Problématique de la gestion des déchets d'élevage et ménagers biodégradables: Cas de la cité de Lubero( Télécharger le fichier original )par Alain KAKULE MANZEKELE Université de conservation de la nature et de développement de Kasugho - Graduat 2008 |
4.2. LA QUANTIFICATION DES DECHETSA l'observation du tableau N° 11, nous constatons que les déchets provenant de recyclage des parcelles sont plus produits dans les trois secteurs, soit 39,35% du poids total de déchets produits par notre échantillon. Les épluchures des tubercules et des fruits par contre représentent 11,8% du poids total de déchets produits. Le fumier de chèvres 10,34%, les autres déchets 11,1%. Comparativement aux axes, l'axe Lubero a un pourcentage élevé représenter par 15,26% des déchets provenant de recyclage des parcelles, 10,8% est produit à Mulo par notre échantillon et 13,29% aux environs de la cité de Lubero. Les investigations de SANE (1999), dans la ville d'Abidjan (Côte d'Ivoire) par rapport à la quantité de déchets générés par la ville a augmenté continuellement. La production annuelle de l'agglomération est passée de 776 178,4 t à 682 220,4 t ce qui équivaut à taux de croissance annuelle de 4%. Le ratio moyen de la quantité de déchets par habitant est de 1,04 kg/hab./jour. Ce ratio est de 0,41 kg/hab. /jour dans les quartiers précaires et de 1,23 kg/hab./jour dans les zones résidentielles. Par rapport aux résultats de nos recherches nous constatons que la production journalière dans la cité de Lubero et ses environs est de 4816 kg dans l'ensemble. Par contre la production moyenne journalière par habitant est 1,5 kg de notre échantillon. Selon Michel R. (2004) les tas d'ordures recensés dans la zone métropolitaine représentent "entre 6.000 et 8.000 tonnes tous les jours", la situation d'insalubrité de la capitale haïtienne n'a jamais atteint des proportions aussi alarmantes ( www.haïticulture.ch,2004). En comparant les quantités d'ordures produites par jour et par habitant en Abidjan et en cité de Lubero, la ville d'Abidjan représente la quantité la plus élevée que dans la cité de Lubero. Ceci s'expliquerait par le standing de vie mais aussi aux conditions climatiques (précipitations) qui augmenterait le poids des déchets sous l'influence de humidité du climat tropical humide. |
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