Introduction
Mon stage s'est déroulé au sein du laboratoire
LTHE (Laboratoire d'étude des Transferts en Hydrologie et Environnement)
de l'ENSHMG (Ecole Nationale Supérieure d'Hydraulique et de
Mécanique de Grenoble) qui fait partie de l'INPG. Ce laboratoire
effectue des études dans plusieurs domaines de l'Hydrologie, ainsi trois
équipes de recherche travaillent dans les domaines suivants :
- l'Hydraulique et l'Hydrologie de Bassin : étude de la
phase continentale du cycle de l'eau et des flux à l'échelle
régionale (rivières, nappes,...).
- les Poreux et Processus Hydrologiques : étude des
couplages entre processus hydrologiques de surface et de sub-surface.
- l'Hydrométéorologie : étude des
précipitations.
En particulier plusieurs études ont été
menées en Afrique de l'Ouest par l'équipe
Hydrométéorologie sur le régime pluviométrique,
comme celle qui concerne le projet sur lequel j'ai travaillé. Le projet
AMMA-CATCH (Analyses Multidisciplinaires de la Mousson Africaine - Couplage de
l'Atmosphère Tropicale et du Cycle Hydrologique) initié par l'IRD
(Institut Français de Recherche pour le Développement) et sous
tutelle du LTHE mène des études sur les précipitations au
Bénin et au Niger et est dans la continuité du projet EPSATNIGER
qui concerne mon stage.
Le service dans lequel je travaillais est la salle
informatique du laboratoire où sont à disposition une vingtaine
d'ordinateurs (PC Windows et Linux). Mon tuteur de stage M.
Frédéric CAZENAVE de l'équipe
Hydrométéorologie est ingénieur radariste au LTHE et a
notamment travaillé sur le projet EPSAT-NIGER qui concerne le sujet du
stage, il fait également parti du projet CATCH.
Le projet EPSAT-NIGER a permis de rassembler des
données radar acquises au Niger sur les précipitations et a
conduit à la création d'une banque de données BADORA
(BAnque de DOnnées RAdar). Cette banque de données regroupe donc
quatre années de données et certains programmes,
réalisés il y a déjà quelques années,
permettent de l'exploiter. Ces programmes ont été
réalisés sous l'environnement UNIX et offrent la
possibilité de visualiser des images radar à partir de la banque
de données.
Le problème est que ces programmes
développées sous SUN OS sont maintenant assez anciens et ne sont
pas portables sous d'autres systèmes qu'UNIX. L'intérêt de
ce stage est donc d'assurer la persistance de cette base de données et
de la diffuser à plus grande échelle. Pour cela on peut diviser
le travail à réaliser en trois parties successives.
Tout d'abord pour récupérer la banque de
données BADORA, il faut actualiser et porter les programmes
déjà existants sous un système plus récent tel que
Linux. Ainsi cela permettrait d'assurer la sauvegarde de ces données et
rendrait l'utilisation des programmes d'exploitation de la base plus
accessible.
Mais se limiter à diffuser ces données ainsi
avec des programmes fonctionnant sous Linux, restreindrait le nombre
d'utilisateurs possible. C'est pourquoi une mise en ligne des données a
été envisagée pour rendre la consultation de la base plus
accessible. La deuxième
partie du travail est donc de mettre en ligne un site Internet
proposant de consulter la base et de visualiser les images radar. En plus des
images, des animations radar pourraient être réalisées et
visionnées sur le site. Ainsi la diffusion des données serait
assurée puisque Internet est un médium de plus en plus
utilisé et de nombreuses personnes pourraient donc avoir accès
aux observations faites durant l'expérience EPSAT-NIGER.
Enfin, la troisième partie du stage est
d'étendre encore plus cette diffusion en réalisant un nouveau
programme de visualisation des images et des animations radar de BADORA qui
serait portable sur toute machine. Puisque tout le monde n'a tout de même
pas accès à Internet, ce programme serait diffusé sur un
CD-Rom et permettrait alors d'être utilisé partout.
Ce stage a donc pour but d'aider à la
pérennisation et à la diffusion de la banque de données
BADORA et cela pour permettre la consultation d'archives et d'effectuer des
comparaisons sur les précipitations en Afrique de l'Ouest.
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