WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Les causes des pannes et problèmes des ordinateurs dans la ville de Bukavu : état de lieu et critique

( Télécharger le fichier original )
par Jospin MUKUKYA Mazambi
Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu - Graduat en informatique et Gestion 2006
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

7. Les IRQ (19)

1. béfinition d'une interruption

Puisque le processeur ne peut pas traiter plusieurs informations simultanément (il traite une information à la fois, tout en sachant que le multitâche consiste à alterner des morceaux d'instructions de plusieurs tâches différentes), un programme en cours d'exécution peut grâce à une interruption être momentanément suspendu, le temps que s'exécute une routine d'interruption. Le programme interrompu peut ensuite reprendre son exécution. Il existe 256 adresses d'interruption différentes. Une interruption devient une interruption matérielle lorsqu'elle est demandée par un composant matériel du PC. Ainsi, lorsque ceux-ci ont besoin d'une ressource, ils envoient parfois au système une demande d'interruption pour que ce dernier leur prête son attention. Ainsi, les périphériques ont un numéro d'interruption, que l'on appelle IRQ (Interruption Request Line ou Interruption Request, ce qui signifie requête d'interruption). Cette interruption est une ligne physique qui relie le slot à la carte mère. Pour un slot ISA 8bits par exemple, il y a 8 lignes IRQ qui relie le slot ISA 8 bits à la carte mère, c'est-à-dire IRQ0 à IRQ7. Ces IRQ sont contr6lés par un contr6leur d'interruption qui permet de sélectionner celui dont l'IRQ a la plus grande priorité. Pour les slots 16 bits, les IRQ8 à IRQ15 ont été ajoutés, il a donc fallu ajouter un second contr6leur d'interruption, la liaison entre les deux groupes d'interruption se fait par l'intermédiaire de l'IRQ2 reliée à l'IRQ9. La priorité étant donnée par ordre d'IRQ croissant, et les IRQ 8 à 15 étant insérées entre les IRQ1 à 3, l'ordre de priorité est donc le suivant :

0 > 1 > 8 > 9 > 10 > 11 > 12 > 13 > 14 > 15 > 3 > 4> 5 > 6 > 7

2. La DMA

Des périphériques ont besoin d'emprunter de la mémoire au système. Il leur est alors défini un canal d'accès direct à la mémoire appelé DMA (Direct Memory Access), soit Accès direct à la mémoire. Elle désigne un emplacement de la mémoire vive de l'ordinateur. Les périphériques utilisent cet emplacement comme mémo ire tampon (appelée en anglais << Buffer >>) pour les données qui entrent et sortent. Ce paramètre est appelé << adresse

de début >> (ou plus techniquement RAM start A dress). Cette méthode permet à un périphérique d'emprunter des canaux spéciaux qui lui donnent un accès direct à la mémoire, sans faire intervenir le microprocesseur, af in de le décharger de ces t8ches. Il y a 8 canaux DMA sur un PC. Les quatre premiers ont une largeur de bande de 8 bits tandis que les DMA 4 à 7 ont une largeur de bande de 16 bits. Les DMA sont généralement assignés comme suit :

bMA0 : libre ;

bMA1 : (généralement réservé à la carte son)/libre ;

bMA2 : contr6leur de disquettes ;

bMA3 : port parallèle (port de l'imprimante) ;

bMA4 : contr6leur d'accès direct à la mémoire (renvoi vers bMA0) ;

bMA5 : peut être utilisé par carte son)/libre ;

bMA6 : (utilisé pour le contr6leur SCSI)/libre bMA7 : libre.

3. Les Adresses de base

Pour échanger des informations avec le système, les périphériques ont besoin d'une adresse. Ces adresses sont appelées des adresses de base. Elles ont différentes appellations :

Ports d'E/S ;

Ports d'entrée/sortie ; Adresse d'E/S ;

Adresses de ports d'E/S ; Ports de base,

Adresses I/O ;

C'est par l'intermédiaire de cette adresse de base que le périphérique peut communiquer avec le système d'exploitation. Il ne peut donc y avoir qu'une adresse de base unique par périphérique. Voici quelques adresses de base courantes :

060h : clavier ;

170h/37h : contr6leur IbE secondaire ; 1F0h/3F6h : contr6leur IbE primaire ; 220h : carte son ;

300h : carte réseau ;

330h : carte adaptatrice SCSI ;

3F2h : contr6leur de lecteur de disquettes ;

3F8h : COM1 ; 2F8h : COM2 ; 3E8h : COM3 ; 2E8h : COM4 ; 378h : LPT1 ;

278h : LPT2.

1.2.1.2.3 Les Lecteurs de disques

1. Les lecteurs de disquettes

Les lecteurs de disquettes (ou FLOPPY) sont actuellement les supports amovibles de mémoire de masse de petite taille les plus répandus. En effet, il n'existe aucun PC qui n'en possède pas au moins un, si ce n'est que certaines stations réseau. Malgré leur petite capacité et leur fragilité, les disquettes sont un standard.

1.1. Les disquettes

Une disquette n'est autre qu'un disque en mylar (plastique ayant une très bonne stabilité dimensionnelle) recouvert d'oxyde magnétique sur toute sa surface. Cette disquette tourne dans une pochette plastifiée revêtue intérieurement d' un matériau lubrifiant et "antistatique".

La vitesse de rotation relativement importante, qui est de 300 tours par minute rend cette précaution indispensable pour ne pas conduire à une dégradation trop rapide du disque et de son revêtement. Le disque est placé dans une enveloppe en plastique rigide qui le protège des chocs, de la poussière et des agressions diverses.

1.2. Fonctionnement

Un lecteur de disquette est un appareil relativement simple, mécaniquement parlant. Lorsqu'une disquette est introduite dans le lecteur, son volet métallique est automatiquement déplacé af in que les têtes de lecture écriture puissent accéder à la surface magnétique. Celles-ci converties les données binaires en pulsion électromagnétique lors de l'écriture, et inversement lors de la lecture.

Un lecteur se compose tout d'abord d'un moteur d'entra?nement de la disquette. Il peut être relégué dans un coin du ch8ssis et entrainer la disquette. Il est placé sous le centre de la disquette et entraine alors celleci directement. Cette dernière, une fois correctement insérée dans le lecteur, est mise en rotation par l'intermédiaire d'un ergot qui s'insère dans l'encoche d'entra?nement du moyeu. La vitesse relativement faible fait que les têtes de lecture écriture ne volent pas au-dessus de la surface du disque, mais sont en contact avec elle. Les têtes se déplacent d'avant en arrière gr8ce au déplacement du chariot entrainé par un moteur pas à pas. Ce chariot est solidaire du mécanisme de positionnement des têtes qui doit être d'une très grande précision et qui peut être :

à système à vis hélicoidale ;

à bande métallique tendue ;

à crémaillère.

Le chariot porte têtes est guidé par un ou deux rails cylindriques sur lesquels il est tiré ou poussé par le mécanisme de positionnement. Du fait de la précision quasi parfaite du positionnement obtenu, ce moteur est toujours du type pas à pas. Un moteur pas à pas tourne d'un certain angle chaque fois qu'il reçoit une impulsion électrique. Chaque impulsion provoque donc le déplacement des têtes de la distance séparant 2 pistes. Pour détecter la piste 0, on utilise soit un mini rupteur soit un couple diode phot transistor. Ce dernier a pour fonction de signaler à l'électronique du lecteur lorsque le chariot porte tate se trouve dans la position la plus éloignée du centre de la disquette, position qui correspond à la piste 0 et dont la détection est fondamentale. Tous ces éléments sont montés sur un ch8ssis en alliage moulé ou coulé sous pression, muni de nervures de renfort af in d'en assurer une bonne stabilité dimensionnelle.

2. Le disque dur

Le disque dur est la mémoire de masse la plus répandue dans les PC depuis plusieurs années. Son fonctionnement est très proche de celui d'un lecteur de disquette. En effet, on y retrouve les principaux composants (têtes de lecture, moteur, ...). Af in de proposer une capacité nettement accrue, un certain nombre de points ont étés revus. En premier lieu, le disque est hermétiquement fermé dans le but d'empêcher toute saletés de gêner la lecture. Ensuite, les plateaux sont rigides. Un cache est souvent intégré

af in d'augmenter les performances générales du disque. L'offre actuelle diffère sur différents points :

la capacité totale du disque,

l'interface (IbE, SCSI, ...),

le format,

les performances.

1. Le bo?tier

Un disque dur se présente sous la forme d'un boitier rectangulaire qui possède un circuit imprimé et différents composants sous sa face inférieure. La face arrière comporte généralement deux connecteurs :

l'interface,

le connecteur d'alimentation électrique.

Entre eux ou sur la face inférieure du disque sont disposés plusieurs jumpers permettant de paramétrer le disque dur. bifférents formats sont proposés :

le format 3,5 " que l'on rencontre dans les PC courants. Il a la même taille que les lecteurs de disquette du même nom.

Le format 5,25", nettement plus gros, avait tendance à disparaitre ces dernières années. Mais certains constructeurs l'ont remis au goUt du jour. Il permet en effet de proposer des disques durs à moindre coOt car la mécanique a nettement moins besoin d'être miniaturisée que dans le format 3.5". De plus, de nombreux boitiers Tower ou mini-tower possèdent des logements libres à ce format.

Af in d'équiper les portables, le format 2 " est disponible depuis peu. Généralement, le connecteur de données fait aussi office d'alimentation électrique dans le but de réduire la taille au maximum.

2. Caractéristiques techniques d' un disque dur 2.1. La capacité

C'est certainement la capacité qui constitue la caractéristique la plus intéressante d'un disque dur. Elle indique en effet quel volume de données peut être stocké sur ce disque dur. La capacité d'un disque dur dépend ellemême de différents éléments. L'un de ces éléments est bien sOr le nombre de disques tournant dans l'unité de disque dur. Le procédé de codage utilisé en est un autre. La capacité totale d'une unité résulte de la conjonction de

ces deux éléments. La première unité de disque dur installée sur un P.C. possédait une capacité de 10 Mo, alors que les disques durs sont actuellement le plus souvent d'une capacité de 2GMo à 20 Go et qu'on trouve sans peine des disques durs d'une capacité supérieure. L'ordinateur ne peut malheureusement pas accepter n' importe quelle capacité. La raison réside dans le BIOS de l'ordinateur. Si vous travaillez avec un AT ou avec une machine compatible, par exemple avec un 386. Le BIOS en ROM comporte en effet une table dans laquelle sont inscrits tous les types de disques durs soutenus par celui-ci. Seuls, ces lecteurs peuvent être utilisés sans logiciel d'extension. Si l'ordinateur a déjà quelques années, il ne soutient que généralement pas les disques durs d'une capacité supérieure à 520 Mo. Mais cela ne doit pas alarmer : si le BIOS de l'ordinateur ne soutient pas le disque dur voulu, on peut néanmoins utiliser n'importe quel disque dur à l'aide d'un logiciel approprié.

2.2. Le temps d'accès moyen

Il indique le temps qui s'écoule normalement jusqu'à ce que nimporte quelle information puisse être trouvé sur le disque. Le temps d'accès moyen est indiqué en milliseconde (ms = millièmes de seconde). Un disque dur dont le temps d'accès moyen est de 28 ms trouvera donc en moyenne linformation voulue en 28 millisecondes. Ce concept ne doit pas être confondu avec le temps de latence moyen. Le temps de latence moyen indique la durée pendant laquelle le disque attend avant de lire un bit donné. Le Temps de latence moyen est en général de 8,4 ms (temps d'une demi rotation à 60 tours par seconde).

2.3. La vitesse de transmission des données

La vitesse de transmission des données définit très exactement combien de données peuvent être transmises du disque dur à la mémoire pendant une unité de temps. Avec le temps d'accès moyen, ce paramètre représente donc également un élément important pour apprécier les performances d'un disque dur. Un disque dur qui retrouve très rapidement les informations voulues sur le disque ne présente guère d1ntérêt si ces informations sont ensuite transmises à la mémoire à une " vitesse d'escargot ". Un disque dur ne peut être vraiment exploité à une vitesse élevée qu'a condition, non

seulement que les données soient lues rapidement, mais aussi qu'elles puissent alors être transmises au moins aussi rapidement à l'ordinateur. La vitesse de transmission des données est indiquée en Mbits / secondes (1 Mbit = 1 millions de bits). On définit donc combien de millions de bits peuvent être échangés en une seconde entre le disque dur et la mémoire. La vitesse de transmission des données dépend non seulement du disque dur, mais aussi du procédé d'enregistrement utilisé, c'est-à-dire de linterface (du contr6leur).

2.4. Rangement automatique des têtes (auto parking)

Lorsqu'un disque dur n'est plus alimenté en courant électrique, c'est-à-dire une fois que la machine a été éteinte, les disques arrêtent de tourner. Les têtes de lecture/écriture se trouvent alors placées "quelque part" audessus de la surface du disque. A la suite de chocs, la tate de lecture/écriture pourrait donc entrer en contact avec la surface du disque, ce qui entrainerait une perte de données. Mais il y a aussi danger lors de la mise en marche de l'ordinateur : les pointes de tension causées par la mise en marche pourraient magnétiser inopinément, et donc détruire certaines parties du disque dur. C'est pourquoi les disques durs sont dotés d'un mécanisme de rangement automatique, qui, après l'arrêt de l'ordinateur, range automatiquement les têtes de lecture/écriture à un endroit où elles ne peuvent causer aucun dommage direct, ni par contact, ni lors de la mise en marche. Ce mécanisme repose sur l'astuce suivante : lorsque l'ordinateur est arrêté, le disque dur continue à tourner un certain temps, avant de simmobiliser définitivement. Ces rotations supplémentaires sont utilisées pour produire un courant électrique suffisant pour actionner le moteur pas à pas af in qu'il amène la tate de lecture/écriture dans la zone de rangement.

1.2.2. Le Software

1.2.2.1 Le système d'exploitation (20)

1.2.2.1.1. Généralités

Le système d'exploitation d'un ordinateur ou d'une installation informatique est un ensemble de programmes qui remplissent deux grandes fonctions :

gérer les ressources de l'installation matérielle en assurant leurs partages entre un ensemble plus ou moins grand d'utilisateurs ;

assurer un ensemble de services en présentant aux utilisateurs une interface mieux adaptée à leurs besoins que celle de la machine physique.

Un système informatique est un ensemble de matériels et de logiciels destinés à réaliser des t8ches mettant en jeu le traitement automatique de l 'information.

La communication d'un tel système avec le monde extérieur est assurée par des organes d'accès ; ceux ci permettent également une interaction avec des dispositifs physiques que le système informatique est chargé de surveiller ou piloter.

La fonction d'un système informatique est la fourniture de prestations (services) capables d'aider à la réalisation de problèmes usuels :

Gestion de l'information : stockage, désignation, recherche,

communication, protection contre les intrusions ou les incidents ;

Préparation et mise au point de programmes ;

Gestion de l'ensemble des ressources pour permettre l'exploitation des programmes (c'est-à-dire création d'un environnement nécessaire à l'exécution du programme).

Gestion et partage de l'ensemble des ressources (matériels, informations,...) entre l'ensemble des usagers.

On peut considérer que cet ensemble de prestations, fournies par le système d'exploitation, constitue pour l'usager de ce système, une machine

nouvelle qualifiée d'abstraite ou de virtuelle, par opposition à la machine physique réalisée par l'assemblage de composants matériels.

Logiciel d'application ;

Logiciel de base ;

Machine physique. ·

Le logiciel de base peut lui-même être décomposé en deux niveaux : Les outils et services (compilateurs, chargeurs, éditeurs, utilitaires, ...) ;

Le système d'exploitation.

1.2.2.1.2 R6le d'un système d'exploitation (21)

Un système d'exploitation est un ensemble de programmes (Logiciel) concus pour servir d'intermédiaire entre les programmes d'application et le PC formé de ses divers composants. C'est également la porte d'accès de l'utilisateur au PC et à son organisation.

En contemplant les divers composants du PC, on notera leur diversité. Une distinction basique est faite entre matériel et logiciel, hardware et software. Le matériel lui même se compose d'une foule de périphériques divers et variés intégrés ou connectés au PC : lecteurs de disquettes, disque dur, clavier, écran, souris, imprimante, etc.... . La partie logicielle est ellemême divisée en deux : le système d'exploitation avec tous ses composants et les programmes d'application pilotés sur la base du système d'exploitation et permettant le travail effectif sur le PC.

1.2.2.1.3. Finalités du système d'exploitation

Gestion des informations : stockage, recherche protection ; Gestion des ressources matérielles et logicielles : optimisation,

sécurité, exécution des applications, partage entre usager ; Assurer une sécurité vis à vis du matériel et personnel ; Rendre compte de l'activité de la machine.

1.2.2.1.4. Le système d'exploitation DOS (22)

DOS est l'abréviation de Disk Operating System. bans sa première version DOS était beaucoup plus orienté vers la gestion des lecteurs des disques. En réalité DOS pilote l'ensemble du PC, y compris l'écran, le clavier, la mémoire, l'imprimante... . Le système d'exploitation DOS se charge donc de la collaboration entre tous les composants, pour éviter q'une partie ou une autre de l'ordinateur ne perde la mémoire ou refuse de travailler.

Logiciels d'application : Word, Excel ..

Système d'exploitation WINDOWS

Jiisniie Windows 3.11

COMMAND.COM COMMANDES EXTERNES

IO.SVS MSDOS.SVS

ROM - BIOS

1.2.2.1.5. Le système d'exploitation Windows

WINDOWS est né du fait de l'appétit de mémoire sans cesse croissant des applications sous bOS. Il fallait trouver un remplacant pour MS-DOS ou alors compléter le système d'exploitation par quelque chose qui lui donnerait une nouvelle jeunesse.

Ce complément s'appela Windows et connut le succès à partir de sa version 3.1. Puis Windows 95 apparut et le monde fut d'un coup plus beau. Fini le système d'exploitation avec une couche complémentaire, nous tenions enf in un système d'exploitation résolument nouveau. bans le coeur de Windows 95 se tient toujours et encore MS-DOS, en l'occurrence un noyau d'un DOS en mode protégé que l'on peut appeler et qui forme le fondement de toutes les

applications basées sur MS-DOS. Ce noyau de DOS qui s'appelle toujours IO.SYS a alimenté beaucoup de discussions, on constate que :

a. Il n'est pas tout à fait exact, comme le prétend Microsoft dans sa publicité que les versions modernes de Windows n'ont plus besoin de MSbOS. Le DOS est toujours présent, voire indispensable ;

b. Au démarrage du système, c'est un DOS ordinaire qui est chargé. Ce DOS se compose de IO.sys et de MSbOS.sys ;

c. MS-DOS n'a pas disparu et son développement a été poursuivi, le

fondement de WINDOWS reste toujours et encore MS-DOS et de

nombreux programmes DOS continuent de remplir sagement leur t8che

aussi bien dans le domaine privé que professionnel.

d. La version WINDOWS 2000 tend à jeter DOS dans la poubelle, on ne retrouve que par hasard l'option Commande MS-DOS dans le menu Accessoires et il n'est plus possible de quitter WINDOWS pour rentrer en DOS comme par le passé, et même l'installation WINDOWS 2000 ne supporte plus la présence d'un quelconque fichier de DOS sur le disque.

e. On constate donc que WINDOWS est en train de se passer de bOS, mais bon nombre de nos machines utilisent encore de vieux WINDOWS et des logiciels tournant sous DOS , c'est pourquoi la connaissance de commandes essentielles de DOS restera d'actualité pendant quelques moments encore !

1.2.3.2. Les produits Office

Les produits offices sont des applications ou des logiciels qui résolvent des problèmes spécifiques liés au traitement de l'information. Il s'agit des produits exclusifs de Microsoft. Parmi les logiciels, nous distinguons (23) :

Logiciel d'exploitation : c'est un ensemble de programmes destinés à

la gestion de tous les périphériques. Les logiciels d'exploitation ne sont

pas capables d'assurer les opérations d'elles-mêmes ; elles sont

réalisables par le biais du système d'exploitation. Il est donc impératif

de charger le système d'exploitation en mémoire centrale avant toute

tentative d'utilisation.

Logiciel d'application : logiciels destinés à faciliter les t8ches de programmation en mettant à notre disposition des macro-commandes. Logiciel d'interfaçage : il met en relation l'utilisateur et le système.

bisons en passant que les produits sont nombreux et varient selon l'évolution de la technologie et surtout de l'électronique qui révolutionne grandement le monde informatique. C'est la raison pour laquelle dans Office 2000 se trouvent tous les produits des versions antérieures alors que dans les versions telles que office 2003, l'on retrouve Microsoft Publisher qui n'est pas dans les autres versions antérieures. En effet, selon Martine Bondon et Lemoine, à chaque type de logiciel correspond un objectif particulier en terme de gestion de l'information, objectif lié aux caractéristiques des informations à gérer et au résultat attendu (24). Le logiciel permet d'atteindre cet objectif en exécutant certaines actions spécifiques. A titre d'exemple, voici les produits de Office 2003 et quelques explications :

Microsoft Office Word : Saisie et conservation de données, modification et correction de textes, mise en forme et mise en page, fusion et fractions des textes,....

Microsoft Office Excel : création de tablea ux (tri, validation des données, filtre de données,...), programmes de calculs verticaux et horizontaux, exportation et importation des informations d'une feu i l le,...

Microsoft Office Access : créer et modifier de la structure d'une base de données, saisir les valeurs de données, fournir des listes répondant à des critères spécifiques (requêtes), mettre en relation plusieurs bases,...

Microsoft Office PowerPoint : création de présentations assistées par l'ordinateur (diapositives),...

Microsoft Office Outlook : gestion de messages électroniques, création de conférences,...

Microsoft Office InfoPath : création de formulaires personnalisés et perfectionnés,

Microsoft Office Publisher : traitement d'images,...

1.2.3.3. Le Bios

Même si l'on peut voir et toucher physiquement le circuit intégré du Bios, ce dernier n'est autre surtout que fonctionnel graphiquement. Cela veut dire qu'il est classé parmi les éléments qui font partie de l'intelligence ou de l'esprit même de l'ordinateur. Il faut donc faire allusion à des programmes.

Il s'agit d'un programme stocké sur la carte mère dans une mémoire non volatile (EEPROM), qui donc ne s'efface pas d'un redémarrage à l'autre de la machine. On peut y accéder au tout début du démarrage de la machine pour y régler certains paramètres essentiels : le type de disque dur, de disquette, la vitesse d'accès à la mémoire, le type de processeur parfois et l'ordre de la séquence de démarrage de la machine par exemple. Le r6le de ce BIOS est de gérer les échanges entre la carte mère et le système d'exploitation (Windows 95 par exemple) et de permettre de démarrer la machine (25) . Le Bios gère les E/S, c'est-à-dire qu'il sert d'interface entre les programmes et le matériel. Chaque fois qu'un programme veut afficher une information (donnée) ou lire les touches tapées au clavier, il doit s'adresser au Bios. Signalons donc qu'au démarrage le Bios passe par des tests de vérification sur l'ensemble de périphériques du PC. Il s'agit :

o du test du CPU,

o de la vérification de la configuration CMOS,

o de l'initialisation du timer (horloge interne),

o de l'initialisation du contr6leur bMA,

o de la vérification de la mémoire vive et la mémoire cache,

o de l'installation de toutes les fonctions Bios,

o de vérification de toutes les configurations des périphériques.

1.2.3.4. Les Virus Informatiques (26)

Les virus sont des programmes informatiques dont le seul but est de vous causer des ennuis. Une fois qu'ils sont à l'intérieur de votre PC, ils peuvent provoquer toutes sortes de problèmes. Parfois, ils génèrent de simples messages à l'écran, ou plus graves, les programmes ou l'imprimante cesse de fonctionner. Bien que cela reste un phénomène rare, les virus peuvent même effacer toutes les données de votre disque dur. Il existe plusieurs modes

de contamination. Les plus souvent sont transmis par les disquettes. En effet, une fois qu'une disquette a attrapé un virus sur un PC, elle peut le transmettre à tous les ordinateurs qui l'utilisent. Vous risquez également de contaminer votre PC en téléchargeant un logiciel ou un fichier infecté depuis l'Internet.

1. Comment le virus s'attaque-t-il à votre PC

Il est important de connaitre les différents types de virus ainsi que la manière dont ils se propagent af in de mieux s'en protéger. Où se logent les virus ?

1.1. bans le Fichier

Ce type de virus s'attaque aux fichiers des programmes eux-mêmes. bès que le programme est infecté, il peut à son tour en contaminer d'autres sur le disque dur ou sur une disquette insérée dans le lecteur de disquette.

1.2. bans le Macro

Ce type de virus s'attaque aux documents, c'est-à-dire aux fichiers crées dans des programmes qui utilisent un langage de programmation de macros ; par exemple, Word et Excel de Office. C'est le cas le plus connu de virus. Une fois qu'il a réussi à s'infiltrer dans l'ordinateur, il s'intègre à l'opération d'enregistrement des fichiers, transmettant ainsi l'infection à tous les documents enregistrés.

1.3. bans le Secteur de démarrage et de partition

Ce type de virus s'attaque au système. Autrement dit aux zones essentielles du disque dur, celles qui permettent à l'ordinateur de démarrer. Ces virus peuvent paralyser totalement l'ordinateur. Ils suppriment les instructions de démarrage su PC et les remplacent par les leurs. Si l'ordinateur est contaminé par ce type de virus, l'on doit faire appel à un spécialiste en la matière pour résoudre le problème.

2. Modes de propagation du virus

2.1. La disquette

Méfiez-vous des disquettes. En effet, elles sont faites pour transférer des fichiers d'un PC à un autre. Plus une disquette << voyage >, plus elle risque d'être contaminée par un virus et de le transmettre. Les disques Jaz et Zip représentent le même danger que les disquettes.

2.2. Le Courrier électronique et l'Internet

Malgré les rumeurs qui prétendent le contraire, vous ne risquez rien en ouvrant et en lisant un message électronique ; vous devez, toute fois, être prudent si le message contient un fichier attaché. C'est là que se trouve le virus, s'il y en a. Par conséquent, n'ouvrez pas les fichiers joints à des courriers que vous n'attendez pas.

Notons que le téléchargement des fichiers ou des programmes et/ou applications sont également une des voies de propagation du virus.

2.3. Le CD-ROM

Avec le CD-Rom, vous ne craignez rien, sauf si un virus a été intégré au contenu, ce qui est assez improbable car aucune donnée et donc aucun virus ne peuvent être écrits sur le disque. Toutefois, avec les disques réinscriptibles ou les CD enregistrables, la même attention doit être appliquée comme pour le cas de la disquette. Signalons que outre les voies de propagation du virus évoquées, les clés USB et d'autres périphériques utilisés pour cette fin sont dangereux au même titre que la disquette. Il faut ainsi comprendre que les virus trouvent surtout comme chemin d'entrée dans un PC lors de l'écriture ou d'enregistrement d'un fichier dans l'un des supports de mémoire, la gravure d'un programme ou d'une application infectés où ils trouvent le trou dans les limites des boucles des programmes.

1.3. Principe de fonctionnement d'un PC

L'ordinateur, disions-nous, est une machine qui traite l'information de manière rationnelle et automatique. Son fonctionnement ressemble à celui d'un être humain qui ferait le même travail (27):

ORbINATEUR

ETRE HUMAIN

o Réception de l'information par les organes

o Réception de l'information par les

d'entrée (souris, clavier,...).

yeux ou oreilles.

o Mémorisation de l'information dans la

o Mémorisation de l'information dans le

mémoire centrale (RAM) pendant quelques

cerveau pendant quelques minutes ou

minutes ou quelques heures au minimum.

quelques heures au minimum.

En cas de coupure de courant, il y a perte

L'information se perd en cas de

des informations.

l'oubli.

o Opération de calculs de comparaisons en

o Opération de calculs de comparaisons

utilisant le microprocesseur.

en utilisant le cerveau.

o Sauvegarde de l'information pendant

o Sauvegarde de l'information pendant

plusieurs jours ou plusieurs mois en

plusieurs jours ou plusieurs mois en

l'enregistrant sur une mémoire auxiliaire :

la notant sur des registres ou des

généralement le disque dur.

fiches.

o Communication de l'information par

o Communication de l'information par des périphériques de sortie (écran, imprimante).

le parler ou les écrits.

 

Chapitre 2 : Principaux problèmes et pannes d'un PC

L'ordinateur, autant que l'homme, éprouve des difficultés tout le long de la durée de sa vie. Ces difficultés de divers ordres constituent ce qu'on appelle << problèmes et pannes >. Qu'il soit neuf ou pas, qu'il ait déjà duré ou qu'il fonctionne toujours normalement, il peut tomber un jour en panne.

Ajoutons qu'il est important de rappeler une fois la différence résidant entre les mots problème et panne :

o une panne est considérée comme un problème matériel d'un composant de l'ordinateur ne fonctionnant pas. Ici, il s'agit, pouvonsnous dire, d'un cas qui doit être traité par un technicien informaticien ayant une certaine base en électronique ou demande un spécialiste en la matière.

o un problème est pris comme une difficulté que peut éprouver un utilisateur dans la manipulation de ce dernier. Il s'agit également d'une difficulté affectant une partie (un composant) de la machine sans compromettre son fonctionnement.

Remarque : Il est souvent difficile de distinguer le problème de la panne car les deux peuvent d'un moment faire arrêt au fonctionnement de la machine. Mais il faut retenir que tout problème qui occasionne l'arrêt total du fonctionnement de la machine est d'ordre d'être classé parmi les pannes. Et, le plus souvent, les problèmes sont regardés sur le plan du software alors que les pannes ne sont que vues au point de vue de hardware. Il est question alors des problèmes qui sont liés aux matériels. Raison pour laquelle parfois l'on mettra à la place du mot problème, la panne ; que cela ne soit pas un élément de confusion.

2.1. Fiche synthétique de problImes et pannes (28)

Les problèmes et pannes des ordinateurs qui sont présentés dans les lignes suivantes proviennent pour la plupart des résultats de l'enquête que nous avons menée à notre groupe cible et d'autres font partie de l'observation de deux ans durant lesquels le sujet présent nous intéresse et des problèmes que nous avons toujours eus à résoudre pour les ménages.

Vous retrouverez en annexe toutes les fiches relatives aux problèmes et pannes soulevés dans le point suivant.

2.1.1. Classification et Identification (problèmes)

a. Du point de vue de Software

o En rapport avec le Bios : Configuration (moindre connaissance en la matière), mot de passe, la non reconnaissance des certains périphériques : le clavier, les lecteurs de disquette et de Cb,...

o En rapport avec la pile CMOS : modification de la date et l'heure à chaque redémarrage ou coupure de courant,...

o En rapport avec les systèmes d'exploitation : conf lit de matériel (par exemple, deux imprimantes qui répondent à une même interruption), installation incomplète, surcharge de logiciels, suppression des fichiers surtout systèmes, les virus, ...

o En rapport avec les logiciels :

? installation incomplète (problème de manque de certains éléments dans office : Editeur d'équation, Assistant somme Conditionnelle,...)

? les virus

? suppression des fichiers (fichiers importants et surtout systèmes)

? perte de pilotes (pilote de son)

? ...

b. Du point de vue Hardware

o concernant le disque dur : espace disque insuffisant, perte de données (fichiers), diminution ou augmentation de la capacité normalement prévue, disque non reconnu, ...

o concernant le processeur : lenteur de vitesse d'interruption,...

o concernant la souris : le pointeur ne se déplace pas, la configuration,...

o concernant le clavier : la configuration (changement de la langue du clavier), la non reconnaissance du clavier,...

o concernant l'imprimante : impression interrompue, commande non satisfaite (par exemple sur 12 pages commandées, la machine n'imprime pas la total ité)

o concernant l'écran : problème de luminosité (l'écran qui bouge chaque fois), l'écran est noir,...

o concernant les c8bles de connexion : mauvaise connexion,...

2.1.2. Classification et Identification (Pannes)

a. Du point de vue de Software

o En rapport avec le Bios : perte du BIOS.

o En rapport avec les logiciels : arrêt du système d'exploitation, non démarrage de la machine, destruction de la table d'allocation mémoire, plantage de la machin,...

b. Du point de vue Hardware

o Concernant le disque dur : court circuit (dysfonctionnement total), disque défectueux,...

o Concernant la boite d'alimentation : non passage du courant (endommagement de certains composants par le court circuit)

o Concernant le clavier : touches non fonctionnelles,...

o Concernant la souris : roulette, bouton non fonctionnels,...

o Concernant les Onduleurs : non fonctionnels, grillage

o Barrettes mémoires (RAM) : grillage,...

o Cables : non passage du courant, problème de broches,...

o Concernant l'unité centrale : le non respect de la loi ergonomique (travailler sous une unité centrale ouverte, posage d'un écran de plus de 17 pouces sur celle-ci ou mettre dessus différents matériels,....)

2.2. Signes révélateurs

Les signes révélateurs de pannes sont en quelque sorte aussi des identificateurs de problèmes. Mais une légère nuance se dégage dans la recherche même de l'identification de la panne produite. Il n'est pas ici question d'une démarche ou d'une procédure que l'on peut suivre comme on peut le constater pour les problèmes mais plut6t d'un certain symbole ou code qui indique à l'utilisateur la panne dont il est question. Par exemple, si un bip se présente au démarrage de votre machine, ce n'est pas un hasard, mais cela possède un sens bien précis à celui qui est informé. Si dans la suite, un transistor ou un circuit intégré ou une diode est abimé, ce n'est pas facile de le (la) détecter. Voila maintenant d'oO vient la difficulté de repérage d'une panne alors que la quasi-totalité de problèmes peuvent facilement être identifiés.

Illustrons ceci par un exemple. Imaginez-vous un disque dur de 2Go qui réalise après 4 Go ou 1.5 Go. A quoi penserez-vous comme source du problème ? La première de choses, vous pouvez croire que certains espaces du disque sont défectueux, ce qui est un raisonnement faux car ca n'aura

pas d'effet sur la capacité normale de la machine. Mais, simplement l'on pourrait envisager de voir la capacité du disque pour s'en rendre compte ou suivre lors de l'enregistrement d'un fichier ou d'une action quelconque le message que la machine pourra afficher (espace disque insuffisant,...). Vous pouvez penser encore qu'il existe un problème au niveau du Bios de votre ordinateur ou qu'il s'agisse de problème d'IbE.

Si votre souris ou clavier ne marchent pas, vous pouvez le remarquer soit à partir du pointeur qui ne se déplace pas ou lorsque vous appuyez sur une touche, aucun caractère n'est affiché ou aucune action voulue n'est exécutée.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci