4.3 Limites de l'étude
Bien qu'il y ait indiscutablement des variations concomitantes
entre l'entraInement en musculation des membres supérieurs et
l'augmentation des variables observées au niveau des membres
inférieurs, nous ne pouvons déterminer avec clarté la part
d'amélioration imputable au protocole expérimentale. Ceci est en
fait la principale
limite de notre étude. Comme nous venons de le voire,
la maItrise technique et le rendement mécanique d'un geste sportif aussi
complexe que la course de vitesse, sont des facteurs également
essentiels de la performance. Il conviendrait donc d'être encore plus
vigilant sur les protocoles expérimentaux pour arriver a gommer au
maximum cet 'impact technique'. Les pistes seraient alors a rechercher soient
sur des populations stabilisées au niveau technique (sprinters de haut
niveau), soient en utilisant des situations d'évaluations de la
puissance explosive extrêmement codifiées comme des tests sur
appareil type Cybex® , machine Ariel® ou autres, qui minimisent
l'impact de la maItrise technique du mouvement.
Enfin, ce qui aurait été idéal, aurait
été de pouvoir mener en parallèle cette
expérimentation avec un groupe témoin qui lui, n'aurait pas
été soumis aux charges de travail liées au
développement du train supérieur. Pour des raisons purement
matérielles et sportives, ce protocole n'a pu être mis en
place.
4.4 Perspectives
Les résultats obtenus ouvrent des perspectives
intéressantes. Celles ci se situent essentiellement dans deux secteurs
principaux.
la gestion des blessures dans un processus d'entraInement qui
permettrait de maintenir ou élever un niveau de force sur un membre ou
étage corporel immobilisé
une répartition plus harmonieuse des charges de
travail, protégeant mieux l'intégrité physique des
athlètes pratiquant des sports, oü la sollicitation musculaire et
tres prioritairement orientée sur des masses musculaire
particulières.
Dans l'exemple particulier du football, ce travail a
semblé particulièrement séduire les entraIneurs sur
lesquels nous nous sommes appuyés, dans la mesure oü ce protocole
permet d'envisager des gains de performance directement transférable
dans l'activité sans surajouter des charges de travail sur le train
inférieur ou prendre des risques au niveau de l'entraInement
spécifique de vitesse de course.
Enfin, de même que pour les limites, pouvoir
réaliser la même étude avec en parallèle un groupe
contrôle, nous permettrait d'être plus précis dans l'analyse
des résultats.
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