I] Analyse de l'existant
Le travail qui est à réaliser pour ce stage
s'inscrit dans le cadre du projet EPSATNIGER et concerne des programmes de
traitement et de visualisation d'images radar.
1) Présentation :
1.1) Le projet EPSA T-Niger :
L'expérience EPSAT-Niger (Estimation des
Précipitations par Satellite - expérience Niger) a
été menée de 1990 à 1993 par le groupe PRAO
(Précipitations Afrique de l'Ouest de l'IRD (Institut de Recherche pour
le Développement). Cette expérience avait pour but
d'étudier les systèmes précipitants de l'Afrique
soudano-sahélienne et pour cela elle disposait d'un réseau d'une
centaine de pluviomètres et d'un radar météorologique
(1) situé à Niamey au Niger. Les données
enregistrées par ce radar ont été acquises grâce au
système SANAGA (Système d'Acquisition Numérique pour
l'Analyse des Grains Africains) qui numérise les informations venant du
radar.
1.2) La base de données radar (BADORA) :
A partir des données acquises par le système
SANAGA, il fallait pouvoir extraire ces données et les gérer.
C'est pourquoi la banque de données BADORA (BAnque de DOnnées
RAdar) a été mise en place ainsi que plusieurs programmes
permettant de l'exploiter et par exemple de visionner des images radar. Les
données que l'on peut consulter dans cette base sont les relevés
des précipitations durant la période d'observation, ces
données étant regroupées par événement
pluvieux (1) . Le logiciel BADORA constitue donc des images à partir des
radiales (1) données par SANAGA et les regroupe en
événements.
Pour chaque événement on peut obtenir l'ensemble
des images radar (1) dont les données ont été
obtenues. Une image radar est issue d'un regroupement de données
acquises par le radar (1) et les différents
pluviomètres, elle représente un tour complet du radar et donne
la situation météorologique à un moment donné. Le
radar se situe au centre de l'image et les cercles concentriques sont distants
de 50 Km chacun. L'échelle des couleurs qui est sur 16 niveaux symbolise
le degré de réflectivité (1) des
précipitations (exprimé en DBz (1)).
Sur le schéma (Figure 1) on peut voir comment sont
construites ces images à partir des données acquises par le radar
et les différents pluviomètres :
(1) Cf. définition dans le Glossaire page 33
Figure 1 : Schéma d'une image radar
Le radar se trouve au centre (le rond jaune) et a une
portée de 350 km au maximum . Le cercle d'observation qu'il
représente est découpé en radiales (en rouge) de 1,6°
et chaque radiale est divisée en 512 portes (en vert). Les
données que nous possédons dans la base sont la
réflectivité (1) pour chacune de ces portes.
1
1..*
Année
Image
date angleCouvert site
résolution ppiRhi
1..*
1
1
Evénement
Saison
1 512
Radiale
Porte
azimut site
réflectivité
1..225
dateDébut dateFin
Figure 2 : Schéma relationnel de la banque de
données
Le schéma relationnel (Figure 2) donne une idée
sur l'organisation des données, ainsi pour une saison (année) on
a un ensemble d'événements pluvieux qui eux-mêmes
regroupent plusieurs images. Ces images sont constituées au maximum de
225 radiales (225 = 360° (tour complet) divisé par 1.6° (angle
pour 1 radiale)) qui chacune compte 512 portes.
(1) Cf. définition dans le Glossaire page 33
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