INSITUT D'ADMINISTRATION DES ENTREPRISES-IAE. Congo
Brazzaville
RAPPORT DE STAGE EFFECTUE À L'AGENCE DE
REGULATION DE L'AVAL PETROLIER A BRAZZAVILLE DU 15 JUIN AU 30
JUILLET
PAR
NKODIA Daglish Aude Pevenage
Sous la direction de
MUANDA NKOLE wa YAHVE Don José
Docteur en Droit des Affaires
CHAPITRE I :
PRESENTATION ET FONCTIONNEMENT DE L'AGENCE DE
REGULATION DE L'AVAL PETROLIER
1.- Durée, lieu et
nature de stage
Du 19 juin au 29 juillet, nous avons effectué un stage
au sein de l'Agence de Régulation de l'Aval Pétrolier (ARAP),
situé à Brazzaville. Au cours de ce stage dans les
différents services nous avons pu nous intéresser aux
opérations que chaque service réalisait.
Plus largement, ce stage a été
l'opportunité pour nous d'appréhender les missions de l'ARAP, son
rôle de régulateur du marché pétrolier national.
Nous avons de ce fait acquis diverses connaissances et compétences,
avons découvert beaucoup de choses et procédures relatives
à l'achat des produits pétroliers.
Au-delà d'enrichir nos connaissances sur le
mécanisme stabilisation des prix ; des approvisionnements
stratégiques et des procédures obligatoires relatives à
l'obtention d'autorisation d'achat du pétrole selon les
différentes catégories d'acheteur, ce stage nous a permis de
comprendre dans quelle mesure l'encadrement au sein de l'ARAP a
influencé de manière pragmatique les théories
déjà bien étayées et riches que nous avons eues
à l'Institut d'Administration d'Entreprise ( I.A.E.)1(*). Cette influence sans farder la
vérité, nous a permis d'envisager le futur désormais avec
optimisme quant à nos ambitions professionnelles.
2.- Bref descriptif de
l'ARAP et du déroulement de stage
Notre stage aux différents services
de l'ARAP2(*) a
consisté essentiellement en vérification de conformité des
demandes d'achats, de traitement des dossiers en cours de visa, des politiques
relatives à l'approvisionnement des produits pétroliers, de
mécanisme de stabilisation des prix de ces mêmes produits et en
l'examen de divers textes régissant le secteur aval pétrolier.
Nos maître de stage étant monsieur Charles
OBANGA Directeur général ; monsieur Norbert MABIALA
Directeur technique et monsieur Gaspard NSAFOU Directeur administratif et
financier. Et à chaque niveau des services, nous profité de
l'encadrement de monsieur Yvon POPA GARCIA chef du service de stabilisation des
prix ; de monsieur Jean Félix AKOUALA chef du service
d'approvisionnements et enfin de monsieur Bernard ELENGA chef du service des
archives et de documentation.
Mais, signalons que le personnel dans son ensemble nous
été d'une grande aide pour certaines tâches ou
connaissances apprises par leur biais.
3.- Problématique et
objectifs du rapport
3.1.- Problématique
du rapport
A la question pourquoi avons- nous
effectué ce stage ? La réponse est tout simple : ce
stage nous a été une opportunité offerte par l'I.A.E. de
percevoir comment un établissement administratif et public comme l'ARAP
fonctionne et intervient dans la régulation du marché
pétrolier en république du congo.
3.2.- Objectifs du
rapport
L'élaboration de ce rapport a pour
principale source les différents enseignements tirés de la
pratique journalière des tâches auxquelles nous avons
été affectés. Mais également les nombreux
entretiens que nous avons pu avoir avec les responsables de cet organe
étatique chargé de la régulation de l'aval
pétrolier, nous ont permis de donner une cohérence à ce
rapport. Par conséquent l'objectif spécifique se résume
par la nécessité de mettre à la disposition des apprenants
de l'I.A.E. ainsi que du public la description et aussi le fonctionnement de
l'Agence de Régulation de l'Aval Pétrolier.
4.- Subdivision du
rapport
En vue de rendre compte de manière fidèle et
analytique de six semaines plus ou moins passées au sein de l'ARAP. Il
apparaît logique de présenter à titre préalable la
structure qui nous a accueillis et le secteur dans lequel elle opère et
d'envisager le cadre de stage. Enfin il sera précisée les
différentes connaissances et tâches que nous avons pu effectuer au
sein de l'ARAP.
Ainsi, notre rapport s'articule autour de deux chapitres
à savoir :
I. Présentation et fonctionnement de l'Agence de
Régulation de l'Aval Pétrolier ;
II. Déroulement du stage qui comprendra nos remarques
et suggestions.
Et s'ensuivra une conclusion pour récapituler les
missions que poursuit l'ARAP et le climat dans lequel nous avons
effectué notre stage.
Après une introduction ayant clarifié la
quintessence et les objectifs constituant notre stage, nous allons dans le
présent chapitre, parler généralement du milieu de notre
étude. Il sera question de présenter l'Agence de
Régulation de l'Aval Pétrolier (ARAP) ainsi que son organisation
tout en spécifiant les attributions de chaque service rattaché
aux diverses structures administratives intermédiaires et de bases de
l'ARAP.
Section I.- Organisation de
l'ARAP
§1.- Historique de
l'agence de l'Aval Pétrolier
1.- Situation des
marchés pétroliers avant l'ARAP
Les marchés pétroliers en
République du Congo ont connu un parcours parsemé des
événements et embrouilles qui ont marqué les
périodes. Ainsi, pouvons-nous retracer son historique en reprenant les
dates aux cours desquelles s'est produit des faits ayant entraîné
la création de l'ARAP. Entre les mois de juin et décembre 1973,
il s'est passé des événements que l'on a qualifiés
de bras de fer entre le Gouvernement congolais et le Groupement des
Professionnels Pétroliers. A cette époque, il s'agissait de
Mobil, Shell, Purfina, Texaco, Total, Agip et Transcogaz). La même
année, ces situations critiques ont fini par la création de la
société nationale Hydro-Congo.
Tandis qu'au cous de mois de janvier 1974, le Pouvoir
étatique en place décide la nationalisation des
sociétés de distribution (la société Hydro-Congo
acquiert une situation monopolistique de fait). Le 12 mai 1997, les exploitants
X-Oil, Congo International Puma Congo, Texaco (Total privés repreneurs
aux Hydro ex actifs des cession par privatisation) connaîtront des
rebours.
Enfin, après de longues embrouilles sur les
marchés pétroliers en République du Congo, le
Président de la République Denis SASSOU NGUESSO, à la
suite des débats houleux et mûrement réfléchis,
promulgue le 12 octobre 2006 la « Loi n° 31-2006 du 12
octobre 2006 portant création de l'ARAP ». Il est
possible de conclure avec circonspection qu'avant la création de l'ARAP,
le marché pétrolier dans notre pays, était pour le moins
que l'on puisse dire, marqués d'un vide juridique qui a quand même
valu des manques à gagner à l'Etat. Il a donc été
nécessaire de procéder à un organe de régulation.
Car, le secteur des marchés pétroliers (exploitation,
exportation, revente et distribution se réalisaient de manière
quelque peu anarchique et antinomique.
2.- Situation actuelle des
marchés pétroliers
Actuellement et à priori, les exploitants du
secteur aval pétrolier, sont unanimes pour affirmer l'importance et les
effets positifs constatés grâce à la régulation
dudit secteur par l'ARAP. Les efforts déployés par l'agence
contribuent efficacement à l'amélioration du secteur aval
pétrolier
§2.- Fiche
d'identité de l'ARAP et missions
Il nous paraît important pour la compréhension
des développements qui vont suivre, de commencer la présentation
de l'ARAP par les renseignements généraux. Nous avons
estimé utile de fournir ces renseignements généraux
à travers la fiche d'identité ci-dessous3(*) :
1.- Fiche d'identité
de l'ARAP
Grâce à cette fiche d'identité, toute
personne intéressée au secteur de l'aval pétrolier peut
tirer tous les renseignements nécessaires. A travers cette fiche
d'identité sont reprises les informations de manière à
permettre aux exploitants d'acquérir les données en terme de leur
besoin. Elle sera complétée dans le point (2) du présent
paragraphe4(*).
Fiche d'identité de l'Agence de
Régulation de l'Aval pétrolier
FICHE D'IDENTITE DE L'AGENCE DE REGULATION DE L'AVAL
PETROLIER
|
Régime juridique
|
Etablissement public administratif
avec personnalité juridique et autonomie
financière
|
Objet social
|
Réguler le secteur aval pétrolier
|
Siège social
Téléphone
B.P.
Site web
Email
|
Brazzaville/ république du Congo
632.54.61.
2120
www.arapcongo.fr.nf.
arapcongo@yahoo.fr
|
Organes d'administration
|
Comité de direction
Direction générale
|
Président du Comité de direction
Directeur général
|
Monsieur..........
Monsieur...........
|
Composition du Comité de direction :
1. un président ;
2. un représentant de la Présidence de la
République ;
3. un représentant du ministère chargé
des Hydrocarbure ;
4. un représentant du ministère de
l'économie et des finances ;
5. un représentant du ministère chargé
du commerce ;
6. un représentant du ministère chargé
de l'environnement ;
7. un représentant du ministère chargé de
transport ;
8. un représentant du personnel ;
9. un représentant des usagers du secteur aval
pétrolier ;
10. le directeur général de l'agence ;
11. deux personnalités nommées par le chef
d'Etat. en raison de leur compétence et de leur expérience.
|
Organigramme de l'ARAP
2.- Missions de l'ARAP
Il est indispensable d'examiner les missions
de l'ARAP enfin de permettre une meilleure appréhension de ce qui va
suivre. Les missions dévolues à l'ARAP ressortent du
décret n° 2007 - 929 du 31 mai au titre II dans le premier chapitre
dudit décret.
Mais avant tout, il convient de noter le préliminaire
de ces missions sous un angle vu par le Gouvernement. Pour le Pouvoir
étatique, les motifs de l'agence de régulation de l'Aval
Pétrolier peuvent être compris comme suit :
Le Gouvernement de la République, dans le cadre de ses
réformes engagées dans le secteur des hydrocarbures, a mis en
place une AUTORITÉ DE RÉGULATION dénommée Agence de
Régulation de L'aval Pétrolier en sigle ARAP.
Les enjeux pour l'État Congolais de la mise en place de
cet organe, ainsi que son rôle dans le suivi du marché national
des produits pétroliers, la stabilisation des prix et la
régulation dudit secteur, sous la tutelle du Ministre chargé des
hydrocarbures, sont énormes.
En effet, depuis le transfert provisoire des actifs et
activités de logistique et de distribution/commercialisation des
produits pétroliers, le département des Hydrocarbures a su jouer
un rôle prépondérant dans le renforcement du contrôle
de l'État, puis la prévention des dysfonctionnements et des abus
susceptibles d'affecter ce secteur d'activités. Dans la perspective
du transfert définitif des actifs et des activités de
logistique et de distribution aux opérateurs privés, il a
été matérialisé la mise en place de l'organe de
régulation.
Aussi, sa création dans cette phase de très
haute sensibilité, permettra-t-elle, assurément, d'atteindre ses
objectifs, à travers son champ d'action constitué par les
sociétés pétrolières évoluant dans le
raffinage, l'importation, l'exportation, la réexportation, le transit,
le transport (massif et terminal par route, rail ou pipe) et la
distribution/commercialisation (Marketeurs et Revendeurs privés) des
hydrocarbures et des produits dérivés des hydrocarbures, sans
oublier les différents consommateurs de produits pétroliers,
ainsi que les sociétés de service opérant dans le
secteur.
2.1.- l'ARAP en tant que
« Autorité de régulation »
Établissement public administratif, doté de
la personnalité juridique et d'une autonomie financière,
l'ARAP se trouve être une autorité dont la mise en
place marque le franchissement d'un pas qui fera date dans
la réforme globale en cours, au sein du secteur des hydrocarbures
en République du Congo et symbolise l'adaptation de
l'économie nationale aux règles et aux impératifs de la
compétitivité, de la transparence et de la productivité
maximale5(*).
2.2.- Aperçu de
principales missions de l'ARAP
Les missions de l'ARAP sont multiples, nous
en retenons ici que les principales de manière à ne pas tomber
dans une sorte de profusion, - qui pis est -, ne serait pas utile à
notre dissertation scientifique. Etant donné que nous nous permis
d'annexer les statuts de la dite Agence qui reprennent tous les organes et
structures ainsi que leurs attributions.
De ce fait, nous pouvons considérer à titre
principal que l'ARAP a outre les autres missions sous-jacentes : trois
(3) missions jugées de par leur essence, principales par
les autorités de l'Agence.
Les principales missions de l'Agence de Régulation de
l'Aval Pétrolier peuvent se résumer comme dit ci-haut en quelques
lignes ci-dessous :
1) Stabilisation des approvisionnements ;
2) Gestion des stocks de sécurité et des stocks
stratégiques ;
3) Stabilisation des prix des produits
pétroliers ;
4) Observation de la réglementation, des cahiers de
charges6(*).
Section II.- Organisation
et fonctionnement de l'ARAP
A travers cette section, nous
présentons l'organisation de l'ARAP. Mais, il ne sera pas question de
détailler tous les organes d'administration de l'agence, nous ne nous
attarderons que sur les services où nous avons été
accueillis. Et surtout le service où nous avons effectué nos
recherches ou notre stage7(*).
De manière sommaire, l'Agence de Régulation de
l'Aval Pétrolier, est administrée par :
v un comité de direction ;
v une direction générale.
Le comité de direction dont la composition est
décrite dans la fiche d'identité ci-dessus, est un organe de
délibération de l'ARAP. Il délibère sur les
questions relatives à la gestion, à la politique de l'agence,
à l'organigramme, etc.8(*)
Examinons au premier paragraphe, la direction
générale où nous avons été reçus par
le Directeur général lui-même. Signalons que nous avons eu
l'honneur d'effecteur un voyage de mission de service accompagnés du
Directeur général. Nous en exposerons ce que nous avons acquis
comme connaissance dans les développements qui suivront.
§1.- Direction
générale
La direction générale assure la gestion
quotidienne de l'agence dans l'intervalle des sessions du comité de
direction. C'est-à-dire que la direction s'occupe essentiellement des
affaires courantes de chaque jour qui lui sont attributions selon la
décision n ° 002/ARAP/DG-08.
A la tête de la direction générale est
placé un responsable au grade de directeur général en la
personne de Monsieur Charles OBANGA. Il est nommé par décret
présidentiel pris en conseil des ministres.
1.- Les attributions du
Directeur général
Le directeur général est chargé selon le
décret n° 2007 - 292 du 31 mai 2007, d'assumer les attributions
ci-après :
§ soumettre à l'adoption du comité de
direction, les projets d'organigramme et de règlement intérieur,
ainsi que la grille des rémunérations et avantages des
personnels ;
§ préparer le budget, les rapports
d'activités ainsi que les comptes et les états financiers qu'il
soumet au comité de direction pour approbation et arrêts ;
§ assurer la coordination technique, administrative et
financière de l'agence et de l'ensemble de ses
activités ;
§ recruter, noter, licencier les membres du personnel et
fixer les rémunérations et avantages, sous réserve des
prérogatives reconnues au comité de direction ;
§ procéder aux achats, passer et signer les
marchés, contrats et conventions liés au fonctionnement de
l'agence, en assurer l'exécution et le contrôle, dans le strict
respect du budget, conformément aux dispositions législatives et
réglementaires en vigueur ;
§ représenter l'agence dans tous les actes de la
vie civile ;
§ préparer les délibérations du
comité de direction et en exécuter les décisions ;
§ prendre, dans la limite de ses attributions et de
celles qui lu sont spécialement déléguées par le
comité de direction ou son président, toutes les
initiatives ;
§ prendre toute mesure conservatrice nécessaire
à la bonne marche de l'agence, à charge pour lui d'en rendre
compte au comité de direction ;
§ ester en justice pour le compte de l'agence, en avisant
toutefois le président du comité de direction ;
§ autoriser, dans le cadre des budgets approuvés,
les engagements de dépenses de fournitures, d'études, de services
et de travaux ;
§ contracter ou résilier toute assurance ;
§ signer et résilier les baux de
l'agence ;
§ représenter l'agence vis-à-vis de l'Etat,
des administrations publiques, des administrations privées et des tiers
et, agir en son nom.
Il sied de noter que c'est le directeur général
qui assure la fonction de l'ordonnateur du budget de l'agence. Son
autorité investie par les lois et règlements afférents
à l'ARAP, s'étend sur tout le personnel dont il détient le
pouvoir d'appréciation et de notation suivant la législation et
la réglementation en vigueur.
En cas de besoin où la célérité
d'accomplissement d'acte de gestion ou de décision, le directeur
général, peut déléguer une partie de ses
attributions aux directeurs centraux.
2.- .- Obligations et
responsabilités du directeur général
Le directeur général outre ses attributions,
est soumis à des obligations et à des responsabilités
liées à sa fonction. Il ne peut y déroger sous un aucun
prétexte sauf cas de force majeur (1.).
v Etablissement d'un rapport annuel
Il établit avant le 31 mai (de l'année
courante) un rapport annuel de l'agence concernant les activités de
l'année écoulée. Ce rapport expose également la
situation d'ensemble du secteur pétrolier aval en République du
Congo, du point de vue de l'application des textes légaux en vigueur. il
assure la transmission dudit rapport au Ministre des Hydrocarbures.
v Responsabilité devant le comité de
direction
Le directeur général répond de ses actes
commis dans l'exercice de ses attributions et de sa fonction devant le
comité de direction.
La direction générale de l'agence de
régulation de l'aval pétrolier, outre le secrétariat de
direction, le service de l'audit interne, le service des technologies de
l'information et de communication comprend :
1. la direction technique ;
2. la direction administrative et financière9(*) ;
3. les antennes départementales10(*).
§2.- Direction
technique
La direction technique où nous avons effectivement
réalisé certaines activités et avons acquis des
connaissances très importantes à notre formation, est
placée sous la responsabilité de Monsieur Norbert MABIALA.
1.- Les attributions du
Directeur technique
Le Directeur technique est chargé de multiples
attributions. Nous n'allons retenir que les attributions ayant trait à
notre stage-enncadrement. Nous disons stage-encadrement par ce qu'au
delà des tâches qui nous ont été attribuées,
nous avons bénéficié d'un réel encadrement
professionnel par les différents responsables des services où
nous avons été reçus).11(*)
Durant notre stage, nous estimé bon de ne
considérer que l'examen de trois attributions lesquelles feront l'objet
de notre réflexion. (Après l'analyse de toutes les trois
directions de l'Agence). Ainsi, le directeur technique a en charge de :
1) mettre en oeuvre les mécanismes financiers et
techniques de la stabilisation des prix des produits pétroliers au moyen
d'un fonds ;
2) mettre en oeuvre les mécanismes de stabilisation des
approvisionnements et de régularité de la distribution des
produits pétroliers sur le marché national ;
3) veiller au respect et l'application de la
réglementation relative au secteur. (constater et prévenir les
infractions commises en la matière et lutter contre les abus :
contrebande ; commerce illégale ; stockage ou détention
des produits en violation des normes mises en place).
2.- Les services
rattachés à la direction technique
La direction technique comprend pour son bon fonctionnement
trois services qui effectuent les opérations spécifiques. Il
s'agit de :
i. le service de la stabilisation des prix ;
ii. le service de la gestion des approvisionnements ;
iii. le service du contrôle technique.
§.3.- Direction
administrative et financière
Sous la responsabilité de monsieur Gaspard NSAFOU, ce
dernier patronne trois services à savoir :
1 le service de l'administration et des ressources
humaines ;
2 le service des finances, de la comptabilité et du
matériel ;
3 le service des archives et de la documentation.
1.- Les attributions du
directeur administratif et financier
Le directeur administratif et financier
est chargé de :
· gérer les administratives, juridiques et le
contentieux ;
· les ressources humaines ;
· les finances et le matériel ;
· gérer les archives et la documentation ;
· assurer la formation du personnel, afin de contribuer
à la constitution d'un pole de compétences dans le domaine de la
régulation du secteur pétrolier aval ;
· veiller à la bonne application de la
réglementation en matière de raffinage ; de stockage, de
distribution, de commercialisation, d'importation, d'exportation ;
· de réexportation et de transport de produits
pétroliers ;
· veiller d'une manière impartiale à
l'observation de la réglementation en vigueur sur l'aval
pétrolier, ainsi qu'à l'organisation des opérations
d'outils financiers.
Nous avons estimé utile de définir
quelques concepts techniques pour mieux appréhender notre stage.
2.1.- Définitions de
concepts techniques
Pour mieux permettre la compréhension du lange
purement en la matière, la direction technique nous a donné les
définitions de concepts couramment usités par les profanes mais
parfois sans en appréhender la vraie portée. Mais signalons qu'il
ne serait pas question de nous intéresser aux opérations
physiques car, ce serait usurper sur un domaine que nous ne maîtrisons
pas. Et en plus, il ne nous a pas été expliqué les
formules physiquement ni chimiquement.
Les définitions sont données juste à
titre didactique.
v Hydrocarbure
Un hydrocarbure est un composé organique contenant
exclusivement des atomes de carbone (C) et d'hydrogène (H). Ils
possèdent en conséquence une formule brute de type : CnHm,
où n et m sont deux entiers naturels.
v Classification
On peut distinguer les
hydrocarbures
saturés (les alcanes) des hydrocarbures possédant une ou
plusieurs insaturations (les alcènes, les alcynes, et les
composés aromatiques). On peut également faire la distinction
entre les hydrocarbures linéaires ou ramifiés.
v Formules brutes
Les hydrocarbures saturés et linéaires
possèdent la formule brute suivante: CnH(2n+2), où n est un
nombre entier naturel non nul (1, 2, 3, ...n).
v Pétrole
Le pétrole, du latin petraoleum (soit « huile
de pierre »), est une roche liquide carbonée, ou huile
minérale. Énergie fossile, son exploitation est l'un des piliers
de l'économie industrielle contemporaine, car il fournit la quasi
totalité des carburants liquides.
v Roche visqueuse
Le pétrole est un produit du passé
géologique d'une région, issu de la succession de trois
circonstances plutôt exceptionnelles.
a.- Première étape : accumulation de
matière organique
En règle générale, la biosphère
recycle la quasi-totalité des déchets qu'elle produit. Cependant,
une petite minorité de la matière "morte" sédimente,
c'est-à-dire qu'elle se dépose et est enfouie avec de la
matière minérale, et dès lors coupée de la
biosphère. Ce phénomène concerne des environnements
particuliers, tels que les endroits confinés (lagunes, deltas...),
surtout en milieu tropical et lors de périodes de réchauffement
climatique intense (comme le silurien, le jurassique et le
crétacé), où le dépôt de détritus
organiques dépasse la capacité de
« recyclage » de l'écosystème local.
C'est durant ces périodes que ces sédiments
riches en matières organiques (surtout des lipides) s'accumulent.
b.- Deuxième étape : maturation de la
matière organique
Au fur et à mesure que de nouvelles couches de
sédiments se déposent au dessus de cette strate riche en
matières organique, la « roche-mère » ou
« roche-source », voit ses conditions de température
et de pression augmenter. La matière organique se transforme d'abord en
kérogène, un « extrait sec »
disséminé dans la roche sous forme de petits grumeaux.
Si la température devient suffisante (le seuil est
à au moins 50° C, généralement plus selon la nature
de la roche et du kérogène), et si le milieu est réducteur
(pauvre en oxygène, dans le cas contraire le kérogène sera
simplement oxydé), le kérogène sera pyrolysé de
façon extrêmement lente.
Le kérogène produit du pétrole et/ou du
gaz naturel,
qui sont des matières plus riches en hydrogène, selon sa
composition et les conditions d'enfouissement. Si la pression devient
suffisante ces fluides s'échappent, ce qu'on appelle la migration
primaire. En général, la roche source a plusieurs dizaines, voire
centaines de millions d'années quand cette migration se produit. Le
kérogène lui-même reste en place, appauvri en
hydrogène.
c.- Troisième étape : piégeage des
hydrocarbures
Quand aux hydrocarbures expulsés, plus légers
que l'eau, ils s'échappent en règle générale
jusqu'à la surface où ils sont oxydés, ou
biodégradés (ce dernier cas donne des sables bitumineux), mais
une minime quantité est piégée : elle se retrouve
dans une zone perméable (généralement du sable, des
carbonates ou des dolomites) qu'on appelle la
« roche-réservoir », et ne peut s'échapper
à cause d'une couche imperméable (composée d'argile, de
schiste et de gypse), la « roche piège » formant une
structure piège.
Ainsi se crée un gisement de pétrole. Comme il
est lui même entraîné dans la tectonique des plaques,
l'histoire peut ne pas s'arrêter là. Il peut être enfoui
plus profondément et se pyrolyser à nouveau, donnant un gisement
de gaz naturel - on parle alors de gaz thermogénique secondaire, par
opposition au gaz thermogénique primaire formé directement par
pyrolyse du kérogène.
Le gisement peut également fuir, et le pétrole
migrer à nouveau, vers la surface ou un autre piège. On voit
ainsi qu'il faut un véritable concours de circonstances pour mener
à la création d'un gisement de pétrole (ou de gaz), ce qui
explique d'une part que seule une infime partie de la matière organique
formée au cours des ères géologiques se soit
transformée en énergie fossile et, d'autre part, que ces
précieuses ressources soient réparties de manière
très disparate dans le monde.
d.- Composition
On distingue les pétroles en fonction de leur origine
et donc de leur composition. Le mélange d'hydrocarbures issu de ce long
processus comprend des chaînes linéaires plus ou moins longues,
ainsi que des chaînes cycliques naphténiques ou aromatiques. Il
est possible de distinguer les différents types de pétrole selon
leur densité, leur fluidité, leur teneur en soufre et autres
impuretés (vanadium, mercure et sels) et leur teneur en
différentes classes d'hydrocarbures. Le pétrole est alors
paraffinique, naphténique ou aromatique.
Il est aussi possible de les classifier parfois selon leur
provenance (golfe Persique, mer du Nord, Venezuela, Nigeria), car le
pétrole issu de gisements voisins a souvent des propriétés
proches. Il existe des centaines de bruts de par le monde. Certains servent
comme étalon pour établir le prix moyen du pétrole en
provenance d'une région donnée. Les bruts les plus connus sont
l'Arabian Light (brut de référence du Moyen Orient), le Brent
(brut de référence européen) et le West Texas Intermediate
(WTI, brut de référence américain).
Selon sa provenance, le brut peut contenir du gaz dissous, de
l'eau salée, du soufre et des produits sulfurés (mercaptans
surtout). Il a une composition trop complexe pour être décrite en
détails. Il faut distinguer simplement trois catégories de
brut :
ü à prédominance paraffinique ;
ü à prédominance
naphténique ;
ü à prédominance aromatique.
Il faut signaler également qu'il existe des bruts aptes
à faire du bitume, ce sont des bruts très lourds de type Boscan,
Tia Juana, Bachaquero ou Safaniyah. Les deux principaux critères pour
classer les centaines de bruts différents qui existent sont la
gravité (densité) et la teneur en soufre, depuis le plus
léger et le moins sulfureux (qui a la plus haute valeur commerciale) qui
est du condensant, jusqu'au plus lourd et au plus sulfureux qui contient 90 %
de bitume environ : c'est un brut d'Italie.
v Pétrolier
Un pétrolier est un navire citerne servant à
transporter le pétrole ainsi que ses dérivés (essence).
Pour le transport d'autres liquides, les navires ont d'autres
appellations : les méthaniers qui transportent le gaz naturel, les
chimiquiers pour le transport de produits chimiques. On les nomme
également tankers (de l'anglais Oil tankers, littéralement
"navire citerne"), ou supertankers pour les plus grands.
Les pétroliers représentent un
élément essentiel du commerce mondial du pétrole ;
certains atteignent des tailles gigantesques, représentant un
véritable défi pour les ingénieurs. Malheureusement, ces
navires sont aussi connus pour les marées noires que certains accidents
ont causées.
v Types de pétroliers
On peut classer les pétroliers de diverses
façons : soit selon leur taille, soit suivant le type de produits
qu'ils transportent. Selon les produits transportés, on trouve :
o les transporteurs de brut, qui transportent le
pétrole brut des champs de production jusqu'aux raffineries, sur les
grande distances, ce sont très souvent de très grands navires,
dépassant 100 000 tonnes.
o Les transporteurs de produits raffinés, eux
transportent le pétrole sorti des raffineries jusqu'aux consommateurs.
Certains sont spécialisés dans le transport d'essences "propres"
(kérosène, lubrifiants) et possèdent des pompes
séparées suivant les produits. D'autres transportent les produits
"sales", comme les résidus du raffinage.
o Par taille
Les supertankers transportent les produits pétroliers
sur de grandes distances. Les pétroliers classiques pour les moyennes
distances. Les ravitailleurs et navires d'allègement : ils
permettent de ravitailler les autres navires, ou d'alléger les
pétroliers trop gros pour arriver à un certain terminal. Ils
possèdent des équipements spéciaux permettant l'amarrage
à couple et le transfert de pétrole.
Certains sont conçus pour s'approcher des plates-formes
pétrolières. Les pétroliers côtiers transportent
différents types de produits dans les estuaires et le long des
côtes ; ils doivent avoir des dimensions limitées et une
bonne manoeuvrabilité pour pouvoir se glisser dans les passages
étroits. Les barges particulièrement utilisées sur le
continent nord-américain, où elles représentent environ
60% du trafic intérieur de pétrole. Elles peuvent être
poussées ou tirées par un remorqueur.
Ces bateaux se sont rendus tristement célèbres
non pour leur taille et l'exploit technique de leur construction, mais pour les
marées noires associées à leurs avaries. Il faut
néanmoins relativiser ce fait. Les armateurs n'entretenant pas leurs
bateaux ne sont pas forcément les plus nombreux, et le taux de pollution
maritime imputable aux marées noires reste inférieur à 5 %
de la pollution des océans, due en majeure partie aux dégazages
sauvages. Par contre leur impact médiatique est en général
colossal dans le pays concerné.
On peut aussi citer les plus grands pétroliers au
monde, qui sont aussi les plus grands navires et les plus grandes structures
mobiles jamais construites : le Batillus et ses sister-ships de 1976, et
le Knock Nevis12(*).
v Oléoduc
Un oléoduc (de oleo-, d'après le sens de
l'anglais oil "pétrole", et ducere "conduire") est un tube de transport
de
pétrole.
On désigne bien souvent un oléoduc par le terme anglais pipeline.
Mais ce terme englobe aussi bien les oléoducs que tous les autres tubes
de transports de liquides (comme les aqueducs pour l'eau) ou de
gaz (comme les
gazoducs pour le
gaz
naturel).
v Importance géopolitique
Comme cette matière première est actuellement
fondamentale pour les économies de nombreux pays, les oléoducs
ont une importance géopolitique importante. Leur surveillance est
assurée par les armées des pays producteurs, des pays qu'ils
traversent et les pays importateurs de pétrole pour les régions
difficiles, sinon c'est le propriétaire ou l'exploitant (les entreprises
pétrolières en général) qui est chargé de
cette opération (surveillance aérienne et terrestre). Le
tracé des nouveaux oléoducs est l'objet de nombreux débats
entre puissances régionales et internationales.
v Quelques oléoducs existants
§ Pipeline en Alaska, Etats-Unis ;
§ Opération PLUTO, un oléoduc sous-marin
construit durant la Seconde Guerre mondiale ;
§ Oléoduc Trans-Afghanistan (TAP) ;
§ Oléoduc Trans-Alaska (TAPS) ;
§ Oléoduc Baku-Tbilisi-Ceyhan (BTC).
§
v Les projets d'oléoducs
Le tracé des nouveaux oléoducs est l'objet de
débats et de conflits d'influence entre les pays en concurrence pour le
passage sur leur territoire, et où les pays importateurs veillent
jalousement pour choisir une voie peu coûteuse et sûre.
v Les projets dans le Caucase
Actuellement, plusieurs projets d'oléoducs sont en
discussion entre la mer Caspienne et la mer Méditerranée,
notamment dans la région du Caucase pour les plus septentrionaux. Les
conflits de nationalités rendent complexes la fixation des tracés
dans le Caucase russe (en Tchétchénie par exemple), en
Ossétie du Sud à l'intérieur de la Géorgie, et
entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan.
Cette zone permettrait des tracés courts, donc des
frais de construction et de péage moins importants. Cependant, les
conflits font craindre aux pays importateurs des ruptures dans
l'approvisionnement, dommageables pour leur économie. Certains pays
autour de cette région (Iran, Russie, Turquie) essaient de proposer des
voies plus longues, mais traversant leurs territoires actuellement
pacifiés.
v Gaz
Au niveau microscopique, on décrit un
gaz comme un ensemble d'atomes ou de molécules
très faiblement liés et quasi indépendants (pour plus de
détails, voir gaz réels). D'un point de vue macroscopique, on
caractérise la matière à l'état gazeux par les
critères suivants : un gaz n'a pas de forme propre. Il n'a pas de
volume propre, il tend à occuper tout le volume disponible.
Tout corps pur peut se trouver sous trois états (aussi
appelés phases) : solide, liquide ou gazeux. Le passage de
l'état liquide à l'état gazeux est appelé
vaporisation. On qualifie alors le corps de vapeur (par exemple la vapeur
d'eau).
La masse volumique d'un corps pur atteint son minimum à
l'état gazeux. Elle décroît sous l'effet d'une baisse de
pression (loi de Gay-Lussac et loi de Charles) ou d'une hausse de la
température (on parle de dilatation des gaz). Les mouvements chaotiques
des molécules qui composent le corps le rendent informe. Ils lui
permettent d'occuper entièrement l'espace clos qui le contient.
v Généralités
Les gaz sont miscibles entre eux : on parle de mixage
pour l'action de mélanger et, de mélange gazeux pour
l'état mélangé. Exemple : l'air sec,
épuré de son gaz carbonique, est un mélange composé
principalement de 78% de diazote (N2), de 21% de dioxygène (O2) et de 1%
d'argon (Ar).
Un gaz peut se dissoudre dans l'eau (loi de Henry), ou
d'autres liquides (comme le sang, exemple une embolie gazeuse). Un gaz peut
même se dissoudre (faiblement) dans un métal (absorption,
désorption). La combustion des gaz oxydables est très importante
en chimie, en chimie organique et, donc dans la vie courante.
Gaz et thermodynamique Le passage direct de l'état
solide à l'état gazeux est appelé sublimation (par
exemple, le dioxyde de carbone CO2, ou neige carbonique) ; l'inverse
s'appelle cristallisation. Quand un liquide passe à l'état
gazeux, il y a vaporisation (soit par évaporation, soit par
ébullition). L'inverse s'appelle la liquéfaction. Ces
transformations s'appellent des transitions de phase.
Il existe plusieurs espèces de gaz :
a. Gaz et optique ;
b. réfraction gazeuse (loi de Gladstone, aberration)
c. absorption lumineuse, émission (loi de Kirchhoff).
d. gaz coloré (par exemple le dioxyde d'azote NO2 est
roux)
e. lampe à gaz
f. jets atomiques...
g. Gaz, usage industriel et technique
h. air liquide,
i. gaz combustible, moteur, réacteur à gaz,usine
à gaz,
j. gaz comprimé
k. gazogène
l. moteur au GPL et la liste n'est pas exhaustive.
Après les développements exposés supra.
Nous estimons que l'on a presque cerné modestement les notions
techniques que nous apprises au cours du stage effectué surtout dans la
Direction générale. Il est donc normal que nous passions à
présent au chapitre II consacré aux connaissances acquises et
à quelques tâches auxquelles nous nous sommes livrés.
CHAPITRE II :
DEROULEMENT DU STAGE
Dans le présent chapitre, nous traiterons
essentiellement du déroulement de notre stage au sein de service de la
stabilisation des prix, de service des approvisionnements ainsi qu'au service
des archives et de la documentation. Rappelons que les deux services :
stabilisation des prix et des approvisionnements sont rattachés
à la Direction technique qui en assure la responsabilité. Mais le
service des archives et de la documentation est sous l'égide de la
direction administrative et financière.
Le service de la stabilisation des prix est sous la charge de
monsieur POPA YVON GARCIA. Tandis que celui des approvisionnements est
assuré par monsieur Jean Félix AKOULA.
Monsieur Jean Félix ELENGA a dans ses attributions le
service des archives et de la documentation.
Le présent chapitre sera divisé en deux
sections lesquelles à leur tour sont subdivisées chacune en
paragraphes.
La première section est consacrée aux outils qui
ont été mis en notre disposition enfin de nous permettre de bien
comprendre les textes : lois, décrets, arrêtés,
décisions, et les mesures (décrets ou arrêtés
d'application). Elle est subdivisée en deux paragraphes. Le premier
traite des textes fondamentaux régissant le secteur du pétrole
et le second est relatif aux apports de différents responsables à
notre savoir de manière pratique et les connaissances que nous avons
acquises en participant aux taches quotidiennes qui étaient les
nôtres dans le cadre du planning de stage.
Du 19 au 30 juillet nous avons été reçus
au sein de différents services énumérés ci-dessus.
Au sein du service de la stabilisation des prix sous l'encadrement bienveillant
de monsieur POPA YVON GARCIA. Durant notre apprentissage dans ce service,
nous avons appris tant de choses en terme de connaissances.
Nous avons pu apprendre les mécanismes, les actions
menées par l'ARAP ainsi que l'appui du Gouvernement voire des
institutions financières tel que le Fonds Monétaire international
(FMI) pour stabiliser à tout vent, les prix des produits
pétroliers sur le marché national. Mains comme nous l'avons
décrit supra. Considérons de prime abord, les outils qui ont
été mis à notre disposition. Les tâches qui ont
été les nôtres furent complexes.
Principalement nous avons travaillé à suivre les
dossiers et les actions menées sur terrain pour stabiliser les prix des
produits pétroliers, ce fut une expérience très
enrichissante.
Section I.- Outils mis
à notre disposition et tâches effectuées
Il était tout à fait évident que les
services où nous avons été, mettent à notre
disposition les textes fondamentaux en matière du secteur aval
pétrolier. Cela a été jugé indissociable par les
responsables, de notre stage. Puisque l'ARAP ne fonctionne que sur base des
textes, il était politiquement correct, que nous ayons pris connaissance
desdits textes.
§1.- Les textes
fondamentaux et savoirs acquis
Les principaux textes sur lesquels se focalise l'Agence de
Régulation de l'Aval Pétrolier, sont pléthore13(*). Par conséquent, le
secteur aval pétrolier est régi par de nombreux textes
légaux et réglementaires, dont les fondamentaux sont :
i. loi n°21-94 du 10 août 1994 portant
loi-cadre sur la privatisation ;
ii. avenant n° 1 à l'Accord Cadre du
10 juin 1997 déterminant les modalités du transfert des
activités de la filière pétrolière aval ;
iii. loi n° 6-2001 du 19 octobre 2001 organisant les
activités du secteur aval ;
iv. ordonnance n° 3-2002 du 1er mars 2002 portant
harmonisation technique de certaines dispositions de la loi n° 6-2001 du
19 octobre 2001 ;
v. loi
n° 31-2006 du 12 octobre 2006 portant création de l'organe de
régulation du secteur aval pétrolier ;
vi. Décret n°99-47 du 25 mars 1999 portant
organisation et fonctionnement du comité de privatisation ;
vii. Décret n°94-425 du 1er septembre1994 fixant
les procédures de mise en oeuvre de la privatisation des Entreprises
Publiques ;
viii. Décret n°2002-260 du 1er août 2002
définissant les conditions d'exercice des activités de
distribution et commercialisation des hydrocarbures raffinés ainsi que
les règles d'implantation, d'aménagement et d'exploitation
des points de ventes ;
ix. Décret n°2002-261 du 1er août 2002
fixant les conditions d'exercice des activités de stockage et/ou de
transport massif des hydrocarbures raffinés, ainsi que les
règles d'implantation, d'aménagement et d'exploitation des
dépôts ;
x. Décrets n°2002-262 du 1er août 2002
fixant les spécifications des hydrocarbures raffinés produits ou
importés commercialisables ;
xi. Décret n° 2002-264 du 1er août 2002
définissant les conditions d'exercice des activités de
fabrication des lubrifiants ainsi que les règles d'implantation,
d'aménagement et d'exploitation des usines de fabrication des
lubrifiants ;
xii. Décret n°2002-265 du 1er août 2002
fixant les conditions d'exercice des activités d'importation,
d'exportation, de transit et de réexportation des hydrocarbures
raffinés ;
xiii. Décret n° 2002-279 du 9 août 2002
fixant les conditions et les modalités de délivrance et de
retrait des agréments d'exploitation des activités de stockage
et de transport massif ;
xiv. Décret n° 2002-280 du 9 août 2002
fixant les conditions et les modalités de délivrance et de
retrait des agréments, relatives à l'exercice des
activités de distribution et commercialisation ;
xv. Décret n° 2002-281 du 9 août 2002
portant création et organisation du comité technique du
secteur des activités pétrolières aval ;
xvi. Arrêté n°4315 du 9 août 2002
portant transfert de la propriété des terrains au Consortium
PEX Congo S.A. ;
xvii. Arrêté n°4316 du 9 août 2002
portant transfert de la propriété des terrains à la
société TOTAL CONGO ;
xviii. Arrêté n° 4317 du 9 août 2002
portant transfert de la propriété des terrains à la
société Congolaise des Pétroles TEXACO S.A. ;
xix. Arrêté n° 4383 du 9
août 2002 portant cahier des charges relatif à
l'autorisation d'exploitation des activités d'importation, de
distribution et commercialisation des produits pétroliers en
République du Congo ;
xx. Arrêté n°4384 du 9 août
2002 accordant l'agrément de stockage des produits
pétroliers à la Société Commune de Logistique
(SCLOG) ;
xxi. Arrêté n°
4385 du 9 août 2002
accordant l'agrément de distribution
et commercialisation des produits
pétroliers au Consortium PEX S.A. ;
xxii. Arrêté n° 4386 du 9 août 2002
accordant l'agrément de distribution et
commercialisation des produits pétroliers à la
Société congolaise des Pétroles Texaco ;
xxiii. Arrêté n° 4387 du 9 août 2002
accordant l'agrément de distribution et commercialisation des
produits pétroliers à la Société Total
Congo ;
xxiv. Arrêté n° 4388 du 9 août
2002 fixant la méthodologie d'inventaire de valorisation des
stocks ;
xxv. Arrêté n° 4389 du 9 août 2002
fixant la méthodologie d'évaluation des actifs ;
xxvi. Arrêté n° 4550 du 9 août 2002
fixant les prix des produits pétroliers contrôlés du
marché intérieur ;
xxvii. Décret
n° 2005-683 du 28 décembre 2005 fixant les conditions et la
procédure d'obtention et retrait de l'agrément pour
l'exploitation des activités d'importation, d'exportations, de transit
et de réexportation des produits pétroliers ;
xxviii. Décret
n° 2005-684 du 28 décembre 2005 fixant les conditions et la
procédure d'obtention et retrait l'agrément pour l'exploitation
des activités de raffinage des hydrocarbures ;
xxix. Décret
n° 2005-685 du 28 décembre 2005 fixant les conditions et la
procédure d'obtention et retrait de l'agrément de l'exploitation
des activités de stockage, de transport, de conditionnement, de
distribution et de commercialisation du gaz de pétrole
liquéfié ;
xxx. Décret
n° 2005-686 du 28 décembre 2005 Portant approbation du contrat de
cession d'un lot de stations services à la société Total
Congo ;
xxxi. Décret
n° 2005-687 du 28 décembre 2005 Portant approbation du contrat de
cession d'un lot de stations services à PUMA International Congo et
X-Oil Congo ;
xxxii. Décret
n° 2005-688 du 28 décembre 2005 Portant approbation du contrat de
cession d'un lot de stations services à la société
congolaise des pétroles TEXACO ;
xxxiii. Décret
n° 2005-689 du 28 décembre 2005 Accordant une dérogation
à la société nationale des pétroles du Congo pour
l'obtention d'un agrément relatif à l'exploitation des
activités de stockage, de transport massif et de commercialisation des
produits pétrolier ;
xxxiv. Décret
n° 2005-690 du 28 décembre 2005 Portant approbation du contrat de
cession des actifs de logistique à ola société commune de
logistique ;
xxxv. Décret
n° 2005-699 du 28 décembre 2005 fixant la classification des
produits pétroliers et la méthodologie de détermination
des prix des produits pétroliers.
Les explications de tous ces textes légaux par les
responsables sous l'égide desquels, nous avons encadrés, nous ont
permis de comprendre le fonctionnement du marché de l'or noir
(pétrole). Et nous avons déduit que le travail que doit abattre
l'ARAP est colossal.
Mais sans parti pris, l'ARAP se donne tous les moyens pour
réaliser ses objectifs. A titre d'exemple : le Directeur
général organise une ou deux fois la semaine durant tous les mois
de l'année, des ateliers et séminaires ou encore des
conférence-débats en vue de performer son personnel. Nous avons
bénéficié également de ces séances de
travail apprentissage professionnel.
A notre arrivée à l'ARAP, certaines
séances importantes ont été tenues et, il nous a
été rendu compte de cela. Pour illustrer notre affirmation, nous
exposons sommairement l'essentiel de la séance avec les cadres du
secteur, personnalités de la SNPC et autres personnages influents dans
le domaine. Il s'agit d'un compte rendu qui nous a beaucoup instruits. En voici
l'extrait ci-dessus :
1.- Compte-rendu de la
réunion du 19 décembre 2006
a.- Préliminaire
Il s'est tenu le 19 Décembre 2006 dans la salle de
conférence du ministère des hydrocarbures, sous la
présidence de Monsieur Charles Alain OBANGA,
Coordonnateur Général de l'Agence de Régulation de l'Aval
Pétrolier, une séance de travail à l'effet d'examiner les
problèmes liés à l'approvisionnement en gasoil des
sociétés sous tutelle de la Délégation
Générale des grands travaux.
b.- Participants
Ont pris part à cette séance de travail les
cadres de l'Agence de Régulation de l'Aval Pétrolier, de la
Délégation Générale des Grands Travaux, de la SNPC
et des sociétés de logistique et de distribution des produits
pétroliers dont la liste est jointe en annexe.
c.- Ordre du jour et déroulement de la
séance de travail
Pour examiner le point ainsi inscrit à l'ordre du jour,
la parole a été accordée à tour de rôle
à chaque participant. Le représentant de la
Délégation Générale des Grands Travaux, a
présenté les consommations en Gasoil au titre des grands travaux
qui sont passé de 600m3 à 650m3 par
semaine. En effet, la consommation du projet Imboulou a augmenté de
250m3 à 300 m3.
- La DGGT a sollicité auprès de la coordination
de l'ARAP une révision de quota pour ne pas arrêter le
fonctionnement du chantier Imboulou. Pour le reste des chantiers des
grands travaux, les besoins en gasoil sont de 350m3 comme
déjà exprimés et aucun problème ne se pose à
ce sujet.
A la demande de la DGGT, le projet Imboulou est livré
par toutes les sociétés qui le souhaitent malgré le
contrat d'exclusivité de PUMA.
- Prenant la parole, le représentant de X-OIL,
précise que X-OIL n'est lié à ce projet par aucun accord.
Mais cependant, qu'il existe dit-il, des chantiers des grands travaux dont les
besoins en gasoil sont aussi importants.
- Pour la société TOTAL, les accords
commerciaux existent. La société TOTAL a engagé des
investissements importants. S'agissant du projet Imboulou un compromis avec
PUMA a été trouvé. Au lieu d'utiliser les soutes de PUMA,
TOTAL a un camion citerne dont le dépotage s'effectue au niveau du
village Inoni. Pour le reste des projets des grands travaux TOTAL a
signé également des accords.
Les préoccupations de la société PUMA
sont assez profondes. Au début du projet Imboulou, il y avait un appel
d'offres à l'issue duquel la société PUMA avait
été retenue et un contrat d'exclusivité avait
été signé avec CMEC. Ce contrat a été
assoupli pour permettre à CMEC de s'approvisionner auprès
d'autres marketers.
- La Délégation Générale des
Grands travaux et la coordination de l'ARAP devraient tenir compte de leur
investissement, la question étant de savoir comment la
société PUMA pourra s'y prendre pour le retour de son
investissement ? PUMA est surprise d'apprendre qu'un accord a
été passé avec TOTAL.
- A cette interrogation de PUMA, le représentant de
la DGGT a signifié que c'est la DGGT qui a autorisé TOTAL
à livrer pour pallier aux cas éventuels de pénurie. Il a
dit qu'aucun sous-traitant n'a le droit de signer avec un marketer sans l'avis
de la DGGT.
- Pour la SNPC, le compromis qui a été
trouvé est celui d'allouer théoriquement 600m3
par semaine aux Grands Travaux. Tous les marketers doivent être
logés au même enseigne. Chaque société a
l'obligation de livrer aux grands travaux. Il ne devrait pas avoir de
problème à Imboulou. Le problème se poserait si les
approvisionnements ne suivaient pas.
- La SCLOG a affirmé que, pendant les
périodes de pénurie, les sociétés de grands travaux
fonctionnent à base de dotation. Chaque société à
son répertoire de clients. La meilleure façon de faire est de
rationner de manière à ce que chacun dans son quota puisse
satisfaire ses clients. La SCLOG dans la période du 1er
au 18 décembre a livré les quantités suivantes :
299m3 à TOTAL ; 164m3 à TEXACO,
275m3 à PUMA et 300m3 à X-OIL. De toute la
quantité allouée aux Grands Travaux, la moitié de celle-ci
doit être obligatoirement affectée au projet Imboulou.
La quantité de 300m3 est affectée au
projet Imboulou et repartie entre les marketers. La répartition de cette
quantité devrait être aisée. Au cas où un des
marketers désisterait à enlever son quota, les 300m3
devraient être alors répartis aux autres sociétés.
Quant au quota de 300m3 alloué aux autres
sociétés des grands travaux, la répartition entre les
quatre (4) marketers sera équitable. Tel est le point de vue de la DGGT,
de la coordination de l'ARAP, des sociétés TOTAL, PUMA et TEXACO.
La société X-OIL dont la demande d'un quota exceptionnel ne peut
être accordée, propose de revoir sa position quant à sa
participation au projet Imboulou.
Pour terminer, il a été rappelé qu'aucun
accord n'est valable entre les marketers et leurs clients sans au
préalable un avis de l'ARAP.
1.1.- Les tâches
réalisées à la direction générale
Dans cette direction, spécialement
dans le secrétariat les tâches consistaient à traiter les
courriers d'arrivée et de départ. Mais aussi à transmettre
les dossiers prêts à recevoir le visa du Directeur
général. Car, après la vérification de la
conformité aux lois et règlements des demandes, celles-ci sont
transmises au Directeur général pour un visa qui ainsi au dossier
la légalité ou la conformité.
§2.- Les savoirs
acquis pendant l'accomplissement de diverses activités
1.- Approvisionnement et de
commercialisation du pétrole lampant
Nous avons en sus de cela appris14(*) sur les problèmes
d'approvisionnement et de commercialisation du pétrole lampant. En
effet, ce que nous ignorions jusqu'alors, depuis la privatisation de l'ex
société Hydro-Congo intervenue en août 2002, et en
attendant le transfert définitif aux sociétés
pétrolières privées, des actifs de distribution et de
logistique des produits pétroliers, l'État congolais à
travers la SNPC, assure l'approvisionnement du Pays en pétrole lampant,
à partir de la réaffectation d'un autre produit hautement
stratégique qu'est le kérosène.
Le pétrole lampant est un produit de grande
consommation et donc précieux pour les populations qui n'attendent que
d'en disposer en permanence et à moindre coût. Fortement
subventionné et donc protégé, il bénéficie
de ce fait d'une attention particulière de la part de l'État.
Aussi, sa commercialisation est-t-elle soumise au respect des dispositions
réglementaires en vigueur et de la déontologie professionnelle.
Malheureusement, qu'avons-nous constaté depuis quelques
temps ? En dépit des efforts antérieurement menés par
le Gouvernement, il est observé à Brazzaville et Pointe-Noire
principalement, une résurgence de points de vente de pétrole
lampant incontrôlés. A côté de cela, on observe dans
les zones frontalières du pays, des entrées et sorties
frauduleuses d'importantes quantités de pétrole lampant, au
mépris des textes réglementaires en vigueur.
L'autre spectacle écoeurant est celui
présenté par les Revendeurs véreux de pétrole
lampant, lesquels après avoir acquis le produit auprès des
« Marketeurs » dans les localités de
l'intérieur du pays, le ramènent vers les zones urbaines, en
créant une pénurie en zones rurales, suivi impunément
d'une spéculation organisée au détriment des paisibles
populations, soumettant celles-ci à d'importantes hausses
incontrôlées du prix d'achat du pétrole lampant, tout en
faisant fi du pouvoir d'achat des populations, allant jusqu'à leur
imposer un prix d'achat de 1.000 francs par litre, contre 270 francs le litre
à la pompe.
Ces pratiques sont très nuisibles pour
l'économie de notre pays. Elles contribuent à l'annihilation de
tous les nombreux efforts déployés par le Gouvernement de la
République en vue de la sécurisation des approvisionnements du
pays en pétrole lampant. Par ailleurs, ces pratiques de contrebandiers
ont bénéficié de la complicité de quelques
gérants et pompistes des stations-service, ainsi que celle des agents
commerciaux de certaines sociétés de distribution, partisans de
la surenchère et des pénuries artificielles de produits
pétroliers, encouragés par la passivité des services
publics compétents.
Liquides inflammables à haut risque et dont les vapeurs
peuvent former des mélanges explosifs avec l'air et donc susceptibles de
provoquer des incendies par accumulation de charges électrostatiques,
les pétroles lampants qui sont mis à la consommation du public
dans des circuits non agréés, sont sujets à de
nombreuses manipulations au mépris de la réglementation en
vigueur.
Il est donc clair que leur vente ou leur détention
illégale, pour une consommation à titre commercial et dont
l'origine n'est pas régulièrement établie, constitue une
violation flagrante des textes en vigueur et mérite d'être
traitée comme telle. Ces violations, comme bien d'autres infractions
sont punies par les dispositions du décret n° 2002-284 du 9
août 2002 portant répression des infractions en matière de
distribution, de stockage et autres activités liées aux produits
pétroliers.
Eu égard aux pratiques négatives ainsi
observées, ayant pour effet de défavoriser les populations les
plus démunies et d'enrichir les contrebandiers, le département
des hydrocarbures et l'Agence de Régulation de l'Aval Pétrolier
ont décidé de prendre des mesures ci-après pour
lutter contre cette situation :
1) les sociétés pétrolières ont
l'obligation de prendre des dispositions pour mieux faire face à la
demande pressante de pétrole lampant ;
2) elles devront accorder, impérativement et de
façon permanente, dans la répartition de leurs stocks de
pétrole lampant, la priorité aux stations-service en zones
urbaines, périurbaines et rurales ;
3) pour garantir à la distribution de ce produit, une
régularité sur toute l'étendue du territoire national, ces
sociétés sont tenues de réhabiliter dans les meilleurs
délais et conformément à leurs cahiers de charges, les
points de vente ayant appartenu à l'ex société Hydro-Congo
ou d'en créer des nouveaux ;
4) elles devront s'organiser pour mieux assurer aux Revendeurs
de pétrole lampant, un encadrement approprié de leur
activité dans les quartiers populaires et les zones rurales ;
5) l'exercice des activités de Revendeur du
pétrole lampant étant strictement réglementé et
donc conditionné par l'obtention d'un agrément du Ministre des
hydrocarbures, l'observation des dispositions réglementaires en
matière de fixation des prix, de respect des normes techniques,
sécuritaires, d'Hygiène et d'environnement devra être
de rigueur ;
6) les prix de vente de pétrole lampant proposés
aux ménages devront être raisonnables et tenir compte des efforts
consentis par l'État pour le rendre accessible à moindre
coût et de la marge du Revendeur, officiellement fixée à 10
francs par litre.
Tout Revendeur non en règle, ne saurait être
autorisé à exercer son activité, encore moins se faire
livrer du pétrole lampant par l'une des sociétés de
distribution des produits pétroliers. C'est ici l'occasion d'en appeler
au sens du devoir patriotique des services publics compétents, chacun en
ce qui le concerne, afin que l'implication de tous soit intensifiée dans
cette lutte pour l'éradication des comportements blâmables,
observés autour du pétrole lampant, notamment la contrebande et
la spéculation.
2.- Les mécanismes
de stabiliser les prix des produits pétroliers
Nous avons également appris les efforts que
déploient et le Gouvernement et l'Agence appuyés par les
bailleurs de fonds extérieurs pour stabiliser les prix de produits
pétroliers. Par exemple, le 07 juin 2006, dans la salle de
conférence du ministère des hydrocarbures, le ministre du
développement industriel, chargé de la promotion du secteur
privé, Émile MABONDZO, a rendu publique la déclaration
gouvernementale portant sur "Le réaménagement et la stabilisation
des prix pétroliers".
Destinée aux opérateurs intervenant sur le
marché du pétrole, aux gérants des stations-service et
à l'opinion nationale, la communication du gouvernement rapporte que
depuis août 2002, l'État Congolais assure, à travers la
Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC),
l'approvisionnement du pays en produits pétroliers, lequel a
généré un déficit cumulé de 111 milliards de
FCFA au 31 décembre 2005.
2.1.- Programme avec le
FMI
Dans le cadre des discussions sur la deuxième revue du
programme convenu avec le Fonds Monétaire International (FMI), ce
dernier a mis un accent particulier sur le déficit de la Congolaise de
Raffinage (CORAF) dont les pertes se chiffrent, selon les estimations à
fin mars 2006, à 60 milliards de FCFA au titre de subventions à
la CORAF, le FMI voudrait soumettre le dossier de la deuxième revue du
programme congolais à l'examen du conseil d'administration du FMI,
programme pour le mois de juin 2006.
2.3.- Transfert
définitif des actifs et des activités
En outre, le transfert définitif des actifs et des
activités en aval du secteur pétrolier aux sociétés
privées, pose la problématique de la stabilisation du
système de fixation des prix des produits pétroliers, sachant
qu'en dehors de l'importation des sociétés distribution et de
commercialisation s'approvisionnent directement auprès de la CORAF,
laquelle mettra à disposition des produits au prix d'entrée en
distribution fixé par arrêté ministériel.
Ce transfert des activités en aval du secteur
pétrolier se fera dans une conjoncture déficitaire. Aussi
l'État est-il tenu de procéder à des subventions au profit
de la filière, jusqu'à l'annulation du déficit et la
constitution d'un fonds de stabilisation de la structure des prix des produits
pétroliers. Pour répondre à ces préoccupations, le
Gouvernement s'est engagé à réviser les prix à la
pompe afin de mesurer ses efforts relatifs aux recommandations du FMI.
2.4.- Revendeurs
ambulants
Par ailleurs, il faut noter que le Congo est longtemps
demeuré le seul pays de la région à maintenir au plus bas
niveau les prix des produits pétroliers sur le marché
intérieur, ce qui a eu pour effet d'encourager la contrebande au profit
des vendeurs ambulants connus ou le pseudonyme de "Kadafis". Ces pratiques
bénéficient malheureusement de la complicité de certains
pompistes évoluant dans les stations-service du pays, partisans de la
surenchère et de pénuries artificielles au détriment du
réseau officiel de distribution. Ces pratique ont pour
conséquence d'annihiler les efforts consentis par le Gouvernement pour
assurer un approvisionnement régulier du en produits
pétroliers.
2.5.- Rappel du
Gouvernement Congolais
Le Gouvernement tient à rappeler que certaines
pratiques, observées quotidiennement, constituent des infractions punies
par les dispositions du décret n°2002-284 du 9 août 2002
portant répression des infractions en matière de fabrication,
d'importation, de stockage, de transport, de distribution et de
commercialisation d'hydrocarbures et des produits dérivés des
hydrocarbures et des prescriptions techniques de sécurité.
Aussi une mise en garde solennelle est-elle adressé
à tous ceux qui font usage de pratiques visant à créer ou
à favoriser des pénuries artificielles de produits
pétroliers, ainsi qu'à leurs complices évoluant dans les
sociétés de distribution de produits pétroliers, dans les
stations-service et ailleurs, pour que cesse l'inobservation des textes
réglementaires en vigueur et des instructions édictées par
les autorités et organes habilités, dans l'intérêt
d'un approvisionnement régulier et ordonné du pays en produits
pétroliers.
Le Gouvernement tient à réitérer,
à l'endroit des sociétés de distribution, l'interdiction
formelle de vendre à un seul client du carburant dans plusieurs
fûts et bidons sans une autorisation spéciale dûment
délivrée par l'Agence de Régulation de l'Aval
Pétrolier. Cette mesure vise la prévention du
phénomène de stockage inapproprié des produits
pétroliers dans les domiciles, phénomène favorisant la
contrebande, la surenchère, ainsi que des accidents domestiques. Pour le
Gouvernement, il faut stopper net ce spectacle offert par les vendeurs
ambulants de carburant, que ce soit dans les avenues de Brazzaville, de
Pointe-Noire ou d'ailleurs.
Les forces de l'ordre et de la Police Nationale, ainsi que de
régulation du secteur pétrolier en aval ont reçu l'ordre
du Gouvernement de veiller à la stricte application de la
présente mesure. Sera saisi tout produit pétrolier importé
ou exporté frauduleusement, tout carburant destiné à la
consommation du public et mis en vente ou livré dans les circuits non
agréés, tout produit pétrolier destiné à la
consommation, à titre commercial et dont l'origine n'est pas
régulièrement établie.
En revanche, toutes les activités de commercialisation
des produits pétroliers sont soumises à des règles
déontologiques de la profession et à une stricte observation de
la réglementation et des normes. Le Gouvernement est résolu
à tout mettre en oeuvre pour que de telles pratiques soient
dénoncées, et pour que les contrevenants se voient naturellement
infliger des sanctions exemplaires.
Un délai d'un mois est donné aux gérants
des stations-service et aux revendeurs de produits pétroliers, pour se
mettre en règle dans l'exercice de la profession de commerçant
(Carte de commerçant, autorisation du ministère des
Hydrocarbures, patente,...).
Passé ce délai, obligation sera faite aux
sociétés de distributions et de commercialisation, de ne livrer
qu'a ceux qui seront en règle. La présentation des pièces
exigées aux sociétés de distribution est désormais
obligatoire, avant la poursuite des livraisons aux gérants
concernés. Signalons que le ministère chargé du Commerce,
ainsi que la direction Générale des Impôts, sont
chargés des missions de contrôle à l'issue des
délais impartis.
Section II.- Tâches
réalisées et savoirs acquis
Au sein de ce service, nous avons traité les dossiers
relatifs à la demande d'autorisation en vue d'acheter les produits
pétroliers. Notre activité consistait à vérifier la
conformité des demandes aux exigences réglementaires et
légales en la matière. Pour chaque type d'achat, le demandeur a
des conditions à remplir. Ce que nous examinons dans les
développements qui suivent.
1.- Cas des
sociétés
· Agrément de l'année en cours
· Attestation d'immatriculation
· Certificat d'immatriculation SCIET
· Certificat d'immatriculation SCIEN
· Certificat de moralité fiscale
· Demande
· Patente de l'année en cours
· Photocopie de la pièce d'identité de celui
qui fait le retrait
2.- Cas des
propriétaires de groupe électrogène
· Copie de la pièce d'identité du demandeur
· Demande manuscrite à adresser au Coordonnateur
Général de l'Agence de Régulation du Secteur
Pétrolier Aval
· Documents certifiant l'achat du groupe
électrogène par le demandeur (joindre copie de la pièce
d'identité du propriétaire au cas où le demandeur n'en
serait pas le propriétaire)
3. Cas des
propriétaires des restaurants et hôtels
· Carte de commerçant
· Certificat d'imposition à la taxe
départementale
· Demande adressée au Coordonnateur
Général
· Patente de l'année en cours
· Photocopie de la pièce d'identité du
demandeur et de celui qui fait le retrait
4. Cas de la revente des
produits Pétroliers
· Carte de Commerçant (copie)
· Plan de masse
· Immatriculation au RCCM
· Bordereaux des frais réglementaires perçus
par le C.F.E.
· Certificat d'immatriculation SCIET
· Certificat d'immatriculation SCIEN
· Casier judiciaire
· Certificat de Nationalité
· Attestation d'inscription à la Chambre de
Commerce
5. Cas des propriétaires
des pirogues motorisées
· Certificat d'immatriculation
· Certificat de navigabilité
· Certificat de visite de partance
· Demande manuscrite
· Extrait du certificat de jaugeage
· Photocopie de la pièce d'identité du
demandeur
· Manifeste passagers du précédent voyage
6. Cas des propriétaires
des baleinières et bateaux de plaisance
· Autorisation spéciale d'Entrée et de Sortie
dans les eaux territoriales congolaises
· Certificat de navigabilité
· Demande manuscrite
· État de créances
· Fiche d'enregistrement
· Photocopie de la pièce d'identité
7. Cas des propriétaires
des boulangeries
· Attestation d'extension des activités
commerciales
· Carte de commerçant
· Demande adressée au Coordonnateur
Général
· Patente de l'année en cours
· Photocopie de la pièce d'identité
Section III.- Remarques et
suggestions
§1.- Remarques
Tout au long notre stage, nous avons pu remarquer avec
enthousiasme que tous les services de l'ARAP fonctionnaient avec une synergie
favorable à l'épanouissement des missions attribuées. Il
existe une interaction et une imbrication de différents services de
telle sorte que le personnel produise des rendements meilleurs.
Nous avons agréablement ahuris de constater que le
Directeur général tenait presque toutes les semaines des
séances de travail, de monitoring, et autres activités dans le
seul but de parfaire la connaissance nécessaire au bon
déroulement des activités de l'ARAP.
§2.- Section II.
Suggestions
La République du Congo étant
l'un des Etats africains ou l'on peut se permettre de parler du boom
pétrolier. Il serait hypocrite que nos suggestions n'apparaissent que
positives et non constructives. Dans cette optique que nous avons refait la
lecture des réalités socio-économiques de notre pays. Et
il est, faut-il le dire, que la pauvreté est criante.
Le peuple a la conviction de subir une paupérisation
à outrance. Alors que par ailleurs, les ressources
pétrolières dont regorge le pays pouvaient bien combattre cette
pauvreté. Grâce à sa contribution en qualité de
l'Autorité de régulation, l'ARAP devra participer à
l'amélioration de la vie sociale et du vécu quotidien du
congolais. A cet égard, nos suggestions se traduisent dans les lignes
qui suivent15(*).
1.- L'importance de la
transparence et de la responsabilité
Le pétrole fait partie du patrimoine collectif de
l'Afrique. Néanmoins, de nombreux aspects de son exploitation restent
délibérément occultés ; des
éléments-clés du fonctionnement de l'industrie
pétrolière sont encore souvent considérés comme des
secrets d'Etat.
Quand les Evêques d'Afrique centrale se sont
réunis en juillet 2002 et ont rendu publique une déclaration sur
le pétrole et la pauvreté dans le Golfe de Guinée, ils y
ont dénoncé la « complicité » existant
entre les compagnies pétrolières et les détenteurs du
pouvoir dans la région, et le secret entourant les contrats
pétroliers. « Les contrats que signent nos Etats profitent
avant tout aux hommes du pouvoir en place tout en renforçant la
dépendance économique du pays.».
La confidentialité attachée aux contrats rend
très difficile, voire impossible, d'estimer correctement la
répartition des revenus pétroliers entre les compagnies et les
gouvernements, et de juger la manière dont le gouvernement utilise ces
ressources pour lutter contre la pauvreté. La transparence est
nécessaire pour que chaque acteur du jeu pétrolier de la
région puisse assumer sa part de responsabilité. C'est pour cette
raison que nous soutenons activement la campagne internationale
« Publiez ce que vous payez. »
2.- Eradication de la
dépendance pétrolière
La dépendance pétrolière est un obstacle
au développement, comme nous le verrons par la suite, mais l'impact
négatif du boom pétrolier pour les Africains les plus pauvres
n'est pas une fatalité. Si la gestion des revenus pétroliers se
fonde sur la transparence, la responsabilité et la justice, les
pétrodollars peuvent être la source d'importants
bénéfices pour les citoyens des pays producteurs de
pétrole. Ce rapport formule ainsi une série de recommandations
visant à promouvoir une politique véritablement axée sur
la réduction de la pauvreté.
Un effort soutenu, coordonné et cohérent - une
« grande impulsion » pour transformer l'environnement
politique de la gestion des revenus pétroliers - par tous les acteurs de
la scène pétrolière africaine, pourrait permettre que la
richesse pétrolière de l'Afrique se traduise en une
amélioration concrète des conditions de vie des plus pauvres.
Construire des Etats pétroliers transparents et responsables, se
concentrant sur la réduction de la pauvreté et l'anticipation de
l'après pétrole, est l'un des défis majeurs auxquels
l'Afrique fera face au XXIème siècle. La responsabilité
première de cette tâche incombe aux gouvernements africains. Mais
ceux-ci n'auront aucun intérêt à se réformer tant
que l'environnement politique international ne sera pas lui-même plus
transparent en matière de gestion des revenus pétroliers.
Ces gouvernements ne constituent qu'une facette d'un vaste
réseau d'intérêts construit autour du boom pétrolier
actuel de l'Afrique. Les autres acteurs clefs, dont certains disposent d'une
puissante influence, sont les compagnies pétrolières
internationales, les institutions financières internationales (notamment
la Banque mondiale et le Fonds Monétaire International) et les
gouvernements des pays du Nord dont sont originaires les multinationales
pétrolières.
Ces acteurs ne travaillent pas de concert pour permettre un
véritable changement des pratiques politiques, il est peu probable que
le boom pétrolier de l'Afrique puisse réellement servir à
réduire la pauvreté dans ces pays ; il ne servira au
contraire qu'à augmenter la corruption, la mauvaise gestion, la
destruction de l'environnement et les violations des droits de l'homme. Il est
urgent que les choses changent
3.- Ce qu'il faut faire
Il s'impose par conséquent, de manière
générale, une série de recommandations destinées
aux gouvernements africains, aux compagnies pétrolières, aux
institutions financières internationales, aux gouvernements du Nord et
aux autres acteurs, pour améliorer les résultats des politiques
de lutte contre la pauvreté dans les pays producteurs de pétrole
en Afrique.
Et de manière particulière, l'Etat congolais
devra s'engager avec toutes les énergies possibles couplées
à une politique de transparence et de développement, à
rejoindre le parcours du voisin Angolais qui aujourd'hui, est membre de
l'OPEP16(*).
« In fine », l'Agence de Régulation
de l'Aval Pétrolier, au travers de l'Etat congolais, devra s'assigner
un défi de rehausser le niveau de vie des congolais.
CONCLUSION
CONCLUSION
Voici arrivé à l'issue de la rédaction de
notre rapport de notre stage effectué à l'Agence de
Régulation de l'Aval Pétrolier. La coutume traditionnellement
académique nous astreint à clore notre rapport. De ce fat, il
appert donc logique de nous résumer en quelques lignes en guise de
conclusion.
Il est- on ne peut plus sincère-, d'affirmer que nous
avons passé des moments très favorables à
l'épanouissement de formation professionnelle. Les tâches que nous
avons eu à réaliser peuvent se résumer sans pour autant
être laconique comme suit :
1) à la direction générale,
spécialement au secrétariat de direction : nous avons
traité des courriers d'arrivée et de départ ; suivre
les dossiers en vue du visa du DG, et en plus nous avons appris à nous
servir de certains outils tel : photocopieur, imprimante et ordinateur et
bien d'autres matériels.
2) à la direction technique : nos tâches
consisté en multiples activités mais principalement nous avons
acquis des savoirs techniques relatifs à la constitution des demandes
pour obtenir l'autorisation d'achat de différents types de
clients : hôtels, boulangerie ; baleinières, etc.
3) à la direction administrative te financière,
nous avons appris ce qui est relatif à la gestion des ressources
humaines, à la tenue de la comptabilité de l'ARAP (une
comptabilité publique obéissant à des contraintes du
Budget de l'Etat.
4) dans différents services rattachés à
ces trois organes de directions, nous avons appris de nombreux textes
légaux régissant le marché national du pétrolier
mais également la lutte que mène l'ARAP contre la vente, le
stockage illicite et e commerce illégal du pétrole lampant.
Nous avons donc eu retenir que l'ARAP est un organe de
régulation sans lequel, le marché du pétrole serait
anarchique et que les politiques que mènent le Directeur
général et ses collaborateurs assainissent le marché
pétrolier et régularise la procédure de l'exploitation ou
de consommation de l'or noir.
Notre stage a été par conséquent une
expérience enrichissante tant pour combler notre formation
théorie acquise à l'IAE grâce à des formateurs
très compétents et une ambiance très éducative.
Nous pouvons à présent dire avec confiance, mais
de manière humble, que nous ferons face au marché de l'emploi et
serons capables de défendre les fruits de toutes les belles
années passées à l'Institut d'Administration d'Entreprises
en Comptabilité Banque particulièrement. Et que ce fut une liesse
pour d'apprendre par le mariage de nos théories à la pratique.
BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE
A.- Les textes légaux
consultés
1) loi n° 6-2001 du 19 octobre 2001 organisant les
activités du secteur aval ;
2) ordonnance n° 3-2002 du 1er mars 2002 portant
harmonisation technique de certaines dispositions de la loi n° 6-2001 du
19 octobre 2001.
3) Décret n°99-47 du 25 mars 1999 portant
organisation et fonctionnement du comité de privatisation.
4) Décret n°94-425 du 1er septembre1994 fixant les
procédures de mise en oeuvre de la privatisation des Entreprises
Publiques.
5) Décret n°2002-260 du 1er août 2002
définissant les conditions d'exercice des activités de
distribution et commercialisation des hydrocarbures raffinés ainsi que
les règles d'implantation, d'aménagement et d'exploitation
des points de ventes.
6) Décret n°2002-261 du 1er août 2002 fixant
les conditions d'exercice des activités de stockage et/ou de transport
massif des hydrocarbures raffinés, ainsi que les règles
d'implantation, d'aménagement et d'exploitation des
dépôts.
7) Décret n°2002-262 du 1er août 2002 fixant
les spécifications des hydrocarbures raffinés produits ou
importés commercialisable.
8) Décret n° 2002-264 du 1er août 2002
définissant les conditions d'exercice des activités de
fabrication des lubrifiants ainsi que les règles d'implantation,
d'aménagement et d'exploitation des usines de fabrication des
lubrifiants.
9) Décret n°2002-265 du 1er août 2002 fixant
les conditions d'exercice des activités d'importation, d'exportation,
de transit et de réexportation des hydrocarbures raffinés.
10) Décret n° 2002-281 du 9 août 2002
portant création et organisation du comité technique du
secteur des activités pétrolières aval.
B.- Les ouvrages sélectifs
11) Turab GURBANOV
(2007),
Le
pétrole de la Caspienne et la politique extérieure de
l'Azerbaïdjan : tome 1- Questions économiques et
juridiques, l'Harmattan, , 304 pages, (
ISBN
978-2-296-04019-9 ) ;
12) Turab GURBANOV
(2007),
Le
pétrole de la Caspienne et la politique extérieure de
l'Azerbaïdjan: tome 2- Questions géopolitiques,
l'Harmattan, 297 pages, (
ISBN
978-2-296-04020-5 ) ;
13) Jacques PECEBOIS (1991), Le Pétrole entre la
logique économique et les enjeux stratégiques, Le
Trimestre du monde, 1er trimestre ;
14) Anton ZISCHKA (
1934), La Guerre
secrète pour le pétrole, Paris, Préface de
Francis
Delaisi ;
15)
Pétrole Apocalypse d'
Yves Cochet, (
ISBN
2213622043).
16)
La Vie après le pétrole de
Jean-Luc Wingert,
2005 (
ISBN
2746706059)
17) Rose WROTER (2005), écrire son rapport
scientifique, éditions le Semeur, 230 p.
TABLE DES MATIERES
Dédicace
I
Remerciements
II
Avant-popos
III
Introduction
1
Chapitre I Présentation et fonctionnement de l'ARAP
4
Section I.- Organisation de l'ARAP
4
§1.- Historique de l'agence de l'Aval
Pétrolier
4
1.- Situation des marchés pétroliers
avant l'ARAP
4
2.- Situation actuelle des marchés
pétroliers
4
§2.- Fiche d'identité de l'ARAP et
missions
4
1.- Fiche d'identité de l'ARAP
5
2.- Missions de l'ARAP
7
2.1.- l'ARAP en tant que
« Autorité de régulation »
7
2.2.- Aperçu de principales missions de
l'ARAP
8
Section II.- Organisation et fonctionnement de
l'ARAP
8
§1.- Direction générale
9
1.- Les attributions du Directeur
général
9
2.- Obligations et responsabilités du
directeur général
10
§2.- Direction technique
10
1.- Les attributions du Directeur technique
10
2.- Les services rattachés à la
direction technique
11
§.3.- Direction administrative et
financière
11
1.- Les attributions du directeur administratif et
financier
11
2.1.- Définitions de concepts techniques
12
Chapitre II:
20
Section I.- Outils mis à notre disposition
et tâches effectuées
19
§1.- Les textes fondamentaux et savoirs acquis
20
1.- Compte-rendu de la réunion du 19
décembre 2006
22
1.1.- Les tâches réalisées
à la direction générale
24
§2.- Les savoirs acquis pendant
l'accomplissement de diverses activités
24
1.- Approvisionnement et de commercialisation du
pétrole lampant
24
2.- Les mécanismes de stabiliser les prix
des produits pétroliers
26
2.1.- Programme avec le FMI
26
2.3.- Transfert définitif des actifs et des
activités
26
2.4.- Revendeurs ambulants
26
2.5.- Rappel du Gouvernement Congolais
27
Section II.- Tâches réalisées
et savoirs acquis
28
1.- Cas des sociétés
28
2.- Cas des propriétaires de groupe
électrogène
28
3. Cas des propriétaires des restaurants et
hôtels
28
4. Cas de la revente des produits
Pétroliers
28
5. Cas des propriétaires des pirogues
motorisées
29
6. Cas des propriétaires des
baleinières et bateaux de plaisance
29
7. Cas des propriétaires des
boulangeries
29
Section III.- Remarques et suggestions
29
§1.- Remarques
29
§2.-Suggestions
29
1.- L'importance de la transparence et de la
responsabilité
30
2.- Eradication de la dépendance
pétrolière
30
3.- Ce qu'il faut faire
31
Conclusion
34
Bibliographie selective
35
Table des matières
36
* 1 L'école
supérieure où nous avons bénéficié des
connaissances dans le cadre de la formation en Comptabilité et
Banque.
* 2 Nous avons été
dans les services de stabilisation des prix, des approvisionnements, et des
archives et de la documentation. A l'exclusion du service de la
comptabilité où nous avons simplement découvert que l'ARAP
tient une comptabilité publique et non privée. Toutefois, il nous
a été donné quelques brèves informations relatives
à la comptabilité de l'ARAP.
* 3 Une fiche d'identité
est un document reprenant tous les renseignements nécessaires d'une
entreprise ou d'une organisation quelconque. Voir Management des
* 4 Voir la fiche dans la page
qui suit.
* 5 Extrait des propos du
Ministre des Hydrocarbures tenus à l'occasion de la création de
l'ARAP., 2006.
* 6 Pour le détail des
missions de l'ARAP, voir les statuts de l'Agence, en annexe à la
neuvième page.
* 7 Pour connaître tout
sur le fonctionnement et l'organisation de l'ARAP, voir en annexe ses statuts
* 8 Voir les Statuts de l'ARAP,
p.4.
* 9 Nous n'allons pas
considérer dans le présent rapport l'examen des antennes
départementales. Cela se justifie du fait que nous n'avons pas pu
être dans ces départements selon le planning de notre stage.
* 10 Ibid.
* 11 Les attributions du
Directeur technique sont assurées par deux services principaux à
savoir : le Service de la
stabilisation de prix et le service des approvisionnements.
* 12 Ibid.
* 13 déclaration du
Directeur général qui renchérit que la maîtrise de
tous ces textes est indispensable.
* 14 Ce n'est pas tout.
Décrire tout ce que nous acquis comme savoir technique surcomblerait
notre rapport, -
à cause de ces raisons d'ordre méthodologique,
nous nous limitons à certaines sommes de connaissances
acquises.
* 15 Lire le rapport des
églises catholiques du 6 août 2006 de 6 de Pierre BERNARD,
disponible sur internet www.gazynety.
* 16 L'organisation des pays
exportateurs de pétrole (OPEP) créée en 1960
(Conférence de Bagdad), siège à Vienne et regroupe onze
pays (Arabie saoudite, Irak, Iran, Koweït, Venezuela, Qatar,
Indonésie, Libye, Emirats arabes unis, Algérie et Nigeria). Elle
se fixe pour objectif de coordonner les politiques pétrolières
des Etats membres, à la fois pour rentabiliser les investissements des
producteurs et assurer l'approvisionnement des consommateurs.