pour gérer ses comptes,
retirer du liquide ou payer sa note de restaurant en utilisant son
téléphone portable (82(*)).
« Nous offrons un compte bancaire électronique,
accessible par portable ou par Internet » explique Jean-Claude
KATENDE, directeur général adjoint de Celpay RDC, filiale du
groupe bancaire sud-africain First Rand (83(*)).
4° La messagerie financière internationale
Dans l'enceinte de ses agences, la RAWBANK propose les services
de la messagerie financière MONEYGRAM, ce qui permet de recevoir des
fonds en RDC ou de mettre des fonds à disposition dans quelque 125.000
villes de par le monde.
5° Les travellers chèques
Les travellers chèques ou chèques de voyage
permettent de voyager avec un moyen de paiement sécurisé et
simple d'utilisation (84(*)). Ils peuvent être employés comme moyen
de paiement ou être échangés contre de l'argent liquide
(85(*)). Ils offrent une
grande sécurité car la perte et le vol sont couverts.
Ainsi, la RAWBANK a été sélectionnée
par AMERICAN EXPRESS et est devenue le plus important distributeur de
travellers chèques en dollar et en euro au Congo.
6° Le crédit à la consommation
La RAWBANK propose une gamme de financements et de prêts
personnels destinés à un large public de particuliers,
généralement salariés d'entreprises clientes. Ces
crédits portent entre autres sur le financement d'achats de biens de
consommation durable et de voitures neuves, ainsi que sur des formules de
prêts adaptés aux différentes circonstances de la
vie : études, mariage, installation professionnelle...
I.2. DU ONE TO ONE AU RELATIONNEL AU SEIN DE LA RAWBANK
I.2.1. Du One to One
Il n'y a pas au sein de la RAWBANK un mécanisme ou un
programme établit pour l'application d'un marketing One to One à
proprement parlé mais néanmoins, ce dernier est d'application
dans le système même de l'organisation bien que pas totalement. La
RAWBANK réunit les conditions nécessaires pour parler d'un
marketing one to one car en effet, elle a identifiée tout ses clients et
les connaît tous, et cette identification se fait par les statuts de
ceux-ci et sur base de leur statut, personnalité juridique et
catégorie, elle sait les différencier. Elle dialogue avec eux par
l'établissement d'un contact direct, par la voie des ondes ou en allant
vers eux et les écoutent à partir d'un service client mis en
place. C'est au niveau de la personnalisation de certains aspects des produits
ou services qu'il reste encore du travail à faire.
Nous avons déjà vu ci-haut que la démarche
marketing de la Rawbank est centrée sur le client, elle veut parler le
même langage que ses clients et se sent de ce fait obligée envers
eux, raison pour laquelle elle ne cherche pas seulement à attirer ou
acquérir de nouveaux clients mais fait en sorte que ceux-ci ne veuillent
jamais la quitter et ainsi donc, chaque employé de la RAWBANK a
réussi une formation telle qu'il soit capable de donner solution
à un problème donné d'un client.
I.2.2. Le marketing relationnel à la
Rawbank
Comme nous l'avons déjà vu
précédemment, l'identification et la connaissance des clients est
un problème déjà résolu au sein de la RAWBANK, de
même aussi pour la communication car elle leur parle et sait les
écouter.
En ce qui concerne les récompenses des clients pour leur
fidélité, la RAWBANK récompense toujours ses clients et
cela chacun selon ses mouvements sur le compte. Elle donne des cadeaux et
accorde différents avantages (prime, réduction,...) surtout en
fin d'année.
Par ailleurs, elle ne les associes pas vraiment à la vie
de la banque mais les clients qu'elle estime d'un grand apport sont des fois
associés à la vie de la banque quant à ce qui est de la
prise de décisions touchant certains secteurs.
Le marketing relationnel ayant pour finalité
d'établir des relations individualisées, celles-ci se
réduisent plus au suivi de chaque client puisque chaque client est
important pour la RAWBANK.
I.2.3. Les outils de la fidélisation
La préoccupation pour la RAWBANK étant la
recherche de la satisfaction du client, des enquêtes ont
été mener et des mécanismes mis au point pour mesurer la
dite satisfaction et les résultats ont révélé que
la grande partie des clients est satisfaite de la qualité des services
que leur offre la banque et ainsi donc, elle développe des programmes et
politique relationnelle pour conserver ces clients. Parmi les outils
utilisés, nous pouvons citer : la diversification des services, les
lettres d'informations, les programmes d'accueil, les coupons, le design
d'environnement...
I.3. LE CRM
Avant de s'investir dans l'analyse du CRM au sein de la RAWBANK,
jetons un regard sur la structure et l'évolution de la
clientèle.
Figure 7 : Evolution de la clientèle de la
Rawbank
Source: Marc E. EVERAERT, RAWBANK, Panorama 2006,
p.2
Au regard de ce graphique, nous constatons que la
clientèle de la RAWBANK ne fait qu'accroître, passant de 1991 en
décembre 2004 à 5567 en août 2007. Ceci traduit notamment
la performance de la banque qui passe comme nous allons le voir, par un
programme efficace de CRM au sein de la banque.
La RAWBANK se veut être une entreprise cohérente et
appréciée comme telle, gérée avec rigueur, ambition
et professionnalisme, dans le respect de ses clients, de son personnel et de
ses actionnaires.
Acteur global et innovant, la RAWBANK a, dès sa
création, affichée clairement ses ambitions, comme l'explique M.
MAZHAR RAWJI - président du conseil d'administration -
« exceller dans les métiers de la banque et de la finance en
République Démocratique du Congo » (86(*)). Trois mots clés
illustrent le fil rouge de sa stratégie : solvabilité,
flexibilité et rapidité.
a. La solvabilité
C'est le gage de la pérennité de la banque. Chaque
année, la RAWBANK a réinvesti des bénéfices, ce qui
permet à la banque d'afficher des capitaux permanents à hauteur
de 5,8 milliards de francs congolais (11,7 millions de dollars US) au 31
décembre 2006, multipliés par 4 en 3 ans.
b. La flexibilité
Elle implique la connaissance du client, la capacité de
parler le même langage que lui pour prendre la mesure exacte de ses
besoins et une disponibilité de chaque instant pour lui fournir le bon
service au bon moment.
c. La rapidité
Pour la RAWBANK, c'est un impératif dans le cadre du
commerce mondial et des opérations bancaires internationales dont elle
se fait une spécialité et aujourd'hui, cette rapidité est
reconnue et appréciée par les clients de la banque.
I.3.1. Les 3 axes du CRM au sien de la RAWBANK :
les préoccupations
La RAWBANK a su accélérée sa performance
commerciale en gérant au plus près la relation avec le client qui
est le centre de son activité, en répondant aux 3
préoccupations du CRM, à savoir :
1° L'accroissement de la fidélité qui passe
par la recherche de la satisfaction des clients en leur offrant une large gamme
de produits et de services de qualité. Il faut souligner que la RAWBANK
fournit d'efforts considérables pour répondre aux attentes de ses
clients par tous ses services qu'elle offre et améliorer au fur et
à mesure que les clients réclament.
2° La productivité. L'accroissement de la
productivité est dû au fait que la RAWBANK a automatiser tout ses
services en utilisant des logiciels et progiciels adaptés aux banques
(Delta), et en utilisant pour la communication, la circulation et le partage
d'informations et données, la télécommunication
(téléphone fixe, portable,...) et le réseau INTRANET et
EXTRANET grâce notamment à une messagerie en Outlook.
3° L'intégration multicanale qui passe par
l'utilisation de divers canaux pour la distribution et l'offre des services et
produits, la communication interne ou marketing. A cet effet, la RAWBANK use du
contact en agence, de l'Internet, de la téléphonie mobile et des
automates d'agences multiservices par rapport à la monétique
(GAB, TPE,...).
Toute ces préoccupations ont pour finalité
d'accélérer la performance commerciale de la banque en
gérant au plus près la relation client et en optimisant sa chaine
de valeur. Cette gestion passe par l'entrepôt des données sur le
client dans des fichiers-client actualisés journalièrement,
hebdomadairement et mensuellement et le traitement des informations contenu
dans ces fichiers se fait à partir du logiciel
« Delta ».
I.3.2. Les 3 axes du CRM au sein de la RAWBANK :
mise en place du programme
La mise en place d'un projet CRM passe par 3 étapes qui
sont respectées au sein de la Rawbank. Ces étapes sont :
l'automatisation de la force de vente (caissiers, réceptionnistes, ...),
l'informatisation du service marketing et l'automatisation du service client
(87(*)).
SECTION II : LES NTIC DANS LE CRM A LA RAWBANK
II.1. LE TELEPHONE MOBILE
Aujourd'hui, il est devenu particulièrement plus pratique
de pouvoir, à tout moment, entrer en contact avec sa banque par
téléphone.
Le développement du téléphone portable a
encore renforcé la demande pour ce type de service et maintenant que la
technologie permet de le faire en toute sécurité et avec un
niveau de qualité suffisant, presque toutes les banques offrent des
services de ce type (88(*)).
Nous pouvons ainsi distinguer 3 niveaux de services : le
serveur vocal, le call center, le service SMS.
Au sein de la RAWBANK, rien que 2 niveaux sont observés,
à savoir : le call center et le service SMS.
a. Le call center
La RAWBANK dispose d'un call center à Kinshasa et
à Lubumbashi. C'est un service qui met en relation le client et un
conseiller généraliste de la banque qui peut répondre
à toutes les questions du client, lui donner conseils, exécuter
pour lui certaines opérations. En principe, le conseiller a accès
au dossier informatique du client, ce qui lui permet de pouvoir donner des
informations personnalisées. Il faut souligner que pour certaines
informations touchant des opérations sensibles, la Rawbank exige la
présence physique en agence du client.
La RAWBANK a le numéro de téléphone de tous
ses clients et comparativement à Internet, c'est le
téléphone qu'elle utilise le plus pour entrer en contact avec ses
clients car elle estime que la réaction du client est immédiate
et cela permet de résoudre certaines difficultés plus
rapidement.
Côté client, c'est aussi le mobile qui est le plus
utilisé comparativement à Internet pour entrer en contact avec la
banque. Le téléphone est plus perçu dans un esprit
relationnel et communicationnel que transactionnel à la RAWBANK.
Soulignons que quand la RAWBANK entre en contact avec ses clients
à travers le téléphone, c'est-à-dire quand elles
les appellent, c'est plus pour les informer ou promouvoir des nouveaux produits
et services de la banque et s'assurer de la régularité de
certaines opérations sur les comptes des clients.
b. SMS's Alert
La RAWBANK, au travers son département informatique, a
développée une solution de SMS Banking qui permet d'avertir le
client qui le souhaite, de l'arrivée de fonds sur ses comptes. Quelques
soit l'opérateur de téléphonie, le client peut être
automatiquement averti de la situation de son compte et ainsi mieux
gérer son budget grâce notamment à un suivi
instantané de son compte par SMS. Le client doit pour cela, souscrire
à ce service et c'est payant, en acceptant les conditions d'utilisation
et en remplissant un formulaire à déposer à la RAWBANK. Il
faut noter que seuls les crédits en compte à la RAWBANK font
l'objet d'un SMS.
c. La banque par téléphone
L'utilisation du téléphone dans un esprit
transactionnel se fait, comme nous l'avons déjà vu, en
partenariat avec CELPAY car, comme le pense Mary KIMANI, de chez AFRIQUE
RENOUVEAU ; « La prolifération de la
téléphonie mobile donne de nouveaux moyens d'offrir des services
bancaires aux africains » (89(*)). Ainsi, des innovations dans ce sens ont
été développées en Afrique avec notamment :
M-PESA au KENYA (Vodafone/Safaricom, Commercial Bank of Africa et Faulu
Kenya) ; WIZZIT en Afrique du Sud ; CELPAY en Zambie, RDC et Afrique
du Sud.
Le principe est simple (90(*)), CELPAY ouvre un compte bancaire à un client
avec un dépôt d'un montant minimum de 100 à 500 dollars,
puis il peut effectuer à partir de son portable, toutes les
opérations qu'il veut en fonction du montant disponible, avec un plafond
de retrait à 2.500 USD par jour pour un compte individuel. Comme pour
les cartes bancaires, c'est le volume des échanges qui fait la
rentabilité.
LAURI KIVINEN (91(*)), directeur des affaires Nokia Afrique, pense que ce
développement est important. Il dit : « cela
représente un changement substantiel et sans précédent
pour les gens ordinaires. Grâce aux services bancaires par
téléphonie mobile, les gens peuvent élargir leurs
relations sociales et leurs relations d'affaires, accroitre leur
productivité et faire tant d'autres choses, tout cela en appuyant
simplement sur quelques touches d'un téléphone
cellulaire ».
II.2. INTERNET
Disposez d'un accès à Internet parait aujourd'hui
être la solution la plus complète pour accéder à ses
comptes et réaliser ses opérations. Une enquête a
révélée qu'en 2007, 60% des internautes ont
consulté le site de leur banque (92(*)). Certains analystes américains affirment
que : « Pas de présence sur Internet, existence
compromise » (93(*)).
La RAWBANK a pris conscience de cet état de chose et a
pris place sur la toile afin d'y promouvoir ses activités et informer
sur les nouveaux produits et services de la banque et aussi se faire connaitre
mais il reste à la RAWBANK de faire de son site une véritable
vitrine commerciale en optimisant son référencement ou sa
visibilité sur Internet.
II.2.1. Internet comme outil de communication
Internet est devenu un moyen de communication formidable,
d'échanges, de travail, de rencontre, d'apprentissage et même de
commerce. Grâce a cet outil, une entreprise peut améliorer
efficacement son image de marque et son degré d'action ou de
réaction face à son environnement (94(*)).
La RAWBANK ne disposant que des emails des clients qui acceptent
de donner leurs emails, n'envoie des messages qu'à ceux-là et
juste quand il y a un nouveau produit ou service qu'elle commerciale. Il n'y a
aucun dispositif du marketing viral dans ces messages et pourtant c'est une
opportunité vu qu'elle ne peut pas atteindre tous ses clients sur le
net.
Néanmoins, le site Internet a été bien
conçu car il donne les informations nécessaires sur la banque,
ses activités et, ses services et produits. Il faut pour la RAWBANK,
optimiser sa visibilité par un référencement optimum ou
une affiliation dans les moteurs de recherches les mieux côtés
(google, yahoo, ...) et les sites les plus consultés.
Sur le plan du relationnel, le site de la RAWBANK dispose d'un
espace réservé aux réclamations et aux suggestions, nous
avons constatés des limites dans ces dispositifs du fait que rie que les
clients de la banque peuvent faire des réclamations et des suggestions
à la banque.
II.2.2. Internet comme outil de transaction : le
RAWBANKING
La RAWBANK a développée un système
d'Internet Banking qui permet d'avoir accès à la situation de son
compte via Internet (95(*)). C'est un service qu'elle propose à ses
clients sous l'appellation « RAWBANKING ».
Le RAWBANKING est un outil qui permet aux clients de la RAWBANK,
à partir d'une simple connexion à Internet et en toute
sécurité, de consulter en quelques clics leurs comptes à
la RAWBANK, d'imprimer les extraits, de commander des chéquiers et
d'envoyer des messages.
Lorsqu'un client a souscrit à ce service, il y
accède grâce à un code de 6 lettres et un mot de passe de 5
caractères. Il peut ainsi consulter ses comptes et différents
mouvements y passés en choisissant entre le français et
l'anglais. Le mot de passe peut être modifié.
Il est à noter qu'Internet est plus perçu dans un
esprit transactionnel pour la RAWBANK mais même lorsqu'un client a
souscrit à un nouveau service via le net, il doit se présenter
à la banque pour concrétiser son contrat par l'apposition de la
signature.
II.3. MONETIQUE
En matière de monétique, la RAWBANK fait oeuvre de
pionnier en RDC, en jouant un rôle de premier plan dans la vulgarisation
des produits de la monétique. La maîtrise des NTIC permet à
la RAWBANK de poursuivre dans les meilleures conditions le développement
efficace de la MONETIQUE en RDC.
Au sein de la RAWBANK, la monétique porte sur plusieurs
produits, à savoir :
a. RAPIDOS
Les « RAPIDOS » sont des guichets
automatiques bancaires (GAB) de la RAWBANK. A ce jour et pour des raisons de
sécurité, le RAPIDOS sont installés dans l'enceinte des
agences de la RAWBANK à Kinshasa, Lubumbashi et Matadi pour
prévenir tout cas de vol ou braquage, mais tout de même, d'autres
implantations sont sous étude. Il faut signaler qu'un GAB coûte
50.000 USD à la Rawbank.
b. LES TPE DE LA RAWBANK
La RAWBANK met à la disposition des commerçants et
opérateurs économiques des terminaux pour paiement
électronique (TPE) capables d'accepter tous les paiements
effectués avec les cartes de débit privatives
« Rapidos » mais aussi toute les cartes MasterCard ou
Maestro (émises ou non par la Rawbank).
C'est un réseau de lecteur de cartes bancaires
implanté par la Rawbank, offrant ainsi la possibilité de
régler ses achats à l'aide d'une des cartes
précitées. Nous proposons ci-dessous la liste des marchands de
Lubumbashi (96(*))
possédant un lecteur de la RAWBANK :
Tableau 10 : Marchands de
Lubumbashi acceptant les cartes Rapidos, Maestro et MasterCard
Supermarchés/magasins
|
Restaurants
|
Hôtels
|
Station essence
|
Discothèques
|
- Hyper Psaro
- Quin Moulin Rouge
- Liberty
- Roffe Congo
- Alilac
- Biz Africa Congo
- Liberty SPRL
- Jedra & Sisters
- Karampelas
- Katanga car select
- Mega SPRL
- Nzangula Progress
- Touch me
- RM Vidéo
|
- Bush camp
- Cercle belge
- Nazem KFC
- Ristorante Italiano la casa
|
- Nazem
- Park hotle
- Hotel karavia
- Motel nazem
- Ets Jedra & Sisters
|
- Petro peuple
- Congo petrol
- Aksanti oil
|
- Chez ntemba
- Night club new déesse
|
Source : élaboré par nous-mêmes sur
base des informations en notre possession
A chaque opération effectuée avec une carte, le
commerçant est relié par ligne GSM à la Rawbank,
elle-même en connexion directe par satellite avec MasterCard.
c. La MASTERCARD
La MasterCard est une carte de crédit internationale que
la Rawbank propose à ses clients. C'est une carte renouvelable
mensuellement et le détenteur l'utilise à volonté, ainsi
les factures découlant de l'utilisation de la MasterCard sont
payées à la fin du mois. Il y en a de 3 sortes :
- MasterCard Standard
- MasterCard Gold
- MasterCard Platinum
Elles sont toutes signées « RAWBANK »
et elles permettent de :
- Effectuer des retraits d'argent dans tous les GAB RAPIDOS de
la RAWBANK ainsi que dans plus de 700.000 DAB à travers le monde
- Payer ses achats chez tous les commerçants
affiliés à la Rawbank ainsi que dans plus de 29 millions de
commerces dans le monde (RDC Compris) affichant le logo MasterCard
- Effectuer des réservations d'hôtels, locations
de voiture, payements sur Internet...
d. La carte MAESTRO
C'est une carte prépayée signée aussi
Rawbank qui a les mêmes fonctionnalités que la MasterCard à
la différence qu'elle n'est acceptée que dans les commerces
affichant le logo Maestro et qu'elle est rechargeable au montant du choix du
détenteur.
e. La carte WEBSURFER
Dédicacée MasterCard, la carte websurfer est une
carte prépayée rechargeable permettant de surfer et d'acheter en
toute sécurité sur Internet 24H/24. Elle limite les risques
auxquels peut s'exposer son détenteur car elle offre à ce dernier
la possibilité de n'utiliser que ce dont il a besoin en disposant d'une
limite d'utilisation correspondant à son budget.
C'est aussi une carte signée RAWBANK et pour la recharger,
il suffit d'aller dans une agence RAWBANK, de remplir la demande de recharge
websurfer, de payer le montant de recharge et elle est opérationnelle
endéans les 72 heures suivant. Il faut préciser qu'elle ne
nécessite pas d'avoir un compte en banque, tout le monde peut s'en a
procuré.
f. Les cartes de débit Classic, Gold et
Platinum
Pour permettre à ses clients de disposer de leur argent
à tout moment où qu'ils soient, et d'effectuer leurs paiements de
manière tout à fait sécurisée, la Rawbank leurs
propose ses cartes de débit Rapidos : Classic, Gold et Platinum.
Ces cartes permettent au détenteur d'effectuer des
retraits d'espèce jusqu'à 1000 dollars US par jour (voir le
tableau n°11), à concurrence du solde de son compte, 24 heures sur
24 et 7 jours sur 7, dans tous les GAB RAPIDOS de la RAWBANK ainsi que ceux des
banques partenaires.
Ces cartes offrent aussi la possibilité de régler
des achats auprès du large réseau des commerçants
affiliés, à hauteur d'un plafond de 6.000 dollars US par
semaine.
Tableau 11 : Les cartes
RAPIDOS et leur plafond de règlement
Types de carte
|
Retrait max/Jour
|
Plafond règlement achats/semaine
|
Classic
|
250 $ US
|
1.500 $ US
|
Gold
|
500 $ US
|
3.000 $ US
|
Platinum
|
1.000 $ US
|
6.000 $ US
|
Source : nous même sur base des données
recueillis
Ces cartes de débit permettent aux clients de la RAWBANK
de consulter le solde de leurs comptes et d'obtenir l'historique de leur dix
dernières opérations et ce, dans tous les GAB RAPIDOS de la
RAWBANK. Le client peut ainsi suivre l'évolution de son compte et,
contrôler et maîtriser ses dépenses. Avec ces cartes, le
client bénéficie de multiples services tels que :
1° Le cash advance
Le client détenteur d'une carte peut l'utiliser sur TPE
pour obtenir de l'argent, à hauteur de son plafond de paiement,
auprès des commerçants affiliés offrant ce service.
2° Achat de crédit
téléphonique
Les différentes cartes de débit privatives RAPIDOS
sont également d'usage dans les GAB RAPIDOS de la RAWBANK pour la
recharge des téléphones.
III. CONCLUSION PARTIELLE
Il a été question dans ce dernier chapitre,
d'analyser l'utilisation des NTIC dans le CRM au sein de la RAWBANK et
l'application du relationnel spécifique aux NTIC.
Nous avons dans un premier temps présenté le profil
de la clientèle de la RAWBANK, laquelle clientèle est reparti en
3 catégories : corporate, private et retail. Ensuite, nous nous
sommes attardé sur la politique commerciale et opérationnelle de
la RAWBANK et nous avons vu que l'organisation commerciale de la RAWBANK est
optimalisée par cible-clientèle. Nous y avons aussi
présenté la gamme des services offerts aux entreprises et celle
offert aux particuliers.
Par rapport au One to One et au marketing relationnel, nous avons
retenu que le client est au centre de l'activité de la RAWBANK.
Enfin, nous avons survolé les NTIC dans leur utilisation
au sein de la RAWBANK, en allant du téléphone à Internet
pour aboutir à la monétique.
Par rapport au téléphone, nous avons
constaté qu'il est plus perçu dans un esprit relationnel
malgré le partenariat avec CELPAY. Quant à Internet, c'est plus
dans un esprit transactionnel qu'il est perçu avec sur le plan
relationnel, des informations sur les activités de la banque sur le site
www.rawbank.cd et des espaces
négligeables pour les réclamations et suggestions.
En ce qui concerne la monétique, nous avons vu que la
RAWBANK joue un rôle de premier plan dans la vulgarisation des produits
de la monétique avec ses GAB RAPIDOS, ses TPE placés chez les
commerçants, ses cartes de crédit et de débit (MasterCard,
Rapidos, ...) ainsi que ses cartes prépayées (Maestro,
Websurfer).
IV. CONCLUSION GENERALE
Les années défilent, le temps passe et les choses
change. L'utopie est devenue réalité. Le monde est devenu une
plage de l'information, tout tourne autour ; la vie des banques, PME,
multinationales, .... en dépendent, on parle aujourd'hui en termes des
Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication.
Ainsi dans l'articulation de notre travail, nous nous sommes
assigné comme tâche « la mesure des enjeux des NTIC
dans la gestion de la clientèle d'une banque ». Nous avons
soulevé deux interrogations qui ont canalisé notre recherche et
l'élaboration de ce travail :
- La RAWBANK a-t-elle gérée la relation-client
au travers des NTIC. Si oui, comment ?
- La révolution des NTIC représente quels enjeux
pour les banques en RDC dans un contexte de Customer Relantionship
Management ?
Pour ce faire, nous avons, dans un premier temps, traité
des notions liées au marketing relationnel et portant sur le CRM, dans
un premier volet, en donnant les spécificités, outils, objectifs
et en précisant des détails. Dans le deuxième volet, nous
avons traité des notions relatives à la banque et un
troisième volet a été consacré à l'analyse
des NTIC. Nous avons pu souligner que les NTIC peuvent être, à
grande échelle, au service des banques dans l'établissement d'un
relationnel avec les clients.
Dans le deuxième chapitre, nous avons analysé le
système bancaire congolais en général. Celui-ci est en
perte de crédibilité et il est confronté à beaucoup
d'obstacles (crise économique, inflation, guerre et désordre,
civils). Nous avons compris que ce système est organisé de
façon pyramidale comprenant la BCC et une dizaine des banques de second
rang. Nous nous sommes ensuite investi dans une analyse plus
détaillée de la RAWBANK et nous avons pu noter qu'en cinq ans
d'existence, la RAWBANK est un géant dans le monde bancaire en RDC.
Et dans le troisième chapitre, l'analyse a porté
sur les NTIC dans leur application au sein de la RAWBANK et sur le marketing
relationnel. Nous sommes parti de l'analyse du profil, de la clientèle
de la RAWBANK qui est catégorisée en la clientèle
corporate, private et retail. Nous avons ensuite, par rapport à
l'analyse de la politique commerciale et opérationnelle de la RAWBANK,
constaté que l'organisation commerciale est optimalisée par
cible-client. Ainsi avons-nous présenté la large gamme des
produits et services de qualité supérieure que la RAWBANK offre
à ses clients.
Comme la banque se veut être de high standing, elle a, dans
son application du marketing relationnel et dans le cadre du One to One,
placé le client au centre de l'activité de la banque.
Se focalisant enfin sur les NTIC, nous n'avons analysé que
l'Internet, le mobile et la monétique. La RAWBANK a investi dans les
NTIC et les enjeux sont non négligeables dans cet investissement
car :
- Il y a hausse de la productivité sur le pan de la
monétique et du RAWBANKING car le travail de l'autobank continue
même au-delà des heures de services, donc, pendant le repos des
hommes, la machine continue à travailler.
- Il y a automatisation du travail avec l'utilisation du
logiciel « Delta » et partage d'information au niveau
interne grâce à la messagerie électronique en Outlook et au
téléphone.
- Le client arrive à suivre l'évolution des
mouvements en compte grâce à Internet, au téléphone
et aux GAB.
Le téléphone est plus utilisé dans un esprit
relationnel, mais il faudrait pour cela, que la RAWBANK mette en place le
service de serveur vocal de telle sorte que, et ses clients, et tout autre
personne désireuse d'être informée sur l'activité
bancaire et les différents services et produits le soit sans avoir
été en contact direct avec un conseiller. Cela pour
compléter le call center et le service de SMS's alert. Le
téléphone est utilisé dans le cadre du partenariat avec
CELPAY, dans un esprit transactionnel.
Quant à Internet, il est utilisé dans un esprit
relationnel comme outil de communication marketing au travers le site
Internet :
www.rawbank.cd. La RAWBANK envoie
des emails à ses clients s'il y a un nouveau produit ou service mais
triste a été le fait de constater qu'aucun dispositif du
marketing viral n'est mis en place dans ces emails et pourtant c'est une
occasion d'optimiser son buzz. Mais néanmoins, il y a sur le site un
espace réservé aux réclamations et suggestions. Bien que
limité à la propre clientèle de la banque, c'est quelque
chose de représentatif sur le pan relationnel. Il faut souligner que
c'est dans un esprit plus transactionnel qu'Internet est utilisé, raison
pour laquelle la banque a développé une solution d'Internet
Banking - le RAWBANKING- pour les transactions bancaires via le net.
Quant à la monétique, la RAWBANK joue un
rôle de premier plan en étant pionnier dans la vulgarisation des
produits de la monétique en RDC, à savoir : les GAB RAPIDOS,
les TPE placés chez différents commerçants, les cartes de
crédit et de débit (MasterCard ; Rapidos Classic, Gold,
Platinum) ainsi que les cartes prépayées (Maeostro,
Websurfer).
Au vue de tout ce qui s'est dit, nous nous permettons de dire
que le recours aux NITC pour les banques congolaises est une
nécessité dans un monde en perpétuelle mutation pour une
meilleure gestion de la relation client car ce dernier est aujourd'hui plus
instruit, informé et avisé.
Nous comprenons donc que l'activité bancaire par le
truchement des nouvelles technologies de l'information et de la communication
correspond à un mode spécifique de services qui remet en cause
les positions traditionnelles des banques.
V. BIBLIOGRAPHIE et WEBOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. BAKU F. et Alii, Le défi démocratique.
Bilans et perspectives, éd. Promotion Afrique, 2004
2. CHENEAU-LOQUAY Annie, Mondialisation et technologie de
la communication en Afrique, éd. Karthala, Paris, 2004
3. DEMEURE Claude, Marketing. Aide-mémoire,
4e édition, éd. Dalloz, Paris, 2003
4. GRAWITZ Madeleine, Méthodes des sciences
sociales, 11e édition, éd. Dalloz, Paris, 2001
5. JANSSENS et Alii, M@keting. E-Business, E-Marketing,
Cyber-marketing, éd. De Boeck, Bruxelles, 2007
6. LENDREVIE Jacques, LEVY Julien et LINDON D., Mercator,
Théorie et pratique du Marketing, 7e édition,
éd. Dalloz, Paris, 2003
7. MABI MULUMBA, Les banques commerciales face aux
mutations structurelles de l'économie zaïroise, éd.
CRP-IRES, Kinshasa, 1983
8. MULLER Sandra et QUENEAU Jeff, Les secrets
d'Internet, Coll. Phare Hachette, éd. Phare International, Paris,
2000
9. PEPPERS Don, ROGERS Martha et DORF Bob, Le One to One en
pratique, éd. D'organisation, Paris, 1999
10. PERCONTE Bernard, 50 fiches pour comprendre le
marketing, éd. BREAL, Paris, 2003
11. SERVIN Claude, Réseaux et
Télécoms. Cours et exercices corrigés, éd.
DUNOD, Paris, 2003
12. WAUTHY E. et DUSHESNE P., Economie
financière : Opération de banque et de bourse,
éd. De la Procure, Namur, 1983
II. DICTIONNAIRES ET LEXIQUE
1. Le Petit Larousse, Grand Format, éd. Larousse,
Paris, 2001
2. MARTINET Alain-Charles et SILEM Ahmed, Lexique de
Gestion, 6e édition, éd. Dalloz, Paris, 2003
III. RAPPORTS, DOCUMENTS ET ARTICLES
SPECIALISES
1. EVERAERT Marc E., RAWBANK. Panorama 2006, éd.
Rawbank, Kinshasa, Octobre 2007
2. HACHETTE JEUNESSE, Zoom sur Internet. Internet
expliqué aux jeunes, Hors-série, Paris, Novembre 1999
3. ISERN J. et Alii, Diagnostic du cadre
règlementaire et politique sur l'accès aux services financiers en
RDC, CGAP, Avril 2007
IV. JOURNAUX ET REVUES
1. Jeune Afrique, Spécial finance. Les 200
premières banques africaines, Hors-série n°16,
édition 2007
2. Journal Officiel de la République
Démocratique du Congo, Mai 2002
3. Magazine économique ENTREPRENDRE n°10,
éd. Synergy group, Kinshasa, Juin 2007
V. AUTRES
1. Microsoft ® Encarta ® 2006 [DVD]. Microsoft
Corporation, 2005
2. Microsoft ® Encarta Junior ® 2006 [DVD].
Microsoft Corporation, (c)® 1993-2005
3. MWANGAZA TV, Hélène SAMBWE, Promo Buziness
Plus, (c)rtmwangaza, mai 2007
VII. WEBOGRAPHIE ET SITOGRAPHIE
1. DIAB NEDJOUA, Le système d'information
marketing :
http://www.cdesoran.org
2. GERVAIS Ricardo, NTIC et Système bancaire en
Haïti :
http://business.uhhp.com
3. http://fr.wikipedia.org
4. http://www.afrik.com
5. http://www.biac.cd
6.
http://www.commentcamarche.net
7. http://www.capaf.org
8.
http://www.lesclesdelabanque.com
9.
http://www.nancynumerique.net
10.
http://www.procredit-holding.com
11. http://www.rawbank.cd
12. http://www.tageblatt.lu
ANNEXES
Extrait de la page d'accueil du site de la
Rawbank
Mastercard Carte prépayée Carte
Platinum Maestro Websurfer
Carte de débit Privative
Rapidos
Classic Gold Platinum
Logo MasterCard Logo Maestro Logo Rapidos
|
Logo Rawbank
|
* 1 Ricardo GERVAIS ;
NTIC et système bancaire en Haïti ;
http://business.uhhp.com/articles/gervais11152002.html
* 2 DIAB NEDJOUA ; le
système d'information marketing ;
http://www.cdesoran.org/doc/sim.doc
* 3 J. ISERN et Alii,
Diagnostic du cadre règlementaire et politique sur l'accès aux
services financiers en RDC, CGAP, Avril 2007, p.3
* 4 M. GRAWITZ,
Méthodes des sciences sociales, 11e édition,
Ed. Dalloz, Paris, 2001
* 5 C. DEUMERE, Marketing.
Aide-mémoire, 4e édition, éd. Dalloz, Paris
2003, p.350
* 6 D. PEPPERS et Alii.,
Le One to One en pratique, éd. D'organisation, Paris 1999,
p.XV
* 7 J. LENDREVIE et Alii.,
Mercator. Théorie et pratique du marketing, 7e
édition, éd. Dalloz, Paris 2003, p.904
* 8 JANSSENS et Alii.,
M@rketing, E-Business, E-Marketing, Cyber-marketing, Ed. De Boeck,
Bruxelles 2007, p.16
* 9 J.LENDREVIE et Alii.,
Op.Cit, p.904
* 10 JANSSENS et Alii.,
Op.Cit, p.197
* 11 D. PEPPERS et alii,
Op. Cit, p.4
* 12D. PEPPERS et alii,
Op. Cit, p.2
* 13 Idem
* 14 J. LENDREVIE et
Alii. ; Op. Cit, p.908
* 15 Idem
* 16 J. LENDREVIE et
Alii. ; Op. Cit, p.910
* 17 J. LENDREVIE et Alii.,
Op.Cit, p.930
* 18 J. LENDREVIE et
Alii. ; Op.Cit, p.936
* 19 C. DEMEURE,
Op.Cit, p.391
* 20
http://www.commentcamarche.net/entreprise/crm.php3
* 21 B. PERCONTE, 50
fiches pour comprendre le marketing, éd. BREAL, Paris 2003, p.10
* 22 Idem
* 23 J. LENDREVIE et
Alii. ; Op.Cit, p.943
* 24 C. DEMEURE. ;
Op.Cit, p.349
* 25 J. LENDREVIE et Alii.,
Op.Cit, p.943
* 26
http://www.commentcamarche.net/entreprise/crm.php3
* 27
« Banque ». Microsoft ® Encarta ® 2006. Microsoft
Corporation, 2005
* 28 Le Petit
Larousse Grand Format, Ed. Larousse, Paris 2001, p.117
* 29 R. WAUTHY et P.
DUSHESNE, Economie financière : opération de banque et de
bourse, Ed. La Procure, Namur 1983, p.9
* 30 A. MARTINET et A.
SILEM, Lexique de gestion, 6e édition, Ed. Dalloz,
Paris, 2003, p.52
* 31
http://fr.wikipedia.org/wiki/banques
* 32
« Banque ». Microsoft ® Encarta ® 2006 [DVD].
Microsoft Corporation, 2005
* 33
http://fr.wikipedia.fr/wiki/banques
* 34 Idem
* 35
http://fr.wikipedia.forg/wiki/NTIC
* 36
http://www.nancynumérique.net/article79.html
* 37 A. CHENEAU-LOQUAY,
Mondialisation et technologie de la communication en Afrique, Ed.
Karthala, Paris 2004, p.144
* 38 Idem
* 39 Hachette Jeunesse,
ZOOM SUR INTERNET. Internet expliqué aux jeunes,
Hors-série, Paris, Novembre 1999, p.8
* 40 C. SERVIN,
Réseaux et Télécoms. Cours et exercices
corrigés, éd. Dunod, Paris 2003, p.1
* 41 C. SERVIN,
Op.Cit, p.4
* 42
http://fr.wikipedia.org/wiki/Internet
* 43 Hachette Jeunesse,
Op.Cit, p.10
* 44
http://fr.wikipedia.org/wiki/Internet
* 45 Sandra MÜLLER et
Jeff QUENEAU, les secrets d'Internet, Coll. Phone Hachette ?
Éd. Phone International, Paris, 2000, p.15
* 46
« Téléphone ». Microsoft ® Encarta
Junior ® 2006 [DVD]. Microsoft Corporation, (c) ® 1993-2005
* 47 C. SERVIN,
Op.Cit, p.539
* 48 Idem
* 49
http://fr.wikipedia.org/wiki/monétique
* 50
http://fr.wikipedia.org/wiki/guichet_automatique_bancaire
* 51
http://fr.wikipedia.org/wiki/guichet_automatique_bancaire
* 52
http://fr.wikipedia.org/wiki/Terminal_de_paiement_%C3%A9lectronique
* 53 La croissance s'appuie
notamment sur le secteur minier (diamant, cuivre, cobalt, coltan) et de la
télécommunication
* 54 Les institutions
sont : la FMI et la Banque Mondiale. La relance dont il est question se
fait à travers la mise en place des programmes économiques suivis
par les services du FMI et appuyés par la Banque Mondiale et les autres
partenaires au développement.
* 55 J. ISERN et Al.,
Op.Cit, p.1
* 56 MABI MULUMBA, Les
banques commerciales face aux mutations structurelles de l'économie
Zaïroise, éd. CRP et IRES, Kinshasa 1983, p.19
* 57 Journal officiel de la
République Démocratique du Congo, Mai 2002, p.56
* 58 Selon l'article 176 de
la constitution de la 3e république
* 59 F. BAKU et Al., Le
défi démocratique. Bilans et perspectives, éd.
Promotion Afrique, 2004, pages annexes
* 60 MABI MULUMBA,
Op.Cit, p.65
* 61 J.ISERN, Op.Cit,
p.8
* 62
http://www.procredit-holding.com/cms/front_content.php?idcat=31
* 63 J.ISERN.,
Op.Cit, p.5
* 64 Marc E. EVERAERT,
RAWBANK, Panorama 2006, éd. RAWBANK, Kinshasa, octobre 2007,
p.8
* 65 Marc E. EVERAERT,
Op. Cit, p.8
* 66 Idem
* 67
http://www.rawbank.cd/our_company
* 68
http://www.rawbank.cd/our_company
* 69 Marc E. EVERAERT,
Op. Cit, p.14
* 70 Marc E. EVERAERT,
Op. Cit, p.14
* 71 Idem
* 72
http://www.rawbank.cd/our_values
* 73 Marc E. EVERAERT,
Op.Cit, p.36
* 74 Chiffres au 31 Juillet
2007, il se pourrait que cela ait connu d'augmentation
* 75 Marc E. EVERAERT,
Op.Cit, p.10
* 76 Marc E. EVERAERT,
Op. Cit, p.11
* 77 Frederic MAURY,
Afrique centrale. La RDC toujours absente, in revue Jeune Afrique.
Spécial finance, Hors-série n°16, éd. 2007,
p.123
* 78 Mwangaza TV,
Hélène SAMBWE, PROMO BUZINESS PLUS, (c) rtmwangaza, Mai 2007
* 79Marc E. EVERAERT,
Op.Cit, p.12
* 80 Marc E. EVERAERT,
Op. Cit, p.13
* 81 Victoire EYOBI, La
Rawbank et sa gamme de produits, in magazine économique ENTREPRENDRE
n°10, éd. Synergy group. Kinshasa, Juin D2007, p.10
* 82
http://www.tageblatt.lu/
* 83
www.capaf.org/telech/IT/Article_CELPAY_Dec2005.doc
* 84
http://www.rawbank.cd/retail_forex
* 85
http://www.biac.cd/Travel.htm
* 86 Marc E. EVERAERT ,
Op. Cit, p.4
* 87 Il faut noter que tous
les services au sein de la RAWBANK sont informatisés. L'automatisation
est donc déjà un problème résolu pour la RAWBANK
* 88
http://www.lesclesdelabanque.com/web/cles/content.nsf/documentsByIDWeb/6W9H38?OpenDocument
* 89
http://www.afrik.com/article136134.html
* 90
www.capaf.org/Tekch/IT/Article-CELPAY-Dec2005.doc-
* 91
http://www.afrik.com/article13634.html
* 92
http://www.lesclesdelabanque.com/web/cles/content.nsf/DocumentsByIDWeb/6W9H52?OpenDocument
* 93 Pathy SIMAK,
Comment les entreprises congolaises utilisent Internet pour promouvoir leur
business, in magazine économique. ENTREPRENDRE n°10, Op.Cit,
p.62
* 94 Idem
* 95 MWANGAZA TV,
Op.Cit
* 96 Cette liste est
modifiée par des ajouts réguliers
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